Archive pour le Tag 'escroquerie'

NAHEL: La famille porte plainte pour escroquerie à propos de la cagnotte de Messiha

NAHEL: La famille porte plainte pour escroquerie à propos de la cagnotte de Messiha

L’avocat de la mère de Nahel a annoncé avoir déposé plainte ce mardi contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée et recel d’escroquerie en bande organisée, dans le cadre de la cagnotte lancée en soutien à la famille du policier.

Selon les informations de RMC, la famille de Nahel a déposé une plainte, que le service police-justice de RMC a pu consulter, auprès de la procureure de la République de Paris, contre Jean Messiha pour escroquerie en bande organisée et recel de cette infraction, contre toute personne qui sera identifiée par l’enquête comme ayant participé à ces infractions.

Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la mère du jeune garçon, rappelle que Jean Messiha a lancé une cagnotte de soutien au policier ayant tué Nahel, « une cagnotte qui bénéficie soit-disant à la famille du policier ».

L’avocat estime que pour inciter les contributeurs à donner des fonds, Jean Messiha a utilisé des « manoeuvres frauduleuses », notamment « l’utilisation illégale des antécédents judiciaire de Nahel pour le criminaliser et créer un mouvement de soutien au policier ayant tiré ».

Jean Messhia, a « affirmé que les fonds seraient reversés à la famille du policier sans qu’il ne soit certain que le bénéficiaire mentionné soit effectivement un proche du policier », en effet, le bénéficiaire mentionné sur la cagnotte est anonyme.

L’avocat cible trois délits: l’escroquerie en bande organisée, passible de 10 ans d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende, le détournement de fichiers de police, passible de 5 ans de prison et 300.000 euros d’amende et le recel de délit passible de 5 ans de prison et 375.000 euros d’amende.

Ces manœuvres frauduleuses, estime Me Bouzrou, « visent à tromper les personnes » et à les inciter et à remettre des fonds, à leur préjudice.

Sous pression, Jean Messiha a annoncé en début de soirée que la cagnotte allait être cloturée ce mardi à minuit.

Le député du Calvados Arthur Delaporte a également, ce mardi, saisi la procureure de la République.

Une pétition avait également été lancée pour la fermeture de cette cagnotte. Lancée par un collectif d’associations et de citoyens, elle a atteint ce mardi soir plus de 40.000 signatures.

« L’avion vert », la nouvelle escroquerie !

« L’avion vert », la nouvelle escroquerie !


L’avion vert, c’est la nouvelle escroquerie environnementale et sémantique du pouvoir et des groupes de pressions. Un peu comme l’électricité dite verte qui n’a de vert que le nom puisque le même réseau transporte énergie nucléaire, énergies polluantes et énergies nouvelles.

Par paresse autant que par mensonge, on qualifie donc les progrès d’économie d’énergie dans l’aérien de vert. Encore une fois il y a des progrès permettre un développement de moteurs plus économes en carburant mais surtout aussi la perspective d’utiliser ce qu’on appelle aussi le kérosène vert. En attendant évidemment les évolutions de techniques nettement plus respectueuses de l’environnement comme l’avion à hydrogène le petit avion électrique.

le SAF est un carburant alternatif mais pas complètement vert car il faut le produire. . Il peut être produit à partir de végétaux ou bien par synthèse de carbone prélevé dans l’air et d’hydrogène (devant lui-même être fabriqué grâce à de l’électricité renouvelable… et surtout sans doute nucléaire ). Notons accessoirement que le nouveau carburant vert utilisé polluera autant que le kérosène classique !

Pour l’instant il s’agit surtout de développer la production de carburant d’aviation durable. Si possible en France, pour des questions de souveraineté. Pour l’instant, il n’y a que TotalEnergies qui produise du SAF (« sustainable aviation fuel ») dans l’Hexagone. Et encore, en très petite quantité.

Mais Emmanuel Macron se montre très confiant pour que notre pays soit autosuffisant en carburant propre en 2030. « Pour respecter les engagements de l’Europe d’incorporer seulement 6 % de SAF sur tous les vols en 2030, la France aura besoin de 500.000 tonnes de carburant d’aviation durable, explique le chef d’État. Et nous avons sécurisé la capacité de fabriquer ces quantités sur notre territoire. »

Pour faciliter le montage financier de ces opérations, l’État va débloquer un budget de 200 millions. Uniquement pour les nouvelles raffineries. TotalEnergies n’aura donc pas droit à ce coup de pouce pour Grandpuits. « Cette aide sera répartie entre les quatre ou cinq projets connus, explique au Figaro le ministre des Transports, Clément Beaune. Chacun d’entre eux touchera donc des dizaines de millions. »

Reste que ce plan fait l’impasse sur un problème majeur posé par le SAF : son prix. Quand une tonne de kérosène vaut 1 000 euros, une tonne de carburant d’aviation propre s’élève en France à 5 000 euros.

Environnement: « L’avion vert », la nouvelle escroquerie !

Environnement: « L’avion vert », la nouvelle escroquerie !

L’avion vert, c’est la nouvelle escroquerie environnementale et sémantique du pouvoir et des groupes de pressions. Un peu comme l’électricité dite verte qui n’a de vert que le nom puisque le même réseau transporte énergie nucléaire, énergies polluantes et énergies nouvelles.

Par paresse autant que par mensonge, on qualifie donc les progrès d’économie d’énergie dans l’aérien de vert. Encore une fois il y a des progrès permettre un développement de moteurs plus économes en carburant mais surtout aussi la perspective d’utiliser ce qu’on appelle aussi le kérosène vert. En attendant évidemment les évolutions de techniques nettement plus respectueuses de l’environnement comme l’avion à hydrogène le petit avion électrique.

le SAF est un carburant alternatif mais pas complètement vert car il faut le produire. . Il peut être produit à partir de végétaux ou bien par synthèse de carbone prélevé dans l’air et d’hydrogène (devant lui-même être fabriqué grâce à de l’électricité renouvelable… et surtout sans doute nucléaire ). Notons accessoirement que le nouveau carburant vert utilisé polluera autant que le kérosène classique !

Pour l’instant il s’agit surtout de développer la production de carburant d’aviation durable. Si possible en France, pour des questions de souveraineté. Pour l’instant, il n’y a que TotalEnergies qui produise du SAF (« sustainable aviation fuel ») dans l’Hexagone. Et encore, en très petite quantité.

Mais Emmanuel Macron se montre très confiant pour que notre pays soit autosuffisant en carburant propre en 2030. « Pour respecter les engagements de l’Europe d’incorporer seulement 6 % de SAF sur tous les vols en 2030, la France aura besoin de 500.000 tonnes de carburant d’aviation durable, explique le chef d’État. Et nous avons sécurisé la capacité de fabriquer ces quantités sur notre territoire. »

Pour faciliter le montage financier de ces opérations, l’État va débloquer un budget de 200 millions. Uniquement pour les nouvelles raffineries. TotalEnergies n’aura donc pas droit à ce coup de pouce pour Grandpuits. « Cette aide sera répartie entre les quatre ou cinq projets connus, explique au Figaro le ministre des Transports, Clément Beaune. Chacun d’entre eux touchera donc des dizaines de millions. »

Reste que ce plan fait l’impasse sur un problème majeur posé par le SAF : son prix. Quand une tonne de kérosène vaut 1 000 euros, une tonne de carburant d’aviation propre s’élève en France à 5 000 euros.

L’avion vert: la nouvelle escroquerie !

L’avion vert: la nouvelle escroquerie !

L’avion vert, c’est la nouvelle escroquerie environnementale et sémantique du pouvoir et des groupes de pressions. Un peu comme l’électricité dite verte qui n’a de vert que le nom puisque le même réseau transporte énergie nucléaire, énergies polluantes et énergies nouvelles.

Par paresse autant que par mensonge, on qualifie donc les progrès d’économie d’énergie dans l’aérien de vert. Encore une fois il y a des progrès permettre un développement de moteurs plus économes en carburant mais surtout aussi la perspective d’utiliser ce qu’on appelle aussi le kérosène vert. En attendant évidemment les évolutions de techniques nettement plus respectueuses de l’environnement comme l’avion à hydrogène le petit avion électrique.

le SAF est un carburant alternatif mais pas complètement vert car il faut le produire. . Il peut être produit à partir de végétaux ou bien par synthèse de carbone prélevé dans l’air et d’hydrogène (devant lui-même être fabriqué grâce à de l’électricité renouvelable… et surtout sans doute nucléaire ).

Pour l’instant il s’agit surtout de développer la production de carburant d’aviation durable. Si possible en France, pour des questions de souveraineté. Pour l’instant, il n’y a que TotalEnergies qui produise du SAF (« sustainable aviation fuel ») dans l’Hexagone. Et encore, en très petite quantité.

Mais Emmanuel Macron se montre très confiant pour que notre pays soit autosuffisant en carburant propre en 2030. « Pour respecter les engagements de l’Europe d’incorporer seulement 6 % de SAF sur tous les vols en 2030, la France aura besoin de 500.000 tonnes de carburant d’aviation durable, explique le chef d’État. Et nous avons sécurisé la capacité de fabriquer ces quantités sur notre territoire. »

Pour faciliter le montage financier de ces opérations, l’État va débloquer un budget de 200 millions. Uniquement pour les nouvelles raffineries. TotalEnergies n’aura donc pas droit à ce coup de pouce pour Grandpuits. « Cette aide sera répartie entre les quatre ou cinq projets connus, explique au Figaro le ministre des Transports, Clément Beaune. Chacun d’entre eux touchera donc des dizaines de millions. »

Reste que ce plan fait l’impasse sur un problème majeur posé par le SAF : son prix. Quand une tonne de kérosène vaut 1 000 euros, une tonne de carburant d’aviation propre s’élève en France à 5 000 euros.

La retraite à 1200 € : une escroquerie du gouvernement

La retraite à 1200 € : une escroquerie du gouvernement


Pour la réforme des retraites, le gouvernement à travers la voix de son ministre du travail avait affirmé que des millions de personnes toucheraient un minimum de retraite de 1200 € par mois. Une véritable escroquerie.

La première raison est qu’il s’agit d’un montant en euros courants qui ne tiendra donc pas compte de l’inflation en cours. L’autre raison c’est que ce seuil est un montant brut et non une somme nette ( en net cela est d’environ 1100 euros). Enfin il ne s’agit pas d’éventuels millions de bénéficiaires mais plutôt quelques choses entre 10 000 et 20 000 personnes après consultation auprès de la sécurité sociale. Même le ministre du travail n’a pas su indiquer de chiffres précis après vérification faite auprès de la sécurité sociale.

« Nos retraites à la diète. » La gauche est remontée contre le ministre du Travail Olivier Dussopt ce mardi soir après la révélation d’un nombre de bénéficiaires de la retraite à 1200 euros à nouveau à la baisse.

Dans une réponse par courrier d’Olivier Dussopt adressée à Jérôme Guedj, le député de l’Essonne PS-Nupes et publiée par ce dernier sur son compte Twitter, on peut lire que « selon les générations, entre 10.000 et 20.000 personnes franchiront le seuil des 1200 euros par cette mesure ». Deux à quatre fois moins que les chiffres avancés par le ministre du Travail mi-février.

« Olivier Dussopt reconnaît enfin avoir gonflé les chiffres », a alors commenté Jérôme Guedj, très vite rejoint pas ses collègues de la Nupes.
Pour Thomas Portes, le député LFI suspendu 15 jours de l’Assemblée pour avoir posé le pied sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt est « ministre du mensonge et de l’infamie ». Même type d’attaque pour François Ruffin, le député LFI de la Somme: « Ministre du Travail bâclé et de l’imprécision. »
Du côté du Parti communiste, et de son secrétaire national Fabien Roussel, on ironise amèrement: « Nos retraites à la diète (…) Avec Olivier Dussopt, faites chuter le poids des pensions des retraités! »

Cette imprécision de l’exécutif est celle de trop pour les députés de la Nupes. « Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas (…) Il est vraiment temps que le projet s’arrête! », a tweeté la députée LFI Clémentine Autain.

À noter que les révélations de Jérôme Guedj ont provoqué quelques rares réactions à l’extrême droite, dont la députée RN Laure Lavalette qui a affirmé que « cette réforme a été basée sur un mensonge » et critiqué les Républicains « qui se couchent » devant le gouvernement en soutenant majoritairement la réforme.

Site de rencontre : attention à l’amour escroquerie


Site de rencontre : attention à l’amour escroquerie


Par Stéphane Calé, administrateur du Clusif

31% des Français ont déjà utilisé les services d’un site ou d’une application de rencontre en ligne (étude IFOP pour Facebook). Ce qui fait qu’aujourd’hui, un quart des couples se sont rencontrés en ligne (étude faireparterie.fr).

Malheureusement Cupidon n’est pas le seul à fréquenter la toile, car c’est aussi le terrain de chasse d’un type particulier d’arnaqueurs : les « arnacœurs » qui vont jouer avec les sentiments de leurs proies pour leur dérober de l’argent.

Ce phénomène n’est pas anodin. Ainsi, selon la Federal Trade Commission, ce type d’escroquerie a entrainé, aux États-Unis, un préjudice de 547 millions de dollars en 2021.
Comment procède l’« arnacoeur » ?

Il procède par étapes. Tout d’abord, il effectue des recherches sur sa cible pour connaitre ses centres d’intérêt et ses attentes (par exemple, homme brun musclé), afin de se construire un profil idéal, répondant en tout point à ses critères. Il prend ensuite contact avec sa proie, via un site de rencontre ou un réseau social. Il peut ainsi la faire tomber sous son charme, grâce à ses attentions, ses compliments. Cela lui permet d’obtenir la confiance de sa victime. C’est alors qu’il en profite pour lui soutirer de l’argent, sous un prétexte fallacieux. Par exemple, un de ses proches est atteint d’une terrible maladie et doit suivre en urgence un traitement très coûteux. Ou, habitant à l’étranger, il aimerait vraiment concrétiser cet amour naissant, mais ne dispose malheureusement pas des fonds nécessaires pour acheter le billet d’avion. Ou encore, il prétend souhaiter faire profiter sa victime de l’« Affaire du siècle », grâce à son placement miracle dans les cryptomonnaies, celle-ci pourra alors tripler sa mise en moins de six mois.

Mais l’« arnacoeur » peut aussi utiliser des techniques plus brutales pour arriver à ses fins. Il pourra par exemple, menacer sa victime de révéler des informations, des photographies, des vidéos compromettantes qu’il aura obtenues lors de ces échanges privilégiés, pour lui extorquer l’argent demandé.
La perte d’argent, n’est pas le seul risque qui pèse sur ces victimes potentielles, car elles peuvent également être amenées à participer involontairement à une opération de blanchiment d’argent. L’« arnacoeur », pourra, par exemple, prétexter de problèmes de succession, pour transférer sur le compte bancaire de sa victime de l’argent « sale ». Puis demander ensuite à cette dernière de lui renvoyer cet argent par un mandat, à destination d’un autre pays. La victime peut ainsi se retrouver être la seule à devoir répondre de ce délit auprès de la justice.

Quand on interroge ces victimes, ce n’est généralement pas de ces pertes financières ou des risques juridiques qu’elles ont le plus souffert, mais bien des impacts psychologiques. Cette souffrance morale, liée entre autres à la honte de s’être ainsi fait berner, pouvant même conduire la victime à utiliser des mécanismes de protection psychologique, tel que le déni de reconnaitre la situation, contre toute évidence.

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, ce type d’arnaque n’est pas né avec Internet, son origine remonterait au XVIe siècle et se nommait alors la « prisonnière espagnole ». A l’époque, la victime recevait une lettre d’une belle et très riche princesse espagnole qui avait été enlevée par des Ottomans. Ceux-ci réclamaient une forte rançon pour la libérer, mais si le destinataire de cette lettre avait la gentillesse de lui avancer cette somme, la belle princesse saurait se montrer reconnaissante et irait même jusqu’à lui accorder sa main.

Alors pourquoi évoquons-nous aujourd’hui les techniques de ces malandrins ? C’est parce que selon une étude réalisée par l’éditeur de logiciels ESET, 52% des personnes interrogées déclarent que la solitude, en cette période de Saint-Valentin, les rend plus vulnérables à ce type d’arnaque. Donc si cela vous arrive ou à l’un de vos proches, n’hésitez pas à porter plainte pour escroquerie aux sentiments, auprès de la plate-forme en ligne THESEE (Traitement Harmonisé des Enquêtes et Signalements pour les E-Escroqueries), accessible depuis le site web officiel de l’administration française.

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

Réforme des retraites-l’escroquerie des 1200 € de retraite minimum pour tous

La promesse du gouvernement d’accorder 1200 € de retraite est un mensonge manifeste car la mesure ne va bénéficier qu’à une minorité. Et en plus s’agit de 1200 € bruts et non nets.

L’objectif de 1 200 euros « ne concerne que les personnes qui ont une carrière complète cotisée à temps plein au smic », résume sur franceinfo l’économiste Nathalie Chusseau. Dans ce scénario, le montant du Mico sera revalorisé de 100 euros et atteindra 847,57 euros bruts. Ce qui reste encore éloigné de la cible de 1 200 euros. Pour y parvenir, l’exécutif inclut la pension complémentaire. Or, les actifs qui ont travaillé une partie de leur carrière à temps partiel cumulent moins de points de retraite complémentaire. Leur pension complémentaire étant plus faible, il leur sera plus difficile d’atteindre 1 200 euros.

Même dans le cas d’un actif à temps plein, qui bénéficierait du minimum contributif 847,57 euros, l’économiste Nathalie Chusseau doute que le montant de la pension complémentaire permette de percevoir 1 200 euros.

« Dans ce scénario, on fait donc comme si la pension complémentaire pour une personne à temps plein au Smic était de 350 euros – ce qui est loin d’être vérifié. »

« Des personnes avec une carrière complète ne seront donc pas garanties d’avoir 1 200 euros », abonde Michaël Zemmour sur France Inter. Enfin, ajoutons que tous ces montants sont exprimés en brut. Plusieurs types de prélèvements sociaux, dont la contribution sociale généralisée (CSG), s’appliquent aux pensions de retraite.

Au total, 1,8 million de retraités actuels « bénéficieront ainsi d’une augmentation de leur pension », selon l’étude d’impact du projet de loi, et « entre 180 000 et 200 000″ futurs retraités seront chaque année concernés. Mais dans des proportions diverses. Ni l’étude d’impact, ni les membres du gouvernement ne précisent le nombre de personnes qui en bénéficiera pleinement. Dans le détail, l’étude d’impact estime que le gain moyen pour les retraités actuels sera en réalité de 678 euros bruts par an, soit 56,5 euros par mois. « Cette hausse sera supérieure pour les femmes », qui gagneront en moyenne 63,5 euros de plus par mois, contre 44,91 euros pour les hommes, ajoute le document.

Prix du carburant: la ristourne de Total est une escroquerie

Prix du carburant: la ristourne de Total est une escroquerie

La vérité c’est que Total a surtaxé les prix lors de la distribution à l’occasion de la montée des cours de pétrole. Total (et les autres) continue d’ailleurs actuellement avec des prix à la pompe de près de deux euros le litre décorellés du niveau du pétrole à la production. Il ne s’agit donc nullement d’une ristourne mais d’un prix économiquement plus juste. Notons que le phénomène de surtaxation n’est pas nouveau quand les cours du pétrole tutoient les sommets; mais là, il atteint des niveaux sans précédent. Notons aussi l’hypocrisie du gouvernement qui récupère d’autant plus de fiscalité que les prix de vente sont hauts. La nouvelle indemnité carburant constitue par ailleurs constitue un relatif échec puisque réclamé seulement par la moitié des bénéficiaires potentiels. <

Ce dispositif est mis en place depuis le début de l'année pour succéder à la ristourne du gouvernement, dont le prix était passé de 18 à 30 centimes par litre de carburant à la rentrée pour finir l'année 2022 à 10 centimes. Alors que ces remises carburant s'adressaient à l'ensemble des automobilistes, le gouvernement souhaite désormais cibler les plus modestes d'entre eux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler à travers le versement d'un chèque de 100 euros.

Imaginée en fonction de critères de revenus, l'indemnité carburant est censée bénéficier à 10 millions d'automobilistes qui peuvent la demander depuis le 16 janvier dernier et ce, jusqu'au 28 février. Mais d'après le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires lors de la séance du jour à l'Assemblée nationale en plein débat parlementaire sur la réforme des retraites, ils sont encore trop nombreux à ne pas avoir formulé leur demande en ligne alors que les premiers versements surviennent depuis dix jours.
"Plus d’un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n’a pas encore fait cette demande et il s’agit d’une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes", a indiqué Christophe Béchu.

L'augmentation tendantielle des prix des carburants vers la barre des 2 euros le litre ralentit donc mais celle-ci devrait bel et bien être franchie dans les prochaines semaines. En effet, la récente instauration de l'embargo européen sur les produits pétroliers russes devrait à terme pousser à la hausse les prix, notamment du gazole.

Ristourne carburant de Total : une escroquerie

Ristourne carburant de Total : une escroquerie

La vérité c’est que Total a surtaxé les prix lors de la distribution à l’occasion de la montée des cours de pétrole. Total (et les autres) continue d’ailleurs actuellement avec des prix à la pompe de près de deux euros le litre décorellés du niveau du pétrole à la production. Il ne s’agit donc nullement d’une ristourne mais d’un prix économiquement plus juste. Notons que le phénomène de surtaxation n’est pas nouveau quand les cours du pétrole tutoient les sommets; mais là, il atteint des niveaux sans précédent. Notons aussi l’hypocrisie du gouvernement qui récupère d’autant plus de fiscalité que les prix de vente sont hauts. La nouvelle indemnité carburant constitue par ailleurs constitue un relatif échec puisque réclamé seulement par la moitié des bénéficiaires potentiels.

Ce dispositif est mis en place depuis le début de l’année pour succéder à la ristourne du gouvernement, dont le prix était passé de 18 à 30 centimes par litre de carburant à la rentrée pour finir l’année 2022 à 10 centimes. Alors que ces remises carburant s’adressaient à l’ensemble des automobilistes, le gouvernement souhaite désormais cibler les plus modestes d’entre eux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler à travers le versement d’un chèque de 100 euros.

Imaginée en fonction de critères de revenus, l’indemnité carburant est censée bénéficier à 10 millions d’automobilistes qui peuvent la demander depuis le 16 janvier dernier et ce, jusqu’au 28 février. Mais d’après le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires lors de la séance du jour à l’Assemblée nationale en plein débat parlementaire sur la réforme des retraites, ils sont encore trop nombreux à ne pas avoir formulé leur demande en ligne alors que les premiers versements surviennent depuis dix jours.
« Plus d’un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n’a pas encore fait cette demande et il s’agit d’une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes », a indiqué Christophe Béchu.

L’augmentation tendantielle des prix des carburants vers la barre des 2 euros le litre ralentit donc mais celle-ci devrait bel et bien être franchie dans les prochaines semaines. En effet, la récente instauration de l’embargo européen sur les produits pétroliers russes devrait à terme pousser à la hausse les prix, notamment du gazole.

CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION »: Encore une escroquerie institutionnelle !

CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION »: Encore une escroquerie institutionnelle ! 

Dès septembre, le fameux machin intitulé Conseil national de la Refondation sera lancé par Macron. Face au  relatif vide politique actuel  ,  Macron a sorti  soudain de sa poche une nouvelle version d’un truc inutile : le conseil national de la Refondation. Et quand on examine l’objectif, il s’agit évidemment une nouvelle fois de faire doublon avec les institutions existantes notamment le conseil économique et social environnemental mais aussi et surtout le Parlement. Car c’est évidemment au parlement en premier de prendre en charge les objectifs politiques nationaux et de les traduire réglementairement. Pour cette raison, le président du Sénat par exemple  vient de décider de ne pas participer à ce fameux conseil.L’association des maires de France a aussi décidé de boycotter ce nouveau machin. De même que les forces politiques de la droite, de la gauche, de l’extrême droite et même Édouard Philippe.

Bref un remake de la commission de l’énergie qui va regrouper une cinquantaine de poilus, » soigneusement choisis au hasard » complètement incompétents pour la plupart est facile à manipuler par les experts.

Cerise sur le gâteau, ce machin sera posé de personnalités tirées au sort. Ce qui nous amènera directement à la fois à des manipulations observées lors  la convention citoyenne du fait de l’inexpérience des intéressés. Aussi à des propositions relevant du niveau de discussion de bistrot.

Avec la proposition de Macron, on pourrait facilement se dispenser des sélections législatives prévues en avril et tirer  au sort les députés  transformés alors  en membres du conseil national de la politique.

Emmanuel Macron a  en effet annoncé , vouloir créer un « Conseil national de la refondation » réunissant les « forces politiques, économiques, sociales, associatives » ainsi que des citoyens tirés au sort, pour « atteindre » cinq objectifs qui toucheront notamment au pouvoir d’achat et à l’écologie.

« J’ai porté cinq objectifs pendant la campagne : l’indépendance (industrielle, militaire, alimentaire…), le plein-emploi, la neutralité carbone, les services publics pour l’égalité des chances et la renaissance démocratique avec la réforme institutionnelle. Pour les atteindre je veux réunir un Conseil national de la refondation, avec les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et de citoyens tirés au sort », a-t-il affirmé.

Notons en fait qu’il il s’agit aussi d’une remise en cause du gouvernement puisque les priorités déjà évoquées devront préalablement passer par ce fameux conseil de Refondation. .

Le président précise qu’il y aura « une première séquence de plusieurs jours, puis des rendez-vous réguliers » et que la première portera sur le pouvoir d’achat, préoccupation numéro un des Français.

Et Macron de resservir la soupe du grand débat national qu’il indique que des discussions auront lieu sur le terrain sur les objectifs indiqués

Macron  prévoit en effet que « soient définis nos objectifs et les moyens » au sein de ce Conseil avant des « discussions » à partir de septembre, « sur le terrain, dans les 1200 bassins de vie, auxquelles seront associées toutes les parties prenantes ».

« Les Français sont fatigués des réformes qui viennent d’en haut », a insisté Emmanuel Macron.

 

Ils risquent  sans doute aussi d’être fatigués par ce mécano d’institutions inutiles qui s’ajoutent déjà à d’autres..

Nombre de followers: Une escroquerie pour gagner davantage en publicité

Nombre de followers: Une escroquerie pour gagner davantage en publicité

Le 8 juillet 2022, l’homme d’affaires Elon Musk a annoncé mettre fin à son projet de rachat du réseau social Twitter, au prix de 54,20 dollars par action, qui valorisait l’entreprise à environ 44 milliards de dollars (43 milliards d’euros). Le 13 mai, le milliardaire avait déjà annoncé suspendre le rachat à cause de son inquiétude quant au nombre réel de faux comptes sur le réseau social, faisant plonger l’action du groupe d’environ 20 %.

« Twitter n’a pas respecté de multiples clauses de l’accord et semble avoir donné des informations fausses et trompeuses sur lesquelles Elon Musk s’est basé pour s’engager dans l’accord d’acquisition », expliquent les avocats de l’entrepreneur à la SEC (Security and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américaine.

Le désaccord repose principalement sur l’estimation du nombre d’utilisateurs de Twitter, les fameux followers, les faux comptes sont estimés selon les parties prenantes à plus ou moins de 5 %.

Les débats juridiques concernent donc la valorisation des utilisateurs de Twitter, c’est-à-dire ce que la finance appelle des actifs incorporels, et sur la publication d’informations financières à leur sujet. Si les marques, les brevets, le nombre de clients ou encore les technologies, savoir-faire et procédés de fabrication n’ont pas de substance physique, ces actifs incorporels contribuent néanmoins significativement à la création de valeur des sociétés qui les contrôlent. Pourtant, contrairement aux actifs corporels, les entreprises ne sont généralement pas tenues de publier des informations sur leurs actifs incorporels… sauf lors d’une acquisition.

Une information financière utile

Les actifs incorporels peuvent en effet jouer un rôle majeur lorsqu’une entreprise en rachète une autre. L’acquéreur peut par exemple réaliser l’opération dans le seul but de contrôler une marque ou une technologie détenue par une autre entreprise. Lors de ces opérations, l’acquéreur est donc obligé de reconnaître et de communiquer l’ensemble des actifs incorporels de l’entreprise acquise. Or cette obligation de publication est actuellement appliquée avec une rigueur variable d’une société à l’autre, conduisant à une information qui diffère grandement en fonction des opérations.

Pourtant, comme nous le montrons dans un article de recherche récent, la publication d’information sur les actifs incorporels constitue un outil particulièrement utile aux analystes financiers. Nous avons étudié le contenu des informations publiées sur les actifs incorporels à la suite près de 500 de regroupements d’entreprises réalisées entre 2002 et 2011 aux États-Unis.

Dans l’ensemble, nos résultats indiquent que les informations fournies et les montants relatifs aux actifs incorporels récemment acquis fournissent des informations pertinentes aux analystes financiers.

L’acquisition de Skype par eBay en 2005, par exemple, est particulièrement illustrative. Si les actionnaires d’eBay avaient su que Skype ne détenait pas de nombreux brevets liés à des programmes exploités dans son activité, cela aurait été une raison suffisante pour avoir un impact négatif sur l’intérêt de l’opération. L’information n’a pas été partagée car ce type de publication n’est, dans le contexte actuel, pas obligatoire. En outre, cette acquisition s’est terminée avec la reconnaissance d’un goodwill (une survalorisation) de 2 300 millions de dollars sur un prix d’acquisition total de 2 600 millions de dollars.

De même, après son acquisition de WhatsApp, Facebook a dû compléter l’affection du prix d’acquisition, c’est-à-dire allouer le prix d’acquisition consenti aux actifs acquis, notamment incorporels. Au moment de l’acquisition, le prix payé comprenait 4 milliards en cash, 12 milliards en actions et 3 milliards en actions bloquées (restricted stocks) pour les employés de WhatsApp. La valeur de l’action Facebook ayant grimpé depuis l’annonce de l’opération, le prix d’achat s’est finalement élevé à près de 22 milliards de dollars en 2014. Les actifs incorporels expliquaient manifestement une grande partie du prix consenti pour WhatsApp.

Dans une autre étude, nous avions par ailleurs montré qu’un faible niveau de transparence favorisait à la fois les désaccords entre analystes, traduisant l’incertitude de l’information, et les désaccords entre analystes et managers, indiquant une asymétrie de l’information. On voit avec le cas d’Elon Musk et de Twitter que ces désaccords peuvent concerner d’autres parties et aboutir à des actions en justice.

Ce problème est central pour toutes les sociétés qui cherchent à justifier une acquisition auprès de leurs actionnaires ou encore à éviter de mauvaises surprises. Si la valeur d’une entreprise dépend en grande partie de ces actifs incorporels, ne devrait-on pas alors exiger davantage d’information à leur sujet ?

________

Par Anne Jeny, Professor, Accounting Department, IÉSEG School of Management.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

« Conseil national de la Refondation »: Une escroquerie démocratique !

« Conseil national de la  Refondation  »:  Une escroquerie démocratique !

 

Une nouvelle fois dans le cadre d’une conjoncture politique incertaine et une opinion publique désabusée, Macron se lance dans le bricolage idéologique. Ainsi vient-il de décider soudainement de créer un nouveau machin : le conseil national de la Refondation.

L’allusion au conseil national de la résistance de 1944 est évidemment aussi grossière qu’  approximative. En outre son objet en 1944 était contradictoire avec le dessin de Macron de supprimer toute institution collective représentative a commencer  par son propre parti qui va prochainement aux législatives faire encore la preuve de son extrême faiblesse sur le terrain.

La Refondation de Macron constitue une sorte de récupération d’un concept déjà utilisé par de nombreux partis politiques et autres organisations. L’idée consiste à unir pour reconstruire. Ce qui n’est pas exactement l’objet de Macron qui au nom du néo libéralisme économique et politique détruit les fondements politiques mais aussi culturels sur lesquels reposent les bases du pays.

Ce n’est pas la première fois que Macron récupère des concepts qu’il transforme en slogans comme par exemple le grand débat national qui n’a jamais débouché sur rien et qui se résuma en grande opération médiatique avec pour seule star Macron s’enivrant de ses propres mots pendant des heures et des heures devant des élus et des experts qui n’en pouvant plus finissaient par dormir ou partir.

Le bilan de Macron sur le plan politique sera terrible car il a réussi à détruire les organisations républicaines pour laisser uniquement les partis extrêmes sur la scène politique. Le macronisme  ne survivra pas à Macron qui résulte d’un bricolage idéologique hétérogène et contradictoire. Macron,  c’est le fameux en même temps. Il n’est ni de droite ni de gauche théoriquement mais pratiquement à la fois  de droite et de gauche, de nulle part voire « d’ailleurs » comme était Jobert en son temps.

L’idéologie de Marcon et surtout d’inspiration jupitérienne : moi, moi, moi !

Dernière exemple de ce maître de l’Olympe française: la nomination de la transparente première ministre, Élisabeth Borne, sans réelle compétence, sans référence politique et sa connaissance socio-économique. Le type même de personnage qui plaît à Macron qui entend gouverner seul non seulement sans parti, sans recours au Parlement mais aussi son gouvernement.

La plupart des médias reconnaissent  à Macron une grande intelligence, ce qu’on peut lui accorder mais  une sorte d’intelligence de nature machiavélique et égocentrique qui ne repose pas réellement sur une grande culture. Plutôt sur les recettes de boutiquiers    d’instituts politique et de l’ENA. Le fond importe peu, la forme tient lieu de philosophie et d’orientation. Pour résumer : sur tous les sujets, parler, parler, parler jusqu’à l’enivrement.

Macron n’est ni un technicien ni un expert comme ceux qui sortent de polytechnique mais ce n’est pas non plus un intellectuel comme ce que produit l’École normale supérieure où d’ailleurs Macron a été recalé.

Non, c’est l’archétype de l’énarque inspiré par les méthodes commerciales américaines. On gère le pays comme une start-up en slalomant  au gré du marché des idées. Bref le handicap des logique administratives françaises qui s’ajoutent aux idées commerciales et politiques des marchands du temple américain. Un mélange de néo libéralisme économique et de  wokisme . L’illusion du progressisme mais la certitude du déclin au final si l’on en juge par l’état lamentable de la société qui doit maintenant gérer des crises structurelles partout en matière notamment de dette,  de sécurité, de santé, d’école, d’environnement et même de défense ( voir le piteux recul de la force Barkanne par exemple).

Ce conseil national de la Refondation constitue bien un exemple du grand vide idéologique du macronisme plus apte à détruire qu’à construire. Par une œuvre de constructeur mais plutôt de brocanteur opportuniste.

Environnement–Loi de protection des territoires marins : une escroquerie

Environnement–Loi de protection des territoires marins : une escroquerie

 

La fondatrice de l’association Bloom pour la protection des océans, Claire Nouvian,  explique pourquoi le décret gouvernemental est, selon elle, dangereux pour l’avenir des espaces maritimes et du climat. (Le Monde)

 

Ala veille de la Journée mondiale de l’océan, je suis porteuse de deux mauvaises nouvelles. La première, c’est que la France, deuxième puissance maritime mondiale, vient de prouver par un terrible décret qu’elle n’avait nullement l’intention de protéger son territoire marin. Et ce malgré l’urgence à restaurer la santé d’un océan qui n’est plus que l’ombre de lui-même alors qu’il est un allié stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique, absorbant plus d’un quart de nos émissions de CO2.

La seconde, c’est que non, Emmanuel Macron n’a pas fait son aggiornamento « écolo » et il ne le fera pas. Alors que, d’une main, le président préparait son plaidoyer de Marseille du 16 avril à l’adresse de l’électorat vert, empruntant à Jean-Luc Mélenchon son concept de « planification écologique », de l’autre, il orchestrait la signature, le 12 avril, d’un décret honteux mettant en pièces le concept même d’« aire marine protégée », rendant inopérantes toutes les promesses qu’il avait faites à ce sujet.

 

Rappelons que, de 2019 à 2022, Emmanuel Macron a martelé que la France protégerait 30 % de ses eaux, dont 10 % « en pleine naturalité » ou en « protection forte ». Des annonces célébrées pour leur ambition et sans ambiguïté : l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait en effet déjà clarifié qu’une aire marine ne pouvait pas être appelée « protégée » si des activités industrielles (incluant la pêche) y étaient conduites. D’après les définitions internationales, l’engagement du président de protéger 30 % de notre territoire marin correspondait donc à l’interdiction catégorique des extractions et installations industrielles. Cela signifiait aussi que les 10 % de « protection forte » promis par Emmanuel Macron correspondaient automatiquement au degré supérieur de protection : une protection intégrale, stricte, ce que les Anglo-Saxons nomment les « no-take zones ».

Ces zones de protection « forte » ne permettent aucune activité humaine, pas même les prélèvements de la petite pêche artisanale, et sont les plus efficaces pour restaurer l’océan. Les scientifiques ont quantifié le rétablissement spectaculaire du milieu marin quand cessaient les pressions anthropiques : la biomasse des poissons y est 670 % plus importante que dans les eaux non protégées ! Or, aujourd’hui, la France ne protège, selon une étude du CNRS, que 0,09 % de sa façade méditerranéenne et 0,005 % de sa façade Atlantique, Manche et mer du Nord !

Malheureusement, protéger moins de 1 % de l’océan est encore trop élevé pour les industriels, et Emmanuel Macron a choisi de prendre leur parti plutôt que celui de la science et des citoyens en amoindrissant, par ce décret du 12 avril, les critères de « protection forte ».

« Refondation  » , Une escroquerie démocratique !

« Refondation  » , Une escroquerie démocratique !

 

Une nouvelle fois dans le cadre d’une conjoncture politique incertaine et une opinion publique désabusée, Macron se lance dans le bricolage idéologique. Ainsi vient-il de décider soudainement de créer un nouveau machin : le conseil national de la Refondation.

L’allusion au conseil national de la résistance de 1944 est évidemment aussi grossière qu’  approximative. En outre son objet en 1944 était contradictoire avec le dessin de Macron de supprimer toute institution collective représentative a commencer  par son propre parti qui va prochainement aux législatives faire encore la preuve de son extrême faiblesse sur le terrain.

La Refondation de Macron constitue une sorte de récupération d’un concept déjà utilisé par de nombreux partis politiques et autres organisations. L’idée consiste à unir pour reconstruire. Ce qui n’est pas exactement l’objet de Macron qui au nom du néo libéralisme économique et politique détruit les fondements politiques mais aussi culturels sur lesquels reposent les bases du pays.

Ce n’est pas la première fois que Macron récupère des concepts qu’il transforme en slogans comme par exemple le grand débat national qui n’a jamais débouché sur rien et qui se résuma en grande opération médiatique avec pour seule star Macron s’enivrant de ses propres mots pendant des heures et des heures devant des élus et des experts qui n’en pouvant plus finissaient par dormir ou partir.

Le bilan de Macron sur le plan politique sera terrible car il a réussi à détruire les organisations républicaines pour laisser uniquement les partis extrêmes sur la scène politique. Le macronisme  ne survivra pas à Macron qui résulte d’un bricolage idéologique hétérogène et contradictoire. Macron,  c’est le fameux en même temps. Il n’est ni de droite ni de gauche théoriquement mais pratiquement à la fois  de droite et de gauche, de nulle part voire « d’ailleurs » comme était Jobert en son temps.

L’idéologie de Marcon et surtout d’inspiration jupitérienne : moi, moi, moi !

Dernière exemple de ce maître de l’Olympe française: la nomination de la transparente première ministre, Élisabeth Borne, sans réelle compétence, sans référence politique et sa connaissance socio-économique. Le type même de personnage qui plaît à Macron qui entend gouverner seul non seulement sans parti, sans recours au Parlement mais aussi son gouvernement.

La plupart des médias reconnaissent  à Macron une grande intelligence, ce qu’on peut lui accorder mais  une sorte d’intelligence de nature machiavélique et égocentrique qui ne repose pas réellement sur une grande culture. Plutôt sur les recettes de boutiquiers    d’instituts politique et de l’ENA. Le fond importe peu, la forme tient lieu de philosophie et d’orientation. Pour résumer : sur tous les sujets, parler, parler, parler jusqu’à l’enivrement.

Macron n’est ni un technicien ni un expert comme ceux qui sortent de polytechnique mais ce n’est pas non plus un intellectuel comme ce que produit l’École normale supérieure où d’ailleurs Macron a été recalé.

Non, c’est l’archétype de l’énarque inspiré par les méthodes commerciales américaines. On gère le pays comme une start-up en slalomant  au gré du marché des idées. Bref le handicap des logique administratives françaises qui s’ajoutent aux idées commerciales et politiques des marchands du temple américain. Un mélange de néo libéralisme économique et de  wokisme . L’illusion du progressisme mais la certitude du déclin au final si l’on en juge par l’état lamentable de la société qui doit maintenant gérer des crises structurelles partout en matière notamment de dette,  de sécurité, de santé, d’école, d’environnement et même de défense ( voir le piteux recul de la force Barkanne par exemple).

Ce conseil national de la Refondation constitue bien un exemple du grand vide idéologique du macronisme plus apte à détruire qu’à construire. Par une œuvre de constructeur mais plutôt de brocanteur opportuniste.

Loi de protection des territoires marins : une escroquerie

Loi de protection des territoires marins : une escroquerie

 

La fondatrice de l’association Bloom pour la protection des océans, Claire Nouvian,  explique pourquoi le décret gouvernemental est, selon elle, dangereux pour l’avenir des espaces maritimes et du climat. (Le Monde)

 

Ala veille de la Journée mondiale de l’océan, je suis porteuse de deux mauvaises nouvelles. La première, c’est que la France, deuxième puissance maritime mondiale, vient de prouver par un terrible décret qu’elle n’avait nullement l’intention de protéger son territoire marin. Et ce malgré l’urgence à restaurer la santé d’un océan qui n’est plus que l’ombre de lui-même alors qu’il est un allié stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique, absorbant plus d’un quart de nos émissions de CO2.

La seconde, c’est que non, Emmanuel Macron n’a pas fait son aggiornamento « écolo » et il ne le fera pas. Alors que, d’une main, le président préparait son plaidoyer de Marseille du 16 avril à l’adresse de l’électorat vert, empruntant à Jean-Luc Mélenchon son concept de « planification écologique », de l’autre, il orchestrait la signature, le 12 avril, d’un décret honteux mettant en pièces le concept même d’« aire marine protégée », rendant inopérantes toutes les promesses qu’il avait faites à ce sujet.

 

Rappelons que, de 2019 à 2022, Emmanuel Macron a martelé que la France protégerait 30 % de ses eaux, dont 10 % « en pleine naturalité » ou en « protection forte ». Des annonces célébrées pour leur ambition et sans ambiguïté : l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait en effet déjà clarifié qu’une aire marine ne pouvait pas être appelée « protégée » si des activités industrielles (incluant la pêche) y étaient conduites. D’après les définitions internationales, l’engagement du président de protéger 30 % de notre territoire marin correspondait donc à l’interdiction catégorique des extractions et installations industrielles. Cela signifiait aussi que les 10 % de « protection forte » promis par Emmanuel Macron correspondaient automatiquement au degré supérieur de protection : une protection intégrale, stricte, ce que les Anglo-Saxons nomment les « no-take zones ».

Ces zones de protection « forte » ne permettent aucune activité humaine, pas même les prélèvements de la petite pêche artisanale, et sont les plus efficaces pour restaurer l’océan. Les scientifiques ont quantifié le rétablissement spectaculaire du milieu marin quand cessaient les pressions anthropiques : la biomasse des poissons y est 670 % plus importante que dans les eaux non protégées ! Or, aujourd’hui, la France ne protège, selon une étude du CNRS, que 0,09 % de sa façade méditerranéenne et 0,005 % de sa façade Atlantique, Manche et mer du Nord !

Malheureusement, protéger moins de 1 % de l’océan est encore trop élevé pour les industriels, et Emmanuel Macron a choisi de prendre leur parti plutôt que celui de la science et des citoyens en amoindrissant, par ce décret du 12 avril, les critères de « protection forte ».

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