Archive pour le Tag 'record'

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

CAC 40 : record de rachats d’actions

CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Epargne-Livret A : Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record

Epargne-Livret A : Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record


Il y a évidemment une contradiction fondamentale entre la hausse de la collecte du livret A qui atteint des records et l’autre record qui affecte le pouvoir d’achat. En fait, il ne s’agit pas dans les deux cas des mêmes populations. Certes tous les Français ou presque subissent une diminution de leurs revenus du fait de l’inflation mais seulement environ la moitié peuvent épargner. La hausse de la collecte s’explique par ce climat d’incertitude tant en France qu’au plan international avec notamment la crise de l’énergie et les risques géostratégiques. L’autre contradiction, c’est que du fait de l’inflation, la rémunération du livret A est négative

La collecte nette du livret A a atteint, en janvier, 9,27 milliards d’euros. Un niveau jamais vu depuis 2009 pour un premier mois de l’année, soit près de quinze ans. À l’époque, l’ouverture de la distribution du livret A à toutes les banques avait conduit à un afflux de 18,31 milliards d’euros sur ce produit. À titre de comparaison, les collectes de 2021 et 2022, sur le même mois, atteignaient plutôt 6,3 milliards d’euros.

Même constat pour le livret de développement durable et solidaire, qui a également fait carton plein et récolté, en janvier, 1,95 milliard d’euros, toujours selon la Caisse des dépôts. Là encore, ces dépôts – du jamais vu depuis plus de dix ans – dépassent les niveaux observés ces dernières années, y compris durant l’épidémie de Covid-19, lorsque la consommation était pourtant restreinte.

Au total, l’encours de ces deux produits atteignait, fin janvier, 520,9 milliards d’euros. Un niveau, là encore, record. «Ce sont des chiffres impressionnants, commente Cyrille Chartier Kastler, fondateur du site spécialisé Good Value for Money. À titre de comparaison, les bons mois, l’assurance-vie collecte deux à trois milliards d’euros.

«Le rebond de janvier 2023 se distingue par sa force. Les ménages ont décidé, sans nul doute, de profiter à plein du relèvement de la rémunération à 3 % en réduisant leurs liquidités non rémunérées sur leurs comptes courants», analyse le directeur du Cercle de l’épargne, Philippe Crevel, dans un communiqué. Pour l’expert, «la crainte d’une détérioration à venir de la situation économique explique cette attitude» prudente, de la part de ménages qui préfèrent épargner plutôt que de consommer. Une tendance qui devrait se poursuivre en février et mars, estime-t-il.

Selon l’Insee, le taux d’épargne devrait par ailleurs rester, en 2023, supérieur à son niveau pré-Covid. Prudents, les Français semblent privilégier l’épargne, malgré son taux qui reste inférieur à l’inflation. «La protection n’est pas totale, le rendement réel du Livret A étant négatif d’au moins trois points. Il faut remonter aux années 80 pour constater un rendement réel négatif aussi important», nuance Philippe Crevel.

Livret A :Contradiction entre pouvoir d’achat en baisse et collecte en hausse record

Livret A : pouvoir d’achat en baisse mais collecte et inquiétudes en hausse

Selon l’Insee, en février, les ménages conservent une opinion très négative sur l’évolution passée et à venir du niveau de vie en France. Ils sont aussi peu nombreux à considérer qu’il est opportun de faire des achats importants (automobile et gros électroménager principalement), ce qui constitue un mauvais signal pour la consommation . Et, par ricochet, pour la croissance française.
A
La proportion de ménages qui estiment qu’il est opportun d’épargner a fortement augmenté en février. Le solde d’opinion correspondant est « au plus haut depuis mai 2021 », souligne l’Insee. Il gagne sept points en février, après avoir déjà progressé de huit points en janvier.

Cette nouvelle hausse est « sans doute en lien avec la hausse des taux de certains produits d’épargne », explique l’Insee, sans toutefois entrer dans plus de détails. Mais difficile de ne pas faire le lien avec le Livret A , qui a connu une collecte historique en début d’année. Grâce à un taux de rémunération porté à 3 % début février.

Il y a évidemment une contradiction fondamentale entre la hausse de la collecte du livret a qui atteint des records et l’autre record qui affecte le pouvoir d’achat. En fait, il ne s’agit pas dans les deux cas des mêmes populations. Certes tous les Français ou presque subissent une diminution de leurs revenus du fait de l’inflation mais seulement environ la moitié peuvent épargner. La hausse de la collecte s’explique par ce climat d’incertitude tant en France qu’au plan international avec notamment la crise de l’énergie et les risques géostratégiques. L’autre contradiction c’est que du faîte de l’inflation, la rémunération du livret A est négative

La collecte nette du livret A a atteint, en janvier, 9,27 milliards d’euros. Un niveau jamais vu depuis 2009 pour un premier mois de l’année, soit près de quinze ans. À l’époque, l’ouverture de la distribution du livret A à toutes les banques avait conduit à un afflux de 18,31 milliards d’euros sur ce produit. À titre de comparaison, les collectes de 2021 et 2022, sur le même mois, atteignaient plutôt 6,3 milliards d’euros.

Même constat pour le livret de développement durable et solidaire, qui a également fait carton plein et récolté, en janvier, 1,95 milliard d’euros, toujours selon la Caisse des dépôts. Là encore, ces dépôts – du jamais vu depuis plus de dix ans – dépassent les niveaux observés ces dernières années, y compris durant l’épidémie de Covid-19, lorsque la consommation était pourtant restreinte.

Au total, l’encours de ces deux produits atteignait, fin janvier, 520,9 milliards d’euros. Un niveau, là encore, record. «Ce sont des chiffres impressionnants, commente Cyrille Chartier Kastler, fondateur du site spécialisé Good Value for Money. À titre de comparaison, les bons mois, l’assurance-vie collecte deux à trois milliards d’euros.

Marchés financiers–Nouveau record du CAC 40 …..Avant chute ?

Marchés financiers–Nouveau record du CAC 40 …..Avant chute ?


Un nouveau record pour le CAC 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause,sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la Banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ? Cela d’autant plus que les Banques centrales considèrent la hausse des marchés financiers comme excessive du fait en particulier de la persistance de l’inflation.

D’une certaine manière la Bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfices avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

Nouveau record du CAC 40 …..Avant la chute ?


Nouveau record du CAC 40 …..Avant la chute ?


Un nouveau record pour le CAC 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ? Cela d’autant plus que les banques centrales considèrent la hausse des marchés financiers comme excessive du fait en particulier de la persistance de l’inflation.

D’une certaine manière la bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfice avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

Nouveau record du CAC 40 …..Avant prises de bénéfices?

Nouveau record du CAC 40 …..Avant prises de bénéfices?


Un nouveau record pour le CAC caque 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ?

D’une certaine manière la bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfice avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas,une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer.

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

La situation de la balance commerciale constitue en quelque sorte le principal indicateur de compétitivité d’un pays. Malheureusement le déficit record de la France témoigne du déclin du pays en particulier concernant son industrie.

Après un déficit commercial record en 2021, la balance des échanges de biens de la France a enregistré un plongeon historique en 2022 à 164 milliards d’euros. « Sur ce total, la moitié est imputable à cette balance énergétique et l’autre moitié est liée au déficit structurel qui lui se maintient », indiquait ce mardi le ministre du commerce extérieur.En cause surtout , le manque de compétitivité et l’écroulement de l’industrie dans le pays.

« Ce déficit structurel s’explique par la désindustrialisation du pays. Vingt-cinq ans de désindustrialisation se paient très cher », a- dit Olivier Becht, ministre du commerce extérieur.
Le gouvernement compte justement inverser la tendance et veut mettre l’accent sur la réindustrialisation pour relancer l’activité à l’international, après des années de baisse de la part de l’industrie dans la production. « Quand on regarde nos voisins, on a encore une marche, voire deux, voire trois, que l’on pourrait monter si nous avions une meilleure culture de l’international », a encore affirmé Olivier Becht, ministre du commerce extérieur .

Le déficit enregistré en 2022 est deux fois supérieur à celui de 2021 et 2,5 fois plus haut que la moyenne de la dernière décennie. « Le chiffre global de 2022 n’est pas une surprise. Il vient confirmer les chiffres des 11 premiers mois de l’année », expose Denis Ferrand, économiste et directeur général à COE-Rexecode interrogé par La Tribune.

>Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Après un déficit commercial record en 2021, la balance des échanges de biens de la France a enregistré un plongeon historique en 2022 à 164 milliards d’euros. « Sur ce total, la moitié est imputable à cette balance énergétique et l’autre moitié est liée au déficit structurel qui lui se maintient », indiquait ce mardi le ministre du commerce extérieur.En cause surtout , le manque de compétitivité et l’écroulement de l’industrie dans le pays.

« Ce déficit structurel s’explique par la désindustrialisation du pays. Vingt-cinq ans de désindustrialisation se paient très cher », a- dit Olivier Becht, ministre du commerce extérieur.
Le gouvernement compte justement inverser la tendance et veut mettre l’accent sur la réindustrialisation pour relancer l’activité à l’international, après des années de baisse de la part de l’industrie dans la production. « Quand on regarde nos voisins, on a encore une marche, voire deux, voire trois, que l’on pourrait monter si nous avions une meilleure culture de l’international », a encore affirmé Olivier Becht, ministre du commerce extérieur .

Le déficit enregistré en 2022 est deux fois supérieur à celui de 2021 et 2,5 fois plus haut que la moyenne de la dernière décennie. « Le chiffre global de 2022 n’est pas une surprise. Il vient confirmer les chiffres des 11 premiers mois de l’année », expose Denis Ferrand, économiste et directeur général à COE-Rexecode interrogé par La Tribune.

Affaire Hanouna- C8 condamné à amende record de 3,5 millions d’euros

Affaire Hanouna- C8 condamné à amende record de 3,5 millions d’euros

Pour avoir traité le député député Louis Boyard (LFI) ddespèce d’abruti » et de « merde » pendant l’émission, Hanouna est encore condamné cette fois à une amende record de 3,5 millions d’euros. L’animateur provocateur n’ est pas à son premier coup d’essai. La provocation constitue d’ailleurs l’un des moyens privilégiés de la promotion d’une émission de beaufs qui se caractérise par sa vulgarité et sa nullité.

La sanction de l’Arcom est tombée : au terme de la procédure engagée après les propos de Cyril Hanouna pendant l’émission « Touche pas à mon poste », diffusée le 10 novembre 2022, la chaîne C8 doit payer un montant de 3,5 millions d’euros. Le régulateur des médias a estimé, au regard de «la nature et de l’ampleur des manquements» ainsi que «des précédentes sanctions pour des violations des mêmes obligations», qu’il y avait lieu de frapper fort. C’est, à ce jour, la sanction financière la plus importante jamais prononcée à l’encontre d’une chaîne de télévision française. Cela représente, selon les calculs de l’Arcom, 3,65 % du chiffre d’affaires de l’année 2021 de C8.

Cyril Hanouna avait violemment pris à partie le député Louis Boyard (LFI), le traitant de « merde», de «bouffon», de «tocard», d’«abruti», après que celui avait accusé les «cinq personnes les plus riches» de France d’«appauvrir l’Afrique», citant Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+ et de sa chaîne C8, lors d’une séquence consacrée au bateau de migrants Ocean Viking.

Bénéfice Total: record stratosphérique et indécent de 36 milliards

Economie-Bénéfice TotalEnergies: record stratosphérique et indécent de 36 milliards .

TotalEnergies a dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 36 milliards d’euros, en hausse de 90% par rapport à 2021 et comble d’hypocrisie envisage une ristourne sur les prix prohibitifs du carburant.

Un bénéfice indécent fait sur le dos des consommateurs avec du prix du carburant prohibitif, sur le dos des pays producteurs et sur le dos de la fiscalité.

Grâce à l’optimisation fiscale et à la localisation de nombre de sociétés dans les paradis fiscaux dont les Pays-Bas, l’entreprise contourne une grande partie de la fiscalité partout dans le monde.

Depuis 1966, Total bénéficiait du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), abrogé par l’Assemblée nationale en 2011, qui lui permettait, selon Mediapart, d’échapper en grande partie à l’impôt sur les sociétés en France. Le bilan consolidé pour l’exercice 2010 fait apparaître une charge d’impôt de 10,228 milliards (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008. Mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n’effectue que le raffinage, qui est « serait » déficitaire. De ce fait, Total n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009, 2010, 2012, 2013 et 2014.

D’après les documents de référence publiés annuellement par Total, consultables sur le site internet de la société, le taux d’imposition du groupe « serait » de 34,1 % pour l’année 2019 .En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

TotalEnergies a annoncé avoir dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 38,475 milliards de dollars (36 milliards d’euros), en hausse de 90% par rapport à 2021 et un Ebitda (le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de plus de 71 578 milliards de dollars (66,5 milliards d’euros), en hausse de 69%.

Ce bénéfice constitue un véritable scandale financier qui défie toutes les logiques économiques. En effet quand les matières premières tirent vers le haut , les résultats financiers doivent en général en pâtir. C’est exactement le contraire dans le monde des hydrocarbures où au contraire le positionnement en oligopole permet de rajouter des hausses au hausses. Ces profits sont réalisés d’abord sur le dos des pays dont on exploite les ressources, ensuite sur le dos des consommateurs. Et comble l’hypocrisie Total envisage d’une ristourne au lieu d’aligner l’évolution des prix du carburant sur l’évolution des cours actuellement en baisse.

Le bénéfice net ajusté de Total double ainsi quant à lui pour dépasser 36 milliards, alors que le résultat net s’élève lui à 20,5 milliards en 2022, en hausse de 28%. Il s’agit pour le groupe pétrogazier français du plus haut bénéfice jamais réalisé et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

Comme ses concurrentes américaines et britanniques ExxonMobil, Shell ou BP, la major française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.
Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies prévoit de verser à ses actionnaires un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividende exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L’entreprise annonce également ce mercredi être « prête à envisager » de nouvelles ristournes sur le prix des carburants à la pompe, proposition accueillie « favorablement » par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Nous sommes prêts à intervenir, comme nous l’avons fait en 2022, si les sanctions contre la Russie poussent les prix à la pompe vers le haut » a déclaré le PDG du groupe pétrolier Patrick Pouyanné devant la presse. « Le montant » comme les « conditions » d’une ristourne sont encore à déterminer, a-t-il expliqué, admettant qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (…) dans les têtes des Français ».

Le dirigeant anticipe notamment une potentielle hausse des prix du diesel, en raison des sanctions prises par Bruxelles à l’encontre de la Russie, qui conduisent à « acheter du diesel indien venant du brut russe». « Il faut réorganiser toutes les flottes de tankers donc cela a un coût », pointe-t-il. Or le parc automobile français, comparé à d’autres pays européens est très « diésélisé ». En France, « 70% des ventes du réseau de TotalEnergies, c’est du diesel, » a indiqué Patrick Pouyanné.

L’annonce de ces résultats risque en effet de faire une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

Notons par ailleurs que Total énergie est aussi un parasite en matière d’électricité puisqu’il ne produit pas grand-chose, ne transporte rien et n’apporte aucune valeur ajoutée. Pire, il bénéficie comme les autres parasites de prix réduits de l’électricité nucléaire, un prix imposé par le gouvernement à EDF.

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

Compétitivité–Un déficit record de la balance commerciale

Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

Profit record pour les autoroutes

Profit record pour les autoroutes

Vincent Delahaye, vice-président du Sénat estime que les sociétés d’autoroute feront un bénéfice situé entre 30 et 35 milliards d’ici une quinzaine d’années. Des profits excessifs d’où la nécessité de revoir les contrats afin de limiter la hausse des péages.

« Les sociétés d’autoroutes ont fait un investissement initial pour acheter les contrats et ensuite elles exploitent ces contrats, elles font des résultats. Il est donc facile sur la durée de ces contrats de calculer une rentabilité sur leur investissement initial », explique jeudi 26 janvier sur franceinfo Vincent Delahaye, vice-président du Sénat et rapporteur en 2020 d’une commission d’enquête sur le contrôle, la régulation et l’évolution des concessions autoroutières.

Dans un rapport, l’Autorité de régulation des transports regrette que certains contrats avec des sociétés d’autoroutes aient été renouvelés sans appel d’offres. Pour l’ART, l’État doit réfléchir à de nouveaux modèles de contrats pour ses autoroutes. Selon Vincent Delahaye, les autoroutes rapportent « beaucoup » aux sociétés qui les exploitent comme Vinci ou Eiffage par exemple. Des profits plus élevés « que ce qu’elles attendaient », d’après le sénateur centriste de l’Essonne, qui chiffre : « D’ici la fin des contrats donc d’ici 2036, c’est entre 30 et 35 milliards, c’est ce que nous avons chiffré. »

« Il y a deux sociétés principales : Eiffage et Vinci », détaille Vincent Delahaye. Ce sont elles « qui ont la rentabilité la plus forte ». Concernant Abertis « qui a les autoroutes de Normandie et du Nord », elle aura atteint le taux de rentabilité de « 8% en 2031 donc à la fin de ses contrats ». En revanche, « celles qui ont des contrats plus longs, ont des rentabilités plus élevées ».

Enfin, concernant les tarifs des péages qui doivent augmenter en moyenne de 4,75% à partir du 1er février, Vincent Delahaye n’y est pas favorable : « Le bon prix serait déjà de ne pas augmenter » les tarifs parce que « ça va augmenter les profits des sociétés d’autoroute ». Pour le sénateur qui ne pense pas « qu’il faille favoriser l’utilisation de la voiture », la hausse aurait dû se limiter à « 1,5% ».

Chaleur : record historique 2015 à 2022

 

Chaleur  : record historique  2015 à 2022 

Record de chaleur historique et de façon mécanique record aussi d’effet de serre.

L’an dernier, la température moyenne mondiale était d’environ 1,2°C de plus que durant la période de référence 1850-1900, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Plusieurs régions du globe ont connu une année record comme l’Europe occidentale, le Moyen-Orient, la Chine ou la Corée du Sud. Mais la «vision d’ensemble» est plus importante que les anomalies annuelles, a rappelé mardi lors d’une conférence de presse Carlo Buontempo, directeur du C3S: car si 2016 reste l’année la plus chaude, «2022 s’inscrit dans la lignée des huit dernières années, qui sont les huit plus chaudes jamais enregistrées à l’échelle de la planète», toutes ayant enregistré au moins +1 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Chaleur  : record historique  2015 à 2022  dans environnement

Les températures moyennes augmentent plus vite au niveau des pôles; selonune étude publiée dans la revue Communications Earth & Environment, l’Arctique s’est même réchauffé près de quatre fois plus vite que le reste du monde lors des quarante dernières années. . En Antarctique, en février dernier, la glace a atteint son étendue la plus faible en 44 ans d’enregistrement par satellite à cette période de l’année.

 

2022 est la deuxième année la plus chaude (et celle avec l’été le plus chaud) jamais enregistrée au niveau européen, mais elle figure en première place du tableau dans plusieurs pays d’Europe de l’ouest comme la France, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Portugal.

Selon les données du programme Copernicus, «les températures européennes ont augmenté de plus du double de la moyenne mondiale au cours des trente dernières années et le taux d’augmentation est le plus élevé de tous les continents du monde», avec +0,5°C par décennies, selon l’organisation météorologique mondiale.

 2015 ? dans environnement

1

12345...19



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol