Archive pour le Tag 'complémentaires'

Retraites complémentaires : majorité de syndicats pour la revalorisation de 4,9 %

Retraites complémentaires : majorité de syndicats pour la revalorisation de 4,9 %

Les syndicats très majoritaires chez les salariés comme du côté patronal ont apporté leur accord officiel au projet de revalorisation de 4,9 % des pensions du privé.

La CFDT, la CFTC, et FO, représentant une majorité des salariés du privé, ont annoncé lundi qu’ils signeraient ce nouvel accord.

Selon les termes de l’accord, les pensions des 13 millions de retraités allocataires de l’Agirc-Arrco seront revalorisées de 4,9% dès le 1er novembre, au niveau de l’inflation. Entre 2024 et 2026, la revalorisation des pensions pourrait être moindre : en fonction de la conjoncture économique, la hausse pourrait être sous-indexée de maximum 0,4 point en dessous de l’inflation. Mais le conseil d’administration pourra choisir de la ramener au niveau de l’inflation.

L’accord supprime aussi le « malus », décote temporaire de 10% qui s’appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales. Il sera supprimé dès le 1er décembre pour les nouveaux retraités, puis à partir d’avril pour l’ensemble des retraités concernés.

Outre ces revalorisations, l’accord scelle l’union du patronat et des syndicats sur un point majeur: leur refus d’organiser un « tuyau financier » vers l’Etat, qui leur réclamait entre 1 et 3 milliards d’euros annuels d’ici 2030 pour participer au financement du relèvement des petites pensions prévu par la réforme des retraites, et au « retour à l’équilibre » du système global.

Retraites complémentaires : Revalorisation de 4,9 % au 1er novembre

Retraites complémentaires : Revalorisation de 4,9 % au 1er novembre

les retraites complémentaires Agirc-Arrco du privé seront revalorisées à hauteur de 4,9% dès le 1er novembre.

Patrons et syndicats se sont mis d’accord pour cette augmentation. Par contre des divergences sont intervenus au sein des syndicats patronaux sur la ponction d’au moins 1 milliard que va opérer le gouvernement sur les retraites complémentaires au profit du budget de l’État. Officiellement cette ponction vise à contribuer à financer la réforme dite « France travail » nouvelle cathédrale administrative sans doute aussi peu efficace que l’agence de l’emploi.

Retraites complémentaires: hausse de 4,9%

Retraites complémentaires: hausse de 4,9%

Les pensions complémentaires des retraités du privé seront revalorisées de 4,9% à compter du 1er novembre, au niveau de l’inflation, ont annoncé les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime Agirc-Arrco, qui doivent encore signer l’accord décroché dans la nuit du jeudi 5 octobre.

Un accord devrait être effectivement signé par les principales organisations syndicales pour la régularisation des pensions du privé. Reste cependant un autre problème celui de l’affectation des réserves financières du régime que l’État veut s’approprier. Patrons et syndicats sont en désaccord avec ce détournement qui pourrait cependant être légalisé dans le cadre de la loi sur le budget.

Le «malus», décote temporaire de 10% qui s’appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales, sera supprimé dès le 1er décembre pour les nouveaux retraités, puis à partir d’avril pour l’ensemble des retraités concernés, ont-ils indiqué. Sans définitivement promettre de signer, plusieurs organisations dont la CFDT et le Medef ont jugé l’accord «équilibré». La date butoir pour signer l’accord a été fixée à mercredi.

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

 

Récemment les assurés ont reçu leur nouvelle carte de leur mutuelle ainsi qu’une petite note signalant l’augmentation des tarifs. Une augmentation qui n’est pas marginale puisqu’elle atteint de l’ordre de 3,4 % en moyenne . Signalons que sur l’année la hausse des prix se rapproche de 3 %. Par contre les revenus du travail et de l’épargne ne seront pas relevées d’autant. Pour l’instant on annonce simplement des augmentations de leur de 1 %. Le phénomène de l’augmentation des mutuelles rejoints l’inflation constatée pour les prix dans nombre de services. En raison de ce phénomène, la structure de consommation ce déforme dans les ménages ou les dépenses contraintes ne cessent de progresser au détriment des dépenses ajustables. À noter cependant que. l es disparités sont cependant importantes d’une mutuelle à l’autre et 20 % d’entre elles, notamment la Matmut, vont geler leurs tarifs.

On notera que cette augmentation pourtant significative n’a guère fait l’objet d’éclairage et encore moins de prise en compte par les autorités et même par les médias. Une augmentation  » en douce » ou à bas bruit comme on dit maintenant !

Retraites complémentaires : revalorisation limitée

Retraites complémentaires : revalorisation limitée

 

L’avenant sur les retraites complémentaires conclu en juillet entre le patronat et deux des trois confédérations, la CFDT et la CFTC, va entrer en vigueur début octobre. Seule la CFE-CGC a en effet annoncé son intention d’utiliser son droit d’opposition. Or pour que ce droit empêche qu’un accord s’applique, il faut représenter au moins 50 % des salariés, un seuil qui ne sera pas atteint. L’avenir de l’accord était de fait dans les mains de FO . et le syndicat a décidé de ne pas faire valoir son droit d’opposition.

Retraites complémentaires: un trou de 6 milliards

Retraites complémentaires: un trou de 6 milliards

Le chômage partiel et les décalages de cotisations mécaniquement ont fait plonger le système de retraite complémentaire est créée un trou de 6 milliards

Régime de retraites complémentaires du privé, l’Agirc-Arrco a servi 85,4 milliards d’euros de pensions aux retraités en 2020, en hausse de 2,8%. Mais dans le même temps, sous l’effet de la crise économique et de l’activité partielle qui touche 40% des salariés, les cotisations ont eu du mal à rentrer. 79,4 milliards en 2020 ont été encaissés, un montant en baisse de 4,7%. «

Résultat, entre charges qui augmentent et recettes qui baissent, l’Agirc-Arrco accuse un déficit technique de 6 milliards d’euros. «Une situation inédite par son ampleur et entièrement liée à la conjoncture», souligne Didier Weckner de l’ l’Agirc-Arrco .

durant la pandémie et démontré leur utilité.

Pour couvrir le déficit de trésorerie exceptionnel de l’année 2020, l’Agirc-Arrco a puisé dans ce «bas de laine» à hauteur de 4 milliards. Les réserves s’élèvent donc désormais à 61 milliards d’euros. Grâce à ce matelas, l’Agirc-Arrco n’a pas eu besoin d’emprunter durant cette période difficile et le régime n’affiche aucune dette.

Complémentaires santé: hausse des cotisations en 2021

Complémentaires santé: hausse des cotisations en 2021

  • Une augmentation comprise entre 1,5 % et 2,5 % pourraient intervenir en moyenne en 2021 d’après la Mutualité française. Certains tarifs pourraient aller même jusqu’à 5 %. Les assurances peuvent justifier une certaines augmentation avec le meilleur remboursement des lunettes notamment, aussi le prélèvement exceptionnel fait par le gouvernement sur les mutuelles. Ceci étant,  on pourrait s’interroger sur le niveau des hausses en regard de l’inflation qui est pratiquement nulle.

Retraites complémentaires gelées

 Retraites complémentaires gelées

Contrairement à ce qui avait été prévu et annoncé les retraites complémentaires pourrait être gelées.  Pourtant, l’accord signé en mai 2019 par les partenaires sociaux prévoyait que, durant quatre ans (de 2020 à 2023), les retraites complémentaires – qui représentent 60 % des pensions des cadres – soient indexées sur l’inflation, afin de préserver le pouvoir d’achat des retraités. Mais il n’était pas prévu qu’avec la crise l’inflation devienne supérieure à l’évolution des salaires. «Cette année, le salaire de référence va baisser de 7 % à 8 % en raison des mesures de chômage partiel, nous proposons donc de geler la revalorisation de la valeur de service du point, qui sert à calculer les pensions», justifie au Figaro Jean-Claude Barboul, le président CFDT de l’Agirc-Arrco. Tout en soulignant que la hausse sur l’inflation ne serait que de 0,1 %.

 

Pour régime Agirc-Arrco, d le déficit pourrait se creuser cette année à 6,5 milliards d’euros, après être revenu à l’équilibre l’an dernier. Surtout, les réserves s’amenuisent au regard des charges à couvrir: alors qu’elles représentaient 81 % des prestations servies en 2019 et encore 73 % en 2020, elles devraient tomber à 67% en 2021 et passer sous la barre des 50 % en 2026. À cette date, les réserves représenteront donc moins des six mois de prestations prévus dans l’accord de 2019.

Retraites complémentaires : augmentation de 0,1 % !

Retraites complémentaires : augmentation de 0,1 % !

Le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco est forcément très affecté par la crise sanitaire étant privé de rentrées de recettes de certaines entreprises et évidemment par la suppression de 800 000 postes depuis le début de l’année. Autant de cotisations en moins. Du coup il a été décidé par les  partenaires sociaux de limiter le la hausse à 0,1 % en novembre sachant que l’inflation attendue devrait être limitée à 0,2 % sur l’année.

Taxation des complémentaires santé : un contresens

Taxation des complémentaires santé : un contresens

 

Au motif que les complémentaires santés auraient réalisé des économies pendant la période sanitaire, le gouvernement a décidé d’une imposition supplémentaire de 1,5 milliards. La question immédiate qui se pose est de savoir qui va en réalité payer : les assurés bien entendu qui rapidement vont constater une augmentation de leurs cotisations. Cette imposition supplémentaire parait  particulièrement inopportune et injuste. En effet,  il est clair que pendant la période de forte crise, nombre de soins ont été différés tout simplement parce que certains actes médicaux non liés aux Coronavirus étaient interdits. Le problème c’est qu’on constate maintenant un report du traitement des pathologies dans la période actuelle et qu’il faut parfois d’ailleurs des mois pour avoir un rendez-vous avec un spécialiste et pour être traité. Tout cela se traduira en coût supplémentaire pour les complémentaires concernant le second semestre 2020 voire le premier semestre 2021.

Les complémentaires santé devront donc s’acquitter d’une:«contribution exceptionnelle» de 1,5 milliard d’euros sur les deux prochaines années, pour compenser leurs profits liés à la crise sanitaire, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. Discutée depuis juin et actée début août, cette mesure avait été présentée par le gouvernement comme «une récupération des montants qui n’ont pas été déboursés», du fait notamment de la chute des dépenses de santé durant le confinement et de la prise en charge à 100% par l’Assurance maladie de certains actes (téléconsultations, tests de dépistage).

Une nouvelle taxation des complémentaires santé ?

Une nouvelle taxation des complémentaires santé ?

On sait que nombre de patients ne se sont pas rendus chez leur médecin traitant ou chez leur spécialiste au moment du pic de la crise sanitaire. Du coup mécaniquement, les dépenses de santé ont été réduites et les remboursements complémentaires aussi. Le gouvernement veut en profiter pour ponctionner les sociétés et mutuelles complémentaires. Un raisonnement complètement idiot dans la mesure où certaines pathologies non traitées pendant la période du pic ont entraîné une aggravation chez les patients.

En fait,  les traitements ont été simplement reportés dans le temps ; actuellement d’ailleurs, certains cabinets médicaux notamment de spécialistes sont surbookés. Le gouvernement évalue les moindres dépenses de santé des complémentaires à quelque 2,6 milliards d’euros pendant le confinement. Mais il n’a pas évalué le coût supplémentaire du décalage dans le temps du traitement de pathologies qui se sont aggravées ! ».

La solution pourrait être de prélever la contribution en deux temps, dit-on au ministère de la Santé : d’abord « un acompte incontestable en décembre 2020 », sitôt le budget voté, puis le solde fin 2021, après avoir tenu compte du rattrapage de soins. De toute manière ce prélèvement mal fondé sera supporté par les assurés d’une manière ou d’une autre.

il ne faudrait pas que les assureurs se braquent et se rattrapent sur leurs tarifs l’année prochaine. « Il faut voir exactement quel dispositif sera arrêté. Notre volonté, c’est de répercuter le moins possible cette taxe sur les prix. Mais tout dépendra de la réalité de notre marge de manoeuvre », avance-t-on du côté des assureurs.

Retraites complémentaires : baisse de 10% dans les 10 ans ?

Retraites complémentaires : baisse de 10% dans les 10 ans ?

 

Les partenaires sociaux ont a décidé de l’avenir des retraites complémentaires. Car l’équilibre financier est très menacé. D’après les premières études,  il se pourrait que les retraites complémentaires baissent d’environ 100 dans les 10 ans. En fait on ajustera le niveau des retraites en fonction du déficit des caisses. La problématique des caisses complémentaires et la même que celle du régime général.  Les retraités du régime général (salariés) décédés en 2016 ont perçu leur pension pendant 19 ans pour les hommes et 22 ans pour les femmes. C’est 8 ans de plus qu’il y a cinquante ans. Socialement cet une bonne nouvelle il y a de plus en plus de retraités en France ce qu’indique la caisse nationale d’assurance vieillesse du régime général. » On est  «passé d’environ 300.000 en 1966 à 800.000 en 2016», indique la Cnav. La première raison, ceste que les retraités vivent de plus en plus vieux et bénéficient donc plus longtemps de leur pension. (20 ans en moyenne en 2016 pour seulement 12 ans il y a 50 ans). En cause l’amélioration des conditions de vie mais aussi les progrès de la médecine. Le second élément est lié  à l’âge de départ en retraite (en 2016 (62,4 ans en 2016) qu’en 1966 (64 ans qu’en 1966).   Le comité d’orientation des retraites qui prévoyait pendant la mandature de François Hollande une perspective d’équilibre financier d’ici 2020 s’est soudainement aperçu qu’un équilibre éventuel ne serait pas possible avant 2040. Dernier élément  la France dispose du meilleur système de retraites mais pour l’avenir il est largement hypothéqué par son financement. C’est la conclusion  de l’indice Mercer Melbourne qui évalue les systèmes de retraite de 30 pays, Par rapport à 2016, la France recule de trois places, à la 16ème place, même si son indice global (59,6) s’améliore grâce à de meilleures perspectives économiques. Mais le pays affiche des résultats contrastés. Avec un indice de 80,4, la France occupe en effet la première place de l’indice « performance », c’est-à-dire que son système offre le meilleur niveau de vie à ses retraités. En revanche, sa pérennité semble inquiéter les analystes de Mercer. La même inquiétude concerne l’équilibre des régimes complémentaires et cela pour des raisons assez identiques. 

Retraites complémentaires : un accord de principe….provisoire

Retraites complémentaires : un accord de principe….provisoire

 

De toute évidence ce plan pour assainir financièrement les mes Ce que pense auusi  L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Raymond Soubie estime que le plus gros des mesures reste à prendre. La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC ont finalement accepté les mesures proposées par le MEDEF concernant les retraites complémentaires. Désormais, c’est sur des « détails » que les syndicats continuent à négocier.  »La question est de savoir, par exemple, si la pénalité pour ceux qui ne partiraient pas avant 63 ans sera de 10% on non, et si elle durera deux ou trois ans », détaille l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Raymond Soubie, invité sur RTL.   Le principe adopté est le suivant : « Ceux qui partent à la retraite avant 63 ans auront un malus, ceux qui partiront après 63 ans auront un bonus« , décrypte l’expert en gestion des ressources humaines. Mais cette mesure sur l’âge du départ à la retraite n’est pas la plus importante, estime Raymond Soubie. « Les vraies mesures qui vont rapporter de l’argent, ce sont les mesures purement financières, qui consistent à continuer à sous-indexer les pensions des régimes complémentaires(en clair baisser les pensions NDLR), ainsi qu’une hausse des cotisations patronales et salariales », déclare-t-il. Des mesures qui devraient faire légèrement baisser le pouvoir d’achat des retraités, et coûter aux entreprises 400 millions d’euros supplémentaires.

Les retraites complémentaires très menacées

Les retraites complémentaires très menacées

Même la CFDT syndicat pourtant ouvert aux réformes ne semble pas prête à accepter les propositions du Medef qui vise notamment à repousser l’âge de la retraite et à faire baisser le montant des pensions. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a réaffirmé dimanche que les propositions du Medef pour le financement des retraites complémentaires sont « inacceptables » et a reconnu qu’ »un compromis » sera « difficile » à trouver pour sortir les régimes Agirc (cadres) et Arrco (salariés) de leurs difficultés financières. Vendredi, jour de la prochaine séance de négociation entre partenaires sociaux, « chacun va être mis au pied du mur », a estimé M. Berger sur iTélé. Le numéro un de la CFDT a souligné qu’ »un accord a toujours été trouvé depuis 1947″ sur le financement des régimes de retraite complémentaire. « Il y a une grosse responsabilité qui pèse sur nos épaules », a-t-il estimé. Selon lui, « le Medef voudrait se servir de cette négociation pour repousser l’âge » de départ à la retraite avec sa proposition d’abattement sur les pensions jusqu’à 64 ans. « C’est inacceptable ». « Il faut des efforts partagés » entre les entreprises, les salariés et les retraités et « trouver un compromis », mais « ce sera difficile », a-t-il admis. Laurent Berger ne veut pas « se laisser embarquer par les propositions du patronat qui seraient dramatiques parce que cela repousserait l’âge » de départ et ferait baisser le montant des pensions. Il a rappelé les propositions de son syndicat, notamment l’instauration d’une « contribution de solidarité intergénérationnelle » de 4% pendant deux ans pour les nouveaux retraités.

Retraites complémentaires menacées mais la réforme renvoyée à plus tard

Retraites complémentaires menacées  mais  la réforme renvoyée à plus tard 

 

 

L’existence même des régimes de retraite complémentaire est menacée en particulier le régime des cadres. Pour autant il semble bien que les partenaires sociaux seront incapables de se mettre d’accord pour sauver les régimes. Du coup il y a fort à parier qu’on décide de mesurettes et que la question sur le fond soit renvoyée après les présidentielles de 2017. D’ici là la situation financière catastrophique ne se sera pas améliorée et cela démontre à l’évidence l’indigence du dialogue social en France et l’incompétence de nombre de syndicats Iil est clair en effet que les régimes de retraite complémentaire mais aussi le régime général sont condamnés à exploser si rien ne change. La perspective d’un accord ambitieux sur le financement du système français de retraites complémentaires du secteur privé semble donc s’éloigner, malgré un assouplissement des positions du Medef, la principale organisation patronale.  Selon des sources syndicales, les discussions butent toujours sur la volonté du patronat d’inciter les salariés à partir plus tard à la retraite par un système d’abattements dégressifs et provisoires sur les pensions versées. Les trois organisations patronales et les cinq syndicats gestionnaires des caisses de retraites complémentaires Arrco et Agirc ont rendez-vous le 16 octobre pour tenter de conclure des négociations entamées en février et suspendues en juin. Si rien n’est fait pour assurer leur équilibre financier, ces deux caisses risquent de voir leurs réserves épuisées dans les prochaines années en raison de déficits répétés, ce qui se traduirait alors par une baisse des pensions qu’elles versent. Lors de discussions bilatérales préparatoires, le Medef a cependant proposé quelques concessions, par rapport au projet d’accord mis sur la table au printemps. Il propose ainsi de transformer en système de malus-bonus les abattements suggérés sur les pensions, qui étaient alors envisagés sur les trois premières années de retraite (30% la première, 20% la deuxième, 10% la troisième).  Ces abattements ne porteraient plus que sur deux années et se convertiraient au-delà de la troisième en bonus si le salarié retarde encore son départ à la retraite d’un ou deux ans. Un salarié prenant sa retraite à l’âge légal subirait ainsi une décote sur sa pension complémentaire de 25% à 62 ans et de 15% à 63 ans. Cette décote s’annulerait à 64 ans et deviendrait un surcote de 15% à 65 ans et de 25% à 66 ans.  En échange de l’acceptation par les syndicats de ce système, les organisations patronales seraient prêtes à envisager un geste sur les cotisations des employeurs – une hausse dont elles rejetaient jusqu’ici le principe même.  Mais la majorité des syndicats, CGT, CFDT et Force ouvrière en tête, rejettent toujours l’idée d’une décote pour inciter les salariés à prendre plus tard leur retraite. La CFTC ne veut pas aller, pour sa part, au-delà d’une décote de 3 à 4%.

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