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Sondage Elabe: 68 % de défiance pour Macron en mars

Sondage Elabe: 68 % de défiance pour Macron en mars

 

27% (+2 points) des Français interrogés par Elabe pour Les Echos accordent leur confiance au président de la République pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays. Malgré cette hausse, la défiance exprimée à l’égard du président de la République reste élevée : 68% (-1) des Français affirment n’avoir pas confiance en lui, dont 42% (stable) « pas du tout confiance ».

 

32% des Français font confiance à Gabriel Attal, une mesure stable sur un mois. Dans le même temps, la défiance à son égard progresse de 3 points et s’établit à 60%. 30% (+1 point) des Français n’ont « pas du tout confiance » en lui. Par ailleurs, 8% des Français ne se prononcent pas (-3 points).

 

Edouard Philippe progresse en tête du classement (43%, +1). Pour la première fois, Jordan Bardella (34%, +1 point) occupe la deuxième place du podium et obtient un soutien supérieur à Marine Le Pen, troisième (33%, -1 point). Derrière Bruno Le Maire (31%, +2 points), Gérald Darmanin est cinquième et bénéficie d’une hausse de 3 points (27%). Parmi ceux qui ont porté la constitutionnalisation de l’IVG au sein de la majorité, Éric Dupond-Moretti obtient la plus forte progression du mois du mars et se positionne 7ème (26%, +7 points) et Yaël Braun-Pivet obtient 16% de bonne image (soit 4 points de plus qu’en janvier). En charge de l’agriculture au gouvernement, Agnès PannierRunacher en obtient 10% et Marc Fesneau 9%. Ces trois derniers membres de la majorité restent peu connus : entre 55% et 61% des Français ne se prononcent pas.

Parmi les autres têtes de listes aux élections européennes, Marion Maréchal obtient 24% (-2 points), Raphaël Glucksmann 16% (stable), Manon Aubry 15% (+2 points), François Xavier-Bellamy 12% (+3 points).

 

Popularité Macron : 68 % n’ont pas confiance

Popularité Macron : 68 % n’ont pas confiance
27% (+2 points) des Français interrogés par Elabe pour Les Echos accordent leur confiance au président de la République pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays. Malgré cette hausse, la défiance exprimée à l’égard du président de la République reste élevée : 68% (-1) des Français affirment n’avoir pas confiance en lui, dont 42% (stable) « pas du tout confiance ».

 

32% des Français font confiance à Gabriel Attal, une mesure stable sur un mois. Dans le même temps, la défiance à son égard progresse de 3 points et s’établit à 60%. 30% (+1 point) des Français n’ont « pas du tout confiance » en lui. Par ailleurs, 8% des Français ne se prononcent pas (-3 points).

 

Edouard Philippe domine toujours le classement tandis que Jordan Bardella confirme sa progression
Edouard Philippe progresse en tête du classement (43%, +1). Pour la première fois, Jordan Bardella (34%, +1 point) occupe la deuxième place du podium et obtient un soutien supérieur à Marine Le Pen, troisième (33%, -1 point). Derrière Bruno Le Maire (31%, +2 points), Gérald Darmanin est cinquième et bénéficie d’une hausse de 3 points (27%). Parmi ceux qui ont porté la constitutionnalisation de l’IVG au sein de la majorité, Éric Dupond-Moretti obtient la plus forte progression du mois du mars et se positionne 7ème (26%, +7 points) et Yaël Braun-Pivet obtient 16% de bonne image (soit 4 points de plus qu’en janvier). En charge de l’agriculture au gouvernement, Agnès Pannier–Runacher en obtient 10% et Marc Fesneau 9%. Ces trois derniers membres de la majorité restent peu connus : entre 55% et 61% des Français ne se prononcent pas.

Parmi les autres têtes de listes aux élections européennes, Marion Maréchal obtient 24% (-2 points), Raphaël Glucksmann 16% (stable), Manon Aubry 15% (+2 points), François Xavier-Bellamy 12% (+3 points).

Auprès des électeurs de gauche, François Ruffin s’empare de la première place (52%, +3 points) et devance Fabien Roussel (49%, -1 point) et François Hollande (48%, -3 points). Les têtes de listes aux européennes enregistrent de bonnes dynamiques : Manon Aubry progresse de 10 points (42%) et Raphaël Glucksmann de 6 points (37%, +12 points en deux mois). Sandrine Rousseau (30%, +10 points, après -5 points) et Éric Dupond-Moretti (25%, +9 points) enregistrent également de très fortes progressions en mars. Jean-Luc Mélenchon est cinquième et recule de 3 points (39%) : c’est sa mesure la plus basse depuis mai 2022.

Auprès des électeurs d’Emmanuel Macron, le podium est composé d’Edouard Philippe (79%, +1 point), de Bruno Le Maire (66%, stable) et de Gérald Darmanin (61%, +5 points). Éric Dupond-Moretti enregistre la plus forte progression de mars auprès de cette population (56%, +10 points). Plus loin dans le classement, Gérard Larcher connait lui aussi une forte hausse (36%, +7 points). Yaël Braun-Pivet obtient 36% et se classe 10ème, Agnès Pannier-Runacher obtient 23% et se classe 16ème, juste devant Marc Fesneau (22%).

 

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

En prévision sans doute de la fin probable du macronisme, le chef de l’État a choisi Olivier Dussopt pour gérer les restes de « Renaissance. » Un parti qui évidemment n’a jamais eu de consistance et va disparaître avec Macron. Le pire c’est que Macron confie la gestion du décès à un responsable qui n’a guère manifesté de grandes compétences encore moins de charisme et qui a navigué à peu près dans tous les courants du parti socialiste et de Macron.

Le  transfuge du Parti socialiste, qui a rallié le camp présidentiel en 2017, n’en conserve pas moins l’estime du chef de l’État. Ce bon soldat a mené les réformes de l’assurance-chômage, de Pôle emploi et surtout la douloureuse bataille des retraites l’an dernier. Emmanuel Macron a une nouvelle mission à lui confier, cette fois à Renaissance, où Olivier Dussopt prend du galon, comme l’avait révélé Politico. Déjà secrétaire général délégué aux fédérations, il devient officiellement secrétaire général exécutif, une nomination que le bureau exécutif du parti devait avaliser jeudi soir, en même temps que la désignation de Valérie Hayer comme tête de liste pour les élections européennes.

Notons que si Macon a choisi une cloche pour gérer ce qui restera du partie Renaissance c’est que sans doute le président n’a pas éliminé l’hypothèse de ce représenter un jour et de reprendre la tête de son parti. Il n’aurait sans doute pas confié son parti à une personnalité de poids.

Ecole: hommage contesté : 68 élèves renvoyés

Ecole: hommage contesté : 68 élèves renvoyés

La tolérance suffit a déclaré le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal. Du coup, 68 élèves sur 179 qui ont perturbé ou contesté l’hommage aux professeurs assassinés seront renvoyés à sa demande. Enfin un discours de fermeté assortie de mesures tout aussi déterminées. Le ministre de l’éducation nationale a sans doute compris que les Français étaient fatigués de ses discours de compassion et de promesses jamais suivies. Son discours de fermeté en cohérence avec ses actions depuis son arrivée au ministère de l’éducation nationale tranche évidemment avec l’attitude générale pouvoir.

De ce fait, Gabriel Attal fait une percée remarquée dans l’opinion publique et ils passent même en tête devant tous les autres candidats pressentis pour les élections présidentielles de 2022. Un résultat sans doute inespéré pour l’intéressé lui-même et qui devrait le conforter dans cette posture enfin cohérente.
«179 saisines du procureur de la République qui partent ce jour pour engager des poursuites contre ces élèves, 179 procédures disciplinaires qui partent également», a précisé .

Sur ces 179 élèves, 68 ont eu «des propos et actes d’une particulière gravité», confie-t-on mardi soir dans l’entourage de Gabriel Attal. Pour ces 68 cas relevant de l’apologie du terrorisme, le ministre a adressé aux chefs d’établissement «une demande d’exclusion immédiate», sans attendre la convocation du conseil de discipline. La rue de Grenelle durcit le ton.

«À un moment, la tolérance, ça va ! La bienveillance, ça va ! Et le pas de vague, c’est fini ! » avait prévenu le ministre à l’Assemblée.

Sécheresse: 68% des nappes phréatiques trop basses

Sécheresse: 68% des nappes phréatiques trop basses

Le ministre de la Transition écologique, qui par ailleurs ne sert pas grand chose, fait au moins des constats en notant que 68% des nappes phréatiques de la France étaient «en dessous des normales de saison», avertissant que si le mois de juillet est «comparable à celui de l’année dernière, on ira vers des jours qui seront compliqués». Au moins un constat qui ne mange pas de pain mais n’est guère éclairant !

Le ministre de la Transition écologique a précisé que 68 % des nappes phréatiques du pays étaient « en dessous des normales de saison ». « On a vécu un été 2022 hors norme », a rappelé Christophe Béchu, évoquant une « sécheresse qui a atteint des niveaux record à cause en particulier d’un mois de juillet qui a été catastrophique, avec près de 90 % de déficit hydrique ». « Depuis l’été dernier, les nappes ne se sont pas rechargées », a-t-il poursuivi.

« On est aujourd’hui dans une situation de vigilance qui fait que, si on a à nouveau un mois de juillet comparable à celui de l’année dernière, on ira vers des jours qui seront compliqués », a prévenu le ministre de la Transition écologique. De son côté, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a indiqué dans un communiqué publié ce mardi qu’« en juillet et jusqu’à la fin de l’été, les niveaux des nappes devraient rester en baisse ».

Politique-Crise sociale: « Un risque de mai 68″ ?

Politique-Crise sociale: « Un risque de mai 68″ ?

Les retours à la référence de Mai 68 dans les manifestations invitent à réfléchir à la manière dont la mémoire d’un événement varie. Par Erik Neveu, Université de Rennes 1 – Université de Rennes dans the conversation


Les dernières manifestations et grèves dénonçant le projet de réforme des retraites du gouvernement ont donné lieu à d’importantes mobilisations : si les formes ont été relativement convenues et attendues, encadrées par une intersyndicale redynamisée, on a vu aussi apparaître de nombreuses références à Mai 68 dans les cortèges.

Un phénomène qui peut surprendre tant la référence à 68 et plus encore aux « soixante-huitards » a souvent été objet d’ironie voire de lassitude dans les décennies passées. Une illustration de cette sensibilité critique se trouve dans les travaux du sociologue Jean-Pierre Le Goff. Souvent sollicité par les médias à ce propos, il évoque un « héritage impossible ».

Son analyse repose sur deux critiques centrales. D’un côté ce qu’on peut appeler « le 68 politique » avec la floraison des groupes gauchistes, qui n’aurait produit que dogmatisme, psalmodies sectaires et propositions politiques aussi radicales qu’inquiétantes. Certes, un mot d’ordre comme « dictature du prolétariat » sonne vétuste ou alarmant. Et la célébration d’une classe ouvrière qui n’aurait guère changé depuis les « Trente glorieuses » – telle qu’elle a existé et pesé avant la désindustrialisation de la France semble bien décalée par rapport à la nouvelle génération de travailleurs précaires ou uberisés.

Allant plus loin, Le Goff prend aussi pour cible ce qu’on peut nommer le « gauchisme culturel ». Ce dernier prône et met en pratique une remise en cause des mœurs et rapports hiérarchiques traditionnels, qui a pu participer de ce que Luc Boltanski et Eve Chiapello ont nommé « la critique artiste ». Il s’agit moins de cibler le capitalisme comme exploiteur que comme aliénant, anesthésiant toute force créative par son obsession de la rationalité et des hiérarchies.

Toujours selon Le Goff, l’esprit de Mai 68 aurait instillé le chaos dans les couples et les familles, disqualifié tout rapport d’autorité, et promu une culture narcissique de l’épanouissement individuel sapant la possibilité même de faire société. Soit, une vaste anomie sociale. Le terme désigne une situation dans laquelle les individus sont déboussolés faute de règles claires sur ce qui est propre à un statut, un rôle social, sur ce qu’on peut raisonnablement attendre de l’existence.

Or, si les thèses de Le Goff apparaissent comme une ponctuation de trente ans de lectures critiques de Mai 68 elles s’inscrivent aussi dans une vision mémorielle dominante de Mai 68. Cette dernière se concentre principalement sur le Mai parisien, la composante étudiante-gauchiste du mouvement et sa dimension idéologique, en occultant la mémoire ouvrière et populaire, celle des huit millions de grévistes.

On peut ajouter qu’à partir des années 1990 a émergé dans les médias, par le biais des récits de fiction et des discours politiques une figure très négative du « soixante-huitard ».
Ce dernier aurait vite jeté par-dessus bord ses proclamations radicales, fait carrière avec cynisme sans hésiter à piétiner ses concurrents, fort bien réussi dans les univers de la presse, de l’université, de la culture, de la publicité. Daniel Cohn-Bendit, Romain Goupil ou hier André Glucksmann ont été pointé du doigt comme illustrations de telles évolutions. Car le « soixante-huitard » serait aussi un incurable donneur de leçons, s’autorisant de ses reniements pour prêcher aux nouvelles générations la vanité des révolutions et les vertus d’une posture libérale-libertaire.

On retrouvait une part de ces thématiques dans les discours de Nicolas Sarkozy ainsi que dans de nombreux articles de presse.
En témoigne le livre Maos (2006) de Morgan Sportes dans lequel d’anciens maoïstes devenus sommités du tout Paris culturel crachent leur mépris des classes populaires. Dans un autre registre, l’ancien leader de la « gauche prolétarienne » Serge July, devenu rédac-chef de Libération a lui fait office de punching-ball pour bien des critiques.

Le quarantième anniversaire de Mai a vu s’opérer un virage. Il repose largement sur l’investissement des historiens, sociologues et politistes longtemps restés à distance d’un objet trop brûlant.

Le travail sur archives, les collectes de récits de vie, l’enquête systématique, ont permis de questionner des pans entiers de la mémoire officielle. Ces chercheurs ont ainsi revalorisé l’époque comme celle d’une séquence d’insubordination ouvrière et de conflits du travail.
Ils ont montré qu’à mesure qu’on s’éloignait des dirigeants, spécialement de ceux consacrés par les médias, le recrutement des groupes gauchistes était largement populaire et petit-bourgeois, non élitiste. Ils ont plus encore permis de constater – à partir du suivi d’effectifs qui chiffrent désormais par milliers de militants – que ni gauchistes, ni féministes de ces années n’avaient abandonné toute forme d’engagement ou abdiqués du désir de changer la vie.

La plupart ont au contraire massivement poursuivi des activités militantes dans le syndicalisme, les causes écologiques, la solidarité avec les migrants, l’économie sociale et solidaire, les structures d’éducation populaire, les mouvements comme ATTAC… Ce faisant ces « soixante-huitards » ont côtoyé d’autres générations plus jeunes et sans se borner au rôle d’ancien combattant radoteur, mais en jouant au contraire un rôle de passeurs de savoirs.

De manière contre-intuitive ces travaux ont aussi montré que, si ceux qui avaient acquis des diplômes universitaires ont profité des dynamiques de mobilité sociale ascendante, les militants des années 68 n’avaient pas connu de réussites sociales remarquables. Au contraire, à qualification égales, de par leurs engagements, beaucoup ont exprimé leur répugnance à exercer des fonctions d’autorité quitte à entraver les carrières qu’ils avaient pu envisager.

Que tant de pancartes en manifestations reprennent des slogans phares de 68 peut traduire un sens de la formule. Il est aussi possible d’y voir l’expression d’une réhabilitation. Cette dernière questionne aussi la manière dont une mémoire officielle « prend » ou non, quand elle circule via des supports (essais, magazines d’information, journaux) dont on oublie trop souvent que leur lecture est socialement clivante car faible en milieux populaires.

Il faut donc penser à d’autres vecteurs de circulation d’une autre mémoire, celle des millions d’anonymes qui ont participé à la mobilisation de 68 : propos et souvenirs « privés » ou semi-publics tenus lors de fêtes de famille, de pots de départ en retraite, de réunions syndicales ou associatives.
Il faut regarder les manuels d’histoire du secondaire rédigés par des auteurs soucieux de faits et non d’audacieuses interprétations, aller du coté des cultures alternatives (romans noirs, rock). Si l’on prend la peine de consulter les sondages faits tant en 2008 qu’en 2018, on verra que l’image de Mai comme moment d’émancipation sociale et de libération des mœurs est très majoritairement positive, et ce d’abord dans les milieux populaires.

Pour rester en partie éclairants, slogans, livres et théories d’il y a un demi-siècle ne donnent pas les clés du présent. Mieux vaut raisonner en termes de résurgences et renouveaux. On peut faire l’hypothèse d’une résurgence de la « vocation d’hétérodoxie » soixante-huitarde, théorisée par Boris Gobille, et qui questionnait toutes les formes instituées de la division sociale du travail et du pouvoir.
On le voit aujourd’hui sur les rapports hommes femmes, la critique de la suffisance des « experts », la revendication de la reconnaissance de celles et ceux des « première et seconde lignes », le refus d’inégalités sans précédent de richesses.

Le renouveau lui s’exprime à travers le sentiment diffus que des formes de conflictualité plus généralisées, plus intenses seraient le seul moyen de vaincre. Comme le soulignait sur ce site Romain Huet, se font jour doutes ou lassitudes quant aux formes routinisées de la protestation.
Autre parfum des années 68 que le constat persistant d’une « société bloquée » que proposait alors feu le sociologue Michel Crozier. Si on peut ne partager ni tout le diagnostic, ni les préconisations de cet auteur, il n’était pas sans lucidité sur l’extraordinaire incapacité des élites sociales françaises à écouter, dialoguer, envisager d’autres savoirs.

Vouloir en finir énergiquement avec ce blocage n’est ni romantisme de la révolution, ni vain radicalisme, mais conscience de plus en plus partagée de ce que le système politique français semble être devenu l’un des plus centralisés, hermétique aux tentatives de contre-pouvoirs institutionnels (référendums, syndicats). Il est donc aussi le plus propre à stimuler les désirs d’insurrection et la possibilité de violences.
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Par Erik Neveu, Sociologue, Université de Rennes 1 – Université de Rennes
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Sondage réforme retraite : toujours 68 % des Français opposés

Sondage réforme retraite : toujours 68 % des Français opposés

Selon la dernière vague de l’étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, 68% des sondés affichent leur solidarité avec les opposants au texte. Malgré des cortèges de plus en plus clairsemés, un citoyen sur deux (52%) considère d’ailleurs que la contestation, loin de s’essouffler, «se maintient à un haut niveau».

De quoi sans doute rassurer les adversaires du gouvernement, qui se sont donné rendez-vous le 7 mars prochain pour «mettre la France à l’arrêt». Si un tel durcissement devait se produire, comme le souhaite l’intersyndicale afin d’engager le bras de fer avec l’exécutif, quelque 59% des Français approuveraient ces blocages. Et pour cause, il s’agit selon eux du «seul moyen de faire reculer» Emmanuel Macron et Élisabeth Borne, qui ont décidé d’imposer un temps législatif programmé à l’examen de leur projet de loi.

Plus de la moitié du pays (55%) impute la responsabilité à l’exécutif à propos de l’échec du débat à l’Assemblée nationale.

SONDAGE réforme retraites : 68 % toujours contre

SONDAGE réforme retraites : 68 % toujours contre

72% dans un sondage Elabe et 68 % selon un sondage Ifop sont toujours contre la réforme des retraites

Un rejet toujours massif de la réforme des retraites confirmées par un récent sondage IFOP pour le JDD 72% dans un sondage Elabe et 68 % selon un sondage Ifop sont toujours contre la réforme des retraites.
Le soutien au projet n’est majoritaire que chez les plus aisés, dotés d’un revenu supérieur à 2 500 euros mensuels par personne (50 %). Son rejet est en revanche plus marqué encore chez les femmes (71 % défavorables) que chez les hommes (65 %).

D’après le sondage de l’institut Elabe pour BFMTV , les Français sont de plus en plus nombreux à s’opposer au projet de réforme. Désormais 72% des Français rejettent le projet de réforme des retraites.

Une progression bond de six points par rapport à la mesure effectuée il y a une semaine et de 13 points par rapport à la jauge établie deux semaines en amont. Parmi ceux-ci, ils sont 40% à se dire « très opposés » au plan dévoilé, soit une flambée de 18 points en 15 jours.

L’impopularité du dispositif envisagée au sein de la population active se confirme, avec un taux d’hostilité de 78%. Mais on note un élément plus notable: le renversement de l’opinion d’une majorité de retraités. Ils sont désormais 59% à dire leur opposition au projet, après une forte hausse de 13 points en l’espace d’une semaine.
Ils sont 74% à trouver le projet « injuste » – en progression de dix points en une semaine -, 62% à en torpiller « l’inefficacité » pour établir la « pérennité du système de retraites » – en hausse de cinq points. Là encore, les retraités changent de ton. 61% d’entre eux dénoncent une réforme « injuste », soit 19 points de plus que lors de la précédente mesure. 40% des sympathisants d’Emmanuel Macron pointent eux aussi l’ »injustice » de la solution préconisée par l’équipe au pouvoir. C’est 13 points supplémentaires dans ce segment.

SONDAGE réforme retraites : 68 % toujours contre

SONDAGE retraites : 68 % toujours contre

72% dans un sondage Elabe et 68 % selon un sondage Ifop sont toujours contre la réforme des retraites

Un rejet toujours massif de la réforme des retraites confirmées par un récent sondage IFOP pour le JDD 72% dans un sondage Elabe et 68 % selon un sondage Ifop sont toujours contre la réforme des retraites.
Le soutien au projet n’est majoritaire que chez les plus aisés, dotés d’un revenu supérieur à 2 500 euros mensuels par personne (50 %). Son rejet est en revanche plus marqué encore chez les femmes (71 % défavorables) que chez les hommes (65 %).

D’après le sondage de l’institut Elabe pour BFMTV , les Français sont de plus en plus nombreux à s’opposer au projet de réforme. Désormais 72% des Français rejettent le projet de réforme des retraites.

Une progression bond de six points par rapport à la mesure effectuée il y a une semaine et de 13 points par rapport à la jauge établie deux semaines en amont. Parmi ceux-ci, ils sont 40% à se dire « très opposés » au plan dévoilé, soit une flambée de 18 points en 15 jours.

L’impopularité du dispositif envisagée au sein de la population active se confirme, avec un taux d’hostilité de 78%. Mais on note un élément plus notable: le renversement de l’opinion d’une majorité de retraités. Ils sont désormais 59% à dire leur opposition au projet, après une forte hausse de 13 points en l’espace d’une semaine.
Ils sont 74% à trouver le projet « injuste » – en progression de dix points en une semaine -, 62% à en torpiller « l’inefficacité » pour établir la « pérennité du système de retraites » – en hausse de cinq points. Là encore, les retraités changent de ton. 61% d’entre eux dénoncent une réforme « injuste », soit 19 points de plus que lors de la précédente mesure. 40% des sympathisants d’Emmanuel Macron pointent eux aussi l’ »injustice » de la solution préconisée par l’équipe au pouvoir. C’est 13 points supplémentaires dans ce segment.

Réforme retraites: 68 % des Français sont contre

Réforme retraites:  68 % des Français sont contre 

 

 

Tous les sondages confirment une très large hostilité vis à vis du projet gouvernemental.  dernier en date celui du JDD. 68 % des Français interrogés par l’Ifop pour le JDD sont contre la réforme du gouvernement. Seuls 32 % s’y déclarent favorables. En 2010, quand Nicolas Sarkozy avait entrepris de mettre fin à la retraite à 60 ans, l’adhésion atteignait quasiment 50 %.

 

Chez les actifs, premiers concernés par les mesures d’âge, le « oui » est très timide : à peine 24 % sont pour, deux fois moins que chez les retraités. « On a rarement vu un taux aussi faible, y compris en 1995 au moment de la réforme Juppé, se souvient Frédéric Dabi. La bataille de l’opinion est mal engagée. » Mais pas encore complètement perdue : les contreparties mises sur la table par l’exécutif, à condition d’être enrichies, pourraient atténuer l’hostilité à son projet. Plus de huit Français sur dix saluent ainsi l’intégration des postures pénibles et du port de charges lourdes aux critères de pénibilité permettant de partir plus tôt ; les départs anticipés à 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 16 ans ; ou encore la revalorisation du minimum de pension à 1 200 euros pour une carrière complète au smic. « Il y a du grain à moudre, estime Dabi.  Mais si le récit de la réforme se cristallise sur le départ à 64 ans, il va être très dur pour l’exécutif d’inverser la tendance. »

 

Car tout ce qui relève du « ­travailler plus » déclenche l’hostilité générale : 71 % sont contre le recul de l’âge de départ de deux ans, notamment les moins de 35 ans, les classes populaires et intermédiaires, les chômeurs. Même refus du côté des retraités (56 %) ainsi que des électeurs de Valérie Pécresse à la présidentielle : 54 % n’y sont pas favorables alors que la mesure figurait dans le programme de la candidate LR.

La hausse de la durée de cotisation à 43 ans dès 2027 est jugée moins sévèrement : six Français sur dix sont contre, essentiellement les catégories les plus modestes, les 35-49 ans et les sympathisants de gauche. Même à droite, 45 % s’avouent défavorables à un tel choix.

Politique: 68% des Français jugent que Macron ne « changera pas »

Politique: 68% des Français jugent que Macron ne « changera pas »

Selon un sondage Elabe  pour BFM,  68% de nos compatriotes pensent  qu’il ne changera ni de style ni de méthode à l’occasion de ce nouveau quinquennat, contre 31% qui s’attendent à cette mue.

Les sympathisants de Marine Le Pen au premier tour du dernier scrutin sont encore 89% de sceptiques, et 78% des soutiens de Jean-Luc Mélenchon présument également qu’Emmanuel Macron ne changera pas d’us et coutumes. 76% des abstentionnistes tiennent la même ligne.

Au-delà des schémas partisans, la promesse de changement d’Emmanuel Macron fait l’unanimité contre elle dans la population: ainsi, 76% des cadres n’y croient pas plus que les ouvriers (77%). 64% des commerçants émettent le même avis.

 

Emmanuel Macron a réaffirmé son intention de placer le prochain gouvernement sous le signe de l’écologie et de confier la « planification écologique » au futur Premier ministre. Or, là encore, les Français sont incrédules. Pour 57% d’entre eux, le président de la République ne « mènera pas de politique écologique pendant son nouveau quinquennat ». 17% du panel rétorquant même que le chef de l’État ne conduira « certainement pas » une telle politique.

86% des soutiens d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle lui en donnent pourtant quitus mais les partisans de Marine Le Pen – avec un taux de 75% -, de Jean-Luc Mélenchon – à 69% -, et les abstentionnistes – 65% – rejettent cette éventualité d’un chef de l’État plus écolo.

Emmanuel Macron plus écologiste ? Une majorité du panel n’y croit pas .

54% des 65 ans et plus veulent bien croire dans la bonne volonté d’Emmanuel Macron sur ce point mais les autres tranches d’âge s’inscrivent en faux (selon des niveaux allant de 58% à 65% de dubitatifs). Au sein des catégories socioprofessionnelles, artisans et commerçants se singularisent. Ils sont 52% à envisager ce virage écologique présidentiel. Pour 66% des ouvriers, au contraire, il n’y a rien à espérer de ce côté.

Échantillon de 1002 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, région de résidence et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 26 au 27 avril 2022.

Affaires politico-financière; la justice complice pour 68 % des Français

Affaires politico-financière; la justice complice pour 68 % des Français

 

La justice est complice pour 68 % des Français; les sondés   considèrent qu’en général  la justice n’est pas assez sévère vis-à-vis des délits commis par les politiques dans un sondage Elabe BFM. 29% jugent que cette attitude est équilibrée et seuls 3% considèrent que la justice est au contraire trop sévère.

 

Quant aux médias et à leur traitement des personnalités politiques, 47% des personnes interrogées estiment également qu’ils manquent de sévérité envers la classe politique, 41% jugent qu’ils sont « juste ce qu’il faut » et 12%  pensent qu’ils sont trop durs à leur encontre.

Au vu des résultats de l’enquête Elabe, il semblerait que les Français traversent une crise de confiance envers les responsables politiques. Seule une personne interrogée sur six leur accorde sa confiance, soit 14%, et juste une personne sur quatre assure faire confiance aux médias. Le ratio est supérieur -un sur deux- pour les personnes faisant confiance à la justice.

Les individus constituant le panel représentatif ont également été interrogés vis-à-vis d’autres institutions, comme la police ou les syndicats de salariés. Quelque 73% des Français assurent faire confiance à la police, 46% aux dirigeants d’entreprise, 38% aux syndicats de salariés et seuls 9% aux partis politiques.

Dans le prolongement du peu de confiance que semblent accorder les Français aux responsables politiques, 65% d’entre eux, soit les deux tiers, estiment que la plupart de ces personnalités privilégient leur intérêt personnel face à l’intérêt général. Seulement 7% pensent l’inverse.

Sondage retraites: la grève justifiée pour 68 % des Français

Sondage retraites: la grève justifiée pour 68 % des Français

Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, une très large majorité des Français continue d’estimer que ce mouvement contre le projet de réforme des retraites est justifié.

Depuis le 5 décembre, près d’un Français sur deux (48 %) et une large majorité de Parisiens (78 %) ont subi les perturbations liées au mouvement de grève, selon notre sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info. Pourtant, 66 % des Français continuent d’estimer que ce mouvement contre le projet de réforme des retraites est justifié. La raison de ce paradoxe: «Une majorité de Français ne fait pas confiance au gouvernement pour la mise en place d’un nouveau système, et l’âge pivot ou d’équilibre passe très mal, explique Céline Bracq, directrice générale de l’institut Odoxa. C’est surtout la jeune génération (née en 1975 ou après), concernée par la réforme qui trouve le mouvement justifié (78 %), tandis que leurs aînés ne sont que 57 % à le dire.»Cette réforme et son point cardinal, l’instauration d’un système universel avec des règles communes de calcul des pensions, ne recueille l’assentiment que d’une faible minorité de Français (23 %). Selon les autres, il faut que le gouvernement renonce à la réforme (35 %), comme le demande la CGT de Philippe Martinez, ou qu’il la modifie en abandonnant la piste d’un âge pivot de 64 ans nécessaire pour toucher une retraite à taux plein (42 %), comme le réclame la CFDT de Laurent Berger.

Alors que le gouvernement s’évertue à affirmer qu’il n’est pas question de toucher à l’âge légal, «la mesure de l’âge pivot est bel est bien assimilée à un recul de l’âge de départ à la retraite, analyse Céline Bracq. Les Français en veulent d’autant moins qu’elle n’avait pas été annoncée par le candidat Emmanuel Macron».

Sondage affaires politico-judiciaires : : la justice complice pour 68%

Sondage affaires politico-judiciaires : : la justice complice pour 68%

68 % des Français considèrent que la justice n’est pas assez sévère vis-à-vis des délits commis par les politiques dans un sondage Elabe BFM.

29% jugent que cette attitude est équilibrée et seuls 3% considèrent que la justice est au contraire trop sévère, d’après cette enquête, réalisée à l’occasion de la diffusion sur BFMTV ce mercredi à 20h45 de l’émission spéciale Politiques: vraiment coupables?, animée par Ruth Elkrief et Bruce Toussaint.

Quant aux médias et à leur traitement des personnalités politiques, 47% des personnes interrogées estiment également qu’ils manquent de sévérité envers la classe politique, 41% jugent qu’ils sont « juste ce qu’il faut » et 12%  pensent qu’ils sont trop durs à leur encontre.

Au vu des résultats de l’enquête Elabe, il semblerait que les Français traversent une crise de confiance envers les responsables politiques. Seule une personne interrogée sur six leur accorde sa confiance, soit 14%, et juste une personne sur quatre assure faire confiance aux médias. Le ratio est supérieur -un sur deux- pour les personnes faisant confiance à la justice.

Les individus constituant le panel représentatif ont également été interrogés vis-à-vis d’autres institutions, comme la police ou les syndicats de salariés. Quelque 73% des Français assurent faire confiance à la police, 46% aux dirigeants d’entreprise, 38% aux syndicats de salariés et seuls 9% aux partis politiques.

Dans le prolongement du peu de confiance que semblent accorder les Français aux responsables politiques, 65% d’entre eux, soit les deux tiers, estiment que la plupart de ces personnalités privilégient leur intérêt personnel face à l’intérêt général. Seulement 7% pensent l’inverse.

 

.Sondage mené sur un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par internet les 23 et 24 septembre 2019.

 

Sondage popularité: 68% de confiance pour les maires , 70% de méfiance pour Macron

Sondage popularité: 68% de confiance pour les maires , 70% de méfiance pour Macron

Selon un sondage Elabe pour BFM , 70%  manifestent une hostilité envers sur la question des territoires mais  à 68% des Français  font confiance à leurs maires.  selon notre sondage, en baisse cependant de trois points depuis la précédente mesure, réalisée en novembre 2017. 72% des Français ont répondu qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’étaient pas plus attentifs aujourd’hui qu’auparavant aux enjeux des communes rurales. Pour 70% des Français, ils ne mènent pas une politique se préoccupant davantage de la réduction du fossé séparant les différents types de territoires. La même proportion de sondés estime que l’exécutif n’est pas plus attentif aux enjeux des villes de banlieues défavorisées. Enfin, ils sont 66% à dire qu’il n’est pas davantage à l’écoute des élus locaux.

Si 66% des Français posent que le sommet de l’Etat écoutent insuffisamment les élus locaux, c’est peut-être en partie parce que le lien entre nos compatriotes et leur maire ne se dément pas. 68% d’entre eux font confiance à leur édile selon notre sondage, en baisse cependant de trois points depuis la précédente mesure, réalisée en novembre 2017. En face, ils sont donc 32% à lui dénier cette confiance, une statistique cette fois en progression de trois points.

Cette confiance s’établit même à 74% dans les communes rurales, après un glissement de quatre points. C’est au sein des communes fortes de 2000 à 20.000 habitants que la bascule est la plus brutale, avec une chute de onze point. Mais 65% font toujours bloc autour de l’Hôtel de ville. Les habitants des cités peuplées par un ensemble compris entre 20.000 et 100.000 habitants sont plus cléments: 72% maintiennent leur confiance, malgré une décote de quatre points. La plus forte hausse s’aperçoit dans l’agglomération parisienne, avec huit points d’augmentation pour une confiance qui se fixe à un niveau de 69%.

BFMTV -

le sondage Elabe a listé les domaines dans lesquels les zones rurales ont le plus à envier aux zones urbaines. L’emploi a été le plus souvent cité, avec un score de 43%, et 53% chez les 18/24 ans. 42% des Français ont mentionné les transports, dont 57% des 65 ans et plus. Les services publics sont vite venus à l’esprit également, avec un taux de 41% et 52% des seniors. La santé, enfin, a été citée par 39% des sondés.

Etude Elabe réalisée pour BFMTV auprès d’un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 19 et 20 novembre 2019. 

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