Archive pour le Tag 'l »Insee'

Pouvoir d’achat : baisse en 2023, selon l’Insee

Pouvoir d’achat : baisse  en 2023, selon l’Insee

Le pouvoir d’achat des salariés a diminué en 2023, même si c’est dans une moindre mesure pour les bas salaires, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi, alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tiennent dans nombre d’entreprises.

« En 2023, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2.735 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) », souligne l’Insee dans sa note. Un salaire qui « a augmenté de 4% pour le net », précise l’institut.

Mais avec une inflation « encore forte » (+4,9 % en 2023, après +5,2 % en 2022), et des primes qui ont « légèrement reculé », « le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants, après -1% en 2022 », selon l’Insee. De sorte que concrètement, le pouvoir d’achat du salaire net moyen en 2023 est à son niveau de 2019.

Par ailleurs l’Insee indique que « la moitié des salariés du secteur privé perçoivent moins de 2.183 euros nets par mois » pour un temps complet, avec une disparité telle qu’« un salarié sur dix gagne moins de 1.512 euros, un sur dix perçoit plus de 4.302 euros » et « un salarié sur cent gagne plus de 10.222 euros nets, soit près de 7,4 fois le Smic ».

 

 

 

Démographie : le déclin de la France

Démographie : le déclin de la France

La plus grande faiblesse structurelle de la France est sans doute la baisse tendancielle de sa natalité qui conduit à terme inévitablement vers le déclin. Notons par parenthèses que c’est aussi le même phénomène qui se produit en Chine. En cause évidemment des changements sociétaux notamment en matière d’égalité hommes femmes mais aussi et surtout des conditions économiques de plus en plus incertaines et lourdes qui découragent la perspective d’une grande famille. Une grande famille qui paye plus que les autres le coût de la crise économique notamment de l’inflation. À cela s’ajoute une absence totale de politique de la natalité depuis des dizaines et des dizaines d’années.

Dans son étude démographique dévoilée ce mardi 16 janvier, l’Insee a dressé un bilan particulièrement alarmant. « La fécondité en France s’établit à 1,68 enfant par femme. En 2022, ce taux était à 1,8 enfant par femme. C’est le niveau le plus faible jamais enregistré depuis 1993 », a déclaré Sylvie Le Minez, responsable de l’unité des études démographiques et sociales de l’Insee, lors d’un point presse. « La fécondité baisse pour toutes les classes d’âge et même pour les trentenaires qui étaient moins concernées auparavant », ajoute la spécialiste. Au total, la France comptait 68,3 millions d’habitants en 2023 contre 68,1 millions en 2022. Il y a 40 ans, l’Hexagone avait recensé 55,5 millions d’habitants sur son territoire.

L’Hexagone a recensé 48.000 naissances de moins en seulement une année. C’est une diminution « importante ».« Entre 2005 et 20215, la France comptait autour de 800.000 naissances. Elles ne cessent de diminuer depuis hormis le rebond de 2021 », indique Sylvie Le Minez. Sur une longue période, il s’agit du plus faible nombre de naissances depuis 1957 selon les fichiers fournis par l’institut de statistiques. Comment expliquer la chute des dernières années ? « La baisse de la fécondité pourrait renvoyer à un contexte économique moins favorable, l’inflation, la difficile conciliation vie familiale/vie professionnelle », a avancé Sylvie Le Minez.

Made with Flourish
Pressées par l’inflation, les familles avec enfants sont en première ligne face aux dépenses alimentaires. La semaine dernière, le Haut conseil à la famille a livré un rapport particulièrement préoccupant sur les répercussions de l’envolée des prix sur le budget des familles avec enfants. « Les privations ont augmenté pour les familles dans cette période d’inflation », a alerté l’économiste de l’OFCE Hélène Périvier, lors de la présentation du rapport.

Quant au solde naturel, c’est à dire la différence entre les naissances et les décès, il affiche un résultat positif en 2023 à 47.000. Mais c’est un plus bas depuis des décennies. « Depuis 2006, le solde naturel a tendance à baisser en raison d’une baisse des naissances et d’une hausse des décès. La génération du baby boom est arrivée à des niveaux d’âge élevé. C’est le solde naturel le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale », a résumé Sylvie Le Minez.

S’agissant du solde migratoire, c’est à dire la différence entre les arrivées et les départs de migrants, il s’établit à 183.000, soit un niveau relativement stable par rapport aux deux années précédentes et supérieur à 2019 (128.000). Reste à savoir si ce chiffre se maintiendra alors que le projet de loi sur l’immigration récemment voté à l’Assemblée nationale vise à serrer la vis sur les flux migratoires.

Croissance: Révision encore en baisse par l’INSEE

Croissance: Révision encore en baisse par l’INSEE

La deuxième partie de l’année devrait être assez catastrophique sur le plan de la croissance et de ce fait, la France devrait enregistrer la stagnation en 2024. Cette tendance baissière met évidemment en cause les prévisions du gouvernement qui comptait sur une hausse du PIB de 1,4 % et sur les ressources fiscales équivalentes bien entendu. Sur l’ensemble de l’année, l’Insee table désormais sur une croissance du PIB de 0,8% contre 0,9% précédemment. Or l’exécutif table toujours sur une croissance du PIB de 1% cette année pour boucler son budget 2023 voté définitivement ce jeudi et 1,4% pour l’année prochaine.
Du coup, le projet de budget 2024 est d’ores et déjà obsolète et les promesses faites à Bruxelles ne seront pas tenues. En effet, les recettes fiscales attendues seront inférieures aux prévisions et par ailleurs les dépenses ont été sous-estimées. Conclusion, la promesse d’un retour à un déficit qui serait limité à 3 % du pipe en 2027 est une illusion.

Sans surprise, la demande a flanché au quatrième trimestre sous l’effet des taux d’intérêt élevés. Aucune baisse de ceux de la Banque centrale européenne (BCE) n’est d’ailleurs prévue pour l’instant. Ce jeudi, l’institution de Francfort a, en effet, annoncé qu’elle laissait ses taux inchangés. En conséquence, du côté des ménages, les dépenses de consommation ont fait du surplace (0%). L’inflation a bien ralenti ces derniers mois, mais continuent de miner le pouvoir d’achat des Français ayant la plus forte propension à consommer, c’est-à-dire les plus modestes.

L’investissement est également en berne avec encore un repli (-1%) entre octobre et décembre. Depuis la guerre en Ukraine, les dépenses d’investissement des Français sont, en effet, en recul trimestre après trimestre. Résultat, elles plongent de près de 5% sur l’ensemble de l’année 2023. S’agissant des entreprises, les dépenses d’investissement sont également dans le rouge en fin d’année (-0,4%), mais restent relativement dynamiques en 2023 (+3,8%). Seules les administrations publiques enregistrent une hausse de leurs dépenses d’investissement entre octobre et décembre (+0,3%). En 2023, les dépenses d’investissement montent à 1,1%, En fait en euros constants elles diminuent. La tendance baissière des investissements ajoutait également au tassement de la consommation entraîne inexorablement un affaiblissement global de la croissance d’autant que les exportations sont toujours aussi peu dynamiques.

Pour l’inflation, l’INSEE table sur 2,4% au printemps et 4,9% sur l’ensemble de l’année 2023 contre 5,2% en 2022.

L’Insee table sur une croissance du PIB de 0,2% sur les deux premiers trimestres. L’économie française serait principalement portée par le redémarrage de la consommation des ménages sur les six premiers mois de l’année, à la faveur d’un coup de frein de l’inflation.

En revanche, l’investissement des ménages et des entreprises ne devrait pas vraiment repartir. Compte tenu du contexte d’incertitudes, les Français épargnent encore une grande partie de leurs revenus (autour de 18% contre 15% avant la crise sanitaire). Ce qui peut être révélateur de l’existence de fortes craintes des Français sur l’avenir.

Social – Hausse du niveau de vie des Français en 2022….. d’après l’INSEE !

Social – Hausse du niveau de vie des Français en 2022….. d’après l’INSEE !

Sans doute par un miracle méthodologique, l’INSEE déclare que le niveau de vie des Français aurait augmenté de près de 200 € en moyenne en 2022 et cela en dépit de l’inflation. Il est clair que les statisticiens distingués de l’INSEE ne doivent pas faire leurs courses et leurs achats aux mêmes endroits que la plupart des autres Français. Il y a notamment une sous-estimation chronique de la hausse des produits de consommation courante. Cette sous-estimation tient aussi à la modification de la structure et du volume des achats des Français. Les consommateurs ont en effet modifié la nature et l’ampleur de leurs dépenses alors que l’indice INSEE des prix, lui, continue de prendre en compte des prix de produits que les Français n’achètent plus ou en tout cas moins. Il y a évidemment l’effet de l’augmentation de l’énergie aussi bien pour le transport que pour le chauffage.

D’après l’INSEE, niveau de vie des Français a augmenté de 190 euros en moyenne en 2022 malgré l’inflation. Les mesures socio-fiscales mises en oeuvre par l’exécutif ont permis d’amortir une partie du choc lié à l’inflation, selon l’Insee. Mais derrière cette moyenne, des disparités criantes apparaissent. Les classes moyennes ont ainsi bénéficié d’une hausse du niveau de vie (+70 euros) bien inférieures à celle des plus aisés (+280 euros) ou des plus modestes (360 euros).

Avec des calculs sans doute de coin de table, les statisticiens de l’INSEE estiment qu’avec

les chèques énergie, les indemnités carburant, la prime exceptionnelle de rentrée, la suppression de la taxe d’habitation, les Français ont bénéficié de mesures à la fois exceptionnelles et pérennes.

Au total, tous ces dispositifs ont permis un bond du revenu disponible des ménages français de 8,4 milliards d’euros, selon l’ouvrage de référence Portrait social de la France dévoilé par l’Insee ce jeudi 23 novembre.

Sur ce total, 4,6 milliards d’euros correspondent à des mesures exceptionnelles et 3,7 milliards d’euros à des mesures pérennes. Résultat, le niveau de vie des Français a augmenté de 190 euros, soit +0,7% en 2022. Mais derrière cette moyenne, il existe des disparités spectaculaires. « Les gains de niveau de vie sont plus importants pour les premiers niveaux de vie. Ils diminuent ensuite jusqu’au sixième décile. Ils réaugmentent ensuite dans le haut de la distribution », a déclaré Sylvie Le Minez, cheffe de l’Unité des études démographiques et sociales lors d’un point presse.

L’autre résultat marquant de la publication phare de l’Insee est que l’explosion des prix a provoqué une hausse des dépenses supplémentaires de 1.320 euros en moyenne par personne sur l’année. Cette hausse importante n’a cependant pas frappé les ménages de la même manière. « Rapportées au niveau de vie, ces augmentations pèsent davantage chez les plus modestes que chez les plus aisés. L’ampleur du choc est plus de deux fois plus grande pour les 10 % les plus modestes que pour les 10 % les plus aisés », soulignent les statisticiens dans leur ouvrage.

Le relèvement des niveaux de vie a certes permis de compenser une vaste partie de cette hausse en moyenne. Mais les plus modestes ont malgré tout subi un choc d’inflation plus marqué que les autres catégories. Chez les plus aisés, la hausse du niveau de vie a même surcompensé (+110) les dépenses supplémentaires liées à l’inflation. Les économistes expliquent cette surcompensation par une hausse des revenus du patrimoine particulièrement élevée.

A l’opposé, certaines mesures d’amortissement (revalorisation des allocations d’assurance-chômage, +2,9% ; de l’indice des fonctionnaires, + 3,5% ; primes) ont augmenté moins vite que l’inflation ou n’ont pas permis de compenser l’envolée des prix. Pour 2023 et 2024, l’indice des prix devrait marquer le pas dans l’Hexagone. Mais la fermeture du robinet des aides pourrait mettre en difficulté de nombreux ménages.

Hausse du niveau de vie des Français en 2022….. d’après l’INSEE !

Hausse du niveau de vie des Français en 2022….. d’après l’INSEE !

Sans doute par un miracle méthodologique, l’INSEE déclare que le niveau de vie des Français aurait augmenté de près de 200 € en moyenne en 2022 et cela en dépit de l’inflation. Il est clair que les statisticiens distingués de l’INSEE ne doivent pas faire leurs courses et leurs achats aux mêmes endroits que la plupart des autres Français. Il y a notamment une sous-estimation chronique de la hausse des produits de consommation courante. Cette sous-estimation tient aussi à la modification de la structure et du volume des achats des Français. Les consommateurs ont en effet modifié la nature et l’ampleur de leurs dépenses alors que l’indice INSEE des prix, lui, continue de prendre en compte des prix de produits que les Français n’achètent plus ou en tout cas moins. Il y a évidemment l’effet de l’augmentation de l’énergie aussi bien pour le transport que pour le chauffage.

D’après l’INSEE, niveau de vie des Français a augmenté de 190 euros en moyenne en 2022 malgré l’inflation. Les mesures socio-fiscales mises en oeuvre par l’exécutif ont permis d’amortir une partie du choc lié à l’inflation, selon l’Insee. Mais derrière cette moyenne, des disparités criantes apparaissent. Les classes moyennes ont ainsi bénéficié d’une hausse du niveau de vie (+70 euros) bien inférieures à celle des plus aisés (+280 euros) ou des plus modestes (360 euros).

Avec des calculs sans doute de coin de table, les statisticiens de l’INSEE estiment qu’avec

les chèques énergie, les indemnités carburant, la prime exceptionnelle de rentrée, la suppression de la taxe d’habitation, les Français ont bénéficié de mesures à la fois exceptionnelles et pérennes.

Au total, tous ces dispositifs ont permis un bond du revenu disponible des ménages français de 8,4 milliards d’euros, selon l’ouvrage de référence Portrait social de la France dévoilé par l’Insee ce jeudi 23 novembre.

Sur ce total, 4,6 milliards d’euros correspondent à des mesures exceptionnelles et 3,7 milliards d’euros à des mesures pérennes. Résultat, le niveau de vie des Français a augmenté de 190 euros, soit +0,7% en 2022. Mais derrière cette moyenne, il existe des disparités spectaculaires. « Les gains de niveau de vie sont plus importants pour les premiers niveaux de vie. Ils diminuent ensuite jusqu’au sixième décile. Ils réaugmentent ensuite dans le haut de la distribution », a déclaré Sylvie Le Minez, cheffe de l’Unité des études démographiques et sociales lors d’un point presse.

L’autre résultat marquant de la publication phare de l’Insee est que l’explosion des prix a provoqué une hausse des dépenses supplémentaires de 1.320 euros en moyenne par personne sur l’année. Cette hausse importante n’a cependant pas frappé les ménages de la même manière. « Rapportées au niveau de vie, ces augmentations pèsent davantage chez les plus modestes que chez les plus aisés. L’ampleur du choc est plus de deux fois plus grande pour les 10 % les plus modestes que pour les 10 % les plus aisés », soulignent les statisticiens dans leur ouvrage.

Le relèvement des niveaux de vie a certes permis de compenser une vaste partie de cette hausse en moyenne. Mais les plus modestes ont malgré tout subi un choc d’inflation plus marqué que les autres catégories. Chez les plus aisés, la hausse du niveau de vie a même surcompensé (+110) les dépenses supplémentaires liées à l’inflation. Les économistes expliquent cette surcompensation par une hausse des revenus du patrimoine particulièrement élevée.

A l’opposé, certaines mesures d’amortissement (revalorisation des allocations d’assurance-chômage, +2,9% ; de l’indice des fonctionnaires, + 3,5% ; primes) ont augmenté moins vite que l’inflation ou n’ont pas permis de compenser l’envolée des prix. Pour 2023 et 2024, l’indice des prix devrait marquer le pas dans l’Hexagone. Mais la fermeture du robinet des aides pourrait mettre en difficulté de nombreux ménages.

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Social -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

Inflation -Le pouvoir d’achat augmenterait en France !….. d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

Social-Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se fonde évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix faussés, on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans , de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.

La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat: la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

Le pouvoir d’achat augmenterait en France ! d’après l’INSEE

L’INSEE persiste et signe en affirmant que le pouvoir d’achat finalement aura augmenté de 1,2 % en 2023. Une affirmation qui se font évidemment sur une mesure complètement obsolète de l’inflation surtout pour les ménages les moins favorisés qui subissent davantage que les autres encore la hausse généralisée des prix.

À partir d’un indice des prix poussés on peut évidemment affirmer n’importe quoi et dire que les revenus vont augmenter en moyenne de 5 % comme le niveau de l’inflation.

La vérité c’est qu’il y a en moyenne un retard de 10 % du revenu des ménages en particulier en raison de la hausse de plus de 20 % des produits élémentaires depuis deux ans de la hausse de l’énergie et d’une manière générale des produits et des services.
La sous-estimation de l’inflation est évidemment destinée à éviter de nourrir des revendications de réévaluation du pouvoir d’achat des salariés et des ménages. Surtout les ménages peu favorisés donc 80 % des dépenses sont contraintes ( alimentation, logement, énergie, produits et services essentiels). Témoin de cette perte de pouvoir d’achat la hausse de la pauvreté en France et la fréquentation accrue des associations humanitaires. Preuve aussi la réduction par les ménages du volume et de la nature de leurs achats notamment alimentaires.

En dépit de tous ces éléments concrets et objectifs l’INSEE persiste:
Alors que la question du pouvoir d’achat reste le premier sujet d’inquiétude des Français, la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi devrait leur mettre un peu de baume au coeur. Le pouvoir d’achat devrait progresser nettement au cours des prochains mois. Malgré un début d’année difficile (-0,4 % au premier trimestre), il augmenterait de 1,2 % sur l’ensemble de 2023 selon l’institut de la statistique.

Cette évolution est bien plus favorable que la hausse de 0,5 % envisagée en juin dernier et très proche des prévisions de Bercy (+1,3 %). Mesuré par unité de consommation, le pouvoir d’achat progresserait de 0,7 % après un recul de 0,4 % en 2022.

En parallèle, les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts tirés des placements) augmenteraient fortement.

Inflation –La consommation des ménages aurait augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Inflation –La consommation des ménages a augmenté de 0,3% en juillet, selon l’Insee

Théoriquement d’après l’INSEE la consommation des ménages aurait augmenté de 0,3 % en juillet. Par contre la consommation alimentaire est un repli d’environ 1 % sur un mois. De toute manière des mesures de consommation très discutables car tout dépend de la manière dont les prix sont déflatés, c’est-à-dire la manière dont on tient compte de l’évolution des prix pour mesurer les volumes réels de consommation. Or l’indice de consommation de l’INSEE pour les prix est complètement obsolète du fait des modifications structurelles des comportements des Français. Des Français qui modifient la nature et le volume de leurs achats. L’inflation étend largement sous-estimée on en déduit mécaniquement une augmentation des volumes.

Les dépenses des ménages français en biens de consommation ont progressé de 0,3% en juillet sur un mois, sous l’effet de l’augmentation des achats de biens fabriqués (+1,6%) et malgré le repli de la consommation alimentaire (-0,9%), a annoncé jeudi l’Insee.

La consommation augmente ainsi de 0,6% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents, mais elle est en baisse de 1,1% par rapport à juillet 2022, selon l’Institut.

Social-Pauvreté: record en France d’après l’Insee

Social-Pauvreté: record en France d’après l’Insee


En France métropolitaine, neuf millions de personnes étaient en « privation matérielle et sociale » en 2022, selon une étude de l’Insee* publiée le jeudi 20 juillet. Cela représente 14% des personnes vivants en logement ordinaire et il s’agit du « plus haut niveau depuis 2013, première année où elle a été mesurée ».

L’Insee précise que « cet indicateur repère les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize critères ». Parmi ces critères, on retrouve notamment le fait de ne pas avoir les moyens de maintenir son logement à bonne température ou de partir en vacances pendant une semaine durant l’année.

En 2022, une personne sur dix vivait dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement. Entre 2014 et 2021, ce taux oscillait entre 5 et 7%. Cette augmentation peut être attribuée, d’après l’Insee, « à la hausse des prix de l’énergie de l’hiver 2021-2022, et en particulier à celle du fioul domestique, combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ». Cette hausse des prix énergétiques touche plus durement les habitants des zones rurales, dont les dépenses en chauffage et en carburants sont plus élevées.

L’Insee attire l’attention sur le fait que la situation de privation matérielle et sociale semble favoriser un certain sentiment d’exclusion, de solitude et d’isolement. « 25% des adultes en situation de privation matérielle et sociale déclarent ne pas avoir de famille, d’amis ou de voisins à qui ils peuvent demander de l’aide morale, matérielle ou financière » et 27% « se sentent exclus de la société », contre seulement 7% des adultes n’étant pas dans cette situation.

*Méthodologie : L’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie est menée auprès des ménages résidant dans des logements ordinaires en France métropolitaine. Cela ne comprend donc pas les personnes qui habitent dans des établissements pour personnes âgées ou dans des foyers de travailleurs, les personnes sans abri ou les habitations mobiles. Plus de 17 000 ménages, soit près de 39 000 personnes, ont répondu à l’enquête en 2022.

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Pauvreté: record en France d’après l’Insee

Pauvreté: record en France d’après l’Insee


En France métropolitaine, neuf millions de personnes étaient en « privation matérielle et sociale » en 2022, selon une étude de l’Insee* publiée le jeudi 20 juillet. Cela représente 14% des personnes vivants en logement ordinaire et il s’agit du « plus haut niveau depuis 2013, première année où elle a été mesurée ».

L’Insee précise que « cet indicateur repère les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize critères ». Parmi ces critères, on retrouve notamment le fait de ne pas avoir les moyens de maintenir son logement à bonne température ou de partir en vacances pendant une semaine durant l’année.

En 2022, une personne sur dix vivait dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement. Entre 2014 et 2021, ce taux oscillait entre 5 et 7%. Cette augmentation peut être attribuée, d’après l’Insee, « à la hausse des prix de l’énergie de l’hiver 2021-2022, et en particulier à celle du fioul domestique, combustible de chauffage que les ménages vulnérables utilisent davantage que les autres ». Cette hausse des prix énergétiques touche plus durement les habitants des zones rurales, dont les dépenses en chauffage et en carburants sont plus élevées.

L’Insee attire l’attention sur le fait que la situation de privation matérielle et sociale semble favoriser un certain sentiment d’exclusion, de solitude et d’isolement. « 25% des adultes en situation de privation matérielle et sociale déclarent ne pas avoir de famille, d’amis ou de voisins à qui ils peuvent demander de l’aide morale, matérielle ou financière » et 27% « se sentent exclus de la société », contre seulement 7% des adultes n’étant pas dans cette situation.

*Méthodologie : L’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie est menée auprès des ménages résidant dans des logements ordinaires en France métropolitaine. Cela ne comprend donc pas les personnes qui habitent dans des établissements pour personnes âgées ou dans des foyers de travailleurs, les personnes sans abri ou les habitations mobiles. Plus de 17 000 ménages, soit près de 39 000 personnes, ont répondu à l’enquête en 2022.

Croissance France: à peine 0,6% en 2023 selon l’Insee

Croissance France: à peine 0,6% en 2023 selon l’Insee

Plusieurs instituts prévoient une inflation de 5 % en 2023 en France. L’INSEE est encore plus optimiste et prévoit seulement 4,4 %. En cause une consommation particulièrement atone. Et des entreprises comme les ménages qui subissent toujours des prix très élevés de l’énergie alors que parallèlement les prix à la production se tassent. Par ailleurs on attend toujours la baisse des prix annoncés dans l’alimentaire. L’institut de statistiques table sur une très petite croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,6% pour 2023 à la mi-juin. Il s’agit toutefois d’une prévision théorique car il n’est pas exclu que la France tombe en récession

En zone euro, le tableau est loin d’être réjouissant. La semaine dernière, Eurostat a indiqué que l’Union monétaire était officiellement en récession. Outre-Rhin, les indicateurs économiques sont au rouge. L’Allemagne pourrait connaître un recul de -0,3% de sa croissance en 2023 selon les statisticiens français. Ce repli pourrait avoir des conséquences importantes compte tenu du poids de l’économie germanique dans le produit intérieur brut de la zone euro.

L’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022 a propulsé l’indice des prix à la consommation à des niveaux inédits depuis 40 ans en Europe. L’envolée des étiquettes à mis sous pression les ménages et les entreprises confrontés à des prix de l’énergie et de l’alimentaire vertigineux. Face à cette flambée, la Banque centrale européenne a sorti l’artillerie lourde à l’été 2022 en annonçant un relèvement brutal de ses taux et l’arrêt de sa politique monétaire accommodante (Quantitative easing ou QE). Un an après, les effets de cette politique monétaire restrictive commencent à apparaître. Et c’est loin d’être fini. L’institut de Francfort vient d’annoncer qu’elle allait poursuivre la hausse des taux.

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Ce jeudi, l’Insee a confirmé que l’indice des prix à la consommation avait bien marqué le pas en mai à 5,1%, une première après de longs mois consécutifs de hausse. Et ce virage pourrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année puisque l’Insee table sur une inflation à 4,4% à la fin de l’année 2023.

Le reflux des prix de l’énergie et ceux de l’alimentaire devraient alléger la facture des entreprises et des Français dans les mois à venir. « Les prix à la consommation des produits alimentaires pourraient refluer d’ici la fin de l’année. L’inflation alimentaire atteindrait 7% en décembre », a affirmé Olivier Simon de l’Insee, soit environ deux fois moins que le niveau actuel (14%).

Consommation en berne
Ce repli de l’inflation pourrait cependant s’accompagner d’une consommation en berne. L’Insee prévoit ainsi un recul de la consommation des ménages de 0,2% en 2023. Dans le détail, l’inflexion est spectaculaire dans l’alimentaire (-8,9%) et la plupart des produits manufacturés. En revanche, la consommation se maintient en territoire positif dans les services. Ce fléchissement de la consommation, traditionnel moteur de l’économie française, traduit un pouvoir d’achat en berne. L’Insee projette une stagnation du pouvoir d’achat par unité de consommation en 2023 (0%), c’est-à-dire en prenant en compte les membres d’un ménage.

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Après un précédent recul du pouvoir d’achat en 2022 (-0,4%), les Français vont encore devoir se serrer la ceinture au moins jusqu’à la fin de l’année. Une grande partie des revenus des ménages (salaires, primes, revenus des indépendants) continue d’augmenter moins vite que l’inflation. Ce qui signifie que le revenu réel, c’est-à-dire en prenant en compte l’inflation, baisse pour de nombreuses familles. Dans le secteur privé par exemple, toutes les catégories professionnelles ont enregistré un recul de leur salaire au premier trimestre selon une note de la direction statistique du ministère du Travail (Dares).

Une croissance du PIB à 0,6% en 2023
L’économie devrait accélérer de 0,6% en 2023 selon la première estimation de l’Insee pour cette année. Après 2,2% en 2022 dans le sillage du rebond post-pandémie, l’activité hexagonale ralentit grandement. Dans le détail, la croissance trimestrielle ne devrait pas dépasser 0,2% cette année et l’Insee vient de réviser à la baisse la croissance du second trimestre de 0,1 point. Le PIB ferait presque du surplace entre fin mars et fin septembre avant de légèrement rebondir.

Du côté de la demande des ménages, des investissements des entreprises ou des collectivités, la plupart des voyants sont au rouge. En revanche, le commerce extérieur devrait soutenir l’activité. « Il y a assez peu de soutien à la croissance en 2023. La contribution du commerce extérieur viendrait soutenir l’activité par une hausse des exportations mais surtout une baisse des importations », a résumé Julien Pouget.

Un chômage à 7,1% fin 2023, des créations d’emplois au ralenti
Sur le front du chômage, l’Insee projette un taux rapporté à la population active de 7,1% d’ici la fin de l’année. Les créations d’emplois devraient nettement ralentir en 2023 à 175.000 contre 445.000 en 2022. Malgré une croissance morose, l’économie française continue de créer des jobs. « La relative bon

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