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Economie -Moral des ménages : recul

Economie -Moral des ménages : recul

Compte tenu de la crise politique et du tassement de la croissance, la confiance des ménages français se replie légèrement au mois d’octobre, indique l’Insee dans un communiqué vendredi. L’indicateur s’est établi à 94, en baisse d’un point par rapport à septembre, sous sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

 

La situation financière personnelle des ménages demeure ce mois-ci quasi inchangée et «la proportion des ménages considérant qu’il est opportun, dans la situation économique actuelle, de faire des achats importants est stable», indique l’Insee dans son communiqué.

Le solde d’opinion des ménages relatif à leur future situation financière diminue d’un point et atteint sa moyenne de longue période, calculée entre 1987 et 2023.

Les ménages sont également pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d’opinion relatif au niveau de vie futur perd trois points (-41). Un niveau bien en dessous de la moyenne de longue période. Concernant l’inflation, la part des ménages qui considèrent que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois rebondit mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période. Enfin, sur le chômage, les craintes augmentent nettement de 5 points pour atteindre 31, mais demeure cependant un peu au-dessous de sa moyenne de longue période. Ces opinions ont été récoltées par téléphone auprès d’environ 2.000 ménages, du 26 septembre au 19 octobre.

Moral des ménages : recul

Moral des ménages : recul

Compte tenu de la crise politique et du tassement de la croissance, la confiance des ménages français se replie légèrement au mois d’octobre, indique l’Insee dans un communiqué vendredi. L’indicateur s’est établi à 94, en baisse d’un point par rapport à septembre, sous sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

 

La situation financière personnelle des ménages demeure ce mois-ci quasi inchangée et «la proportion des ménages considérant qu’il est opportun, dans la situation économique actuelle, de faire des achats importants est stable», indique l’Insee dans son communiqué.

Le solde d’opinion des ménages relatif à leur future situation financière diminue d’un point et atteint sa moyenne de longue période, calculée entre 1987 et 2023.

Les ménages sont également pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d’opinion relatif au niveau de vie futur perd trois points (-41). Un niveau bien en dessous de la moyenne de longue période. Concernant l’inflation, la part des ménages qui considèrent que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois rebondit mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période. Enfin, sur le chômage, les craintes augmentent nettement de 5 points pour atteindre 31, mais demeure cependant un peu au-dessous de sa moyenne de longue période. Ces opinions ont été récoltées par téléphone auprès d’environ 2.000 ménages, du 26 septembre au 19 octobre.

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Croissance: la consommation des ménages en panne

Croissance: la consommation des ménages en panne

Malgré une légère progression en 2023 (+0,8%), les dépenses de consommation des ménages français sont restées nettement inférieures à leur tendance d’avant-crise sanitaire, indique ce jeudi une étude de l’Insee. En 2023, « la dépense de consommation finale des ménages est inférieure de 3,1% à sa tendance en volume d’avant-crise sanitaire », explique-t-il. Les dépenses des ménages français se sont ainsi chiffrées à 1.301,3 milliards d’euros, là où elles auraient dû atteindre 1.342,5 milliards si l’indicateur avait continué à progresser à la même vitesse que sur la période 2015-2019.

 

Dans le détail, les dépenses de transport des Français ont été inférieures de 13% à leur tendance pré-Covid en 2023 et leurs dépenses énergétiques (électricité, gaz et « autres combustibles ») se sont inscrites en recul de 7,1%, « en lien avec la hausse des prix de l’énergie ».

« Les dépenses de produits alimentaires et boissons non alcoolisées sont en deçà de 4,2% de leur tendance d’avant-crise, tout comme les boissons alcoolisées (-3,7%) et les dépenses en articles d’habillement et en chaussures (-6,3%) » précise encore l’Insee.

En revanche, les dépenses d’hébergement et de restauration ont dépassé de 3,1% leur tendance pré-crise en 2023, tout comme les dépenses d’information et communication (+4,6%).

L’Insee indique qu’en moyenne, le pouvoir d’achat brut individuel (« par unité de consommation ») a néanmoins progressé de 0,3% en 2023, après un recul de 0,4% l’année précédente. Mais il relève aussi que les dépenses « pré-engagées » (difficilement renégociables à court terme: loyers, factures énergétiques, assurances…) ont augmenté de 1,2% en 2023, un rythme identique à celui constaté entre 2015 et 2019.

 

Il faut dire que l’inflation a renoué en 2022 et 2023 avec des niveaux inédits en France depuis les années 1980. Le point haut de l’inflation dans le pays a été atteint en février 2023, à un peu plus de 7%.

 

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

 Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Revenu ménages en baisse mais records en Bourse

Revenu ménages en baisse mais  records en Bourse

 

Alors que les ménages connaissent une baisse du pouvoir d’achat qui plombe consommation et croissance, les bourses internationales, elles, continuent d’ignorer les réalités économiques et sociales. Les indices boursiers enchaînent les records des deux côtés de l’Atlantique. En France, l’indice CAC 40 a signé son vingtième record de l’année pour terminer le premier trimestre sur des gains de près de 9 %. Wall Street n’avait pas connu un tel début d’année depuis cinq ans. Le Dow Jones flirte avec les 40.000 points pour la première fois de son histoire. Quant au S&P 500, à son plus haut historique, il a déjà bondi de 10 % en trois mois.

Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade aussi.

L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là , la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

 

 

Revenu ménages en baisse mais bourses record

Revenu ménages en baisse mais Bourses record

 

Alors que les ménages connaissent une baisse du pouvoir d’achat qui plombe consommation et croissance, les bourses internationales, elles, continuent d’ignorer les réalités économiques et sociales. Les indices boursiers enchaînent les records des deux côtés de l’Atlantique. En France, l’indice CAC 40 a signé son vingtième record de l’année pour terminer le premier trimestre sur des gains de près de 9 %. Wall Street n’avait pas connu un tel début d’année depuis cinq ans. Le Dow Jones flirte avec les 40.000 points pour la première fois de son histoire. Quant au S&P 500, à son plus haut historique, il a déjà bondi de 10 % en trois mois.

Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade aussi.

L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là , la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

 

 

Bourse en hausse mais l’État et ménages dans le rouge

Bourse en  hausse mais  l’État et  ménages dans le rouge

 

En matière financière, il y a comme une sorte de paradoxe avec la Bourse de Paris qui collecte record sur record. Une situation d’ailleurs en cohésion avec les profits financiers de 2023 autour de 150 milliards pour les grandes entreprises et avec la distribution à hauteur de plus de 60 milliards des dividendes. Pour 2024, les tendances se prolongent. Mais dans le même temps la situation financière de l’État ne cesse de se dégrader avec la poursuite des records mais de déficit et d’endettement. Même chose pour les ménages dont le pouvoir d’achat est toujours amputé de l’ordre de 10 % depuis la crise provoquée par l’inflation.

L’envol de la bourse de Paris en 2024 est un peu surprenante dans la mesure où les perspectives économiques sont relativement maussades avec une perspective de croissance qui ne pourra même pas atteindre 1 %. Preuve: le premier trimestre a enregistré une croissance zéro.

Mais il se pourrait bien que les grandes entreprises bénéficient encore des très fortes hausses de prix passées et souvent bien au-delà  de la hausse des prix générale  et alimentant  l’inflation.

 

Les 8000 points, dépassés pour la première fois le 7 mars, semblent déjà loin pour la cote parisienne, portée une fois de plus par ses poids lourds. Sur la semaine, malgré la déconvenue sur l’inflation en France et aux Etats-Unis, le CAC 40 a gagné 1,7 %, portant la hausse à 3 % sur le mois de mars et à plus de 8 % depuis le début de l’année. La Bourse de Paris a ainsi clôturé la semaine non loin de son nouveau record datant de jeudi 14 mars à 8 218,07 points.

La bonne santé des bourses s’expliquent aussi par la pluie de milliards distribués gratuitement par les banques centrales lors de la crise de l’inflation.

Au final, les fameux 1 000 milliards d’euros dont l’opinion publique a eu connaissance se sont traduits par l’apport de seulement 527 milliards d’euros de monnaie centrale nouvelle aux banques, a calculé Olivier Berruyer dans une note publiée sur son blog Les-crises.fr.

Reste que ce sont bien 1 019 milliards d’euros que les banques emprunteuses devront rembourser à la BCE d’ici à 2015…Ce jeune économiste s’est aussi livré à un véritable « travail de romain » pour essayer de comprendre le circuit financier qu’ont emprunté ces fameux 1 000 milliards. Il en ressort un voyage inédit dans l’étrange pays des banques centrales dont nous révélons ici l’essentiel. En près de 250 graphiques commentés et publiés dans son blog, dont La Tribune reproduit les principales synthèses dans ces pages, Olivier Berruyer est parvenu à retracer (ou en tout cas à donner une estimation « juste à 95 % ») l’ensemble des mouvements d’emprunts et de dépôts à la BCE qui sont intervenus dans chaque pays. Pour cela, il lui a fallu se plonger dans une analyse méticuleuse des bilans des 17 banques centrales qui composent ce que l’on appelle l’Eurosystème.

Ce sont les banques espagnoles (308 milliards), italiennes (265 milliards) et françaises (146 milliards) qui ont pris près des trois-quarts des 1 019 milliards octroyés par la BCE en décembre et février.
Contrairement à une idée répandue, cet argent n’a pas servi à financer l’économie réelle. Il a suivi un circuit très complexe, qui a fini par le faire revenir dans les comptes… de la BCE. En gros, les banques des pays du Sud ont emprunté l’argent à la Banque centrale, puis l’ont transféré dans la zone euro pour payer leurs dettes auprès des autres banques, créditrices, surtout celles du Nord de l’Europe (Allemagne et Pays-Bas principalement), qui se sont empressées de redéposer ces quelque 500 milliards dans le seul endroit sûr : leur propre compte bancaire à la BCE !La BCE qui rémunère maintenant à des taux très importants l’argent que finalement elle a prêté gratuitement. D’où le déficit de la banque centrale ! Sans parler des autres milliards qui se promènent sur les marchés financiers soutiennent les cotations et participent aussi à l’inflation.

 

Bourse toujours en hausse, budget de l’État et des ménages dans le rouge

Bourse toujours en hausse, budget de l’État et des ménages dans le rouge

 

En matière financière, il y a comme une sorte de paradoxe avec la Bourse de Paris qui collecte record sur record. Une situation d’ailleurs en cohésion avec les profits financiers de 2023 autour de 150 milliards pour les grandes entreprises et avec la distribution à hauteur de plus de 60 milliards des dividendes. Pour 2024, les tendances se prolongent. Mais dans le même temps la situation financière de l’État ne cesse de se dégrader avec la poursuite des records mais de déficit et d’endettement. Même chose pour les ménages dont le pouvoir d’achat est toujours amputé de l’ordre de 10 % depuis la crise provoquée par l’inflation.

L’envol de la bourse de Paris en 2024 est un peu surprenante dans la mesure où les perspectives économiques sont relativement maussades avec une perspective de croissance qui ne pourra même pas atteindre 1 %.

Mais il se pourrait bien que les grandes entreprises bénéficient encore des très fortes hausses de prix passées et souvent bien au-delà  de la hausse des prix générale  et alimentant  l’inflation.

La Bourse de Paris a de nouveau terminé en nette progression mercredi (+0,62%), persévérant dans sa tendance à la hausse depuis plusieurs semaines jusqu’à dépasser en séance les 8150 points. L’indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 50,10 points à 8137,58 points, son nouveau record en clôture. En séance, il est même monté jusqu’à 8156,64 points.

Les 8000 points, dépassés pour la première fois le 7 mars, semblent déjà loin pour la cote parisienne, portée une fois de plus par ses poids lourds. Mercredi, LVMH (+0,95%), TotalEnergies (+1,76%), L’Oréal (+0,80%), Schneider Electric (+2,13%), les quatre entreprises les plus importantes dans le calcul de l’indice, ont terminé dans les neuf meilleures progressions de la séance.

Ménages-Baisse du pouvoir d’achat en 2023

Ménages-Baisse du pouvoir d’achat en 2023


Une bonne année pour les actionnaires en 2023 qui ont encaissé environ 100 milliards au titre des dividendes. Dans le même temps des ménages qui ont perdu de de l’ordre de 5 à 10 % de pouvoir d’achat. La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en plus de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe
Publié le 17 décembre, 2023 dans social et société. 0 Commentaire
Tags : baisse, d’achat, du, et, malbouffe, pouvoir.
Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Ménages surendettés : Enjeux socio-économiques

Ménages surendettés : Enjeux socio-économiques

La question posée par Jean-Paul Sartre dans Le Diable et le Bon Dieu en 1951 illustre bien la problématique qui anime chaque « homo consumericus » que nous sommes, contraints par notre pouvoir d’achat mais poussés aussi par notre vouloir d’achat et les tentations fortes de la société de consommation. L’offre de biens et services, et de crédits pour les financer coûte que coûte, est toujours plus abondante. L’endettement est utile pour financer un logement ou un équipement coûteux, tant que l’équilibre entre les intérêts (ou charges financières) et le « reste à vivre » est assuré et que l’information est précise pour l’emprunteur. Néanmoins, à chaque époque, les situations de surendettement ont constitué un enjeu socio-économique majeur. Au niveau individuel d’abord, la situation est souvent associée à un sentiment d’échec et de honte qui pousse certains à ne pas en parler autour de soi, voire à ne pas même solliciter l’aide des pouvoirs publics.

Ydriss Ziane
Maître de conférences de Finance, IAE Paris – Sorbonne Business School (dans The Conversation)

Au niveau collectif ensuite, le sort réservé aux surendettés au travers des âges est un indicateur utile pour comprendre le rapport des hommes au matériel et aux plus faibles. Dans l’antiquité, tout débiteur indélicat devenait l’esclave de son créancier qui détenait sur lui droit de vie ou de mort. Au Moyen-Âge, la dette devient synonyme de faute et de péché et conduit à l’emprisonnement et au déclassement social. L’ère contemporaine voit la distinction entre la faillite d’entreprise et la faillite personnelle s’établir clairement, et l’on s’étonnera certainement que, jusqu’en 1989 et la loi dite « Neiertz », il n’existait en France aucun mode organisé de traitement et de protection des personnes surendettées.

En 2023, dans un contexte inflationniste et alors que les séquelles de la crise sanitaire se font encore ressentir, la Banque de France a enregistré 8 % de dossiers de surendettement déposés en plus par rapport à 2022. Celle-ci multiplie d’ailleurs les initiatives pour informer et prévenir à ce propos. Après la mise en place d’un numéro de téléphone dédié (le 34 14), elle déploie actuellement le dispositif test « Aide-Budget » dans 11 départements avec les fournisseurs d’énergie et les bailleurs sociaux pour repérer les ménages fragiles dès les premiers impayés et les orienter vers un des 500 « Points Conseil Budget » en France. Ceux-ci délivrent des conseils confidentiels et personnalisés sur la gestion budgétaire du ménage.

La philosophie sous-jacente mais aussi les réalités de ce qu’est le surendettement ont néanmoins, même discrètement, radicalement évolué depuis 1989.

La procédure a beau être assez jeune, le législateur a fait preuve, en moins de 35 ans, d’une particulière nervosité juridique avec pas moins de sept réformes majeures (1995, 1998, 2003, 2005, 2010, 2014, 2018). Elles s’expliquent notamment par la forte progression du nombre de dépôts de dossiers de surendettement auprès de la Banque de France jusqu’en 2014 et par la proportion élevée de redépôts.

À partir de 2014, le nombre de dossiers déposés suivait une tendance baissière particulièrement remarquable avant que la crise sanitaire ne marque une première rupture. Elle a été confirmée récemment par une hausse de 6 % des dépôts sur les neufs premiers mois de 2023. Dans l’attente d’une accalmie sur le front de l’inflation pour 2024 et d’un retour de taux d’intérêt directeurs stables, le chiffre de 6 % a été qualifié de « modéré » par la banque de France, ce qui paraît logique quand on sait qu’en l’espace de deux années et demi, l’inflation alimentaire a atteint près de 21 %.

Au-delà de l’aspect conjoncturel, les évolutions juridiques en la matière marquent en réalité un profond changement de philosophie dans l’appréhension du phénomène de surendettement des particuliers, passé relativement inaperçu, en 2004, alors même qu’il a connu un certain succès.

Au moment de leur institution en 1989, les commissions de surendettement avaient pour principal objectif de faire en sorte que les personnes en grandes difficultés financières (et de bonne foi) puissent bénéficier d’un délai pour payer leurs dettes. Elles visaient ensuite, à permettre aux prêteurs de récupérer tout ou partie de leurs fonds. Les autorités privilégiaient donc la conciliation et les biens nommés « plans conventionnels de redressement » incluant recommandations, réaménagement des dettes et patience afin de trouver une solution devant nécessairement conduire à un remboursement des fonds prêtés sans distinction de créances.

Dans un contexte de fort développement du crédit à la consommation, et donc d’un surendettement plus actif (ou provoqué) que passif (ou subi), cette orientation privilégiant l’intérêt des prêteurs n’a pas permis de contenir l’explosion du nombre de surendettés entre 1995 et 2004. Cela s’explique principalement par la longueur des procédures, le manque de moyens alloués et surtout par un fort taux d’échec des plans de redressement conclus, en dépit des modifications positives mais trop timides apportées par les réformes de 1995 et 1998.

C’est alors que la « loi Borloo », votée en août 2003 et appliquée à partir de 2004, institue la procédure de rétablissement personnel (PRP) aussi qualifiée de « droit à la seconde chance » pour les plus fragiles. Le changement d’approche puise son inspiration dans le régime de « faillite civile » du droit local d’Alsace et de Moselle. Est ainsi introduite une solution alternative aux plans conventionnels de redressement pour les ménages dont la situation est jugée « irrémédiablement compromise », c’est-à-dire sans espoir d’amélioration.

C’est à Jean Louis Borloo, alors ministre de la Ville, que l’on doit une évolution légale majeure concernant les ménages surendettés. Jacques Witt/Wikimedia, CC BY-SA
Pour ces derniers, il est possible de bénéficier d’un rétablissement personnel sous la forme d’un effacement total des dettes. Cela vaut à condition d’être de bonne foi. Celle-ci est présumée mais peut être remise en cause, par exemple, en cas d’endettement volontaire, de recours à de nouveaux crédits pendant la procédure, de dépenses superflues, somptuaires ou de gestion irresponsable.

Ce virage législatif va prendre quelques années à se manifester dans les chiffres. Près de vingt années après sa mise en place, il apparaît néanmoins clairement que la PRP s’est imposée comme une solution majeure à la détresse des ménages les plus endettés, au détriment des plans de redressement. Il peut s’interpréter comme une inversion de priorité des autorités publiques puisque cette procédure implique l’impossibilité définitive pour les créanciers de récupérer leur mise de fonds. Leurs pertes s’élèvent, pour l’exercice 2022, à 1,3 milliard d’euros au total, soit moins de 0,05 % du PIB, pour un montant moyen effacé de 20 224 euros par ménage ayant bénéficié d’une PRP.

Les réformes suivantes (2010, 2014) vont renforcer et simplifier le dispositif pour lui donner plus de souplesse et de visibilité tout en limitant la publicité et les abus relatifs aux pratiques des sulfureux crédits renouvables.

Amorcée en 2014, la décrue du nombre de dossiers de surendettement s’explique par le renouveau du processus législatif qui pousse à une plus large prise en charge collective des situations les plus compromises, mais aussi par une modification substantielle de l’équilibre entre endettement actif et passif. En effet, au cours des quinze dernières années, on observe une progression de la part des ménages surendettés de façon passive, accumulant des dettes de la vie courante (loyers, énergie, communication, transport, assurance, santé, éducation, alimentation, fiscalité), souvent à la suite d’accidents de la vie (accident, décès d’un proche, séparation, pertes d’emplois).

Aussi, la plupart (56 %) des personnes déposant un dossier de surendettement sont des personnes vivant seules. 55 % sont des femmes âgées entre 18 à 54 ans. 25 % sont au chômage. Le niveau de vie médian des ménages ayant bénéficié d’une PRP est de 859 euros. À ce titre, il est à craindre que la crise sanitaire récente puisse encore se manifester dans les statistiques en 2024, notamment dans un contexte d’arrêt des aides publiques pour les ménages les plus modestes (bouclier tarifaire, chèque énergie, prime carburant), mais aussi en raison d’une inflation qui rogne l’épargne accumulée et d’un chômage qui repart à la hausse.

Les initiatives déployées par la Banque de France sont à encourager et à démocratiser auprès de tous et partout pour enrayer la spirale du surendettement des ménages. Le secteur associatif est aussi un relais important pour toucher tous les publics. En effet, l’éducation financière personnelle et la diffusion de l’information sur des procédures de plus en plus favorables aux débiteurs sont des vecteurs importants pour limiter les comportements dangereux, orienter efficacement les personnes concernées mais aussi mettre fin au sentiment de honte lié au phénomène de surendettement.

Consumérisme: les ménages vers la déconsommation ?

Consumérisme: les Ménages vers la déconsommation ?

Comme les prix continuent de s’envoler partout contrairement aux affirmations de certains experts et du gouvernement, les consommateurs modifient leur comportement. En clair, ils changent le volume et la nature de leurs achats. C’est vrai en particulier dans l’alimentaire, mais aussi dans l’énergie et pour l’automobile. Dans ce dernier secteur, on assiste en effet à un sérieux changement des rapports avec la voiture. Les Français se rendent compte que les voitures sont beaucoup plus fiables que précédemment et qu’il est inutile de précipiter l’achat de voitures neuves beaucoup trop sophistiquées et surtout trop chères. Du coup, le parc automobile vieillit de manière significative. Il en est de même concernant les autres achats des ménages en particulier dans l’alimentaire ou par exemple on réduit les achat de viande ou même par ailleurs quand on supprime définitivement les achats gadgets.

Grâce à l’inflation les industriels et les grands distributeurs engrangent des profits inhabituels ( ce que démontre régulièrement les résultats financiers). Mais du coup le retrait des achats justifiés par l’environnement conjoncturel pourrait bien devenir définitif. À long terme, le matraquage des prix pourrait se montrer négatif pour les industriels comme pour les grands distributeurs.

Les dépenses dans l’alimentaire ont enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Une baisse qui coïncide avec le niveau toujours élevé de l’inflation des produits alimentaires (+12,7%) en juillet sur un an, bien qu’en baisse par rapport à juin.

Alors que les prix de l’alimentaire se maintiennent à un niveau élevé, les produits, eux, sont, sans surprise, boudés par les consommateurs. Les dépenses dans l’alimentaire ont ainsi enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Surtout, elles « se contractent fortement » sur un an (-7,9% entre juillet 2022 et juillet 2023), selon les derniers chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 août.

Sur un mois, elles sont tirées vers le bas par la baisse des achats de produits agroalimentaires. La consommation de produits agricoles se replie également après avoir augmenté tout au long du deuxième trimestre 2023.

Officiellement, les prix des produits alimentaires étaient ainsi en hausse de 12,7% en juillet sur un an, selon l’Insee. Un chiffre en baisse par rapport à juin (+13,7%), mais qui demeure élevé.

De quoi provoquer « un tsunami de déconsommation », a alerté Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, mardi dernier. « Quand l’essentiel n’est plus accessible, il faut agir vite », a-t-il appelé, pointant du doigt les industriels qui cherchent, selon lui, à « gagner du temps » en refusant de renégocier malgré le repli des cours des matières premières.

Ménages: Vers la déconsommation ?

Ménages: Vers la déconsommation ?

Comme les prix continuent de s’envoler partout contrairement aux affirmations de certains experts et du gouvernement, les consommateurs modifient leur comportement. En clair, ils changent le volume et la nature de leurs achats. C’est vrai en particulier dans l’alimentaire, mais aussi dans l’énergie et pour l’automobile. Dans ce dernier secteur, on assiste en effet à un sérieux changement des rapports avec la voiture. Les Français se rendent compte que les voitures sont beaucoup plus fiables que précédemment et qu’il est inutile de précipiter l’achat de voitures neuves beaucoup trop sophistiquées et surtout trop chères. Du coup, le parc automobile vieillit de manière significative. Il en est de même concernant les autres achats des ménages en particulier dans l’alimentaire ou par exemple on réduit les achat de viande ou même par ailleurs quand on supprime définitivement les achats gadgets.

Grâce à l’inflation les industriels et les grands distributeurs engrangent des profits inhabituels ( ce que démontre régulièrement les résultats financiers). Mais du coup le retrait des achats justifiés par l’environnement conjoncturel pourrait bien devenir définitif. À long terme, le matraquage des prix pourrait se montrer négatif pour les industriels comme pour les grands distributeurs.

Les dépenses dans l’alimentaire ont enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Une baisse qui coïncide avec le niveau toujours élevé de l’inflation des produits alimentaires (+12,7%) en juillet sur un an, bien qu’en baisse par rapport à juin.

Alors que les prix de l’alimentaire se maintiennent à un niveau élevé, les produits, eux, sont, sans surprise, boudés par les consommateurs. Les dépenses dans l’alimentaire ont ainsi enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Surtout, elles « se contractent fortement » sur un an (-7,9% entre juillet 2022 et juillet 2023), selon les derniers chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 août.

Sur un mois, elles sont tirées vers le bas par la baisse des achats de produits agroalimentaires. La consommation de produits agricoles se replie également après avoir augmenté tout au long du deuxième trimestre 2023.

Officiellement, les prix des produits alimentaires étaient ainsi en hausse de 12,7% en juillet sur un an, selon l’Insee. Un chiffre en baisse par rapport à juin (+13,7%), mais qui demeure élevé.

De quoi provoquer « un tsunami de déconsommation », a alerté Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, mardi dernier. « Quand l’essentiel n’est plus accessible, il faut agir vite », a-t-il appelé, pointant du doigt les industriels qui cherchent, selon lui, à « gagner du temps » en refusant de renégocier malgré le repli des cours des matières premières.

Inflation –La consommation des ménages aurait augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Inflation –La consommation des ménages a augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Théoriquement d’après l’INSEE la consommation des ménages aurait augmenté de 0,3 % en juillet. Par contre la consommation alimentaire est un repli d’environ 1 % sur un mois. De toute manière des mesures de consommation très discutables car tout dépend de la manière dont les prix sont déflatés, c’est-à-dire la manière dont on tient compte de l’évolution des prix pour mesurer les volumes réels de consommation. Or l’indice de consommation de l’INSEE pour les prix est complètement obsolète du fait des modifications structurelles des comportements des Français. Des Français qui modifient la nature et le volume de leurs achats. L’inflation étend largement sous-estimée on en déduit mécaniquement une augmentation des volumes.

Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont progressé de 0,3% en juillet sur un mois, sous l’effet de l’augmentation des achats de biens fabriqués (+1,6%) et malgré le repli de la consommation alimentaire (-0,9%), a annoncé jeudi l’Insee.

La consommation augmente ainsi de 0,6% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents, mais elle est en baisse de 1,1% par rapport à juillet 2022, selon l’Institut.

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