Archive pour le Tag 'grogne'

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs et grogne à venir

Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Grogne sociale et retraite : surtout un ras-le-bol contre le gouvernement

Grogne sociale et retraite : surtout un ras-le-bol contre le gouvernement


Une nouvelle manifestation et des grèves a eu lieu jeudi 16 février. Une mobilisation surtout centrée sur cette France des sous-préfectures notamment à Albi où ont défilé les leaders de la CGT et de la CFDT, Philippe Martinez et Laurent Berger.

La mobilisation a été moins forte que samedi dernier ; par contre, l’opinion publique est toujours en faveur du rejet de la réforme. D’une certaine manière même, plus le gouvernement tente de s’expliquer et plus l’opposition au projet du gouvernement se renforce.

Témoin le nouveau sondage d’Elabe. Dans ce contexte, on ne s’étonnera pas de l’impopularité du projet de réforme en soi. 67% des Français le repoussent, tandis que 32% se disent favorables à la vision de l’exécutif.

Les plus véhéments critiques du texte émargent au sein des 18-24 ans – avec un taux de 77% d’opposition au projet, après un bond de 14 points en une semaine -, et des ouvriers (80%, en progression de sept points). 7 actifs sur dix, plus globalement, ont la même position, comme 53% des retraités.
Il faut dire que 72% des Français trouvent la feuille de route qui leur est présentée « injuste », 63% – en hausse de cinq points – condamnent même son « inefficacité », tandis que 55% d’entre eux estiment même qu’elle n’est « pas nécessaire ».

Jean-Claude Ducatte , président du cabinet de conseil EPSY, les gens qui défilent depuis plusieurs semaines ne manifestent pas seulement contre la réforme. Ils expriment aussi un “ras-le-bol » général contre le gouvernement. Si l’on suit cette logique, les prochaines manifestations seront donc un succès si elles intensifient le mécontentement, faisant ainsi augmenter le nombre de Français opposés non seulement à la réforme, mais aussi au gouvernement. Cela le mettrait en difficulté lors des élections à venir, poursuit le spécialiste.

La communication reste une arme essentielle pour les syndicats comme pour le gouvernement. Mais les syndicats disposent d’une arme encore plus puissante: l’opinion publique.
Au-delà des chiffres, c’est l’opinion publique qui compte estime Jean-Claude Ducatte.

Si trois millions de personnes descendent dans la rue, la Première ministre Elisabeth Borne sort, estime Jean-Claude Ducatte, président du cabinet de conseil EPSY. Une hypothèse peu probable pour l’instant.

Mais pour Jean-Claude Ducatte, l’essentiel n’est pas dans les chiffres, pas dans ceux-là en tout cas.

Pour Jean-Claude Ducatte, les gens qui défilent depuis plusieurs semaines ne manifestent pas seulement contre la réforme. Ils expriment aussi un “ras-le-bol » général contre le gouvernement. Si l’on suit cette logique, les prochaines manifestations seront donc un succès si elles intensifient le mécontentement, faisant ainsi augmenter le nombre de Français opposés non seulement à la réforme, mais aussi au gouvernement. Cela le mettrait en difficulté lors des élections à venir, poursuit le spécialiste.

Une grogne contre le carburant mais surtout contre la fiscalité qui étouffe

Une grogne contre le carburant mais surtout contre la fiscalité qui étouffe

Le mécontentement contre l’augmentation du carburant est incontestable, elle est bien sûre alimentée par la hausse des cours du pétrole mais aussi la hausse de la fiscalité qui va croître jusqu’en 2022. Aujourd’hui, le budget carburant (sans parler de celui du fioul) représente une part non négligeable de la dépense des ménages. Environ 2000 € par an. C’est un peu la goutte qui fait déborder le vase du ras-le-bol vis-à-vis de la fiscalité globale. Une fiscalité qui étouffe littéralement les entreprises, les ménages et les investissements. C’est-à-dire les trois ressorts qui soutiennent la croissance puisque malheureusement l’apport des du commerce extérieur  est négatifs (-60 milliards de déficits par an quand l’Allemagne dégage de 100 à 250 milliards d’excédents). Dès lors, il ne faut pas assez ailleurs l’origine du handicap de croissance en France. Une croissance qui en 2018 devra se limiter autour de 1, 5 % quand la zone euro atteindra environ 2 %.  Un retard lié à cette fiscalité qui tue la compétitivité et l’emploi ; et qui de surcroît n’empêche pas la dérive de l’endettement autour de 2000 milliards d’euros soit à peu près 33 000 € par personne ! De ce point de vue la France marche sur la tête et il y a longtemps qu’on ne contrôle plus rien en matière de dépenses pas plus au plan de l’État au plan des collectivités locales. Comment faire croire que l’augmentation brutale carburant servira la cause écologique quand on sait que le problème est complexe et que l’évolution des modes de production et de consommation ne pourra être que progressif. Exemple on ne met pas en place du jour au lendemain de nouveaux transports collectifs de la même manière qu’on ne met pas en quelques jours  sur le marché  une voiture électrique à un prix abordable. La vérité c’est que personne ne sait exactement où va l’impôt. Certes on peut en déceler la répartition par grandes fonctions mais concrètement on est incapable d’évaluer l’intérêt et l’efficacité des dépenses précises. La faute aussi à l’incapacité à assurer une certaine cohérence entre les orientations macro économiques et les réalités micro économiques. Or l’augmentation du carburant va finir de tuer le pouvoir d’achat et la consommation sans pour autant influencer un partage modal qui ne peut évoluer qu’avec le temps et avec des moyens affectés.

 

Renoncements fiscalité : la grogne a été entendue par Macron

Renoncements fiscalité : la grogne a été entendue par Macron

 

De toute évidence la grogne qui commençait  à monter à propos des renoncements du gouvernement vis-à-vis de ses propres orientations a été entendue par le président de la république. Le principal sujet de mécontentement concernait  l’éventualité d’un report de la suppression de la taxe d’habitation à la fin du mandat présidentiel. Or cette mesure constituait un axe fort de la campagne électorale d’Emmanuel  Macron. Côté patronal, on s’étonne aussi que les mesures de fiscalité promises soient t reportées à plus tard, c’est-à-dire au-delà du budget prévu pour 2018. Pour répondre à ces préoccupations, le président de la république a dû lâcher sur l’effectivité de la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % de la population mais aussi sur la réforme de l’ISF qui vise à encourager les investissements dans l’économie réelle. Ces décisions ont été annoncées dimanche soir. Elles font suite aux interrogations qui étaient nées après les propos du ministre du budget qui voulait simplement se limiter à ne pas augmenter la fiscalité en 2018  et après ceux du Premier ministre qui voulait limiter la baisse de fiscalité en 2018 dans une fourchette de 7 à 8 milliards. Du coup, ces déclarations, après celle du Premier ministre à l’assemblée nationale donnaient  l’impression qu’on s’orientait dans un changement qui ne changerait pas grand chose. D’ailleurs les discours aussi bien du président de la république devant le congrès que  du Premier ministre devant l’assemblée nationale ont été accueillis avec une certaine tiédeur. L’un comme l’autre manquaient  d’ambition sur le fond et d’enthousiasme sur la forme. Pour preuve, ces discours n’ont été appréciés que par 27 % des Français. Il convenait évidemment de redresser la barre car le flou risquait d’affecter la popularité et la crédibilité du gouvernement. Cela ne simplifie pas la problématique budgétaire car il faudra notamment trouver 10 milliards supplémentaires pour compenser la suppression de la taxe d’habitation. Il faudra aussi faire face à la grogne de la multitude des collectivités locales encore peu habituées au concept de rigueur, témoin la dérive des effectifs des fonctionnaires locaux. Il faudra encore pour le gouvernement préciser  d’autres les aspects de la fiscalité en particulier concernant les entreprises. Il paraît évident que l’opinion ne pourra se satisfaire de réformettes comme précédemment et attend des mesures radicales en vue de redresser l’économie et d’améliorer la situation du chômage. Si les Français se montrent satisfaits à propos de la posture internationale d’Emmanuel  Macron, ils entendent qu’ils s’investissent tout autant sinon davantage dans la gestion du pays  , un pays  caractérisée par la dérive de ses comptes publics, le record de fiscalité, son manque de compétitivité et le cancer du chômage.

TAFTA: ça grogne !

TAFTA: ça grogne !

Pendant des mois et même des années personne ou presque n’a  entendues parler Du futur traité transatlantique relatif aux échanges entre l’Europe et les Etats unis. En cause le fait qu’il s’agit d’un projet d’accord très complexe qui vise notamment à définir des normes communes en matière environnementale et sanitaire. En cause également le faite que ces négociations ont longtemps été tenues secrètes et qu’elles sont menées avec la présence des multi nationales. Brutalement le traité transatlantique émerge médiatiquement tout simplement parce que le président Obama souhaite faire aboutir les discussions avant la fin de l’année. Du coup on prend conscience des enjeux  économiques et sociétaux relatifs notamment aux modes de développement  Pourtant, les associations d’écologistes et de défense des consommateurs restent mobilisées. Beaucoup d’entre elles redoutent une accélération du calendrier pour permettre un accord avant la fin du mandat Obama. Les successeurs potentiels du président des Etats-Unis – les démocrates Hillary Clinton et Bernie Sanders ou les Républicains Donald Trump et Ted Cruz - n’étant pas les plus fervents partisans du traité de libre-échange. « Le gouvernement américain a bien conscience que si le TAFTA ne passe pas avant les élections générales, il ne passera jamais, décrypte Alfred de Zayas, expert indépendant des Nations Unies. Donc on veut le faire passer à toute vitesse. »C’est cette donnée en tête qu’un panel d’ONG donnait, jeudi 28 avril, à Paris, une conférence au titre évocateur:  »TAFTA & CETA : A quelle sauce allons-nous être mangés ? ».  Devant quelques journalistes, les intervenants – membres de Foodwatch, de la fondation Nicolas Hulot ou experts indépendants des Nations unies –ont réitéré leurs inquiétudes sur l’entrée en vigueur d’un accord qui abolirait les barrières douanières entre l’UE et les Etats-Unis, et dénoncé l’opacité qui entoure les négociations entre les fonctionnaires de l’Union européenne et les représentants américains.  « Il est très compliqué de parler du TAFTA parce que l’on a très peu accès aux documents », a ainsi déploré Aurélie Trouvé, agroéconomiste et auteur de « Le business est dans le pré ». « On travaille avec des députés européens qui ont accès aux textes en discussions. Ils nous donnent rendez-vous dans une pièce. Et on a une heure pour éplucher des documents de 1.000 pages, avec pour seuls instruments un stylo et une feuille de papier. » Outre le flou entretenu autour du contenu du traité, les participants ont dénoncé le « vertige moral » que représente un accord négocié entre Bruxelles et Washington, sans référendum ni sondages d’opinion publique. Et pesté contre un traité à sens unique. « Il ne s’agit pas d’un accord de coopération, de progrès social… Mais d’un accord de libre échange, où il s’agit de libéraliser, de mettre en concurrence, d’harmoniser les normes environnementales, sociales, etc. », a regretté Aurélie Trouvé. Un exemple résume mieux que tout autres, pour les organisateurs de la conférence, les conséquences négatives qu’induirait un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne : les déboires prévisibles de l’agriculture européenne. Quel que soit l’accord signé, il sera « très favorable à l’agriculture américaine », assurent les ONG. Ces derniers en veulent pour preuve l’asymétrie entre les exploitations des deux côtés de l’Atlantique, avec d’un côté des exploitations de 13 hectares en moyenne (UE) et de l’autre des exploitations de 170 hectares(Etats-Unis). « Aux Etats-Unis, les fermes de « milles vaches » représentent la moitié des élevages, rappelle Aurélie Trouvé. Et les exploitations emploient plus de main d’œuvre immigrée moins chère. Voilà les agricultures que l’on va mettre en concurrence. » Et ce n’est pas le seul coup de canif qu’infligerait le traité transatlantique aux prérogatives de l’agriculture européenne. Les ONG redoutent la disparition des AOP, ces labels mis en place par la communauté européenne pour protéger les produits régionaux fruits d’un savoir-faire « reconnu et constaté ».

(Avec Reuters)

Déchéance de nationalité : grogne de la « gôche »

Déchéance de nationalité : grogne de la « gôche »

Hidalgo, Aubry, Cohn Bendit, Cécile Duflot, Mélenchon, bien d’autres les grognards de la « gauche »  ne cessent de protester contre le projet de déchéance de nationalité pour les bi – nationaux. Des protestations qu’il faut bien évidemment accepter dans le cadre d’un débat démocratique mais qui montrent  aussi à quel point les élites notamment de gauche sont à ce point coupées  des réalités sociétales. Dommage qu’on n’ait jamais entendu les mêmes types de protestations quant à l’incapacité du gouvernement à prendre réellement en charge la question des banlieues. Une question évoquée juste le temps d’une campagne électorale puis vite oubliée. D’une certaine façon c’est tout le drame de la gauche et de ses élites. Une gauche supposée représenter les couches populaires et dont la sociologie est essentiellement faite de bourgeois qui pérorent sur les valeurs mais incapable de la moindre cohérence tant  sur le plan économique que sociétal. Une gauche véritable fabrique de déçus de la politique qui nourrisse le rang des électeurs du front national. On aurait certainement les mêmes protestations des mêmes personnages concernant les 35 heures mortifères qui ont tué l’économie et son à la source des millions de chômeurs supplémentaires. Certes la déchéance de nationalité n’est certainement pas la disposition miracle qui va permettre de régler la question du terrorisme il faudra bien d’autres orientations bien d’autres dispositions mais qui devront tout être marqué du sceau de la prise en compte des réalités sociétales et d’une véritable volonté politique. Le projet d’extension de déchéance de nationalité aux binationaux nés en France suscite un malaise croissant à gauche, y compris dans les rangs socialistes où nombre de responsables déplorent le choix d’un dispositif porté par le Front national. Cette mesure, jugée symbolique par le Premier ministre Manuel Valls, figurera dans le projet de loi constitutionnelle voulu par François Hollande apr populaire ès les attentats du 13 novembre à Paris et sera débattue au Parlement début 2016. L’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, aujourd’hui vice-président au tribunal de grande instance de Lille, est sorti de sa réserve pour dénoncer une mesure à ses yeux inopérante. « On n’exporte pas un terroriste ! Que se passera-t-il si l’Algérie, les États-Unis nous adressent des déchus ? Allons-nous les accepter ? », demande-t-il dans La Voix du Nord, publiée vendredi. « En réalité, c’est faire beaucoup de bruit pour rien et risquer, vraiment, de fabriquer des apatrides. » Patrick Klugman, avocat de nombreuses victimes du terrorisme et adjoint socialiste à la mairie de Paris, dénonce pour sa part un projet « contre-nature ». « Il heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir », écrit-il dans une tribune publiée par Libération. Au PS, la maire de Lille, Martine Aubry, avait d’emblée dénoncé « une rupture d’égalité » et une mesure « totalement inefficace, car les terroristes n’en ont rien à faire ». De même, la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est déclarée « fermement opposée » sur Twitter à l’extension de la déchéance de nationalité. « C’est tout simplement inacceptable », renchérit Olivier Faure, porte-parole du PS, dans Le Monde daté de vendredi. Figure socialiste depuis 40 ans en Gironde, Jean-Marie Darmian a annoncé s’être mis en congé du parti « afin de pouvoir se regarder dans la glace ».   »J’abandonne le champ de bataille. Je choisis d’être indépendant et ne plus avoir de comptes à rendre personne », explique sur son blog le vice-président du département.  Auparavant, les écologistes avaient appelé à refuser cette « pente glissante ». Cécile Duflot, ancienne ministre du Logement de François Hollande, a invité les parlementaires à s’opposer à cette mesure « historiquement portée par l’extrême droite  » et les « consciences républicaines à se réveiller ». « A force de vouloir couper l’herbe sous le pied du FN, on risque d’appliquer son programme », a-t-elle déclaré dans Libération, diffusé jeudi. L’ancienne candidate d’EELV à l’élection présidentielle Eva Joly a jugé sur Europe 1 que François Hollande avait commis une forme de forfaiture  ». Le président de la République va « perdre son âme et les élections en 2017″, a-t-elle dit. Sur la même radio, l’ancien député européen d’EELV Daniel Cohn-Bendit a dénoncé « une faute morale, une faute terrible ». Selon lui, François Hollande est « le parfait président de la droite ». « Qu’il le dise, qu’il l’affirme et puis on saura maintenant où on en est ! » Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur du Parti de gauche, a estimé sur son blog que « l’équipe Hollande-Valls a consommé sa propre déchéance morale ».

Air France : la grogne interne contre les pilotes

Air France : la grogne interne  contre les pilotes

 

La grogne contre les pilotes qui ne veulent rien lâcher de leurs avantages ne cesse  de se développer au sein  même du personnel d’Air France aussi bien de la part du personnel au sol que des hôtesses ou des stewards. En effet, les personnels ne digèrent pas que les pilotes soient les seuls à ne pas avoir rendu la copie sur les mesures de productivité du plan précédent. Solder ce plan Transform constituait un préalable pour la direction et les autres syndicats pour passer aux négociations du prochain plan Perform. La négociation a échoué et le règlement du différend se retrouve dans les mains de la justice. Le verdict est attendu le 16 octobre.   Dans un courrier adressé aux salariés de la compagnie, le président du SNPL Air France, Philippe Evain, charge la direction pour expliquer la position du syndicat qu’il dirige. Il appelle tous les salariés à faire bloc. Un courrier qui semble ignorer le très fort ressentiment du personnel au sol à l’égard des pilotes accusés d’être responsables du blocage actuel et des menaces de licenciements.  De nombreux salariés au sol d’Air France risquent de tomber de la chaise. Dans un courrier mis en ligne sur le site du SNPL (mais pas en accès libre), le président du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), Philippe Evain, s’adresse à tous les salariés de la compagnie en leur expliquant la position du syndicat qu’il dirige et, dans une sorte « d’appel du 18 juin », les invite à combattre ensemble les projets de cette direction dont il semble « que son ambition première soit de nous diviser, de nous montrer les uns contre les autres et de désigner des boucs-émissaires ». Concernant l’avenir le président du SNPL manifeste son opposition au projet  de la compagnie et a appelé « tous les salariés, sans exception (…) à faire bloc face aux menaces de la direction » car « nos destins sont liés », ce qui « rassure quant à notre avenir commun ». « Si demain nous devons nous retrouver dos à dos, que ce soit pour nous défendre mutuellement, tous salariés d’Air France et non parce que nous aurons été manipulés par une direction en mal de véritables projets ». « Quand on est responsable de l’incendie et qu’on essaye de jouer les pompiers, on est un pompier-pyromane. Le SNPL met en péril l’emploi et appelle à la raison », déplore un syndicaliste. . Selon des sources syndicales (toutes catégories de personnels confondues), le ressentiment à l’égard des pilotes est fort parmi de nombreux personnels au sol. Ces derniers les accusent d’être responsables du blocage des négociations sur de nouvelles mesures de productivité qui risque de déboucher sur un plan drastique de réduction de voilure avec des suppressions de postes massives à la clé. Un blocage dont les premières victimes seraient le personnel au sol.

Réforme territoriale : ça grogne chez les élus

Réforme territoriale : ça grogne chez les élus

 

Vals s’est attaqué au fromage du lobby des élus avec la réforme territoriale. D’où la colère des oligarques. Manuel Valls reçoit donc ce mardi 22 avril une délégation des départements et des régions. En cause, la grogne des élus face à la réforme territoriale voulue par le gouvernement. La suppression des conseils départementaux pose notamment problème. Selon Jean Arthuis, président UDI de la Mayenne, toucher à ces institutions ne serait pas profitable : « Les deux tiers du budget de fonctionnement vont dans l’aide sociale. Je vois mal comment on peut l’abandonner ». Les régions sont, elles aussi, quelque peu réticentes. « Les régions françaises sont celles qui dépensent le moins par habitant de toute l’Europe. Les régions représentent moins de 1% de la fonction publique territoriale », commente Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine. Alors que certaines régions sont prêtes à fusionner - c’est le cas de la Bourgogne et la Franche-Comté -, la plupart des conseils régionaux réclament un transfert de compétences de l’Etat vers eux afin d’éviter des doublons.

 

Congrès des maires : de la grogne pour Ayrault

Congrès des maires : de la grogne pour Ayrault

 

Accueil plutôt froid pour le  Premier ministre.  Mais, le président de l’Association des maires de France (AMF) Jacques Pélissard ayant appelé la salle à « une écoute mutuelle, respectueuse de l’autre », Jean-Marc Ayrault a échappé à une bronca, n’essuyant que quelques quolibets lorsqu’il a défendu la réforme des rythmes scolaires, contestée dans le monde éducatif et par une partie des élus locaux, quelques centaines se disant décidés à ne pas appliquer les nouveaux rythmes.  A la mi-journée, devant 700 maires, le président de l’UMP Jean-François Copé avait fait monter la pression en appelant François Hollande à « sortir de sa réserve » et à donner au minimum « le libre choix » d’appliquer ou non cette réforme.  Sur ce point, Jean-Marc Ayrault s’est montré déterminé à ne pas lâcher, s’émouvant du « gâchis national » que représente un taux d’échec de « 20% des élèves ».  Il s’est simplement voulu ouvert au dialogue, prenant « l’engagement de rechercher avec vous (les maires) une solution » au-delà de la rentrée 2014 sur la prise en charge du coût de la réforme. Au passage, Jean-Marc Ayrault a rappelé qu’il avait déjà dégagé « 370 millions d’euros supplémentaire » pour les communes.  De même, il s’est prononcé pour des « taux d’encadrement assouplis » pour accompagner les enfants dans le temps périscolaires. « Il s’agira d’étendre le financement des Caisses d’allocations familiales à l’ensemble des activités périscolaires », a-t-il dit.  Juste avant lui, Jacques Pélissard avait mis en garde M. Ayrault contre « le malaise grandissant, l’inquiétude, parfois l’exaspération » suscités par cette réforme, rappelant les revendications de l’AMF.  Réunis dans un collectif, les maires les plus hostiles campent sur leur position (l’abrogation du décret instaurant les nouveaux rythmes). « Le discours de Jean-Marc Ayrault n’a rassuré personne. L’Etat ne garantit rien » comme financements après 2014, selon le maire d’Elancourt (Yvelines) Jean-Michel Fourgous, l’un des animateurs du collectif.  Dans les coulisses, Philippe Laurent (UDI), maire de Sceaux et l’un des dirigeants de l’AMF, appelait l’exécutif à « retrouver une empathie beaucoup plus forte envers les maires »  M. Pélissard s’est d’autre part élevé contre la « méfiance systématique » du gouvernement envers les élus, énumérant une longue liste de critiques. Il a reproché au gouvernement de vouloir « imposer un modèle rigide et uniforme » pour les rythmes scolaires comme pour la réforme de la décentralisation – le numéro deux de l’AMF André Laignel (PS) a même parlé d’un « corset » à propos de la décentralisation.  Jean-Marc Ayrault s’en est vigoureusement défendu, sortant de son texte pour tenter d’en convaincre son auditoire. Le président de l’AMF a également fustigé « l’overdose administrative » provoquée par la multiplication des nouvelles normes imposées aux communes. En réponse, M. Ayrault a annoncé la nomination d’un « médiateur », l’ex-ministre de droite Alain Lambert.  M. Pélissard a aussi prévenu que retirer l’urbanisme aux communes pour le confier aux intercommunalités « serait un recul inacceptable ». Il a affirmé ne pouvoir accepter la baisse des dotations de l’Etat pour le bloc communal, équivalant selon lui à « 3,5% en 2014 et 7% en 2015 alors que nos charges augmentent ».  Selon Jean-Pierre Balligand, maire (PS) de Vervins (Aisne) jusqu’à il y a cinq mois, « les maires ne sont pas en colère, mais un peu désespérés », s’alarmant notamment « de la montée de l’intercommunalité, qui mange petit à petit leurs prérogatives » et synonyme de « perte d’identité ».  Jean-Marc Ayrault a enfin annoncé un geste pour les petites communes, afin de « faciliter » leur accès aux fonds d’épargne », par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations.

Congrès des maires : grogne contre les rythmes scolaires

 

Congrès des maires : grogne contre les rythmes scolaires

A la vielle des municipales les maires vont prendre des distance avec un gouvernement discrédité. Après François Hollande l’an dernier, l’invité de marque sera le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault (une dizaine de ministres fera le déplacement), alors que la contestation monte, chez les élus ruraux surtout. Souci d’être au diapason de ses troupes ? Jacques Pélissard (UMP) a lui-même haussé le ton, distillant une série de critiques à l’encontre du gouvernement sur ses réformes. « Les maires ont le sentiment que l’Etat ne leur fait pas suffisamment confiance », a-t-il déclaré lundi au Figaro.  Selon lui, il faut s’attendre à « quelques manifestations d’humeur » mais les maires devraient respecter « la règle de l’accueil républicain ». « On n’a pas acheté un stock de bonnets rouges », rassure André Rossinot (UDI), secrétaire général de l’AMF. Dans la matinée, le patron de l’UMP Jean-François Copé profite du congrès pour réunir 400 maires, à l’approche des municipales, et s’adresser ensuite à la presse. Nul doute qu’il leur demandera d’être offensifs vis-à-vis du gouvernement, notamment sur la réforme des rythmes scolaires, où il est apparu à la pointe du combat alors que la contestation enfle dans le monde éducatif et que quelques dizaines de maires se disent décidés à refuser d’appliquer les nouveaux rythmes.  Sans contester « le bien-fondé » de la réforme, l’AMF veut qu’elle soit « encore améliorée ». Attendu jeudi au congrès, le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a laissé prévoir une ouverture de M. Ayrault, mardi, sur les taux d’encadrement des élèves pendant le temps péri-scolaire « pour faciliter l’accueil » des enfants.  Sur le plan financier, communes et intercommunalités (communautés de communes, d’agglomération, communautés urbaines) voient leurs marges de manoeuvre continuer à se réduire. En 2014, puis à nouveau en 2015, elles recevront 840 millions d’euros en moins.  Les élus seraient prêts à l’admettre si, rien que pour 2014, près de deux milliards de charges nouvelles n’allaient pas venir grever leur budget, à cause de décisions de l’Etat central (revalorisation de salaires de fonctionnaires territoriaux, hausse de cotisations, rythmes scolaires…). Résultat, « une contrainte financière sans précédent », s’alarme André Laignel (PS), numéro 2 de l’AMF.  En outre, alors que la réforme de la décentralisation a donné la priorité à l’émergence des métropoles, les communes se sentent un peu laissées pour compte, et même « affaiblies » par le gouvernement. La bataille en cours sur le transfert automatique aux intercommunalités de l’élaboration des Plans locaux d’urbanisme, vilipendé par les maires, en est l’illustration.  Il y a toutefois des motifs de satisfaction, et même une avancée « historique » selon l’AMF. Première banque propriété à 100% des collectivités locales, l’Agence France locale va voir le jour en 2014 et offrira aux élus un accès complémentaire au crédit pour investir, à des taux avantageux. Une bouffée d’oxygène en ces temps de vaches maigres.




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