Archive pour le Tag 'la consommation'

Électricité : retour à la consommation… en attendant Godot et le nucléaire !

Électricité : retour à la consommation… en attendant Godot et le nucléaire !

RTE a défini la stratégie pour obtenir la neutralité carbone en 2050 à travers la politique énergétique. En fait on abandonne les objectifs de diminution de consommation car cette dernière va considérablement augmenter avec l’électrification de la vie économique. On compte sur les énergies renouvelables pour absorber une partie de la croissance de la et on fait un peu l’impasse sur les nouvelles centrales nucléaires d’autant que le gouvernement n’a même pas fixé le financement et les échéances.( et qu’on a même fermé Fessenheim)

Le réseau de transport de l’électricité en France (RTE) estime dans un rapport publié ce mercredi que la France doit doubler sa production électrique pour répondre à une demande plus forte que prévue, en tenant compte de nouvelles contraintes.

En plus de devoir répondre à une demande en hausse dans les prochaines années, le pays doit composer avec de nouvelles contraintes, notamment le programme européen « Fit for 55″ qui oblige les pays de l’Union à baisser de 55% leurs émissions de CO2 par rapport à 1990.

La croissance de la consommation électrique en France devrait dépasser 10 térawattheures par an pendant la décennie 2025-2035, un rythme qui « n’a plus été atteint depuis les années 80″ selon RTE dans son bilan. Ce rythme de croissance « met en évidence l’ampleur du défi auquel le système électrique est confronté », insiste RTE. Cela implique qu’il va falloir produire rapidement plus d’électricité bas-carbone alors que les nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par le gouvernement ne verront pas le jour avant 2035.

« Atteindre d’ici à 2035 une production électrique bas-carbone de 600 TWh minimum, et si possible de 650 TWh, voire plus, de sorte à couvrir le haut de la fourchette des perspectives de consommation électrique, apparaît ambitieux [...] mais faisable », explique RTE. Cela va conduire de fait la France à produire plus d’énergies renouvelables, et plus vite.

Pour atteindre au minimum 250 TWh d’ici à 2035, la France doit investir et construire de nouveaux moyens de produire de l’énergie renouvelable. Aujourd’hui, seuls 120 TWh proviennent des énergies renouvelables en France, soit un doublement de la production, indique le rapport. Pendant l’année 2022, les Français ont consommé 460 TWH.

La consommation devrait atteindre 615 térawattheures (TWh) en 2035 Alors que les Français ont consommé 460 TWh d’électricité en 2022. Un tel scénario suppose donc que la consommation d’électrons augmente de près de 34% en 13 ans .

« Ces perspectives de croissance marquent clairement une rupture par rapport aux années passées. Depuis 15 ans, la consommation électrique est en baisse ou stagne. C’est contre-tendanciel », a reconnu ce mercredi Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, lors d’une conférence de presse dédiée à la mise à jour de son bilan prévisionnel à l’horizon 2035.

Pour mémoire, en 2021, RTE tablait encore sur une consommation de 540 TWh à cet horizon. Cette réactualisation, publiée deux ans après la publication du rapport initial, tient compte de deux grandes évolutions : les nouveaux objectifs climatiques européens (il faut désormais diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 55% à l’horizon 2030, et non plus de 40%) et les nouveaux enjeux d’indépendance énergétique et de réindustrialisation dans un contexte géopolitique, où les questions de souveraineté sont devenues centrales. Il intègre aussi une moins grande disponibilité de la biomasse.

Inflation –La consommation des ménages aurait augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Inflation –La consommation des ménages a augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Théoriquement d’après l’INSEE la consommation des ménages aurait augmenté de 0,3 % en juillet. Par contre la consommation alimentaire est un repli d’environ 1 % sur un mois. De toute manière des mesures de consommation très discutables car tout dépend de la manière dont les prix sont déflatés, c’est-à-dire la manière dont on tient compte de l’évolution des prix pour mesurer les volumes réels de consommation. Or l’indice de consommation de l’INSEE pour les prix est complètement obsolète du fait des modifications structurelles des comportements des Français. Des Français qui modifient la nature et le volume de leurs achats. L’inflation étend largement sous-estimée on en déduit mécaniquement une augmentation des volumes.

Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont progressé de 0,3% en juillet sur un mois, sous l’effet de l’augmentation des achats de biens fabriqués (+1,6%) et malgré le repli de la consommation alimentaire (-0,9%), a annoncé jeudi l’Insee.

La consommation augmente ainsi de 0,6% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents, mais elle est en baisse de 1,1% par rapport à juillet 2022, selon l’Institut.

Gaz : nouveaux compteurs pour réduire la consommation !!

Gaz : nouveaux compteurs pour réduire la consommation !!

 

 La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé jeudi qu’elle proposait au gouvernement d’approuver le déploiement généralisé en France d’un nouveau compteur à gaz qui devrait permettre aux clients de réduire leur consommation. Développé depuis 2007 par GrDF la filiale de distribution de GDF Suez, le projet doit aboutir au remplacement des compteurs de 11 millions de clients par des appareils « évolués », baptisés « Gazpar », permettant la transmission à distance des index de consommation réelle. Le déploiement généralisé des nouveaux compteurs, qui dépend désormais d’une décision des ministres chargés de l’énergie et de la consommation, est prévu entre fin 2015 et 2022. Le projet « Gazpar », « maillon nécessaire à une politique d’efficacité et de transition énergétique », « dynamisera les relations entre les clients et les fournisseurs au bénéfice des clients finals », a jugé la CRE dans une délibération publiée jeudi. Le régulateur estime en particulier que le nouveau compteur, bien qu’entraînent dans un premier temps un surcoût annuel de 2 euros pour un client se chauffant au gaz, permettra une baisse de 1,5% de la consommation domestique correspondant à des gains de plus d’un milliard d’euros. Ces gains compenseraient à eux seuls l’impact du coût du projet, Gazpar représentant pour GrDF un investissement total de 1,05 milliard d’euros. Selon la CRE, Gazpar permettra à l’opérateur d’éviter un investissement de 371 millions d’euros pour remplacer les anciens compteurs et réduira ses coûts de fonctionnement de 500 millions, dont 390 millions liés à la réduction progressive du nombre de relèves sur sites. Au Royaume-Uni et en Irlande, où des projets similaires ont été expérimentés, les réductions de consommation ont atteint 2% à 3%. L’installation au sein de 35 millions de foyers français de nouveaux compteurs électriques communicants (Linky) est par ailleurs prévue d’ici à 2020.

Les impôts ont tué la consommation et la croissance

Les impôts ont tué la consommation et la croissance.

 

La consommation des ménages - a reculé de 0,4 % en 2012 (recul historique), après la petite hausse de 2011 (+0,5 %), indique une note récapitulative de la situation publiée lundi par l’Insee. Ce sont ainsi des secteurs entiers qui ont pâti de la frilosité des ménages, de la culture en passant par les loisirs (cinéma, restaurant…), les achats en automobiles neuves étant les plus touchés. La consommation en biens et services de téléphonie et celle liée au logement restent «dynamiques». Mais, au total, c’est bien la restriction qui a dominé…Les ménages ont pourtant, en 2012, moins alimenté leurs bas de laine que l’année précédente, leur taux d’épargne ayant baissé de 0,4 point pour s’établir à 15,6 %. Mais cela n’a pas suffi à compenser la perte de niveau de vie. Sur l’ensemble de l’année, le pouvoir d’achat total des Français a en effet baissé de 0,9 % - le premier recul depuis 1984. Encore plus inquiétant, le pouvoir d’achat mesuré «par unité de consommation» - qui colle davantage à la réalité, car il tient compte de la croissance de la population et de la composition d’un ménage, donc de la mutualisation de certaines dépenses (habitation, électroménager, électricité, etc.) - s’est replié de 1,5 % en 2012. «La forte hausse des impôts (+ 10 % en 2012 après + 6,6 % en 2011) est le principal facteur de cette baisse», expliquait récemment une autre étude de l’Insee. De fait, les ménages n’ont pas été épargnés par la pression fiscale. Les mesures de loi de finances initiale du gouvernement de François Fillon (gel du barème de l’impôt sur le revenu, plafonnement des niches, etc.) ont ­commencé à peser ; mais ce sont surtout celles de la loi de finances rectificative pour 2012, votée l’été dernier par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (fin de la défiscalisation sur les heures supplémentaires, contribution exceptionnelle sur la fortune, etc.), qui étaient pointées du doigt par l’institut de statistiques. 2013 ayant été une nouvelle fois fortement marquée par une progression des prélèvements obligatoires, la frénésie acheteuse qui a été la marque de l’Hexagone pendant des décennies ne devrait donc pas revenir cette année. «Le pouvoir d’achat en moyenne annuelle s’inscrirait encore en léger repli en 2013», peut-on lire dans le programme de stabilité que le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, vient d’envoyer à Bruxelles. Plus de 30 milliards d’efforts sont en effet demandés en 2013 aux Français, dont 20 milliards de hausse d’impôts (une moitié pour les entreprises, l’autre pour les ménages). Le seul moyen d’inverser la tendance sur le front de la consommation? Améliorer le niveau de vie des ménages. Et donc arrêter de chercher à améliorer la situation de finances publiques à coup de hausses de prélèvements. Le gouvernement le sait, qui répète depuis plusieurs semaines déjà que, l’an prochain, les efforts porteront aux trois quarts sur la maîtrise des dépenses. Ce qui jouera non seulement sur la confiance - élément nécessaire pour faire repartir l’activité économique - mais redonnera concrètement des marges de manœuvre financière aux Français. À cette condition, ils se remettront à consommer. Mais ce ne sera pas avant 2014

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol