Archive pour le Tag 'prix'

Carburants : les prix chutent en France

Carburants : les prix chutent en France

Les prix à la pompe en France ont chuté la semaine dernière, selon les dernières données du ministère de la Transition écologique, rendues publiques ce lundi. En date du vendredi 11 avril, le litre de gazole coûtait 5,5 centimes d’euro de moins que la semaine précédente, et s’affichait ainsi à 1,5749 euro. Il touche ainsi un plus bas depuis plus fin 2021, soit plus de trois ans, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine qui avait fait s’envoler les prix de l’énergie.

Du côté de l’essence, le prix du litre de sans-plomb 95-E10 s’effondre de 4,9 centimes, à 1,6802 euro, au plus bas depuis septembre 2024. Le sans-plomb 95 s’affiche lui à 1,7192 euro, en chute de 5,4 centimes sur une semaine. Le sans-plomb 98 est en repli de 4,4 centimes, à 1,7864 euro.

Les cours du pétrole ont dégringolé à la suite du «jour de la libération», le 2 avril : lors des quatre séances suivantes, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a baissé de plus de 17%, tombant même sous les 60 dollars, au plus bas depuis février 2021. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, a lui reflué de plus de 18%.

Inflation prix alimentaire : 1,4 % en moyenne en 2025

Inflation prix alimentaire : 1,4 % en moyenne en 2025

Pas de flambée des prix cette année pour l’alimentaire. En cause, une inflation générale relativement faible et une demande assez stagnante. Même si autour de cette moyenne de 1,4 % on trouvera des écarts selon la nature des produits.

Cette progression est loin des demandes initiales des grands groupes de l’agroalimentaire (entre + 6 % et + 8 % en moyenne) et des PME (+ 3 %), alors que les distributeurs réclamaient, eux, des baisses de 3 %, 5 % voire 10 %. En outre, il ne s’agit que d’une moyenne. Les résultats des négociations bouclées début mars font apparaître de fortes disparités entre les produits avec d’importantes hausses des prix du cacao, du café ou encore des biscuits secs. À l’inverse, les prix des pâtes, des huiles ou encore des eaux sont supposés baisser.

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Prix du pétrole : tendances à la baisse

Prix du pétrole : tendances à la baisse

Après la décision de Donal Trump de porter les taxes douanières des importations chinoises à 104 %, le cours du pétrole continu de baisser. Les cours du pétrole accéléraient leur chute mercredi en début d’échanges asiatiques, perdant plus de 3% à leurs plus bas niveaux depuis quatre ans, dans des marchés inquiets pour la demande mondiale sur fond de guerre douanière tous azimuts.

Vers 00h15 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain lâchait 3,1% à 57,80 dollars, tandis que celui de Brent de la mer du Nord abandonnait 2,5% à 61,33 dollars, après avoir brièvement perdu plus de 3% également. Le baril de WTI avait clôturé mardi sous 60 dollars, une première depuis avril 2021.

Vêtements: les consommateurs privilégient le prix avant le reste

 

Vêtements: les consommateurs privilégient le prix avant le reste

 

Selon un sondage Ifop paru dans La Tribune pour Shein réalisé en février 2025, pour se vêtir, les consommateurs se soucient d’abord du coût, avant l’esthétique et l’impact environnemental du produit.

Avant de faire un achat vestimentaire, le premier critère des consommateurs est celui du prix.

En matière de prix, les sites d’e-commerce continuent de séduire : 66 % des répondants y voient un moyen de réaliser des économies ou d’acheter plus de vêtements que dans une boutique physique pour le même budget. « On y va parce qu’on peut facilement comparer les prix, comparer les marques et avoir accès à une large palette de choix », appuie le directeur du département opinion et stratégie d’entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet.

Reste que pour 54 % des consommateurs, le magasin physique demeure le lieu privilégié pour acheter ses vêtements. « Le marché est en train de se transformer, nuance le politologue. La digitalisation est en marche. » Les moins de 35 ans sont déjà 26 % à préférer les commandes en ligne. « Les sites se sont fortement structurés. Ils répondent très bien aux besoins des clients, notamment en matière d’échanges et de retours. »

Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

 

Une baisse des tarifs  de 15 % pourrait concerner concerne au total 20 millions de ménages au tarif réglementé de vente de l’électricité auxquels s’ajoutent les quatre millions de ménages dont les contrats sont indexés sur le TRV.

Pour les 10 millions de ménages ayant opté pour un autre type de contrat, notamment les offres de marché, la CRE ( Commission de régulation) rappelle qu’ils ont « généralement d’ores et déjà bénéficié de la baisse des prix de marché depuis plusieurs mois, ce qui leur permet d’avoir aujourd’hui un contrat largement en-dessous des TRVE. » La commission de régulation de l’énergie estime toutefois que les fournisseurs alternatifs seront toujours capables de formuler des offres attractives.

« La plupart d’entre eux pourraient voir leur facture augmenter avec les hausses du TURPE (tarif de réseau) et des taxes, selon leur contrat et la politique commerciale de leur fournisseur, réduisant de fait l’écart avec le TRVE. »

Interrogée sur l’évolution future du tarif réglementé de vente, la CRE indique ne pas être en capacité de savoir l’orientation des prix de l’électricité qui reste soumise à « beaucoup trop d’inconnues » et dépendra des niveaux observés en 2025.

Quelques jours avant la censure de son gouvernement début décembre, l’ancien Premier ministre Michel Barnier avait indiqué renoncer à la hausse de la taxe intérieure sur la consommation d’électricité (TICFE) au-delà de son niveau d’avant-crise. Il avait alors précisé que cette décision se traduirait par une baisse de 14% du tarif réglementé pour les particuliers au lieu de 9%. Alors que la baisse du TRV atteint finalement 15%, Emmanuelle Wargon précise que le chiffre de 14% a « toujours été provisoire »:

Prix alimentaires mondiaux en baisse

Prix alimentaires mondiaux en baisse 

Les prix des denrées alimentaires dans le monde ont diminué de 2,1% en 2024 par rapport à l’année précédente, essentiellement du fait de la baisse des cours mondiaux des céréales et du sucre, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice des prix calculé par cette agence, qui suit la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, a notamment reflué de 13,3% pour les céréales par rapport à 2023 et de 13,2% pour le sucre sur la même période.

Ces baisses ont été en partie compensées par la hausse des cours des huiles végétales (+9,4%), des produits laitiers (4,7%) et des viandes (2,7%). Après la flambée des prix des céréales, et notamment du blé, dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine, les cours n’ont eu de cesse de baisser pour retrouver leurs prix d’avant-guerre sur les marchés internationaux.

En décembre 2024, les prix à l’exportation du blé sont demeurés globalement stables.  »La pression à la baisse exercée par la faiblesse de la demande internationale et l’augmentation des disponibilités saisonnières provenant des récoltes en Argentine et en Australie ont été contrebalancées par des pressions à la hausse exercées par les mauvaises conditions des cultures d’hiver en Russie », explique le rapport mensuel de la FAO.

Les prix mondiaux du maïs ont, eux, légèrement augmenté, « soutenus par une légère hausse des ventes à l’exportation et un resserrement de l’offre aux Etats-Unis, ainsi qu’une forte demande pour les origines ukrainiennes ». Parmi les autres céréales secondaires, les prix mondiaux de l’orge ont augmenté, tandis que ceux du sorgho ont diminué.

Pétrole : les prix reculent devant les incertitudes chinoises

Pétrole : les prix reculent devant les incertitudes chinoises

Premier importateur mondial de pétrole, la Chine «ne parvient pas à stimuler son économie depuis plusieurs mois», a rappelé John Kilduff, analyste d’Again Capital. Dernier indicateur en date: la croissance des ventes de détail en Chine a ralenti en novembre, selon des chiffres officiels publiés lundi, signe d’une consommation toujours atone malgré un semblant de reprise le mois précédent. Les ventes de détail ont progressé de seulement 3% sur un an en novembre, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS), un ralentissement significatif par rapport aux 4,8% enregistrés en octobre. Ce chiffre est nettement inférieur aux prévisions des analystes sondés par l’agence Bloomberg (5%).

E.U- Plus de 75 prix Nobel contre la nomination de Kennedy à la santé

E.U- Plus de 75 prix Nobel contre la nomination de Kennedy à la santé

Plus de 75 lauréats de prix Nobel ont exprimé exprimant leur opposition à la nomination par Donald Trump de Robert Kennedy Jr comme ministre de la Santé, en raison notamment de son «manque d’expérience» et de ses positions antivaccins. 

Robert Kennedy Jr, neveu du président assassiné «JFK», a un temps fait campagne comme candidat à la présidentielle de novembre avant de se rallier à Donald Trump. Le républicain l’a récompensé de son soutien après sa victoire en lui conférant un portefeuille de ministre, mais cette nomination doit faire l’objet d’un vote de confirmation au Sénat, comme le veut la Constitution. Cet ancien avocat en droit de l’environnement, sans formation scientifique, a propagé des théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, et réclame l’arrêt de l’ajout de fluor dans l’eau courante, pourtant considérée comme une grande réussite sanitaire dans la lutte contre les caries dentaires.

 

 

Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Prix Electricité : Barnier renonce à augmenter davantage les tarifs

Il est bien difficile de s’y retrouver à travers les différentes déclarations des uns et des autres, celle du gouvernement, celle des oppositions et même celle des experts. Barnier déclare qu’il renonce à augmenter les tarifs de l’électricité. En réalité ces tarifs vont augmenter mais moins que prévu pour revenir au niveau d’avant Covid. 

« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025″, « cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro(Nouvelle fenêtre).

Concrètement, il s’agit d’un  »retour au tarif avant bouclier tarifaire », précise Matignon. Instaurée en octobre 2021 face à la flambée des prix liée à la crise du Covid, cette mesure devait prendre fin au 1er février. Mais le gouvernement souhaitait initialement aller au-delà, et relever la fiscalité sur l’électricité à un niveau supérieur, pour engranger au total 3,4 milliards d’euros. Mardi, Michel Barnier avait cependant ouvert la porte à des « concessions ».

Logement: Des prix inaccessibles dans les villes

Logement: Des prix inaccessibles dans les villes 

Face à la flambée des prix de la pierre, un collectif d’élus de métropoles françaises et européennes préconise, dans une tribune au « Monde », l’accès à des prêts garantis pour financer des programmes immobiliers. 

 L’importance de la crise du logement dans tous les Etats membres de l’Union européenne (UE), ses effets sur l’emploi et sur la grande exclusion en font une question majeure de la prochaine Commission. Si bien que pour la première fois le logement a expressément été retenu dans les délégations du commissaire danois désigné, Dan Jorgensen. Reste encore à s’entendre sur ce que pourrait constituer une politique européenne du logement.
C’est un fait : la crise du logement met les villes et les métropoles européennes dans une situation de tension économique et sociale sans précédent. En pratique, faute de pouvoir accéder à la propriété en raison de l’augmentation du prix de l’immobilier et du ralentissement des projets de construction pour des raisons tant réglementaires que de consommation des surfaces, un nombre croissant de personnes reste dans le logement social. Par conséquent, celles et ceux qui pourraient y accéder n’y parviennent pas et s’inscrivent durablement dans la précarité immobilière, autrement dit dans le mal-logement, le sans-abrisme ou la rue.

Mais c’est en réalité tout un système qui déraille, faisant de nos villes, devenues trop chères, des lieux inaccessibles aux travailleurs et étudiants qui ne peuvent s’y loger ou, pire, des espaces de précarité pour les travailleurs pauvres et les migrants relégués aux marges de la société et forcés de trouver dans l’informel des solutions souvent indignes. Ce mouvement doit être regardé avec attention, car nos villes, jusqu’alors laboratoires d’inclusion et de brassage, risqueraient de devenir des espaces d’exclusion et de précarisation.

Cette situation est régulièrement partagée et discutée par les élus des collectivités locales dans les différents réseaux européens. Cela a notamment été le cas les 21 et 22 octobre, lors du sommet des maires européens organisé par le réseau Eurocities, à Strasbourg. A cette occasion, des élus de villes et de métropoles européennes ont présenté des propositions aux nouveaux députés européens, réunis en séance plénière.

 

Prix Nobel d’économie 2024 contestables

Prix Nobel d’économie 2024 contestables  

 

Deux historiens, Gérard Béaur et Pablo Fernando Fernandez Luna, s’étonnent dans une tribune au « Monde » de voir le prix Nobel accordé à trois économistes dont les théories sont pourtant infirmées par les faits historiques

« C’est comme dans les cocktails, il y a toujours des gens qui arrivent quand tout le monde s’en va. » Cette remarque ironique et désabusée d’un censeur de la politique économique du début des années 2010 pourrait s’appliquer au choix du trio d’économistes primés par le prix de la Banque de Suède en hommage à Alfred Nobel (le « Nobel d’économie ») : Daron Acemoglu et James A. Robinson d’un côté, Simon Johnson de l’autre.

En effet, cette décision vient couronner les recherches d’économistes porteurs du néo-institutionnalisme, une théorie qui eut son heure de gloire à la fin du XXe siècle à la suite des travaux de Douglas North (1920-2015) et qui attribue aux institutions un rôle décisif dans les processus de développement. Au cœur de ce réacteur bienfaisant gisent, selon ces économistes, les droits de propriété, qui constituent le critère fondamental pour assurer le succès ou l’échec économique des nations.Voilà qui satisfait l’esprit puisqu’il faut et il suffit de changer les institutions pour obtenir le progrès. C’est ce qu’avance, plus ou moins explicitement, Simon Johnson lorsqu’il croit discerner une relation mécanique entre le niveau de produit intérieur brut (PIB) et la qualité des institutions.

C’est l’argument majeur du maître ouvrage de Daron Acemoglu et de James A. Robinson, Why Nations Fail. The Origins of Power, Prosperity, and Poverty (Profile Books, 2013), lorsqu’ils s’attaquent avec des hypothèses remises au goût du jour à des questions qui taraudaient autrefois l’historien David Landes (1924-2013) dans The Wealth and Poverty of Nations. Why Some Are so Rich and Some so Poor (W. W. Norton, 1998).

Malheureusement, les historiens ont entrepris depuis plus d’une décennie de mettre cette théorie au banc d’essai. Et rien ne semble confirmer qu’elle soit vérifiée par l’expérience historique, y compris la plus récente.

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires 

L’État a annoncé mercredi 16 octobre au soir avoir signé un accord, notamment avec les distributeurs, pour baisser de «20% en moyenne» les prix de l’alimentaire en Martinique, île des Antilles en proie depuis plus d’un mois à une mobilisation contre la vie chère.

 

«L’accumulation des efforts collectifs prévus dans le protocole permettra aux hypermarchés de procéder à une réduction de 20% en moyenne des prix de vente actuellement pratiqués sur une liste de 54 familles de produits correspondant aux produits alimentaires les plus consommés en Martinique», a écrit dans un communiqué le préfet de Martinique.

«La baisse durable des prix de l’alimentaire résultera notamment, parmi d’autres, de l’entrée en vigueur de cinq grandes mesures de baisses structurelles des coûts d’achat et d’acheminement des 6.000 produits alimentaires importés (…), ainsi que d’un engagement ferme et obligatoire des grands distributeurs de réduire significativement leurs marges sur la vente de ces produits», a-t-il ajouté.

«Il y a urgence à signer pour l’économie martiniquaise», avait déclaré à l’AFP le préfet Jean-Christophe Bouvier en marge de la septième table ronde mercredi, qui a également appelé à la «désescalade de la violence», alors que les autorités ont prolongé lundi jusqu’au 21 octobre un couvre-feu nocturne sur l’île.

Prix de l’électricité : Plus cher en France qu’ailleurs !

Prix de l’électricité : Plus cher en France qu’ailleurs  !

 

La France se vante  à juste titre de produire l’électricité la plus compétitive du monde, le problème c’est que les ménages n’en voient  la couleur puisque en moyenne le prix moyen du kilowatt heure en France est supérieur à la moyenne européenne. En cause non pas les coûts de production mais surtout des taxes qui s’ajoutent aux taxes notamment pour boucher les trous du budget;  Mais officiellement pour des motifs écolos !

Les chiffres d’Eurostat, les ménages dans l’Union européenne payaient en moyenne 24,4 centimes le kilowattheure (kWh) d’électricité, toutes taxes comprises, au 1er semestre 2024. Contre 27,7 centimes pour la France, soit 10,7% de plus. Elle se classait ainsi en 17ème position derrière la Grèce, la Croatie, la Lituanie, la Bulgarie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède.

Au global, seuls la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, l’Irlande et la République tchèque affichaient un prix supérieur, les données étant insuffisantes pour l’Espagne, l’Estonie, Chypre et la Lettonie.

De fait, le bouclier tarifaire mis en place en 2022 et 2023 par l’exécutif français n’était pas un « cadeau » de l’Etat, mais une manière d’amortir le choc sur le moment. Les ménages français doivent donc désormais le rembourser, et subir, en quelque sorte, les effets de la crise a posteriori.

Et cela passe par une augmentation de la fiscalité : la Taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE), laquelle avait été abaissée à son minimum (0,5 euro du mégawattheure) dans le cadre du bouclier, a été rehaussée à un premier palier de 21 euros/MWh en février dernier, avant d’atteindre 22,5 euros aujourd’hui…et probablement autour de 40 euros d’ici à février prochain, selon les informations des Echos. Soit plus que son niveau d’avant-crise (32 euros/MWh). Le but de l’opération : ramener entre 6 et 7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.

Le prix Nobel de médecine pour la découverte des micro-ARN

Le prix Nobel de médecine pour la découverte des micro-ARN 

 

Le prix Nobel de médecine ou de physiologie 2024 a été attribué aux scientifiquesVictor Ambros (UMASS Chan Medical School, États-Unis) et Gary Ruvkun (Harvard Medical School, États-Unis). Les deux chercheurs ont été gratifiés de cette prestigieuse distinction pour leur découverte des micro-ARN, de minuscules molécules présentes dans nos cellules( dans The Conversation)

Les micro-ARN peuvent être considérés comme de minuscules régulateurs qui modifient le fonctionnement de nos cellules (les microscopiques briques qui constituent notre corps). Ils interviennent en particulier dans l’expression de l’ADN, notre matériel génétique, en déterminant quelles parties sont actives, et quelles parties sont silencieuses. Pour schématiser, les micro-ARN sont aux gènes ce qu’un bouton de volume est à une chaîne hi-fi : ils permettent de les faire fonctionner plus ou moins fort, selon les besoins.

Toutes nos cellules contiennent les mêmes molécules d’ADN, constituées du même nombre de lettres (environ 3 milliards !). Les micro-ARN contrôlent lesquelles de ces lettres sont activées ou désactivées. C’est ce processus crucial, appelé « régulation génique », qui explique pourquoi nos cellules ne sont pas toutes les mêmes : elles se différencient les unes des autres au cours du développement, car elles ne subissent pas toutes l’influence des mêmes micro-ARN.

Cela explique également pourquoi, même si toutes nos cellules contiennent le même ADN, les différentes parties de notre corps n’ont pas la même apparence, et possèdent des fonctions différentes.

Nous savons aujourd’hui qu’il existe des milliers de micro-ARN différents dans nos cellules. Ces molécules sont impliquées dans de très nombreux processus se déroulant tout au long de notre vie dans notre organisme.

Ils guident par exemple le développement, dès les premiers instants de la vie, permettant à la cellule unique qui résulte de l’union d’un spermatozoïde et d’un ovule de donner à terme un être humain constitué de différents tissus et organes.

À mesure que l’on grandit et que l’on vieillit, les micro-ARN continuent de nous maintenir en bonne santé, en ajustant finement l’activité de nos gènes selon les besoins. Au cœur même de notre unicité, ils sont donc aussi indispensables à notre santé. Malheureusement, il arrive qu’ils dysfonctionnent, ce qui peut avoir de graves conséquences.

On sait aujourd’hui que les micro-ARN sont impliqués dans diverses maladies, dont certaines sont particulièrement difficiles à soigner, voire pour lesquelles il n’existe pas encore de traitement. C’est par exemple le cas de certains cancers ou de maladies neurologiques telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. En étudiant le rôle joué par les micro-ARN dans ces affections, les scientifiques espèrent parvenir à développer de nouveaux traitements.

Mes équipes et moi-même avons consacré une grande partie de nos recherches à l’étude de ces molécules, et nos travaux ont démontré le rôle important qu’ils jouent dans le développement de nombreux typesdecancers. Nous sommes également parvenus à établir la façon dont les micro-ARN contrôlent divers processus cellulaires importants pour la croissance, la division, ou propagation des tumeurs, ce qui favorise la progression de la maladie. Enfin, nos recherches ont mis en évidence le rôle clé joué par les micro-ARN dans l’activation des cellules souches cancéreuses, des populations cellulaires rares, mais qui sont capables de générer de nouvelles tumeurs.

À l’heure actuelle, les scientifiques explorent des moyens d’utiliser les micro-ARN ou des molécules qui les ciblent en tant que traitements pour diverses maladies. Nous avons par exemple découvert que certains d’entre eux sont sont très efficaces pour désactiver les cellules cancéreuses, et pourraient même être s’avérer utiles en tant que traitements à part entière.

Il est intéressant de souligner que Victor Ambros et Gary Ruvkun ont découvert les microARN en étudiant un petit ver (le nématode Caenorhabditis elegans, un organisme modèle très utilisé en laboratoire, ndlr). Leurs travaux initiaux leur ont fait réaliser que ces molécules étaient capables d’en contrôler la croissance. Plus tard, d’autres scientifiques ont découvert que ces molécules étaient aussi présentes chez les êtres les humains et divers animaux.

Le fait que les micro-ARN sont retrouvés dans tant d’espèces suggère qu’ils ont joué un rôle important tout au long de l’évolution, et qu’ils sont cruciaux pour de nombreux processus biologiques. Mieux les connaître pourrait mener à la mise au point de nouvelles méthodes de diagnostic précoce pour certaines maladies. D’une manière générale, cela pourrait améliorer notre compréhension de la façon dont fonctionne notre corps.

La découverte des micro-ARN est donc une découverte majeure, non seulement parce qu’elle a ouvert la voie à la mise au point de nouveaux outils nous permettant de rester en bonne santé – ou d’améliorer la situation face à certaines maladie, mais aussi parce qu’elle a mis en lumière un mécanisme biologique fondamental, améliorant par là même notablement notre compréhension du vivant. En récompensant les deux chercheurs à l’origine de ces travaux pionniers, le jury Nobel n’a pas manqué de confirmer leur importance majeure pour l’humanité.

Cacao : Les dessous de la flambée des prix

Cacao : Les dessous de la flambée des prix 

On voudrait croire à une meilleure rémunération des agriculteurs et agricultrices. Il n’en est rien, cette flambée est avant tout le symptôme boursier d’un secteur qui va mal et maltraite les cacaoculteurs. Elle révèle ainsi une baisse de la production en Afrique de l’Ouest, principale région cacaoyère, du fait de sécheresse, des maladies et autres ravages causés, en large partie, par le réchauffement climatique. Mais aussi, et surtout, elle témoigne de la pauvreté endémique d’une majorité des cacaoculteurs et donc, du manque de moyens pour entreprendre la transition agroécologique, les actions d’adaptation et ainsi faire face au réchauffement climatique. Sans oublier les agriculteurs et agricultrices qui, peu à peu, depuis des décennies, ont arrêté une activité très peu rémunératrice.

 

tribune par un collectif * dans La Tribune

Malgré une hausse jusqu’à 190% en un an du prix du cacao à la Bourse, celles et ceux qui le produisent en ont à peine vu la couleur. Nous, représentants de réseaux de producteurs et productrices de cacao d’Afrique de l’Ouest, appelons les législateurs et les industriels des pays consommateurs européens à une responsabilité partagée pour que les agriculteurs et agricultrices vivent décemment de leur travail, condition indispensable pour pérenniser la production… et votre tablette de chocolat.

Ce 1er octobre, qui célèbre la Journée mondiale des producteurs et productrices de cacao a une teinte particulière. En 2024, la Bourse a vu s’envoler les cours du cacao pour atteindre des records historiques jamais observés depuis 1977, date du dernier record à 5.500 dollars la tonne… il y a près de cinquante ans. Si certains ont pu profiter de prix plus avantageux, cette tendance nous alerte. Elle vient en réalité révéler des failles structurelles d’un secteur qui s’est développé sur des pratiques d’achat avec des prix tellement bas qu’ils ne couvrent même pas les coûts de production et ceux du dérèglement climatique. Les agriculteurs et agricultrices ne peuvent donc pas vivre décemment et encore moins investir dans des pratiques agricoles durables.

L’année 2024 a été particulièrement révélatrice de la volatilité des cours du cacao et de l’impact du réchauffement climatique. Le prix de la tonne de cacao s’est envolé avec un pic de 12.261 dollars atteint le 19 avril 2024 à la Bourse de New-York, soit une hausse de plus de 190 % sur un an. Cette tendance sur les marchés boursiers s’explique en partie par la baisse significative de la production (14,2 % sur la saison 2023-2024) à l’échelle mondiale (ICCO), en particulier en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux principaux pays producteurs de cacao. Cette baisse est directement liée aux conséquences du réchauffement climatique sur les plantations cacaoyères : phénomène El Niño, maladies des cacaoyers, intempéries excessives… Or, la majorité des producteurs et productrices de cacao, fragilisée par des décennies de pratiques de prix d’achat du cacao trop bas, n’a pas été en mesure d’investir dans des pratiques agroécologiques pour favoriser la résilience de leur exploitation. Face à des phénomènes climatiques qui seront amenés à s’amplifier par leur fréquence et leur impact et viendront accentuer le manque de visibilité sur les prix, la pérennité du secteur est menacée et avec, les ressources des millions de familles vivant de la culture cacaoyère.

La pauvreté endémique des producteurs et productrices -dont la majorité ne touche pas un revenu suffisant pour vivre décemment – a été identifiée comme l’une des principales causes de déforestation liée à la culture du cacao (2). Et pour cause, les sols des forêts détruites sont plus productifs, mais cela est de courte durée. Or, le Règlement européen de lutte contre la déforestation qui entrera en vigueur fin 2024 exige des marques de chocolat qu’elles démontrent que le cacao qu’elles achètent ne provient pas de parcelles déforestées. Pour prouver leur conformité, nos coopératives doivent mettre en place des systèmes de traçabilité qui sont extrêmement coûteux. Les frais à engager peuvent monter jusqu’à 37.000 euros d’investissement initial et 62.000 euros annuels d’après une étude réalisée en 2024 (1).

Cette même étude démontre que les coopératives les mieux préparées sont celles bénéficiant d’une certification de commerce équitable, c’est-à-dire qui garantissent des prix minimums couvrant les coûts de production, des primes pour des projets communautaires, et qui participent à des programmes d’appui. Nous, producteurs et productrices de coopératives engagées dans le commerce équitable, observons les apports de la démarche sur nos revenus et notre capacité à investir pour une plus grande résilience de nos exploitations. L’interdiction de la déforestation dans les exigences des certifications, mais aussi la formation de nos membres pour la mise en place de pratiques d’agroforesterie, de diversification des cultures et de traçabilité sont autant de facteurs décisifs pour être la mise en conformité de nos exploitations. Cependant, les volumes achetés aux conditions du commerce équitable restent trop faibles – à peine 5% des volumes mondiaux – pour que les coopératives aient les fonds suffisants pour une transition agroécologique qui assure la pérennité du secteur.

Le coût de la traçabilité, de la mise en conformité avec les normes européennes et de la lutte contre le changement climatique ne doit pas reposer uniquement sur nous, le premier maillon de la chaîne, alors même que seulement 11% du prix d’une tablette de chocolat revient aux cacaoculteur contre 70% aux marques et aux distributeurs (2). Nous appelons l’industrie du chocolat et les pouvoirs publics des pays consommateurs européens à s’engager pour une responsabilité partagée et garantir un revenu décent pour les agriculteurs et agricultrices afin de lutter contre la déforestation et plus largement contre les conséquences du réchauffement climatique.

Nous appelons l’industrie à mettre en place des relations commerciales basées sur le paiement d’un prix de référence qui garantisse un revenu vital aux agriculteurs et agricultrices, à augmenter leurs volumes certifiés en commerce équitable et à appliquer l’article 11 du Règlement européen de lutte contre la déforestation dans le partage équitable du coût de la mise en conformité comme atténuation des risques.

Nous appelons les pouvoirs publics à définir et mettre en œuvre des politiques publiques qui intègrent les enjeux de rémunération vitale, à signer la Déclaration pour un salaire et revenu vital européenne et à intégrer des critères de commerce équitable obligatoires dans la commande publique. Nous saluons les régions et villes qui l’ont déjà fait !

Si l’année 2024 a débuté par une montée des revendications agricoles partout en Europe, nous appelons à ce qu’elle se termine par une prise de conscience globale que la rémunération décente des agriculteurs et des agricultrices du monde entier doit être au cœur de relations commerciales plus justes, elles-mêmes beaucoup plus efficaces que les injonctions verbales dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Sources :

 

 

_______

(*) Signataires :

  • Blaise Desbordes, Max Havelaar France
  • Benjamin Francklin Kouamé, Président du comité de Gestion de la SCOOPS ECAM Yamoussoukro Côte d’Ivoire
  • Sanata Thiero, DG de la Coopérative SCOOPS SAHS Côte d’Ivoire
  • Yesson Moussa Yeo, Directeur de la Coopérative Yeyasso de Man Côte d’Ivoire
  • Bley Fortin, Président du Conseil d’Administration du RICE
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