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OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars

OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars


L’or, considéré comme une valeur refuge dans la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, a grimpé jeudi à un nouveau sommet historique à plus de 3171 dollars l’once, peu après l’ouverture des marchés américains.

Vers 15h35 GMT (17h35 à Paris), il s’envolait de 2,83% à 3170,25 dollars l’once.

Or: Nouveau record

Or: Nouveau record

 

 

Signe de la détérioration économique générale dans le monde mais aussi des inquiétudes géopolitiques, l’or constitue de plus en plus une valeur refuge. L’once d’or a atteint vendredi un nouveau record historique de 2.704,89 dollars. 
Le prix de l’or a atteint un nouveau record vendredi 18 octobre, franchissant les 2.700 dollars l’once, dans une ruée sur la valeur refuge après qu’Israël a annoncé la mort du chef du Hamas Yahya Sinwar à Gaza, renforçant les tensions géopolitiques.

La dette atteint aussi les 100 % au Royaume-Uni

La dette atteint  aussi les 100 % au Royaume-Uni
La dette du secteur public tutoie des sommets jamais atteints depuis les années 1960 au Royaume-Uni. Celle-ci s’élevait en août à 2.546 milliards de livres (un peu plus de 3.000 milliards d’euros), soit exactement 100% du produit intérieur brut (111% pour la France), selon une estimation provisoire publiée ce vendredi par l’Office national des statistiques (ONS).

En cause, aides distribuées pendant l’épidémie de Covid et la crise de l’énergie. Pour rappel, l’an dernier, elle avait déjà dépassé ce palier, selon des chiffres provisoires qui avaient depuis été révisés à la baisse.

En cumulé depuis début avril, début de l’année fiscale britannique, le Royaume-Uni a emprunté 6,2 milliards de livres (7,4 milliards d’euros) de plus que les projections de l’organisme public de prévisions budgétaires (OBR).

Le  Premier ministre Keir Starmer a déjà prévenu que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait « douloureux » avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d’impôts. En effet, selon l’OBR, la « trajectoire ascendante permanente » de la dette risque d’être « insoutenable », au point justement de rendre indispensable cette réduction des dépenses et cette augmentation des impôts.

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Paralympiques: Or argent et bronze pour la France

 

Or, argent et bronze pour la France. Nathalie Benoît accroche la troisième place en para-aviron PR1 Skiff. Quelques minutes plus tard, les Bleus en quatre de pointe l’imitent. L’aviron pouvoyeur de médailles en ce dimanche matin. La journée va se calmer avant de s’emballer en milieu d’après-midi. En poursuite individuelle, Marie Patouillet s’impose sur le 3000m C5 face à… sa compatriote Heïdi Gaugain. L’or et l’argent d’un coup, avant un nouveau titre quelques secondes plus tard. Tanguy de la Forest est sacré en para-tir sportif, 10m carabine à air en position couchée R5. Plus tard, Emeline Pierre décroche également l’or en paranatation, sur le 100m nage libre (S10). En soirée, l’athlétisme a été (enfin) pourvoyeur de plusieurs médailles. D’abord Gloria Agblemagnon en argent au lancer du poids, avant une autre deuxième place : celle de Timothée Adolphe et de son guide Jeffrey Lami sur le 400m (T11). En toute fin de soirée, Manon Genest a décroché le bronze au saut en longueur.

Paralympiques : or et argent

Paralympiques : or et argent 

Avec deux médailles – l’or du nageur Ugo Didier sur le 400 m nage libre et l’argent de la pistarde Marie Patouillet sur 500 m – au compteur avant les finales de paranatation de la soirée, la France a joliment lancé ses Jeux paralympiques, ce jeudi. Un scénario idéal pour entretenir la ferveur « olympique » du public.

Parmi les autres médailles possibles celles de Alexandre Léauté  quise lancera ce vendredi à l’assaut de la piste du Vélodrome National avec un premier podium dans le viseur : celui de la poursuite individuelle (finale à 15 h 49) dans la catégorie C2, dont il est le tenant du titre. À 23 ans, le Breton dispose déjà d’un palmarès bien fourni sur la piste avec 13 titres mondiaux, les quatre derniers ayant été récoltés à Rio fin mars. Parmi les autres médaillables possibles pour la France ce vendredi, à suivre en paranatation Hector Denayer sur le 100 m brasse (finale à 19 h 14) et le double masculin composé de Fabien Lamirault et Julien Michaud en para-tennis de table en demi-finales (à partir de 17 h).

Rugby à 7 JO : triomphe en or de l’équipe de Dupont

Rugby  à 7 JO : triomphe en or de l’équipe de Dupont

L’équipe de Dupont qui a si mal commencé son tournoi et balbutié son rugby pendant plusieurs matchs non seulement s’est réveillé mais a triomphé avec brio dans la deuxième phase du tournoi des JO de Paris.

L’équipe de France de rugby à 7 s’est imposée en finale du tournoi olympique en dominant les Fidji (28-7), doubles champions olympiques en titre.

Les Bleus du 7 apportent à la France son premier titre olympique en rugby, après la médaille d’argent glanée en 1924, mais à XV.

C’est un véritable tour de force qu’ont réalisé Antoine Dupont et ses coéquipiers en infligeant aux joueurs du Pacifique leur première défaite aux Jeux olympiques, après 17 succès de rang depuis 2016.

Bourse, or , bitcoin: record quand le pouvoir d’achat baisse

Bourse, or , bitcoin: record  quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Or en hausse mais les bourses en baisse ?

Or en hausse mais les bourses en baisse ?


Après Wall Street et Tokyo les deux autres bourses dans le monde pourraient bien s’inscrire dans une période baissière. Cela d’autant plus que l’envolée de leurs souligne encore les cinq inquiétudes relatives à l’avenir économique, à l’inflation et à l’endettement sans parler évidemment des risques géo politiques et de leurs conséquences sur l’énergie.Il y a enfin les positions divergentes de certains experts sur l’évolution de la politique monétaire.

La Bourse de Tokyo refluait mardi 5 décembre en matinée dans le sillage de Wall Street, où les indices ont repris leur souffle la veille après une forte croissance le mois dernier. L’indice vedette Nikkei de la capitale nippone cédait 0,96% à 32.912,84 points vers 00h40 GMT et l’indice élargi Topix perdait 0,29% à 2.355,69 points.

La Bourse de New York a clôturé dans le rouge lundi, gagnée par les prises de bénéfices après ses performances du mois de novembre et alors que les investisseurs à la recherche de nouveaux indices se tournaient déjà vers les chiffres mensuels de l’emploi américain, attendus vendredi.

Certaines valeurs japonaises du secteur des semi-conducteurs étaient en nette baisse dans la foulée du recul marqué du Nasdaq, à forte coloration technologique, à Wall Street lundi: Tokyo Electron perdait 2,82% vers 00H40 GMT, Advantest chutait de 4,25% et Screen Holdings de 3,69%.

Le pétrole était en hausse: vers 00H30 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,27% à 73,24 dollars.

La pierre pour remplacer le placement en or ?

La pierre pour remplacer le placement en or ?

La politique des taux d’intérêt a pris une tournure habituelle mais trompeuse entre, d’une part, ceux qui recommandent une hausse vigoureuse et accélérée des taux afin de rabattre l’inflation, et d’autre part les défenseurs de la croissance qui prônent une progression plus modérée pour éviter de freiner une reprise déjà bien fragile. Par Sébastien Canderlé, conférencier à Imperial College London ( la Tribune)

 

Avec une guerre en Ukraine à l’issue incertaine et une inflation à deux chiffres, de nombreux investisseurs ont cherché refuge dans l’or, le bien qui s’est avéré, par le passé, capable de préserver sa valeur en période de crise.

Lorsque l’indice des prix aux États-Unis avait doublé entre 1971 et 1980, la Réserve fédérale avait choisi une orientation monétaire restrictive, allant jusqu’à relever son taux directeur à 20% au printemps 1980.

Devant un tel contexte hyperinflationniste et de taux exorbitants, la valeur de l’or était multipliée par 16. Les autres classes d’actifs, en revanche, enduraient des progressions beaucoup moins favorables: les prix de l’immobilier outre-Atlantique augmentaient de 2,3 fois sur la période, tandis que les marchés d’actions et d’obligations évoluaient tout juste au rythme de l’inflation.

Cependant, un demi-siècle plus tard, l’actif mieux à même de résister à la crise n’est plus l’or mais la pierre. Et la raison n’est pas celle que l’on croit. Notre génération n’est guère plus dépendante de l’immobilier que celle de nos parents.

Le taux d’accession à la propriété aux États-Unis atteignait déjà 64,5% dans les années 1970. L’an passé, il était de 65,5%. Au Royaume-Uni, la proportion de propriétaires est passée de 58% en 1980 à tout juste 63% quarante ans plus tard. Et si l’accession à la propriété en France a crû de manière plus prononcée, ce taux n’a progressé que faiblement, passant de 50% au début du premier septennat de Francois Mitterrand à environ 60% aujourd’hui.

Le vrai sujet pour comprendre la réticence des autorités à relever les taux d’intérêt, c’est l’endettement de tous les acteurs économiques.

En pourcentage du PIB, l’endettement des ménages américains a quasiment doublé depuis 1970 et avoisine les 80%. Sur la même période, les français ont vu leur endettement passer de moins de 35% du PIB dans les années 1990 à environ 66% l’an dernier.

A ce fort endettement des ménages s’ajoute celui des États et des entreprises. En 1974, la dette publique outre-Atlantique avait atteint un plus-bas historique depuis la Seconde Guerre mondiale, évoluant sous les 25% du PIB. Elle excède aujourd’hui 120%, soit un ratio supérieur à celui jamais atteint, y compris en période de guerre. Pour la France, la dette publique a gonflé d’environ 20% du PIB dans les années 1970 à 115% l’an dernier.

La dette des sociétés américaines est également à un niveau record, excédant 50% du PIB, davantage qu’au cours des crises précédentes de 2009, 2001 et 1990. Dans les années 1970 ce ratio était inférieur à 35%. En France, l’an dernier, l’endettement des sociétés non-financières dépassait les 100% du PIB.

Tout ceci explique pourquoi, malgré une crise énergétique et un conflit armé régional rappelant les années 1970, la crise actuelle a peu de chance de suivre le même scénario.

Une simple comparaison servira de pièce à conviction. La dernière fois que le Royaume-Uni avait une inflation galopante, c’était il y a tout juste 40 ans. A l’époque, le taux directeur de la banque centrale était de 13,5%; aujourd’hui, il reste inférieur à 2%. L’État britannique est au pied du mur. La dette publique du pays frôle les 100%; elle était inférieure à 30% il y a 20 ans.

Désireuse d’éviter une crise immobilière ou une chute vertigineuse de la consommation, la Banque d’Angleterre demeure impuissante. Et ce malgré le fait que les prix sont cinq fois supérieurs à son indice cible de 2%.

Les propriétaires immobiliers n’ont donc pas de raison de s’inquiéter. Des États surendettés, affaiblis par une mauvaise gestion de la crise de 2008 et de la pandémie des deux dernières années, n’ont pas de marge de manoeuvre pour tacler l’inflation.

Les marchés ne s’y trompent pas. De mars 2020 au printemps de cette année, les prix de l’immobilier ont progressé de 40% aux États-Unis, et de 20% au Royaume-Uni. Le marché français a aussi connu une forte hausse du prix des maisons. Par contraste, le prix de l’or subit une forte volatilité depuis deux ans mais fait du surplace.

Le niveau d’endettement sans précédent de tous les acteurs économiques des pays développés garantit que les taux d’intérêt demeureront très largement inférieurs à l’inflation. N’en déplaise aux Cassandre qui prédisent une chute prochaine des prix, l’immobilier devrait préserver sa fonction d’arbitrage. Des taux d’intérêt réels négatifs en font le nouvel actif de référence. L’or est mort, vive la pierre!

Ordonnances travail : Opération ratée (CFDT)

Ordonnances travail :Opération ratée (CFDT)

On pouvait espérer que les ordonnances travail permettraient un dialogue plus serein et plus approfondi entre les organisations représentant les salariés et les directions d’entreprise. Le problème c’est que contrairement aux espérances l’extension du champ du dialogue aux questions économiques, sociales, d’hygiène et de sécurité a rendu encore davantage confus la problématique de la concertation. En fait le comité social et économique entre parenthèse CSE) ressemble à une espèce d’auberge espagnole où tout et rien sont abordés, sans vraiment de compétences et sans moyens suffisants avec en plus souvent avec un grand éloignement géographique.Le 16 décembre 2021, le comité d’évaluation des ordonnances travail piloté par France stratégie A publié un bilan relativement mitigé. Le 7 janvier, la CFDT analyse plus particulièrement les résultats de la fusion des instances représentatives du personnel en un lieu unique, le comité social et économique (CSE). Le 10 janvier, le ministère du Travail organise une réunion entre l’Etat, les organisations patronales et syndicales pour élaborer un plan d’accompagnement pour la mise en œuvre des ordonnances.

 Laurent Berger, son secrétaire général, vient de dresser un réquisitoire contre l’une des mesures phare des ordonnances sur le droit du travail de 2017 : la fusion des trois instances représentatives du personnel (IRP), délégué du personnel, comité d’entreprise et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ( CHSCT) en une seule, le comité social et économique (CSE). « Ce devait être le grand chantier de rénovation, mais la cible est ratée », affirme Laurent Berger, le 7 janvier.On est évidemment très loin de la concertation à l’allemande qui va jusqu’à la cogestion. En France chacun protège son près carré, l’intérêt patronal d’un côté, l’intérêt salarial de l’autre. En outre en plus des questions de compétence, se pose le problème de la culture entrepreneuriale qui considère les syndicats comme plutôt un obstacle et de l’autre le problème souvent de syndicats contestataires qui refusent d’entrer dans la problématique de gestion d’une entreprise.

Brexit: deal or « no deal » le chantage réciproque !

Brexit: deal or « no deal » le chantage réciproque !

 

on se demande si du côté du Royaume-Uni et de l’union européenne on ne joue pas désormais à fait-moi peur en menaçant chacun à son tour d’un no deal le break site. Une espèce de jeu diplomatique pour pousser l’autre aux limites de sa diplomatie et finalement accepter un report des délais de négociations Chaque jour qui passe nous apporte son lot soit d’optimisme avec la possibilité peut-être au dernier moment d’aboutir à un accord avec le Royaume-Uni quitte à trouver un arrangement pour prolonger encore un peu la date  ou au contraire un vent de pessimisme avec l’affirmation que les Britanniques sont bien décidés à mettre un terme à toute relation économique et financière avec l’Europe d’ici  la fin de l’année. Il est bien difficile de savoir exactement quelle  est la stratégie de l’imprévisible Boris Johnson qui a tellement changé de position sur le sujet. Faut-il rappeler qu’au départ il était contre le brexit  pour en devenir l’un des plus grands défenseurs ,ce qui est lui a surtout permis de devenir Premier ministre.

 

Le résultat n’est guère brillant pour l’instant puisque aux dernières statistiques l’activité s’est écroulée de 20 %. Elle se redressera ,c’est évident mais restera surtout en suspens l’épineux dossier des relations financières entre la place londonienne et le reste de l’Europe. En effet la place de Londres entend conserver ses prérogatives et ne veut pas d’entraves aux relations qu’elle entretenait précédemment avec les autres places financières de l’Europe. Un sujet de discorde évidemment fondamental  qui s’ajoute un autre concernant celui de la pêche mais la ou les pêcheurs britanniques sont eux-mêmes handicapés par le problème des débouchés. Conscient du retard pris Boris Johnson et l’union européenne ont décidé d’accélérer le calendrier.

Au lieu de se rencontrer toutes les deux ou trois semaines, les deux équipes de négociations débattront quasiment sans interruption entre le 29 juin et le 31 juillet. Elles se reverront mi-août, puis en septembre.

Les responsables européens et britanniques ont choisi de taire les divergences affirmées sur plusieurs sujets clés, parmi lesquels la pêche, les équivalences réglementaires et les aides d’Etat. Leur note d’optimisme devrait alléger l’ambiance des négociations, après plusieurs sessions très négatives, à l’issue desquelles le négociateur européen en chef Michel Barnier avait clairement exprimé son agacement. Et nul doute que la reprise des rencontres en personne permettra de faciliter les échanges.

Le temps s’avère pourtant limité. Vendredi, Michael Gove, le ministre britannique en charge de la coordination des négociations, également présent à la rencontre virtuelle de lundi, a dévoilé avoir « ​officiellement confirmé que le Royaume-Uni n’étendrait pas la période de transition ​» au-delà du 31 décembre et que « ​le moment de l’extension était maintenant passé ​». A l’issue de celle-ci, les arrangements mis en place depuis 1973 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne prendront fin.

Cette annonce a fait bondir les premiers ministres du Pays de Galles et d’Ecosse, qui avaient qualifié une telle stratégie d’« ​extraordinairement téméraire ​». En guise de protestation, ils ont donc boycotté une rencontre téléphonique prévue avec les représentants du gouvernement central. Leur message est clair ​: le gouvernement britannique portera seul la responsabilité d’un échec des négociations commerciales. La question est de savoir si Boris Johnson ne tentera pas un dernier coup politique redressé une courbe de popularité bien affectée après l’histoire du Corona virus et surtout des résultats économiques décevants. Ils pourraient au dernier événement peut-être se rabattre sur une prolongation du calendrier qui lui laisserait le temps de négocier des avantages que lui refuse pour l’instant l’union européenne.

Même si le gouvernement ne le dit pas encore, il désire donc mettre en place une période de transition qui n’en possède pas le nom. Les déclarations tonitruantes de Michael Gove sont donc trompeuses ​: il refuse de proroger le temps de négociations de l’accord mais veut prolonger le statu quo réglementaire entre les deux pays. Dans le seul but de ne pas paraître revenir sur sa parole.

Cette évolution rhétorique a principalement été favorisée par la gronde du milieu des affaires. « ​Notre industrie a besoin du soutien du gouvernement, pas d’être cassée par celui-ci ​! ​» s’est récemment agacée Elizabeth De Jong, l’une des responsables de l’Association du transport de fret. « ​Nous n’avons tout simplement pas assez de capacité disponible pour planifier les changements structurels majeurs nécessaires à un départ réussi de l’UE et pour gérer en même temps la pression sans précédent causée par le Covid-19. ​» Ainsi, 72% des 400 entreprises du secteur réclamaient une extension de la période de transition. Un sentiment partagé par la plupart des entreprises britanniques impliquées dans l’import/export.

 

Brexit or not Brexit : confrontation entre la France et l’Allemagne

Brexit or not Brexit : confrontation entre la France et l’Allemagne

 

Dans la coulisse la France et l’Allemagne s’agitent  beaucoup à propos du Brexit mais sur des positions assez opposées. La France souhaiterait un départ du Royaume-Uni clair et net tandis que l’Allemagne s’accommoderait bien d’un compromis qui permettrait à tous de faire semblant de sauver la face. D’après les positions allemandes, le Royaume-Uni pourrait  bien quitter l’union européenne à la date prévue mais en fait on laisserait une période transitoire pour la mise en œuvre effective (période sans doute très longue).

Le contraire de la position de Macron qui en faite pousse Johnson dehors.  Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche au téléphone avec le Premier ministre britannique Boris Johnson et lui a demandé de négocier « rapidement » avec l’Union européenne pour tenter de parvenir à un nouvel accord de Brexit, a annoncé l’Elysée.

“Boris Johnson a présenté ses dernières propositions”, a déclaré la présidence française. “Le Président de la République a indiqué que la négociation devait se poursuivre rapidement dans les prochains jours avec l’équipe de Michel Barnier, afin d’évaluer en fin de semaine prochaine si un accord est possible, dans le respect des principes de l’Union européenne.”

Pour tenter d’obtenir un nouvel accord de Brexit avant le sommet européen des 17-18 octobre, Boris Johnson a présenté cette semaine à Bruxelles un “compromis” visant à résoudre le principal point de blocage, la clause de sauvegarde pour la frontière irlandaise (“backstop”).

En fait, Macron pourrait bien être un peu hors jeu dans la négociation entre l’union européenne et le Royaume-Uni. Pour preuve, le changement de position de Boris Johnson qui  déclare maintenant respecter la loi qui le contraint à solliciter un nouveau report de la date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) s’il ne parvient pas à un accord avec Bruxelles avant le 31 octobre.

 

La BBC a en effet rapporté vendredi que Londres n’excluait plus de demander un report du Brexit faute d’accord avec Bruxelles d’ici au 19 octobre, bien que Boris Johnson continue de clamer que le Royaume-Uni quittera l’UE le 31 octobre «quoi qu’il arrive». Mais on pourrait bien trouver des accommodements pour l’application effective, l’essentiel étant  de sauver la face politiquement.

Une montée inévitable de l’or

Une montée inévitable de l’or

 

L’once d’or à plus de 1.500 dollars mercredi.  Une valeur qui n’avait pas été franchie depuis environ six ans. Cela témoigne à l’évidence de la recherche de refuge de la part des investisseurs et des épargnants face aux incertitudes qui s’accumulent. Parmi ces incertitudes ou ces peurs,  il y a d’abord cette baisse de structurelle de la croissance mondiale qui montre que nous sommes en fin de cycle. À cet environnement structurel défavorable s’ajoute une conjoncture elle aussi très dépressive liée à la baisse des échanges internationaux notamment. La vague du populisme et du nationalisme amène les uns et les autres à peser pour freiner les importations et au contraire favoriser les exportations. Mais comme cette stratégie est pratiquée –avec des ampleurs différentes– ces actions s’annulent et au total c’est le commerce mondial qui faiblit. Il faut aussi prendre en compte les inquiétudes relatives aux conflits mondiaux dans le monde, au nombre environ d’une dizaine qui rejaillissent  justement au nom du populisme et du nationalisme. Une étincelle pourrait transformer l’un de ces conflits en guerre internationale par exemple en Iran. Il y a aussi une bataille de géants entre les États-Unis et la Chine, les uns comme les autres veulent dominer le monde économique, culturel voire politique. La Chine en particulier vise clairement le leadership politique mondial ce que lui conteste évidemment les États-Unis. La bataille a lieu pour l’instant sur le plan économique parce que les balances commerciales beaucoup trop défavorables par rapport à une Chine qui fausse  les conditions de concurrence sur le plan social, sanitaire et environnementale. Sans parler de la dictature interne qui se renforce depuis que le président xi a décidé d’enfiler le costume de Mao pour resiniser la vie sociale et culturelle. La nouvelle problématique de l’environnement met  est aussi en cause les conditions de production et de consommation. L’impact pourrait être considérable puisqu’il s’agit de substituer au village mondial, au moins en, partie une économie locale dite circulaire. Une vraie révolution économique celle-là et aussi culturelle. Les facteurs anxiogènes conduisent donc investisseurs et épargnants à se réfugier sur la valeur refuge que constitue leur l’or dont l’once pourrait bien gagner une centaine de dollars d’ici la fin de l’année et encore davantage en 2020.

 

Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

 Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

Il y  aurait un net tassement de participation, c’est en tout cas le message transmis par le ministère de l’intérieur et repris par tous les médias. -A 14h00, le nombre de manifestants était de 5.600 dont 1.320 à Paris selon le ministère de l’Intérieur, des chiffres divisés par deux par rapport à la semaine dernière à la même heure (11.600 et 4.000 respectivement). Observons d’abord que des chiffres de manifestants à 14 heures n’ont aucune signification puisque en général la mobilisation commence à peine. Remarquons également le degré de précision des chiffres de Castaner  capable de compter jusqu’à l’unité le nombre de manifestants à Paris ! En fin de journée, le ministère de l’intérieur a compté 46 000 personnes au lieu de 41 000. Une légère diminution d’ailleurs confirmée par les gilets jaunes eux-mêmes. Ce samedi, en début de soirée, les gilets jaunes ont publié leurs propres chiffres. Ils assurent avoir été 92.035 à manifester en France dans la journée. La semaine dernière, ils avaient posé le chiffre de 123.087. Il n’est pas anormal que le mouvement se prolongeant on constate un affaiblissement de la participation. Plusieurs raisons à cela d’abord le matraquage politique du gouvernement qui assimile tous les manifestants à des voyous. Qui les rend même responsable d’après Macron des violences. Certains gouvernements n’hésitent même pas à considérer que les gilets jaunes viennent là pour tuer ! Bref une hystérisation qui n’est pas de nature à apaiser le climat et qui montre quand même un certain désarroi de la part du pouvoir. Par ailleurs, il n’est pas anormal que la mobilisation se tasse dans la mesure où les gilets jaunes eux-mêmes ont un peu de difficulté à finaliser leurs priorités entre les enjeux objectifs sociaux de départ et des objectifs plus politiques.

Brexit or no Brexit ?

Brexit or no Brexit ?

 

C’est la question. Ce sujet sera abordé par Teresa May lors de sa rencontre avec Macron au fort de Brégançon. La vérité c’est que Teresa May ne sait plus tellement à quel saint se vouer partagée  qu’elle  est entre les durs et les mous au sein de son propre parti. Pour résumer, il y a trois positions en Grande-Bretagne. D’abord ceux qui sont partisans  d’une rupture totale avec l’union européenne et qui prônent donc un Brexit dur. Ceux qui au contraire souhaiteraient le maintien des relations actuelles entre la Grande-Bretagne et l’union européenne, ils rêvent même d’un nouveau référendum qui contredirait le premier qui a acté la rupture économique avec l’Europe. Enfin ceux qui tentent de s’accommoder d’un vote ambigu en préconisant une négociation qui sauverait au moins la liberté commerciale entre les deux zones économiques. Cette dernière position est celle qui a été exprimée dans le livre blanc de Teresa May. Le problème c’est que l’union européenne ne peut accepter une zone de libre échange s’il n’y a pas en même temps liberté de circulation des personnes et des capitaux sans parler des autres obligations réglementaires définies par l’union européenne. Pour se faire peur,  certains avancent donc l’idée maintenant d’un Brexit dur. C’est « une possibilité relativement improbable, mais c’est une possibilité », a précisé Mark Carney, qui doit quitter son poste à l’été 2019, peu après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne fin mars 2019. « La possibilité d’une absence d’accord est inconfortablement élevée à ce stade », a-t-il déclaré sur BBC Radio 4. « C’est hautement indésirable » mais « encore improbable », selon lui, ajoutant que le système financier britannique était « prêt » à une telle éventualité. Alors que les négociations patinent entre Londres et Bruxelles et que l’échéance de fin octobre pour parvenir à un accord de sortie se rapproche, la perspective d’un Brexit dur est évoquée de plus en plus ouvertement, ce qui effraie les milieux d’affaires. La question irlandaise est un autre obstacle à la conclusion d’un accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE, auquel les deux parties veulent parvenir d’ici octobre pour garantir que le processus soit bouclé avant fin mars. Les Européens défendent l’idée convenue en décembre d’une clause de sauvegarde (« backstop »), selon laquelle l’Irlande du Nord continuerait d’appliquer les règles européennes pour éviter d’ériger une frontière entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, une partie du Royaume-Uni. Cette solution risque cependant d’impliquer la mise en place d’une frontière entre l’île d’Irlande et le reste du Royaume-Uni, une solution inacceptable pour nombre de Britanniques.

 

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