Archive pour le Tag 'augmente'

Impôt : Hollande regrette de n’avoir pas suffisamment augmenté la fiscalité locale

Impôt : Hollande regrette de n’avoir pas suffisamment augmenté la fiscalité locale

En tant qu’ancien président de la république, Hollande ne regrette nullement la hausse de fiscalité. Pas davantage que ses prédécesseurs ou ses successeurs d’ailleurs. Pire, il regrette de n’avoir pas augmenté suffisamment la fiscalité locale. Il est vrai que Hollande a rajouté des couches aux couches administratives avec la nouvelle organisation territoriale qui permet de cumuler les étagères inutiles. D’abord celle des communes. Ensuite celle des communes regroupées. Ensuite celle des communautés de communes puis celle des départements et enfin des régions. Autant de structures qui n’agissent que dans des champs très limités mais perçoivent toutes le fruit de fiscalité.

Et l’ancien président de se féliciter régions « qui ont pris confiance en elles-mêmes et ont été capables de monter des projets et de faire entendre leur voix ». « C’est le conseil régional qui est devenue la collectivité territoriale qui met en œuvre les politiques publiques avec une taille et des moyens assurant leur développement », a-t-il ajouté amis

« Nous n’avons jamais été jusqu’au bout du transfert des moyens, des ressources et des compétences », a aussitôt concédé, et de manière surprenante, François Hollande. « J’ai sans doute commis les mêmes péchés que mes prédécesseurs et mon successeur avec toujours l’idée que l’Etat doit être le premier et que les régions doivent suivre », a-t-il poursuivi.

Et de regretter le manque de fiscalité en France en constatant « un Etat central aussi puissant et aussi pauvre en moyens et en ressources, qui crée une insatisfaction qui pèse sur la démocratie. Autant la centralisation constitue un « système efficace » pour les questions régaliennes (police, justice, défense, Ndlr) ; pour autant, « ce qui devient insupportable, c’est d’être entravé dans sa liberté par une tutelle technique, permanente ». « Il faut plus de liberté dans l’application des règles », a exhorté l’ex-locataire de l’Elysée.

Et de réduire la politique à la question de la fiscalité ou la philosophie classique d’un technocrate sorti de l’ENA:

« Le problème, c’est de ne plus disposer de ressources propres. Il n’y a pas d’organisation démocratique sans l’autorité d’émettre une dépense et, en contrepartie, de voter une recette. Quand une partie des citoyens ne paient plus d’impôts, il s’opère une distinction entre ces mêmes citoyens et une distance entre les citoyens et les responsables politiques », a enchaîné l’ex-président.

Un « regret » face à une situation « archaïque »et « injuste »
Il s’agit même de « l’un de [ses] regrets » : « nous avons laissé notre fiscalité locale dans un état archaïque et injuste. Il a été commode ensuite d’en supprimer un certain nombre d’éléments (taxe d’habitation, CVAE… Ndlr), mais il y a sûrement une refonte générale à mener qu’aucun gouvernement n’a menée car il y a des transferts de prélèvements qui sont extrêmement préjudiciables pour ceux qui en décident ».

Et d’asséner encore : « Qu’il n’y ait pas eu d’impôt sur le revenu additionnel et qu’il n’y ait jamais eu d’impôt économique pour les collectivités locale, quand vous ne disposez plus de la possibilité de lever l’impôt sur tous les citoyens et quand vous n’avez même plus intérêt à accueillir des habitants ou des installations économiques sur votre territoire, ça pose quand même un problème. La grande réforme à faire, c’est celle de la fiscalité locale ».

Social-La pauvreté augmente encore en France

Social-La pauvreté augmente encore en France

D’après des indicateurs objectifs qu’évoque France Info la pauvreté augmente encore en France

personnes mal-logées

Dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier et de pénurie de logements, le mal-logement progresse en France. C’est le constat dressé par la Fondation Abbé-Pierre dans son 28e rapport annuel, publié début février. Elle estime à 4,15 millions le nombre de personnes mal ou non logées en 2022.

revenus de misère

Le taux correspond au nombre de ménages qui possèdent un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population, soit 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. En 2019, 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population française, étaient dans cette situation, selon les chiffres de l’Insee.
Par ailleurs, le baromètre annuel du Secours populaire, publié début septembre, va dans le sens d’une aggravation de la situation des Français sur le plan monétaire. Selon ce sondage, 60% des personnes interrogées estiment qu’au cours des trois dernières années, leur pouvoir d’achat a diminué. Cette année, 18% déclarent vivre à découvert, soit trois points de plus qu’en 2022.


taux de privation

Il a atteint 14% de la population de l’Hexagone début 2022, soit son plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013, avait annoncé l’Insee en juillet. Ce taux atteignait 13,4% en 2020 et 12,4% en 2013.

Cette étude atteste que « les privations qui ont le plus augmenté sont en lien avec le contexte conjoncturel », relève Anne Jaubertie. Ainsi, 10,2% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement, contre 6,1% en 2021 et 5% en 2018. L’Insee y voit en particulier l’impact de la hausse du prix fioul domestique, « combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ».

bénéficiaires des Restos du cœur
Face à la hausse des prix à la consommation, les Restos du cœur déplorent une hausse des nouveaux inscrits à l’aide alimentaire. En 2023, près de 1,3 million de personnes ont bénéficié des repas distribués par l’association contre 1,1 million en 2022.

Le nombre de repas distribués augmentera jusqu’à la fin de l’année, selon l’association, qui assure 35% de l’aide alimentaire en France. Elle s’attend à distribuer près de 170 millions de repas en 2023, soit une hausse de 30 millions par rapport à 2022.

La pauvreté augmente encore en France

La pauvreté augmente encore en France

D’après des indicateurs objectifs qu’évoque France Info la pauvreté augmente encore en France

personnes mal-logées

Dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier et de pénurie de logements, le mal-logement progresse en France. C’est le constat dressé par la Fondation Abbé-Pierre dans son 28e rapport annuel, publié début février. Elle estime à 4,15 millions le nombre de personnes mal ou non logées en 2022.

revenus de misère

Le taux correspond au nombre de ménages qui possèdent un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population, soit 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. En 2019, 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population française, étaient dans cette situation, selon les chiffres de l’Insee.
Par ailleurs, le baromètre annuel du Secours populaire, publié début septembre, va dans le sens d’une aggravation de la situation des Français sur le plan monétaire. Selon ce sondage, 60% des personnes interrogées estiment qu’au cours des trois dernières années, leur pouvoir d’achat a diminué. Cette année, 18% déclarent vivre à découvert, soit trois points de plus qu’en 2022.


taux de privation

Il a atteint 14% de la population de l’Hexagone début 2022, soit son plus haut niveau depuis la création de cet indicateur en 2013, avait annoncé l’Insee en juillet. Ce taux atteignait 13,4% en 2020 et 12,4% en 2013.

Cette étude atteste que « les privations qui ont le plus augmenté sont en lien avec le contexte conjoncturel », relève Anne Jaubertie. Ainsi, 10,2% des ménages déclarent ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur logement, contre 6,1% en 2021 et 5% en 2018. L’Insee y voit en particulier l’impact de la hausse du prix fioul domestique, « combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ».

bénéficiaires des Restos du cœur
Face à la hausse des prix à la consommation, les Restos du cœur déplorent une hausse des nouveaux inscrits à l’aide alimentaire. En 2023, près de 1,3 million de personnes ont bénéficié des repas distribués par l’association contre 1,1 million en 2022.

Le nombre de repas distribués augmentera jusqu’à la fin de l’année, selon l’association, qui assure 35% de l’aide alimentaire en France. Elle s’attend à distribuer près de 170 millions de repas en 2023, soit une hausse de 30 millions par rapport à 2022.

Inflation –La consommation des ménages aurait augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Inflation –La consommation des ménages a augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Théoriquement d’après l’INSEE la consommation des ménages aurait augmenté de 0,3 % en juillet. Par contre la consommation alimentaire est un repli d’environ 1 % sur un mois. De toute manière des mesures de consommation très discutables car tout dépend de la manière dont les prix sont déflatés, c’est-à-dire la manière dont on tient compte de l’évolution des prix pour mesurer les volumes réels de consommation. Or l’indice de consommation de l’INSEE pour les prix est complètement obsolète du fait des modifications structurelles des comportements des Français. Des Français qui modifient la nature et le volume de leurs achats. L’inflation étend largement sous-estimée on en déduit mécaniquement une augmentation des volumes.

Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont progressé de 0,3% en juillet sur un mois, sous l’effet de l’augmentation des achats de biens fabriqués (+1,6%) et malgré le repli de la consommation alimentaire (-0,9%), a annoncé jeudi l’Insee.

La consommation augmente ainsi de 0,6% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents, mais elle est en baisse de 1,1% par rapport à juillet 2022, selon l’Institut.

La suppression des vols intérieurs en France augmente les émissions de CO2 de l’aérien !

La suppression des vols intérieurs en France augmente les émissions de CO2 de l’aérien !

Un curieux plaidoyer en faveur du maintien des lignes intérieures dans le journal la Tribune qui affirme même que la suppression des vols intérieurs augmenterait les émissions de CO2 ! Bref un débat parfois sous influence de certains corporatismes. Surtout avec des arguments très spécieux.

« Ces maigres résultats n’ont rien de surprenant. Ce sont les seules liaisons sur lesquelles existe une alternative ferroviaire en moins de 2h30 comme l’exige la loi, dans la mesure où tous les vols vers Roissy-Charles-de-Gaulle en sont exemptés pour ne pas fragiliser le hub d’Air France.

Si cette loi ne sert donc pas à grand-chose pour lutter contre le réchauffement climatique, « aller plus loin » dans l’interdiction ne contribuera pas davantage à faire baisser les émissions de CO2. Au contraire, elle risque même de les… augmenter. Car, au regard de la valeur stratégique des créneaux de décollage dans les aéroports, du prix des avions qu’il faut rentabiliser et des personnels qu’il faut bien faire travailler, il est évident que les compagnies réaffecteront leur flotte positionnée sur le réseau domestique vers d’autres destinations étrangères moyen-courriers. Avec à la clé non seulement une durée des vols plus importante et par conséquent plus émettrice en CO2, mais aussi une réglementation plus favorable sur la compensation carbone !!! Celle-ci est en effet inexistante sur les vols vers les pays étrangers alors qu’elle est obligatoire sur les vols intérieurs.

Sans réduire dans le même temps le nombre de créneaux de décollage dans les aéroports, comme l’a fait par exemple Amsterdam, supprimer des vols intérieurs n’aura aucun impact sur la baisse des émissions, laquelle, dans tous les cas, ne peut être que très limitée. Le transport aérien intérieur représente 4% des émissions de CO2 en France. Et près de deux fois moins si l’on exclut les vols vers l’Outre-mer. »

« Cette loi n’est donc qu’un leurre pour contenter les opposants à l’aviation sans trop pénaliser un secteur d’activité indispensable à l’activité économique et à l’aménagement du territoire. Pas tant pour relier Paris aux régions françaises, où il va de soi que le train est la meilleure solution, que pour connecter les métropoles régionales entre elles, des axes très mal desservis par la SNCF. »….comme par le transport aérien !

L’inflation augmente encore en Europe

L’inflation augmente encore en Europe

Pendant des semaines et des mois des autorités officielles et des experts ont soutenu que l’inflation était de nature conjoncturelle. Conclusion qu’il était inutile d’y accorder beaucoup d’importance et que la situation rentrerait dans l’ordre en 2023. Force est de constater qu’il ne s’agit nullement d’un événement éphémère. Cette inflation est bien structurelle. Elle découle notamment de l’augmentation des matières premières aussi bien industrielles qu’alimentaires, de la restructuration de l’appareil de production et de la logistique ainsi que des effets de la guerre en Ukraine sans parler de la sécheresse qui pèse sur les prix agricoles.

L’un des facteurs explicatifs revient aussi de la situation post covid. Au cours de la crise sanitaire pour prendre en charge la maladie en même temps que les conséquences sociaux économiques des milliards ont été déversées par les banques centrales de manière assez aléatoire. Il faut évidemment un jour ou l’autre remboursait les dettes qui en résultent et l’inflation et le moyen traditionnel de faire payer aux ménages le prix d’une politique monétaire accommodante pour ne pas dire complètement laxiste et insuffisamment ciblée.

Sur l’ensemble de la zone euro, l’inflation a atteint le taux record de 7,5% sur un an en avril.  Elle  progresse un peu partout en Europe.

En Allemagne, l’indice des prix à la consommation a atteint un nouveau record en mai, à 7,9% sur un an. .  Pour trouver un chiffre d’inflation aussi élevé, il faut remonter à janvier 1952, à l’époque de l’Allemagne de l’Ouest. En Espagne, l’inflation est également repartie à la hausse au mois de mai pour atteindre 8,7% sur un an, soit 0,4 point de plus qu’en avril, selon une estimation publiée lundi par l’Institut national de la statistique (INE). Cette nouvelle hausse survient alors qu’un léger ralentissement avait été observé en avril (8,3%), laissant espérer un début de modération après un pic à 9,8% atteint en mars, le niveau le plus élevé en Espagne depuis 37 ans.

Au Royaume-Uni, l’inflation a atteint en avril son niveau le plus haut en 40 ans, à 9% sur un an. En France, après avoir atteint 4,8% au mois d’avril, l’indice des prix à la consommation pourrait dépasser la barre symbolique des 5% d’ici juin. « Nous avons aujourd’hui en France un taux d’inflation d’un peu moins de 5% », a indiqué lundi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à la veille de la publication de l’indice des prix à la consommation par l’Insee. Sur l’ensemble de la zone euro, l’inflation a atteint le taux record de 7,5% sur un an en avril. L’indicateur pour mai, qui sera très scruté, est également attendu pour mardi.

Dans ce contexte, la Banque centrale européenne (BCE) plaide pour une hausse graduelle des taux. Le taux de référence de la BCE est actuellement fixé à -0,5%, niveau auquel il campe depuis 2019. Il s’agit du taux d’intérêt que paient les banques qui confient une partie de leur dépôts dormants aux banques centrales de la zone euro. Cette politique, entamée en 2014, visait à soutenir le crédit aux ménages et aux entreprises pour stimuler l’activité économique et, in fine les prix.

Mais face à cette inflation record, sortir des taux négatifs en septembre « est logique », estime Philip Lane chef économiste de la BCE, qui s’exprimait lundi dans les colonnes du quotidien économique espagnol Cinco Días. D’après lui, un rythme « de référence » pour y parvenir consisterait en deux hausses de « 25 points de base » chacune, en juillet et en septembre, a-t-il déclaré confirmant ainsi la perspective récemment dessinée par la présidente de l’institution, Christine Lagarde. «Sur la base des perspectives actuelles, nous devrions être en mesure de sortir des taux d’intérêt négatifs d’ici la fin du troisième trimestre», soit en septembre, avait écrit cette dernière dans une note de blog publiée la semaine dernière sur le site internet de la BCE.

Aux Etats-Unis, la banque centrale (Fed) est plus offensive. Alors qu’elle relève habituellement ses taux directeurs par tranches d’un quart de point de pourcentage, début mai, elle a eu recours à une forte hausse d’un demi-point, pour la première fois depuis 2000/ L’objectif : juguler l’inflation record, qui s’affichait à 8,3% sur un an en avril. Lundi, lors d’un discours virtuel devant l’Université Goethe de Francfort, en Allemagne, Christophe Waller, un responsable de la Fed a anticipé plusieurs hausses des taux directeurs d’un demi-point d’ici la fin de l’année, « jusqu’à ce que l’inflation soit revenue proche de notre cible de 2% ». Il estime cela possible sans faire grimper le chômage.

Les taux, qui se situent dans une fourchette de 0,75 à 1,00%, devraient, selon lui, être relevés d’ici la fin de l’année jusqu’à dépasser le niveau dit «neutre», considéré comme compris entre 2,00 et 3,00% environ. Il a ainsi dit être sur la même ligne que les attentes des marchés, évoquant des taux en hausse de 2,5 points au total sur l’année, passant de la fourchette de 0 à 0,25% dans laquelle ils se trouvaient jusqu’en mars, à 2,5-2,75%. «Si nous devons faire plus, nous le ferons», a-t-il encore assuré. Et de souligner : un tel mouvement doit permettre de réduire «la demande de produits et de main-d’œuvre, (l’aligner) davantage sur l’offre et (aider) ainsi à maîtriser l’inflation».

 

Neurosciences-Santé: L’homme augmenté ou réparé ?

Santé:  L’homme augmenté ou réparé ?

Grâce à ses découvertes en matière de neuroprotection des patients atteints de Parkinson, Alim-Louis Benabid, neurochirurgien français, améliore le quotidien des malades sans verser dans le transhumanisme.

 

Du 6 au 9 septembre, un Sommet des neurosciences s’est tenu à Crans-Montana, en Suisse. Objectif : accélérer la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques. A cette occasion, un point sur les nouvelles neurotechnologies pour les maladies neurodégénératives a été fait par le neurochirurgien français Alim-Louis Benabid. Membre de l’Académie des sciences, il a reçu le prix Lasker pour la recherche clinique 2014 (le Nobel américain) pour la mise au point de la stimulation cérébrale profonde (SCP) qui a révolutionné le traitement de la maladie de Parkinson avancée. ( Le Monde, extrait

Comment avez-vous découvert les effets de la SCP, qui réduit les troubles moteurs des patients ?

Il faut savoir que la maladie résulte de la dégénérescence des neurones qui produisent la dopamine. Ces cellules se trouvent dans la « substance noire », une petite zone du tronc cérébral. En temps normal, elles libèrent leur dopamine dans des structures cérébrales profondes, les « noyaux gris centraux », impliqués dans la motricité notamment. Un patient parkinsonien perd chaque année 10 % de ses neurones dopaminergiques. Quand 30 % à 50 % de ces cellules ont disparu, il développe des symptômes moteurs : tremblements, akinésie, soit la difficulté à initier le mouvement, et rigidité musculaire.

Dans les années 1970, on avait observé qu’en détruisant par électrocoagulation certaines zones du thalamus, une structure reliée aux noyaux gris centraux, on supprimait ces tremblements. Mais si l’on se trompait de cible, on pouvait provoquer des effets indésirables irréversibles (paralysies, pertes de sensibilité…) ! Il fallait donc identifier avec soin la zone à détruire. Pour cela, on stimulait les régions voisines à l’aide de fines électrodes délivrant un courant alternatif de basse fréquence (moins de 100 hertz). Le patient, éveillé, nous décrivait ce qu’il ressentait. Cela permettait de ne cibler que la « bonne » zone. Le risque d’erreur, cependant, nous hantait.

C’est là qu’intervient la part de la chance dans votre découverte…

Oui, et de la curiosité ! En 1987, j’ai voulu connaître quels seraient les effets d’une stimulation à haute fréquence (130 hertz) du thalamus. A ma grande surprise, les tremblements disparaissaient ! En 1997, la technique a été améliorée en changeant de cible, et le neurologue Pierre Pollak a affiné les paramètres de la stimulation. Chez les parkinsoniens, on stimule désormais le noyau sous-thalamique, une structure de la taille d’un petit pois qui va agir sur les noyaux gris centraux pour inhiber non seulement les tremblements, mais aussi l’akinésie et la rigidité. Pour cela, le neurochirurgien implante dans le cerveau de très fines électrodes qui sont reliées, par des câbles sous-cutanés, à un pacemaker implanté sous la clavicule. Gros atout, ce traitement est parfaitement réversible, car on peut stopper la stimulation. C’est une sécurité, d’où une flambée d’intérêt pour cette intervention. Plusieurs centaines de milliers de parkinsoniens en ont bénéficié dans le monde. Mais la procédure reste invasive, donc réservée aux stades évolués de la maladie.

La violence augmente dans la société (Macron)

La violence augmente dans la société (Macron)

 

Visiblement relativement désarmé par les événements tragiques de ces derniers jours notamment le meurtre d’un policier par un trafiquant de drogue, le chef de l’État s’est borné jusque-là à constater la situation. Certes la compassion, un constat mais cela ne constitue pas une réponse politique notamment pénale.

«C’est la nation tout entière qui est aux côtés de la famille de notre policier et je veux ici leur apporter notre affection, notre soutien, et apporter aussi notre soutien sans faille à toutes nos forces de sécurité intérieure, a déclaré le chef de l’État. C’est une réalité de dire qu’il y a de la violence dans notre société et qu’elle enfle. Et que le rôle chaque jour de nos policiers est rendu plus difficile par cette violence».

Le fait que le président ne se soit pas exprimé officiellement sur ce décès avait été souligné par les syndicats de policiers. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, avait de son côté dépeint Emmanuel Macron en «président qui n’a eu de cesse que de se complaire dans une forme de laxisme, de désordre, dont l’ensemble des Français sont victimes». Elle a également estimé que «l’immigration était à l’origine du drame».

 

Amazon augmente les salaires

Amazon augmente les salaires

Amazon rehausse les salaires de son personnel employé à l’heure après que la majorité des travailleurs d’un de ses entrepôts a voté contre la création d’un syndicat.( Un article du Wall Street Journal)

Le géant du e-commerce a annoncé mercredi que plus de 500 000 de ses employés obtiendraient des augmentations dans une fourchette comprise entre 50 cents et 3 dollars de l’heure. Amazon, qui offre un salaire minimum de 15 dollars de l’heure et emploie environ 950 000 personnes aux Etats-Unis, a indiqué que ces augmentations représentaient un investissement de plus d’un milliard de dollars.

L’augmentation concerne différents types de travailleurs aux plannings variés, mais en moyenne, pour le nombre total de salariés affectés, elle correspond à environ 40 dollars par semaine et par tête.

Amazon a assuré que son salaire de départ resterait à 15 dollars de l’heure. La société n’a pas souhaité indiquer quelle serait l’augmentation moyenne, mais a fait savoir qu’elle dépendait de facteurs tels que l’ancienneté.

Une porte-parole de l’entreprise a expliqué qu’Amazon avait décidé d’avancer ses révisions salariales prévues en automne pour relever les paies dès à présent. Elle n’a pas précisé si les augmentations avaient un rapport avec l’élection d’un syndicat à Bessemer, en Alabama, mais a déclaré qu’elles étaient liées aux embauches et au maintien de la compétitivité d’Amazon sur le marché de l’emploi. L’entreprise a également annoncé des recrutements en cours pour des dizaines de milliers de postes aux Etats-Unis.

Amazon a dévoilé les augmentations un jour avant la publication de ses résultats trimestriels et alors que l’entreprise se prépare à une audience fédérale au sujet d’objections à sa victoire lors de l’élection syndicale du début du mois.

Le National Labor Relations Board (NLRB) a programmé une audience pour étudier les objections du syndicat de la distribution, de la vente de gros et des grands magasins (RWSSU), qui accuse Amazon d’avoir intimidé illégalement des salariés de l’entrepôt d’Alabama. Le NLRB doit entendre les arguments à partir du 7 mai, avant de statuer sur une certification des résultats de l’élection du 9 avril. Amazon nie toute irrégularité.

Le patron d’Amazon, Jeff Bezos, a déclaré après l’élection que l’entreprise souhaitait améliorer ses relations avec ses salariés employés à l’heure. Il a ajouté qu’elle travaillait à la création de solutions innovantes pour réduire le nombre de blessures dans ses centaines d’entrepôt. Il a également défendu les pratiques de l’entreprise contre des accusations selon lesquelles elle traite de manière injuste de sa main-d’œuvre.

Amazon est l’un des employeurs qui a procédé au plus d’embauches aux Etats-Unis, particulièrement pendant la pandémie de coronavirus, et la reprise économique devrait exercer une pression croissante pour qu’il reste compétitif sur le marché de l’emploi. Le groupe a recruté 500 000 nouveaux salariés dans le monde l’an dernier, portant ses effectifs à près de 1,3 million, dans un contexte de forte hausse de la demande de services de cloud computing et de distribution.

La pandémie a aussi donné à Amazon la puissance financière nécessaire pour rehausser ses rémunérations. Le quasi-milliard de dollars que l’entreprise prévoit de consacrer aux augmentations annoncées mercredi correspondent à environ 10 % de la hausse du résultat net de l’an dernier, qui a grimpé de 84 % pour atteindre 21,3 milliards de dollars.

Amazon a contribué à l’amélioration des bas salaires en 2018 en relevant son salaire horaire à 15 dollars, bien qu’il ait parallèlement abandonné certaines primes et rémunérations en actions.

Amazon fait partie des grands groupes américains à avoir appelé récemment à une hausse du salaire minimum fédéral, alors que le Congrès débat du sujet. Il est actuellement de 7,25 dollars de l’heure, soit le même qu’en Alabama.

Costco fait partie des autres entreprises proposant un salaire de départ d’au moins 15 dollars de l’heure.

Starbucks a annoncé l’an dernier qu’il relèverait les salaires dans ses magasins américains de 10 % pour les salariés en poste et de 5 % pour les nouvelles embauches, dans le but d’améliorer le recrutement et la rétention. L’entreprise s’est engagée à relever le salaire de tout son personnel en magasin américain à au moins 15 dollars au cours des trois prochaines années.

Walmart, le plus grand employeur du pays, a déclaré en février qu’il augmenterait son salaire horaire moyen à plus de 15 dollars, tout en maintenant le salaire minimum à 11 dollars. Le directeur général Doug McMillon a affirmé que l’entreprise soutenait la hausse du salaire fédéral minimum, mais qu’il devait y avoir une marge de manœuvre régionale et que les hausses devaient être progressives.

Jay Carney, principal porte-parole d’Amazon, a déclaré que l’adoption d’un salaire minimum à 15 dollars de l’heure « augmenterait les revenus de millions de salariés et revitaliserait l’économie nationale. »

Les plaintes des salariés d’Amazon portent sur des questions comme le salaire, le rythme auquel les travailleurs doivent traiter les commandes et colis, ainsi que les pauses et les avantages. Les employés peuvent se voir demander d’emballer des centaines d’articles en une heure. Certains d’entre eux ont aussi comparé la fortune d’Amazon et de Jeff Bezos à leurs rémunérations et leurs expériences professionnelles.

Amazon a affirmé que les salariés pouvaient prendre des pauses si nécessaire et a défendu les avantages offerts, qui incluent une mutuelle et un plan d’épargne retraite.

Ces questions étaient centrales lors de la bataille autour d’un syndicat à Bessemer. Les travailleurs pro-syndicats ont expliqué qu’ils auraient aimé négocier les politiques de l’entreprise sur les salaires, le rythme de préparation des colis et les changements de planning. Certains salariés ayant voté contre la syndicalisation se sont déclarés satisfaits de leurs rémunérations et avantages et ont remis en question la capacité d’un syndicat à améliorer le salaire ou les conditions de travail.

La victoire d’Amazon à Bessemer lui permet de conserver un contrôle total sur ses politiques en entrepôt. Toutefois, Jeff Bezos a déclaré courant avril que l’entreprise avait besoin de refléter une meilleure image auprès de ses salariés après l’élection. Le dirigeant a annoncé qu’il souhaitait faire d’Amazon le meilleur employeur et le lieu le plus sûr pour travailler en plus de sa réputation d’être une entreprise orientée client. ​

Sarah Nassauer et Heather Haddon ont contribué à cet article

Coronavirus France : près de 10.000 cas détectés en 24 heures, le nombre de décès augmente

Coronavirus France : près de 10.000 cas détectés en 24 heures, le nombre de décès augmente

9784 nouveaux cas ont été détectés ces dernières 24 heures, a annoncé ce mercredi 16 septembre Santé Publique France dans son communiqué quotidien. La veille, 7852 cas avaient été détectés.

46 personnes sont mortes de la Covid en France ces dernières 24 heures, portant le total à 31.045 victimes. Le nombre de patients entrant en réanimation a encore augmenté, avec 508 nouveaux malades hospitalisés au cours des 7 derniers jours, soit 29 de plus en 24 heures.

862 «clusters», ou foyers de contagion, sont toujours en activité sur le territoire, dont 77 nouveaux qui ont été détectés ces dernières 24 heures. Le taux de positivité des tests s’élève désormais à 5,4%. Au total, 84 départements en métropole et outre-mer sont classés en situation de vulnérabilité «modérée ou élevée», un chiffre en hausse.

Covid-19 : Le Nombre de clusters augmente en France

Covid-19 : Le Nombre de clusters augmente en France

Si globalement la situation sanitaire semble davantage maîtriser concernant le nombre de décès de personnes hospitalisées reste cependant la montée licence d’un certain nombre de clusters. Ce nombre hebdomadaire des clusters découverts en France est passé de 29 à 37 en l’espace de sept jours. A la date du 16 juin, un total de 74 clusters était «en cours d’investigation» dans le pays. Ceux-ci concernent principalement des établissements de santé (20%), des entreprises privées et publiques, hors santé (19%) et des milieux familiaux élargis (16%).

Une analyse par départements montre que le plus grand nombre de clusters en cours d’investigation se trouve en Guyane (12), dans le Nord (6) et en Loire-Atlantique (5).

Sur un total de 239 clusters découverts depuis le 9 mai, la moitié sont aujourd’hui considérés comme «clôturés» (aucun nouveau cas déclaré après la période d’isolement de 14 jours imposée aux personnes en contact avec les malades), et 19% sont considérés comme «maîtrisés» (absence de nouveaux cas sept jours après le dernier cas).

Un cluster se définit comme la survenue d’au moins trois cas confirmés ou probables sur une période de 7 jours dans une même communauté ou parmi des personnes ayant participé à un même rassemblement.

GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

Un gros coup de pouce au SMIC britannique de 6,2 % décidés par Boris Johnson qui n’est pas sans arrière-pensée politique. De quoi satisfaire les milieux populaires et d’enfoncer un parti travailliste déjà mal en point. Le problème c’est que cela risque d’affecter sérieusement la compétitivité et de peser sur la monnaie. Justement ce que souhaite Boris  Johnson sans le dire: obtenir une forte dévaluation de la livre pour favoriser la compétitivité à terme. Une sorte de fuite en avant qui consiste à s’affranchir de toute contrainte budgétaire, d’investir,  de relever les salaires et  provoquer  un choc de dévaluation compétitive. Le gouvernement britannique mené par Boris Johnson a en effet  annoncé mardi une forte hausse du salaire minimum à partir d’avril, après sa large victoire électorale remportée grâce à de fortes progressions dans les régions défavorisées favorables au Brexit, une annonce qui suscite l’inquiétude du patronat.

Le salaire minimum pour les employés de plus de 25 ans va augmenter de 6,2% au 1er avril pour passer à 8,72 livres de l’heure, a indiqué le Trésor. Cela constitue «la plus forte augmentation en valeur» depuis la création en 2016 du salaire minimum sous sa forme actuelle, touché par 2,8 millions de Britanniques, a insisté Boris Johnson, cité dans un communiqué.

La hausse annoncée représente quatre fois le taux annuel d’inflation de novembre (1,5%). Elle intervient alors que le pouvoir d’achat a été mis sous pression par l’accélération de la hausse des prix après le référendum du Brexit en 2016, qui a pesé sur la monnaie britannique. La tendance s’est modérée ces derniers mois. Cette annonce intervient moins de trois semaines après les élections législatives au Royaume-Uni qui ont abouti à la plus forte majorité parlementaire pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher dans les années 1980.

Le parti de Boris Johnson a ravi des sièges détenus depuis des décennies par les travaillistes dans le centre et le nord de l’Angleterre, dans des régions autrefois ouvrières et défavorisées, très majoritairement favorables au Brexit. Soucieux de faire oublier l’austérité appliquée par son parti depuis 10 ans et face à un Labour très à gauche, le Premier ministre a promis en campagne d’importantes dépenses dans les services publics de santé et la police, des investissements dans les infrastructures et des gestes pour les plus démunis. L’annonce de mardi a été critiquée par les Chambres de commerce britanniques, leur co-directrice générale Hannah Essex s’inquiétant d’une mesure qui va peser sur les finances des entreprises à «une période de grande incertitude économique» et appelant le gouvernement à en compenser le coût.

 

Société-La pauvreté au travail augmente en Europe

Société-La pauvreté au travail augmente en Europe

 

Alors que le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué dans l’UE au cours des dix dernières années, « entre 2010 et 2017, le nombre de personnes souffrant de pauvreté au travail a augmenté, passant de 8,3 % à 9,4 % », selon l’étude. Le chômage a chuté, mais reste élevé et la qualité des emplois créés ne progresse pas. Les salaires ont stagné et l’emploi est devenu plus précaire, notamment en raison de la prédominance de modalités de travail non traditionnelles (temps partiel, contrats « zéro heure », plates-formes…). « Lorsque nous parlons de réduction du chômage, c’est une bonne nouvelle, mais il faut regarder quels types d’emplois ont été créés », a déclaré Nicolas Schmit, futur commissaire à l’emploi et aux droits sociaux lors de la présentation du rapport au Parlement européen.

« Ce que les statistiques disent, c’est que les gens ont un emploi. Mais elles ne précisent pas qu’ils souffrent dans le cadre de ce travail », a-t-il souligné. La flexibilité croissante dans le monde du travail a également affecté la couverture offerte par les systèmes de protection sociale. « Les interruptions dans les périodes d’emploi entraînent également une suspension des cotisations sociales », indique le rapport. « Nous devons revenir à une économie sociale de marché », a soutenu Nicolas Schmit, « nous devons construire une nouvelle économie moderne du XXIe siècle et nous ne pouvons pas le faire avec les conditions de travail et les conditions sociales du XIXe siècle », a-t-il ajouté.

Ecarts entre les générations et entre les sexes.

L’étude montre en outre que les inégalités socio-économiques se reflètent dans l’accès aux soins de santé. Les travailleurs atypiques, les Roms et les migrants apparaissent comme les groupes les plus vulnérables. Dans certains pays, les citoyens des zones rurales sont également particulièrement concernés. Les difficultés que les gens rencontrent dans de nombreux pays d’Europe pour accéder à des logements abordables et de qualité, en particulier dans les centres urbains et les lieux très touristiques, constituent un autre problème mis en évidence par le rapport. « S’attaquer au problème du prix des logements doit être une priorité », a déclaré Agnes Jongerius (Pays-Bas, S&D), membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen. « Nous devons parler du problème des sans-abri, de la crise du logement. Nous devons dire clairement que les gouvernements n’agissent pas pour leurs citoyens », a-t-elle insisté.

L’étude met également en exergue un autre problème majeur : les écarts entre les générations et entre les sexes. La discrimination dans l’accès au marché du travail et l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes — 16 % en moyenne en Europe — représentent des défis importants pour les travailleuses. Les jeunes sont confrontés à leurs propres difficultés, car le système éducatif ne leur fournit pas les compétences requises et tend à reproduire les inégalités socio-économiques. Les contrats et les conditions de travail des jeunes travailleurs ont empiré par rapport à ceux de la génération précédente.

Un semestre européen plus social

Les économies européennes se remettent de l’impact de la crise qui a frappé le continent en 2008. Le tableau dressé par l’étude est cependant loin d’être idéal, car les inégalités sociales et les emplois précaires figurent parmi les enjeux les plus urgents de l’Union. En 2017, la Commission a mis en place le pilier européen des droits sociaux, qui doit permettre d’œuvrer à une Europe plus sociale. Mais en 2014 déjà, des indicateurs sociaux ont été introduits dans le semestre européen, le principal outil d’évaluation de la situation économique dans les États membres, afin de suivre les progrès.

« Nous considérons que dans les recommandations spécifiques par pays, il y a encore trop d’indicateurs macro-économiques et pas assez d’objectifs sociaux », a cependant souligné Conny Reuter, secrétaire général de SOLIDAR, soulignant l’échec à placer ces derniers au cœur des recommandations. « Nous avons une procédure pour le déséquilibre macroéconomique, mais pas pour le déséquilibre social », a renchéri Giovani Casale, responsable politique à la Confédération européenne des syndicats.

Le futur commissaire à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit, a salué le travail accompli par la Commission Juncker et a affirmé que la principale difficulté demeurait la mise en œuvre des recommandations concrètes. « C’est l’appropriation des normes qui pèche », estime Nicolas Schmit, « vous pouvez avoir de bonnes recommandations, mais leur concrétisation laisse à désirer ». Le commissaire désigné a souligné la nécessité d’assurer la participation de la société civile, des partenaires sociaux et des gouvernements au processus semestriel afin de garantir que les initiatives proposées soient mises en œuvre de manière satisfaisante. Nicolas Schmit a évoqué le recours au Fonds social européen afin de financer les réformes nécessaires, également dans le domaine des services sociaux. « Il faut investir de l’argent », a-t-il soutenu. L’instrument budgétaire de la zone euro, a-t-il ajouté, « devrait également constituer un moyen de soutenir les réformes dans le secteur social ».

« Il est important que la politique sociale ne se développe pas de manière isolée », a déclaré László Andor. L’ancien commissaire européen chargé de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion a expliqué qu’il était nécessaire de réunir les affaires sociales et la finance « pour orienter la politique économique dans une direction plus progressiste et ne pas simplement avoir à faire face aux conséquences de mauvaises décisions en matière de politique économique ». Pour l’Allemande Katrin Langensiepen (Verts/ALE), vice-présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement, « la transformation socioécologique de l’Europe doit avoir la même importance que sa croissance économique ». « Si nous voulons effectuer cette transition dans notre économie », a ajouté Nicolas Schmit, « nous devons associer les politiques environnementales et sociales, elles doivent aller de pair ». Et tout cela doit être intégré dans le semestre européen, « que nous allons devoir fondamentalement modifier ».

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Par Beatriz Rios, Euractiv.com (traduit par Sandra Moro)

(Article publié le jeudi 14 novembre 2019)

La TVA augmente les inégalités : une découverte de l’INSEE !

La TVA augmente les inégalités : une découverte de l’INSEE !

 

Les  économistes de l’Insee viennent de faire une grande découverte : l’augmentation de la TVA augmenterait les inégalités. On espère qu’ils n’ont pas trop mobilisé d’énergie publique -payée par l’État-  pour découvrir une telle évidence. On sait en effet depuis longtemps que dans les catégories à bas revenus, on utilise la totalité des salaires et autres allocations qui du coup sont à peu près entièrement soumis à la TVA, donc immédiatement imposés à hauteur de 20 % (sauf pour quelques produits et autres prestations). À l’inverse comme les revenus ne sont que partiellement utilisés par les ménages plus aisés, seule la partie consommée subit la TVA. Du coup proportionnellement les moins favorisés sont proportionnellement davantage taxés par la TVA que les autres. Notons que cette découverte méthodologique vaut aussi pour l’indice des prix de la consommation. Un indice forcément obsolète et pour les mêmes raisons. En effet la structure de consommation entre les ménages défavorisés et les ménages aisés et très différentes et une hausse moyenne des prix n’a pas la même influence selon qu’on gagne par exemple SMIC ou 10 000 € par mois. En outre la structure de consommation ne cesse de se déformer. En août. Les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter et prennent une part de plus en plus importante chez les plus défavorisés tandis que les dépenses ajustables, elles,  diminuent (voir la confirmation dans le faible dynamisme constaté dans la grande distribution). L’INSEE a mesuré, à moyen terme, l’effet sur les inégalités d’une hausse de trois points de la TVA, prélèvement fiscal payé par l’ensemble de la population. L’étude des économistes de l’INSEE ne constitue donc pas une grande découverte scientifique mais une simple confirmation.

 L’INSEE constate en effet que, l’ensemble des contribuables s’acquitte de la TVA, qui représente 16% de l’ensemble des prélèvements obligatoires, contre 7% pour l’impôt sur le revenu, acquitté par 45 % des foyers fiscaux. Une hausse de la TVA, touchant la majorité des produits, a donc pour effet direct à court terme d’augmenter les inégalités, le poids de la TVA étant proportionnellement à leur revenu disponible beaucoup plus lourd pour. Les plus défavorisés que pour les ménages aisés.

 

Sondage Impôts : ils ont augmenté pour 75% des Français

Sondage Impôts : ils ont augmenté pour 75% des Français

D’aprés un sondage Elabe,  3 Français sur 4 estiment que les impôts  ont augmenté sur un an. Seuls 10% des répondants considèrent que leurs impôts (taxe foncière, habitation, impôt sur le revenu, etc.) ont diminué et un taux de 16% indique qu’ils sont restés stables.  Les mesures d’allègement d’impôts ne semblent donc pas trouver grâce aux yeux de la plupart des contribuables. « Au cours des 12 derniers mois, 34% des personnes interrogées évaluent qu’ils ont beaucoup augmenté et 40% pensent qu’ils ont un peu augmenté », détaille le sondage.  La politique fiscale menée depuis 2012 est ainsi jugée inefficace par la majorité des sondés (83%), notamment pour réduire les déficits publics mais aussi pour relancer la compétitivité des entreprises.  En bref, moins d’un sondé sur 5 juge la politique fiscale de l’exécutif « comme efficace, juste ou conforme aux engagements de campagne de François Hollande ». Un constat « sanction » qui peut s’expliquer par plusieurs éléments.   En effet, « les baisses d’impôt sur le revenu votées par le gouvernement ne sont pas assez massives pour compenser les hausses des années précédentes. D’autres taxes ont pesé sur le budget des ménages, en particulier la fiscalité locale et la fiscalité écologique, dont le poids a augmenté de 40% en dix ans », analyse le journal Les Echos.

Sondage réalisé en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, entre le 5 et le 6 juillet.

 

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