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Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous


La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

La démission de Dussopt et la fin de la réforme de la retraite ?

La démission de Dussopt et la fin de la réforme de la retraite ?

Pour l’instant,le gouvernement soutient le ministre du travail accusé de favoritisme par la justice. En clair,Dussopt a conclu directement un très gros marché avec une entreprise et a obtenu en retour des avantages politiques. Sans parler de cadeaux dont le ministre dit avoir ignoré le prix et l’importance. Reste que les débats parlementaires vont être marqués par cette tache qui vient une fois de plus assombrir la crédibilité du gouvernement Macron trop souvent pris dans des affaires politiques ou judiciaires même si la plupart sont ensuite enterrés.

D’ici quelques semaines et peut-être même avant le gouvernement devra sans doute se résoudre à accepter la démission du ministre du travail pour tenter de sauver sa réforme dont l’avenir est déjà bien compromis compte tenu de l’opposition très majoritaire dans l’opinion.

Pour l’instant, le gouvernement fait le gros dos et se satisfait des explications du ministre du travail. Avec le temps, le dossier va certainement révéler ce qu’on peut appeler des faits de corruption.

En effet pour Mediapart, qui a révélé l’affaire, les explications d’Olivier Dussopt sont un peu courtes, dans la mesure où selon le titre, « les échanges entre Olivier Dussopt et la Saur, laissent peu de doutes sur l’existence d’un arrangement autour d’un marché public dans les années 2010.»

Cela rapelle à l’affaire Delevoye. Le haut commissaire chargé, en 2019 de la réforme des retraites, et notamment de la mise en place d’un système par points avait dû se retirer de la vie politique après avoir oublié de mentionner des mandats dans sa déclaration à l’autorité de la transparence. Cette démission avait éclaboussé la macronie. Et laissé trace.
Aujourd’hui, le contexte n’est pas tout à fait le même. Mais, il n’est pas plus facile politiquement, loin de là. Le gouvernement cherche tant bien que mal à faire passer sa réforme des retraites, qui marquera le passage d’un âge légal de 62 à 64 Ans.

Ces révélations ne manquent pas de fragiliser le ministre qui se trouve en toute première ligne pour porter cette réforme tant décriée. Surtout, lundi, celui-ci devra affronter l’Assemblée pour présenter et défendre son texte devant les députés. L’opposition, déjà, s’engouffre dans la brèche.

La crédibilité politique de n’été déjà pas très forte d’un dans la mesure où ce responsable a renié ses engagements précédents au parti socialiste où il avait notamment rejoint la ligne dure de Martine Aubry. Ce n’est qu’une fois élu sur étiquette socialiste qu’il a rejoint Macron. Cet peu de crédibilité politique vient d’être aussi terni par cette affaire politico-financière qui consiste en fait à s’affranchir de la procédure d’appel d’offres dans un très gros marché pour en obtenir des avantages politiques en retour de la part de l’entreprise bénéficiaire.

Non seulement le ministre du travail risque de sauter mais la réforme avec si le gouvernement s’enfonce dans ce soutien insoutenable, c’est-à-dire la position du ministre du travail.

Politique- Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat

Politique- Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat


Un récent sondage France télévision et France Info montre que la mobilisation se nourrit de l’opposition à la réforme des retraites mais aussi d’autres motifs de mécontentement en particulier vis-à-vis de l’inflation.

En effet selon le sondage Ipsos Sopra Steria environ sept personnes interrogées sur dix « soutiennent » les mobilisations (72%) et les grèves (69%). (Ce soutien augmente respectivement de sept points et de dix points par rapport à la dernière enquête réalisée en janvier). Pourtant le même sondage ne compte que 64% des Français à se dire « opposés » à la réforme des retraites, ( Un chiffre en hausse de trois points par rapport à la dernière enquête publiée le 19 janvier par Ipsos pour le magazine Le Point).

Cela prouve tout simplement qu’il y a d’autres motifs qui justifient le mécontentement des Français. Il y a surtout en plus de la réforme des retraites, le très grave problème de l’écroulement du pouvoir d’achat qui contraint les ménages à revoir totalement la distribution de leur budget. Exemple plus significatif des dépenses alimentaires qui sur un an ont vu les prix augmenter de 12% et qui en réaction ont diminué leurs achats de près de 5 %. Le mal social et donc plus profond qu’on peut le penser et la mobilisation pourrait bien être durable voire prendre des formes plus radicales comme le blocage du pays. En effet soutien à la mobilisation contre le projet du gouvernement bondit. Environ sept personnes interrogées sur dix « soutiennent » les mobilisations (72%, +7 points) et les grèves (69%, +10 points).

Interrogée sur cette opposition majoritaire sondage après sondage, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré jeudi sur France 2 « entendre les réticences » mais juge toujours sa réforme « indispensable pour préserver notre système de retraite » : « C’est un effort collectif qu’on demande aux Français. Je mesure ce que ça représente, mais ma responsabilité, c’est de dire la vérité aux Français. Si on ne fait pas cette réforme, notre système de retraite par répartition ne tiendra pas. »

Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat

Sondage mobilisation: la retraite mais aussi le pouvoir d’achat


Un récent sondage France télévision et France Info montre que la mobilisation se nourrit de l’opposition à la réforme des retraites mais aussi d’autres motifs de mécontentement en particulier vis-à-vis de l’inflation.

En effet selon le sondage Ipsos Sopra Steria environ sept personnes interrogées sur dix « soutiennent » les mobilisations (72%) et les grèves (69%). (Ce soutien augmente respectivement de sept points et de dix points par rapport à la dernière enquête réalisée en janvier). Pourtant le même sondage ne compte que 64% des Français à se dire « opposés » à la réforme des retraites, ( Un chiffre en hausse de trois points par rapport à la dernière enquête publiée le 19 janvier par Ipsos pour le magazine Le Point).

Cela prouve tout simplement qu’il y a d’autres motifs qui justifient le mécontentement des Français. Il y a surtout en plus de la réforme des retraites, le très grave problème de l’écroulement du pouvoir d’achat qui contraint les ménages à revoir totalement la distribution de leur budget. Exemple plus significatif des dépenses alimentaires qui sur un an ont vu les prix augmenter de 12% et qui en réaction ont diminué leurs achats de près de 5 %. Le mal social et donc plus profond qu’on peut le penser et la mobilisation pourrait bien être durable voire prendre des formes plus radicales comme le blocage du pays. En effet soutien à la mobilisation contre le projet du gouvernement bondit. Environ sept personnes interrogées sur dix « soutiennent » les mobilisations (72%, +7 points) et les grèves (69%, +10 points).

Interrogée sur cette opposition majoritaire sondage après sondage, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré jeudi sur France 2 « entendre les réticences » mais juge toujours sa réforme « indispensable pour préserver notre système de retraite » : « C’est un effort collectif qu’on demande aux Français. Je mesure ce que ça représente, mais ma responsabilité, c’est de dire la vérité aux Français. Si on ne fait pas cette réforme, notre système de retraite par répartition ne tiendra pas. »

Dans le détail, les ouvriers (73%), les 50-64 ans (29%) et les sympathisants de La France insoumise (88%) sont les plus opposés au projet de réforme des retraites. Les cadres (52%), les plus de 65 ans (49%), ainsi que les sympathisants de la majorité présidentielle (74%) et de LR (62%), y sont les plus favorables. Toutefois, le directeur du département opinion et politique d’Ipsos Stéphane Zumsteg explique jeudi sur franceinfo qu’il voit « le socle électoral qui fait le cœur de la Macronie commencer à douter ».
« Les cadres et les seniors, qui jusqu’à présent étaient très bienveillants à l’égard du principe-même de cette réforme, sont aujourd’hui beaucoup plus partagés »

Sondage réforme retraite : de plus en plus de Français contre (72%)

sondage réforme retraite : de plus en plus de Français contre (72%)


D’après un sondage de l’institut Elabe pour BFMTV ce mercredi, les Français sont de plus en plus nombreux à s’opposer au projet de réforme. Désormais 72% des Français rejettent le projet de réforme des retraites.

Une progression bond de six points par rapport à la mesure effectuée il y a une semaine et de 13 points par rapport à la jauge établie deux semaines en amont. Parmi ceux-ci, ils sont 40% à se dire « très opposés » au plan dévoilé, soit une flambée de 18 points en 15 jours.

L’impopularité du dispositif envisagée au sein de la population active se confirme, avec un taux d’hostilité de 78%. Mais on note un élément plus notable: le renversement de l’opinion d’une majorité de retraités. Ils sont désormais 59% à dire leur opposition au projet, après une forte hausse de 13 points en l’espace d’une semaine.
Ils sont 74% à trouver le projet « injuste » – en progression de dix points en une semaine -, 62% à en torpiller « l’inefficacité » pour établir la « pérennité du système de retraites » – en hausse de cinq points. Là encore, les retraités changent de ton. 61% d’entre eux dénoncent une réforme « injuste », soit 19 points de plus que lors de la précédente mesure. 40% des sympathisants d’Emmanuel Macron pointent eux aussi l’ »injustice » de la solution préconisée par l’équipe au pouvoir. C’est 13 points supplémentaires dans ce segment.

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

Mobilisation retraites : Macron risque de mettre l’économie à genoux

 

Du fait du très haut niveau de mobilisation ( nettement plus d’un million de manifestants le 19 février), l’opinion a gagné le bras de fer face à Macron. Reste à savoir si le président de la république va maintenir sa réforme avec le risque de mettre à genoux une économie déjà fragilisée.

De toute manière dans les deux hypothèses possibles , le président de la république a perdu l’avance.

S’il recule–ce qui ne serait pas la première fois–ce serait la preuve de sa faiblesse et il serait discrédité tant au plan intérieur qu’au plan international notamment vis-à-vis des autorités européennes. À l’inverse, s’il maintient sa réforme, sa popularité déjà faible risque encore de ce détériorer au point qu’il sera sans doute paralysé jusqu’à la fin de son mandat.

Le problème,  c’est que l’entêtement des deux parties est particulièrement du président de la république risque de mettre à genoux le pays. En effet la répétition de manifestations et de grèves va sans doute peser de manière très négative sur l’hypothétique croissance de 2023. Le climat délétère entre Macron et l’opinion pourrait faire plonger alors  le pays dans la récession.

Si la mobilisation devait durer pendant plusieurs mois jusqu’à l’été par exemple les conséquences économiques pourraient se chiffrer en terme de pertes de croissance d’au moins 0,5 % à 1% soit une perte de 15 à 30 milliards. Un chiffre supérieur aux économies très hypothétiques attendues de la réforme des retraites.

Pire, cela risquerait d’installer dans le pays un climat de pessimisme tant chez les consommateurs que chez les chefs d’entreprise et les investisseurs. Avec une mobilisation susceptible de durer pendant des mois, un climat d’incertitude pourrait s’installer s’ajoutant ainsi aux autres facteurs qui pèsent sur la conjoncture économique maussade  de 2023 voire au-delà.

Projet réforme retraite: Pas universelle mais injuste et idiote

Projet réforme retraite: Pas universelle mais injuste et idiote

Le projet de retraite souffre de deux maux , il est à la fois idiot et injuste. Injuste parce qu’il va surtout concerner très rapidement les plus défavorisés aux carrières longues qui pourtant ont les durée de vie les plus courtes. Il est idiot parce qu’il ne permet pas une réelle réforme universelle et va générer des économies relatives (avec le transfert de charges sur la sécurité sociale et l’ASSEDIC puisque seulement un tiers des seniors sont encore sur le marché du travail après 60 ans.

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pire, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE: trop brutal pour la CFDT

ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE: trop brutal pour la CFDT

La CFDT dit clairement non à la réforme et a dénoncé une mesure « brutale » et « injuste » concernant l’âge..

Pour la CFDT, c’est un non définitif: le premier syndicat français a assuré qu’il se mobiliserait en cas de report à 64 ou 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, tel qu’envisagé par le gouvernement dans sa réforme des retraites. Une telle mesure serait « brutale » et « injuste », a confirmé ce mardi soir sur BFM Business la secrétaire général adjointe de la CFDT, Marylise Léon. Élisabeth Borne recevait ce mardi les dirigeants des organisations syndicales à Matignon avant la présentation de la réforme prévue la semaine prochaine.

« On saisit toutes les occasions possibles pour argumenter et essayer de convaincre le gouvernement que ce n’est pas du tout une bonne idée », a souligné Marylise Léon.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

La CFDT serait-elle prête à accepter un recul de l’âge légal en contrepartie de mesures sur la pénibilité ou les carrières longues ? « Je vais être très claire: la réponse est non », a assuré la responsable syndicale, fermant la porte à tout inflexion de la CFDT sur le sujet. L’emploi des seniors ou la reconnaissance de la pénibilité sont des questions « extrêmement importantes » qui ne « peuvent pas être juste des ajustements que le gouvernement concéderait parce qu’il fait une mesure extrêmement brutale », a-t-elle souligné, martelant que le « cœur du sujet » restait l’âge légal.

Pour Marylise Léon, « il y aura beau avoir toutes les mesures d’adaptation pour faire en sorte que ceux qui commencent tôt à travailler puissent ne pas partir à 65 ans », le report de l’âge légal de départ est « d’abord une mesure extrêmement brutale ».

Report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, la grande majorité des Français rejette l’un des arguments mis en avant par l’exécutif dans le cadre de la réforme à venir, à savoir les effets bénéfiques attendus du passage de 62 ans à 64 ans ou plus sur le pourcentage de seniors au travail.

Précisément, trois Français interrogés sur quatre estiment que repousser l’âge légal n’améliorera pas le taux d’emploi des seniors, dont 38 % pas du tout et 37 % pas vraiment. Les sympathisants d’Emmanuel Macron ne sont pas en reste : seuls 40 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle y croient.

Pour rappel, le taux d’emploi des 55-64 ans était en moyenne de 56 % en 2021, contre 67,2 % pour la tranche des 15-64 ans, loin aussi derrière les meilleurs pays de l’OCDE (il est de près de 72 % en Allemagne par exemple). La situation s’est tout de même améliorée sous l’effet des différentes réformes, à commencer par celle d’Edouard Balladur de 1993, mais surtout du fait d’évolutions démographiques ou sociales favorables (générations nées après 1945, études supérieures, conditions de travail), comme le rappelle Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

Report de l’âge légal de la retraite: la CFDT dit non

Report de l’âge légal de la retraite: la CFDT dit non

La CFDT, syndicat majoritaire France, n’est pas contre une réforme des retraites dont elle admet le déséquilibre financier au moins à terme .
Par contre, elle s’oppose aux symboles très politiques des 65 ou 64 ans considérant qu’un âge moyen pour tous est particulièrement injuste.

Injuste et ridicule à la fois comment peut-on en effet comparer les conditions de travail d’un couvreur par exemple avec celle d’un employé municipal d’ailleurs qui ne sera pas concerné puisque fonctionnaire !

Certes des métiers du tertiaire peuvent être aussi affectés par des conditions de travail difficiles y compris chez certains cadres mais pas tous et pas partout.
À terme.

L’idée générale qui devrait prévaloir est donc d’adapter le départ de la retraite en fonction de la pénibilité et aussi de la durée de cotisation. Bref une réforme fine qui vise l’efficacité et la justice sociale.

Dans certains métiers et dans certaines fonctions, on peut sans dommage continuer de travailler jusqu’à 64 ou 65 ans mais dans d’autres c’est complètement invraisemblable. Pas étonnant si la moitié des futurs retraités entre 60 et 65 ans ont déjà quitté le marché du travail. Cela d’autant plus que rien n’est fait pour jouer sérieusement sur le travail des seniors.Le projet de réforme des retraites sera présenté le 15 décembre aux partenaires sociaux. Il contient notamment un « report progressif » de l’âge légal de départ à 64 ou 65 ans

« Il n’y a aucune avancée sociale », a dénoncé vendredi 2 décembre sur France Culture Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, après les annonces d’Elisabeth Borne sur la réforme des retraites. « On ne nous dit rien sur la pénibilité, on ne nous dit rien sur les carrières longues », souligne Laurent Berger. La CFDT met en avant ses « propositions qui sont de ne pas reporter l’âge légal de départ en retraite, de jouer sur l’emploi des seniors ».

D’ici le 15 décembre et la présentation d’un texte par le gouvernement, la CFDT va « jouer le jeu de la concertation », assure son secrétaire général. Ensuite, « c’est clair », avertit Laurent Berger : « S’il y a report de l’âge légal de départ en retraite, aujourd’hui, comme hier, comme avant-hier », la CFDT « s’opposera par tous les moyens », notamment en essayant « de s’y opposer de façon intersyndicale ».

Laurent Berger affirme que les syndicats sont « très déterminés à agir et à sortir au même moment sur une date » de mobilisation. « Personne ne sortira une date avant. » « Si le gouvernement voulait nous pousser à aller à la faute à une mobilisation le 20 décembre parce que tout le monde aurait la tête ailleurs, c’est loupé sur ce coup-là », ajoute le patron de la CFDT.

La Première ministre, de son coté, affirme qu’un « report progressif » de l’âge légal de départ à la retraite (actuellement à 62 ans) à « 65 ans d’ici à 2031″ permettra « de ramener le système à l’équilibre dans les dix ans ». « Les chiffres sont là, ils sont implacables. On a un déficit qui dépassera les 12 milliards d’euros en 2027 et continuera à se creuser si l’on ne fait rien », plaide-t-elle dans Le Parisien.
Mais « on peut discuter » d’un « autre chemin », assure-t-elle, tout en excluant d’emblée « de baisser le montant des retraites ou d’alourdir le coût du travail par des cotisations supplémentaires ». Le gouvernement « sera à l’écoute des propositions des uns et des autres », assure Elisabeth Borne, interrogée sur la possibilité d’un report de l’âge de départ à 64 ans en contrepartie d’un allongement de la durée de cotisation.

Réforme des retraites : La CFDT dit non au report de l’âge légal

Réforme retraits : La CFDT dit non au report de l’âge légal

La CFDT, syndicat majoritaire France, n’est pas contre une réforme des retraites dont elle admet le déséquilibre financier au moins à terme .
Par contre, elle s’oppose aux symboles très politiques des 65 ou 64 ans considérant qu’un âge moyen pour tous est particulièrement injuste.

Injuste et ridicule à la fois comment peut-on en effet comparer les conditions de travail d’un couvreur par exemple avec celle d’un employé municipal d’ailleurs qui ne sera pas concerné puisque fonctionnaire !

Certes des métiers du tertiaire peuvent être aussi affectés par des conditions de travail difficiles y compris chez certains cadres mais pas tous et pas partout.
À terme.

L’idée générale qui devrait prévaloir est donc d’adapter le départ de la retraite en fonction de la pénibilité et aussi de la durée de cotisation. Bref une réforme fine qui vise l’efficacité et la justice sociale.

Dans certains métiers et dans certaines fonctions, on peut sans dommage continuer de travailler jusqu’à 64 ou 65 ans mais dans d’autres c’est complètement invraisemblable. Pas étonnant si la moitié des futurs retraités entre 60 et 65 ans ont déjà quitté le marché du travail. Cela d’autant plus que rien n’est fait pour jouer sérieusement sur le travail des seniors.Le projet de réforme des retraites sera présenté le 15 décembre aux partenaires sociaux. Il contient notamment un « report progressif » de l’âge légal de départ à 64 ou 65 ans

« Il n’y a aucune avancée sociale », a dénoncé vendredi 2 décembre sur France Culture Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, après les annonces d’Elisabeth Borne sur la réforme des retraites. « On ne nous dit rien sur la pénibilité, on ne nous dit rien sur les carrières longues », souligne Laurent Berger. La CFDT met en avant ses « propositions qui sont de ne pas reporter l’âge légal de départ en retraite, de jouer sur l’emploi des séniors ».

D’ici le 15 décembre et la présentation d’un texte par le gouvernement, la CFDT va « jouer le jeu de la concertation », assure son secrétaire général. Ensuite, « c’est clair », avertit Laurent Berger : « S’il y a report de l’âge légal de départ en retraite, aujourd’hui, comme hier, comme avant-hier », la CFDT « s’opposera par tous les moyens », notamment en essayant « de s’y opposer de façon intersyndicale ».

Laurent Berger affirme que les syndicats sont « très déterminés à agir et à sortir au même moment sur une date » de mobilisation. « Personne ne sortira une date avant. » « Si le gouvernement voulait nous pousser à aller à la faute à une mobilisation le 20 décembre parce que tout le monde aurait la tête ailleurs, c’est loupé sur ce coup-là », ajoute le patron de la CFDT.

La Première ministre, de son coté, affirme qu’un « report progressif » de l’âge légal de départ à la retraite (actuellement à 62 ans) à « 65 ans d’ici à 2031″ permettra « de ramener le système à l’équilibre dans les dix ans ». « Les chiffres sont là, ils sont implacables. On a un déficit qui dépassera les 12 milliards d’euros en 2027 et continuera à se creuser si l’on ne fait rien », plaide-t-elle dans Le Parisien.
Mais « on peut discuter » d’un « autre chemin », assure-t-elle, tout en excluant d’emblée « de baisser le montant des retraites ou d’alourdir le coût du travail par des cotisations supplémentaires ». Le gouvernement « sera à l’écoute des propositions des uns et des autres », assure Elisabeth Borne, interrogée sur la possibilité d’un report de l’âge de départ à 64 ans en contrepartie d’un allongement de la durée de cotisation.

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans supérieure; à celle de l’OCDE

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans; supérieure à celle de l’OCDE

Les Français restent très majoritairement opposés au report de l’âge de la retraite à 65 ans. En cause peut-être une large sous-estimation du temps réel moyen de la retraite qui est
En France de 25 ans, soit 5 ans de plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Les Français sous-estiment largement le nombre d’années qu’ils passeront à la retraite. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances, ils considèrent que cette période va durer 18 ans en moyenne. Les actifs âgés de 40 à 54 ans considèrent même que cette parenthèse sera encore plus courte (17 ans).

Or, selon les chiffres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français passent en moyenne 25 ans à la retraite. C’est 5 ans de plus que les habitants des 37 autres pays de la zone. L’âge effectif moyen de sortie du marché du travail en France (environ 61 ans) est le plus faible après celui de la République slovaque, et près de 4 ans plus bas que la moyenne OCDE, d’après le panorama des pensions 2019 publié par l’institution. Les paramètres du système de retraite et les régimes spéciaux contribuent à limiter l’emploi après 60 ans, précise ce bilan comparatif.

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, la grande majorité des Français rejette l’un des arguments mis en avant par l’exécutif dans le cadre de la réforme à venir, à savoir les effets bénéfiques attendus du passage de 62 ans à 64 ans ou plus sur le pourcentage de seniors au travail.

Précisément, trois Français interrogés sur quatre estiment que repousser l’âge légal n’améliorera pas le taux d’emploi des seniors, dont 38 % pas du tout et 37 % pas vraiment. Les sympathisants d’Emmanuel Macron ne sont pas en reste : seuls 40 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle y croient.

Pour rappel, le taux d’emploi des 55-64 ans était en moyenne de 56 % en 2021, contre 67,2 % pour la tranche des 15-64 ans, loin aussi derrière les meilleurs pays de l’OCDE (il est de près de 72 % en Allemagne par exemple). La situation s’est tout de même améliorée sous l’effet des différentes réformes, à commencer par celle d’Edouard Balladur de 1993, mais surtout du fait d’évolutions démographiques ou sociales favorables (générations nées après 1945, études supérieures, conditions de travail), comme le rappelle Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

Retraite : Une durée moyenne de 25 ans supérieure à celle de l’OCDE

Retraite : Une durée moyenne de 25 ans supérieure à celle de l’OCDE

Les Français restent très majoritairement opposés au report de l’âge de la retraite à 65 ans. En cause peut-être une large sous-estimation du temps réel moyen de la retraite qui est
En France de 25 ans, soit 5 ans de plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Les Français sous-estiment largement le nombre d’années qu’ils passeront à la retraite. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances, ils considèrent que cette période va durer 18 ans en moyenne. Les actifs âgés de 40 à 54 ans considèrent même que cette parenthèse sera encore plus courte (17 ans).

Or, selon les chiffres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français passent en moyenne 25 ans à la retraite. C’est 5 ans de plus que les habitants des 37 autres pays de la zone. L’âge effectif moyen de sortie du marché du travail en France (environ 61 ans) est le plus faible après celui de la République slovaque, et près de 4 ans plus bas que la moyenne OCDE, d’après le panorama des pensions 2019 publié par l’institution. Les paramètres du système de retraite et les régimes spéciaux contribuent à limiter l’emploi après 60 ans, précise ce bilan comparatif.

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