Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Ali Khamenei, Guide suprême du régime iranien, a fermement rejeté l’idée de négociations avec les États-Unis. Cette position a suscité une réaction de l’ex-président Hassan Rouhani, qui a souligné la gravité de la situation et mis en lumière l’importance de distinguer les opinions personnelles de Khamenei des nécessités politiques. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans La Tribune

En réponse à une lettre du président des États-Unis, le Guide suprême du régime iranien Ali Khamenei a déclaré le 12 mars :

«Certaines personnes à l’intérieur du pays soulèvent sans cesse la question des négociations et demandent : ‘Pourquoi ne négociez-vous pas avec les États-Unis ?’ Je veux être clair : si l’objectif des négociations est la levée des sanctions, cela n’arrivera pas. Au contraire, cela ne fera qu’aggraver la pression. »
Deux jours plus tard, l’ancien président du régime Hassan Rouhani, qui a exercé deux mandats entre 2013 et 2021, a réagi aux propos de Khamenei en avertissant :

« La situation est extrêmement critique et, à mesure que nous avançons, elle devient de plus en plus difficile et préoccupante. »
Il a ensuite souligné que la question des négociations ne devait pas être uniquement liée à l’opinion personnelle de Khamenei, affirmant :

« Nous débattons de savoir si nous devons négocier ou non. Mais quel genre de débat est-ce ? Ensuite, nous associons cela à l’idée que le Guide suprême est opposé aux négociations. La vérité est que le Guide suprême n’est pas fondamentalement contre les négociations. Compte tenu des circonstances actuelles, il peut être opposé aujourd’hui, mais dans quelques mois, dans un contexte différent, il pourrait les approuver. »
Bien que Rouhani tente en vain de persuader ou de contraindre Khamenei à accepter des négociations, sa plus grande crainte demeure la colère accumulée du peuple après quatre décennies de régime clérical. Une colère qui, telle une bombe à retardement, menace d’exploser sous les pieds du régime.

Khamenei est plus conscient que quiconque des menaces qui pèsent sur son régime. Il sait que l’effondrement économique et la faim, qui touchent désormais plus des deux tiers de la population iranienne, ont mis le pays au bord d’un soulèvement majeur. Il est pleinement conscient que cette fois, des milliers d’unités de résistance disséminées à travers l’Iran attendent la moindre étincelle pour déclencher une révolte à l’échelle nationale et précipiter la chute du régime.

Depuis dix ans, ces unités, créées par les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI), l’ennemi juré du régime clérical, se sont implantées dans chaque quartier, ville et village. S’appuyant sur leur base sociale, elles ont réussi, malgré les innombrables caméras de surveillance et les forces de sécurité, à mener 60 opérations contre la répression à travers l’Iran au cours du seul mois de mars.

Khamenei sait également que cette fois, la communauté internationale — en particulier l’Europe et les États-Unis — est unie dans sa volonté de priver l’Iran de son programme nucléaire et de son influence régionale. Dans leur dernière déclaration, les membres du G7 ont affirmé :

« L’Iran est la principale source d’instabilité dans la région et ne doit jamais être autorisé à développer des armes nucléaires. L’Iran doit changer de cap, désamorcer les tensions et choisir la voie de la diplomatie. »
L’attaque contre les Houthis était un autre avertissement fort adressé directement à Khamenei pour le pousser à la table des négociations.

Cependant, Khamenei comprend parfaitement que toute négociation l’obligera à reculer étape par étape. Il devra d’abord renoncer à son programme nucléaire, et à partir de là, son autorité commencera inévitablement à s’effondrer, tel un bâtiment délabré. Cela exacerbera les conflits internes entre les factions du régime, les poussant à s’affronter plus violemment que jamais. Dans ces conditions, Et en raison de la présence d’une résistance organisée à l’intérieur de l’Iran, Ali Khamenei préfère éviter les négociations, même au prix de potentielles attaques contre ses centres nucléaires. La chute de Khamenei n’est plus une simple possibilité — c’est une fatalité.

Dans une société comparable à un baril de poudre, gouvernée par la répression et la violence depuis 45 ans, l’autorité de Khamenei — déjà contestée par de nombreux membres du régime après la chute du dictateur syrien — finit par s’effondrer. À ce moment-là, les « loups » du régime se retourneront les uns contre les autres, et dans cet état de faiblesse, l’émergence d’un soulèvement final et d’une révolution ne fera plus aucun doute.

Trump conduit les États-Unis vers la catastrophe économique

Trump conduit les États-Unis vers la catastrophe économique

Alors que les États-Unis été jusque-là inscrit sur une tendance de croissance très positive d’environ 2,5 %, Trump avec sa politique douanière invraisemblable risque de plonger son pays dans la récession. En cause, le fait que des droits de douane invraisemblables pèsent sur tout le processus de production et se retournent comme un boomerang contre les États-Unis. Au final c’est la compétitivité des entreprises américaines et la consommation des ménages qui se trouvent gravement affectées. D’une façon plus globale, le commerce international et les échanges sont marqués par un grand climat d’incertitudes.

De plus en plus d’experts envisagent désormais une hypothèse de récession aux États-Unis. La banque JPMorgan, qui limitait cette probabilité à 30 % début janvier, l’a portée à 40 %. À défaut de récession, beaucoup d’économistes s’attendent à un ralentissement de la croissance. L’OCDE, l’organisation qui prend le pouls de l’économie mondiale, en fait autant. Dans ses nouvelles prévisions, publiées lundi, elle revoit en baisse, de 2,4 % à 2,2 %, l’évolution du PIB américain en 2025. Et elle est beaucoup plus négative pour les voisins de la première puissance mondiale, en première ligne de la guerre commerciale orchestrée par Donald Trump. Elle divise par près de trois, à 0,7 %, la prévision de croissance du Canada et fait basculer le Mexique dans le rouge.

Politique-Des centaines de journalistes interdits par Trump aux États-Unis

Politique-Des centaines de journalistes interdits par Trump aux États-Unis

Trump a mis en congé samedi le personnel des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia et d’autres médias financés par des fonds américains, s’attirant les foudres des défenseurs des libertés de la presse qui les voient comme des contrepoids démocratiques dans le monde.

Les journalistes concernés ont reçu un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux. Ils sont aussi sommés de rendre leurs cartes de presse, leurs téléphones professionnels et d’autres équipements.

Cette dérive vers un régime autoritaire ne manquera pas d’inquiéter en révélant la nature de l’idéologie de la véritable cour de Néron qui gravite autour de Trump.

Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes

Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes ( BDF)

Dans un entretien accordé à La Tribune dimanche, le gouverneur de la Banque de France est revenu sur la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, et dont les premiers effets se font déjà sentir sur l’activité.

Pour François Villeroy de Galhau, la nouvelle administration, aux commandes des États-Unis depuis environ deux mois, met à mal la stabilité de l’activité outre-Atlantique, avec une «imprévisibilité» qu’exècrent les chefs d’entreprise. Le tout, en promettant de déréglementer à foison le monde économique, malgré les risques que cela implique. «En encourageant les crypto-actifs et la finance non-bancaire, l’administration américaine sème les germes d’ébranlements futurs», avertit-il ainsi, jugeant même que le pays risquait «de pécher par négligence».

Le gouverneur va même plus loin, estimant que cette dérégulation pose les bases d’une crise économique à venir outre-Atlantique. «Beaucoup anticipaient début 2025 un boom de croissance aux États-Unis, et on s’attendait à voir monter le cours des actions américaines et du dollar. Or, c’est le contraire qui se passe ! Le protectionnisme est très négatif pour tous. Mais il pénalise d’abord les États-Unis». Un exemple de «but contre son camp», juge François Villeroy de Galhau, reprenant des termes déjà employés cette semaine sur France Inter.

Des centaines de journalistes interdits par Trump aux États-Unis

Des centaines de journalistes interdits par Trump aux États-Unis

Trump a mis en congé samedi le personnel des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia et d’autres médias financés par des fonds américains, s’attirant les foudres des défenseurs des libertés de la presse qui les voient comme des contrepoids démocratiques dans le monde.

Les journalistes concernés ont reçu un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux. Ils sont aussi sommés de rendre leurs cartes de presse, leurs téléphones professionnels et d’autres équipements.

Cette dérive vers un régime autoritaire ne manquera pas d’inquiéter en révélant la nature de l’idéologie de la véritable cour de Néron qui gravite autour de Trump.

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, le Sénat publie l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.

Face à l’attrait que suscite les mots de Claude Malhuret, nous publions ici l’intégralité de son discours

« L’Europe est à un tournant critique de son histoire. Le bouclier américain se dérobe, l’Ukraine risque d’être abandonnée, la Russie renforcée.

Washington est devenu la cour de Néron. Un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique. C’est un drame pour le monde libre, mais c’est d’abord un drame pour les Etats-Unis.

Le message de Trump est que rien ne sert d’être son allié puisqu’il ne vous défendra pas, qu’il vous imposera plus de droits de douane qu’à ses ennemis et vous menacera de s’emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.

Le roi du deal est en train de montrer ce qu’est l’art du deal à plat ventre. Il pense qu’il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jin Ping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d’accélérer les préparatifs de l’invasion de Taïwan.

Jamais dans l’histoire un Président des Etats-Unis n’a capitulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie.

Rappelons-nous qu’il n’a fallu qu’un mois, trois semaines et deux jours pour mettre à bas la République de Weimar et sa constitution. J’ai confiance dans la solidité de la démocratie américaine et le pays proteste déjà. Mais en un mois Trump a fait plus de mal à l’Amérique qu’en quatre ans de sa dernière présidence.

Nous étions en guerre contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître. Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison Blanche, les Etats-Unis votaient à l’ONU avec la Russie et la Corée du Nord contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes. Deux jours plus tard, dans le bureau ovale, le planqué du service militaire donnait des leçons de morale et de stratégie au héros de guerre Zelensky, avant de le congédier comme un palefrenier en lui ordonnant de se soumettre ou de se démettre. Cette nuit, il a commis un pas de plus dans l’infamie, en stoppant la livraison d’armes, pourtant promises.

Que faire devant cette trahison ? La réponse est simple : faire face. Et d’abord ne pas se tromper. La défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe. Les pays baltes, la Géorgie, la Moldavie sont déjà sur la liste. Le but de Poutine est le retour à Yalta, où fut cédée la moitié du continent à Staline. Les pays du Sud attendent l’issue du conflit pour décider s’ils doivent continuer à respecter l’Europe ou s’ils sont désormais libres de la piétiner. Ce que veut Poutine, c’est la fin de l’ordre mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés, il y a 80 ans, avec comme premier principe l’interdiction d’acquérir des territoires par la force. Cette idée est à la source même de l’ONU, où aujourd’hui les Américains votent en faveur de l’agresseur et contre l’agressé parce que la vision trumpienne coïncide avec celle de Poutine : un retour aux sphères d’influence, les grandes puissances dictant le sort des petits pays. A moi le Groenland, le Panama et le Canada ; à toi l’Ukraine, les pays baltes et l’Europe de l’Est ; à lui Taïwan et la mer de Chine. On appelle cela, dans les soirées des oligarques du golf de Mar-A-Lago, le « réalisme diplomatique ».

Nous sommes donc seuls. Mais le discours selon lequel on ne peut résister à Poutine est faux. Contrairement à la propagande du Kremlin, la Russie va mal. En trois ans la soi-disant deuxième armée du monde n’a réussi à grappiller que des miettes d’un pays trois fois moins peuplé. Les taux d’intérêts à 25 %, l’effondrement des réserves de devises et d’or, l’écroulement démographique, montrent qu’elle est au bord du gouffre. Le coup de pouce américain à Poutine est la plus grande erreur stratégique jamais commise lors d’une guerre.

Le choc est violent, mais il a une vertu : les Européens sortent du déni. Ils ont compris en un jour à Munich que la survie de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe sont entre leurs mains et qu’ils ont trois impératifs.

Accélérer l’aide militaire à l’Ukraine pour compenser le lâchage américain. Pour qu’elle tienne. Et bien sûr pour imposer sa présence et celle de l’Europe dans toute négociation. Cela coûtera cher. Il faudra en terminer avec le tabou de l’utilisation des avoirs russes gelés. Il faudra contourner les complices de Moscou à l’intérieur même de l’Europe, par une coalition des seuls pays volontaires avec bien sûr le Royaume-Uni.

En second lieu, exiger que tout accord soit accompagné du retour des enfants kidnappés, des prisonniers, et de garanties de sécurité absolues. Après Budapest, la Géorgie et Minsk nous savons ce que valent les accords avec Poutine. Ces garanties passent par une force militaire suffisante pour empêcher une nouvelle invasion.

Enfin, et c’est le plus urgent parce c’est ce qui prendra le plus de temps, il faut rebâtir la défense européenne négligée au profit du parapluie américain depuis 1945 et sabordée depuis la chute du mur de Berlin.

C’est une tâche herculéenne. Mais c’est sur sa réussite ou son échec que seront jugés dans les livres d’histoire les dirigeants de l’Europe démocratique d’aujourd’hui.

Friedrich Merz vient de déclarer que l’Europe a besoin de sa propre alliance militaire. C’est reconnaître que la France avait raison depuis des décennies en plaidant pour une autonomie stratégique. Il reste à la construire.

Il faudra investir massivement, renforcer le Fonds européen de défense hors des critères d’endettement de Maastricht, harmoniser les systèmes d’armes et de munitions, accélérer l’entrée dans l’union de l’Ukraine qui est aujourd’hui la première armée européenne, repenser la place et les conditions de la dissuasion nucléaire à partir des capacités française et britannique, relancer les programmes de bouclier anti-missiles et de satellites. Le plan annoncé hier par Ursula von der Leyen est un très bon point de départ.

Et il faudra beaucoup plus. L’Europe ne redeviendra une puissance militaire qu’en redevenant une puissance industrielle. En un mot, il faudra appliquer le rapport Draghi. Pour de bon.

Mais le vrai réarmement de l’Europe, c’est son réarmement moral. Nous devons convaincre l’opinion, face à la lassitude et à la peur de la guerre, et surtout face aux comparses de Poutine, l’extrême droite et l’extrême-gauche. Ils ont encore plaidé hier à l’Assemblée nationale contre l’unité européenne, contre la défense européenne. Ils disent vouloir la paix. Ce que ni eux, ni Trump, ne disent, c’est que leur paix, c’est la capitulation, la paix de la défaite, le remplacement de de Gaulle Zelensky par un Pétain Ukrainien à la botte de Poutine, la paix des collabos qui ont refusé depuis trois ans toute aide aux ukrainiens.

Est-ce la fin de l’alliance atlantique ? Le risque est grand. Mais depuis quelques jours, l’humiliation publique de Zelensky, et toutes les décisions folles prises depuis un mois ont fini par faire réagir les américains. Les sondages sont en chute, les élus républicains sont accueillis par des foules hostiles dans leurs circonscriptions. Même Fox News devient critique. Les trumpistes ne sont plus en majesté. Ils contrôlent l’exécutif, le Parlement, la Cour Suprême et les réseaux sociaux. Mais dans l’histoire américaine les partisans de la liberté l’ont toujours emporté. Ils commencent à relever la tête.

Le sort de l’Ukraine se joue dans les tranchées. Mais il dépend aussi de ceux qui aux Etats-Unis veulent défendre la démocratie et ici de notre capacité à unir les Européens, à trouver les moyens de leur défense commune et à refaire de l’Europe la puissance qu’elle fut un jour dans l’histoire et qu’elle hésite à redevenir. Nos parents ont vaincu le fascisme et le communisme, au prix de tous les sacrifices. La tâche de notre génération est de vaincre les totalitarismes du XXIème siècle.

Vive l’Ukraine libre, vive l’Europe démocratique ».

Le Canada refuse de faire partie des États-Unis

Le Canada refuse de faire partie des États-Unis

Pour le nouveau premier ministre qui a remplacé Trudeau , le Canada ne fera «jamais partie des États-Unis», dénonçant ainsi l’impérialisme de Trump

Le nouveau premier ministre canadien Mark Carney a promis vendredi que le pays ne serait «jamais» absorbé par les États-Unis, rejetant les menaces d’annexion du président Donald Trump, qui a déclenché une crise historique entre les deux voisins. Mark Carney a la lourde tâche de prendre les rênes d’un pays choqué et anxieux d’être devenu la cible privilégiée des attaques américaines. «Nous ne ferons jamais, jamais, de quelque manière que ce soit, partie des États-Unis», a-t-il déclaré, lors de son premier discours officiel. Mais il a promis de «chercher des moyens de travailler avec» le président américain.

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, le Sénat publie l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.

Face à l’attrait que suscite les mots de Claude Malhuret, nous publions ici l’intégralité de son discours

« L’Europe est à un tournant critique de son histoire. Le bouclier américain se dérobe, l’Ukraine risque d’être abandonnée, la Russie renforcée.

Washington est devenu la cour de Néron. Un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique. C’est un drame pour le monde libre, mais c’est d’abord un drame pour les Etats-Unis.

Le message de Trump est que rien ne sert d’être son allié puisqu’il ne vous défendra pas, qu’il vous imposera plus de droits de douane qu’à ses ennemis et vous menacera de s’emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.

Le roi du deal est en train de montrer ce qu’est l’art du deal à plat ventre. Il pense qu’il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jin Ping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d’accélérer les préparatifs de l’invasion de Taïwan.

Jamais dans l’histoire un Président des Etats-Unis n’a capitulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie.

Rappelons-nous qu’il n’a fallu qu’un mois, trois semaines et deux jours pour mettre à bas la République de Weimar et sa constitution. J’ai confiance dans la solidité de la démocratie américaine et le pays proteste déjà. Mais en un mois Trump a fait plus de mal à l’Amérique qu’en quatre ans de sa dernière présidence.

Nous étions en guerre contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître. Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison Blanche, les Etats-Unis votaient à l’ONU avec la Russie et la Corée du Nord contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes. Deux jours plus tard, dans le bureau ovale, le planqué du service militaire donnait des leçons de morale et de stratégie au héros de guerre Zelensky, avant de le congédier comme un palefrenier en lui ordonnant de se soumettre ou de se démettre. Cette nuit, il a commis un pas de plus dans l’infamie, en stoppant la livraison d’armes, pourtant promises.

Que faire devant cette trahison ? La réponse est simple : faire face. Et d’abord ne pas se tromper. La défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe. Les pays baltes, la Géorgie, la Moldavie sont déjà sur la liste. Le but de Poutine est le retour à Yalta, où fut cédée la moitié du continent à Staline. Les pays du Sud attendent l’issue du conflit pour décider s’ils doivent continuer à respecter l’Europe ou s’ils sont désormais libres de la piétiner. Ce que veut Poutine, c’est la fin de l’ordre mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés, il y a 80 ans, avec comme premier principe l’interdiction d’acquérir des territoires par la force. Cette idée est à la source même de l’ONU, où aujourd’hui les Américains votent en faveur de l’agresseur et contre l’agressé parce que la vision trumpienne coïncide avec celle de Poutine : un retour aux sphères d’influence, les grandes puissances dictant le sort des petits pays. A moi le Groenland, le Panama et le Canada ; à toi l’Ukraine, les pays baltes et l’Europe de l’Est ; à lui Taïwan et la mer de Chine. On appelle cela, dans les soirées des oligarques du golf de Mar-A-Lago, le « réalisme diplomatique ».

Nous sommes donc seuls. Mais le discours selon lequel on ne peut résister à Poutine est faux. Contrairement à la propagande du Kremlin, la Russie va mal. En trois ans la soi-disant deuxième armée du monde n’a réussi à grappiller que des miettes d’un pays trois fois moins peuplé. Les taux d’intérêts à 25 %, l’effondrement des réserves de devises et d’or, l’écroulement démographique, montrent qu’elle est au bord du gouffre. Le coup de pouce américain à Poutine est la plus grande erreur stratégique jamais commise lors d’une guerre.

Le choc est violent, mais il a une vertu : les Européens sortent du déni. Ils ont compris en un jour à Munich que la survie de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe sont entre leurs mains et qu’ils ont trois impératifs.

Accélérer l’aide militaire à l’Ukraine pour compenser le lâchage américain. Pour qu’elle tienne. Et bien sûr pour imposer sa présence et celle de l’Europe dans toute négociation. Cela coûtera cher. Il faudra en terminer avec le tabou de l’utilisation des avoirs russes gelés. Il faudra contourner les complices de Moscou à l’intérieur même de l’Europe, par une coalition des seuls pays volontaires avec bien sûr le Royaume-Uni.

En second lieu, exiger que tout accord soit accompagné du retour des enfants kidnappés, des prisonniers, et de garanties de sécurité absolues. Après Budapest, la Géorgie et Minsk nous savons ce que valent les accords avec Poutine. Ces garanties passent par une force militaire suffisante pour empêcher une nouvelle invasion.

Enfin, et c’est le plus urgent parce c’est ce qui prendra le plus de temps, il faut rebâtir la défense européenne négligée au profit du parapluie américain depuis 1945 et sabordée depuis la chute du mur de Berlin.

C’est une tâche herculéenne. Mais c’est sur sa réussite ou son échec que seront jugés dans les livres d’histoire les dirigeants de l’Europe démocratique d’aujourd’hui.

Friedrich Merz vient de déclarer que l’Europe a besoin de sa propre alliance militaire. C’est reconnaître que la France avait raison depuis des décennies en plaidant pour une autonomie stratégique. Il reste à la construire.

Il faudra investir massivement, renforcer le Fonds européen de défense hors des critères d’endettement de Maastricht, harmoniser les systèmes d’armes et de munitions, accélérer l’entrée dans l’union de l’Ukraine qui est aujourd’hui la première armée européenne, repenser la place et les conditions de la dissuasion nucléaire à partir des capacités française et britannique, relancer les programmes de bouclier anti-missiles et de satellites. Le plan annoncé hier par Ursula von der Leyen est un très bon point de départ.

Et il faudra beaucoup plus. L’Europe ne redeviendra une puissance militaire qu’en redevenant une puissance industrielle. En un mot, il faudra appliquer le rapport Draghi. Pour de bon.

Mais le vrai réarmement de l’Europe, c’est son réarmement moral. Nous devons convaincre l’opinion, face à la lassitude et à la peur de la guerre, et surtout face aux comparses de Poutine, l’extrême droite et l’extrême-gauche. Ils ont encore plaidé hier à l’Assemblée nationale contre l’unité européenne, contre la défense européenne. Ils disent vouloir la paix. Ce que ni eux, ni Trump, ne disent, c’est que leur paix, c’est la capitulation, la paix de la défaite, le remplacement de de Gaulle Zelensky par un Pétain Ukrainien à la botte de Poutine, la paix des collabos qui ont refusé depuis trois ans toute aide aux ukrainiens.

Est-ce la fin de l’alliance atlantique ? Le risque est grand. Mais depuis quelques jours, l’humiliation publique de Zelensky, et toutes les décisions folles prises depuis un mois ont fini par faire réagir les américains. Les sondages sont en chute, les élus républicains sont accueillis par des foules hostiles dans leurs circonscriptions. Même Fox News devient critique. Les trumpistes ne sont plus en majesté. Ils contrôlent l’exécutif, le Parlement, la Cour Suprême et les réseaux sociaux. Mais dans l’histoire américaine les partisans de la liberté l’ont toujours emporté. Ils commencent à relever la tête.

Le sort de l’Ukraine se joue dans les tranchées. Mais il dépend aussi de ceux qui aux Etats-Unis veulent défendre la démocratie et ici de notre capacité à unir les Européens, à trouver les moyens de leur défense commune et à refaire de l’Europe la puissance qu’elle fut un jour dans l’histoire et qu’elle hésite à redevenir. Nos parents ont vaincu le fascisme et le communisme, au prix de tous les sacrifices. La tâche de notre génération est de vaincre les totalitarismes du XXIème siècle.

Vive l’Ukraine libre, vive l’Europe démocratique ».

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, le Sénat publie l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.

Face à l’attrait que suscite les mots de Claude Malhuret, nous publions ici l’intégralité de son discours

« L’Europe est à un tournant critique de son histoire. Le bouclier américain se dérobe, l’Ukraine risque d’être abandonnée, la Russie renforcée.

Washington est devenu la cour de Néron. Un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique. C’est un drame pour le monde libre, mais c’est d’abord un drame pour les Etats-Unis.

Le message de Trump est que rien ne sert d’être son allié puisqu’il ne vous défendra pas, qu’il vous imposera plus de droits de douane qu’à ses ennemis et vous menacera de s’emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.

Le roi du deal est en train de montrer ce qu’est l’art du deal à plat ventre. Il pense qu’il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jin Ping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d’accélérer les préparatifs de l’invasion de Taïwan.

Jamais dans l’histoire un Président des Etats-Unis n’a capitulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie.

Rappelons-nous qu’il n’a fallu qu’un mois, trois semaines et deux jours pour mettre à bas la République de Weimar et sa constitution. J’ai confiance dans la solidité de la démocratie américaine et le pays proteste déjà. Mais en un mois Trump a fait plus de mal à l’Amérique qu’en quatre ans de sa dernière présidence.

Nous étions en guerre contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître. Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison Blanche, les Etats-Unis votaient à l’ONU avec la Russie et la Corée du Nord contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes. Deux jours plus tard, dans le bureau ovale, le planqué du service militaire donnait des leçons de morale et de stratégie au héros de guerre Zelensky, avant de le congédier comme un palefrenier en lui ordonnant de se soumettre ou de se démettre. Cette nuit, il a commis un pas de plus dans l’infamie, en stoppant la livraison d’armes, pourtant promises.

Que faire devant cette trahison ? La réponse est simple : faire face. Et d’abord ne pas se tromper. La défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe. Les pays baltes, la Géorgie, la Moldavie sont déjà sur la liste. Le but de Poutine est le retour à Yalta, où fut cédée la moitié du continent à Staline. Les pays du Sud attendent l’issue du conflit pour décider s’ils doivent continuer à respecter l’Europe ou s’ils sont désormais libres de la piétiner. Ce que veut Poutine, c’est la fin de l’ordre mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés, il y a 80 ans, avec comme premier principe l’interdiction d’acquérir des territoires par la force. Cette idée est à la source même de l’ONU, où aujourd’hui les Américains votent en faveur de l’agresseur et contre l’agressé parce que la vision trumpienne coïncide avec celle de Poutine : un retour aux sphères d’influence, les grandes puissances dictant le sort des petits pays. A moi le Groenland, le Panama et le Canada ; à toi l’Ukraine, les pays baltes et l’Europe de l’Est ; à lui Taïwan et la mer de Chine. On appelle cela, dans les soirées des oligarques du golf de Mar-A-Lago, le « réalisme diplomatique ».

Nous sommes donc seuls. Mais le discours selon lequel on ne peut résister à Poutine est faux. Contrairement à la propagande du Kremlin, la Russie va mal. En trois ans la soi-disant deuxième armée du monde n’a réussi à grappiller que des miettes d’un pays trois fois moins peuplé. Les taux d’intérêts à 25 %, l’effondrement des réserves de devises et d’or, l’écroulement démographique, montrent qu’elle est au bord du gouffre. Le coup de pouce américain à Poutine est la plus grande erreur stratégique jamais commise lors d’une guerre.

Le choc est violent, mais il a une vertu : les Européens sortent du déni. Ils ont compris en un jour à Munich que la survie de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe sont entre leurs mains et qu’ils ont trois impératifs.

Accélérer l’aide militaire à l’Ukraine pour compenser le lâchage américain. Pour qu’elle tienne. Et bien sûr pour imposer sa présence et celle de l’Europe dans toute négociation. Cela coûtera cher. Il faudra en terminer avec le tabou de l’utilisation des avoirs russes gelés. Il faudra contourner les complices de Moscou à l’intérieur même de l’Europe, par une coalition des seuls pays volontaires avec bien sûr le Royaume-Uni.

En second lieu, exiger que tout accord soit accompagné du retour des enfants kidnappés, des prisonniers, et de garanties de sécurité absolues. Après Budapest, la Géorgie et Minsk nous savons ce que valent les accords avec Poutine. Ces garanties passent par une force militaire suffisante pour empêcher une nouvelle invasion.

Enfin, et c’est le plus urgent parce c’est ce qui prendra le plus de temps, il faut rebâtir la défense européenne négligée au profit du parapluie américain depuis 1945 et sabordée depuis la chute du mur de Berlin.

C’est une tâche herculéenne. Mais c’est sur sa réussite ou son échec que seront jugés dans les livres d’histoire les dirigeants de l’Europe démocratique d’aujourd’hui.

Friedrich Merz vient de déclarer que l’Europe a besoin de sa propre alliance militaire. C’est reconnaître que la France avait raison depuis des décennies en plaidant pour une autonomie stratégique. Il reste à la construire.

Il faudra investir massivement, renforcer le Fonds européen de défense hors des critères d’endettement de Maastricht, harmoniser les systèmes d’armes et de munitions, accélérer l’entrée dans l’union de l’Ukraine qui est aujourd’hui la première armée européenne, repenser la place et les conditions de la dissuasion nucléaire à partir des capacités française et britannique, relancer les programmes de bouclier anti-missiles et de satellites. Le plan annoncé hier par Ursula von der Leyen est un très bon point de départ.

Et il faudra beaucoup plus. L’Europe ne redeviendra une puissance militaire qu’en redevenant une puissance industrielle. En un mot, il faudra appliquer le rapport Draghi. Pour de bon.

Mais le vrai réarmement de l’Europe, c’est son réarmement moral. Nous devons convaincre l’opinion, face à la lassitude et à la peur de la guerre, et surtout face aux comparses de Poutine, l’extrême droite et l’extrême-gauche. Ils ont encore plaidé hier à l’Assemblée nationale contre l’unité européenne, contre la défense européenne. Ils disent vouloir la paix. Ce que ni eux, ni Trump, ne disent, c’est que leur paix, c’est la capitulation, la paix de la défaite, le remplacement de de Gaulle Zelensky par un Pétain Ukrainien à la botte de Poutine, la paix des collabos qui ont refusé depuis trois ans toute aide aux ukrainiens.

Est-ce la fin de l’alliance atlantique ? Le risque est grand. Mais depuis quelques jours, l’humiliation publique de Zelensky, et toutes les décisions folles prises depuis un mois ont fini par faire réagir les américains. Les sondages sont en chute, les élus républicains sont accueillis par des foules hostiles dans leurs circonscriptions. Même Fox News devient critique. Les trumpistes ne sont plus en majesté. Ils contrôlent l’exécutif, le Parlement, la Cour Suprême et les réseaux sociaux. Mais dans l’histoire américaine les partisans de la liberté l’ont toujours emporté. Ils commencent à relever la tête.

Le sort de l’Ukraine se joue dans les tranchées. Mais il dépend aussi de ceux qui aux Etats-Unis veulent défendre la démocratie et ici de notre capacité à unir les Européens, à trouver les moyens de leur défense commune et à refaire de l’Europe la puissance qu’elle fut un jour dans l’histoire et qu’elle hésite à redevenir. Nos parents ont vaincu le fascisme et le communisme, au prix de tous les sacrifices. La tâche de notre génération est de vaincre les totalitarismes du XXIème siècle.

Vive l’Ukraine libre, vive l’Europe démocratique ».

États-Unis-Ukraine : rétablissement de l’aide militaire et cessez-le-feu de 30 jours

États-Unis-Ukraine : rétablissement de l’aide militaire et cessez-le-feu de 30 jours

Les négociations à Djedda mardi entre l’Ukraine et les États-Unis auront sans doute permis de faire un premier pas ouvrir peut-être de négociation. En tout cas l’Ukraine a adhéré à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours faisant ainsi preuve de sa volonté de paix. Parallèlement, les États-Unis ont décidé de rétablir immédiatement la suspension de l’aide élitaire à l’Ukraine. La balle est désormais s nettement dans le camp russe. On notera d’ailleurs le grand silence de Poutine depuis plusieurs jours. Certes la paix est loin d’être acquise mais c’est un pas important et on peut supposer que Washington va engager une forte pression sur Poutine afin de obtenir de lui des gestes positifs conduisant au moins à l’arrêt des hostilités pendant au moins une période.

Économie : Trump fait chuter la Bourse aux États-Unis

Économie : Trump fait chuter la Bourse aux États-Unis

Suite aux décisions de Trump en matière de taxe douanière notamment , les investisseurs prennent peur des conséquences et craignent désormais la récession au États-Unis. Du coup la bourse de New York recule très fortement.

Le Dow Jones a perdu 2,08%, l’indice à forte coloration technologique Nasdaq a chuté de 4,00%, sa pire performance depuis 2022, et l’indice élargi S&P 500 s’est contracté de 2,70%.

Les géants du secteur de la tech ont reculé fortement: Tesla a chuté de 15,43%, Meta a reculé de 4,42%, Microsoft de 3,34%, Alphabet de 4,41%, Apple de 4,85%, Amazon de 2,36% et Nvidia de 5,07%. «Le marché ces derniers jours, et certainement aujourd’hui, a réévalué la balance bénéfice/risque», face «à la confusion qui règne sur les droits de douane» et les craintes d’un ralentissement de l’économie américaine qui pourrait s’ajouter à une inflation en hausse.

Les investisseurs ont accueilli avec crainte les déclarations de Donald Trump dimanche. Le président américain est resté très flou lorsqu’une journaliste de Fox News lui a demandé lors d’un entretien s’il s’attendait à une récession aux États-Unis. «Je déteste prédire les choses comme ça», a-t-il répondu!!!

Canada : un nouveau Premier ministre face aux Etats -Unis

 Canada : un nouveau  Premier ministre face aux Etats -Unis

 

Mark Carney, 59 ans largement favori du scrutin pour remplacer à la tête du parti libéral Justin Trudeau. Après près de 10 ans au pouvoir, ce dernier avait annoncé sa démission en janvier en plein chaos politique. Le nouveau Premier méritera surtout pour tâche de gérer la terrible bataille économique qui se déroule entre le Canada et les États-Unis depuis l’arrivée de Trump..

L’ancien directeur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre a largement devancé ses adversaires en termes de soutien.

Selon un sondage de l’institut Angus Reid publié mercredi, M. Carney est le choix préféré des Canadiens pour affronter M. Trump, avec 43% des personnes interrogées qui le plébiscitent contre 34% pour le chef de file des conservateurs, Pierre Poilievre.

Ce dernier, qui avait le vent en poupe ces derniers mois, semble perdre du terrain dans ce nouveau contexte politique. «Sa rhétorique populiste», qui rappelle celle de Donald Trump, dérange une partie des Canadiens, explique Daniel Béland, professeur de sciences politiques à l’Université McGill de Montréal.

À l’inverse, l’expérience internationale de M. Carney et son côté calme, «presque ennuyeux», sont rassurants pour de nombreux Canadiens.

Politique-La honteuse attaque de la loyauté française vis-à-vis des États-Unis

Politique-La honteuse attaque de la loyauté française vis-à-vis des États-Unis

Une attaque honteuse de Trump vis-à-vis de la loyauté française à l’égard des États-Unis. Trump a osé mettre en doute l’engagement de la France dans l’OTAN et en particulier vis-à-vis de l’Amérique. L’oubli sans doute que sans la France il n’y aurait d’États-Unis et que la France a toujours honoré ses engagements y compris en Afghanistan. Après le doute comme chez Poutine c’est l’utilisation de larmes de l’insulte par Trump. L’arme des faibles dépourvus de la moindre éthique.

Donald Trump a mis en doute à la fois l’engagement des États-Unis dans l’Otan et la solidarité des pays alliés au sein de l’Alliance de défense transatlantique.
« Vous pensez qu’ils viendraient nous aider? » Donald Trump a mis en doute jeudi 6 mars à la fois l’engagement des États-Unis dans l’Otan et la solidarité des pays alliés au sein de l’Alliance de défense transatlantique, s’attirant une riposte d’Emmanuel Macron, lequel a demandé du « respect ».

Le président de la république a clairement répliqué. Le président français a souligné que la France éprouvait « respect et amitié » pour les États-Unis et leurs dirigeants et était elle-même « en droit de réclamer la même chose » des Américains.

Il a rappelé notamment la contribution du marquis de Lafayette à l’indépendance des États-Unis. « Nous avons toujours été là l’un pour l’autre », a dit Emmanuel Macron, en évoquant aussi le débarquement des forces américaines en Normandie en 1944.

 

Notons que le président américain en a profité aussi pour mettre en doute la loyauté du Japon !

Les États-Unis, qui ont consacré près de 3,3% de leur PIB à la défense en 2024, critiquent – à juste titre-depuis plusieurs années la faiblesse des dépenses militaires européennes. Donald Trump a déclaré en janvier qu’il estimait que les pays membres de l’Otan devraient dépenser 5% de leur PIB dans leur défense.

Accord avec le Japon
Jeudi, il a aussi évoqué, sur un ton critique, l’accord de défense liant les États-Unis et le Japon. « Nous avons un accord intéressant avec le Japon, nous devons les protéger, mais ils n’ont pas à nous protéger » a-t-il dit. « Qui fait des accords pareils? » a-t-il poursuivi.

 

La honteuse attaque de la loyauté française vis-à-vis des États-Unis

La honteuse attaque de la loyauté française vis-à-vis des États-Unis

Une attaque honteuse de Trump vis-à-vis de la loyauté française à l’égard des États-Unis. Trump a osé mettre en doute l’engagement de la France dans l’OTAN et en particulier vis-à-vis de l’Amérique. L’oubli sans doute que sans la France il n’y aurait d’États-Unis et que la France a toujours honoré ses engagements. Après le doute comme chez Poutine c’est l’utilisation de larmes de l’insulte. L’arme des faibles dépourvus de la moindre éthique.

Donald Trump a mis en doute à la fois l’engagement des États-Unis dans l’Otan et la solidarité des pays alliés au sein de l’Alliance de défense transatlantique.
« Vous pensez qu’ils viendraient nous aider? » Donald Trump a mis en doute jeudi 6 mars à la fois l’engagement des États-Unis dans l’Otan et la solidarité des pays alliés au sein de l’Alliance de défense transatlantique, s’attirant une riposte d’Emmanuel Macron, lequel a demandé du « respect ».

Le président de la république a clairement répliqué. Le président français a souligné que la France éprouvait « respect et amitié » pour les États-Unis et leurs dirigeants et était elle-même « en droit de réclamer la même chose » des Américains.

Il a rappelé notamment la contribution du marquis de Lafayette à l’indépendance des États-Unis. « Nous avons toujours été là l’un pour l’autre », a dit Emmanuel Macron, en évoquant aussi le débarquement des forces américaines en Normandie en 1944.

 

Notons que le président américain n’a profité aussi pour mettre en doute la loyauté du Japon !

Les États-Unis, qui ont consacré près de 3,3% de leur PIB à la défense en 2024, critiquent – à juste titre-depuis plusieurs années la faiblesse des dépenses militaires européennes. Donald Trump a déclaré en janvier qu’il estimait que les pays membres de l’Otan devraient dépenser 5% de leur PIB dans leur défense.

Accord avec le Japon
Jeudi, il a aussi évoqué, sur un ton critique, l’accord de défense liant les États-Unis et le Japon. « Nous avons un accord intéressant avec le Japon, nous devons les protéger, mais ils n’ont pas à nous protéger » a-t-il dit. « Qui fait des accords pareils? » a-t-il poursuivi.

 

Bitcoins et cryptos : Trump veut une réserve stratégique aux États-Unis !

Bitcoins : Trump veut une réserve stratégique aux États-Unis !

Trame se veut le champion dans tous les domaines économiques, sociétaux et surtout financiers. Il déclare que les États-Unis doivent devenir le paradis des cryptomonnaies. Notons par parenthèse qu’il a créée pour lui-même mais aussi pour son épouse une plate-forme numérique destinée au développement de ses propres cryptomonnaies. Une preuve supplémentaire que l’intéressé ne s’embarrasse pas avec les conflits d’intérêts.

 

Donald Trump a signé jeudi 6 mars un décret pour l’établissement d’une «réserve stratégique de bitcoins», une importante marque de soutien à l’industrie des cryptomonnaies, qui a généreusement contribué au financement de sa dernière campagne présidentielle. Cette réserve sera «une sorte de Fort Knox numérique», a annoncé le conseiller à l’intelligence artificielle (IA) et aux cryptomonnaies de la Maison-Blanche, David Sacks, sur les réseaux sociaux. Aux États-Unis, Fort Knox est l’endroit où le gouvernement américain stocke ses réserves d’or, valeur refuge par excellence.

Notons que le  le cours du bitcoin a perdu jusqu’à 5,7% après cette annonce, le marché se montrant déçu qu’aucune politique d’achats publics de cryptomonnaies ne soit prévue. Vers 01h00 GMT, le bitcoin est descendu jusqu’à 84.707 dollars. Il s’affichait encore en recul de 3% vers 01h30 GMT. Il était monté jusqu’à plus de 100 000 $! Quand la politique monétaire devient le casino pour Trump.

Selon un décret, le secrétaire au Trésor et le secrétaire au Commerce auront la possibilité de proposer l’acquisition de bitcoins supplémentaires, pour peu qu’elle soit neutre pour le budget de l’État. Cela reviendrait à remplacer par des bitcoins des avoirs détenus par l’État fédéral sous d’autres formes, devises classiques (dollars ou autre) ou titres financiers. Mais le décret indique que les bitcoins supplémentaires éventuellement achetés ne seront pas versés à la réserve stratégique, dont le montant demeurera inchangé. Ce décret «souligne l’engagement du président Trump à faire des États-Unis la “capitale mondiale des cryptos”», a affirmé David Sacks.

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