Archive pour le Tag 'mensonge'

Finances publiques : le mensonge français

Finances publiques  : le mensonge français

La Cour des comptes sonne une nouvelle fois le tocsin sur nos comptes publics. La situation politique actuelle ne va malheureusement pas permettre de redresser le tir.

Par Dominique SEUX dans Les Echos

La Cour des comptes et le désert français. Une fois de plus, l’organisme de contrôle tire la sonnette d’alarme sur la situation de nos comptes publics et on peut, hélas, parier que cela ne suscitera qu’un intérêt poli. Ses mots sont pourtant forts. La situation est « inquiétante » et « la divergence avec les principaux Etats européens est de plus en plus marquée et singularise encore davantage la France », écrit-elle noir sur blanc.

Le Petit Robert liste les synonymes du mot « inquiétant » : alarmant, angoissant, effrayant, menaçant. Réveilleront-ils des responsables politiques qui se font à de rares exceptions près la courte échelle pour endormir l’opinion ? Seront-ce les chiffres sinon les mots ? La dette publique tricolore se situe 20 points (de produit intérieur brut) au-dessus de la moyenne de la zone euro et 50 points au-dessus de l’Allemagne.

Les finances publiques sont l’angle mort de la politique économique d’Emmanuel Macron, qui a par ailleurs obtenu de bons résultats sur l’emploi et l’attractivité notamment. Sa double erreur : avoir cru que la croissance suffirait pour éponger naturellement les déficits et avoir prolongé trop longtemps les boucliers anti-inflation. Cela, la Cour des comptes a raison de le rappeler. Mais il n’est pas le seul coupable.

« Je crois à la victoire finale des démocraties, mais à une condition, c’est qu’elles le veuillent », avait écrit Raymond Aron en 1939. Le parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et la situation financière d’un Etat peut sembler déplacé. Mais ce n’est plus le cas quand cette situation risque un jour ou l’autre de provoquer une crise nationale, voire européenne (zone euro). La Grèce en 2010-2012, la France en 2024 ?

 La Cour des comptes ne peut pas l’écrire, mais le projet du Nouveau Front populaire provoquerait un choc immédiat sur les finances publiques, entre des dépenses certaines et des recettes incertaines parce que spoliatrices. Le ras-le-bol fiscal dénoncé à Bercy en 2012 par le ministre Pierre Moscovici (sous François Hollande) serait multiplié par 10, avec des effets dévastateurs. Quant aux autres partis, rien ne dit qu’ils corrigeraient sérieusement le tir.

Le drame des Français c’est qu’ils ont trois raisons d’être frustrés. Ils doivent prendre en charge les dépenses collectives d’un niveau hors norme par rapport aux grands pays développés (1.607 milliards d’euros), avec les impôts et les déficits qui les financent. Ils ne sont pas satisfaits de la qualité des services rendus par ces dépenses : école, santé, retraites, etc. Et l’ingouvernabilité actuelle n’a aucune raison d’arranger les choses.

Les finances publiques, quoi qu’il vous en coûte.

Dette, déficits : le mensonge français

Comptes publics  : le mensonge français

La Cour des comptes sonne une nouvelle fois le tocsin sur nos comptes publics. La situation politique actuelle ne va malheureusement pas permettre de redresser le tir.

Par Dominique SEUX dans Les Echos

La Cour des comptes et le désert français. Une fois de plus, l’organisme de contrôle tire la sonnette d’alarme sur la situation de nos comptes publics et on peut, hélas, parier que cela ne suscitera qu’un intérêt poli. Ses mots sont pourtant forts. La situation est « inquiétante » et « la divergence avec les principaux Etats européens est de plus en plus marquée et singularise encore davantage la France », écrit-elle noir sur blanc.

Le Petit Robert liste les synonymes du mot « inquiétant » : alarmant, angoissant, effrayant, menaçant. Réveilleront-ils des responsables politiques qui se font à de rares exceptions près la courte échelle pour endormir l’opinion ? Seront-ce les chiffres sinon les mots ? La dette publique tricolore se situe 20 points (de produit intérieur brut) au-dessus de la moyenne de la zone euro et 50 points au-dessus de l’Allemagne.

Les finances publiques sont l’angle mort de la politique économique d’Emmanuel Macron, qui a par ailleurs obtenu de bons résultats sur l’emploi et l’attractivité notamment. Sa double erreur : avoir cru que la croissance suffirait pour éponger naturellement les déficits et avoir prolongé trop longtemps les boucliers anti-inflation. Cela, la Cour des comptes a raison de le rappeler. Mais il n’est pas le seul coupable.

« Je crois à la victoire finale des démocraties, mais à une condition, c’est qu’elles le veuillent », avait écrit Raymond Aron en 1939. Le parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et la situation financière d’un Etat peut sembler déplacé. Mais ce n’est plus le cas quand cette situation risque un jour ou l’autre de provoquer une crise nationale, voire européenne (zone euro). La Grèce en 2010-2012, la France en 2024 ?

 La Cour des comptes ne peut pas l’écrire, mais le projet du Nouveau Front populaire provoquerait un choc immédiat sur les finances publiques, entre des dépenses certaines et des recettes incertaines parce que spoliatrices. Le ras-le-bol fiscal dénoncé à Bercy en 2012 par le ministre Pierre Moscovici (sous François Hollande) serait multiplié par 10, avec des effets dévastateurs. Quant aux autres partis, rien ne dit qu’ils corrigeraient sérieusement le tir.

Le drame des Français c’est qu’ils ont trois raisons d’être frustrés. Ils doivent prendre en charge les dépenses collectives d’un niveau hors norme par rapport aux grands pays développés (1.607 milliards d’euros), avec les impôts et les déficits qui les financent. Ils ne sont pas satisfaits de la qualité des services rendus par ces dépenses : école, santé, retraites, etc. Et l’ingouvernabilité actuelle n’a aucune raison d’arranger les choses.

Les finances publiques, quoi qu’il vous en coûte.

« Le projet, rien que le projet »: Un slogan et un mensonge

« Le projet, rien que le projet »: Un slogan et un mensonge

Législatives 2024 : « On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’ parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien », explique la députée PS Céline Hervieu.  »Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », affirme la députée jeudi sur franceinfo.
« On ne peut pas dire ‘le projet, rien que le projet’. Je ne peux pas être d’accord avec cela parce que ça revient à dire qu’on ne fera rien puisqu’il n’y a pas de majorité », explique jeudi 11 juillet sur franceinfo Céline Hervieu, députée de la 11e circonscription de Paris et porte-parole du PS. Les tractations se poursuivent à gauche pour tenter de désigner un Premier ministre.
Législatives 2024 : quatre questions sur la hausse du smic à 1 600 euros, une mesure proposée par le Nouveau Front populaire et qui divise
« Les gens nous ont fait confiance dans le cadre d’un projet », rappelle la députée. Un projet avec « des priorités » et « des valeurs ». Toutefois, Céline Hervieu le reconnaît, les Français n’ont pas désigné de majorité : « Il faut que nous aussi on en prenne acte ». Elle le sait, son parti « va devoir dialoguer » et assure que les socialistes sont « dans une position d’ouverture ».

La députée souhaite « parler vrai » : « De dire aux Français qu’on appliquera un programme et qu’on votera un budget sans majorité c’est mentir. Il faudra travailler un dialogue, un consensus, un compromis sans compromission mais avec d’autres forces politiques », conclut-elle.

 

 

Hausse des Salaires : Le mensonge

Hausse des Salaires : Le mensonge

Médias, institutions et pouvoirs publics ne cessent d’affirmer que les salaires ont progressé. Certes on a enregistré des hausses de rémunération mais pas à hauteur de l’inflation réelle. Il y a d’abord la question de l’obsolescence de l’indicateur de hausse des prix concernant la consommation des ménages. Un indicateur désormais complètement faussé avec le changement intervenu en matière de nature et de volume des achats des ménages. Des ménages dont  les dépenses sont de plus en plus contraintes. Autrement dit des dépenses obligées concernant en particulier le logement, l’alimentation, le transport les biens et services indispensables. Soit en moyenne 80 % du revenu.

L’autre critique concernant les augmentations de salaire c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une régularisation par rapport à l’inflation intérieure ou d’une avance sur les prévisions à venir de l’inflation.

Or dans la période comme l’indique d’ailleurs la Banque de France les salaires réagissent en retard par rapport à l’inflation. Par conséquent, les augmentations actuelles autour de 3,5 % prévus en 2024 sont surtout là pour corriger–mais insuffisamment–les fortes inflations passées notamment en matière d’alimentation et d’énergie mais aussi de services.

En moyenne, les hausses négociées s’établissent à 3,5%, pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la Banque de France.

 La banque de France affirme qu’il y aura cependant des hausses pour les salaires de 2024. L’institution s’est penchée sur 117 accords de branches et 1500 accords d’entreprises couvrant l’année en cours. Bilan : les hausses négociées s’établissent en moyenne à 3,5% pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la banque des banques. . «Les salaires réagissent avec retard à l’inflation», reconnaît Erwan Gauthier, l’un des coauteurs de la note et chef du service des études microéconomiques à la Banque de France.

Dernier élément la progression de l’inflation autour de 2 % ne sera certainement pas tenue en particulier  en raison des hausses constatées dans les services. En moyenne il y a bien une baisse des rémunérations comme en témoigne d’ailleurs le tassement de la consommation des ménages.

 

Salaires : Le mensonge de la hausse

Salaires : Le mensonge de la hausse

Médias, institutions et pouvoirs publics ne cessent d’affirmer que les salaires ont progressé. Certes on a enregistré des hausses de rémunération mais pas à hauteur de l’inflation réelle. Il y a d’abord la question de l’obsolescence de l’indicateur de hausse des prix concernant la consommation des ménages. Un indicateur désormais complètement faussé avec le changement intervenu en matière de nature et de volume des achats des ménages. Des ménages dont  les dépenses sont de plus en plus contraintes. Autrement dit des dépenses obligées concernant en particulier le logement, l’alimentation, le transport les biens et services indispensables. Soit en moyenne 80 % du revenu.

L’autre critique concernant les augmentations de salaire c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’une régularisation par rapport à l’inflation intérieure ou d’une avance sur les prévisions à venir de l’inflation.

Or dans la période comme l’indique d’ailleurs la Banque de France les salaires réagissent en retard par rapport à l’inflation. Par conséquent, les augmentations actuelles autour de 3,5 % prévus en 2024 sont surtout là pour corriger–mais insuffisamment–les fortes inflations passées notamment en matière d’alimentation et d’énergie mais aussi de services.

En moyenne, les hausses négociées s’établissent à 3,5%, pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la Banque de France.

 La banque de France affirme qu’il y aura cependant des hausses pour les salaires de 2024. L’institution s’est penchée sur 117 accords de branches et 1500 accords d’entreprises couvrant l’année en cours. Bilan : les hausses négociées s’établissent en moyenne à 3,5% pour une inflation contenue autour des 2%, selon les prévisions de la banque des banques. . «Les salaires réagissent avec retard à l’inflation», reconnaît Erwan Gauthier, l’un des coauteurs de la note et chef du service des études microéconomiques à la Banque de France.

Dernier élément la progression de l’inflation autour de 2 % ne sera certainement pas tenue en particulier  en raison des hausses constatées dans les services. En moyenne il y a bien une baisse des rémunérations comme en témoigne d’ailleurs le tassement de la consommation des ménages.

 

Social- Revalorisation des salaires en 2024 : un mensonge

Social- Revalorisation des salaires en 2024 : un mensonge

Un curieux article du Figaro qui indique que 2024 pourrait permettre un rattrapage des salaires. Un papier très ambigu qui convient cependant que les années précédentes les salariés ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat. En fait un papier pour servir la soupe au gouvernement voir au patronat et entretenir la confusion sur les écarts de salaires par rapport à l’inflation.

En effet les relèvements de salaires qui interviennent en 2024, autour de 4 % ne règlent nullement l’inflation de 2024 mais concerne les années précédentes. Or sur deux ans les salariés ont perdu réellement autour de 10 % de pouvoir d’achat et l’augmentation de début 2024 ne pourra en résorber une partie. Cela d’autant plus qu’on annonce un peu partout des augmentations de produits et services qui vont varier de 3 à 10 % avec une moyenne de 5 %.

À noter enfin qu’concernant l’inflation à l’indice des prix à la consommation largement obsolète compte tenu de la déformation des achats des ménages. Pour résumer, les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place alors que les dépenses courantes elles diminuent en volume.

Hausse des salaires en 2024 : un mensonge

Hausse des salaires en 2024 : un mensonge

Un curieux article du Figaro qui indique que 2024 pourrait permettre un rattrapage des salaires. Un papier très ambigu qui convient cependant que les années précédentes les salariés ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat. En fait un papier pour servir la soupe au gouvernement voir au patronat et entretenir la confusion sur les écarts de salaires par rapport à l’inflation.

En effet les relèvements de salaires qui interviennent en 2024, autour de 4 % ne règlent nullement l’inflation de 2024 mais concerne les années précédentes. Or sur deux ans les salariés ont perdu réellement autour de 10 % de pouvoir d’achat et l’augmentation de début 2024 ne pourra en résorber une partie. Cela d’autant plus qu’on annonce un peu partout des augmentations de produits et services qui vont varier de 3 à 10 % avec une moyenne de 5 %.

À noter enfin qu’concernant l’inflation à l’indice des prix à la consommation largement obsolète compte tenu de la déformation des achats des ménages. Pour résumer, les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place alors que les dépenses courantes elles diminuent en volume.

Réévaluation des salaires en 2024 : un mensonge

>Réévaluation des salaires en 2024 : une utopie

Un curieux article du Figaro qui indique que 2024 pourraient permettre un rattrapage des salaires. Un papier très ambigu qui convient cependant que les années précédentes les salariés ont perdu beaucoup de pouvoir d’achat. En fait un papier pour servir la soupe au gouvernement voir au patronat et entretenir la confusion sur les écarts de salaires par rapport à l’inflation.

En effet les relèvements de salaires qui interviennent en 2024, autour de 4 % ne règlent nullement l’inflation de 2024 mais concerne les années précédentes. Or sur deux ans les salariés ont perdu réellement autour de 10 % de pouvoir d’achat et l’augmentation de début 2024 ne pourra en résorber une partie. Cela d’autant plus qu’on annonce un peu partout des augmentations de produits et services qui vont varier de 3 à 10 % avec une moyenne de 5 %.

À noter enfin qu’concernant l’inflation à l’indice des prix à la consommation largement obsolète compte tenu de la déformation des achats des ménages. Pour résumer, les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place alors que les dépenses courantes elles diminuent en volume.

Mensonge- les salaires progressent plus vite que les prix !

Mensonge- les salaires progressent plus vite que les prix !

Il y a quelque chose de surréaliste avec les prévisions du ministère de l’économie qui estime que les salaires progresseraient plus vite que les prix. Évidemment avec une évaluation sous-estimée des prix il est possible de prouver ce qu’on veut. Le constat de Bercy est d’ailleurs en contradiction non seulement avec la réalité mais aussi avec les autres organismes officiels.

Il y a d’abord une objection générale à savoir le caractère de plus en plus obsolescent de l’évaluation des prix. Une évaluation qui se fonde surtout sur des indices de l’INSEE qui ne tiennent pas compte de la transformation de structures des ménages. Pour parler simplement, la nature et le volume des produits et services achetés se modifient du fait de la baisse du pouvoir d’achat. Un changement de comportement également durable dans certains domaines.

L’affirmation de Bercy se heurte aux réalités des dépenses contraintes de plus en plus importantes ainsi pour nombre de foyers le logement représente environ 25 % des charges, l’alimentation autant, le transport 15% ,les biens et autres services 15%. Des dépenses incontournables qui pour les principales ont subi des augmentations bien au-delà des 5 % officiels de l’inflation. Un chiffre proche de 10 % ( La seule alimentation a augmenté, elle, de 20 % sur deux ans).

L’autre objection et de taille c’est que la mesure de l’inflation se fait toujours à partir de moyennes qui ne rendent pas compte évidemment des cas les plus les extrêmes et en particulier de la pauvreté comme en témoigne l’augmentation du nombre de bénéficiaires des minima sociaux et la croissance du nombre de ceux qui fréquentent les restos du cœur.

En raison des grandes différences de structure de consommation, l’augmentation des salaires profite surtout aux plus privilégiés, c’est l’inverse pour les autres.

Le pouvoir d’achat augmenterait de 1,3 % en 2024 selon Bercy contre une hausse de 0,9 % attendue par la Banque de France.

Selon le volumineux rapport économique social et financier (RESF), une annexe du projet de loi de finances , publié ce mardi, il augmenterait de 1,3 % en 2023 comme en 2024, après avoir quasi stagné en 2022. Ce qui donnerait du carburant à la consommation et donc à la croissance attendue à 1,4 % l’an prochain par Bercy malgré l’atonie de l’activité.

Le salaire moyen par tête augmenterait de 5,3 % cette année, de nouveau porté par le versement de la prime de partage de la valeur (« prime Macron »). En 2024, il progresserait encore de 3,1 %. Les salaires réels progresseraient dès lors plus vite que les prix compte tenu du reflux attendu de l’inflation. Celle-ci devrait tomber à 2,6 % en moyenne l’année prochaine selon Bercy.

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Social : Le mensonge du rattrapage des salaires

Social :Le mensonge du rattrapage des salaires


De quoi surprendre; pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %. La vérité est plus dramatique. En effet le pouvoir d’achat des ménages a diminué de l’ordre de 25 % en deux ans du fait de l’envolée des prix d’une part de l’alimentaire et de l’énergie. Évidemment l’augmentation des salaires est loin de compenser l’inflation contrairement à ce qu’affirment les services du gouvernement.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation. Dans la réalité, le retard des salaires tourne autour de 4 à 5 %. Soit 10 % sur deux ans.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Le mensonge du rattrapage des salaires

Le mensonge du rattrapage des salaires

L’escroquerie du soit disant rattrapage des salaires


De quoi surprendre; pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %. La vérité est plus dramatique. En effet le pouvoir d’achat des ménages a diminué de l’ordre de 25 % en deux ans du fait de l’envolée des prix d’une part de l’alimentaire et de l’énergie. Évidemment l’augmentation des salaires est loin de compenser l’inflation contrairement à ce qu’affirment les services du gouvernement.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation. Dans la réalité, le retard des salaires tourne autour de 4 à 5 %. Soit 10 % sur deux ans ( même chose pour les pensions).

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Inflation:-Le mensonge du rattrapage des salaires

Inflation:-Le mensonge du rattrapage des salaires


De quoi surprendre; pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %. La vérité est plus dramatique. En effet le pouvoir d’achat des ménages a diminué de l’ordre de 25 % en deux ans du fait de l’envolée des prix d’une part de l’alimentaire et de l’énergie. Évidemment l’augmentation des salaires est loin de compenser l’inflation contrairement à ce qu’affirment les services du gouvernement.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation. Dans la réalité, le retard des salaires tourne autour de 4 à 5 %.Soit 10 % sur deux ans.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Inflation et Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le mensonge du gouvernement

Inflation et Prix de l’alimentaire : du « panier au caddie inflation », le mensonge du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier. Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux d’un point de vue statistique ne peut être attendu. En effet, ce panier ne saurait être représentatif des achats moyens des ménages . Il a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout à en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels.Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par compte, 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation propre à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et Olivia Grégoire, aux PME reçoivent ce mercredi matin les représentants de la grande distribution (Auchan, Carrefour etc.) Le lendemain, ce sera au tour des industriels de l’alimentaire.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Social-Le mensonge du rattrapage des salaires sur l’inflation

Social-Le mensonge du rattrapage des salaires sur l’inflation


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol