Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

États-Unis : Baisse de l’activité manufacturière

États-Unis : Baisse de l’activité manufacturière

Etats-Unis: l’activité manufacturière dans la région de New York a chuté de manière inattendue en juin, montre lundi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale.

L’indice « Empire State » passe à -16,0​​​ en juin après ​​-9,2​​ en mai.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en baisse à -5,50 en juin.

La composante des nouvelles commandes ressort à -14,2 en juin après +7,0 le mois dernier et celle de l’emploi à +4,7 après ​​-5,1 en mai​.​

États-Unis : une vraie crise institutionnelle

États-Unis : une vraie crise institutionnelle


Les affrontements à Los Angeles et le déploiement militaire ordonné par Donald Trump dans la ville mettent une fois de plus à l’épreuve les institutions américaines, sinon l’unité même du pays. Une séquence « sans précédent depuis la guerre de Sécession », estime le juriste américain Eugene R. Fidell dans une tribune au « Monde ».

Même en gardant en mémoire l’expérience du premier mandat de Donald Trump, la rapidité des bouleversements que les Etats-Unis vivent depuis le début de son second mandat reste sidérante. Les derniers événements à Los Angeles peuvent être examinés sous plusieurs angles. Premièrement, ce qui se passe est véritablement sans précédent, à moins de remonter à la guerre de Sécession. Depuis la reddition du général sudiste Robert Lee à Appomattox, il y a un peu plus de cent soixante ans, les Américains n’ont jamais vraiment eu à affronter la question fondamentale de la préservation de l’Union. Bien que des troupes aient été déployées occasionnellement sur le territoire national, un tel recours demeure extrêmement controversé et ne doit intervenir qu’en l’absence totale de toute autre solution. La légalité du déploiement par l’administration Trump du corps des marines à Los Angeles et de la réquisition de la garde nationale de Californie, pour intervenir sur place, est à juste titre contestée devant la justice fédérale.

Cela nous amène à la deuxième perspective : le rôle des tribunaux. Avec leur mandat à vie, les juges fédéraux sont censés être indépendants. Cela n’a pas empêché le président Trump de nommer pour des raisons manifestement idéologiques plusieurs juges, dont trois siègent à la Cour suprême. A plusieurs reprises, cette cour est allée dans son sens. Est-ce qu’un juge de la Cour suprême nommé par lui ou par d’autres présidents républicains – ils sont une majorité de six sur neuf – saura résister à son appétit de pouvoir et à sa propension irrésistible à dépasser les limites ? Cela dépendra évidemment des questions juridiques précises qui seront soulevées. Malgré le travail remarquable accompli par de nombreux magistrats infatigables dans diverses juridictions inférieures, la Cour suprême reste notre dernier rempart.

La troisième question que soulèvent ces événements concerne le Sénat des Etats-Unis. C’est lui qui confirme la nomination des juges fédéraux. Par son attitude actuelle, il risque de neutraliser son propre pouvoir constitutionnel, voire de l’abandonner complètement. De se suicider. Bien que nombreux soient les sièges au Sénat et à la Chambre des représentants qui sont acquis d’avance – ce qui met les élus actuels à l’abri d’une défaite électorale –, une majorité de sénateurs a entériné la nomination de juges aux qualifications douteuses et de ministres de M. Trump dépourvus des compétences requises. L’effondrement du Sénat comme contre-pouvoir à la Maison Blanche est un coup dévastateur porté à la

Nucléaire iranien : Téhéran menace les Etats-Unis

Nucléaire iranien : Téhéran menace les Etats-Unis


Les discussions sur le nucléaire iranien semblent avoir de moins en moins de chance d’aboutir. Pour preuve Téhéran menace les bases américaines situées au Moyen-Orient.

Les deux pays tentent de s’entendre sur un potentiel texte qui empêcherait l’Iran de se doter de l’arme atomique – une ambition que Téhéran se défend farouchement de nourrir – en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie. Les discussions butent notamment sur la question de l’enrichissement d’uranium. Les États-Unis exigent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran considère cette demande comme non négociable, arguant qu’elle est contraire au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont il est signataire.

Politique-12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Politique-12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Donald Trump a annoncé mercredi 4 juin qu’il interdisait aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de «protéger» le pays de «terroristes étrangers». Cette interdiction, qui sera effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Des exceptions sont toutefois prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis «sert l’intérêt national». Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

«Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable. C’est pourquoi je signe aujourd’hui (mercredi, NDLR) un nouveau décret imposant des restrictions d’entrée à des pays tels que le Yémen, la Somalie, Haïti, la Libye et de nombreux autres», a déclaré le président américain.

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

Trump avec sa pluie de décrets sur les droits de douane continue de semer la pagaille économique mondiale. Le FMI a d’ailleurs annoncé un ralentissement de la croissance mondiale : « L’économie entre dans une nouvelle ère », selon son chef économiste. Le Fonds monétaire international révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026

L e président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les droits de douane sectoriels à 50%, alors que les négociations avec plusieurs partenaires commerciaux sont en cours.

Trump a justifié cette hausse par la volonté de «s’assurer que [les importations] ne mettront pas en péril la sécurité nationale».

L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.

Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.

12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Donald Trump a annoncé mercredi 4 juin qu’il interdisait aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de «protéger» le pays de «terroristes étrangers». Cette interdiction, qui sera effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Des exceptions sont toutefois prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis «sert l’intérêt national». Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

«Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable. C’est pourquoi je signe aujourd’hui (mercredi, NDLR) un nouveau décret imposant des restrictions d’entrée à des pays tels que le Yémen, la Somalie, Haïti, la Libye et de nombreux autres», a déclaré le président américain.

Economie-Croissance États-Unis : recul de l’activité manufacturière

Economie-Croissance États-Unis : recul de l’activité manufacturière

L’activité manufacturière aux Etats-Unis, qui représente 10,2% de l’économie américaine, a reculé de façon inattendue à 48,5 en mai, son plus bas niveau depuis six mois, montre l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée lundi, contre un chiffre de 48,7 le mois précédent.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 49,5.

Le seuil de 50 sépare croissance et contraction de l’activité.

Selon les économistes, les allers-retours dans l’application des droits de douane empêchent les entreprises d’anticiper.

Un tribunal commercial américain a bloqué la semaine dernière certaines des surtaxes annoncées par la Maison blanche, estimant que le président avait outrepassé son autorité en les imposant. Une cour d’appel fédérale a toutefois rétabli temporairement les droits de douane le lendemain.

L’indice des livraisons des fournisseurs de l’enquête ISM est passé de 55,2 en avril à 56,1 en mai. Un indice supérieur à 50 indique un ralentissement des livraisons.

Croissance États-Unis : recul de l’activité manufacturière

Croissance États-Unis : recul de l’activité manufacturière

L’activité manufacturière aux Etats-Unis, qui représente 10,2% de l’économie américaine, a reculé de façon inattendue à 48,5 en mai, son plus bas niveau depuis six mois, montre l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée lundi, contre un chiffre de 48,7 le mois précédent.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 49,5.

Le seuil de 50 sépare croissance et contraction de l’activité.

Selon les économistes, les allers-retours dans l’application des droits de douane empêchent les entreprises d’anticiper.

Un tribunal commercial américain a bloqué la semaine dernière certaines des surtaxes annoncées par la Maison blanche, estimant que le président avait outrepassé son autorité en les imposant. Une cour d’appel fédérale a toutefois rétabli temporairement les droits de douane le lendemain.

L’indice des livraisons des fournisseurs de l’enquête ISM est passé de 55,2 en avril à 56,1 en mai. Un indice supérieur à 50 indique un ralentissement des livraisons.

Un allongement des délais de livraison des fournisseurs est normalement associé à une économie en bonne santé, mais dans le cas présent, le ralentissement indique probablement des goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement liés aux droits de douane.

L’ISM avait constaté des retards dans le dédouanement des marchandises dans les ports en avril et les opérateurs portuaires ont signalé une baisse des volumes de marchandises.

L’emploi dans les usines a pour sa part progressé à 46,8 en mai contre 46,5 en avril.

États-Unis : menace de crise financière ( JP Morgan)

États-Unis : menace de crise financière ( JP Morgan)

«C’est un gros problème, le marché obligataire va avoir des difficultés», a déclaré Le patron de la banque JP Morgan sur la chaîne Fox Business dimanche, dans l’extrait d’une interview dont rend compte contre le Figaro.

Si les investisseurs décident que le dollar n’est plus la valeur refuge, financer la dette américaine coûtera plus cher.

Historiquement, les États-Unis ont pu se reposer sur l’appétit du marché pour les obligations du Trésor américain, à des taux d’intérêt faibles, pour soutenir leur économie. Les taux ont grimpé la semaine dernière (avant de redescendre), sur fond de craintes liées au projet budgétaire du président Donald Trump, qui comprend notamment l’extension des gigantesques crédits d’impôt de son premier mandat.

Mi-mai, pour la toute première fois, l’agence de notation Moody’s a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l’a rétrogradée à AA1. Les annonces et revirements de la Maison Blanche sur les droits de douane suscitent aussi beaucoup d’incertitude, et donc de volatilité sur les marchés.

Jamie Dimon avait déjà mis en garde en avril contre les «turbulences considérables» que l’économie américaine doit affronter, citant notamment les tarifs douaniers, les guerres commerciales, l’inflation et les déficits budgétaires.

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

Moins de 24 heures après avoir été bloqués en première instance, les droits de douane de Donald Trump ont été maintenus temporairement jeudi par une Cour d’appel américaine, le temps pour elle de se prononcer sur le fond.

Mercredi, le tribunal de commerce international des États-Unis (ITC) avait estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.

Finalement ce dernier jugement qui se réserve le temps de se prononcer sur le fond ajoute encore de l’incertitude à l’incertitude et risque de créer une belle pagaille concernant le commerce international.

Droits de douane de Trump: une catastrophe mondiale surtout pour les États-Unis

Droits de douane de Trump: une catastrophe mondiale surtout pour les États-Unis


Contrairement à ce qu’imagine le président américain, l’augmentation de 50 % des droits de douane sur l’Europe qu’il préconise sera surtout une catastrophe pour les États-Unis. Certes al compétitivité des producteurs européens sera affectée mais au final ce sont surtout les consommateurs américains qui paieront la facture avec de lourdes conséquences aussi sur la croissance américaine et l’inflation. Une situation qui pourrait même déboucher sur une récession et une crise financière.

«Pour certaines de nos filières, comme les vins et spiritueux, les cosmétiques, l’aéronautique et toutes celles de réussite à l’export, cela déboucherait sur une situation absolument intenable sur le long terme», a affirmé le ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin dans un entretien au journal La Tribune dimanche, en ligne samedi.

Les exportations françaises vers les États-Unis ont été portées en 2024 par l’aéronautique (9,1 milliards d’euros, soit 18,8% du total), les boissons (4,1 milliards d’euros, 8,4%) et les produits pharmaceutiques (3,8 milliards d’euros, 7,9%), d’après les chiffres du ministère français de l’Économie. Paradoxalement la France sera moins touchée que d’autres pays européens compte tenu de la faiblesse de ses exportations. La conséquence pourrait cependant se traduire par une stagnation de la croissance.

Plus largement, les États-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communication, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.

Droits de douane de Trump: une catastrophe surtout pour les États-Unis

Droits de douane de Trump: une catastrophe surtout pour les États-Unis


Contrairement à ce qu’imagine le président américain, l’augmentation de 50 % des droits de douane sur l’Europe qu’il préconise sera surtout une catastrophe pour les États-Unis. Certes al compétitivité des producteurs européens sera affectée mais au final ce sont surtout les consommateurs américains qui paieront la facture avec de lourdes conséquences aussi sur la croissance américaine et l’inflation. Une situation qui pourrait même déboucher sur une récession et une crise financière.

«Pour certaines de nos filières, comme les vins et spiritueux, les cosmétiques, l’aéronautique et toutes celles de réussite à l’export, cela déboucherait sur une situation absolument intenable sur le long terme», a affirmé le ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin dans un entretien au journal La Tribune dimanche, en ligne samedi.

Les exportations françaises vers les États-Unis ont été portées en 2024 par l’aéronautique (9,1 milliards d’euros, soit 18,8% du total), les boissons (4,1 milliards d’euros, 8,4%) et les produits pharmaceutiques (3,8 milliards d’euros, 7,9%), d’après les chiffres du ministère français de l’Économie. Paradoxalement la France sera moins touchée que d’autres pays européens compte tenu de la faiblesse de ses exportations. La conséquence pourrait cependant se traduire par une stagnation de la croissance.

Plus largement, les États-Unis exportent notamment vers l’UE des logiciels et des services de communication, là où l’Europe leur vend surtout des automobiles, des machines-outils et des équipements de transport.

Santé et alimentation : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Santé et alimentation : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Aux États-Unis presque la moitié des adultes sont obèses en raison en particulier de la malbouffe mais aussi d’autres facteurs explicatifs. Un phénomène évidemment inquiétant pour l’avenir sanitaire du pays mais qui pourrait aussi concerner d’autres zones géographiques qui commencent à imiter ce qui caractérise la nourriture américaine.

Dans un rapport l’administration Trump désigne la «surmédicalisation» et la mauvaise alimentation comme des «facteurs potentiels» de risque.

Les conclusions de ce document de 68 pages mettent en avant «quatre facteurs potentiels» de risque pour des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou encore les troubles de la santé mentale : la «mauvaise alimentation», «l’accumulation de produits chimiques dans l’environnement», «le manque d’activité physique et le stress chronique» et la «surmédicalisation».

Santé : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Santé : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Aux États-Unis presque la moitié des adultes sont obèses en raison en particulier de la malbouffe mais aussi d’autres facteurs explicatifs. Un phénomène évidemment inquiétant pour l’avenir sanitaire du pays mais qui pourrait aussi concerner d’autres zones géographiques qui commencent à imiter ce qui caractérise la nourriture américaine.

Dans un rapport l’administration Trump désigne la «surmédicalisation» et la mauvaise alimentation comme des «facteurs potentiels» de risque.

Les conclusions de ce document de 68 pages mettent en avant «quatre facteurs potentiels» de risque pour des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou encore les troubles de la santé mentale : la «mauvaise alimentation», «l’accumulation de produits chimiques dans l’environnement», «le manque d’activité physique et le stress chronique» et la «surmédicalisation».

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

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