Archive pour le Tag 'déconsommation ?'

Société- des signe de déconsommation

Société- des signe de déconsommation
Les Français se serrent toujours la ceinture. Alors que l’inflation poursuit sa baisse, les consommateurs n’ont pas renoncé à la sobriété dans les grandes surfaces. C’est ce que constate Dominique Schelcher, le patron de Système U, qui était invité ce mardi sur BFMTV-RMC.

« Il y a des signes de déconsommation, clairement, assure-t-il. La crise inflationniste est derrière nous mais il reste un problème de pouvoir d’achat. Cette tension depuis des mois, pèse sur le choix des gens, ils arbitrent. »

En 2024, le nombre de produits achetés a encore reculé de 2% sur un an, soit un total de 800 millions de références en moins passées par les caisses des supermarchés. Une déconsommation que le patron de Système U juge multifactorielle.

 

« Cette baisse est là depuis la fin des années 2010, une tendance de fond dans les magasins avec une baisse des volumes des produits grande consommation, rappelle-t-il. Les gens ont envie d’acheter un peu moins, différemment, il y a la pression environnementale. Ça s’est un peu accru ces derniers temps sous l’effet de l’inflation. »
Mais depuis la crise inflationniste c’est surtout le non-alimentaire qui pâtit des arbitrages des consommateurs.

« Le non-alimentaire, par exemple les salons de jardin c’est complètement boudé cette année, explique-t-il. Le textile c’est pareil, le short on va le garder une saison de plus. Ensuite il y a les produits de beauté qui sont devenus très chers. Au-delà de 3 euros, les produits se vendent moins. »
Sur l’alimentaire, c’est la viande qui continue de faire les frais des choix des consommateurs. Là encore, derrière cette déconsommation de viande, le patron de Système U décèle plusieurs phénomènes.

« Le flexitarisme (NDLR. manger moins de viande) s’est installé depuis plusieurs années, la filière viande le prône même, rappelle-t-il. Mais ce qui a donné un coup ces derniers mois c’est clairement le pouvoir d’achat qui a coupé les achats d’un certain nombre de Français. Par contre, ce week-end de l’Ascension a été extraordinaire dans les magasins. Le rayon boucherie a explosé car les Français veulent aussi se faire plaisir ponctuellement. »

Signe de déconsommation

Signe de déconsommation

 
Les Français se serrent toujours la ceinture. Alors que l’inflation poursuit sa baisse, les consommateurs n’ont pas renoncé à la sobriété dans les grandes surfaces. C’est ce que constate Dominique Schelcher, le patron de Système U, qui était invité ce mardi sur BFMTV-RMC.

« Il y a des signes de déconsommation, clairement, assure-t-il. La crise inflationniste est derrière nous mais il reste un problème de pouvoir d’achat. Cette tension depuis des mois, pèse sur le choix des gens, ils arbitrent. »

En 2024, le nombre de produits achetés a encore reculé de 2% sur un an, soit un total de 800 millions de références en moins passées par les caisses des supermarchés. Une déconsommation que le patron de Système U juge multifactorielle.

 

« Cette baisse est là depuis la fin des années 2010, une tendance de fond dans les magasins avec une baisse des volumes des produits grande consommation, rappelle-t-il. Les gens ont envie d’acheter un peu moins, différemment, il y a la pression environnementale. Ça s’est un peu accru ces derniers temps sous l’effet de l’inflation. »
Mais depuis la crise inflationniste c’est surtout le non-alimentaire qui pâtit des arbitrages des consommateurs.

« Le non-alimentaire, par exemple les salons de jardin c’est complètement boudé cette année, explique-t-il. Le textile c’est pareil, le short on va le garder une saison de plus. Ensuite il y a les produits de beauté qui sont devenus très chers. Au-delà de 3 euros, les produits se vendent moins. »
Sur l’alimentaire, c’est la viande qui continue de faire les frais des choix des consommateurs. Là encore, derrière cette déconsommation de viande, le patron de Système U décèle plusieurs phénomènes.

« Le flexitarisme (NDLR. manger moins de viande) s’est installé depuis plusieurs années, la filière viande le prône même, rappelle-t-il. Mais ce qui a donné un coup ces derniers mois c’est clairement le pouvoir d’achat qui a coupé les achats d’un certain nombre de Français. Par contre, ce week-end de l’Ascension a été extraordinaire dans les magasins. Le rayon boucherie a explosé car les Français veulent aussi se faire plaisir ponctuellement. »

Consumérisme: les ménages vers la déconsommation ?

Consumérisme: les Ménages vers la déconsommation ?

Comme les prix continuent de s’envoler partout contrairement aux affirmations de certains experts et du gouvernement, les consommateurs modifient leur comportement. En clair, ils changent le volume et la nature de leurs achats. C’est vrai en particulier dans l’alimentaire, mais aussi dans l’énergie et pour l’automobile. Dans ce dernier secteur, on assiste en effet à un sérieux changement des rapports avec la voiture. Les Français se rendent compte que les voitures sont beaucoup plus fiables que précédemment et qu’il est inutile de précipiter l’achat de voitures neuves beaucoup trop sophistiquées et surtout trop chères. Du coup, le parc automobile vieillit de manière significative. Il en est de même concernant les autres achats des ménages en particulier dans l’alimentaire ou par exemple on réduit les achat de viande ou même par ailleurs quand on supprime définitivement les achats gadgets.

Grâce à l’inflation les industriels et les grands distributeurs engrangent des profits inhabituels ( ce que démontre régulièrement les résultats financiers). Mais du coup le retrait des achats justifiés par l’environnement conjoncturel pourrait bien devenir définitif. À long terme, le matraquage des prix pourrait se montrer négatif pour les industriels comme pour les grands distributeurs.

Les dépenses dans l’alimentaire ont enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Une baisse qui coïncide avec le niveau toujours élevé de l’inflation des produits alimentaires (+12,7%) en juillet sur un an, bien qu’en baisse par rapport à juin.

Alors que les prix de l’alimentaire se maintiennent à un niveau élevé, les produits, eux, sont, sans surprise, boudés par les consommateurs. Les dépenses dans l’alimentaire ont ainsi enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Surtout, elles « se contractent fortement » sur un an (-7,9% entre juillet 2022 et juillet 2023), selon les derniers chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 août.

Sur un mois, elles sont tirées vers le bas par la baisse des achats de produits agroalimentaires. La consommation de produits agricoles se replie également après avoir augmenté tout au long du deuxième trimestre 2023.

Officiellement, les prix des produits alimentaires étaient ainsi en hausse de 12,7% en juillet sur un an, selon l’Insee. Un chiffre en baisse par rapport à juin (+13,7%), mais qui demeure élevé.

De quoi provoquer « un tsunami de déconsommation », a alerté Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, mardi dernier. « Quand l’essentiel n’est plus accessible, il faut agir vite », a-t-il appelé, pointant du doigt les industriels qui cherchent, selon lui, à « gagner du temps » en refusant de renégocier malgré le repli des cours des matières premières.

Ménages: Vers la déconsommation ?

Ménages: Vers la déconsommation ?

Comme les prix continuent de s’envoler partout contrairement aux affirmations de certains experts et du gouvernement, les consommateurs modifient leur comportement. En clair, ils changent le volume et la nature de leurs achats. C’est vrai en particulier dans l’alimentaire, mais aussi dans l’énergie et pour l’automobile. Dans ce dernier secteur, on assiste en effet à un sérieux changement des rapports avec la voiture. Les Français se rendent compte que les voitures sont beaucoup plus fiables que précédemment et qu’il est inutile de précipiter l’achat de voitures neuves beaucoup trop sophistiquées et surtout trop chères. Du coup, le parc automobile vieillit de manière significative. Il en est de même concernant les autres achats des ménages en particulier dans l’alimentaire ou par exemple on réduit les achat de viande ou même par ailleurs quand on supprime définitivement les achats gadgets.

Grâce à l’inflation les industriels et les grands distributeurs engrangent des profits inhabituels ( ce que démontre régulièrement les résultats financiers). Mais du coup le retrait des achats justifiés par l’environnement conjoncturel pourrait bien devenir définitif. À long terme, le matraquage des prix pourrait se montrer négatif pour les industriels comme pour les grands distributeurs.

Les dépenses dans l’alimentaire ont enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Une baisse qui coïncide avec le niveau toujours élevé de l’inflation des produits alimentaires (+12,7%) en juillet sur un an, bien qu’en baisse par rapport à juin.

Alors que les prix de l’alimentaire se maintiennent à un niveau élevé, les produits, eux, sont, sans surprise, boudés par les consommateurs. Les dépenses dans l’alimentaire ont ainsi enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Surtout, elles « se contractent fortement » sur un an (-7,9% entre juillet 2022 et juillet 2023), selon les derniers chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 août.

Sur un mois, elles sont tirées vers le bas par la baisse des achats de produits agroalimentaires. La consommation de produits agricoles se replie également après avoir augmenté tout au long du deuxième trimestre 2023.

Officiellement, les prix des produits alimentaires étaient ainsi en hausse de 12,7% en juillet sur un an, selon l’Insee. Un chiffre en baisse par rapport à juin (+13,7%), mais qui demeure élevé.

De quoi provoquer « un tsunami de déconsommation », a alerté Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, mardi dernier. « Quand l’essentiel n’est plus accessible, il faut agir vite », a-t-il appelé, pointant du doigt les industriels qui cherchent, selon lui, à « gagner du temps » en refusant de renégocier malgré le repli des cours des matières premières.

Vers la déconsommation ?

Vers la déconsommation ?

Comme les prix continuent de s’envoler partout contrairement aux affirmations de certains experts et du gouvernement, les consommateurs modifient leur comportement. En clair, ils changent le volume et la nature de leurs achats. C’est vrai en particulier dans l’alimentaire, mais aussi dans l’énergie et pour l’automobile. Dans ce dernier secteur, on assiste en effet à un sérieux changement des rapports avec la voiture. Les Français se rendent compte que les voitures sont beaucoup plus fiables que précédemment et qu’il est inutile de précipiter l’achat de voitures neuves beaucoup trop sophistiquées et surtout trop chères. Du coup, le parc automobile vieillit de manière significative. Il en est de même concernant les autres achats des ménages en particulier dans l’alimentaire ou par exemple on réduit les achat de viande ou même par ailleurs quand on supprime définitivement les achats gadgets.

Grâce à l’inflation les industriels et les grands distributeurs engrangent des profits inhabituels ( ce que démontre régulièrement les résultats financiers). Mais du coup le retrait des achats justifiés par l’environnement conjoncturel pourrait bien devenir définitif. À long terme, le matraquage des prix pourrait se montrer négatif pour les industriels comme pour les grands distributeurs.

Les dépenses dans l’alimentaire ont enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Une baisse qui coïncide avec le niveau toujours élevé de l’inflation des produits alimentaires (+12,7%) en juillet sur un an, bien qu’en baisse par rapport à juin.

Alors que les prix de l’alimentaire se maintiennent à un niveau élevé, les produits, eux, sont, sans surprise, boudés par les consommateurs. Les dépenses dans l’alimentaire ont ainsi enregistré un nouveau repli en juillet (-0,9%) après avoir pourtant gagné +2,5% en juin. Surtout, elles « se contractent fortement » sur un an (-7,9% entre juillet 2022 et juillet 2023), selon les derniers chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 31 août.

Sur un mois, elles sont tirées vers le bas par la baisse des achats de produits agroalimentaires. La consommation de produits agricoles se replie également après avoir augmenté tout au long du deuxième trimestre 2023.

Officiellement, les prix des produits alimentaires étaient ainsi en hausse de 12,7% en juillet sur un an, selon l’Insee. Un chiffre en baisse par rapport à juin (+13,7%), mais qui demeure élevé.

De quoi provoquer « un tsunami de déconsommation », a alerté Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, mardi dernier. « Quand l’essentiel n’est plus accessible, il faut agir vite », a-t-il appelé, pointant du doigt les industriels qui cherchent, selon lui, à « gagner du temps » en refusant de renégocier malgré le repli des cours des matières premières.

(Avec AFP)




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