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Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Une manif à Paris de tous les dangers

Une manif à paris de tous les dangers

Il y a quelque chose d’irresponsable dans la décision de ceux qui ont décidé non seulement de maintenir la manifestation pour Adama Traoré mais en plus de la délocaliser de Beaumont sur Oise à Paris.

Il est clair évidemment que toute atteinte à la liberté d’expression ne grandit pas une démocratie. Cependant la France se situe dans un état particulier d’insécurité et les cendres de la révolte sont encore chaudes. Des milliers et des milliers de biens privés et publics ont été détruits souvent pillés, un mouvement sans précédent de révolte quasi anarchique en plus de gamins la plupart immatures.

La manifestation transposée à Paris place de la république risque de se transformer en révolte de la révolte. Cela d’autant plus que les organisateurs ne disposent pas comme les syndicats de force de contrôle des débordements. Les contestataires de tout poil et ceux simplement qui se nourrissent du désordre risquent de profiter de l’occasion pour favoriser la chienlit.

Si cette chienlit devait se produire avec des conséquences graves, le parti politique des Insoumis qui appellent aussi à cette manifestation porterait alors de graves responsabilités et son existence même pourrait être en cause sur le plan politique ( les insoumis ne cessent de dégringoler dans les sondages) et même sur le plan juridique.

La France Insoumise a en effet annoncé sa participation au rassemblement déplacé à Paris. «Le gouvernement refuse la manifestation pacifique à Beaumont-sur-Oise. “Vérité pour Adama” appelle à un grand rassemblement demain Place de la République à 15h. Pour demander justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières, nous nous joignons à cet appel», a ainsi tweeté Mathilde Panot.

La préfecture du Val-d’Oise avait annoncé jeudi soir avoir décidé d’interdire cette marche prévue en hommage à Adama Traoré, érigé en emblème des violences policières, dans le contexte d’émeutes consécutives à la mort de Nahel. Le 19 juillet 2016, ce jeune homme noir de 24 ans décédait dans la cour de la caserne de Persan, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris, peu après son arrestation par des gendarmes au terme d’une course-poursuite.

Dans leur lettre adressée aux organisateurs de la marche, les services de l’État s’inquiétaient de la venue d’«éléments perturbateurs» à cette manifestation, à laquelle aurait pu assister la mère de Nahel. «Cette marche est susceptible d’attiser les tensions et de générer des troubles graves à l’ordre public», avait écrit le préfet Philippe Court.

Sondage popularité Macron : une remontée grâce aux promesses tous azimuts

Sondage popularité Macron : une remontée grâce aux promesses tous azimuts

D’après étude BVA pour RTL publiée vendredi, le président de la République atteint 32% de bonnes opinions. Un regain d’adhésion après une chute liée au contexte social de ces derniers mois. Une remontée provenant surtout des promesses tous azimuts de Macron davantage en campagne électorale qu’en posture de président.

Macron atteint à 32% de popularité. Si le chef de l’État reste environ 10 points en dessous de l’étiage d’il y a un an, lors de sa réélection, il n’est plus à son plus bas niveau depuis la crise des gilets jaunes. À savoir, 26% de bonnes opinions parmi les sondés.

Emmanuel Macron parvient alors à atténuer les jugements les plus négatifs à son égard. Le pourcentage de Français ayant une «très mauvaise» opinion à son égard baisse ainsi de 5 points, de 41 à 36%. Autre donnée positive pour le président, il gagne 15 points auprès de sa base électorale du premier tour de la présidentielle, qui lui est favorable à 85%.

un point noir cependant pour le président et la chef du gouvernement : 67% des Français ont encore une mauvaise opinion du couple exécutif.

Les politiques: tous pourris ?

Les politiques: tous pourris ?
par
Mahaut Fanchini
Maîtresse de conférences en sciences de gestion, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) dans The conversation


« Lorsqu’ils sont mis en cause, les hommes politiques tombent des nues et vivent l’accusation comme un véritable outrage. Qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy, de Jérôme Cahuzac, de François Fillon ou de Carlos Ghosn, la première technique de défense qu’ils déploient, immédiate et évidente, consiste à nier les faits, rejeter toute accusation, ne reconnaître aucune faute ni responsabilité, au moins dans un premier temps ». Alors que l’ancien président Sarkozy vient d’être condamné à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, The Conversation France republie des extraits de l’ouvrage « Tous pourris ? Les politiques face à la justice », issu de l’essai de Mahaut Fanchini (éditions de l’Aube) qui revient sur « les différentes stratégies rhétoriques mobilisées, en montrant la récurrence des techniques d’un cas à l’autre, quel que soit l’homme politique accusé, et la nature de la fraude en question. »

« Il faudra d’ailleurs qu’un jour, ceux qui ont engagé toutes ces actions, disent aux contribuables français combien cela leur a coûté. »

Ainsi s’exprimait Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, condamné en première instance pour corruption et trafic d’influence, à propos des poursuites judiciaires dont il fait l’objet, le 3 mars 2021, lors du journal télévisé de 20h de TF1.

Autre exemple : Jérôme Cahuzac. Dès qu’il a connaissance de la parution d’un article dans Mediapart, le mardi 4 décembre 2012, avançant qu’il a détenu un compte en Suisse, non déclaré, jusqu’en 2010, Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget de François Hollande, s’exprime devant l’Assemblée nationale :

« Je démens catégoriquement les allégations contenues sur le site Mediapart. Je n’ai pas, je n’ai jamais eu, Monsieur le Député, de compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant. »

Jérôme Cahuzac le répète, le même jour ou le lendemain, à l’antenne de la radio RMC, « droit dans les yeux », comme le lui demande le journaliste Jean-Jacques Bourdin :

« Je n’ai pas, je n’ai jamais eu Jean-Jacques Bourdin, de compte en Suisse, à aucun moment. »

Cette première étape apparait nécessaire, l’homme politique attaqué réfute la calomnie, se défend face à l’accusation, et dans un délai le plus court possible. Tout silence pourrait en effet être interprété comme le besoin de prendre un temps de réflexion, ce qui pourrait inviter à penser qu’il y a matière à controverse. Au contraire, démentir immédiatement laisse entendre qu’aucune fraude ne peut être reprochée, la réaction du mis en cause parait spontanée, viscérale, absolument sincère.

Nier en bloc, et vite, permet aussi de couper court à la discussion : au cours de l’interview, après avoir fermement nié, il est difficile pour le journaliste qui interroge de persister, faute d’éléments matériels. La suite de l’interview donne alors place à la réplique, permet de menacer, de faire passer des messages (annonce de poursuite en diffamation, par exemple), voire d’enchainer sur des échanges plus valorisants pour l’invité, comme rappeler les travaux qu’il conduit ou les mesures qu’il défend au même moment dans le cadre de sa fonction.

Notons que les hommes politiques ne répondent pas, dans un premier temps, au média qui avance les preuves : Jérôme Cahuzac s’exprime chez Jean-Jacques Bourdin où il sait qu’il ne fera pas face à une contradiction argumentée, si contradiction il y a. Au moment de cet entretien, une rumeur circule selon laquelle Mediapart disposerait d’une preuve de l’existence de ce compte, un enregistrement de la voix de Jérôme Cahuzac lui-même qui mentionne le compte en question. Mais Cahuzac sait aussi que Jean-Jacques Bourdin n’a pas cet enregistrement en sa possession, et peut donc démentir sans craindre d’être confronté à sa propre voix. Jérôme Cahuzac a par la suite présenté ses excuses à Jean-Jacques Bourdin.

Nier l’accusation est la pierre angulaire de toute stratégie de défense, comme on le voit également avec celle de Nicolas Sarkozy, qui s’exprime après avoir été condamné en première instance pour des faits de corruption et trafic d’influence. Invité au journal télévisé de TF1 le 3 mars 2021, Nicolas Sarkozy interroge l’existence d’une victime, d’un dommage ou d’un gain potentiel. S’il n’y a ni victime, ni perte, ni gain, si rien n’a bougé, comment pourrait-il y avoir eu fraude ? :

« D’abord je voudrais dire que dans une affaire de corruption, les mots sont forts, où il n’y a pas un centime, pas un ; où il n’y a pas eu un avantage, pour personne ; où il n’y a pas de victime, où il n’y a pas de trouble à l’ordre public, on mobilise le tribunal correctionnel trois semaines durant ? »

Cette énumération « pas un centime, pas un avantage, pas une victime », centrale dans sa défense, Nicolas Sarkozy la répète au moins trois fois au courant de l’entretien de 19 minutes : « pas un centime, pas un avantage, », et il ajoute encore, « pas un centime, pas une preuve ». L’argument, convaincant, lui permet d’opposer le « vide » supposé du dossier aux moyens mis en œuvre pour le juger, comparant ainsi implicitement la justice à une montagne qui accouche d’une souris.

Omettre : ce qui ne se prononce pas n’existe pas
Continuons d’analyser les deux exemples proposés ci-dessus, celui de Jérôme Cahuzac, et celui de Nicolas Sarkozy, tous deux condamnés pour les faits qu’ils démentent. Notons que Jérôme Cahuzac commence à verbaliser les faits qui lui sont reprochés, c’est-à-dire qu’il prononce, lui-même, les termes qui désignent ce dont il est accusé : « Il n’a pas eu de compte en Suisse ».

Mais ce dernier reste prudent, ne donne pas tellement d’informations, ne relève même pas lorsque Jean-Jacques Bourdin mentionne le nom de la banque en question. Cela semble anodin en apparence, mais il ne précise pas, par exemple, la nature bancaire du compte : « Je n’ai pas détenu de compte bancaire » ; ou encore, plus ennuyeux, du caractère potentiellement dissimulé de cet avoir : « je n’ai pas détenu de compte bancaire caché en Suisse ». En effet, Jérôme Cahuzac cherche à se défendre, à être compréhensible, et pour autant, il n’est pas dans son intérêt de donner trop d’informations. […]

Il s’agit d’une façon prudente de se défendre : effacer littéralement du discours ce dont on est accusé. La règle est simple : éviter de prononcer les termes même des faits, mais préférer la périphrase « ce qui m’est reproché », forme qui renvoie l’homme politique à une figure passive, qui n’a rien fait, et à qui « un reproche tombe dessus », sans qu’il n’y soit pour quelque chose.

Carlos Ghosn, lorsqu’il est prévenu qu’il sera mis en examen par la justice nippone, parvient à négocier en quelques heures une interview au journal télévisé du soir de la chaine TF1, et obtient même, par la voie de ses avocats, que ne soient pas mentionnés les faits qui lui sont reprochés au cours de cet entretien : comme le glisse la voix off qui décrit les images, « pas le droit de rentrer dans les détails du dossier, règle posée par ses avocats, l’instruction étant toujours en cours ». (Journal de 10h, TF1, 4 avril 2019). À ce titre, l’exercice de défense peut apparaitre convaincant, puisqu’il n’est pas donné au téléspectateur la nature de ce qui lui est reproché, ou de façon abstraite (« des malversations financières »).

Énoncer les faits ou non ? Avec répugnance certainement, comme le montre encore l’exemple de Nicolas Sarkozy ici cité : au cours de l’entretien qu’il donne à TF1 au sujet de l’affaire dite « des écoutes », l’ancien Président ne va prononcer qu’avec réticence le terme de « corruption » pour lequel il est condamné, et toujours « à reculons » : « corruption, les mots sont forts », dit-il lui-même.

Lorsqu’il finit par prononcer le terme, c’est pour amenuiser les faits. Nicolas Sarkozy mobilise ici un argument de défense assez classique, celui de minimiser la gravité des faits et, pour le contraste, de maximiser la taille de l’accusation, qu’il tourne ainsi en ridicule : ce qui est caractérisé de « pacte » de corruption par les juges, soit l’organisation d’un méfait de façon anticipée, structurée, en conscience, et avec la mobilisation de moyens complexes, ne serait en réalité, dans les mots de Nicolas Sarkozy, qu’un « coup de pouce », c’est-à-dire un petit geste d’aide anodin à son ami de longue date.

Nicolas Sarkozy introduit ici le doute et offre la possibilité d’une erreur d’appréciation : les juges auraient-ils vu un pacte dans ce qui n’était qu’un service à un ami ? Rappelons aussi que, historiquement, comme elles sont mises en évidence depuis relativement peu de temps, les pratiques délictueuses des élites ont plus de mal à être vues ou lues par la loi comme des abus, ce sur quoi s’appuie Nicolas Sarkozy ici en minimisant la portée de ses échanges avec Thierry Herzog.

Autre exemple de pirouette sémantique, qui vise là encore à éloigner la fraude de la personne politique, les éléments de langage déployés cherchent à éviter que les médias ne reprennent l’idée d’une « affaire Sarkozy ».

Pour cela, Nicolas Sarkozy, comme d’autres, n’évoquera jamais que « l’affaire des écoutes », ou encore, « l’affaire Azibert », du nom du magistrat qui aurait pu être corrompu ; de même pour les affaires « Bygmalion » ou « Khadafi », là encore, il n’y a pas d’affaire de financement de la campagne présidentielle de l’ancien Président, il n’y a pas « d’affaire Sarkozy », seulement des affaires qui concernent d’autres que lui.

Démentir, minimiser ou éviter de prononcer les termes même des faits accusatoires sont des techniques centrales et classiques. Un autre élément essentiel consiste à interroger l’existence de preuves.

Le principe d’éviter de formuler les faits est crucial pour une raison dont les hommes politiques, parfois avocats, toujours rompus aux règles, ont une conscience aiguë : dans un État de droit, c’est à l’accusation d’apporter la preuve de la culpabilité, et non au mis en cause de se défendre, de faire la preuve de son innocence. Nicolas Sarkozy l’exprime de façon limpide :

« Je croyais, Monsieur Bouleau, dans un État de droit, c’est à l’accusation d’apporter la preuve de ma culpabilité, ce n’est pas à moi d’apporter la preuve de mon innocence. » (TF1, 3 mars 2021, journal télévisé de 20h)

Autrement dit, c’est à la Justice, et plus particulièrement au juge d’instruction, de rassembler les preuves qui accusent, de faire la démonstration de la culpabilité de l’homme politique. Pendant ce temps, celui-ci reste présumé innocent et n’a aucun intérêt à aider le juge d’instruction en l’aiguillant vers telle ou telle piste. Une bonne précaution consiste donc à faire court, éviter les termes « chargés » et ne pas prendre le risque d’en dire trop : innocent, un point c’est tout.

« Où sont les preuves ? », c’est donc le mot de Nicolas Sarkozy face aux juges, cette fois au sujet d’un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par le dictateur libyen Mouammar Khadafi. S’il n’y a pas de preuves, c’est parce qu’il n’a rien fait et cette absence d’acte précisément serait impossible à prouver : « Vous me demandez de me justifier, de prouver mon innocence. Comment puis-je prouver quelque chose que je n’ai pas fait ? » ; « Quels sont les éléments concrets ? Il n’y a rien, une nouvelle fois » ; « Vous n’avez trouvé aucune trace de cet argent. Où sont les preuves ? » (Le Parisien du 20 octobre 2020 ; Le Monde du 24 octobre 2020)

Nier l’accusation ne suffit pas, et les hommes politiques mis en cause se servent de la tribune qui leur est offerte pour déployer une autre rhétorique, celle de la grandeur bafouée.

L’autrice vient de publier « Tous pourris ? les politiques face à la justice », aux éditions de l’Aube.

Gestion de l’eau : un effort de tous est nécessaires (Jean Viard)

Gestion de l’eau : un effort de tous est nécessaires (Jean Viard)

Emmanuel Macron a présenté jeudi un plan eau avec plusieurs mesures : une tarification progressive (plus on consomme, plus on paye), davantage de sobriété, la réparation des fuites, le recyclage des eaux usées, etc. Voici ce qu’en pense le sociologue Jean Viard.

Est ce un moment politique important et un tournant à prendre dans nos comportements face au manque d’eau ?

Jean Viard : Avant, on était un pays où on avait trop d’eau, on avait des problèmes d’inondations : on a fait des barrages et on les a utilisés pour produire l’énergie hydroélectrique. Aujourd’hui, on bascule dans un autre monde qui est un monde de manque d’eau. Et encore, il convient de relativiser. Il tombe en France à peu près 500 milliards de mètres cubes d’eau, dont les deux tiers à peu près s’évaporent, et l’humanité en consomme à peu près 32 milliards. Les quantités sont considérables.

Il va falloir apprendre à gérer le manque d’eau. Première idée, celle de développer la culture du déplacement sur l’eau. On a des canaux, il y a la mer. Quand on voit les Américains, ils utilisent beaucoup plus que nous l’eau pour se déplacer. C’est extrêmement écologique Deuxième idée, économiser notre consommation. On utilise plus d’eau qu’avant parce qu’on a tous des douches et des baignoires : 147 litres par jour et par Français, dont plus de la moitié pour l’hygiène. Sans oublier lier que des grandes industries consomment beaucoup, comme les centrales énergétiques.

Pour le partage de la ressource, qui doit faire les efforts ?

Je pense que tout le monde doit faire des efforts, tout le monde doit baisser de 10 % sa consommation. Pourquoi ? Parce que plus il va faire chaud, plus il faudra d’eau pour l’agriculture. Mais en disant aux agriculteurs : vous n’aurez pas plus d’eau et vous en aurez pas moins. Cela va les obliger à faire reculer le maïs, qui consomme à peu près 60 % de la ressource, qu’on pourrait remplacer par du sorgho par exemple. Il faudrait aussi manger moins de viande, passer – comme le dit Thierry Marx – du bœuf-carotte au carotte-bœuf. Si on mange moins de viande, on utilise moins de prairies. Si on utilise moins de prairies, on peut mettre à la place des forêts en plantations pour avoir des arbres qui captent le carbone et qui vont devenir la base de la construction dans les villes. Ce sont donc des nouvelles chaînes qu’il faut mettre en place.

Donc pas de grosses contraintes pour les agriculteurs, qui sont les premiers utilisateurs de l’eau en France, mais un changement de paradigme tout de même?

Tout le monde doit restreindre sa consommation. Ceux qui ont des piscines peuvent mettre des bâches pour que l’eau s’évapore moins. On peut aussi modifier le système de paiement pour que les premiers mètres cubes soit quasiment gratuit, parce que c’est la survie. Les jardins représentent 6 % de la consommation familiale, c’est très faible. En ce moment, il y a des violences autour de l’eau. On l’a bien vu à propos des bassines, qui sont aussi liées à diversité des régions : dans certaines il y a trop d’eau, dans d’autre elle n’arrive pas à la bonne saison, ailleurs il faut des bassines. Ce sont des questions très complexes et moi je rêve de grandes émissions à la télévision où on explique tous ces enjeux.

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Décidée par tous les syndicats y compris la CFDT. Cela à partir du 7 mars premier jour de mobilisation interprofessionnelle nationale. Ce lundi, la CFDT Cheminots a appelé à son tour «toutes les cheminotes et tous les cheminots» à participer à une grève reconductible, à compter du 7 mars prochain. Une décision qui rappelle le souvenir de 1995 voire même de mai 68 qui avait débuté avec la grève des étudiants puis des cheminots. Dans cette affaire,l’attitude de la jeunesse et le niveau de mobilisation globale pourrait être déterminant sur la suite de la réforme des retraites voire sur le pouvoir d’achat</strong

«Il est impératif de renforcer la mobilisation», plaide la CFGDT dans un communiqué, ajoutant craindre une accélération de la «suppression des régimes spéciaux» lors des débats au Sénat. «La capacité à toujours faire pire est bien réelle», regrette le texte. Suite à une consultation de ses adhérents, durant laquelle 80% des travailleurs interrogés ont dit soutenir une grève reconductible à compter du 7 mars, la CFDT Cheminots appelle donc à «durcir le mouvement» social, afin de faire reculer le gouvernement, en participant à la mobilisation reconductible.

Le gouvernement a rapidement réagi à cette annonce. Interrogée en marge de sa visite au Salon de l’agriculture, à Paris, la première ministre a appelé chacun à la «responsabilité». «Il faut que chacun prenne en compte la nécessité des Françaises et des Français de se déplacer, donc c’est un appel à la responsabilité», a déclaré Élisabeth Borne.
À VOIR AUSSI – Retraites : le retour en force des syndicats ?

Quatrième organisation représentative à la SNCF, la CFDT Cheminots s’est finalement rangée à l’idée formulée il y a un mois par la CGT Cheminots et Sud-Rail. Fin janvier, ces derniers appelaient déjà à organiser une «grève reconductible par périodes de 24 heures [...] «dès la mi-février». Mais, à l’époque, l’Unsa et la CFDT s’étaient opposées à cette idée. Cette fois-ci, cependant, «l’unité syndicale» a été maintenue, les quatre organisations appelant ensemble à faire grève à compter de la journée d’action nationale. Elles espèrent ainsi renforcer la pression sur l’exécutif, alors que le texte du gouvernement est attendu en séance publique au Sénat à partir de la semaine du 6 mars. Vendredi, l’Unsa ferroviaire précisait toutefois, dans un communiqué, qu’elle regarderait «chaque jour le taux de grévistes à la SNCF et dans les entreprises» du secteur comme ailleurs, afin de définir «des suites à donner à ce mouvement».

Cinq fédérations de la CGT – dont les Ports et docks, les industries chimiques ou les mines et l’énergie – ont d’ores et déjà appelé à la «lutte reconductible» à partir de cette date. Elles seront rejointes par la RATP : le 11 février, l’intersyndicale de la régie francilienne avait appelé à participer à une «grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi». De son côté, l’intersyndicale nationale n’appelle pas encore à la grève reconductible, mais espère bien «mettre la France à l’arrêt» ce jour-là.

Retraites: Le nouveau mensonge des 1200 € minimum pour tous

Retraites: Le nouveau mensonge des 1200 € minimum pour tous

Hier à l’Assemblée nationale, le ministre du travail a encore été incapable de préciser le nombre de Français qui pourraient être bénéficiaires des fameux 1200 € de retraite !.
La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Réforme des retraites: Le mensonge des 1200 € minimum pour tous


Réforme des retraites: Le mensonge des 1200 € minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets.

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Retraites- L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Retraites- L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous


La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Les contaminations en Chine doublent tous les jours

Covid: Les contaminations en Chine doublent tous les jours

Covid en Chine: « L’épidémie flambe, le nombre de cas double tous les jours », estime Antoine Flahault

Vous écrivez sur Slate : « En Chine, la sortie du zéro Covid fait craindre une hécatombe ». Pourquoi ?
Antoine Flahault : La sortie du zéro Covid avait été très bien négociée l’année dernière par certains pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou le Japon, au moment de l’arrivée d’Omicron. Hong Kong a beaucoup moins bien négocié ce virage : ils ont eu une hécatombe avec des taux de mortalité qui avoisinaient ceux de Wuhan, avant même qu’un vaccin n’existe. Hong Kong avait de très grands atouts pour affronter cette vague et ils ont une hécatombe. Pourquoi ? Parce que leur population de personnes âgées est mal vaccinée. Ils ont des vaccins chinois qui ne sont efficaces que lorsqu’il y a trois doses et trop peu de gens ont leurs trois doses et sont donc à très haut risque de formes graves, y compris avec Omicron. Ce que l’on redoute en Chine, c’est la transposition du modèle de Hong Kong car la population âgée est très mal vaccinée en Chine et risque de faire ces formes graves et d’en mourir.

Même si Pékin semble vouloir inciter la population la plus vieille à se faire vacciner, c’est trop tard ?
Ce n’est pas trop tard, mais ils auraient pu le faire depuis un an. On aurait pu imaginer une sorte de contrat social avec la population. ‘On continue le zéro Covid mais on demande aux personnes âgées de se vacciner’. Il n’y a pas eu ce discours-là. Cette partie du discours n’est arrivée que très récemment. Ça ne va pas être simple. Les personnes âgées sont très réticences à la vaccination. Les médecins eux-mêmes ne veulent pas vacciner les personnes âgées ayant peur de leur donner des effets indésirables qui pourraient les fragiliser. C’est le contraire du discours que nous avons en Europe, c’est le contraire de ce que la science nous dit.

Et qui dit plus grande circulation du virus, dit potentielle apparition de nouveaux variants, c’est une inquiétude ?
Les nouveaux variants arrivent lorsque le virus se réplique chez l’homme. Là, il y a 1 milliard 400 millions de personnes qui n’ont jamais connu, ou presque, le contact du virus et qui vont se trouver exposées. L’épidémie flambe aujourd’hui : on dit que le nombre de cas double tous les jours. On est incapables de les compter. Il est clair que cela va favoriser l’émergence de variants. La seule chose qui semble un peu différente, c’est que comme ils n’ont pas la même immunité que la nôtre, ils se retrouvent plutôt dans une situation qui ressemble à celle que nous avons connue en 2020 ou 2021, quand nous n’avions pas, nous non plus, d’immunité contre le virus. Il n’est donc pas certain que les nouveaux variants que la Chine va produire seront à nouveau des Omicron : ça pourrait être une nouvelle lettre de l’alphabet grec, on ne sait ni sa virulence, ni sa transmissibilité mais on sait que de nouveaux variants risquent très fortement d’émerger de Chine.

COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

Les nouveaux cas ne cessant d’augmenter( 97 000 nouveaux cas ce mercredi) , le ministère de la Santé Indique que « tous les Français qui le souhaitent peuvent se faire vacciner en rappel contre le Covid », ouvrant ainsi la quatrième dose de rappel à tous ceux qui le souhaitent, sans condition.

Dans ce même document, les autorités sanitaires listent toutefois plusieurs patients pour qui cette nouvelle injection est « fortement recommandée »:

les personnes âgées de 60 ans et plus;
les résidents d’EHPAD et USLD, quel que soit leur âge;
les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge;
les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités, quel que soit leur âge;
les femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse;Forte hausse ces dernières semaines. Ainsi ce mercredi les nouveaux cas ont dépassé .
les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social;
les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes vulnérables.

« Ce rappel peut être effectué dès 6 mois après la dernière injection », précise le ministère. Pour les personnes récemment contaminées par le Covid-19, le rappel est recommandé dès 3 mois après l’infection, tout en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection.

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