Archive pour le Tag 'Retraite'

Page 2 sur 14

Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron

Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron (Laurent Berger)

Pour Laurent Berger de la CFDT le combat de la réforme des retraites est loin d’être terminé et il se pourrait même qu’il n’y pas de porte de sortie pour Macron.

« Peut-être qu’il n’y aura pas de porte de sortie et que cette loi sera promulguée et qu’elle s’appliquera, a indiqué le secrétaire général de la CFDT. On continuera de dire ce qu’on pense de cette loi. Les décrets d’application devront être écrits et ils sont extrêmement importants car quand on touche aux décrets, on touche à la vie des gens. »

« Si vous demandez s’il y aura toujours une manifestation par semaine dans six mois, la réponse est non », a-t-il expliqué.
Le leader syndical a en revanche estimé qu’Emmanuel Macron n’était pas pour autant dans une position de force « dans un pays qui rejette à ce point la réforme avec autant de contestation et une cote de confiance aussi basse. »

Laurent Berger reste optimiste quant à la journée de mobilisation ce jeudi 6 avril.

Social : Laurent Berger appelle à l’apaisement mais refuse de reculer sur l’âge de la retraite

Social : Laurent Berger appelle à l’apaisement mais refuse de reculer sur l’âge de la retraite

La Première ministre, Elisabeth Borne, a fait semblant de tendre la main à l’opposition politique et aux syndicats dimanche. Une main tendue avec une certaine hypocrisie estime Laurent Berger. « C’est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça, mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c’est le sujet actuel », a-t-il répondu.

« Si la main tendue, c’est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l’instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n’est pas validée par le Conseil constitutionnel (…), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il ajouté.
« Vous n’imaginez pas quand même qu’il y a deux millions de personnes dans la rue jeudi dernier », d’un côté et « qu’on (ne) va pas discuter des retraites si on est invités à discuter » d’un autre côté.

à propos de la journée de mobilisation de mardi, Laurent Berger a déclaré : « non, ce n’est pas forcément la dernière (…). On va au moins aller jusqu’au Conseil constitutionnel ». La décision de ce dernier est attendue d’ici à trois semaines. Et une nouvelle fois Laurent Berger a attiré l’attention sur les dangers de la colère qui monte.

Un conseil constitutionnel qui va vider de sa substance la loi retraite

Un conseil constitutionnel qui va vider de sa substance la loi retraite

Si le conseil constitutionnel veut réaffirmer son intérêt et son utilité, il doit solliciter l’esprit et la loi de la constitution pour fournir un avis sur la réforme des retraites. Sur la forme d’abord, il ne peut passer sous silence le fait que le recours à une loi rectificative de financement de la sécurité sociale n’est pas le véhicule législatif approprié.

Il doit aussi noter que le temps n’a pas été suffisamment long pour aborder démocratiquement cet enjeu. C’est à dessein que le pouvoir a réduit la période de débat des institutions parlementaires. En outre, le gouvernement a fait un usage excessif de la réduction des amendements au point comme au Sénat de les éliminer quasi totalement. Plusieurs autres insuffisances juridiques devraient être soulevées comme l’introduction dans la loi de modifications sociales structurelles ( les femmes, les seniors, les exceptions).

Laurent Fabius est à la fois un fin connaisseur des institutions et de la politique française. En tant que président du conseil constitutionnel ,il n’abordera pas sans doute la réforme de front mais de manière habile pour en discréditer une grande partie du contenu et en même temps son auteur Emmanuel Macon auquel il n’a jamais loué une grande admiration considérant que Macon est passé un peu vite de la banque à la présidence de la république en shuntant toutes les responsabilités , tous les engagements qui forment un véritable homme politique de dimension nationale et internationale.

Le conseil constitutionnel ne peut ignorer le chaos dont est responsable le chef de l’État et son aveuglement voire son mépris vis-à-vis des oppositions de 70 % des Français.

Notons que l’hypothèse d’un rejet du conseil constitutionnel ôterait une sérieuse épine dans le pied à un gouvernement complètement englué dans son entêtement et sa paralysie.

Manif retraite : encore une énorme mobilisation

Manif retraite : encore une énorme mobilisation


Encore une énorme mobilisation lors de la journée de protestation du 23 mars 2023 contre la réforme des retraites; une mobilisation qui sans doute a été renforcée du fait du passage en force du gouvernement via l’utilisation du 49–trois et surtout après l’intervention agressive de Macron à la télé. Notons que les médias aux mains des financiers commencent à instrumentaliser certaines violences des extrémistes afin de faire comprendre aux Français que la réforme est légale et doit être appliquée.

Comme d’habitude les chiffres diffèrent selon l’origine des compteurs mais on doit constater une nouvelle participation exceptionnelle avec3,5 millions selon les chiffres de la CGT (dont 800 000 à Paris) et près de 1,1 million selon le ministère de l’Intérieur (dont 119 000 dans la capitale). Des chiffres quasiment identiques à ceux de la plus forte journée de manifestations jusqu’à présent, le 7 mars.

Une participation souvent en forte hausse en province par exemple à Lyon (22 000 à 55 000 manifestants), Brest (20 000 à 40 000) ou Montpellier (18 000 à 40 000), où la mobilisation est toutefois restée en-deçà des sommets enregistrés lors des précédentes journées, surtout le 31 janvier et le 7 mars. Un regain par rapport à la précédente journée de mobilisation a également été observé dans des villes moyennes comme Agen (4 000 à 6 000), Laval (5 200 à 9 600) ou Valenciennes (3 100 d’après la police).

Si les chiffres varient le plus souvent du simple au double entre les comptages de la police et ceux des syndicats, certaines villes se sont distinguées par des écarts bien plus prononcés, notamment Saint-Etienne (6 200 à 35 000), Nice (5 200 à 40 000) et, comme à l’accoutumée, Marseille, où la préfecture a compté 16 000 manifestants, soit dix-sept fois moins que les 280 000 recensés par la CGT.

Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Société-Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €

Société-Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €

Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Sondage: 37 % des salariés incapables de travailler jusqu’à la retraite

Sondage: 37 % des salariés incapables de travailler jusqu’à la retraite

Près de neuf millions de personnes, soit 37 % des salariés, ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite, selon une enquête de la Dares publiée jeudi 9 mars. Ce sentiment baisse si de l’autonomie est donnée aux salariés.

Selon l’étude du service statistiques du ministère du Travail réalisée en 2019 auprès de 40 000 personnes, cette « insoutenabilité du travail » est nettement plus forte chez les moins de 30 ans (59 %) que chez les plus de 50 ans (18 %) qui ont souvent quitté les postes les plus exposés et ont un « horizon plus rapproché de la retraite ». Elle aussi très forte chez les femmes ayant des enfants en bas âge (57 %).

Les métiers d’ouvriers non qualifiés, comme la manutention ou les chaînes de production, au contact du public, comme les caissiers ou les employés de la banque, ou dans le soin, comme les infirmières et les aides-soignantes, sont considérés comme les « moins soutenables ». De l’autre côté, les métiers les « plus soutenables » sont davantage exercés dans des bureaux.

Par ailleurs, ce sentiment d’insoutenabilité concerne 58 % des salariés exposés à des contraintes psycho-sociales (travail intense, exigences émotionnelles, insécurité socio-économique, conflit de valeurs, rapports sociaux dégradés), 46 % de ceux exposés à des contraintes physiques (bruit, chaleur, humidité, travail debout, port de charges lourdes) et 61 % de ceux exposés aux deux. Ces salariés ont des carrières plus hachées que les autres.

La diminution de ce sentiment passe par une réduction de l’intensité du travail , une hausse de l’autonomie et un soutien social plus fort, selon l’étude

Retraite–Borne Refuse de recevoir les syndicats

Retraite–Borne Refuse de recevoir les syndicats

Macron a fait la sourde oreille et Élisabeth Borne refuse tout bonnement de recevoir les syndicats. Bref, sinon l’installation d’une république bananière, la confirmation d’une monarchie qui méprise l’opinion.

La Première ministre, méprisante comme Macron, a aussi souligné que la journée de mobilisation de mardi s’était tenue « avec sensiblement le même nombre de personnes que fin janvier », suscitant un brouhaha sur les bancs de la gauche. Une manière pour Elisabeth Borne de signifier que cette journée, certes importante, n’avait pas été le raz-de-marée annoncé. Une tentative, aussi, de décourager les prochaines, prévues ce samedi puis le jour de la commission mixte paritaire, cette réunion de 7 députés et 7 sénateurs censés essayer de trouver un accord sur un texte commun le mercredi 15 mars.

La stratégie de l’exécutif reste la même : obtenir, outre le vote sur l’article 7 au Sénat, un vote sur l’ensemble du texte, en même temps qu’un essoufflement de la mobilisation et des grèves, que l’inflation rend plus difficiles. En attendant, l’exécutif surveille de près l’appel à la mobilisation ce jeudi des organisations de jeunesse et aussi la grève dans le secteur du pétrole avec des pompes qui commencent à manquer de carburant.

Retraite : le Sénat refuse de supprimer son propre régime spécial

Retraite : le Sénat refuse de supprimer son propre régime spécial

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques qui rémunèrent les sénateurs !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

Retraite à 1200 € : Borne reconnaît que c’est du bidon

Retraite à 1200 € : Borne reconnaît que c’est du bidon

Le gouvernement qui avait commencé à dire que près de 2 millions de personnes bénéficieraient du minimum de pension à 1200 € admet maintenant que seulement 10 000 à 20 000 personnes seront concernées.

Invitée de France 5 ce lundi, Élisabeth Borne a esquissé un début de mea culpa sur la communication brouillonne de l’exécutif autour de la pension plancher de 1200 euros brut mensuel, qui avait suscité une kyrielle de critiques des oppositions. «Je pense que notre système de retraite est compliqué, et qu’en temps normal, on regarde rarement le fonctionnement de cette retraite minimale (…) et que, évidemment, quand on veut communiquer sur les mesures qui sont prises, et qu’on communique peut-être un peu rapidement dans une phrase…Forcément, on ne rend pas compte de toute la complexité de ce système», a reconnu la chef du gouvernement.

En réalité 1,8 million de retraités bénéficieront d’une augmentation de leur retraite D’environ 50 € par mois –

Réforme des Retraite : La honteuse position du Sénat pour maintenir leur propre régime

Réforme des Retraites : La honteuse position du Sénat pour maintenir leur propre régime !

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

Retraites–une pétition de 200 militantes pour soutenir Adèle Haenel

Retraites–une pétition de 200 militantes pour soutenir Adèle Haenel

« En défense d’Adèle Haenel » : près de 200 militantes, dont Annie Ernaux, soutiennent l’actrice
Près de 200 militantes, dont l’écrivaine Annie Ernaux, la réalisatrice Céline Sciamma ou la militante antiraciste Assa Traoré expriment leur solidarité avec la comédienne Adèle Haenel. Celle-ci fait face à des attaques misogynes après son soutien à la grève générale contre la réforme des retraites, lors d’un meeting organisé par le collectif Du pain et des roses.

tribune

« Depuis la semaine dernière, Adèle Haenel subit une violente campagne sexiste pour être intervenue dans un meeting sur les enjeux féministes et antiracistes de la bataille des retraites, organisé à l’université Paris-8 par le collectif féministe Du pain et des roses. En cause, ses propos appelant à la grève générale à partir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, et dénonçant la présence de ministres accusés de viol au gouvernement.

Orchestrée par la fachosphère, de CNews à Valeurs actuelles, et ses alliés traditionnels, l’offensive a donné lieu à un déluge de propos sexistes contre la comédienne : insultes, remarques sur son physique, tentatives de décrédibilisation. Des stratégies misogynes qui ne sont pas nouvelles lorsqu’une femme s’exprime politiquement. Encore aujourd’hui les médias parlent du « coup de sang » d’Adèle Haenel lors de la 45ème cérémonie des Césars en 2020 alors même qu’elle dénonçait par son geste l’impunité dont jouissent les dominants et les célébrités accusés de violences sexistes et sexuelles.

Mais la violence des propos contre la comédienne reflète aussi la crainte que suscite, dans le monde des puissants, le fait qu’une artiste reconnue internationalement, ayant reçue plusieurs Césars dont celui de meilleure actrice, puisse choisir un autre camp. Une crainte redoublée par le fait qu’elle pose la question de la lutte pour les droits des femmes comme un enjeu indissociable de la bataille des retraites en cours, alors que celle-ci pourrait s’intensifier à partir du 7 mars.

Nous apportons tout notre soutien féministe à Adèle Haenel et nous défendons son droit à exprimer ses positions politiques. Alors que le gouvernement lui-même a dû avouer que sa réforme pénaliserait d’abord les femmes, nous reprenons son appel à « s’organiser et à lutter ensemble » pour faire du 8 mars prochain une date importante dans le cadre du grand mouvement contre la réforme des retraites ! »

Retraite : les sénateurs pour la réforme mais pas pour la leur


Retraite : les sénateurs pour la réforme mais pas pour la leur !

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

La retraite à 1200 € : une escroquerie du gouvernement

La retraite à 1200 € : une escroquerie du gouvernement


Pour la réforme des retraites, le gouvernement à travers la voix de son ministre du travail avait affirmé que des millions de personnes toucheraient un minimum de retraite de 1200 € par mois. Une véritable escroquerie.

La première raison est qu’il s’agit d’un montant en euros courants qui ne tiendra donc pas compte de l’inflation en cours. L’autre raison c’est que ce seuil est un montant brut et non une somme nette ( en net cela est d’environ 1100 euros). Enfin il ne s’agit pas d’éventuels millions de bénéficiaires mais plutôt quelques choses entre 10 000 et 20 000 personnes après consultation auprès de la sécurité sociale. Même le ministre du travail n’a pas su indiquer de chiffres précis après vérification faite auprès de la sécurité sociale.

« Nos retraites à la diète. » La gauche est remontée contre le ministre du Travail Olivier Dussopt ce mardi soir après la révélation d’un nombre de bénéficiaires de la retraite à 1200 euros à nouveau à la baisse.

Dans une réponse par courrier d’Olivier Dussopt adressée à Jérôme Guedj, le député de l’Essonne PS-Nupes et publiée par ce dernier sur son compte Twitter, on peut lire que « selon les générations, entre 10.000 et 20.000 personnes franchiront le seuil des 1200 euros par cette mesure ». Deux à quatre fois moins que les chiffres avancés par le ministre du Travail mi-février.

« Olivier Dussopt reconnaît enfin avoir gonflé les chiffres », a alors commenté Jérôme Guedj, très vite rejoint pas ses collègues de la Nupes.
Pour Thomas Portes, le député LFI suspendu 15 jours de l’Assemblée pour avoir posé le pied sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt est « ministre du mensonge et de l’infamie ». Même type d’attaque pour François Ruffin, le député LFI de la Somme: « Ministre du Travail bâclé et de l’imprécision. »
Du côté du Parti communiste, et de son secrétaire national Fabien Roussel, on ironise amèrement: « Nos retraites à la diète (…) Avec Olivier Dussopt, faites chuter le poids des pensions des retraités! »

Cette imprécision de l’exécutif est celle de trop pour les députés de la Nupes. « Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas (…) Il est vraiment temps que le projet s’arrête! », a tweeté la députée LFI Clémentine Autain.

À noter que les révélations de Jérôme Guedj ont provoqué quelques rares réactions à l’extrême droite, dont la députée RN Laure Lavalette qui a affirmé que « cette réforme a été basée sur un mensonge » et critiqué les Républicains « qui se couchent » devant le gouvernement en soutenant majoritairement la réforme.

12345...14



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol