Archive pour le Tag 'bourse'

Bourse de Paris: au plus bas depuis quatre mois

 Bourse de Paris: au plus bas  depuis quatre mois

 

 Le CAC 40 affiche désormais un repli de 3,67% depuis le début de la semaine et l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale.

La Bourse de Paris a chuté de 1,99% jeudi, dans un contexte d’incertitudes politiques en France, deuxième économie de la zone euro. L’indice vedette CAC 40 a cédé 156,68 points à 7708,02 points, tombant à un plus bas depuis le 14 février. Mercredi, l’indice avait rebondi de 0,97%, porté par un ralentissement de l’inflation aux États-Unis selon l’indice des prix à la consommation.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts de l’État français restent sous pression: celui de l’échéance à dix ans est monté à 3,16%, contre 3,14% mercredi, après un pic à près de 3,20% en séance. Et l’écart avec l’équivalent allemand, en légère baisse jeudi, s’est creusé, pour atteindre 0,69 point de pourcentage vers 16H30, un record depuis 2017, année où les marchés avaient craint un duel entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.

 

 

La privatisation de l’audiovisuel public menace TF1 et M6 en Bourse

La  privatisation de l’audiovisuel public menace  TF1 et M6 en Bourse

Sébastien Chenu, le vice-président du parti d’extrême droite et député du Nord  a affirmé, ce lundi sur BFMTV, que la privatisation de l’audiovisuel public pourra « être mise en place rapidement » en cas de victoire aux législatives. TF1 et M6, les deux géants du paysage de la télévision privée en feraient aussi les frais. C’est d’ailleurs ce qui explique leur chute en Bourse. Ce mardi, en milieu d’après-midi, le titre TF1 perdait plus de 8%, à 8 euros, quand celui de son grand rival M6 reculait de 3,7%, à près de 13 euros.

A l’AFP, les analystes d’Oddo BHF rappellent qu’une privatisation de l’audiovisuel public « serait naturellement très négatif pour les acteurs privés ». Ceux-ci pourraient alors voir leurs revenus et leurs marges fondre. Pourquoi ? Parce que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché renforcerait fortement la compétition. Trop même, estiment les analystes d’Oddo BHF. Ces derniers affirment même que « la situation de marché pourrait rendre impossible une privatisation totale ».

Les revenus de TF1 et M6 proviennent de la publicité. Une privatisation les obligerait à partager ces ressources  avec des concurrents. 

Bourse de Paris : forte baisse

Bourse de Paris : forte baisse

L’inflation qui se maintient en Allemagne et aux États-Unis, l’attente nerveuse d’une baisse des taux d’intérêt toujours pas satisfaite ont pesé sur la bourse de Paris comme celle de New York. La Bourse de Paris  vient de connaître ce mercredi sa pire séance depuis début janvier, reculant fortement de 1,52%. La faute notamment à la hausse des taux d’intérêt obligataires et un rebond de l’inflation allemande qui servent de déclencheurs pour des prises de bénéfices. La bourse avait anticipé un peu trop les baisses de taux d’intérêt. Plusieurs étaient espérés en Europe comme aux États-Unis. Ces dernières tardent et sont même décalées dans le temps. En effet ne connaît qu’une seule baisse des taux en 2024. Devant ces incertitudes beaucoup d’opérateurs prennent leurs bénéfices d’autant que la bourse a beaucoup monté au cours de ces derniers mois. 

Dans le détail, l’indice vedette CAC 40 a abandonné 122,77 points à 7.935,03 points, tombant au plus bas depuis le 2 mai. Mardi, l’indice vedette CAC 40 avait déjà reculé de 0,92%. Un changement d’ambiance alors que la Bourse de Paris avait battu un nouveau record début mai, en atteignant plus de 8.256 points.

Principale publication de la séance, l’inflation en Allemagne est repartie à la hausse en mai pour la première fois depuis six mois, atteignant 2,4% sur un an et 0,1% sur un mois, deux chiffres pourtant conformes aux estimations des analystes sondés par Factset. L’indice des prix à la consommation harmonisé, qui sert à calculer l’inflation globale de la zone euro, est cependant ressorti à 2,8%, un peu plus qu’anticipé et bien au-dessus du chiffre du mois d’avril (2,4%).

 

 

« Il n’y a plus que deux baisses de taux anticipées en Europe et plus qu’une aux Etats-Unis » pour 2024, alors que les investisseurs en attendaient bien plus au début de l’année, ajoute-t-il.

Lire aussi
Bourse : le Dow Jones finit pour la première fois au-dessus des 40.000 points

Pour rappel, pour calmer l’inflation galopante dans la zone euro, la BCE a augmenté les coûts d’emprunt à un rythme sans précédent à partir de juillet 2022. Son principal taux directeur, celui sur les dépôts, a ainsi atteint son plus haut historique, à 4%, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal se situent respectivement à 4,50% et 4,75%. Mais depuis octobre dernier, l’institution a opté pour le statu quo, laissant, à chaque réunion, ses taux à un niveau inchangé.

Elle envisage désormais de les baisser et il semblerait que la date de sa prochaine réunion soit celle où cette décision sera actée. Il existe de « solides arguments en faveur d’une réduction des taux en juin », a ainsi estimé récemment le gouverneur de la Banque de Finlande Olli Rehn, qui compte parmi les vingt-cinq membres du conseil des gouverneurs de la BCE.

(Avec AFP)

Bourse: Wall Street en baisse

Bourse:Wall Street en baisse

D’une certaine manière la bourse de New York est victime de la bonne santé économique du pays mais avec une ombre, celle du maintien voire du développement de l’inflation entraînant un report éventuel de la baisse des taux d’intérêt

 

Cependant les émissions de bons à deux et cinq ans mardi et à sept ans mercredi ont reçu un accueil mitigé: «avec la Fed qui ne signale pas qu’elle va réduire les taux, les investisseurs sont hésitants à acheter des bons s’ils ne savent pas s’il y aura une, deux ou aucune réduction de taux d’intérêt», a ajouté M. Cahill. La parution du Livre Beige de la Fed, dernier rapport sur l’activité économique avant la prochaine réunion monétaire du 12 juin, n’a guère remonté le moral des traders.

Les entreprises «dans la plupart des régions ont noté que les consommateurs s’opposaient à des augmentations de prix supplémentaires, ce qui a entraîné une diminution des marges bénéficiaires», souligne le Livre Beige. «Cela indique que l’inflation continue certes de se modérer mais cela montre que les marges des entreprises vont commencer à se comprimer», a relevé l’analyste de Ventura Wealth Management. Les onze secteurs du S&P ont conclu en berne, avec en premier lieu l’énergie (-1,76%) et l’industrie (-1,42%). Après une séance hésitante, Nvidia, le spécialiste des puces pour l’IA, est parvenue à grappiller encore 0,81% après une hausse de presque 7% la veille.

Dans la foulée d’un abaissement de ses prévisions financières pour le deuxième trimestre, American Airlines a plongé en piqué (-13,64% à 11,62 dollars) et entraîné à la baisse la plupart des compagnies aériennes mais aussi de croisières. AA a reconnu les défauts d’une nouvelle stratégie marketing qui lui a fait perdre des réservations de voyages d’affaires et va redresser le tir. La compagnie se sépare aussi de son directeur commercial. Delta a perdu 0,74% et Southwest Airlines a décroché de 3,83%. United Airlines en revanche a profité de la situation, prenant 2,35%. Les croisières Carnival ont glissé de 2,75% et Royal Carribean de 1,45%. Le pétrolier Chevron a cédé 1,35% à 156,90 dollars après que les actionnaires de Hess ont approuvé le rachat de ce groupe pour 53 milliards de dollars. Son rival ConocoPhillips a chuté de 3,12% à l’annonce de l’acquisition de Marathon Oil (+8,43%) valorisé 22,5 milliards de dollars, dette comprise.

TotalEnergies : 5,7 milliards de dollars …et cotation principale à la bourse de New York ?

TotalEnergies : 5,7 milliards de dollars …et cotation principale à la bourse de New York ? 

Total a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au premier trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023.

En raison peut-être des menaces sur les profits des entreprises localisées en France, Total réfléchit à une cotation principale à New York. Une sorte de délocalisation glissante du siège ?

 

Depuis 2012, la part de l’actionnariat institutionnel nord américain est passée de 33% à 48% (dont 47% pour les Etats-Unis) en 2023 tandis que celle de l’Europe (hors Royaume-Uni) est passée de 45% à 34% sur la même période. L’actionnariat institutionnel représente 78% de l’actionnariat total de l’entreprise. « L’emplacement du siège social n’est pas remis en question, dit-il : il restera à Paris », Déclare cependant le patron de l’entreprise. La question est pour combien de temps ?

« En Europe, au lieu de soutenir les entreprises européennes qui veulent faire cette transition, même si c’est difficile, ils nous regardent et nous disent : regardez, vous continuez à produire du pétrole et du gaz », a-t-il déclaré.

Une sorte d’avertissement pour le gouvernement français notamment ?

 

Bourses : dans l’expectative

Bourse : dans l’expectative

 

Depuis des semaines et même des mois, les opérateurs boursiers s’attendaient à plusieurs étapes de réduction des taux d’intérêt dans plusieurs bourses à commencer par la banque fédérale américaine. Or l’annonce que cette baisse pourrait être reculée vers la fin de l’année a créé un climat d’expectative. La tonalité était plutôt à la baisse cela d’autant plus qu’il faut aussi prendre en compte les risques géopolitiques et la hausse du pétrole.

 

L’indice vedette Nikkei perdait 1,86% à 39.032,91 points vendredi vers 00h50 GMT et l’indice élargi Topix reculait de 1,2% à 2.699,22 points.
La Bourse de Tokyo évoluait en baisse vendredi 5 avril dans la matinée dans la foulée du recul de Wall Street la veille, lié à des déclarations prudentes de la Réserve fédérale américaine (Fed) et à la flambée des prix du pétrole. L’indice vedette Nikkei perdait 1,86% à 39.032,91 points vers 00h50 GMT et l’indice élargi Topix reculait de 1,2% à 2.699,22 points.

 

Le dollar était en net recul face au yen avant la publication du taux de chômage aux États-Unis, qui pourrait influencer la politique de la Fed: le billet vert s’échangeait pour 150,92 yens vers 00h50 GMT contre 151,34 yens jeudi à 21h00 GMT. L’euro refluait aussi à 163,63 yens contre 164,01 yens la veille. Et la monnaie européenne se négociait pour 1,0843 dollar, contre 1,0837 dollar jeudi à 21h00 GMT.

Les prix du pétrole montaient: le baril de WTI américain gagnait 0,35% à 86,89 dollars vers 00h45 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,49% à 91,09 dollars.

 

Revenu ménages en baisse mais records en Bourse

Revenu ménages en baisse mais  records en Bourse

 

Alors que les ménages connaissent une baisse du pouvoir d’achat qui plombe consommation et croissance, les bourses internationales, elles, continuent d’ignorer les réalités économiques et sociales. Les indices boursiers enchaînent les records des deux côtés de l’Atlantique. En France, l’indice CAC 40 a signé son vingtième record de l’année pour terminer le premier trimestre sur des gains de près de 9 %. Wall Street n’avait pas connu un tel début d’année depuis cinq ans. Le Dow Jones flirte avec les 40.000 points pour la première fois de son histoire. Quant au S&P 500, à son plus haut historique, il a déjà bondi de 10 % en trois mois.

Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade aussi.

L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là , la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

 

 

Profits: Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris

Profits: Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris

 
Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade. L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là ,la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

La Bourse de Paris a ainsi gagné 0,65% mardi, restant confiante sur la solidité de l’économie en amont des annonces de la Réserve fédérale américaine, qui se réunit mardi et mercredi. L’indice vedette CAC 40 a pris 52,91 points à 8.201,05 points, un nouveau record en clôture. Et l’indice tourne en ce moment autour de 8150 points.

 

Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris

Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris
Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade. L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là ,la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

La Bourse de Paris a ainsi gagné 0,65% mardi, restant confiante sur la solidité de l’économie en amont des annonces de la Réserve fédérale américaine, qui se réunit mardi et mercredi. L’indice vedette CAC 40 a pris 52,91 points à 8.201,05 points, un nouveau record en clôture. Lundi, il avait reculé de 0,20%. La semaine toute entière est dominée par les réunions des banques centrales, à commencer par celle de la Banque du Japon, qui a relevé mardi son taux directeur et mis fin à la politique de taux négatifs qu’elle était la dernière à pratiquer.

 

Bourse en hausse mais l’État et ménages dans le rouge

Bourse en  hausse mais  l’État et  ménages dans le rouge

 

En matière financière, il y a comme une sorte de paradoxe avec la Bourse de Paris qui collecte record sur record. Une situation d’ailleurs en cohésion avec les profits financiers de 2023 autour de 150 milliards pour les grandes entreprises et avec la distribution à hauteur de plus de 60 milliards des dividendes. Pour 2024, les tendances se prolongent. Mais dans le même temps la situation financière de l’État ne cesse de se dégrader avec la poursuite des records mais de déficit et d’endettement. Même chose pour les ménages dont le pouvoir d’achat est toujours amputé de l’ordre de 10 % depuis la crise provoquée par l’inflation.

L’envol de la bourse de Paris en 2024 est un peu surprenante dans la mesure où les perspectives économiques sont relativement maussades avec une perspective de croissance qui ne pourra même pas atteindre 1 %. Preuve: le premier trimestre a enregistré une croissance zéro.

Mais il se pourrait bien que les grandes entreprises bénéficient encore des très fortes hausses de prix passées et souvent bien au-delà  de la hausse des prix générale  et alimentant  l’inflation.

 

Les 8000 points, dépassés pour la première fois le 7 mars, semblent déjà loin pour la cote parisienne, portée une fois de plus par ses poids lourds. Sur la semaine, malgré la déconvenue sur l’inflation en France et aux Etats-Unis, le CAC 40 a gagné 1,7 %, portant la hausse à 3 % sur le mois de mars et à plus de 8 % depuis le début de l’année. La Bourse de Paris a ainsi clôturé la semaine non loin de son nouveau record datant de jeudi 14 mars à 8 218,07 points.

La bonne santé des bourses s’expliquent aussi par la pluie de milliards distribués gratuitement par les banques centrales lors de la crise de l’inflation.

Au final, les fameux 1 000 milliards d’euros dont l’opinion publique a eu connaissance se sont traduits par l’apport de seulement 527 milliards d’euros de monnaie centrale nouvelle aux banques, a calculé Olivier Berruyer dans une note publiée sur son blog Les-crises.fr.

Reste que ce sont bien 1 019 milliards d’euros que les banques emprunteuses devront rembourser à la BCE d’ici à 2015…Ce jeune économiste s’est aussi livré à un véritable « travail de romain » pour essayer de comprendre le circuit financier qu’ont emprunté ces fameux 1 000 milliards. Il en ressort un voyage inédit dans l’étrange pays des banques centrales dont nous révélons ici l’essentiel. En près de 250 graphiques commentés et publiés dans son blog, dont La Tribune reproduit les principales synthèses dans ces pages, Olivier Berruyer est parvenu à retracer (ou en tout cas à donner une estimation « juste à 95 % ») l’ensemble des mouvements d’emprunts et de dépôts à la BCE qui sont intervenus dans chaque pays. Pour cela, il lui a fallu se plonger dans une analyse méticuleuse des bilans des 17 banques centrales qui composent ce que l’on appelle l’Eurosystème.

Ce sont les banques espagnoles (308 milliards), italiennes (265 milliards) et françaises (146 milliards) qui ont pris près des trois-quarts des 1 019 milliards octroyés par la BCE en décembre et février.
Contrairement à une idée répandue, cet argent n’a pas servi à financer l’économie réelle. Il a suivi un circuit très complexe, qui a fini par le faire revenir dans les comptes… de la BCE. En gros, les banques des pays du Sud ont emprunté l’argent à la Banque centrale, puis l’ont transféré dans la zone euro pour payer leurs dettes auprès des autres banques, créditrices, surtout celles du Nord de l’Europe (Allemagne et Pays-Bas principalement), qui se sont empressées de redéposer ces quelque 500 milliards dans le seul endroit sûr : leur propre compte bancaire à la BCE !La BCE qui rémunère maintenant à des taux très importants l’argent que finalement elle a prêté gratuitement. D’où le déficit de la banque centrale ! Sans parler des autres milliards qui se promènent sur les marchés financiers soutiennent les cotations et participent aussi à l’inflation.

 

Bourse toujours en hausse, budget de l’État et des ménages dans le rouge

Bourse toujours en hausse, budget de l’État et des ménages dans le rouge

 

En matière financière, il y a comme une sorte de paradoxe avec la Bourse de Paris qui collecte record sur record. Une situation d’ailleurs en cohésion avec les profits financiers de 2023 autour de 150 milliards pour les grandes entreprises et avec la distribution à hauteur de plus de 60 milliards des dividendes. Pour 2024, les tendances se prolongent. Mais dans le même temps la situation financière de l’État ne cesse de se dégrader avec la poursuite des records mais de déficit et d’endettement. Même chose pour les ménages dont le pouvoir d’achat est toujours amputé de l’ordre de 10 % depuis la crise provoquée par l’inflation.

L’envol de la bourse de Paris en 2024 est un peu surprenante dans la mesure où les perspectives économiques sont relativement maussades avec une perspective de croissance qui ne pourra même pas atteindre 1 %.

Mais il se pourrait bien que les grandes entreprises bénéficient encore des très fortes hausses de prix passées et souvent bien au-delà  de la hausse des prix générale  et alimentant  l’inflation.

La Bourse de Paris a de nouveau terminé en nette progression mercredi (+0,62%), persévérant dans sa tendance à la hausse depuis plusieurs semaines jusqu’à dépasser en séance les 8150 points. L’indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 50,10 points à 8137,58 points, son nouveau record en clôture. En séance, il est même monté jusqu’à 8156,64 points.

Les 8000 points, dépassés pour la première fois le 7 mars, semblent déjà loin pour la cote parisienne, portée une fois de plus par ses poids lourds. Mercredi, LVMH (+0,95%), TotalEnergies (+1,76%), L’Oréal (+0,80%), Schneider Electric (+2,13%), les quatre entreprises les plus importantes dans le calcul de l’indice, ont terminé dans les neuf meilleures progressions de la séance.

Records de profits quand le pouvoir d’achat baisse

Records de profits   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.Un record aussi pour les bénéfices autour de 150 milliards en 2023 et plus de 60 milliards distribués comme dividendes.

 

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

 Exprimées en dollar, pour faciliter les comparaisons mondiales, les sommes reversées à leurs actionnaires par les 40 entreprises françaises recensées ont atteint 68,7 milliards en 2023, selon l’étude annuelle du gestionnaire d’actifs Janus Henderson. C’est l’équivalent de 63,2 milliards d’euros.

La France, comme 21 autres pays tels que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie ou encore le Danemark, est à un record en termes de dividendes versés. C’est une hausse de 8,70% sur un an, et de 31% par rapport à 2017, où 47 entreprises françaises étaient incluses. La France demeure largement le premier pays au niveau de l’Union européenne, mais reste derrière le Royaume-Uni.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Bourse, or , bitcoin: record quand le pouvoir d’achat baisse

Bourse, or , bitcoin: record  quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Nouveaux records en Bourse quand le pouvoir d’achat baisse

Nouveaux records en Bourse   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Bourse en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

La Bourse franchit la barre des 8000 points quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne est sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent  artificiellement les marchés boursiers. 

12345...10



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol