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Pouvoir d’achat : baisse en 2023, selon l’Insee

Pouvoir d’achat : baisse  en 2023, selon l’Insee

Le pouvoir d’achat des salariés a diminué en 2023, même si c’est dans une moindre mesure pour les bas salaires, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi, alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tiennent dans nombre d’entreprises.

« En 2023, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2.735 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) », souligne l’Insee dans sa note. Un salaire qui « a augmenté de 4% pour le net », précise l’institut.

Mais avec une inflation « encore forte » (+4,9 % en 2023, après +5,2 % en 2022), et des primes qui ont « légèrement reculé », « le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants, après -1% en 2022 », selon l’Insee. De sorte que concrètement, le pouvoir d’achat du salaire net moyen en 2023 est à son niveau de 2019.

Par ailleurs l’Insee indique que « la moitié des salariés du secteur privé perçoivent moins de 2.183 euros nets par mois » pour un temps complet, avec une disparité telle qu’« un salarié sur dix gagne moins de 1.512 euros, un sur dix perçoit plus de 4.302 euros » et « un salarié sur cent gagne plus de 10.222 euros nets, soit près de 7,4 fois le Smic ».

 

 

 

Socioéconomie-Compétitivité et pouvoir d’achat : même combat

Socio-économie- Compétitivité et pouvoir d’achat : même combat 

 

Les 30 juin et 7 juillet, les citoyens français sont appelés à élire leurs représentants à l’Assemblée nationale, ceux qui votent les lois et contrôlent les politiques et les initiatives du gouvernement. Bien sûr, les considérations économiques ne sont pas les seules à prendre en compte dans les choix des électeurs. Mais elles ne peuvent certainement pas être oubliées ou traitées comme quantité négligeable. Nous sommes dirigeants d’entreprise et voulons partager avec les Français quelques réflexions, avec l’espoir qu’elles les aident à décider pour qui voter.

 

Par Maxime Aiach, Michel de Rosen, Xavier Fontanet, Pierre Gattaz, Jean Pierre Letartre, Gabriel Sardet dans l’Opinion 

 

Le pouvoir d’achat et l’emploi dépendent d’abord des entreprises. Les Français sont légitimement attachés à leur pouvoir d’achat. Ils veulent que celui-ci progresse et, au moins, ne recule pas. Comment ne pas comprendre cette aspiration ? Mais d’où vient le pouvoir d’achat ? Il n’est pas une donnée qu’on peut gérer comme l’eau qui sort d’un robinet. Le pouvoir d’achat est un résultat. Il dépend à la fois des rémunérations reçues par les Français et des prix.

A lire aussi: Pouvoir d’achat: la course folle

Rémunérations. Dans une économie moderne, dans tous les pays développés, les rémunérations et les prix résultent des mécanismes de la concurrence et des marchés. Par exemple, si un bien devient plus abondant, son prix a tendance à baisser ; il monte s’il y a une pénurie. L’offre et la demande jouent aussi pour les rémunérations : mais dans une moindre mesure parce que, dans les économies développées, les salaires ne baissent pas : soit ils sont stables, soit ils augmentent. Le niveau d’augmentation dépend de la santé des entreprises et de la situation de ce que les économistes appellent le marché du travail.

L’économie française ressemble au Tiers Etat de 1789. Elle fait de son mieux mais souffre de l’amoncellement de contraintes que les gouvernements successifs, au fil de l’Histoire, lui ont imposées. Elle est fragile : il suffirait de peu de choses pour que ses performances récentes, en particulier dans le domaine de l’emploi, disparaissent ou même s’inversent

Une logique similaire s’applique à l’emploi. Les entreprises créent des emplois et embauchent lorsqu’elles croissent et investissent — et ont besoin de plus de salariés — et lorsqu’elles sont suffisamment prospères — et peuvent donc se permettre de dépenser plus. Elles réduisent leurs embauches, voire leurs emplois, lorsque leur activité se réduit ou si leur prospérité est diminuée.

L’Etat a son rôle à jouer dans l’économie. Il fixe les règles, par des lois et des décrets. Il veille à différents aspects de l’intérêt général comme le respect des règles de concurrence ou la lutte contre les fraudes. Il met en œuvre des politiques, comme le soutien à l’investissement, le développement de l’offre de logements ou la transition écologique.

A lire aussi: «Pouvoir d’achat ou achat du pouvoir?» La chronique d’Erwan Le Noan

Bon équilibre. Le défi pour chaque pays est de trouver le bon équilibre. Si l’Etat intervient trop peu, certains problèmes ne sont pas traités ou insuffisamment. Ainsi les Etats-Unis ont-ils trop peu investi dans leurs infrastructures, notamment dans les transports ou dans la lutte contre le dérèglement climatique. Si l’Etat intervient trop, par exemple en augmentant les charges qui pèsent sur les entreprises, il affaiblit leur compétitivité et leur capacité à investir, à embaucher et à augmenter les rémunérations de leurs salariés.

Selon les périodes, les priorités de la politique économique et celles de la gestion des entreprises varient. Par exemple, après la Seconde Guerre mondiale, la priorité absolue pour la France était de relancer la capacité de production de notre pays. Après la mise en place de la Communauté européenne, la priorité est devenue le renforcement de la compétitivité de notre économie et donc, notamment, de nos entreprises. Après la crise financière de 2008, il a fallu d’abord sauver le système bancaire. Avec la crise de la Covid, c’est toute l’économie qu’il a fallu empêcher de sombrer.

L’économie française ressemble au Tiers Etat de 1789. Elle fait de son mieux mais souffre de l’amoncellement de contraintes que les gouvernements successifs, au fil de l’Histoire, lui ont imposées. Elle est fragile : il suffirait de peu de choses pour que ses performances récentes, en particulier dans le domaine de l’emploi, disparaissent ou même s’inversent

L’économie française est fragile. L’économie française est une terre de contrastes, combinant de belles forces et de vraies faiblesses. Les forces sont : la qualité de la main-d’œuvre, ouvriers, techniciens, ingénieurs, cadres, patrons, entrepreneurs ; la qualité des infrastructures ; une présence importante dans plusieurs secteurs, comme l’aéronautique, la défense, le luxe, le tourisme, l’agriculture ; une réelle attractivité, qui permet d’attirer les investissements étrangers ; une capacité d’innovation.

Les faiblesses sont : des coûts de production élevés, plus élevés que ceux de la plupart des pays européens ; un temps de travail plus faible qu’ailleurs en Europe, qu’il s’agisse de la durée de travail hebdomadaire, du nombre d’heures travaillées dans une année ou une vie, ou du nombre de Français disposant d’un emploi ; une compétitivité insuffisante, illustrée par une balance commerciale nettement déficitaire ; un Etat trop présent, à la fois par ses charges et par un maquis administratif complexe et lourd ; des finances publiques déséquilibrées.

Bref, l’économie française ressemble au Tiers Etat de 1789. Elle fait de son mieux mais souffre de l’amoncellement de contraintes que les gouvernements successifs, au fil de l’Histoire, lui ont imposées. Elle est fragile : il suffirait de peu de choses pour que ses performances récentes, en particulier dans le domaine de l’emploi, disparaissent ou même s’inversent.

Dans ce contexte, six priorités s’imposent à l’économie française en 2024. Il faut :
–Réduire ou au moins stabiliser les charges qui pèsent sur le système de production, c’est-à-dire sur les entreprises de toutes tailles.
–Augmenter le taux d’emploi des Français.
–Mettre en ordre les finances publiques.
–Baisser les taux d’intérêt qui pèsent sur tous les agents économiques, état, collectivités territoriales, entreprises et ménages.
–Simplifier l’immense système administratif français.
–Renforcer la confiance, sans laquelle les entreprises et les particuliers n’investissent pas et freinent leur consommation.

De la capacité de la future majorité et du futur gouvernement à prendre à bras-le-corps ces priorités dépend la croissance des richesses de notre pays. Croissance de la production de richesses et croissance des richesses distribuées.

En résumé, l’économie française est diverse, vivante, ardente mais aussi fragile. Les politiques doivent le savoir et éviter de multiplier des promesses que la France n’a pas les moyens de tenir.

Maxime Aiach, Michel de Rosen, Xavier Fontanet, Pierre Gattaz, Jean Pierre Letartre, Gabriel Sardet (présidents ou directeurs généraux d’entreprise, membres de l’Institut des Solutions)

Sondages priorité des Français : D’abord le pouvoir d’achat

Sondages priorité des Français : D’abord le pouvoir d’achat

D’après le baromètre IPSOS de juin , les difficultés liées au pouvoir d’achat restent la source d’inquiétude majeure des Français, qui sont désormais plus d’1 sur 2 à citer ce sujet.

 

Une préoccupation qui enregistre une hausse de 7 points. Par ailleurs, le niveau de l’immigration revient ce mois-ci dans le top 3 des principales préoccupations des Français en progressant de 3 points (33%). On note également une forte hausse de l’inquiétude liée au niveau de la dette et des déficits, qui remonte de 3 places et devient le 6ème sujet le plus cité par les Français (+8 points).

 

Si le pouvoir d’achat domine les préoccupations des Français avec 55 %, suivent les inquiétudes sur la santé et le système des retraites avec 37 %, puis la question de l’immigration avec 33% et la montées de l’insécurité avec 31 %. Bien qu’en hausse la crainte des déficits n’est partagée que par 28 %.

 

 

Les préoccupations des Français: D’abord le pouvoir d’achat

Les préoccupations des Français: D’abord le pouvoir d’achat

D’après  le  baromètre IPSOS de juin  , les difficultés liées au pouvoir d’achat restent la source d’inquiétude majeure des Français, qui sont désormais plus d’1 sur 2 à citer ce sujet.

 

Une préoccupation qui enregistre une hausse de 7 points. Par ailleurs, le niveau de l’immigration revient ce mois-ci dans le top 3 des principales préoccupations des Français en progressant de 3 points (33%). On note également une forte hausse de l’inquiétude liée au niveau de la dette et des déficits, qui remonte de 3 places et devient le 6ème sujet le plus cité par les Français (+8 points).

 

Si le pouvoir d’achat domine les préoccupations des Français avec 55 %, suivent les inquiétudes sur la santé et le système des retraites avec 37 %, puis la question de l’immigration avec 33% et la montées de l’insécurité avec 31 %. Bien qu’en hausse la crainte des déficits n’est partagée que par 28 %.

 

 

Politique-Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

Politique-Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

Sondage Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

Sondage Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

Européenne : le pouvoir d’achat toujours la première occupation

Européenne : le pouvoir d’achat toujours la première occupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

*Sondage Ifop-Fiducial pour LCI, « Le Figaro » et Sud Radio réalisé par questionnaire en ligne entre le 13 et le 16 mai 2024, auprès de 1338 personnes inscrites sur les listes électorales issues d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française. La méthode des quotas a été utilisée. La marge d’erreur se situe entre 1,1 et 2,5 points.

Records de profits quand le pouvoir d’achat baisse

Records de profits   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.Un record aussi pour les bénéfices autour de 150 milliards en 2023 et plus de 60 milliards distribués comme dividendes.

 

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

 Exprimées en dollar, pour faciliter les comparaisons mondiales, les sommes reversées à leurs actionnaires par les 40 entreprises françaises recensées ont atteint 68,7 milliards en 2023, selon l’étude annuelle du gestionnaire d’actifs Janus Henderson. C’est l’équivalent de 63,2 milliards d’euros.

La France, comme 21 autres pays tels que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie ou encore le Danemark, est à un record en termes de dividendes versés. C’est une hausse de 8,70% sur un an, et de 31% par rapport à 2017, où 47 entreprises françaises étaient incluses. La France demeure largement le premier pays au niveau de l’Union européenne, mais reste derrière le Royaume-Uni.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Bourse, or , bitcoin: record quand le pouvoir d’achat baisse

Bourse, or , bitcoin: record  quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

 

 

La hausse des prix et la baisse concomitante du pouvoir d’achat sont toujours les priorités des Français. De quoi s’étonner quand on annonce régulièrement, en tout cas les organismes officiels, que le pouvoir d’achat a augmenté. Le problème évidemment c’est que la plupart des indicateurs de mesure du pouvoir d’achat sont obsolètes.

 

On assiste en effet depuis deux ans à une grande modification des comportements des ménages qui transforment la nature et le volume de leurs achats. Cela souvent sous la contrainte de la hausse des produits alimentaires. Au total des contraintes qui en faites 80 % du pouvoir d’achat avec autour de 25 % pour le logement, 25 % pour l’alimentaire, 15 % pour le transport pour l’achat de biens et services indispensables.  L’INSEE et d’autres prennent en compte la baisse de produits que les Français achètent peu ( Textile par exemple) ou pas du tout Mais sous-estiment les dépenses quasi obligatoires.

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, l’inflation (44 %) et le pouvoir d’achat (43 %) sont, de très loin, les enjeux qui compteront le plus dans le vote des électeurs le 9 juin prochain. Viennent ensuite les questions de sécurité (34 %), de protection sociale (31 %) et d’immigration (29 %). Avec seulement 13% de Français qui estiment que la guerre en Ukraine constitue un enjeu du suffrage à venir, la question ukrainienne n’apparaît qu’en neuvième position des préoccupations des Français.

 

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

Priorités des Français : l’inflation et le pouvoir d’achat en tête

 

 

La hausse des prix et la baisse concomitante du pouvoir d’achat sont toujours les priorités des Français. De quoi s’étonner quand on annonce régulièrement, en tout cas les organismes officiels, que le pouvoir d’achat a augmenté. Le problème évidemment c’est que la plupart des indicateurs de mesure du pouvoir d’achat sont obsolètes.

 

On assiste en effet depuis deux ans à une grande modification des comportements des ménages qui transforment la nature et le volume de leurs achats. Cela souvent sous la contrainte de la hausse des produits alimentaires. Au total des contraintes qui en faites 80 % du pouvoir d’achat avec autour de 25 % pour le logement, 25 % pour l’alimentaire, 15 % pour le transport pour l’achat de biens et services indispensables.  L’INSEE et d’autres prennent en compte la baisse de produits que les Français achètent peu ( Textile par exemple) ou pas du tout Mais sous-estiment les dépenses quasi obligatoires.

Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, l’inflation (44 %) et le pouvoir d’achat (43 %) sont, de très loin, les enjeux qui compteront le plus dans le vote des électeurs le 9 juin prochain. Viennent ensuite les questions de sécurité (34 %), de protection sociale (31 %) et d’immigration (29 %). Avec seulement 13% de Français qui estiment que la guerre en Ukraine constitue un enjeu du suffrage à venir, la question ukrainienne n’apparaît qu’en neuvième position des préoccupations des Français.

 

Nouveaux records en Bourse quand le pouvoir d’achat baisse

Nouveaux records en Bourse   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance

Conjoncture : La chute du pouvoir d’achat plombe la croissance
Comme c’était prévisible, les technocrates viennent de découvrir que la chute du pouvoir d’achat plombe la croissance en particulier des PME. Pourtant rien d’étonnant à cela dans la mesure où c’est surtout la consommation qui alimente la croissance en France. Or cette consommation est largement hypothéquée par la dérive des prix. Après une croissance de 0,9% en 2023, le rythme de l’activité tricolore devrait rester poussif au cours du premier semestre, entre 0,1% et 0,2% selon le dernier point de conjoncture de l’Insee.
Dans ce contexte troublé, les entreprises françaises continuent d’affronter une crise de la demande. « Le contexte macroéconomique, la conjoncture et la géopolitique n’entament pas la motivation des entrepreneurs. En revanche, l’inflation, le pouvoir d’achat et l’énergie affectent leur activité », estime Guillaume Pepy, président d’Initiative France, un réseau d’entrepreneurs implanté sur tout le territoire, qui s’exprimait lors d’un point presse ce mardi.

L’envolée des prix alimentaires et ceux de l’énergie a freiné les dépenses de consommation des Français les plus modestes en 2022 et 2024. Compte tenu du poids de ces deux postes dans leur budget, beaucoup ont dû faire des choix pour pouvoir boucler leur fin de mois. Cette poussée fièvre a particulièrement frappé les commerçants (60%).

« Pour 2024, le mot clé est l’incertitude. Les entrepreneurs ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés », insiste Guillaume Pepy. Sur le total des personnes interrogées, un quart anticipe une situation économique dégradée de leur entreprise. 40% espèrent que cette situation financière va se stabiliser. Enfin, 36% pensent que leur activité sera meilleure cette année.

En dépit de ces incertitudes, 79% déclarent qu’ils ne prévoient pas de fermer leur entreprise. 14% ne savent pas. Et 7% envisagent de baisser le rideau à court ou moyen terme. Les trois principaux facteurs cités sont : la faiblesse de l’activité (18%), de la rémunération (18%) ou du manque d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (17%). S’agissant des priorités, un très grand nombre cite avant tout qu’ils veulent assurer la croissance de leur entreprise. « Malgré le contexte, les entrepreneurs accompagnés veulent continuer de créer des emplois », observe Guillaume Pepy. Une gageure au moment où l’économie française marque le pas.

Méthode : enquête menée en ligne du 23 novembre au 20 décembre 2023, par questionnaire auto-administré et diffusé auprès des entrepreneurs financés et accompagnés par les associations du réseau Initiative France. 2.069 entrepreneurs et entrepreneuses ont répondu à l’enquête.

Bourse en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

La Bourse franchit la barre des 8000 points quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent  artificiellement les marchés boursiers. 

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