Archive pour le Tag 'consommation'

Économie Japon : toujours le recul de la consommation

Économie Japon : toujours le recul de la consommation
Sur un an, en novembre, les Japonais ont réduit leurs dépenses de 0,4%, après un repli de 1,3% en octobre, selon l’indicateur ajusté de l’inflation publié ce vendredi 10 janvier par le ministère des Affaires intérieures. C’est un baromètre très scruté pour mesurer la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB de la quatrième économie mondiale. D’une certaine manière le Japon est victime du tassement du taux de croissance en Chine et d’une conjoncture internationale globale maussade.

La consommation recule pour le 4e mois consécutif. Elle continue à pâtir de l’inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans et demi, ce qui contribue à effriter le pouvoir d’achat des Japonais.

La hausse des prix à la consommation a encore accéléré en novembre (+2,7% sur un an hors produits frais), après deux mois de repli, notamment alimentée par un fort renchérissement de l’énergie après l’arrêt de subventions. En novembre, pourtant, les salaires de base ont augmenté de 2,7% sur un an, la plus forte hausse mensuelle enregistrée en 32 ans, mais ces hausses sont en trompe-l’œil. Ajustés de l’inflation, les salaires réels ont reculé de 0,3%, continuant de s’affaisser pour le quatrième mois consécutif, selon le ministère du Travail.
La Banque du Japon (BoJ) doit trouver l’équilibre entre la lutte contre une dynamique inflationniste persistante, et une conjoncture toujours extrêmement fragile, minée par une consommation atone… et qu’un relèvement des taux pourrait plomber encore davantage.

Par ailleurs, le vieillissement accéléré de la population nationale, dû à la chute de la natalité et à une approche prudente de l’immigration, est un autre défi majeur pour le pays. Le Japon est l’une des sociétés qui vieillissent le plus rapidement au monde et, cette année, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus a atteint le chiffre record de 29,3%. Pour y faire face, le gouvernement nippon a approuvé fin décembre un budget record pour le prochain exercice fiscal.

Japon : toujours le recul de la la consommation

Japon : toujours le recul de la la consommation 

Sur un an, en novembre, les Japonais ont réduit leurs dépenses de 0,4%, après un repli de 1,3% en octobre, selon l’indicateur ajusté de l’inflation publié ce vendredi 10 janvier par le ministère des Affaires intérieures. C’est un baromètre très scruté pour mesurer la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB de la quatrième économie mondiale. D’une certaine manière le Japon est victime du tassement du taux de croissance en Chine et d’une conjoncture internationale globale maussade. 

La consommation recule pour le 4e mois consécutif. Elle continue à pâtir de l’inflation, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis deux ans et demi, ce qui contribue à effriter le pouvoir d’achat des Japonais.

La hausse des prix à la consommation a encore accéléré en novembre (+2,7% sur un an hors produits frais), après deux mois de repli, notamment alimentée par un fort renchérissement de l’énergie après l’arrêt de subventions. En novembre, pourtant, les salaires de base ont augmenté de 2,7% sur un an, la plus forte hausse mensuelle enregistrée en 32 ans, mais ces hausses sont en trompe-l’œil. Ajustés de l’inflation, les salaires réels ont reculé de 0,3%, continuant de s’affaisser pour le quatrième mois consécutif, selon le ministère du Travail.

La  Banque du Japon (BoJ) doit trouver l’équilibre entre la lutte contre une dynamique inflationniste persistante, et une conjoncture toujours extrêmement fragile, minée par une consommation atone… et qu’un relèvement des taux pourrait plomber encore davantage.

Par ailleurs, le vieillissement accéléré de la population nationale, dû à la chute de la natalité et à une approche prudente de l’immigration, est un autre défi majeur pour le pays. Le Japon est l’une des sociétés qui vieillissent le plus rapidement au monde et, cette année, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus a atteint le chiffre record de 29,3%. Pour y faire face, le gouvernement nippon a approuvé fin décembre un budget record pour le prochain exercice fiscal.

Consommation : légère baisse

Consommation : légère baisse
En dépit du très léger repli en baisse des prix des produits de grande surface, les ventes ne cessent de stagner voir même encore de reculer. Un effet sans doute des atteintes au pouvoir d’achat grignoté par l’inflation générale et surtout des inquiétudes concernant l’avenir hypothéqué par une crise politique mais aussi économique et sociale. Pour preuve encore ceux qui peuvent économiser un peu le font encore davantage en vue de faire face à des périodes futures plus difficiles. D’une manière générale les ménages arbitrent de plus en plus concernant la nature, et la quantité de leurs achats. Une preuve avec l’envolée spectaculaire des marques distributeurs.

 

Pour le huitième mois consécutif, les prix des produits en grande surface connaissent en effet une légère déflation, enregistrant un recul mensuel de 0,6 % en décembre, selon le dernier pointage de l’institut Circana. Certes, entre décembre 2023 et décembre 2024, les prix affichent toujours une progression, mais très légère, de 0,7 %.

Croissance : tassement de la consommation

Croissance : tassement de la consommation

Ces dernières semaines, la consommation qui soutient la croissance a eu tendance à se tasser. Du coup la Banque de France annonce une croissance nulle au quatrième trimestre. Dans les grandes surfaces le ralentissement se fait sentir dès la deuxième partie du mois. Les consommateurs opèrent des arbitrages de plus en plus sévères concernant la nature et évidemment le prix. Par ailleurs l’épargne a tendance à monter sous l’effet des incertitudes économiques et politiques. 
Par ailleurs les ménages  prévoient de réduire le montant de l’enveloppe consacrée aux achats de Noël. Selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis en octobre dernier – soit avant la motion de censure -,  le budget moyen prévu pour les fêtes de fin d’année s’élève à moins de 500 euros : 497 euros précisément, soit 52 euros de moins qu’en 2023.

Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes qui a insisté au micro de France Inter, ce mardi 10 décembre : « Nous ne sommes pas en récession, la prévision de croissance reste autour de 1% pour 2025. Mais, attention, l’incertitude économique , financière, politique a des incidences, notamment sur la consommation. Les consommateurs au lieu de dépenser, épargnent ! ». Et l’ancien ministre socialiste de l’Economie, de s’inquiéter que le premier moteur économique de la croissance française ne se grippe dans les prochaines semaines.

Consommation d’alcool: en baisse

Consommation d’alcool: en  baisse 

L’ Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) constate qu’en 2023 les Français ont consommé moins d’alcool; ils  consomment moins régulièrement, notamment leur verre de vin à table, préférant « des comportements d’alcoolisation intensive ponctuelle ». 

« Ces modifications traduisent le passage amorcé dans les années 2000 d’un mode de consommation dit ‘méditerranéen’ (avec des usages quotidiens, essentiellement de vin, lors des repas et dans des quantités n’excédant pas quelques verres) à un mode dit ‘nordique’ (usages moins fréquents, mais avec des quantités plus importantes et dans des contextes festifs), qui serait plus répandu chez les jeunes », observe l’OFDT.

Dans le détail, les volumes d’alcool pur mis en vente ont poursuivi leur décroissance en 2023 (-3,8%), avec une consommation équivalente à 10,35 litres d’alcool par Français de plus de 15 ans en moyenne. Une diminution principalement portée par un recul des ventes de vin (-4,2), bien qu’il représente toujours la moitié des boissons alcoolisées consommées dans l’Hexagone.

 

La consommation en recul

La  consommation en recul

Pilier traditionnel de la croissance en France,  la consommation enregistre un recul en 2024. Une mauvaise performance dûe autant au recul du pouvoir d’achat qu’aux incertitudes politiques et économiques. Phénomène nouveau cependant les exportations compensent le recul de la consommation ( Autour de -1,5 % en volume); La croissance est maintenant prévue à 1,1 % en 2024 au lieu de 0.8 % prévu par la banque de France. 

Notons toutefois que la révision en hausse de la croissance en France est en partie liée aussi à une modification de la comptabilité nationale. Ce qui a augmenté « mécaniquement » la croissance prévue en moyenne annuelle. Derrière cette révision à la hausse, « les perspectives de croissance restent incertaines. Le renforcement de la croissance est encore à confirmer. La révision est essentiellement due à des effets d’acquis de croissance des trimestres précédents », a déclaré le directeur général de la banque centrale, Olivier Garnier, lors d’un point presse.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour faire des comparaisons dans la zone euro, est attendu à 2,5% en 2024 et 1,5% en 2025. « Ce reflux a été favorisé par de moindres hausses des prix alimentaires et des produits manufacturés, qui se situent respectivement à +1,4 % et +0,5 % en juillet 2024 », souligne la Banque de France. Ce coup de frein de l’inflation devrait inciter la Banque centrale européenne (BCE) a accélérer la baisse des taux.

Pour le chômage, la Banque de France table sur une légère hausse du taux de chômage en 2024 à 7,4% puis 7,6% en 2025 contre 7,3% en 2023. Le rythme des créations nettes d’emplois a nettement marqué le pas depuis 2022, pour passer de 708.000 à 113.000 en 2024. L’économie française pourrait même détruire des emplois à partir de l’année prochaine (-13.000). La fin du « quoi qu’il en coûte » et les moindres aides sur l’apprentissage ont pesé sur les décisions d’embauches des entreprises.

 

La grande consommation dans le rouge

La grande consommation dans le rouge

Signe de la détérioration du pouvoir d’achat mais aussi des inquiétudes concernant les perspectives économiques et sociales, la grande consommation enregistre un recul de 1,5 % sur un an du volume des produits vendus.

Un phénomène qui est également lié au changement de comportement après la flambée de l’inflation quand les consommateurs ont dû faire des arbitrages sur la nature et le volume des produits. D’une manière générale les consommateurs diminuent voire éliminent certains achats et ont tendance aussi à changer de gamme. Le souci étant  de trouver les prix les plus intéressants.

Accessoirement il y a une dimension vertueuse dans ce changement de comportement avec la découverte que certains produits sont inutiles ou qu’on peut en réduire la consommation. À l’inverse le fait de tirer les prix vers le bas amène aussi parfois à une baisse de qualité. Les produits bio par exemple sont des grandes victimes de cette restructuration de la consommation.

En juillet, le chiffre d’affaires des grandes surfaces a reculé de 1,5 % sur un an pour les ventes de produits de grande consommation.

« On parle souvent de rentrée sociale. Cette fois, nous avons une inquiétude sur la consommation. Les volumes de produits achetés en grande surface stagnent ou baissent », alerte le représentant d’une enseigne alimentaire. L’étau se resserre de plus en plus sur le secteur de la grande distribution qui fait face à une baisse des ventes en volume pour les produits de grande consommation (alimentation, hygiène, entretien et beauté) depuis plus de six semestres, selon l’institut Circana.

Or, parallèlement, les distributeurs ne peuvent plus compter sur l’inflation pour doper artificiellement leur chiffre d’affaires. Après une flambée de plus de 20 % entre 2021 et 2023, les prix refluent depuis plusieurs mois maintenant (-0,9 % sur un an). Résultat : au premier semestre, le chiffre d’affaires du secteur (supérettes, supermarchés, et hypers) n’a progressé que de 0,1 % sur un an, contre 10,4 % lors de la même période l’année précédente.

Croissance -Consommation alimentaire : tendance à la baisse

Croissance -Consommation alimentaire : tendance à la baisse
Du fait de  la dégradation pouvoir d’achat moyen, la  grande distribution enregistre  une tendance à la baisse de la consommation alimentaire. Une tendance confirmée structurellement par l’INSEE qui note que le volume de consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % au premier trimestre 2024 par rapport à fin 2019.
La consommation alimentaire, au sens de la comptabilité nationale, comprend les produits agricoles (fruits et légumes, poissons…) et des produits agro-alimentaires (les viandes, produits laitiers, pâtes…). En volume (corrigée de l’effet des prix à qualité constante) elle a fortement baissé depuis la fin des confinements ; elle est désormais bien inférieure à son niveau de 2019. Avant la crise sanitaire, elle connaissait une hausse tendancielle modérée (+0,6 % en évolution annuelle moyenne entre 1990 et 2019), et a connu un surcroît temporaire durant la crise sanitaire. Elle a fortement baissé à partir du 1er trimestre 2022 : en 2022, elle a chuté de −3,3 % par rapport à 2021 puis de −3,5 % en 2023 par rapport à 2022. Au 1er trimestre 2024, le niveau de la consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % à fin 2019 et est retombé au niveau de 2005.A contrario, sur longue période, et toujours actuellement, les dépenses alimentaires en valeur suivent une progression régulière. Enfin, leur part dans le revenu des ménages est légèrement déclinante. Sur la période 1990-2019, la consommation alimentaire en valeur a une tendance stable d’augmentation, d’environ 2,6 % par an. Lorsque la part consacrée à l’alimentaire dans le revenu (disponible brut) a connu des évolutions plus marquées, cela tient plutôt aux revenus qui ont connu des variations trimestrielles significatives tandis que les dépenses de consommation des ménages suivaient une tendance relativement stable. La croissance régulière des dépenses alimentaires sur longue période pourrait refléter, d’un point de vue microéconomique, le pilotage budgétaire des ménages, et leurs adaptations pour rester dans leur budget.

Sur le long terme, avant la crise sanitaire, la part dédiée aux dépenses alimentaires a toutefois une tendance à la baisse (−0,1 pt par trimestre en moyenne entre 1990 et 2019) : si l’on corrige de cet effet, la part du revenu consacrée à l’alimentaire était en 2023 proche de celle de 2019. Pendant la crise sanitaire, la part des dépenses alimentaires dans le revenu a ponctuellement cru, avant de rapidement retrouver sa tendance une fois les confinements terminés.

La baisse de la consommation alimentaire en volume peut refléter une baisse des quantités mais aussi un effet « qualité » sur les produits consommés. Le partage volume-prix a joué à la baisse pour la consommation alimentaire en 2023 : en valeur (à prix courant), elle a augmenté (+5,7 %), mais beaucoup moins que les prix (+11,8 %) ; ainsi, la consommation en volume a baissé (−3,5 %). Les changements de consommation en volume reflètent notamment des comportements d’adaptation des ménages. Ces comportements sont à la fois des changements de gamme (passage de produits de marque nationale à des produits de marques distributeurs…), des changements d’enseigne (passage de Carrefour à Aldi…) ainsi qu’une recomposition par produit du panier (moins de viande pour plus de pâtes…). Tous ces comportements se traduisent par une baisse de la consommation en volume, bien qu’ils n’influencent pas directement les quantités achetées. En effet, s’il n’y a pas d’inflation d’une année sur l’autre (soit pas d’effet prix) alors si les ménages changent leurs comportements (gamme, distributeur, composition du panier) alors la baisse de la consommation en valeur se traduira par une baisse de la consommation en volume, en l’absence d’effet-prix.

 

Economie-Consommation alimentaire : tendance à la baisse

Economie-Consommation alimentaire : tendance à la baisse
Du fait de  la dégradation pouvoir d’achat moyen, la  grande distribution enregistre  une tendance à la baisse de la consommation alimentaire. Une tendance confirmée structurellement par l’INSEE qui note que le volume de consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % au premier trimestre 2024 par rapport à fin 2019.
La consommation alimentaire, au sens de la comptabilité nationale, comprend les produits agricoles (fruits et légumes, poissons…) et des produits agro-alimentaires (les viandes, produits laitiers, pâtes…). En volume (corrigée de l’effet des prix à qualité constante) elle a fortement baissé depuis la fin des confinements ; elle est désormais bien inférieure à son niveau de 2019. Avant la crise sanitaire, elle connaissait une hausse tendancielle modérée (+0,6 % en évolution annuelle moyenne entre 1990 et 2019), et a connu un surcroît temporaire durant la crise sanitaire. Elle a fortement baissé à partir du 1er trimestre 2022 : en 2022, elle a chuté de −3,3 % par rapport à 2021 puis de −3,5 % en 2023 par rapport à 2022. Au 1er trimestre 2024, le niveau de la consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % à fin 2019 et est retombé au niveau de 2005.

A contrario, sur longue période, et toujours actuellement, les dépenses alimentaires en valeur suivent une progression régulière. Enfin, leur part dans le revenu des ménages est légèrement déclinante. Sur la période 1990-2019, la consommation alimentaire en valeur a une tendance stable d’augmentation, d’environ 2,6 % par an. Lorsque la part consacrée à l’alimentaire dans le revenu (disponible brut) a connu des évolutions plus marquées, cela tient plutôt aux revenus qui ont connu des variations trimestrielles significatives tandis que les dépenses de consommation des ménages suivaient une tendance relativement stable. La croissance régulière des dépenses alimentaires sur longue période pourrait refléter, d’un point de vue microéconomique, le pilotage budgétaire des ménages, et leurs adaptations pour rester dans leur budget.

Sur le long terme, avant la crise sanitaire, la part dédiée aux dépenses alimentaires a toutefois une tendance à la baisse (−0,1 pt par trimestre en moyenne entre 1990 et 2019) : si l’on corrige de cet effet, la part du revenu consacrée à l’alimentaire était en 2023 proche de celle de 2019. Pendant la crise sanitaire, la part des dépenses alimentaires dans le revenu a ponctuellement cru, avant de rapidement retrouver sa tendance une fois les confinements terminés.

La baisse de la consommation alimentaire en volume peut refléter une baisse des quantités mais aussi un effet « qualité » sur les produits consommés. Le partage volume-prix a joué à la baisse pour la consommation alimentaire en 2023 : en valeur (à prix courant), elle a augmenté (+5,7 %), mais beaucoup moins que les prix (+11,8 %) ; ainsi, la consommation en volume a baissé (−3,5 %). Les changements de consommation en volume reflètent notamment des comportements d’adaptation des ménages. Ces comportements sont à la fois des changements de gamme (passage de produits de marque nationale à des produits de marques distributeurs…), des changements d’enseigne (passage de Carrefour à Aldi…) ainsi qu’une recomposition par produit du panier (moins de viande pour plus de pâtes…). Tous ces comportements se traduisent par une baisse de la consommation en volume, bien qu’ils n’influencent pas directement les quantités achetées. En effet, s’il n’y a pas d’inflation d’une année sur l’autre (soit pas d’effet prix) alors si les ménages changent leurs comportements (gamme, distributeur, composition du panier) alors la baisse de la consommation en valeur se traduira par une baisse de la consommation en volume, en l’absence d’effet-prix.

 

Consommation alimentaire : tendance à la baisse

Consommation alimentaire : tendance à la baisseDe fait de  la dégradation pouvoir d’achat moyen, la  grande distribution enregistre  une tendance à la baisse de la consommation alimentaire. Une tendance confirmée structurellement par l’INSEE qui note que le volume de consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % au premier trimestre 2024 par rapport à fin 2019.

La consommation alimentaire, au sens de la comptabilité nationale, comprend les produits agricoles (fruits et légumes, poissons…) et des produits agro-alimentaires (les viandes, produits laitiers, pâtes…). En volume (corrigée de l’effet des prix à qualité constante) elle a fortement baissé depuis la fin des confinements ; elle est désormais bien inférieure à son niveau de 2019. Avant la crise sanitaire, elle connaissait une hausse tendancielle modérée (+0,6 % en évolution annuelle moyenne entre 1990 et 2019), et a connu un surcroît temporaire durant la crise sanitaire. Elle a fortement baissé à partir du 1er trimestre 2022 : en 2022, elle a chuté de −3,3 % par rapport à 2021 puis de −3,5 % en 2023 par rapport à 2022. Au 1er trimestre 2024, le niveau de la consommation alimentaire en volume était inférieur de 5,3 % à fin 2019 et est retombé au niveau de 2005.

A contrario, sur longue période, et toujours actuellement, les dépenses alimentaires en valeur suivent une progression régulière. Enfin, leur part dans le revenu des ménages est légèrement déclinante. Sur la période 1990-2019, la consommation alimentaire en valeur a une tendance stable d’augmentation, d’environ 2,6 % par an. Lorsque la part consacrée à l’alimentaire dans le revenu (disponible brut) a connu des évolutions plus marquées, cela tient plutôt aux revenus qui ont connu des variations trimestrielles significatives tandis que les dépenses de consommation des ménages suivaient une tendance relativement stable. La croissance régulière des dépenses alimentaires sur longue période pourrait refléter, d’un point de vue microéconomique, le pilotage budgétaire des ménages, et leurs adaptations pour rester dans leur budget.

Sur le long terme, avant la crise sanitaire, la part dédiée aux dépenses alimentaires a toutefois une tendance à la baisse (−0,1 pt par trimestre en moyenne entre 1990 et 2019) : si l’on corrige de cet effet, la part du revenu consacrée à l’alimentaire était en 2023 proche de celle de 2019. Pendant la crise sanitaire, la part des dépenses alimentaires dans le revenu a ponctuellement cru, avant de rapidement retrouver sa tendance une fois les confinements terminés.

La baisse de la consommation alimentaire en volume peut refléter une baisse des quantités mais aussi un effet « qualité » sur les produits consommés. Le partage volume-prix a joué à la baisse pour la consommation alimentaire en 2023 : en valeur (à prix courant), elle a augmenté (+5,7 %), mais beaucoup moins que les prix (+11,8 %) ; ainsi, la consommation en volume a baissé (−3,5 %). Les changements de consommation en volume reflètent notamment des comportements d’adaptation des ménages. Ces comportements sont à la fois des changements de gamme (passage de produits de marque nationale à des produits de marques distributeurs…), des changements d’enseigne (passage de Carrefour à Aldi…) ainsi qu’une recomposition par produit du panier (moins de viande pour plus de pâtes…). Tous ces comportements se traduisent par une baisse de la consommation en volume, bien qu’ils n’influencent pas directement les quantités achetées. En effet, s’il n’y a pas d’inflation d’une année sur l’autre (soit pas d’effet prix) alors si les ménages changent leurs comportements (gamme, distributeur, composition du panier) alors la baisse de la consommation en valeur se traduira par une baisse de la consommation en volume, en l’absence d’effet-prix.

 

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Croissance: la consommation des ménages en panne

Croissance: la consommation des ménages en panne

Malgré une légère progression en 2023 (+0,8%), les dépenses de consommation des ménages français sont restées nettement inférieures à leur tendance d’avant-crise sanitaire, indique ce jeudi une étude de l’Insee. En 2023, « la dépense de consommation finale des ménages est inférieure de 3,1% à sa tendance en volume d’avant-crise sanitaire », explique-t-il. Les dépenses des ménages français se sont ainsi chiffrées à 1.301,3 milliards d’euros, là où elles auraient dû atteindre 1.342,5 milliards si l’indicateur avait continué à progresser à la même vitesse que sur la période 2015-2019.

 

Dans le détail, les dépenses de transport des Français ont été inférieures de 13% à leur tendance pré-Covid en 2023 et leurs dépenses énergétiques (électricité, gaz et « autres combustibles ») se sont inscrites en recul de 7,1%, « en lien avec la hausse des prix de l’énergie ».

« Les dépenses de produits alimentaires et boissons non alcoolisées sont en deçà de 4,2% de leur tendance d’avant-crise, tout comme les boissons alcoolisées (-3,7%) et les dépenses en articles d’habillement et en chaussures (-6,3%) » précise encore l’Insee.

En revanche, les dépenses d’hébergement et de restauration ont dépassé de 3,1% leur tendance pré-crise en 2023, tout comme les dépenses d’information et communication (+4,6%).

L’Insee indique qu’en moyenne, le pouvoir d’achat brut individuel (« par unité de consommation ») a néanmoins progressé de 0,3% en 2023, après un recul de 0,4% l’année précédente. Mais il relève aussi que les dépenses « pré-engagées » (difficilement renégociables à court terme: loyers, factures énergétiques, assurances…) ont augmenté de 1,2% en 2023, un rythme identique à celui constaté entre 2015 et 2019.

 

Il faut dire que l’inflation a renoué en 2022 et 2023 avec des niveaux inédits en France depuis les années 1980. Le point haut de l’inflation dans le pays a été atteint en février 2023, à un peu plus de 7%.

 

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Prix et Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

 Consommation courante des ménages : une inflation de près de 50 % en 20 ans

Avec l’inflation, un caddie qui coûtait 100 euros en 2004 revient aujourd’hui à 143 euros, selon un économiste. Mais lorsque la réduction de la taille des produits est prise en compte, il devient encore plus onéreux pour les consommateurs.( info du Figaro)

Pour Quentin Demé, cofondateur du Congrès UPI et professeur d’Économie et Finance, si l’on additionne l’inflation et la réduction de la taille des produits, «c’est une double perte de pouvoir d’achat pour le consommateur»«Un caddie qui vous coûtait 100 euros en 2004, vous coûte désormais près de 143 euros en juin 2024. Premier état de fait : vous remarquez une inflation très importante sur votre caddie en 20 ans. Néanmoins, cette somme reste biaisée puisqu’elle n’intègre pas la pratique de la réduflation. Vous avez certes le même nombre de produits mais plus la même contenance. Ainsi, en intégrant cette pratique pour obtenir le même caddie qu’en 2004 (en supposant que tous les produits aient subi une perte de 14,3%), vous devriez non pas dépenser 143 euros mais près de 167 euros !», pointe le spécialiste.

Pour réaliser ce calcul, Quentin Demé a identifié une augmentation des prix de 43% sur vingt ans, uniquement pour l’inflation, soit environ 1,7% chaque année. Il s’est ensuite appuyé sur une étude menée au Canada au cours des vingt dernières années sur près de 300 produits ayant fait l’objet d’une «shrinkflation» qui démontre qu’en moyenne ceux-ci ont subi une réduction de leur taille de 14,3%. Au cours de son enquête, il a notamment découvert que des sachets de croquettes pour chien étaient passés de 10 à 7 kilogrammes en un an, tandis que leur prix avait évolué de 16,67 euros à 24,90 euros, soit une hausse de 49,7%.

 

Consommation–le discount recherché par toutes les couches sociales

Consommation–le discount recherché par toutes les couches sociales

Selon Havas Commerce, On constate en France comme ailleurs un appétit croissant des consommateurs pour le discount
« Faites des prix bas, les pauvres en ont besoin et les riches en raffolent. » Sans doute le signe de la pression sur les salaires en pouvoir d’achat réel y compris pour les plus hautes catégories sociales.

 

Selon l’étude 85 % des répondants veulent consommer davantage de produit discount à l’avenir

 

 

Paradoxalement, ce ne sont pas les Français qui sont les plus accros aux enseignes de type Lidl, Action, Aldi ou Primark. Lorsqu’on les interroge sur leur perception du pouvoir d’achat, les consommateurs dans l’Hexagone sont pourtant ceux qui assurent avoir ressenti la baisse la plus importante depuis 12 mois.

Avec 82% des Français qui fréquentent le discount, le pays fait partie des moins gros clients de ce type d’enseignes. Sans doute parce que la France dispose depuis longtemps de très grandes surfaces faisant du prix l’argument commercial central

Il faut en outre décorréler le succès du discount de l’analyse sociale. La percée de ce type d’enseignes depuis quelques années est avant tout la conséquence d’une offre qui s’est étoffé avec l’arrivée de nombreuses enseignes internationales, principalement d’Europe du nord comme les Pays-Bas.

Les bas revenus sont loin d’être les seuls clients de l’enseigne. Comme le révèle Havas Commerce, les personnes interrogées qui gagnent plus de 3800 euros par mois représentent 14% des clients de ce type d’enseigne. En élargissant à ceux qui gagnent plus de 2700 euros, on frôle même le tiers de l’ensemble des clients (31%).

Les Lidl et autre Action sont considérés de qualité équivalente par 68% des Français et aussi innovantes, voire davantage que les enseignes traditionnelles par 92% des consommateurs.

*Enquête réalisée en mars 2024 auprès d’un échantillon de 9 033 individus représentatifs de la population des pays (France, Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Belgique, Royaume-Uni, États-Unis, Autriche, Suisse et Brésil) âgés de 16 ans et plus. L’échantillon était constitué selon la méthode des quotas, sur la base de critères tels que le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, et région de résidence.

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