Archive pour le Tag 'minimum'

L’augmentation du salaire minimum: une fausse piste

 L’augmentation du salaire minimum: une fausse piste  

Les économistes Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo, Gilbert Cette et André Zylberberg estiment, dans une tribune au « Monde », qu’augmenter le smic de 12 % conduirait à la suppression de 100 000 à 200 000 emplois et coûterait 20 milliards d’euros aux finances publiques.

 

Le Nouveau Front populaire (NFP) envisage de porter le niveau du smic net mensuel à 1 600 euros, contre près de 1 400 euros actuellement. Cela correspond à une hausse d’environ 12 % au-delà de l’inflation, inflation qui sera de toute façon répercutée dans la valeur du smic dès cet automne du fait des règles d’indexation automatique inscrites dans le code du travail. Il s’agirait donc d’un « coup de pouce » dont l’ampleur serait sans équivalent depuis la création du smic, en 1970. Les conséquences d’une telle décision seraient considérables, et ne doivent pas être balayées d’un revers de la main.Le salaire minimum n’a pas nécessairement des effets négatifs sur l’emploi. Il a été établi par de nombreuses études que, si son niveau est faible, sa progression peut même accroître les embauches. Mais ce résultat s’inverse si le niveau de départ du salaire minimum est élevé. Les effets d’une hausse du smic deviennent alors préjudiciables à l’emploi des salariés les moins qualifiés et les plus fragiles, car les postes qu’ils occupent ont un coût qui dépasse la valeur de ce qu’ils produisent.

La France se situe incontestablement dans cette situation. Le coup de pouce envisagé ferait passer le smic à plus de 70 % du salaire médian, un niveau jamais atteint en Europe. Une analyse chiffrée rigoureuse publiée dans le rapport 2022 du groupe d’experts sur le smic avait conclu qu’une hausse de 1 % du coût du travail au niveau du smic aboutissait à la destruction d’environ 30 000 emplois.

Par ailleurs, la hausse du smic entraînera une augmentation des exonérations de cotisations sociales ciblées sur les bas salaires, que le budget de l’Etat devra compenser. Le coût pour les finances publiques serait ainsi amplifié, sans compter que certains barèmes liés à la nouvelle valeur du smic, comme ceux de la prime d’activité et de l’impôt sur le revenu, devront aussi être modifiés si l’on veut que la hausse du smic corresponde à une hausse réelle du pouvoir d’achat des salariés. Enfin, le coup de pouce bénéficierait aussi aux plus basses rémunérations des employés de la fonction publique, ce qui alourdirait la masse salariale de l’Etat.

L’ampleur globale de ces effets est difficile à prévoir car elle dépend de nombreux paramètres et hypothèses de calcul. Dans un travail récent, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui suppose par ailleurs un impact positif sur la consommation d’une ampleur très incertaine, estime qu’une hausse du smic à 1 600 euros détruirait au moins 29 000 emplois et qu’elle entraînerait une dégradation des finances publiques d’environ 8 milliards (soit 0,3 point de PIB) par an.

Le Royaume-Uni: Augmentation du salaire minimum de près de 10 %

Royaume-Uni: Augmentation du salaire minimum de près de 10 %

Le salaire minimum augmentera au 1er avril de 9,7% au Royaume-Uni, coup de pouce «record» pour les plus modestes dans un pays qui voit l’inflation flamber à plus de 10% depuis des mois, ont indiqué vendredi les autorités britanniques.

Le salaire minimum horaire pour les plus de 23 ans est porté à 10,42 livres (11,84 euros), puis est dégressif pour les plus jeunes.( le Smic horaire en France est de 11,27 euros brut et 8,92 euros net).

Le Royaume-Uni est confronté à une sévère crise du coût de la vie, avec une inflation qui a rebondi à 10,4% sur un an en février. Les hausses de prix sont tirées par l’envolée des factures énergétiques, mais aussi de l’alimentation, dans la foulée de la guerre en Ukraine, sans compter une pénurie de travailleurs post-pandémie et Brexit. Conséquence : malgré des hausses de salaires, le pouvoir d’achat des Britanniques se réduit et les grèves pour de meilleurs revenus s’enchaînent dans de nombreux secteurs, de l’éducation aux transports, en passant par la santé.

Les projections officielles de l’OBR, organisme de prévision budgétaire public, prévoient que l’inflation au Royaume-Uni repassera sous 10% au premier trimestre et sous 7% au deuxième. Si cela venait à se confirmer, «l’ampleur de l’augmentation» du salaire minimum «signifie que les travailleurs les moins bien payés du Royaume-Uni devraient bénéficier d’une rare augmentation de salaire en termes réels», note la Resolution Foundation.

Retraites: Le nouveau mensonge des 1200 € minimum pour tous

Retraites: Le nouveau mensonge des 1200 € minimum pour tous

Hier à l’Assemblée nationale, le ministre du travail a encore été incapable de préciser le nombre de Français qui pourraient être bénéficiaires des fameux 1200 € de retraite !.
La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Réforme des retraites: Le mensonge des 1200 € minimum pour tous


Réforme des retraites: Le mensonge des 1200 € minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets.

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Retraites- L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Retraites- L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Retraite L’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous


La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

Le mensonge des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Un impôt européen minimum théorique de 15% sur les multinationales

L’Union européenne adopte l’impôt minimum de 15% sur les multinationales

L’ UE a approuvé jeudi la transposition en droit européen de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales, après la levée des blocages hongrois et polonais, a annoncé le commissaire européen à l’Économie Paolo Gentiloni. Le problème sera cependant d’identifier l’activité de ces multinationales.L’ingénierie fiscale est en effet sans limite.

Les dirigeants des 27 pays membres de l’UE ont donc la transposition en droit européen de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Malheureusement, une directive prévoit que les entreprises devront uniquement déclarer leurs activités au sein des pays de l’Union européenne et des pays listés comme paradis fiscaux. Cette restriction géographique anéantit complètement la mesure : plus des trois quarts des pays du monde ne seront pas couverts. Cela alors qu’une seule filiale dans un paradis fiscal suffit pour faire de l’évasion fiscale, et que la liste européenne des paradis fiscaux est défaillante.

Les multinationales pourront donc continuer et adapter leurs montages en toute opacité pour échapper à l’impôt. Les citoyens et citoyennes, en particulier des pays en développement, qui sont davantage victimes de l’évasion fiscale des multinationales étrangères, n’auront toujours pas d’accès aux informations.

En outre, poursuivant le détricotage de cette directive, qui n’a de « reporting pays par pays public » que le nom, les négociateurs ont ajouté une faille qui permettra aux entreprises de ne pas divulguer des informations pendant cinq ans si elles les considèrent comme « commercialement sensibles ».

Les informations publiées dans le cadre du reporting public ne sont pas des informations sensibles : les très grandes entreprises, celles concernées par la directive, disposent déjà de ces informations sur leurs concurrents. Un tel recul, au nom de la compétitivité – argument ressassé et éculé par certaines entreprises multinationales, pourtant mises en cause dans les scandales d’évasion fiscale successifs, est inacceptable.
À découvrir

L’entrée en vigueur de la mesure fiscale de 15% en Europe est prévue au 31 décembre 2023. L’unanimité des Vingt-Sept était nécessaire pour valider le projet de directive préparé par la Commission qui met en œuvre l’accord historique pour plus de justice fiscale, approuvé l’an dernier par près de 140 pays sous l’égide de l’OCDE.

Réforme des retraites : une promesse d’un minimum de 1100 €

Réforme des retraites : une promesse d’un minimum de 1100 €

Pour faire passer sa réforme, le gouvernement affine ses les arguments et à appâte en même temps l’opinion publique. Ainsi vient-il de proposer un minimum de 1130 € pour les futures pensionnés. Dans le même temps il rassure aussi les fonctionnaires sur le maintien du régime actuel. Par contre il ne s’interdit pas de toucher aux régimes spéciaux. Bref encore beaucoup de confusion et de contradictions. On est loin en effet du régime universel à points.

Pour le ministre du Travail, plusieurs régimes spéciaux seront concernés par la réforme, comme «ceux des industries électriques et gazières, de la RATP voire celui de la Banque de France».On se demande pourquoi pas celui de la Banque de France dans les salariés jouissentd’un statut social particulièrement scandaleux.

Le ministre Olivier Dussopt, Soldat perdu du parti socialiste, slalome entre les contradictions. Pour lui, il s’agirait de créer «un écart suffisant entre le minimum vieillesse (953 euros pour une personne seule aujourd’hui) et la retraite minimale, afin de valoriser le travail», poursuit le ministre, selon lequel cela «permettra à environ 25% des nouveaux retraités – et plus souvent des femmes — d’avoir une pension plus élevée».

Pour les régimes Spéciaux soumis à réforme, le gouvernement «privilégi(e) la clause du grand-père, sur le modèle de la SNCF, qui a fermé l’accès au régime spécial pour les nouveaux agents». Il ne doute pas que «la question du régime de l’Assemblée nationale et du Sénat sera abordée dans le cadre du départ parlementaire», mais il exclut certains régimes, tels ceux des marins ou des danseurs de l’Opéra de Paris et de la Comédie française. Cependant on voit mal les parlementaires couper la branche sur laquelle ils sont assis depuis longtemps avec leur régime particulièrement généreux.

Interrogé sur l’éventuel décalage de l’âge à partir duquel il est possible de partir en retraite progressive (60 ans), le ministre relève que «quand on décale l’âge d’ouverture des droits, il est logique que les paliers soient décalés d’autant». Cette logique pourrait s’appliquer notamment au dispositif carrières longues, qui permet de partir en retraite plus tôt quand on a commencé à travailler tôt (avant 20 ans: ndlr).

Lles retraites». Mais en favorisant l’emploi des seniors, la réforme pourrait aussi générer davantage de recettes fiscales et sociales pour les autres branches de la Sécurité sociale, note-t-il.

Impôt minimum des entreprises : du plomb dans l’aile ?

Impôt minimum des entreprises : du plomb dans l’aile ?

 

L’imposition minimale effective de 15 % sur les profits des entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros constitue une sorte de victoire à la Pyrrhus dans la mesure où la difficulté est surtout dans la mise en œuvre. D’autant que nombre de pays rechignent à l’appliquer. En Europe les membres de l’union n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la mise en application.

 

Les pays résistants font valoir que le pilier II de cette réforme est indissociable du pilier I qui consiste à répartir différemment les droits à taxer des surprofits des multinationales. Sauf que ce pilier I nécessite une convention multilatérale internationale à la différence du pilier II qui est du ressort exclusif de chaque Etat.

Une chose est sûre : la mise en oeuvre effective de l’impôt minimum mondial ne pourra pas être opérée au début de l’année prochaine. Lors de sa conférence de presse, Bruno Le Maire a évoqué le fait que le délai de transposition en droit européen de cette taxation minimum pourrait s’étendre jusqu’au 31 décembre 2023. Si un accord est effectivement conclu début avril, le texte devra être endossé par le Conseil des chefs d’Etat et les parlements nationaux européens devront eux aussi l’endosser par un vote.

États-Unis : doublement du salaire minimum ?

États-Unis : doublement du salaire minimum ?

 

En apparence de doublement du salaire minimum pourrait apparaître comme une mesure exceptionnellement progressiste. En fait, le salaire minimum est bloqué depuis 2009 à 7,25 dollars l’heure.

À titre de comparaison, le salaire minimum en France tourne autour de 10 €, 25. Un salaire de 15 $ représenterait à peu près 13 €. Les États-Unis sont très en retard par exemple par rapport à la France.

Biden après sa campagne électorale avait tenté ce redressement du salaire horaire mais les républicains s’y étaient  fortement opposé. 30 millions d’Américains seraient concernés par ce relèvement des bas salaires. Un elèvement d’autant plus nécessaire que l’inflation grignote pouvoir d’achat avec une hausse de 4 % en 2021.

Pour la première fois depuis des mois, l’inflation est cependant restée stable en juin par rapport à mai, selon un autre indice la mesurant, l’indice PCE, utilisé par la Fed, à 4% sur un an et 0,5% sur un mois. Sur l’ensemble du deuxième trimestre, les prix ont grimpé à leur rythme le plus rapide depuis 1982, à 6,4%. L’inflation sous-jacente a même connu sa plus forte hausse depuis 1975, à 6,1%.

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

 

Une alternative démocratique, sociale et écologique crédible est possible à gauche, affirme un collectif d’universitaires et de militants qui appellent, dans une tribune au « Monde », à choisir un candidat ou une candidate à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d’un « socle commun » de propositions. Bref le retour du programme commun revu encore à la baisse compte tenu des divergences insurmontables ( Par exemple entre les gauchistes d’Europe écologie les Verts et les communistes des insoumis). Une curieuse clarification politique .  Ou le retour de la tambouille politique. Peu importe le contenu,  pourvu qu’on ait le programme !

 

L’appel de gauche

 

Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite.

Il n’en reste pas moins que la fragmentation de la gauche et de l’écologie désespère l’électorat, dopant l’abstention et empêchant de construire une alternative démocratique, sociale et écologique crédible. Les rassemblements qui ont pu s’opérer entre les deux tours, dans certaines régions, ont été trop tardifs pour pouvoir inverser cette dynamique négative.

Et cela, alors même que plusieurs millions de nos concitoyens et concitoyennes aspirent à ce que les partis qui mettent la justice et l’écologie au cœur de leurs préoccupations parlent d’une seule voix et s’organisent pour présenter, à temps, un programme et une candidature unique en 2022. C’est ce que montre une enquête réalisée par l’institut Harris, les 27 et 28 juin, selon laquelle 90 % des sympathisants de gauche et écologistes souhaitent une candidature unique.

Pour toutes ces raisons, nous, premiers soutiens de l’initiative de la « primaire populaire », invitons toutes celles et tous ceux qui aspirent à une authentique République sociale, démocratique, écologique et paritaire à nous rejoindre et demandons à tous et toutes les candidat(e)s, potentiel(le)s et déclaré(e)s qui partagent notre « socle commun », et souhaitent véritablement le voir mis en œuvre, de s’intégrer à ce processus.

Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. En nous appuyant sur les revendications et les propositions des mouvements sociaux qui se sont manifestés ces dernières années, nous avons construit, avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes, un socle commun qui montre combien leurs points d’accord sont nombreux.

Si des différences subsistent – et c’est heureux –, elles ne sont en aucune manière susceptibles d’empêcher la constitution d’une majorité parlementaire et d’une équipe gouvernementale solide et cohérente. Ben voyons ! 

Reconstituer la gauche sur la base du strict minimum !

Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

 

Une alternative démocratique, sociale et écologique crédible est possible à gauche, affirme un collectif d’universitaires et de militants qui appellent, dans une tribune au « Monde », à choisir un candidat ou une candidate à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d’un « socle commun » de propositions. Bref le retour du programme commun revu encore à la baisse compte tenu des divergences insurmontables ( Par exemple entre les gauchistes d’Europe écologie les Verts et les communistes des insoumis. Une curieuse clarification politique .  Ou le retour de la tambouille politique. Peu importe le contenu Pourvu qu’on ait le programme !

 

Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite.

Il n’en reste pas moins que la fragmentation de la gauche et de l’écologie désespère l’électorat, dopant l’abstention et empêchant de construire une alternative démocratique, sociale et écologique crédible. Les rassemblements qui ont pu s’opérer entre les deux tours, dans certaines régions, ont été trop tardifs pour pouvoir inverser cette dynamique négative.

Et cela, alors même que plusieurs millions de nos concitoyens et concitoyennes aspirent à ce que les partis qui mettent la justice et l’écologie au cœur de leurs préoccupations parlent d’une seule voix et s’organisent pour présenter, à temps, un programme et une candidature unique en 2022. C’est ce que montre une enquête réalisée par l’institut Harris, les 27 et 28 juin, selon laquelle 90 % des sympathisants de gauche et écologistes souhaitent une candidature unique.

Pour toutes ces raisons, nous, premiers soutiens de l’initiative de la « primaire populaire », invitons toutes celles et tous ceux qui aspirent à une authentique République sociale, démocratique, écologique et paritaire à nous rejoindre et demandons à tous et toutes les candidat(e)s, potentiel(le)s et déclaré(e)s qui partagent notre « socle commun », et souhaitent véritablement le voir mis en œuvre, de s’intégrer à ce processus.

Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. En nous appuyant sur les revendications et les propositions des mouvements sociaux qui se sont manifestés ces dernières années, nous avons construit, avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes, un socle commun qui montre combien leurs points d’accord sont nombreux.

Si des différences subsistent – et c’est heureux –, elles ne sont en aucune manière susceptibles d’empêcher la constitution d’une majorité parlementaire et d’une équipe gouvernementale solide et cohérente.

Le G7 Finances : minimum syndical de 15 % pour la fiscalité mondiale

Le G7 Finances : minimum syndical de 15 % pour la fiscalité mondiale

 

 

Cris de victoire pour les institutionnels , déceptions pour les autres qui jugent le taux de 15 % retenus pour la fiscalité mondiale sur les entreprises comme bien insuffisant. La vérité oblige à dire que les discussions étaient parties sur l’hypothèse d’un taux de 21 % mais qu’il a fallu en rabattre sérieusement pour obtenir un consensus sur le chiffre de 15 % en indiquant que ce sera un minimum. Sans doute aussi le plus souvent un maximum. «Nous sommes parvenus à un accord sur la taxation internationale du 21ème siècle», a salué Bruno Le Maire à l’issue de la réunion. Les membres du G7 finances ont  repris à leur compte les conclusions des travaux de l’OCDE.

 

Les membres du G7 se sont notamment mis d’accord sur le principe d’un «impôt minimum mondial sur les sociétés» pour les grandes entreprises, au taux fixé à «au moins 15%». Ce dernier est certes moins important que les 21% proposés par la Maison-Blanche il y a quelques semaines, mais il doit permettre d’établir des «règles du jeu plus équitables pour les entreprises britanniques» en luttant contre les paradis fiscaux, selon le chancelier de l’Échiquier britannique.

 

À juste titre certain considèrent qu’il s’agit d’un accord au rabais.. «Le taux retenu de 15% est tout simplement trop bas», considère l’organisation, Oxfam qui a dénoncé le «manque d’ambition» des Européens dans ce combat. Même constat pour Attac France, qui critique une «non-avancée historique» et une «occasion manquée». L’association défendait un taux bien plus élevé, établi à 25%. Bruno Le Maire souligne quant à lui que le taux de 15% n’est qu’un «point de départ» de futures négociations pour le revoir à la hausse. Un point de départ qui risque d’être pour longtemps un point d’arrivée sans parler des possibilités de contournement car l’ingénierie financière et fiscale ne connaît pas de limites.

En parallèle, la fiscalité pesant sur les plus grands groupes doit aussi être revue. «Nous nous engageons à parvenir à une solution équitable sur la répartition des droits d’imposition, les pays du marché se voyant attribuer des droits d’imposition sur au moins 20% des bénéfices dépassant une marge de 10% pour les entreprises multinationales les plus grandes et les plus rentables», lit-on dans le communiqué.  Un domaine très sensible du fait de la sophistication des procédures d’externalisation des bénéfices est au contraire de l’internalisation des charges dans les pays à forte fiscalité.

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