Archive pour le Tag 'ralentissement'

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation

 

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation. Ce ralentissement de l’inflation un nouveau pourrait être une bonne nouvelle si en faite cela ne correspondait pas en même temps un net tassement de la croissance. Sur un an en octobre les prix auront progressé seulement à la consommation de 0,3 % traduisant ainsi la nette diminution de l’activité économique. Une activité économique handicapé à la fois par la faiblesse de la demande interne mais aussi le ralentissement des exportations. Le ralentissement économique de la Chine a bien entendu des conséquences négatives sur l’ensemble de l’économie mondiale notamment aux États-Unis mais aussi en Europe et en particulier en Allemagne.

D’après le Bureau national des statistiques (BNS), l’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé le mois dernier de 0,3% sur un an, après une hausse de 0,4% en septembre. Le consensus ressortait à +0,4%.

En rythme mensuel, le CPI a reculé de 0,3% en octobre, après être resté stable le mois précédent, alors que les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,1%.

Pour sa part, l’indice des prix à la production (PPI) a reculé le mois dernier de 2,9% sur un an, après une baisse de 2,8% en septembre, contre un consensus de -2,5%.

 

(Qiaoyi Li, Ellen Zhang et Ryan Woo; version française Camille Raynaud)

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

 Un très mauvais signe pour la croissance mondiale avec ce recul de l’industrie manufacturière en Chine, l’indicateur passe dans le rouge. Le signe de la faiblesse des commandes extérieures mais aussi de la consommation interne.

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/S&P Global a reculé à 49,3 après 50,4 en août, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité, alors que le consensus ressortait à 50,5.

Il s’agit d’un plus bas depuis juillet 2023.

 

S’agissant des services, l’activité a progressé en septembre à un rythme nettement moins rapide. L’indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 50,3 contre 51,6 en août, soit un plus bas depuis septembre 2023.

 

 

Chine: Preuve du ralentissement chômage des jeunes en hausse

 Chine: Preuve du ralentissement, chômage des jeunes en hausse 

Une forte hausse du chômage des jeunes d’au moins 6 % a été constatée en Chine pour atteindre un taux de 17 %. La conséquence directe d’une croissance atone et même qui se contracte. Une mauvaise nouvelle pour la Chine mais aussi pour l’ensemble de l’économie mondiale compte tenu des interactions systémiques entre les pays d’échanges.( Europe et États-Unis compris). En cause la morosité de la consommation, l’endettement généralisé et la baisse des exportations.

Le 31 juillet, le Bureau national des statistiques (NBS) a publié son indice des directeurs d’achat (PMI) pour juillet qui s’est établi à 49,4 ( Sous le niveau de 50 il y a décroissance)

Au deuxième trimestre, la croissance s’est fortement tassée sur un an (+4,7%), selon des chiffres officiels publiés mi-juillet. Ce rythme était en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (+5,3%). Il est aussi le plus faible depuis début 2023, quand la Chine levait ses restrictions draconiennes contre le Covid-19, qui pénalisaient l’activité. Par ailleurs, les ventes au détail n’ont progressé en juin que de 2% sur un an. L’essoufflement de cet indicateur clé traduit une consommation toujours morose.

Croissance économique Chine :Le ralentissement provoque une purge

Croissance économique Chine : Le ralentissement provoque une purge

Du fait d’un endettement généralisé du secteur public ,  des entreprises mais aussi d’un très net tassement de la croissance, la Chine entreprend sa énième purge pour secouer son économie et l’assainir. Le problème est cependant structurel car l’ensemble de l’économie est complètement sous tutelle du parti qui rigidifie tout  et freine l’initiative et la bonne gestion. Sous la tutelle du président xi ( président communiste très traditionnel) le politique a repris la main sur l’économie.

Empêtrée dans la crise immobilière depuis deux ans avec son géant Evergrande, la seconde économie mondiale fait face à un ralentissement sans précédent de sa croissance. Le gouvernement communiste tente donc de reprendre la main sur une économie qui peine à tourner à plein régime.

Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses banques locales chinoises qui avaient prêté de l’argent au secteur immobilier se retrouvent endettées. Dans une note publiée le 29 juillet, Pictet évoque même une « crise bancaire silencieuse ». D’après le groupe suisse, citant les informations de The Economist, ce sont ainsi « plus de 3.800 petites banques »  qui sont aujourd’hui en difficulté, représentant au total 13% des actifs bancaire chinois. Sur les 40 banques qui ont fermés en juin, 36 se trouvaient dans la province du Liaoning, au Nord-Est du pays, à la frontière avec la Corée du Nord.

« La disparition soudaine de ces petites banques est la conséquence de la politique de croissance chinoise appuyée sur l’endettement (…) Certaines banques ont même assumés avoir accordé jusqu’à 40% de prêts risqués », dont certains, liés au secteur immobilier, n’ont finalement pas été remboursés, explique à La Tribune l’économiste.

De quoi provoquer « des sueurs froides aux investisseurs du monde entier », d’après Pictet. Ces petites banques qui prêtaient principalement aux ménages, aux TPE et aux PME, sont fragilisées par l’endettement croissant des entreprises chinoises, qui continue de faire peser le risque des défauts de paiement. 62 % des entreprises chinoises ont signalé des retards de paiement en 2023, contre 40 % en 2022, selon Coface.

Les gestionnaires des provinces ne font guère mieux. En raison de la crise immobilière, ces administrations publiques perdent une de leurs principales recettes : les revenus tirés de la vente de terrains. Ainsi, les dettes privée et publique chinoises suivent une trajectoire assez similaire.

« Avec l’explosion de l’économie dans les années 80, il y a eu une très grande circulation d’argent liquide et de nombreuses petites banques se sont créées. Mais ces dernières manquent de propreté, ne sont pas saines, sont mal gérées et corrompues. »

La crise de l’immobilier de 2022, symbolisée par la dette de 300 milliards de dollars d’Evergrande, a donc été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres des créances des petites banques.

Croissance États-Unis : des signes de ralentissement

Croissance  États-Unis : des signes de ralentissement

Aux États-Unis, le marché de l’emploi a ralenti plus que prévu en juillet, avec un taux de chômage atteignant 4,3 %, selon les chiffres publiés ce vendredi 2 aout par le département du Travail. Ce taux, le plus élevé depuis octobre 2021, a pris 2 points par rapport à juin et a surpris les analystes qui anticipaient une stabilité à 4,1 %. Cela représente 352.000 chômeurs de plus, à 7,2 millions au total.

 

Cee ralentissement du marché de l’emploi inquiète car il intervient au moment où les revenus des Américains ont moins progressé que prévu, avec une hausse de seulement 0,2 % sur un mois. Les dépenses des ménages, bien qu’en hausse de 0,3 %, ont également montré des signes de ralentissement. La consommation, l’un des principaux moteurs de la croissance américaine, a cependant surpris en affichant une augmentation de 2,8 % au deuxième trimestre, après un ralentissement à 1,4 % au premier trimestre.

Économie États-Unis : des signes de ralentissement

Économie États-Unis : des signes de ralentissement

Aux États-Unis, le marché de l’emploi a ralenti plus que prévu en juillet, avec un taux de chômage atteignant 4,3 %, selon les chiffres publiés ce vendredi 2 aout par le département du Travail. Ce taux, le plus élevé depuis octobre 2021, a pris 2 points par rapport à juin et a surpris les analystes qui anticipaient une stabilité à 4,1 %. Cela représente 352.000 chômeurs de plus, à 7,2 millions au total.

 

Cee ralentissement du marché de l’emploi inquiète car il intervient au moment où les revenus des Américains ont moins progressé que prévu, avec une hausse de seulement 0,2 % sur un mois. Les dépenses des ménages, bien qu’en hausse de 0,3 %, ont également montré des signes de ralentissement. La consommation, l’un des principaux moteurs de la croissance américaine, a cependant surpris en affichant une augmentation de 2,8 % au deuxième trimestre, après un ralentissement à 1,4 % au premier trimestre.

Le ralentissement économique chinois provoque une purge

Le ralentissement économique chinois provoque une purge

Du fait d’un endettement généralisé du secteur public ,  des entreprises mais aussi d’un très net tassement de la croissance, la Chine entreprend sa énième purge pour secouer son économie et l’assainir. Le problème est cependant structurel car l’ensemble de l’économie est complètement sous tutelle du parti qui rigidifie tout  et freine l’initiative et la bonne gestion. Sous la tutelle du président xi ( président communiste très traditionnel) le politique a repris la main sur l’économie.

Empêtrée dans la crise immobilière depuis deux ans avec son géant Evergrande, la seconde économie mondiale fait face à un ralentissement sans précédent de sa croissance. Le gouvernement communiste tente donc de reprendre la main sur une économie qui peine à tourner à plein régime.

Ainsi, aujourd’hui, de nombreuses banques locales chinoises qui avaient prêté de l’argent au secteur immobilier se retrouvent endettées. Dans une note publiée le 29 juillet, Pictet évoque même une « crise bancaire silencieuse ». D’après le groupe suisse, citant les informations de The Economist, ce sont ainsi « plus de 3.800 petites banques »  qui sont aujourd’hui en difficulté, représentant au total 13% des actifs bancaire chinois. Sur les 40 banques qui ont fermés en juin, 36 se trouvaient dans la province du Liaoning, au Nord-Est du pays, à la frontière avec la Corée du Nord.

« La disparition soudaine de ces petites banques est la conséquence de la politique de croissance chinoise appuyée sur l’endettement (…) Certaines banques ont même assumés avoir accordé jusqu’à 40% de prêts risqués », dont certains, liés au secteur immobilier, n’ont finalement pas été remboursés, explique à La Tribune l’économiste.

De quoi provoquer « des sueurs froides aux investisseurs du monde entier », d’après Pictet. Ces petites banques qui prêtaient principalement aux ménages, aux TPE et aux PME, sont fragilisées par l’endettement croissant des entreprises chinoises, qui continue de faire peser le risque des défauts de paiement. 62 % des entreprises chinoises ont signalé des retards de paiement en 2023, contre 40 % en 2022, selon Coface.

Les gestionnaires des provinces ne font guère mieux. En raison de la crise immobilière, ces administrations publiques perdent une de leurs principales recettes : les revenus tirés de la vente de terrains. Ainsi, les dettes privée et publique chinoises suivent une trajectoire assez similaire.

« Avec l’explosion de l’économie dans les années 80, il y a eu une très grande circulation d’argent liquide et de nombreuses petites banques se sont créées. Mais ces dernières manquent de propreté, ne sont pas saines, sont mal gérées et corrompues. »

La crise de l’immobilier de 2022, symbolisée par la dette de 300 milliards de dollars d’Evergrande, a donc été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres des créances des petites banques.

 

Fibre optique : le grand ralentissement !

Fibre optique : le grand ralentissement !


Comme c’était Prévisible le développement de la fibre optique n’est pas du tout au rythme prévu et ce ralentissement est très critiqué par l’Arcep, le gendarme des télécoms. En clair, le rythme d’équipement ralentit de manière significative.

« La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », déplore l’Arcep dans un communiqué publié ce jeudi. Et l’Arcept se demande même si l’objectif gouvernemental d’apporter la fibre à tous les Français d’ici à 2025 sera tenu. « La couverture en fibre optique a progressé de seulement 1 point ce trimestre et atteint 84% », insiste le gendarme des telecoms. Aujourd’hui, environ 37 millions de locaux sont raccordables à cette technologie dans l’Hexagone, sur un total de 43,9 millions. « Près de 8 millions de locaux restent à rendre raccordables », rappelle le gendarme des télécoms.

Les retards concernent les zones très denses, les zones moyennement denses et évidemment aussi les zones plus rurales.

Dans les faits, on a surtout équipé prioritairement les zones qui paraissaient les plus rentables. Pour le reste, il faudra attendre. notamment la bonne volonté d’Orange qui a passé un accord avec le pouvoir pour se charger de la dynamique équipement. Un accord critiqué par les concurrents.

L’association de consommateurs UFC–que choisir aurait préféré un véritable droit au très haut débit plutôt que cet accord.

Economie mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Economie mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais, prudente, elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Croissance mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Croissance mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais, prudente, elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Prévision de croissance mondiale: Simple ralentissement ou crash ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais prudente elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an

Inflation en zone euro : ralentissement à 4,3 % sur un an


l’indice des prix à la consommation a chuté à 4,3% en septembre sur un an en zone euro, d’après les chiffres d’Eurostat publiés ce vendredi 29 septembre. Ce chiffre est puisqu’il est meilleur que celui d’août (5,2%).

C’est sans doute parmi les secteurs et cicatrices laissées conjoint du ralentissement économique et de la hausse des taux d’intérêt. Le problème est que la croissance se refroidit avec l’inflation et que l’activité économique de l’union européenne devient de plus en plus faiblarde avec seulement 0,8 % espérés en 2023 et 1,3 % en 2024.

Pour preuve, selon les chiffres de la Banque de France, la production de crédit immobilier en France a ainsi chuté de 40% sur un an en juillet.

Des espoirs de fin de hausse des taux
De quoi convaincre la BCE de stopper sa politique ? « Cela nous conforte dans l’idée que la BCE a fini de relever ses taux d’intérêt », veut croire Jack Allen-Reynolds. Un point de vue partagé par François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France qui a déclaré, ce vendredi sur LinkedIn que :

« Ces données renforcent notre confiance dans le fait que l’inflation dans la zone euro et en France reviendra vers son objectif de 2% d’ici à 2025, ce qui confirme que le niveau actuel de nos taux d’intérêt directeurs est approprié ».

La a majorité des économistes et analystes ne voient une baisse des taux européens qu’entre le deuxième et le troisième trimestre 2024.

Cependant, « il y a deux enjeux qui font craindre une inflation durablement élevée : le prix du pétrole et les salaires », alerte Alexandre Hezez, Directeur de la Gestion Financière chez la Richelieu gestion, interrogé par La Tribune. Après être tombé à 72 dollars (68 euros) fin juin, le prix du baril de Brent est remonté à 95 dollars en cette fin septembre, grimpant donc de 32% en trois mois et menace aujourd’hui de rester à des niveaux élevés, plusieurs pays producteurs souhaitant maintenir leur production basse.

Prix denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Prix : Denrées alimentaires : ralentissement de l’inflation mais pas de baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Denrées alimentaires : un ralentissement de l’inflation n’est pas une baisse des prix !

Selon l’Insee, l’inflation alimentaire pourrait être divisée par deux d’ici la fin de l’année mais resterait à un niveau élevé, entre 7 et 8%. En clair contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il ne s’agit nullement d’une baisse des prix mais d’un ralentissement de la hausse.

Autour de 14% aujourd’hui, l’inflation alimentaire devrait « nettement ralentir, sans toutefois forcément baisser en moyenne », relève l’institut de la statistique qui s’attend à ce qu’elle soit « divisée par deux d’ici la fin de l’année où elle se situerait alors entre 7 et 8% », du fait du repli des cours mondiaux des matières premières alimentaires et énergétiques mais aussi des renégociations commerciales entre industriels et distributeurs qui pourraient « accentuer ce mouvement ».

Dans ce contexte, « les services pèseraient de plus en plus dans l’inflation d’ensemble et en deviendraient les premiers contributeurs dès l’été », expliquent les experts de l’Insee.

Après une hausse de 3% en mai sur un an, l’inflation des services accélèrerait à nouveau, pour atteindre 4,2% en fin d’année. En cause: la « hausse des coûts salariaux » liée aux revalorisations du Smic ainsi que la répercussion plus lente des coûts de production. Sans oublier la revalorisation de la tarification des médecins généralistes devrait faire augmenter les prix des services de santé à compter du mois de novembre.

Si l’inflation a entamé son repli, elle continuerait de peser sur l’activité économique en 2023, en témoigne la dégradation du climat des affaires et de la confiance des ménages. Dans ce contexte, l’Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, à 0,1%, au lieu de 0,2% prévu initialement. L’économie tricolore devrait être à peine plus dynamique au troisième (+0,1%) et quatrième (+0,2%) trimestres. Au final, la croissance annuelle s’établirait à 0,6%, après 2,5% l’an passé. Le gouvernement, lui, table sur 1%.

Du côté des ménages, la consommation reculerait (-0,3%) au deuxième trimestre sous le poids de l’inflation alimentaire, avant de rebondir au second semestre (+0,2% par trimestre). Sur l’ensemble de l’année, elle se replierait de -0,2%. L’investissement des ménages poursuivrait enfin son recul en raison du durcissement de l’accès au crédit. Avec pour conséquence « de moindres productions de logement, tant individuels que collectifs, et plus généralement une poursuite du repli des transactions immobilières », note l’Insee.

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