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Retraites Action 7 mars: les routiers largement concernés

Retraites Action 7 mars: les routiers largement concernés

Les routiers sont aussi largement concernés par la réforme puisqu’il bénéficie d’un dispositif de congés de fin d’activité qui leur permet de partir à 57 ans. Or la réforme pourrait prolonger ce départ à 59 ans.

« Les confédérations appellent à mettre la France à l’arrêt, nous allons prendre notre part », a prévenu Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route ,premier syndicat du secteur.

FO Transports évoque de son côté, par la voix de son secrétaire général, Patrice Clos, sa volonté « de durcir le ton pour faire plier le gouvernement ». Jusqu’ici silencieux dans le mouvement social, les poids lourds syndicaux du secteur ont décidé d’embrayer… en ordre à demi dispersé.
« Aucune garantie ». Il y a d’une part la ligne de FO et Solidaires, qui appellent à un débrayage pour une « durée illimitée » à partir du dimanche 5 mars au soir, 22 heures. De l’autre versant, la CGT, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, qui prônent un mouvement de quarante-huit heures pour les 7 et 8 mars.

Les syndicats du secteur sont puissants et de multiples actions sont prévues : le blocage des plateformes logistiques et des zones industrielles (dont en région parisienne et dans les Hauts-de-France), des occupations de ronds-points et des barrages filtrants, ainsi que des opérations escargot autour des métropoles.

Sondage mobilisation contre la réforme des retraites : les Français approuvent largement

Sondage mobilisation contre la réforme des retraites : les Français approuvent largement

56 % des Français approuve la mobilisation sociale contre la réforme des retraites selon un sondage Elabe  pour BFM.

Toutefois la désapprobation rencontre un écho particulièrement profond chez les retraités – qui sont 50% à disqualifier les manifestations d’avance – mais reste très minoritaire partout ailleurs au sein de la population.

Le paradoxe évidemment,  c’est que les retraités sont très peu touchés par cette réforme !

C’est avant tout au sein des actifs – avec une approbation grimpant à 46% après un saut de huit points – et chez les catégories populaires – 50% d’approbation avec une hausse de huit points – que la dynamique a été la plus spectaculaire au cours des derniers jours.

Ce soutien à la lutte politique contre le projet de réforme des retraites est tel que 55% des Français « comprendra

le  blocage du pays », vu comme « seul moyen » pour que le gouvernement « le retire ou le modifie ».

Ce taux atteint même 63% si on considère les seuls actifs. 44% des Français, en revanche, ne « comprendraient pas » un tel « blocage ».

Échantillon de 1000 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 17 au 18 janvier 2023.

 

Sondage opinion retraites: la réforme largement condamnée

Sondage opinion retraites: la réforme largement condamnée

 

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Le pouvoir légitime la réforme des retraites  par le fait que Macron a été élu. Une superbe tartufferie. D’abord macron a été élu par défaut et par une minorité de Français. Et sûrement pas sur une perspective de réforme des retraites . Pour Preuve, 75% des français sont contre.Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Le pouvoir légitime la réforme des retraites  par le fait que Macron a été élu. Une superbe tartufferie. D’abord macron a été élu par défaut et par une minorité de Français. Et sûrement pas sur une perspective de réforme des retraites . Pour Preuve, 75% des français sont contre.Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

SONDAGE Réforme des retraites :Le gouvernement très largement discrédité

SONDAGE Réforme des retraites : Le gouvernement très largement discrédité

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

Politique-SONDAGE projet de Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Politique-SONDAGE projet de Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

SONDAGE Réforme des retraites : Le gouvernement très largement condamné

SONDAGE Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

« ANNEXIONS ILLÉGALES » RUSSES EN UKRAINE: Largement condamnées par l’ONU

« ANNEXIONS ILLÉGALES » RUSSES EN UKRAINE: Largement condamnées par l’ONU

À l’issue du vote de l’ONU, la Russie se trouve relativement isolée dans sa décision d’annexer des territoires ukrainiens.L’Assemblée générale de l’ONU des 193 États membres réunie en urgence depuis lundi a adopté une résolution qui condamne la Russie avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud.

Les cinq États à régime dictatorial qui ont voté contre sont, sans surprise, la Russie, le Bélarus, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.

Avec ce texte, co-rédigé par l’Union européenne et présenté par l’Ukraine, les Occidentaux ont affirmé avoir prouvé que la Russie du président Vladimir Poutine était « isolée » sur la scène internationale, sept mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

« En envahissant son voisin, la Russie a décidé d’ouvrir la voie à d’autres guerres d’annexion. Ce qui se passe aujourd’hui en Europe peut se passer demain ailleurs: en Asie, en Afrique, en Amérique latine », a expliqué le Français Nicolas de Rivière.

Pour la Britannique Barbara Woodward, « la Russie a échoué sur le champ de bataille et à l’ONU. (…) La Russie s’est isolée. (…) Il faut maintenant arrêter la guerre ».
La résolution « condamne les tentatives d’annexions illégales » des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson après des « prétendus référendums illégaux » et souligne que ces actions n’ont « aucune validité » au regard du droit international.

Pesticides : les produits français largement contaminés

  • Pesticides : les produits français largement contaminés 
    • franceinfo : Faut-il se méfier de l’arrivée des fruits d’été ?
    • Pierre-Michel Périnaud : Il faut s’en méfier puisque les données de PAN ne sont pas une surprise. On a déjà des données qui montrent que la population française est très largement contaminée aux pesticides. Parmi celles qui nous importent, je citerai celles de la cohorte Elfe, qui montre que 100% des femmes enceintes étaient contaminées par les pyréthrinoïdes. On a eu une expertise qui porte sur les contaminations des sols, des eaux, du biote et qui montre que les pesticides sont partout. On sait que les êtres humains sont très largement contaminés par les pesticides. Il va y avoir une partie des individus qui sont plus vulnérables que d’autres, par exemple les femmes enceintes, des individus malades, les jeunes enfants. Et on sait qu’il y a potentiellement des effets, notamment des perturbateurs endocriniens. Et s’il y a contamination des femmes enceintes, ça veut dire qu’il y a contamination des bébés.
    • Les produits bio sont-ils à privilégier ?
    • On sait que l’alimentation bio est plus riche en antioxydants, qu’elle est meilleure pour le lait et la viande bio, elle est meilleure en acides gras oméga 3, sans doute parce que l’alimentation des bovins est différente. La cohorte NutriNet-Santé a montré des effets chez les gros consommateurs de bio : une diminution du surpoids, de l’obésité, du diabète de type 2 et une baisse des lymphomes non hodgkinien, un cancer surreprésenté chez les agriculteurs. Ce sont des éléments qui nous montrent qu’en effet on a des raisons d’aller vers le bio.
    • Les normes sont-elles trop souples ?
    • En tout cas, les agriculteurs français nous disent toujours qu’elles sont plus sévères en France qu’ailleurs en Europe, ce qui me paraît faux, puisque la législation est européenne et elle a en principe banni les CMR (substances cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction ndr) et les perturbateurs endocriniens. Or, nous avons montré par plusieurs études antérieures que les trous de la raquette sont énormes dans la réglementation des produits les plus dangereux. Il n’y a pas besoin de changement de la réglementation, mais il faut l’appliquer correctement et particulièrement pour les perturbateurs endocriniens.

Macron élu largement mais sans élan

Macron élu largement mais sans élan

 


Le président sortant bat, pour la seconde fois, la candidate d’extrême droite Marine Le Pen, mais avec un écart de voix plus resserré qu’il y a cinq ans. Une réélection qui s’explique notamment par les crises qu’a traversées le pays mais aussi par la persistance, malgré tout, du front républicain estime un papier de Franceinfo.

C’est désormais chose faite. Emmanuel Macron restera cinq années de plus à l’Elysée. Il a décroché un second mandat, dimanche 24 avril, face à Marine Le Pen avec 58,55% des voix contre 41,45% pour la candidate d’extrême droite, selon une première estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, France 24, les chaînes parlementaires et Le Parisien. Marine Le Pen progresse elle de 7,55 points par rapport à 2017.

Pour ce match retour, l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande fait moins bien qu’il y a cinq ans, où il avait totalisé 66,1% des suffrages. Ce resserrement significatif témoigne de l’avancée des idées de Marine Le Pen dans l’électorat français, malgré ce troisième échec de son camp au second tour de la présidentielle. Il sonne aussi comme un sérieux avertissement pour Emmanuel Macron et ses troupes, tant l’espoir d’une victoire de l’extrême droite demeure chez certains, en vue du prochain scrutin présidentiel, en 2027.

Avec cette réélection, le candidat LREM réussit là où ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy (en 2012) et François Hollande (en 2017) avaient échoué. Quant à François Mitterrand en 1988, et Jacques Chirac en 2002, ils avaient été réélus après une période de cohabitation.

« A chaque élection, il y a la tentation de l’alternance, le sortant est toujours en situation défavorable, livre l’historien Mathias Bernard, président de l’Université Clermont Auvergne. Contrairement aux élections locales, où il y a une prime au sortant, à la présidentielle, il y a une prime au changement. » C’est notamment ce qui avait porté au pouvoir Emmanuel Macron en 2017. Certes, le président sortant de l’époque, François Hollande, n’était pas candidat à sa réélection, mais le fondateur d’En marche ! avait su incarner la nouveauté, prônant le dépassement du clivage gauche-droite au détriment des partis traditionnels.

Sa réélection ne porte pas, cette fois, la marque du changement, encore moins de l’alternance. Elle s’explique par des raisons politiques mais aussi conjoncturelles. Premier ingrédient du succès d’Emmanuel Macron : la persistance d’un front républicain contre l’extrême droite, malgré la dédiabolisation engagée de longue date par Marine Le Pen. Si le front républicain n’a « pas la même vigueur qu’en 2002 et en 2017, il a, malgré tout, joué », soutient Mathias Bernard.

« La crainte et la détestation de l’extrême droite est malgré tout plus forte que la haine que pouvait inspirer Emmanuel Macron à certaines personnes », embraie Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès. « Marine Le Pen reste inquiétante pour plus d’un Français sur deux », rappelle le sondeur de l’Ipsos Mathieu Gallard, en citant une étude de son institut sur le sujet.

De Valérie Pécresse à Yannick Jadot en passant par Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon, les candidats éliminés au premier tour ont été nombreux à appeler à faire barrage à l’extrême droite, soit en appelant à voter directement pour Emmanuel Macron, soit en demandant qu’aucune voix n’aille à la candidate du RN. Les deux anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi appelé à mettre un bulletin Macron dans l’urne. La société civile, qu’il s’agisse de sportifsd’artistes ou de militants associatifs, s’est également mobilisée pour empêcher l’accession au pouvoir de Marine Le Pen.

Autre atout du locataire de l’Elysée : un électorat qu’il a su consolider. Le chef de l’Etat sortant  »a renforcé au cours de son quinquennat son socle majoritaire en conquérant la droite modérée », analyse Mathias Bernard. On l’a vu aux européennes de 2019 où Les Républicains ont fait 8,48% des voix, on l’a encore constaté au premier tour de cette présidentielle où Emmanuel Macron a siphonné l’électorat de Valérie Pécresse (4,78%).

Au premier tour, le chef de l’Etat avait ainsi renforcé son score en gagnant trois points (27,85% en 2022 contre 24,01% en 2017). « On parle de procès en illégitimité, mais il a fait 28% quand un Chirac faisait 19″, appuie un ministre.

Le candidat Macron a également tiré parti de la succession de crises qui ont émaillé son mandat : crise sociale avec le mouvement des « gilets jaunes », crise sanitaire et économique avec la pandémie de Covid-19 et crise internationale avec la guerre en Ukraine« Aux yeux d’une bonne partie de l’opinion, Emmanuel Macron a bien géré ces crises, confirme Mathieu Gallard. Il y a surtout le sentiment qu’aucun de ses adversaires n’aurait été à même de faire mieux que lui. »

Le surgissement de la guerre en Ukraine dans la campagne avait d’ailleurs fait bondir les intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron. « Le péril international favorise le sortant. On prend moins le risque de l’inconnu et de la rupture », assure Mathias Bernard. A en croire les spécialistes, les Français n’avaient pas tellement envie de basculer dans l’incertitude avec Marine Le Pen. « Il y a une aspiration au retour à la vie normale, hors Covid et hors guerre », selon Jérémie Peltier.

Tout cela a freiné la conquête du pays par la candidate du RN et favorisé Emmanuel Macron dont le mandat sera, cette fois, dénué de toute prétention électoraliste, puisqu’il ne pourra pas se représenter en 2027.  »Ce nouveau quinquennat est essentiel. Il peut, en cinq ans, faire les réformes dont le pays a besoin », se réjouissait d’avance un chef de file LREM. Encore faudra-t-il avoir une majorité et un cap clair.

Car avant d’entamer toute réforme, le président va se lancer dans la bataille des législatives, qui auront lieu les 12 et 19 juin. D’Horizons, le parti d’Edouard Philippe, à LREM, en passant par le MoDem, mais aussi un groupe LR Macron-compatible, le chef de l’Etat aura fort à faire pour unifier et clarifier les différentes composantes de sa nouvelle majorité. D’autant plus « qu’à 20h01, la course de petits chevaux commence », grince un ministre au sujet des ambitions des uns et des autres. Et que Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième il y a deux semaines, compte bien faire de cette échéance le troisième tour de la présidentielle en rassemblant les forces de gauche, et ainsi contraindre Emmanuel Macron à une cohabitation.

L’annonce du futur gouvernement et le choix du Premier ministre devraient déjà donner des signaux sur les orientations politiques d’Emmanuel Macron. Ce dernier a opéré un virage à gauche dans la dernière ligne droite de la campagne dans le but de séduire l’électorat de Jean-Luc Mélenchon. Il a ainsi annoncé qu’il nommerait un Premier ministre en charge de la planification écologique. « La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas », a-t-il affirmé à Marseille.

devrait aussi être moins « verticale », a encore assuré le chef de l’Etat, régulièrement attaqué pour son exercice solitaire du pouvoir. Emmanuel Macron a promis une autre méthode de gouvernement en associant davantage les citoyens. « Nous avons un devoir de rassemblement », prônait à quelques jours du second tour un ministre, parlant d’« une attitude politique » nouvelle.

« Le pays ne supporte plus le passage en force. Il faut une recherche du consensus avec les autres forces politiques. » (Un ministre  à franceinfo)

La victoire d’Emmanuel Macron n’efface pas les erreurs de son quinquennat ni ne réconcilie cette France coupée en deux. « Je ferai tout, dans les cinq années qui viennent, pour qu’il n’y ait plus aucune raison de voter pour les extrêmes », avait-il lancé le 7 mai 2017 sur l’esplanade du Louvre. Cinq ans plus tard, fera-t-il de nouveau la même promesse ?

 

Élection présidentielle : des programmes déjà largement obsolètes

Élection présidentielle : des programmes déjà largement obsolètes

 

Il n’est guère étonnant que les Français ne se passionnent pas pour les élections présidentielles. La plupart estiment  d’ailleurs que cette échéance ne changera pas grand-chose. Cela sans doute en référence à des programmes qui sont largement obsolètes.

D’abord personne n’avait prévu la situation de guerre en Ukraine et ses conséquences. Il y aura nécessairement une très grosse remise en cause de la politique énergétique de sa nature, de son utilisation et de ses origines. Du coup,  les utopies des énergies alternatives se trouvent renvoyés au calendes grecques En tout cas à leur utilisation pertinente. L’Europe longtemps soumise aux contraintes des écolos allemands et autres pays du nord s’est laissée complètement embourbée dans une politique énergétique hypothéquant largement l’indépendance économique européenne.

La seconde raison du caractère obsolète des programmes est la résurgence de l’inflation. Une inflation générée par la reprise économique mais aussi par des facteurs plus structurels comme la recomposition progressive des processus de production et de répulsion. L’indépendance économique aura un coût et la relocalisation ne sera pas gratuite. La dérive de l’inflation va remettre en cause tous les scénarios économiques. Bien sûr on pourra toujours imputer la responsabilité à la guerre en Ukraine. La vérité c’est que cette inflation va largement amputer le pouvoir d’achat des consommateurs et en même temps la consommation et la croissance.

De fait, il y  ira moins de fruits de croissance à distribuer et il faudra en outre commencer à amortir les dettes accumulées pendant la crise[. Le contraire de ce que propose la plupart des programmes qui arrosent en promesses financières les différents catégories socio professionnelles.

Tous les programmes ont à peu près en commun y compris le programme de Macron de ne pas proposer de bouclage financier sauf d’hypothétiques économies dans l’appareil d’État toujours promises mais jamais réalisées depuis des dizaines et des dizaines d’années.

À cela va s’ajouter également la contrainte supplémentaire des règles environnementales qui vont également modifier le coup d’accès aux produits et aux prestations ne serait-ce qu’à partir de la fameuse taxe carbone qui risque en outre d’impacter la compétitivité européenne.

La non pris en compte de ces différents enjeux pourrait bien se traduire par une crise sociale tellement est important le fossé entre les promesses électorales et les réalités sociaux économiques.

Sondage intox : « Macron toujours largement en tête » !

Sondage intox : Macon toujours largement en tête !

 

Et encore un sondage qui confirme l’élection de Macron. Et qui souligne assez lourdement que tous les autres sont largués. Une affirmation quotidienne pour bien faire comprendre aux Français où est le vote utile. Ce mercredi, c’est sondage Opinion 2022 réalisé par l’institut Elabe qui explore les intentions de vote, à moins de deux mois de la présidentielle. L’avance d’Emmanuel Macron se tasse légèrement mais demeure confortable devant une droite déchirée par trois candidatures aux forces équivalentes. La cote de Jean-Luc Mélenchon grimpe encore à gauche.

Emmanuel Macron toujours en tête des intentions de vote à moins de deux mois du premier tour de la présidentielle, devant une droite dont les représentants se tiennent dans un mouchoir de poche, tandis que Jean-Luc Mélenchon confirme sa progression à gauche. Voici les enseignements essentiels de notre sondage Opinion 2022, réalisé par Elabe pour BFMTV et L’Express avec notre partenaire SFR .

 

Le président de la République sortant semble indéboulonnable en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle. Toutefois, à 53 jours du scrutin, sa cote se tasse légèrement au sein de l’électorat. Pointée à 24% dans ces projections, elle perd deux points en l’espace d’une semaine.

 

Mais le matelas de son avance demeure confortable. Car derrière lui, Marine Le Pen, en deuxième position, ne rassemble que 15% du panel autour d’elle, en recul de 0,5 point.

Valérie Pécresse, sacrée par la droite pour la représenter à l’élection suprême, chute d’un point, pour récolter 14% de ces intentions.

Et Eric Zemmour dans tout ça? Tandis que son entourage se renforce au gré des ralliements glanés dans la famille politique de sa rivale Marine Le Pen, il reprend son ascension sondagière. Il apparaît ici à 13,5% gagnant 0,5 point.

Covid: Un chiffre largement sous-estimé des contaminations

Covid: Un chiffre largement sous-estimé des contaminations

Alors que le Royaume-Uni fait face à une flambée des cas de Covid-19 liés au variant Omicron, l’épidémologiste Mahmoud Zureik a alerté ce jeudi sur franceinfo sur le fait que  »le chiffre » des contaminations en France « est probablement largement sous-estimé ».

 

La poussée des contaminations liée au variant Omicron peut arriver en France « dans les deux ou trois semaines qui arrivent », a affirmé jeudi 16 décembre sur franceinfo Mahmoud Zureik, professeur en épidémiologie et santé publique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur d’Epi-Phare, alors que le Royaume-Uni est confronté à une flambée des contaminations liées au variant Omicron. 88 376 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, un record depuis le début de la pandémie pour le deuxième jour consécutif.

Comment expliquer cette flambée épidémique au Royaume-Uni ?

Mahmoud Zureik : Première raison, c’est la transmissibilité particulièrement élevée d’Omicron. Les données anglaises suggèrent que c’est trois à quatre fois plus transmissible que Delta, alors que le Delta était beaucoup plus transmissible que le variant Alpha et qu’Alpha était encore plus transmissible que le virus originel. Il y a aussi beaucoup de contacts entre l’Afrique et la Grande-Bretagne. Et il y a surtout la capacité de la Grande-Bretagne à chiffrer de manière valable le nombre de cas. Ils font du criblage pour savoir si c’est Delta ou Omicron. Et ils font du séquençage. Ces données-là, ils le font à l’échelle la plus importante dans le monde, autour de 20% des cas. En France, c’est plutôt autour de 4%. Donc ils font 4, 5, 6 fois plus que la France. D’où les chiffres en France, probablement largement sous-estimés.

Est-ce que ce qu’il se passe au Royaume-Uni préfigure de ce qui va nous arriver en France ?

Très probablement. L’année dernière, le variant Alpha c’était en décembre-janvier en Angleterre. Cela nous est arrivé en mars-avril. Le Delta, c’était en juin en Grande-Bretagne, cela nous est arrivé en juillet. Et là, il y a toutes les impressions que cela arrive chez nous avec probablement, vu la transmissibilité, un décalage moins important. Le mois prochain ou même dans les deux ou trois semaines qui arrivent.

La troisième dose peut-elle freiner la poussée de ce variant ?

Je pense qu’il ne faut pas hésiter à prendre le plus rapidement la troisième dose, surtout pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Les études sont claires sur le sujet. Un vaccin avec deux injections ne sont pas suffisants. Les vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna, protègent un petit peu de l’infection. Mais par contre, une dose de rappel protège à la fois de l’infection et aussi des formes graves.

Raccourcir le délai entre la deuxième dose et la troisième dose est-il pertinent selon vous ?

L’Agence européenne a validé le délai de trois mois entre la deuxième dose et la dose de rappel. Pourquoi pas. Mais comment faire pour vacciner plus d’un million, deux millions de personnes par jour ? Il y a aussi des questions de logistique difficilement surmontables. Et surtout, ce sont les sujets âgés, les personnes à risques qui doivent être prioritaires pour recevoir la troisième dose afin de les protéger.

Allemagne : les « Verts » largement battus

Allemagne :  les verts largement battus

Comme sans doute en France, les verts  se voyaient déjà en haut de l’affiche en Allemagne ; ils escomptaient prendre la succession de Merkel. En fait ils ont reçu une véritable claque avec un score autour de 14 % quand la droite et la gauche classique obtienne chacun autour de 25 %. Certes les verres pourraient se présenter en arbitre de la situation car aucun parti ne dispose des voix suffisantes pour s’imposer au gouvernement et comme chancelier.

 

Il existe cependant d’autres hypothèses. La première consiste à une nouvelle alliance entre la CDU où est le SPD. Une autre possibilité consiste pour l’un des deux parties à s’allier avec les libéraux. Enfin les Verts  pourraient éventuellement être de la partie de la nouvelle union.

 

Il y a une certaine différence avec la France en Allemagne à savoir qu’ un accord entre des partis opposés est toujours possible dans l’intérêt du pays . Dans l’histoire de l’Allemagne on a déjà fait l’hypothèse d’une crise institutionnelle mais à chaque fois l’Allemagne a su faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays sur l’intérêt des partis. Il est clair qu’on envisagerait pas une union en France entre par exemple les républicains ,  socialistes voir les écolos..

Régionales PACA : Mariani (RN) largement en tête

Régionales PACA : Mariani (RN) largement en tête

Selon un sondage Elabe commandé par BFMTV, publié mercredi 26 mai,

est créditée de 43% des intentions de vote, et devance celle menée par le président sortant Les Républicains (33%), Renaud Muselier, qui a conclu une alliance avec la majorité présidentielle La République en marche (LREM). La liste d’union de la gauche (EELV, PS, PCF, Génération.s), menée par Jean-Laurent Felizia, arrive en troisième position (12%), devant la liste écologiste de Jean-Marc Governatori (6%).

L’issue paraît plus indécise au second tour (27 juin). « En cas de triangulaire, Thierry Mariani est crédité de 45% des voix et devancerait Renaud Muselier (37%). La liste de gauche menée par Jean-Laurent Félizia serait largement distancée (18%) », écrit Elabe dans son étude, qui explique que Mariani et Muselier obtiendraient des « scores très proches » en cas de retrait de la liste menée par Félizia. Dans cette hypothèse, les deux candidats seraient au coude-à-coude, avec 50% des intentions de vote.

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