Archive pour le Tag 'variant'

Santé-Covid: un nouveau variant

Santé-Covid: un nouveau variant


En raison un nouveau variant, depuis plusieurs jours, les autorités sanitaires constatent une légère hausse des hospitalisations pour des suspicions de Covid-19.

la souche EG.5, surnommée « Eris », est désormais majoritaire dans l’Hexagone. Elle est présente dans quelque 35% des analyses, plus que tout autre variant, rapporte un graphique de GISAID publié sur Twitter.
L’agence britannique de sécurité sanitaire estimait le 20 juillet dernier que près de 15% des cas au Royaume-Uni étaient provoqués par cette souche, en hausse de plus de 20% par semaine. Idem aux États-Unis, où ce variant était à l’origine de 17% des contaminations au 5 août, contre 12% deux semaines plus tôt.

« Il semble plus transmissible que les variants XBB qu’il supplante rapidement », explique à TF1info le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève (Suisse).

Rien n’indique cependant que sa gravité est supérieure, ni qu’il est capable d’échapper à l’immunité acquise par une précédente contamination ou par le vaccin.

Le Covid reprend avec un nouveau variant

Le Covid reprend avec un nouveau variant


Un nouveau virus (Eris) plus contagieux mais moins dangereux réalignement la crise liée au Covid. Parmi les personnes actuellement contaminées par le coronavirus, 35 % sont touchées par le sous-variant d’Omicron, Eris, selon Gisaid, une base de données internationale de référence pour le suivi du Covid-19. Ce variant au nom d’une divinité grecque, baptisé EG.5.1, est davantage transmissible que les précédents variants. Plusieurs indicateurs soulignent une légère reprise de l’épidémie de Covid-19 en ce début de mois d’août. Selon les données du réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 sont en hausse chez les moins de 2 ans et les adultes pour la semaine du 31 juillet au 6 août.

La hausse est particulièrement marquée dans les Pays de la Loire, la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté et la Nouvelle-Aquitaine notamment. Les effectifs concernés restent toutefois modérés, avec 485 passages en une semaine au niveau national pour les 15-74 ans par exemple.

Cette reprise épidémique a plusieurs causes, explique l’épidémiologiste Mircea Sofonea au Parisien. Il mentionne « l’efficacité du vaccin qui s’étiole avec le temps, et donc protège moins bien », un contexte estival qui est « propice à la diffusion du virus, avec des événements de grande promiscuité comme les Fêtes de Bayonne ou des festivals » et « l’évolution virale », avec le variant Eris notamment.

Ce variant EG.5.1 a été désigné « à suivre » par l’Organisation mondiale de la Santé. Cette agence de l’ONU explique dans une note publiée mercredi que plusieurs pays avec une prévalence de ce variant qui augmente ont aussi vu une hausse de leur nombre de cas et d’hospitalisations, mais que cela ne signifie pas nécessairement que la gravité de la maladie augmente avec ce variant.

Covid: un nouveau variant

Covid: un nouveau variant


En raison un nouveau variant, depuis plusieurs jours, les autorités sanitaires constatent une légère hausse des hospitalisations pour des suspicions de Covid-19.

la souche EG.5, surnommée « Eris », est désormais majoritaire dans l’Hexagone. Elle est présente dans quelque 35% des analyses, plus que tout autre variant, rapporte un graphique de GISAID publié sur Twitter.
L’agence britannique de sécurité sanitaire estimait le 20 juillet dernier que près de 15% des cas au Royaume-Uni étaient provoqués par cette souche, en hausse de plus de 20% par semaine. Idem aux États-Unis, où ce variant était à l’origine de 17% des contaminations au 5 août, contre 12% deux semaines plus tôt.

« Il semble plus transmissible que les variants XBB qu’il supplante rapidement », explique à TF1info le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève (Suisse).

Rien n’indique cependant que sa gravité est supérieure, ni qu’il est capable d’échapper à l’immunité acquise par une précédente contamination ou par le vaccin.

Santé- Covid: risque d’un nouveau variant

Santé- Covid: risque d’un nouveau variant

Un nouveau variant variant Omicron XBB.1.5, A fait son apparition aux États-Unis. Évidemment la crainte et qu’il puisse se diffuser ailleurs dans le monde. Une hypothèse qu’on ne peut exclure surtout avec la mobilité retrouvée des Chinois auxquels certains pays n’exigent même pas de test.( Même l’Europe n’a pas été capable de se mettre d’accord sur ce sujet).

Ce nouveau variant très contagieux, représente plus de 40% des cas de contamination aux Etats-Unis selon des données officielles publiées la semaine dernière. Le ministre allemand de la Santé s’est ainsi dit préoccupé par l’émergence de ce nouveau sous-variant du coronavirus lié à un nombre croissant d’hospitalisations dans le Nord-Est des Etats-Unis, ajoutant que Berlin suivait la situation de près.

Notons que les autorités médicales et politique françaises évitent d’évoquer ce danger

. » Sept des dix Etats américains où l’on observe une hausse des infections et hospitalisations se trouvent dans le Nord-Est, où l’on comptabilise un nombre plus élevé de cas de XBB, a déclaré à Reuters Michael Osterholm, expert en maladies infectieuses à l’Université du Minnesota, dans une récente interview.

Covid: risque d’un nouveau variant

Covid: risque d’un nouveau variant

Un nouveau variant variant Omicron XBB.1.5, A fait son apparition aux États-Unis. Évidemment la crainte et qu’il puisse se diffuser ailleurs dans le monde. Une hypothèse qu’on ne peut exclure surtout avec la mobilité retrouvée des Chinois auxquels certains pays n’exigent même pas de test.( Même l’Europe n’a pas été capable de se mettre d’accord sur ce sujet).

Ce nouveau variant très contagieux, représente plus de 40% des cas de contamination aux Etats-Unis selon des données officielles publiées la semaine dernière. Le ministre allemand de la Santé s’est ainsi dit préoccupé par l’émergence de ce nouveau sous-variant du coronavirus lié à un nombre croissant d’hospitalisations dans le Nord-Est des Etats-Unis, ajoutant que Berlin suivait la situation de près.

Notons que les autorités médicales et politique françaises évitent d’évoquer ce danger

. » Sept des dix Etats américains où l’on observe une hausse des infections et hospitalisations se trouvent dans le Nord-Est, où l’on comptabilise un nombre plus élevé de cas de XBB, a déclaré à Reuters Michael Osterholm, expert en maladies infectieuses à l’Université du Minnesota, dans une récente interview.

Covid: Des conséquences longues avec le variant BA 5

Covid: Des conséquences longues avec le variant  BA 5

 

Les symptômes de ce sous-variant d’Omicron restent identiques, mais mettent beaucoup plus de temps à disparaître.

Le sous-variant BA.5, issu de mutations du variant Omicron Les statistiques. Hier par exemple on a dénombré 124 000 cas nouveaux en 24 heures ;  il représentait 41% des contaminations mi-juin, contre 23% la semaine précédente. Le prochain bulletin, attendu jeudi 30 juin, pourrait même confirmer que BA.5 est devenu majoritaire dans le pays.

franceinfo fait le point sur les spécificités du sous-variant BA.5.

Comme le variant Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud en novembre 2021, les sous-variants BA.4 puis BA.5 ont été signalés par des chercheurs sud-africains début mai. Mais attention : cela ne signifie pas que c’est dans cette région que ces sous-variants sont apparus. L’Afrique du Sud est en fait l’une des rares nations à effectuer systématiquement le séquençage génétique du virus,  »ce que d’autres pays ont cessé de faire »soulignait début mai Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Jusqu’au début de l’année 2022, le sous-variant BA.2 d’Omicron comptait pour la majorité des cas détectés à travers le monde (et 99% des cas enregistrés en France fin avril). Mais les dernières mutations ont progressivement pris le pas, et sont par exemple responsables, selon l’OMS, de la cinquième vague épidémique que l’Afrique du Sud a connue à partir de la fin du mois d’avril.

Si BA.5 inquiète autant la communauté internationale, c’est qu’il affiche des taux de contagiosité plus élevés que ses prédecesseurs. La faute à deux mutations qui affectent sa protéine Spike, celle qui permet au virus d’entrer dans nos cellules. La mutation L452R augmente sa transmissibilité, l’amenant à être environ 20% plus contagieux que le sous-variant BA.2. Ce qui expliquerait la nette expansion de BA.5, relevée par Santé publique France dans sa dernière note. L’autre mutation, appelée F486, « est associée à une réduction de la neutralisation des anticorps », expliquait mi-mai l’épidémiologiste Antoine Flahault auprès de La Dépêche.

Comme le souligne le spécialiste, c’est cette mutation qui peut rendre les vaccins actuels moins efficaces contre les sous-variants BA.4 et BA.5. 

« Il semble que ces variants se diffusent plus rapidement (…) car ils échappent davantage à l’immunité acquise par la vaccination comme par l’infectiona confirmé à franceinfo Samuel Alizon, épidémiologiste et directeur de recherche au CNRS. Un phénomène qui se conjugue avec une autre variable, déjà bien connue : l’immunité offerte par les vaccins diminue naturellement avec le temps, ce qui nous rend plus vulnérable face au virus, ainsi qu’aux formes graves de la maladie.

A en juger par le cas sud-africain, la dangerosité de BA.5 serait comparable aux autres sous-variants d’Omicron. Une faible augmentation des hospitalisations a été remarquée, avec un taux de létalité légèrement inférieur, comme l’a noté l’équipe du docteur Wasiila Jassat, dans une étude citée par la revue scientifique Nature (en anglais). Il faut toutefois rappeler que le taux de létalité dépend d’autres facteurs extérieurs, indépendants de la forme du virus, comme la couverture vaccinale d’une population et l’état du système hospitalier d’un pays.

La grande différence de ce sous-variant tient dans la durée des symptômes, qui peuvent mettre jusqu’à dix jours pour disparaître, contre quatre jours pour le sous-variant BA.1 d’Omicron, comme l’a fait remarquer le médecin et journaliste de France Télévisions Damien Mascret. En plus des symptômes désormais bien connus du Covid-19, comme la fièvre, la toux, les maux de gorge et une fatigue inhabituelle, les malades infectés par le sous-variant BA.5 peuvent avoir le nez qui coule, mais aussi souffrir de nausées et de vomissements.

Covid: encore un nouveau variant

Covid: encore un nouveau variant

 

Un  nouveau variant appelé BA.2 est récemment apparu notamment Danemark où il serait majoritaire. Ce variant descend du précédent, omicron ou BA.2. Sa caractéristique serait d’être encore Plus transmissible, mais pas plus grave.

Il s’est propagé à la vitesse de l’éclair depuis sa découverte, dévoilée fin novembre en Afrique du Sud. Il a tout de suite été considéré comme «préoccupant» par l’OMS, à cause de sa contagiosité élevée et de son risque d’échappement immunitaire. En ce moment, 45.000 personnes sont infectées chaque jour au Danemark, sur 6 millions d’habitants, soit un taux de contamination supérieur à celui de la France (7160 cas par million de personnes, contre 5440 dans l’Hexagone, selon Our World in Data).

 

Notons qu’en France il n’est pas possible de quantifier le nouveau variant compte tenu des insuffisances du pays en matière de séquençage !

Santé économique -Maladie de l’inflation : un nouveau variant !

Santé économique -Maladie de l’inflation : un nouveau variant !

 

Un papier de l’Opinion explique comment s’accommoder de l’inflation qui a changé de visage; comme pour la pandémie, un nouveau « variant » qui affecte le contexte socio-économique.

Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint 5 % sur un an en décembre, son plus haut niveau historique, a confirmé jeudi Eurostat. L’énergie représente la moitié de la hausse. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que la hausse des prix devrait se stabiliser puis baisser courant 2022. En France, la prime inflation de 100 euros sera versée à 3,04 millions d’allocataires de la CAF à partir de ce jeudi.

Comment se réhabituer à vivre avec l’inflation ? Nous l’avions oubliée ces trente dernières années. En décembre, elle a atteint 5 % en glissement annuel dans la zone euro, avec 6,5 % en Espagne, 5,7 % en Allemagne et 2,8 % en France. Aux Etats-Unis, elle caracole à 7 %. Dans l’Hexagone, la hausse des prix de l’énergie et des matières premières se propage désormais aux produits industriels et alimentaires. « On ressort certains outils de la naphtaline, comme les équations qui permettent de passer des prix de production aux prix à la consommation, ou même les équations d’évolution des salaires, auxquelles plus personne ne s’intéressait vraiment », sourit Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee.

« C’est sûr qu’on ne reviendra pas rapidement au problème de l’inflation trop basse, à 1%, que l’on avait depuis dix ans », dit Philippe Martin, président du Conseil d’analyse économique (CAE). « Nous sommes sans doute en train de changer d’époque », indique Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Tout le monde est concerné : salariés, fonctionnaires, retraités, bénéficiaires de prestations sociales, gouvernements, finances publiques, épargnants et banques centrales… Que va-t-on se (re)mettre à faire ?

1. Négocier les salaires

Avec une inflation entre 0 et 1 %, même si votre salaire stagne, vous ne perdez pas beaucoup de pouvoir d’achat. Lorsque les prix à la consommation augmentent de près de 3 %, c’est une autre histoire. Selon la Banque de France, d’ici à 2023 « les hausses de prix se transmettraient de façon partielle aux salaires, et réciproquement ». Mais gare à ce que les salaires n’augmentent pas plus vite que chez nos voisins européens, sinon nous perdrions en compétitivité. Nous ne pouvons plus dévaluer notre monnaie comme dans les années 1970-1980.

« Un pays comme la France, avec un déficit commercial dans une zone monétaire unique, doit faire attention à ne pas avoir une inflation supérieure à celle de la zone euro – elle aurait même intérêt à une inflation plus basse, souligne la chef-économiste du Trésor, Agnès Benassy-Quéré. A la veille de la pandémie de Covid, le coût du travail dans l’industrie en France était repassé sous celui de l’Allemagne. Il faut faire attention à ne pas perdre cet acquis avec des salaires qui dérapent ». Or, comme la France a un taux de chômage élevé, « on peut s’attendre à moins de tensions sur les salaires que dans d’autres pays avec des pénuries de main-d’œuvre plus importantes comme l’Allemagne et les Pays-Bas », ajoute l’experte.

Le sujet se posera aussi pour les fonctionnaires. Le point d’indice de la fonction publique est gelé depuis plusieurs années, le gouvernement préférant des augmentations ciblées sur les plus bas salaires, les soignants… Or ces gestes risquent d’être vite effacés par l’inflation. « L’Etat se fait fort de dire aux entreprises d’augmenter les salaires, mais pourquoi ne le fait-il pas comme employeur ? interroge un membre de la haute administration. Avec 1 % d’inflation ou moins chaque année, les syndicats ne mobilisent pas les foules en disant “protégez-nous de l’inflation”, mais avec 3 % d’inflation, le sujet devrait devenir explosif ».

« L’Etat devra certainement rehausser certains salaires de fonctionnaires, mais ce serait une erreur de tout réindexer sur l’inflation de manière automatique, car il ne faut pas qu’une boucle prix-salaires s’enclenche et nous fasse perdre le contrôle de l’inflation », estime Philipe Martin. L’augmentation de 1 % du point d’indice pour tous les fonctionnaires coûterait 2 milliards d’euros, estimait le gouvernement l’année dernière.

2. Revaloriser ou désindexer les prestations sociales

D’autres dépenses publiques augmenteront de pair avec l’inflation. « Il faut s’attendre à ce que les minima sociaux, les pensions de retraite et les salaires augmentent en moyenne au même rythme que les prix à la consommation », prévient Agnès Benassy-Quéré. En janvier ont été revalorisés automatiquement le smic, le minimum vieillesse, les retraites de base, les retraites complémentaires, l’allocation pour congé de proches aidants. En février, le taux de rémunération du livret A doublera à 1%. En avril augmenteront les prestations familiales, le RSA, l’allocation adulte handicapé (AAH), la prime d’activité, les pensions d’invalidité. En juillet seront discutées les allocations-chômage, en octobre grimperont les aides au logement, puis en novembre les retraites Agirc-Arrco. Le chiffrage qui circule à Bercy est qu’un point d’inflation ajoute 1,5 milliard d’euros de prestations sociales (retraites, prestations familiales, arrêts maladie, hors minima sociaux et APL).

La majorité de ces revalorisations est définie dans la loi, mais le gouvernement peut, dans chaque budget annuel, décider d’exceptions. En 2019, il avait ainsi désindexé de l’inflation plusieurs prestations sociales pour privilégier des revalorisations exceptionnelles de la prime d’activité, de l’AAH et du minimum vieillesse. Il pourrait y avoir la tentation de faire de même ces prochaines années. « C’est une méthode classique, bête et méchante pour réaliser des économies, au détriment du pouvoir d’achat », explique un haut fonctionnaire. Mais la consolidation budgétaire n’est pas à l’ordre du jour : les taux sont bas, les règles européennes sont mises entre parenthèses.

Pour les finances publiques, l’inflation peut sembler un avantage à court terme, car au début, les recettes (comme à la TVA) augmentent plus vite que les dépenses, et on rembourse ses emprunts plus rapidement. Mais ensuite, dépenses et taux remontent. « La tension sur les prix montre que les effets d’aubaine sur les taux d’intérêt ne peuvent absolument pas dispenser la sphère publique du retour à une trajectoire soutenable pour maîtriser la dépense et l’endettement », avertit Pierre Moscovici.

3. Comparer les prix

Le chiffre d’une inflation à 1 %, 2 % ou 3 % regroupe des millions de produits et des centaines de secteurs où les prix varient tout le temps. « Quand il y a davantage d’inflation, il y a plus de variabilité entre les produits, donc il y a un retour sur investissement pour les consommateurs qui passent du temps à comparer les prix, à chercher des produits moins chers », remarque Xavier Jaravel, professeur d’économie à la London School of Economics (LSE). Mais pour le moment, le comparateur de prix Idealo ne voit pas d’augmentation de trafic. C’est l’année 2020 jalonnée de confinements qui a explosé les records de fréquentation de son site. Les entreprises aussi vont porter plus d’attention aux prix de leurs concurrents, pour s’ajuster en permanence.

4. Epargner différemment

« Comment vivre avec l’inflation ? En arrêtant de mettre de l’argent sur son livret A, pour le placer sur des produits protégés contre l’inflation, comme la Bourse ou l’immobilier » résume Xavier Jaravel. Avec près de 3 % d’inflation en France, l’argent qui dort sur un compte courant ou un livret A permet chaque jour d’acheter moins de choses.

5. Eviter une crise financière

« Les banques centrales sont l’acteur le plus embarrassé par le retour de l’inflation, souligne Philippe Martin. Il y a beaucoup d’incertitudes sur la dynamique d’inflation des deux années prochaines. On ne peut pas exclure des mécanismes où chacun anticipe que les prix augmentent, donc tout le monde demande des salaires plus élevés, et les entreprises augmentent leurs prix car elles anticipent que leurs concurrents vont le faire. Or si les banques centrales craignent de perdre le contrôle de l’inflation, elles vont appuyer sur le frein – la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à le faire. Mais le problème est de ne pas le faire trop brusquement, car alors beaucoup d’entreprises, de ménages et d’Etats verront leurs coûts d’emprunt augmenter très rapidement, et c’est la recette d’une crise financière. Viendra-t-elle des pays émergents, dont la dette s’apprécie en dollars ? Ou de l’Europe, avec le problème de soutenabilité de la dette italienne ? Ou du fait qu’on verra d’un seul coup des entreprises, des start-up trop endettées ? » Pour Ricardo Reis, professeur d’économie à LSE, « si l’inflation persiste, nous devrions nous inquiéter car elle pourrait ébranler le succès de l’euro ».

Paradoxalement, le fait que nous nous étions déshabitués de l’inflation pourrait jouer en notre faveur. « A cause de leur expérience prolongée d’une inflation faible et stable, les individus ont peu de chances d’augmenter brusquement et radicalement leurs anticipations d’inflation à long terme, s’ils n’ont pas réellement traversé une longue période de forte inflation », observe Stefan Nagel, professeur de finance à l’école de management de l’Université de Chicago, auteur d’une étude sur le sujet. L’inflation, pour la minimiser, mieux vaut ne pas trop y penser.

Covid: Le variant omicron presque hégémonique

  • Covid: Le variant omicron presque hégémonique
  • Le variant omicron occupe désormais une place hégémonique en Europe et en France. Le variant Omicron est à l’origine de la plupart des nouvelles infections (95% des tests positifs) et la majorité des hospitalisations (73% des entrées hospitalières et 54% des admissions en soins critiques), selon un nouveau rapport de la Drees.
  • Parmi les personnes testées positives, la probabilité d’être hospitalisé avec Omicron est plus faible qu’avec Delta, notamment pour les personnes âgées entre 40 ans et 80 ans. Et toujours selon la Drees, c’est surtout le risque d’aller en soins critiques qui est particulièrement réduit avec Omicron par rapport à Delta, ce pour tous les statuts vaccinaux.
  • Le vaccin, et plus particulièrement la dose de rappel, sont efficaces pour lutter contre les hospitalisations après infection par Omicron, même si l’efficacité est réduite par rapport au variant Delta.
  • Le problème en France c’est que actuellement la France n’est pas en capacité capacité de distinguer par séquençage significatif le variant omicron première version ( BA1) du nouveau variant deuxième version omicron (BA2). Et a fortiori d’évaluer l’efficacité des vaccins et de leur rappel pour chaque type de virus évoqué . Il est dans particulièrement prématuré de considérer la nouvelle version d’Omicron comme une sorte de rhume presque classique. Témoin le nombre d’hospitalisations toujours très importants même si la tendance à légèrement se tasser.

 

Inflation: Un nouveau variant !

Inflation: Un nouveau variant !

 

Un papier de l’Opinion explique comment s’accommoder de l’inflation qui a changé de visage; comme pour la pandémie, un nouveau « variant » qui affecte le contexte socio-économique.

Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint 5 % sur un an en décembre, son plus haut niveau historique, a confirmé jeudi Eurostat. L’énergie représente la moitié de la hausse. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que la hausse des prix devrait se stabiliser puis baisser courant 2022. En France, la prime inflation de 100 euros sera versée à 3,04 millions d’allocataires de la CAF à partir de ce jeudi.

Comment se réhabituer à vivre avec l’inflation ? Nous l’avions oubliée ces trente dernières années. En décembre, elle a atteint 5 % en glissement annuel dans la zone euro, avec 6,5 % en Espagne, 5,7 % en Allemagne et 2,8 % en France. Aux Etats-Unis, elle caracole à 7 %. Dans l’Hexagone, la hausse des prix de l’énergie et des matières premières se propage désormais aux produits industriels et alimentaires. « On ressort certains outils de la naphtaline, comme les équations qui permettent de passer des prix de production aux prix à la consommation, ou même les équations d’évolution des salaires, auxquelles plus personne ne s’intéressait vraiment », sourit Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee.

« C’est sûr qu’on ne reviendra pas rapidement au problème de l’inflation trop basse, à 1%, que l’on avait depuis dix ans », dit Philippe Martin, président du Conseil d’analyse économique (CAE). « Nous sommes sans doute en train de changer d’époque », indique Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Tout le monde est concerné : salariés, fonctionnaires, retraités, bénéficiaires de prestations sociales, gouvernements, finances publiques, épargnants et banques centrales… Que va-t-on se (re)mettre à faire ?

1. Négocier les salaires

Avec une inflation entre 0 et 1 %, même si votre salaire stagne, vous ne perdez pas beaucoup de pouvoir d’achat. Lorsque les prix à la consommation augmentent de près de 3 %, c’est une autre histoire. Selon la Banque de France, d’ici à 2023 « les hausses de prix se transmettraient de façon partielle aux salaires, et réciproquement ». Mais gare à ce que les salaires n’augmentent pas plus vite que chez nos voisins européens, sinon nous perdrions en compétitivité. Nous ne pouvons plus dévaluer notre monnaie comme dans les années 1970-1980.

« Un pays comme la France, avec un déficit commercial dans une zone monétaire unique, doit faire attention à ne pas avoir une inflation supérieure à celle de la zone euro – elle aurait même intérêt à une inflation plus basse, souligne la chef-économiste du Trésor, Agnès Benassy-Quéré. A la veille de la pandémie de Covid, le coût du travail dans l’industrie en France était repassé sous celui de l’Allemagne. Il faut faire attention à ne pas perdre cet acquis avec des salaires qui dérapent ». Or, comme la France a un taux de chômage élevé, « on peut s’attendre à moins de tensions sur les salaires que dans d’autres pays avec des pénuries de main-d’œuvre plus importantes comme l’Allemagne et les Pays-Bas », ajoute l’experte.

Le sujet se posera aussi pour les fonctionnaires. Le point d’indice de la fonction publique est gelé depuis plusieurs années, le gouvernement préférant des augmentations ciblées sur les plus bas salaires, les soignants… Or ces gestes risquent d’être vite effacés par l’inflation. « L’Etat se fait fort de dire aux entreprises d’augmenter les salaires, mais pourquoi ne le fait-il pas comme employeur ? interroge un membre de la haute administration. Avec 1 % d’inflation ou moins chaque année, les syndicats ne mobilisent pas les foules en disant “protégez-nous de l’inflation”, mais avec 3 % d’inflation, le sujet devrait devenir explosif ».

« L’Etat devra certainement rehausser certains salaires de fonctionnaires, mais ce serait une erreur de tout réindexer sur l’inflation de manière automatique, car il ne faut pas qu’une boucle prix-salaires s’enclenche et nous fasse perdre le contrôle de l’inflation », estime Philipe Martin. L’augmentation de 1 % du point d’indice pour tous les fonctionnaires coûterait 2 milliards d’euros, estimait le gouvernement l’année dernière.

2. Revaloriser ou désindexer les prestations sociales

D’autres dépenses publiques augmenteront de pair avec l’inflation. « Il faut s’attendre à ce que les minima sociaux, les pensions de retraite et les salaires augmentent en moyenne au même rythme que les prix à la consommation », prévient Agnès Benassy-Quéré. En janvier ont été revalorisés automatiquement le smic, le minimum vieillesse, les retraites de base, les retraites complémentaires, l’allocation pour congé de proches aidants. En février, le taux de rémunération du livret A doublera à 1%. En avril augmenteront les prestations familiales, le RSA, l’allocation adulte handicapé (AAH), la prime d’activité, les pensions d’invalidité. En juillet seront discutées les allocations-chômage, en octobre grimperont les aides au logement, puis en novembre les retraites Agirc-Arrco. Le chiffrage qui circule à Bercy est qu’un point d’inflation ajoute 1,5 milliard d’euros de prestations sociales (retraites, prestations familiales, arrêts maladie, hors minima sociaux et APL).

La majorité de ces revalorisations est définie dans la loi, mais le gouvernement peut, dans chaque budget annuel, décider d’exceptions. En 2019, il avait ainsi désindexé de l’inflation plusieurs prestations sociales pour privilégier des revalorisations exceptionnelles de la prime d’activité, de l’AAH et du minimum vieillesse. Il pourrait y avoir la tentation de faire de même ces prochaines années. « C’est une méthode classique, bête et méchante pour réaliser des économies, au détriment du pouvoir d’achat », explique un haut fonctionnaire. Mais la consolidation budgétaire n’est pas à l’ordre du jour : les taux sont bas, les règles européennes sont mises entre parenthèses.

Pour les finances publiques, l’inflation peut sembler un avantage à court terme, car au début, les recettes (comme à la TVA) augmentent plus vite que les dépenses, et on rembourse ses emprunts plus rapidement. Mais ensuite, dépenses et taux remontent. « La tension sur les prix montre que les effets d’aubaine sur les taux d’intérêt ne peuvent absolument pas dispenser la sphère publique du retour à une trajectoire soutenable pour maîtriser la dépense et l’endettement », avertit Pierre Moscovici.

3. Comparer les prix

Le chiffre d’une inflation à 1 %, 2 % ou 3 % regroupe des millions de produits et des centaines de secteurs où les prix varient tout le temps. « Quand il y a davantage d’inflation, il y a plus de variabilité entre les produits, donc il y a un retour sur investissement pour les consommateurs qui passent du temps à comparer les prix, à chercher des produits moins chers », remarque Xavier Jaravel, professeur d’économie à la London School of Economics (LSE). Mais pour le moment, le comparateur de prix Idealo ne voit pas d’augmentation de trafic. C’est l’année 2020 jalonnée de confinements qui a explosé les records de fréquentation de son site. Les entreprises aussi vont porter plus d’attention aux prix de leurs concurrents, pour s’ajuster en permanence.

4. Epargner différemment

« Comment vivre avec l’inflation ? En arrêtant de mettre de l’argent sur son livret A, pour le placer sur des produits protégés contre l’inflation, comme la Bourse ou l’immobilier » résume Xavier Jaravel. Avec près de 3 % d’inflation en France, l’argent qui dort sur un compte courant ou un livret A permet chaque jour d’acheter moins de choses.

5. Eviter une crise financière

« Les banques centrales sont l’acteur le plus embarrassé par le retour de l’inflation, souligne Philippe Martin. Il y a beaucoup d’incertitudes sur la dynamique d’inflation des deux années prochaines. On ne peut pas exclure des mécanismes où chacun anticipe que les prix augmentent, donc tout le monde demande des salaires plus élevés, et les entreprises augmentent leurs prix car elles anticipent que leurs concurrents vont le faire. Or si les banques centrales craignent de perdre le contrôle de l’inflation, elles vont appuyer sur le frein – la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à le faire. Mais le problème est de ne pas le faire trop brusquement, car alors beaucoup d’entreprises, de ménages et d’Etats verront leurs coûts d’emprunt augmenter très rapidement, et c’est la recette d’une crise financière. Viendra-t-elle des pays émergents, dont la dette s’apprécie en dollars ? Ou de l’Europe, avec le problème de soutenabilité de la dette italienne ? Ou du fait qu’on verra d’un seul coup des entreprises, des start-up trop endettées ? » Pour Ricardo Reis, professeur d’économie à LSE, « si l’inflation persiste, nous devrions nous inquiéter car elle pourrait ébranler le succès de l’euro ».

Paradoxalement, le fait que nous nous étions déshabitués de l’inflation pourrait jouer en notre faveur. « A cause de leur expérience prolongée d’une inflation faible et stable, les individus ont peu de chances d’augmenter brusquement et radicalement leurs anticipations d’inflation à long terme, s’ils n’ont pas réellement traversé une longue période de forte inflation », observe Stefan Nagel, professeur de finance à l’école de management de l’Université de Chicago, auteur d’une étude sur le sujet. L’inflation, pour la minimiser, mieux vaut ne pas trop y penser.

Covid: un variant « Deltacron » découvert à Marseille

Covid: un variant Deltacron découvert à Marseille

 

Un variant  B.1.640.2, identifié notamment par l’IHU (Institut Hospitalo-Universitaire) Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le Pr. Didier Raoult, et annoncé par un « tweet » début décembre mais il serait relativement bien circonscrit.

Dans l’Hexagone, selon la dernière analyse de risque, actualisée le 15 décembre par Santé publique France, la famille de ce variant (B.1.640) représentait moins de 0,2% des cas détectés par séquençage du 8 au 10 novembre dernier, selon les derniers chiffres connus et disponibles. Au total, 431 exemplaires de cette famille ont été repérés dans 19 pays le 6 janvier 2022, dans la base de données internationale Gisaid,  mais surtout en France (316).

Covid: «Deltacron», un nouveau variant à Chypre

Covid: «Deltacron», un nouveau variant à Chypre

 

On sait que le virus évolue régulièrement pour  donner de nouveaux variant mais qui ne se développent  pas toujours dans la population. On a même ainsi signalé un spécifique à Marseille relativement circonscrit. Un autre variant qui combine omicron et Delta vient d’émerger à Chypre. «Il y a actuellement des co-infections Omicron et Delta et nous avons trouvé cette souche qui est une combinaison de ces deux», a expliqué Leondios Kostrikis, professeur de Biologie à l’Université de Chypre, rapporte l’agence de presse Bloomberg. En général les nouveaux variant des virus sont moins dangereux que ceux qui les ont précédés même s’ils peuvent être éventuellement plus contagieux comme c’est le cas avec omicron. Reste à vérifier cette hypothèse avec le variant observé Chypre.

Omicron: Variant désormais majoritaire en France

 Omicron: Variant désormais majoritaire en France

Jusque-là l’évolution exponentielle des statistiques de la pandémie était surtout encore imputable au variant delta. Le variant omicron qui est désormais majoritaire risque d’accélérer encore l’ampleur des conséquences du virus et en particulier de créer un véritable blocage dans les hôpitaux. Le variant Omicron fn effetest désormais majoritaire en France, comme l’indique ce jeudi soir Santé publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire. «En semaine 51 (du 20 au 26 décembre, NDLR), la circulation du SARS-CoV-2 s’est fortement accélérée (+50%) (…) Le variant Omicron est devenu majoritaire sur le territoire national avec 62,4% des tests de criblage rapportant des profils de mutation compatibles avec un variant Omicron au début de la semaine 52 (vs 39,4% en S51)».

 

Le variant omicron risque de casser la croissance (Philippe Waechter)

  • Le variant omicron risque de casser la croissance (Philippe Waechter)

Le directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management, Philippe Waechter, émet l’hypothèse de l’annulation de la croissance du fait du variant omicron. Théoriquement les perspectives gouvernementales retiennent le chiffre de 3,6 % comme augmentation du PIB mais cette progression pourrait être amputée de plusieurs points en cas de paralysie de l’année 2022..(extrait du JDD)

 

« Ce risque d’avoir une activité qui stagne au lieu de poursuivre son ascension n’est donc pas négligeable si Omicron se propage vite et durablement. Mais à la différence d’autres pays, nous sommes en période pré-électorale. Quelle doit être la stratégie du supposé candidat Emmanuel Macron? Peut-il se permettre un confinement strict pour l’économie française? C’est une question politique plus qu’économique », s’interroge-t-il.

Doit-on redouter la percée du variant Omicron?
Oui, et pour plusieurs raisons. D’abord, il se propage très vite même si -et c’est un bon signal- il semblerait qu’il soit moins létal que le variant Delta. Ensuite, si le nombre de malades augmente fortement, il va contribuer à engorger un système de santé déjà à bout de souffle. Le gouvernement devra gérer une situation complexe car le corps médical est sur les rotules. Il y a un risque social qu’il ne faut pas négliger, en raison de l’épuisement des soignants qui sont en première ligne, mais aussi de tous ceux qui ne peuvent pas télétravailler. Celui qui travaille à distance limite son risque de contamination, il est dans une situation assez confortable. Ca n’est pas le cas de tous ceux qui sont exposés en direct au virus, en contact avec la clientèle par exemple. Ils vont être mis sous pression encore davantage avec Omicron. Le déséquilibre entre les heureux télétravailleurs et les autres pourrait alors se creuser.

Peut-il nous coûter des points de croissance?

Tout dépend du niveau de la contre-attaque. Plus les mesures de freinage seront drastiques, plus elles seront pénalisantes pour l’économie. Ajouter des contraintes sanitaires dans les activités de service (restaurants, bars, salles de sport, foires…) se traduirait par un arrêt de la croissance et une inflexion du dynamisme qu’on connait depuis six mois. Nos voisins européens, qui sont nos partenaires commerciaux, vivent la même situation, ce qui pèse sur les échanges intracommunautaires. La Banque de France a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2022, à 3,6% au lieu de 4%. Ce risque d’avoir une activité qui stagne au lieu de poursuivre son ascension n’est donc pas négligeable si Omicron se propage vite et durablement. Mais à la différence d’autres pays, nous sommes en période pré-électorale. Quelle doit être la stratégie du supposé candidat Emmanuel Macron? Peut-il se permettre un confinement strict pour l’économie française? C’est une question politique plus qu’économique.

Avons-nous encore les moyens de confiner l’économie?
Aux Pays-Bas, en Angleterre, en Allemagne, des mesures contraignantes ont été adoptées. Ca n’est pas encore le cas en France. Mais il va falloir s’adapter. Depuis le début de la pandémie, notre politique économique a mutualisé les risques, l’Etat les a pris en charge. Si la situation sanitaire se dégrade, aura-t-on la même capacité financière qu’au printemps 2020 pour y faire face sachant que la dette publique a explosé et que le bilan des banques centrales atteint des niveaux considérables? Une nouvelle crise pourrait entamer la crédibilité des Etats, dont la France, et la confiance des investisseurs ainsi que des citoyens qui ont joué le jeu. Ce qui engendrerait en retour un risque d’instabilité politique.

Variant Omicron: déjà de milliers de cas

Variant Omicron: déjà de milliers de cas

Officiellement, il n’y aurait que quelques centaines de cas de contaminés par le variant omicron. Ceci étant, la plupart des experts considèrent  que ce chiffre est très sous-estimé faute d’identification pour l’instant.

Plusieurs milliers de cas existeraient déjà dans l’Hexagone. On voit d’ailleurs mal pourquoi le variant omicron seraient présents très largement au Royaume-Uni et en Europe et pas en France. Le problème est sans doute de ne pas déclencher la peur voir la panique dans la mesure où déjà près de 1500 personnes entrent dans les hôpitaux chaque jour et qu’on arrive à limite de saturation avec près de 3000 malades en soins intensifs. Le risque est de parvenir assez rapidement à 4000 avant un mois, ce qui à coup sûr bloquerait complètement les services hospitaliers non seulement pour le Covid mais pour les autres pathologies

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