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Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais prudente elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an


l’indice des prix à la consommation a chuté à 4,3% en septembre sur un an en zone euro, d’après les chiffres d’Eurostat publiés ce vendredi 29 septembre. Ce chiffre est puisqu’il est meilleur que celui d’août (5,2%).

C’est sans doute parmi les secteurs et cicatrices laissées conjoint du ralentissement économique et de la hausse des taux d’intérêt. Le problème est que la croissance se refroidit avec l’inflation et que l’activité économique de l’union européenne devient de plus en plus faiblarde avec seulement 0,8 % espérés en 2023 et 1,3 % en 2024.

Pour preuve, selon les chiffres de la Banque de France, la production de crédit immobilier en France a ainsi chuté de 40% sur un an en juillet.

Des espoirs de fin de hausse des taux
De quoi convaincre la BCE de stopper sa politique ? « Cela nous conforte dans l’idée que la BCE a fini de relever ses taux d’intérêt », veut croire Jack Allen-Reynolds. Un point de vue partagé par François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui a déclaré, ce vendredi sur LinkedIn que :

« Ces données renforcent notre confiance dans le fait que l’inflation dans la zone euro et en France reviendra vers son objectif de 2% d’ici à 2025, ce qui confirme que le niveau actuel de nos taux d’intérêt directeurs est approprié ».

La a majorité des économistes et analystes ne voient une baisse des taux européens qu’entre le deuxième et le troisième trimestre 2024.

Cependant, « il y a deux enjeux qui font craindre une inflation durablement élevée : le prix du pétrole et les salaires », alerte Alexandre Hezez, Directeur de la Gestion Financière chez la Richelieu gestion, interrogé par La Tribune. Après être tombé à 72 dollars (68 euros) fin juin, le prix du baril de Brent est remonté à 95 dollars en cette fin septembre, grimpant donc de 32% en trois mois et menace aujourd’hui de rester à des niveaux élevés, plusieurs pays producteurs souhaitant maintenir leur production basse.

Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

L’Europe devrait éviter de justesse la récession d’après le fonds monétaire international. Néanmoins nous observons un fort ralentissement, du fait des effets de l’invasion russe de l’Ukraine et de la guerre », a déclaré à l’AFP M. Kammer.

« Cela a augmenté les prix de l’énergie, l’inflation, les coûts pour les entreprises et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il rappelé. Mais, « nous avons vu des actions décisives de la part des autorités pour lutter contre l’inflation, soutenir la reprise (après la pandémie, NDLR) et nous pensons que cela va se matérialiser cette année et se renforcer en 2024 », a ajouté Alfred Kammer. En particulier, l’Europe a su éviter la crise énergétique qui lui était prédite, certes grâce « au climat, qui a aidé un peu », mais également « parce que les autorités ont réagi ».

Cependant la situation des principales économies européennes devrait être très variable, entre l’Italie et l’Espagne qui résistent plutôt bien, la France dans la moyenne de la zone euro, et l’Allemagne, et, hors Union européenne, le Royaume-Uni, qui devraient flirter avec la récession.

« L’Allemagne est plus touchée que les autres pays par la crise énergétique car sa dépendance au gaz russe était plus importante. Cela a provoqué une chute de la croissance en fin d’année dernière et cela se poursuit cette année. En y ajoutant le resserrement monétaire réalisé par la Banque centrale européenne, nous nous attendons à une croissance nulle ou une légère récession », a détaillé M. Kammer.

Quant à la France, l’impact des grèves pourrait se faire sentir, si elles devaient persister: « ce que l’on observe des épisodes précédents, c’est que l’impact est de 0,1 à 0,2% du PIB (Produit intérieur brut NDLR) », a souligné Alfred Kammer. Or, la croissance de la France devrait être de tout juste 0,7% en 2023, selon les estimations publiées mardi par le FMI.

Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

L’Europe devrait éviter de justesse la récession d’après le fonds monétaire international. Néanmoins nous observons un fort ralentissement, du fait des effets de l’invasion russe de l’Ukraine et de la guerre », a déclaré à l’AFP M. Kammer.

« Cela a augmenté les prix de l’énergie, l’inflation, les coûts pour les entreprises et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il rappelé. Mais, « nous avons vu des actions décisives de la part des autorités pour lutter contre l’inflation, soutenir la reprise (après la pandémie, NDLR) et nous pensons que cela va se matérialiser cette année et se renforcer en 2024 », a ajouté Alfred Kammer. En particulier, l’Europe a su éviter la crise énergétique qui lui était prédite, certes grâce « au climat, qui a aidé un peu », mais également « parce que les autorités ont réagi ».

Cependant la situation des principales économies européennes devrait être très variable, entre l’Italie et l’Espagne qui résistent plutôt bien, la France dans la moyenne de la zone euro, et l’Allemagne, et, hors Union européenne, le Royaume-Uni, qui devraient flirter avec la récession.

« L’Allemagne est plus touchée que les autres pays par la crise énergétique car sa dépendance au gaz russe était plus importante. Cela a provoqué une chute de la croissance en fin d’année dernière et cela se poursuit cette année. En y ajoutant le resserrement monétaire réalisé par la Banque centrale européenne, nous nous attendons à une croissance nulle ou une légère récession », a détaillé M. Kammer.

Quant à la France, l’impact des grèves pourrait se faire sentir, si elles devaient persister: « ce que l’on observe des épisodes précédents, c’est que l’impact est de 0,1 à 0,2% du PIB (Produit intérieur brut NDLR) », a souligné Alfred Kammer. Or, la croissance de la France devrait être de tout juste 0,7% en 2023, selon les estimations publiées mardi par le FMI.

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Comme dans la plupart des pays occidentaux, les États-Unis pouvaient faire côtoyer forte inflation avec croissance. Or la tendance est en train de s’inverser sous l’effet du tassement général de l’activité au plan international et des conséquences de l’inflation. Le même phénomène devrait concerner à peu près tous les pays développés. Le problème c’est qu’on pourrait voir persister une forte inflation avec très nette tassement de la croissance voire récession et inflation.

Aux Etats-Unis où le taux de chômage est donc reparti à la hausse en octobre. Cette dernière reste toutefois légère, à 3,7% mais supérieure aux attentes. Les analystes avaient, en effet, plutôt tablé sur un taux de chômage à 3,6%.

Paradoxalement la bourse de New York s’est montré satisfaite de cette hausse du chômage car cette dernière pourrait être le synonyme d’un début de ralentissement du marché de l’emploi, souhaité pour lutter contre l’inflation, et mener à un ralentissement des hausses de taux par la Réserve fédérale américaine. Celle-ci a opéré, mercredi, le sixième relèvement de son taux directeur, désormais situé entre 3,75 et 4,00%.

Ce n’est pourtant pas ce que le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre. Lors de sa conférence de presse, il a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie. Les responsables de l’institution ont, eux aussi, dit anticiper « que de nouvelles hausses des taux seront appropriées »

Sobriété énergétique: Limiter aussi le ralentissement de la croissance.

 Sobriété énergétique: Limiter aussi le ralentissement de la croissance.

 

Gérer en même temps la sobriété énergétique mais sans limiter le ralentissement de la croissance c’estpossible pour Alain Di Crescenzo est président de CCI France. ( dans l’Opinion)

 

Face à l’augmentation inédite depuis 1973 des prix de l’énergie, le virage de la sobriété énergétique est pris. Le gouvernement nous engage à réduire de 10 % nos consommations d’énergie. La mobilisation générale est décrétée et les entreprises sont en première ligne.

La crise énergétique durable que subissent notre société et notre économie laisse planer sur nos entreprises de toutes tailles un risque majeur, au-delà des difficultés d’approvisionnement de l’électricité ou du gaz. L’horizon noir de l’hiver qui vient, c’est la baisse, voire l’arrêt de certaines activités, sachant cette période correspond à un pic d’activité où de très nombreuses entreprises réalisent entre 30 % et 40 % de leur chiffre d’affaires.

Déjà voilà quelques mois, la spirale tant redoutée a été enclenchée avec les entreprises électro-intensives. A titre d’exemple, les verriers sont contraints aux ralentissements d’activité, voire à la mise en veille de leurs fours pour plusieurs mois. Selon les premières analyses, ce sont 2 300 à 5 000 entreprises grosses consommatrices de gaz et d’électricité (notamment des secteurs de la chimie, de l’agroalimentaire et de la métallurgie) qui sont dans l’œil du cyclone. Mais la hausse des prix de l’énergie est tellement forte que c’est l’ensemble du tissu entrepreneurial et commerçant qui est concerné par la nécessité de réduire sa consommation.

 

Tout doit être fait pour limiter le ralentissement de l’activité économique, et l’hypothèse même d’avoir des coupures d’énergie est insupportable. C’est dans ce contexte que les chambres de commerce et d’industrie de France se sont mobilisées pour éviter l’inacceptable et pour, à plus long terme, accompagner des entreprises dans un processus durable d’économie d’énergie.

Ainsi, le réseau des CCI, dans le prolongement d’une campagne ciblée sur l’efficacité énergétique des entreprises qui avait permis, il y a deux ans, de diminuer les factures d’électricité de 5% à 10%, lance un plan d’action d’envergure articulant temps court et temps long, afin d’apporter la boussole dont les chefs d’entreprise ont besoin en temps de crise aiguë.

Ce plan comprend une campagne de communication nationale pour engager massivement les entreprises dans une démarche concrète de sobriété énergétique. Communication à laquelle s’ajoute une dynamique de sensibilisation et d’accompagnement avec des webinaires, des témoignages de bonnes pratiques, des diagnostics énergétiques digitaux, des coachings personnalisés et un dispositif de mentorat « sobriété énergétique » pour un accompagnement « pair à pair » sur les secteurs à forts besoins énergétiques (commerce, hôtellerie, restauration, services aux entreprises, établissements de formation…). En parallèle, un benchmark international viendra consolider le plan d’actions en s’inspirant des meilleures pratiques, notamment européennes.

Suite à la catastrophe de Fukushima, les Japonais ont réussi à diminuer de 20 % la consommation d’électricité sans que leur industrie ne s’effondre. Dix pourcent, c’est donc possible ! Alors soyons donc tous des acteurs engagés de l’économie… d’énergie.

Alain Di Crescenzo est président de CCI France.

Croissance Chine: Ralentissement

Croissance Chine: Ralentissement

En août, la croissance du commerce chinois s’est essoufflée, avec un ralentissement des exportations, dans un contexte d’inflation galopante qui a refroidi la demande étrangère. Les mesures sanitaires contre le Covid-19, ainsi que la canicule qui a touché le pays, ont mis à mal la production chinoise.

D’après les données des douanes chinoises publiées mercredi 7 septembre, les exportations ont progressé le mois dernier de 7,1 % en rythme annuel, après un bond de 18 % en juillet, ratant le consensus qui donnait une hausse de 12,8 %.

Les importations chinoises ont de nouveau été moroses le mois dernier, augmentant seulement de 0,3 % sur un an, après une hausse de 2,3 % en juillet, montrent les données officielles. Les analystes anticipaient en moyenne une progression de 1,1 %. Avec la canicule, la crise du marché immobilier et une consommation atone, la demande interne a décliné et pesé sur les importations.

La balance commerciale de la Chine a affiché un excédent de 79,39 milliards de dollars le mois dernier, contre 101,26 milliards de dollars en juillet – un record historique dans le monde sur un seul mois.

 

Croissance française: Léger mieux mais ralentissement en vue

Croissance française: Léger mieux mais ralentissement en vue

 

Vacances obligent la plupart des médias reprenne mot pour mot les propos du gouvernement et des institutions à son service pour parler d’un rebond de la croissance française. En réalité il s’agit d’une plantation de l’ordre de 0,5 % par rapport aux prévisions. Par ailleurs la tendance de la croissance se tasse et on s’attend à une croissance à peine supérieure à 1 % en 2023.

 

L’acquis de croissance, c’est-à-dire la progression du Produit intérieur brut (PIB) si la production se stabilisait au niveau de fin juin, de la France pour 2022 atteint désormais « 2,5 % à la fin du deuxième trimestre, au lieu de 1,9 % à l’issue du premier trimestre », détaille l’Insee. Cette révision vient donc conforter la prévision du gouvernement, qui pouvait sembler jusqu’ici un brin optimiste. Bercy table en effet justement pour cette année sur une croissance de 2,5 %, avant un repli à 1,4 % en 2023.

Cinq mois après l’invasion de la Russie en Ukraine, l’économie française a relativement bien résisté à la dégradation de la conjoncture européenne. Mais l’activité pourrait bien marquer le pas, compte tenu des incertitudes géopolitiques sur le Vieux Continent. En effet, l’enlisement du conflit en Ukraine pourrait bien faire des dégâts sur l’économie européenne déjà fragilisée par les multiples vagues de confinement.

Il y a quelques jours, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions économiques de 2022 pour l’Europe, passant de 2,8% au printemps à 2,6% actuellement. « L’économie mondiale fait face à des perspectives de plus en plus sombres et incertaines [...] Les trois grandes zones économiques – États-Unis, Chine et zone euro – sont au point mort », a indiqué Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef de l’institution, lors d’un point presse.

La croissance française: Léger rebond mais ralentissement en vue

 

 

La croissance française: Léger rebond mais ralentissement en vue

Vacances obligent la plupart des médias reprenne mot pour mot les propos du gouvernement et des institutions à son service pour parler d’un rebond de la croissance française. En réalité il s’agit d’une plantation de l’ordre de 0,5 % par rapport aux prévisions. Par ailleurs la tendance de la croissance se tasse et on s’attend à une croissance à peine supérieure à 1 % en 2023.

 

L’acquis de croissance, c’est-à-dire la progression du Produit intérieur brut (PIB) si la production se stabilisait au niveau de fin juin, de la France pour 2022 atteint désormais « 2,5 % à la fin du deuxième trimestre, au lieu de 1,9 % à l’issue du premier trimestre », détaille l’Insee. Cette révision vient donc conforter la prévision du gouvernement, qui pouvait sembler jusqu’ici un brin optimiste. Bercy table en effet justement pour cette année sur une croissance de 2,5 %, avant un repli à 1,4 % en 2023.

Cinq mois après l’invasion de la Russie en Ukraine, l’économie française a relativement bien résisté à la dégradation de la conjoncture européenne. Mais l’activité pourrait bien marquer le pas, compte tenu des incertitudes géopolitiques sur le Vieux Continent. En effet, l’enlisement du conflit en Ukraine pourrait bien faire des dégâts sur l’économie européenne déjà fragilisée par les multiples vagues de confinement.

Il y a quelques jours, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions économiques de 2022 pour l’Europe, passant de 2,8% au printemps à 2,6% actuellement. « L’économie mondiale fait face à des perspectives de plus en plus sombres et incertaines [...] Les trois grandes zones économiques – États-Unis, Chine et zone euro – sont au point mort », a indiqué Pierre-Olivier Gourinchas, l’économiste en chef de l’institution, lors d’un point presse.

Chine : Net ralentissement des exportations

Chine : Net ralentissement des exportations

La  hausse de 3,9% des exportations de la Chine en avril marque un net ralentissement puisqu’il s’agit de la plus faible augmentation depuis juin 2000 (+0,5%). Le contraste est saisissant par rapport au mois d’avril au cours duquel elles avaient progressé de 14,7%. L

Les importations sont restées stables, affichant un léger mieux après leur recul de 0,1% en mars et battant le consensus qui ressortait à -3,0%. Un an plus tôt, les importations de la Chine avaient bondi de 43,1%, sur fond de rattrapage économique, après une quasi-paralysie de l’activité lors de la première vague épidémique début 2020.

La balance commerciale de la Chine a affiché un excédent de 51,12 milliards de dollars le mois dernier (48,6 milliards d’euros), alors que les analystes interrogés par Reuters anticipaient un excédent de 50,65 milliards de dollars. En mars, l’excédent chinois s’élevait à 47,38 milliards de dollars.

Pour relancer une croissance plombée par les restrictions sanitaires, la Chine multiplie les gestes de soutien à l’activité sans renier une stratégie anti-virus coûteuse. Menacé par une croissance atone, le pouvoir chinois a adressé fin avril un signal rassurant aux puissantes entreprises du numérique, malmenées depuis la brutale reprise en main du secteur fin 2020. Pour relâcher la pression sur l’économie, Pékin a en effet offert un répit au secteur technologique, en lui épargnant de nouvelles restrictions qui entravent son développement.

La capitale économique chinoise reste aujourd’hui coupée du monde, ce qui pénalise lourdement la croissance du géant asiatique. En mars déjà, la métropole technologique de Shenzhen (sud) avait été brièvement mise sous cloche, tandis que le nord-est du pays, berceau industriel et grenier à blé, a été confiné près de deux mois.  Ces mesures mettent en péril l’objectif de croissance de 5,5% fixé par Pékin, dans une année politiquement sensible qui devrait voir Xi Jinping être reconduit à la tête de la seconde économie mondiale. Nombre d’économistes doutent que le géant asiatique parvienne à son objectif, qui marquerait en Chine la plus faible croissance depuis 1990 hormis 2020, année initiale de la pandémie.

Face au fléchissement de sa croissance, Pékin compte par ailleurs soutenir PME et auto-entrepreneurs, ses principaux viviers d’emplois, avec des mesures fiscales et des réductions d’impôt. Le gouvernement envisage également des aides pour les travailleurs migrants sans emploi, particulièrement vulnérables aux aléas économiques.

 

Economie Croissance: Ralentissement de l’industrie européenne

Economie Croissance: Ralentissement de l’industrie européenne

L’indice PMI manufacturier allemand a reculé à 54,6 après 56,9 en mars. Les moteurs de l’industrie européenne continuent de tousser. Après deux longues années de pandémie, l’éclatement du conflit en Ukraine à la fin du mois de février a une nouvelle fois plongé les industriels du Vieux continent dans une profonde torpeur. En seulement quelques semaines, beaucoup d’entreprises ont fait part de leurs difficultés à s’approvisionner tout en étant confrontées à une hausse vertigineuse des prix de l’énergie. Résultat, l’indice PMI dévoilé ce lundi 2 mai continue de dégringoler en avril à 55 contre 56,5 en mars.

Après avoir culminé en fin d’année 2021 dans le contexte de la reprise post-covid, cet indicateur avancé de l’activité très observé dans les milieux économiques et financiers ne cesse de s’infléchir tout en restant en territoire positif pour l’instant (au dessus de 50, cela signifie que l’activité continue de croître). 

L’un des principaux résultats de cette vaste enquête est que l’industrie allemande continue d’appuyer sur le frein. L’indice PMI a atteint 54,6, soit un plus bas depuis 20 mois. Les réponses des industriels mettent en évidence une baisse des carnets de commandes et un coup de frein des cadences de production. « Les industriels allemands doivent faire face à une combinaison d’envolée des prix et une chute de l’activité alors que la guerre en Ukraine et les confinements en Chine désorganisent les chaînes d’approvisionnement et font chuter la demande », a expliqué Phil Smith économiste associé chez S&P dans un communiqué.

La politique zéro covid menée en Chine provoque une pagaille dans les ports de commerce en Asie et les lignes de production partout dans le monde. Compte tenu de la dépendance de l’industrie allemande à l’égard de la Chine, tous ces confinements mettent à mal le modèle économique outre-Rhin basé en grande partie sur les débouchés chinois.

En France, l’activité s’est légèrement redressée au cours des dernières semaines malgré le conflit. Il s’agit toutefois d’une exception sur l’ensemble des 8 pays étudiés. L’indice PMI a ainsi gagné un point, passant de 54,7 à 55,7. Les économistes ne s’attendent pas vraiment à d’amélioration favorable de la conjoncture pour le Made in France.

En France, la croissance a fait du surplace entre janvier et mars. La guerre a affecté la confiance des consommateurs. Résultat, la demande intérieure, moteur traditionnel de l’activité hexagonale, s’est infléchie.

En parallèle, l’inflation a grimpé à 7,5% au cours du mois d’avril, soit un niveau inédit depuis qu’Eurostat agrège les données pour la zone euro à la fin des années 90. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet de faire des comparaisons à l’international, est principalement porté par les prix de l’énergie et de l’alimentaire mais les prix des services commencent également à accélérer.

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