Archive pour le Tag 'inflation'

Hausse de Inflation durable

Hausse de Inflation durable


La Banque de France, la voix de son maître du gouvernement, ne cesse d’annoncer que l’inflation est transitoire et que nous allons atteindre un pic. On attendait ce pic en 2022, il est maintenant reporté à la moitié de l’année 2023; mais en fait , il pourrait bien continuer jusqu’en 2024 cela d’autant plus qu’une vague d’augmentation est prévue au cours du premier semestre
.

Les pressions inflationnistes sont loin d’être retombées en France. Au mois de février, l’indice des prix à la consommation a grimpé autour de 6,2% selon les derniers chiffres de l’Insee d. Les prix de l’alimentaire (+14%) accélèrent bien plus rapidement que l’inflation moyenne tandis que les prix dans l’énergie ont commencé à marqué le pas, voire à reculer. « Cette inflation pourrait atteindre son pic au cours du premier semestre. Elle pourrait ralentir mais cela reste trop élevé. L’inflation sous-jacente reste à 4,5% », a indiqué le gouverneur devant les députés.

Pour rappel, l’inflation sous-jacente correspond à l’évolution des prix sans les composantes les plus volatiles (énergie, alimentaire). « Pendant des mois, le principal facteur était l’énergie. Aujourd’hui, c’est l’alimentation. Ces phénomènes sont très forts mais temporaires. Le choc des prix de l’alimentaire sur l’inflation devrait durer des mois mais devrait progressivement diminuer d’ici la fin de l’année, » a-t-il ajouté.

Face à l’envolée des prix, la poursuite d’une politique monétaire plus restrictive pourrait mener à un durcissement plus drastique de l’accès aux crédits, à une baisse de la demande plus marquée et une hausse du chômage.

Inflation: une maladie durable

Inflation: une maladie durable


La Banque de France, la voix de son maître du gouvernement, ne cesse d’annoncer que l’inflation est transitoire et que nous allons atteindre un pic. On attendait ce pic en 2022, il est maintenant reporté à la moitié de l’année 2023; mais en fait , il pourrait bien continuer jusqu’en 2024 cela d’autant plus qu’une vague d’augmentation est prévue au cours du premier semestre
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Les pressions inflationnistes sont loin d’être retombées en France. Au mois de février, l’indice des prix à la consommation a grimpé autour de 6,2% selon les derniers chiffres de l’Insee d. Les prix de l’alimentaire (+14%) accélèrent bien plus rapidement que l’inflation moyenne tandis que les prix dans l’énergie ont commencé à marqué le pas, voire à reculer. « Cette inflation pourrait atteindre son pic au cours du premier semestre. Elle pourrait ralentir mais cela reste trop élevé. L’inflation sous-jacente reste à 4,5% », a indiqué le gouverneur devant les députés.

Pour rappel, l’inflation sous-jacente correspond à l’évolution des prix sans les composantes les plus volatiles (énergie, alimentaire). « Pendant des mois, le principal facteur était l’énergie. Aujourd’hui, c’est l’alimentation. Ces phénomènes sont très forts mais temporaires. Le choc des prix de l’alimentaire sur l’inflation devrait durer des mois mais devrait progressivement diminuer d’ici la fin de l’année, » a-t-il ajouté.

Face à l’envolée des prix, la poursuite d’une politique monétaire plus restrictive pourrait mener à un durcissement plus drastique de l’accès aux crédits, à une baisse de la demande plus marquée et une hausse du chômage.

Société–Inflation: Les plus pauvres davantage concernés

Société-Inflation: Les plus pauvres davantage concernés

Les Français ne sont pas tous logés à la même enseigne face à la hausse des prix. S’il ne s’agit pas d’une surprise, c’est l’un des principaux enseignements chiffrés par l’Institut national de la statistique et des études économiques dans sa dernière note de conjoncture publiée ce jour. L’alimentation par exemple ne représente que 14% du budget des 20% des ménages les plus aisés contre près de 19% pour les 40% des ménages les plus modestes. Le panier alimentaire de ces derniers comporte davantage d’huiles et autres produits gras « dont les prix sont parmi les plus dynamiques (+20% environ sur un an en janvier 2023) ».

La structure de consommation des moins aisés est différentes, la part des dépenses contraintes (alimentation, services, transports) est plus élevé que dans les ménages plus favorisés. En moyenne, l’INSEE annonce environ une hausse de 6 % sur un an mais pour les ménages les plus modestes l’inflation moyenne est plus proche du double.

Sur le premier mois de l’année, l’inflation a été supérieure de 1,2 point pour les ménages dont la personne de référence a plus de 75 ans quand elle était inférieure de 1,3 point pour les ménages dont la personne de référence a plus de 30 ans. « Le fait d’être locataire (ce qui est plus souvent le cas des ménages jeunes) est actuellement de nature à réduire l’inflation d’ensemble, car le poids du loyer dans le budget réduit alors mécaniquement la part des autres postes, dont l’alimentation et l’énergie notamment qui présentent de fortes hausses de prix », analyse l’Insee.

En cette période de flambée dans les rayons des enseignes de la grande distribution, les écarts générationnels d’inflation tiennent aussi logiquement au poste alimentaire. Là aussi, la part de l’alimentation varie d’un budget à l’autre: elle est de 11% pour les moins de 30 ans et presque deux fois plus importante chez les plus de 60 ans (21%). « Pour les plus jeunes, en revanche, le poids des services de restauration, moins touchés par l’inflation, est plus important », souligne l’Insee. Pour ne rien arranger, les ménages les plus âgés achètent davantage de produits protéinés d’origine animale comme les viandes, les poissons, les oeufs et les produits létiers qui ont enregistré une hausse plus prononcée de leurs prix que la moyenne sur l’année écoulée.

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L’inflation confirmée à 6% sur un an en janvier
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La logique est plus ou moins la même entre les ménages les plus modestes et les plus aisés. L’alimentation ne représente que 14% du budget des 20% des ménages les plus aisés contre près de 19% pour les 40% des ménages les plus modestes. Le panier alimentaire de ces derniers comporte davantage

Inflation et consommation: Changement de comportement

Inflation et consommation: Changement de Comportement

L’inflation se nourrissant surtout de l’explosion des prix de l’alimentaire et de l’énergie, les Français s’adaptent en changeant de façon assez significative leur consommation dans ces domaines. Les conséquences sont évidemment plus dures pour les moins aisés dont la structure de consommation est plus sensible à l’évolution des prix des secteurs évoqués.

70% des français ont d’abord fait des économies sur l’énergie (chauffage et électricité) et 53% sur l’alimentation (suivis par 46% sur les déplacements, 40% sur les vêtements et 31% sur les achats de Noël). “Ainsi entre décembre 2021 et décembre 2022, l’énergie dans le logement est le poste de consommation qui a enregistré la plus forte baisse en volume (-14,1% pour le poste “énergie, eaux, déchets”) et celui dont les prix ont le plus augmenté (+18,6% sur un an en décembre 2022 pour le poste “électricité, gaz et autres combustibles”)”, explique l’Insee. Même phénomène avec l’alimentation : avec une hausse des prix historique de 12,9% sur un an, les achats des Français ont reculé de de 8,5% sur la même période.

Comment les ménages ont-ils fait des économies sur l’alimentation ? D’abord en consommant moins, 41% d’entre eux citant cette modification de comportement comme leur principale action, puis en s’orientant, pour 25% d’entre eux, vers de nouvelles enseignes ou de nouvelles gammes de produits.

Un mouvement qui pourrait s’amplifier en 2023, parce que ce ne sont plus les prix de l’énergie, mais bien ceux de l’alimentation, qui tirent l’inflation globale vers encore plus haut ! A fin février 2023 et sur un an, l’inflation alimentaire était le principal moteur de la hausse des prix, à 14,8%, contre encore 14,1% pour l’énergie. Mais selon les prévisions de l’Insee, la hausse des prix alimentaires atteindra … 15,4% en juin sur un an, contre une baisse des prix de l’énergie de -1,3%.

Inflation: Changement de la consommation des ménages

Inflation: Changement de la consommation des ménages

L’inflation se nourrissant surtout de l’explosion des prix de l’alimentaire et de l’énergie, les Français s’adaptent en changeant de façon assez significative leur consommation dans ces domaines. Les conséquences sont évidemment plus dures pour les moins aisés dont la structure de consommation est plus sensible à l’évolution des prix des secteurs évoqués
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70% des français ont d’abord fait des économies sur l’énergie (chauffage et électricité) et 53% sur l’alimentation (suivis par 46% sur les déplacements, 40% sur les vêtements et 31% sur les achats de Noël). “Ainsi entre décembre 2021 et décembre 2022, l’énergie dans le logement est le poste de consommation qui a enregistré la plus forte baisse en volume (-14,1% pour le poste “énergie, eaux, déchets”) et celui dont les prix ont le plus augmenté (+18,6% sur un an en décembre 2022 pour le poste “électricité, gaz et autres combustibles”)”, explique l’Insee. Même phénomène avec l’alimentation : avec une hausse des prix historique de 12,9% sur un an, les achats des Français ont reculé de de 8,5% sur la même période.

Comment les ménages ont-ils fait des économies sur l’alimentation ? D’abord en consommant moins, 41% d’entre eux citant cette modification de comportement comme leur principale action, puis en s’orientant, pour 25% d’entre eux, vers de nouvelles enseignes ou de nouvelles gammes de produits.

Un mouvement qui pourrait s’amplifier en 2023, parce que ce ne sont plus les prix de l’énergie, mais bien ceux de l’alimentation, qui tirent l’inflation globale vers encore plus haut ! A fin février 2023 et sur un an, l’inflation alimentaire était le principal moteur de la hausse des prix, à 14,8%, contre encore 14,1% pour l’énergie. Mais selon les prévisions de l’Insee, la hausse des prix alimentaires atteindra … 15,4% en juin sur un an, contre une baisse des prix de l’énergie de -1,3%.

ALIMENTATION

PRIX DES CARBURANTS

Inflation: Les plus pauvres les plus touchés

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Les Français ne sont pas tous logés à la même enseigne face à la hausse des prix. S’il ne s’agit pas d’une surprise, c’est l’un des principaux enseignements chiffrés par l’Institut national de la statistique et des études économiques dans sa dernière note de conjoncture publiée ce jour. L’alimentation par exemple ne représente que 14% du budget des 20% des ménages les plus aisés contre près de 19% pour les 40% des ménages les plus modestes. Le panier alimentaire de ces derniers comporte davantage d’huiles et autres produits gras « dont les prix sont parmi les plus dynamiques (+20% environ sur un an en janvier 2023) ».

La structure de consommation des moins aisés est différentes, la part des dépenses contraintes (alimentation, services, transports) est plus élevé que dans les ménages plus favorisés. En moyenne, l’INSEE annonce environ une hausse de 6 % sur un an mais pour les ménages les plus modestes l’inflation moyenne est plus proche du double.

Sur le premier mois de l’année, l’inflation a été supérieure de 1,2 point pour les ménages dont la personne de référence a plus de 75 ans quand elle était inférieure de 1,3 point pour les ménages dont la personne de référence a plus de 30 ans. « Le fait d’être locataire (ce qui est plus souvent le cas des ménages jeunes) est actuellement de nature à réduire l’inflation d’ensemble, car le poids du loyer dans le budget réduit alors mécaniquement la part des autres postes, dont l’alimentation et l’énergie notamment qui présentent de fortes hausses de prix », analyse l’Insee.

En cette période de flambée dans les rayons des enseignes de la grande distribution, les écarts générationnels d’inflation tiennent aussi logiquement au poste alimentaire. Là aussi, la part de l’alimentation varie d’un budget à l’autre: elle est de 11% pour les moins de 30 ans et presque deux fois plus importante chez les plus de 60 ans (21%). « Pour les plus jeunes, en revanche, le poids des services de restauration, moins touchés par l’inflation, est plus important », souligne l’Insee. Pour ne rien arranger, les ménages les plus âgés achètent davantage de produits protéinés d’origine animale comme les viandes, les poissons, les oeufs et les produits létiers qui ont enregistré une hausse plus prononcée de leurs prix que la moyenne sur l’année écoulée.

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Inflation: Un phénomène dont profitent des entreprises

Inflation: Un phénomène dont profitent des entreprises

Selon la Banque centrale européenne (BCE), les marges bénéficiaires des entreprises européennes ne vont pas si mal et ont alimenté l’inflation. La situation est probablement très variable selon les secteurs, mais certaines entreprises ont augmenté leurs prix, parfois plus que leurs coûts. Au détriment des salariés et des consommateurs, dont l’épargne post-Covid a joué un rôle d’amortisseur.

La présentation a été faite aux gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) réunis dans le petit village d’Inari en Finlande début février. Elle nuance l’analyse de l’inflation des économistes, et largement servie par les entreprises depuis un an. Ces dernières ont largement justifié leur hausse de prix par la hausse de leurs coûts. Flambée des prix de l’énergie, des matières premières, pénuries de composants et augmentation des salaires, les facteurs de bouleversements de leurs structures de coûts n’ont certes pas manqué. Mais au final, en zone euro, la situation ne serait pas si pénalisante sur leurs résultats. Les données présentées aux membres de la BCE à Inari, selon des indiscrétions des participants recueillis par Reuters, montrent que les marges bénéficiaires des entreprises, plutôt que de diminuer, comme on pourrait s’y attendre lorsque les entrants augmentent… se sont élevées.

Un papier du journal « Capital » qui n’est pas spécialement d’extrême-gauche !

Pouvoir d’achat et inflation : La prochaine bombe sociale

Pouvoir d’achat et inflation : La prochaine bombe sociale

Le conflit sur les retraites pourrait se terminer dans une certaine confusion avec d’une part nombre de modifications (exemple l’index seniors ) qui font perdre à la réforme une partie de son intérêt financier. Mais peut-être aussi du fait de l’affaiblissement de la contestation syndicale après le 7 mars . Le problème est que le relais du mécontentement pourrait être repris avec la question brûlante du pouvoir d’achat et qui concerne immédiatement la plupart des Français et tout de suite

En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair sur deux ans , les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Pouvoir d’achat et inflation : l’énorme conflit social qui se prépare

Pouvoir d’achat et inflation : l’énorme conflit social qui se prépare

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En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair, les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Inflation Etats-Unis: à nouveau en hausse

Inflation Etats-Unis: à nouveau en hausse

L’inflation aux Etats-Unis est repartie à la hausse en janvier, à 5,4% sur un an contre 5,3% le mois précédent, et 5,5% en novembre

Sur un mois, la hausse des prix est de 0,6%, plus que les attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,4% en janvier, d’après le consensus des analystes publié par briefing.com.

L’inflation dite sous-jacente, exempté des prix de l’alimentation et de l’énergie, monte aussi à 4,7% sur un an, là aussi au-dessus des attentes.

Du côté des ménages, les revenus ont crû de 2%, soit la plus forte hausse de ces derniers mois, tout comme les dépenses de 1,8%. L’autre indice de mesure de l’inflation aux Etats-Unis, le CPI a en revanche affiché une légère diminution à +6,4% sur un an en janvier contre +6,5% en décembre.

Ce rebond de l’inflation conforte le discours de la Fed qui affirme depuis plusieurs semaines que l’inflation sera durable et ne retombera pas à 2% de si tôt et que les marchés sont trop optimistes quant à une éventuelle détente de l’inflation et de la politique monétaire de la Fed et de la BCE.

En France en 2023, les prix à la consommation augmentent de 0,4 % sur un mois et de 6,0 % sur un an Indice des prix à la consommation ( en fait 7% D’après l’indice harmonisé européen)

Inflation : Le Medef pour l’augmentation des salaires

Inflation : Le Medef pour l’augmentation des salaires

Loin de se tasser l’inflation continue son envolée. Ainsi fin janvier sur un an , elle a encore atteint initialement 6 % d’après l’INSEE mais 7 % d’après l’indice harmonisé européen. D’après certains experts du gouvernement inflation pourrait être ramené à 5 % vers juin. Face à cette inflation, le patron du Medef recommande aux entreprises de relever les salaires un niveau proche de cette inflation. Une prise de position responsable car il se pourrait bien qu’après la mobilisation sur les retraites succède une autre mobilisation aussi importante sinon davantage concernant pouvoir d’achat. En effet les salariés ont perdu déjà 3 à 4 % de pouvoir d’achat en 2022. Il pourrait en être de même en 2023.

Geoffroy Roux de Bézieux, a donc estimé dimanche que certaines entreprises allaient devoir aller plus loin dans les augmentations de salaires en raison d’une inflation qui reste élevée mais aussi en raison des difficultés de recrutement. « Je pense que les salaires augmenteront dans les grandes entreprises, pas très loin de l’inflation, et dans les petites peut-être un peu en dessous », a déclaré le porte-parole du patronat lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1/Cnews/Les Echos, au moment où les négociations annuelles obligatoires battent leur plein.

Il constate « des tensions non conflictuelles mais réelles » sur les salaires dans un contexte de perte du pouvoir d’achat dû à l’inflation qui, selon lui, « explique aussi une partie des manifestations » sur fond de projet de réforme des retraites en France.

« On est en train de vivre l’inversion de la courbe » sur le marché du travail, où le rapport de force change en faveur des employés, mais « pas dans tous les métiers ni toutes les géographies », a-t-il expliqué.

Inflation: ça continue avec 7% sur un an en janvier

Inflation: ça continue avec 7% sur un an

En France, nouvelle forte hausse de l’inflation sur un an. L’INSEE mesure une inflation de 6 % à fin janvier sur un an; en fait, il s’agit de 7 % d’après l’indice européen harmonisé

D’après l’Insee, la hausse des prix à la consommation en France s’est établie en janvier à 6 % sur un an, alimentée par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation qui pénalise le pouvoir d’achat. Après avoir atteint 5,9 % en décembre, cette très légère hausse s’explique par l’augmentation des prix des produits pétroliers avec la fin de la ristourne généralisée à la pompe, ainsi que celle des prix du gaz, dans la limite d’un plafond de 15 % décidé par le gouvernement pour les tarifs réglementés, a expliqué l’Institut.

Ainsi, en janvier, les prix de l’énergie ont bondi de 16,3 %, tandis que ceux de l’alimentation se sont envolés de 13,3 %, pesant sur la consommation des ménages. Pour l’alimentation, les hausses touchent autant les fruits, poissons frais, le pain, le lait, le fromage, les œufs, la viande, le sucre ou encore les boissons. À l’inverse, la hausse des prix des produits manufacturés et des services ralentit sur un an, à respectivement 4,5 % et 2,6 %.

L’inflation sous-jacente, qui permet ainsi de dégager une tendance de fond de l’évolution des prix, s’est élevée à 5,6 % sur un an en janvier, après 5,3 % en décembre. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons à l’échelle européenne, s’est établi à 7 % sur un an en janvier.

Début février, l’Insee avait estimé que la hausse des prix à la consommation demeurerait sur « un plateau » autour de 6 % sur un an en février, avant de refluer progressivement à 5 % en juin.

BCE: Pour ou contre les 2 % d’inflation ?

BCE: Pour ou contre les 2 % d’inflation ?

La Banque centrale européenne (BCE) continuera à relever ses taux d’intérêt pour freiner la dynamique « sous-jacente des prix, qui reste trop élevée », a déclaré ce mercredi sa présidente Christine Lagarde, lors d’une audition au Parlement européen. Comme la plupart des banques centrales dans le monde, la BCE maintient donc sa cible d’inflation à 2 %, un objectif inchangé depuis la fin des années 1990. Certains économistes commencent pourtant à douter de la crédibilité de cette cible. Faut-il la relever à 3 %, voire 4 % ? C’est le débat de la semaine de La Tribune entre Christopher Dembik, directeur de la recherche macroéconomique de Saxo Bank, et Gilles Moëc, chef économiste de chez Axa.

Le sujet est tabou chez les banquiers centraux mais il commence à agiter le cénacle des économistes. Le débat a été (re)lancé par Olivier Blanchard, ex-chef économiste du FMI, en novembre dernier. Dans une tribune publiée dans le Financial Times, cet économiste respecté et écouté plaide pour que la cible d’inflation (« inflation targeting ») des grandes banques centrales – actuellement de 2 % – soit revue à la hausse, à au moins à 3%. La question mérite en effet d’être posée alors que l’inflation est désormais bien supérieure à 5 % dans les pays développés.

Cette cible d’inflation à 2 % est devenue au fil des années l’alpha et l’oméga des politiques monétaires, surtout à la Banque centrale européenne (BCE) dont le premier mandat est la stabilité des prix en zone euro. Elle permet en principe aux banques centrales de gérer les anticipations d’inflation des agents économiques dans une communication bien cadrée, avec une marge de manœuvre suffisante pour ajuster la politique monétaire.

Pourtant, cet objectif d’inflation ne repose sur aucune base scientifique. La petite histoire raconte que c’est un ministre de l’économie néo-zélandais qui avait estimé, dans les années 1980, que le niveau d’inflation idéal serait de 2 %, avant de demander à la banque centrale de son pays de trouver des arguments pour appuyer ses dires ! Toujours est-il que toutes les banques centrales ont depuis progressivement convergé vers cette cible de 2%, même, plus tardivement, la Réserve fédérale aux Etats-Unis, pourtant pas très adepte de ce genre de dogme.

Cet objectif est resté à 2 %, y compris pendant la longue période de désinflation qui a accompagné la mondialisation des échanges. Mais la pandémie, la guerre en Ukraine, les tensions sino-américaines et la flambée des prix de l’énergie marquent le grand retour de l’inflation. Et cette inflation, longtemps considérée comme « provisoire » par les grands argentiers, semble bien installée dans nos économies, et pour longtemps. Ne serait-ce qu’en raison du coût de la transition énergétique qui fera de facto flamber les prix. Le consensus des économistes est sans appel : les économies seront confrontées à une période d’inflation structurellement plus élevée que ces trente dernières années.
Alors, les banques centrales doivent-elles relever les objectifs d’inflation ?

Il est désormais clair que l’inflation va se maintenir pendant au moins plusieurs années au-dessus de la cible de 2%. Ce qui pose logiquement un problème de crédibilité pour les banques centrales. Certes, les anticipations d’inflation à long terme sont ancrées autour des 2 % dans de nombreux pays. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la cible d’inflation est réaliste. Le vrai sujet, me semble-t-il, concerne le changement profond de nos économies, et en particulier, la transition énergétique vers une économie décarbonée qui doit s’étaler sur des décennies. Ce temps long correspond d’ailleurs à l’horizon des banques centrales.

Il faudra bien ajuster l’objectif d’inflation au coût inflationniste de la politique énergétique, et d’une manière plus générale, au changement structurel du rythme d’inflation. Pour autant, le débat est sans doute prématuré aujourd’hui. Les banques centrales ne peuvent pas ouvrir deux fronts à la fois, l’un concret, sur la lutte contre l’inflation, et l’autre, plus académique sur le niveau idoine d’inflation dans les années à venir.
La priorité des banques centrales est bien de ramener les anticipations des agents économiques vers les 2 %. Cependant, nous devrions être capable d’amorcer ce débat à la fin de l’année, lorsque les effets de base pèseront sur le niveau d’inflation, sous réserve que les prix de l’énergie ne s’envolent pas à nouveau au second semestre, avec la hausse de la demande chinoise.
Ce débat doit être posé même si les banques centrales acceptent finalement que l’objectif d’inflation puisse être dépassé pendant un certain temps. C’est une question de crédibilité. Les agents économiques doivent faire confiance à la banque centrale pour ramener l’inflation au taux cible.

Il existe en effet des forces structurelles dans l’économie qui sont inflationnistes, comme le coût du verdissement de l’économie, les changements démographiques ou, peut-être, une déglobalisation. Dès lors, nous pouvons comprendre que maintenir un objectif d’inflation à 2 %, alors que la tendance ressort plutôt à 3 %, risque de plonger les banques centrales dans des politiques monétaires perpétuellement restrictives. Pourtant, relever l’objectif d’inflation serait à la fois extrêmement difficile à faire et même potentiellement dangereux à court terme. En pratique, ce n’est jamais le bon moment pour le faire !

Lorsque l’inflation était très faible, certains économistes plaidaient déjà pour relever l’objectif d’inflation pour tenter de relever les anticipations des agents économiques en signalant que les politiques monétaires n’allaient pas rester très accommodantes pour longtemps. Un raisonnement valide mais dans un contexte où les banques centrales avaient déjà du mal à arrimer l’inflation à un niveau proche de 2%. Monter à 3 % risquait alors d’accentuer le problème de crédibilité de la banque centrale.

C’est un peu la même chose aujourd’hui. Dans les faits, ramener l’inflation à 3% contre 6% actuellement en zone euro serait déjà une performance, mais relever l’objectif d’inflation à 3 % dans ce contexte c’est prendre le risque d’installer durablement une inflation à 4%. Regardez comment les marchés ont salué la décision de la Réserve fédérale de remonter ses taux de 25 points de base : ils montent parce qu’ils anticipent une baisse des taux directeurs au second semestre. Alors, imaginez si les banques centrales décident de relever leur objectif d’inflation à 3 % : cela renforcerait les anticipations de baisse des taux, ce qui serait totalement contre-productif dans la lutte contre l’inflation en assouplissant les conditions financières.

Enfin, du moins en Europe, ce débat serait une croisade perdue d’avance. La BCE et de nombreux gouverneurs de banques centrales sont en effet profondément attachés à cette cible de 2%. Car la lutte contre l’inflation est consubstantielle à la BCE.

Et puis, dernier mot, nous avons très bien vécu lorsque l’inflation était en-dessous de 2 %. Nous pouvons faire de même au-dessus sans modifier explicitement l’objectif. A partir du moment où la BCE n’affiche pas sa préférence, nous pouvons désormais considérer l’objectif de 2 % comme un plancher, et non plus comme un plafond, comme ces dernières années. Les agents économiques s’ajusteront toujours à ce que souhaitent les banques centrales.

Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français

Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français


Les Français réduisent partout leurs achats alimentaires et particulièrement les fruits et légumes trop chers; il mangent aujourd’hui trois à quatre fois moins de fruits et légumes que dans les années 60. Produits frais, congelés ou en conserve, tous les secteurs sont impactés.

Les fruits et légumes sont boudés par les Français avec des prix qui ont flambé. En un an, les légumes ont augmenté de 9,8%, et les fruits de 4,6%. Mais l’ensemble des denrée alimentaire ont les prix augmenter de leur de 12 % officiellement. En raison de la perte de pouvoir d’achat, les Français ont réduit de 10 % en euros constants la valeur du panier.

En outre l’avenir ne suscite guère l’optimisme.

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.<
En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d'analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d'augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an en euros constants.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l'année de la reprise de l'économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d'achat pour les Français.

Inflation : nouvelle envolée en 2023 (Banque de France)

Inflation : nouvelle envolée en 2023 (Banque de France)


Selon le gouverneur de la Banque de France ça ira mieux demain, à partir de 2024 ou 2025. En attendant, il faut s’attendre à une nouvelle explosion de l’inflation au minimum jusqu’en juin. Ensuite il promet une moindre augmentation mais rien n’est sûr.

De plus l’inflation constatée en 2022 évidemment se cumuler avec celle de 2023 de sorte qu’au total on pourrait aboutir à une augmentation de près de 15 % en deux ans.

Selon François Villeroy de Galhau, l’inflation en France devrait connaître un pic d’ici juin et redescendre autour de 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025.
n », a-t-il dit sur France 2. « Nous allons ramener l’inflation vers 2 % d’ici la fin de l’année prochaine ou début 2025. (…) C’est notre engagement », a-t-il par ailleurs assuré. « Le pic d’ici juin, ce sera peut-être même avant, et ensuite : décroissance », a-t-il encore résumé à propos des prix.

Récession exclue. Commentant la dernière enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, publiée mercredi, François Villeroy de Galhau a également redit qu’on pouvait à ce stade exclure une récession mais une croissance à peine positive, en moyenne de 0,3 %, mais il y a de l’incertitude », a-t-il rappelé.

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