Archive pour le Tag '1%)'

Retraite : une revalorisation de 1 % au 1er janvier

Retraite : une revalorisation de 1 % au 1er janvier

On aurait trouvé un compromis avec le gouvernement pour que « toutes les retraites » soient revalorisées de la « moitié de l’inflation » dès le 1er janvier, avec un second rattrapage pour les plus petites six mois plus tard. En clair il y aurait une revalorisation de 1 % au 1er janvier puisque sur un an l’INSEE ne constate qu’une inflation de 2 %.

En réalité, un indicateur obsolète qui ne tient pas compte de l’évolution structurelle de la consommation des ménages qui par exemple ont reculé nombre de dépenses d’investissement, changé la nature des produits achetés et réduits globalement leurs achats. À noter aussi une montée en forte hausse des dépenses obligatoires concernant le logement, les autres dépenses contraintes notamment les abonnements. De sorte que cette augmentation de 1 % est à la fois factice et anecdotique.

« Il y aura bien une revalorisation des retraites dès le 1er janvier pour toutes les retraites. Elle sera à peu près de la moitié de l’inflation », a déclaré Laurent Wauquiez. « Au 1er juillet, il y aura une deuxième revalorisation, cette fois-ci pour les retraites les plus modestes » pour « les protéger intégralement de l’inflation », a-t-il poursuivi, précisant que seules celles « en-dessous du SMIC » bénéficieraient de cette deuxième mesure.

 

Inflation : seulement 1,1 % sur un an ?

Inflation : seulement 1,1 % sur un an ?

L’indice des prix à la consommation aurait seulement augmenté de 1,1% sur un an en France au mois de septembre, marquant un net ralentissement par rapport à la hausse de 1,8% enregistrée en août, grâce au repli de l’énergie, a indiqué l’Insee mardi. L’évolution de l’indice des prix à la consommation a été révisée en baisse de 0,1 point par rapport à une première estimation publiée fin septembre, qui l’établissait à 1,2%, a précisé l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

L’inflation a été tirée à la baisse en septembre par le recul de 3,3% des prix de l’énergie (après +0,4%) et le ralentissement de ceux des services (+2,4% après +3,0%). Les prix des produits manufacturés (-0,3%), de l’alimentation (+0,5%) et du tabac (+8,7%) sont restés relativement stables sur un an en septembre. Calculé sur un mois, l’indice des prix à la consommation a même reculé de 1,2% (après +0,5% en août), «soit la plus forte baisse mensuelle» depuis 1990, a précisé l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

. Indicateur de référence au niveau européen, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) a progressé de 1,4% sur un an en septembre contre 2,2% en août. En comparaison mensuelle, il a baissé de 1,3% après +0,6% en août.

C’est l’IPCH qui est observé de près par la Banque centrale européenne (BCE) pour déterminer ses taux d’intérêt, lesquels pourraient être une nouvelle fois abaissés jeudi. En août sur un an, l’indice des prix à la consommation était passé sous la barre symbolique des 2% pour la première fois depuis août 2021.

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre
Le 4 novembre prochain, les 14 millions de pensionnés affiliés au régime de retraite Agirc-Arrco verront leurs pensions seront e revalorisées, probablement entre 1,5 et 1,7%, soit légèrement moins que l’inflation. Le niveau précis de cette augmentation sera décidé mardi 15 octobre, lors d’un conseil d’administration.

L’augmentation des retraites dépendant du régime général dépendra-elle des débats de l’assemblée nationale avec un possible report au second semestre 2025

 

Inflation: Seulement 1,2 % sur un an ?

Inflation: Seulement 1,2 % sur un an ?

Beaucoup de ménages et autres acteurs économiques seront sans doute surpris de constater qu’officiellement d’après l’INSEE l’inflation sur un an n’a évolué que de 1,2 % en hausse.

 

Un chiffre qui bien évidemment ne tient pas compte du bouleversement structurel de la consommation des ménages qui ont changé le volume et la nature de leurs achats. Parallèlement en effet,  on assiste à une augmentation de la plupart des prix des services. De quoi s’interroger sur la mesure de l’inflation par l’INSEE. Pour schématiser beaucoup de produits baissent sans doute effectivement mais ne sont pas achetés en tout cas beaucoup moins. Selon la première estimation de l’Insee, l’inflation sur un an atteignait ce mois-ci, 1,2%. Son plus faible niveau depuis plus de trois ans, en juillet 2021.
Sur un mois, les prix ont diminué de 1,2% – la plus forte baisse mensuelle depuis 1990 -, alors qu’ils augmentaient, au contraire, de 0,5% en août. Ce ralentissement considérable s’explique d’abord par «un repli des prix de l’énergie en particulier ceux des produits pétroliers», notent les statisticiens. . «Au total, l’inflation resterait inférieure à +2,0 % d’ici la fin de l’année, et s’établirait à +1,6 % sur un an en décembre 2024», prévoyait l’Insee dans ses dernières projections.

Inflation : seulement 1,2 % sur un an ?

 Beaucoup de ménages et autres acteurs économiques seront sans doute surpris de constater qu’officiellement d’après l’INSEE l’inflation sur un an n’a évolué que de 1,2 % en hausse. Un chiffre qui bien évidemment ne tient pas compte du bouleversement structurel de la consommation des ménages qui ont changé le volume et la nature de leurs achats. Parallèlement en effet on assiste à une augmentation de la plupart des prix des services. De quoi s’interroger sur la mesure de l’inflation par l’INSEE. Pour schématiser beaucoup de produits baissent sans doute effectivement mais ne sont pas achetés en tout cas beaucoup moins. Selon la première estimation de l’Insee, l’inflation sur un an atteignait ce mois-ci, 1,2%. Son plus faible niveau depuis plus de trois ans, en juillet 2021.

Sur un mois, les prix ont diminué de 1,2% – la plus forte baisse mensuelle depuis 1990 -, alors qu’ils augmentaient, au contraire, de 0,5% en août. Ce ralentissement considérable s’explique d’abord par «un repli des prix de l’énergie en particulier ceux des produits pétroliers», notent les statisticiens. . «Au total, l’inflation resterait inférieure à +2,0 % d’ici la fin de l’année, et s’établirait à +1,6 % sur un an en décembre 2024», prévoyait l’Insee dans ses dernières projections.

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions

Armée russe : des effectifs portés à 1,5 millions 

Les effectifs de l’armée russe sont portés  à 1,5 millions. Les effectifs d’active avaient été augmentés de 137.000 soldats, puis de 170.000 en 2022 et 2023. L’armée russe comprendra 2,38 millions de militaires avec les réservistes.

Poutine justifie ces augmentations par la  menace de l’Occident.

L’armée russe est déployée dans plusieurs pays de l’ancienne URSS : l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, et le Tadjikistan. Elle occupe également une partie de la Moldavie, de la Géorgie et de l’Ukraine. Enfin, elle sert d’appui militaire à Bachar al-Assad en Syrie. Plusieurs bases à l’étranger sont étudiées : au Soudan, au Mozambique, et en Égypte.

Les soldats du Kremlin font face à des pertes liées à la guerre d’Ukraine – 315.000 tués et blessés depuis le début du conflit selon le renseignement américain.

Droits TV de la Ligue 1 de football : Encore attribués à des étrangers !

Droits TV de la Ligue 1 de football : Encore attribués à des étrangers !

Ce n’est forcément pas une victoire des fans de foot cette attribution des droits télévisés de la ligue 1à des sociétés étrangères. Une mauvaise nouvelle qui ne fera pas augmenter loin s’en faut le nombre de téléspectateurs ; d’autant que le spectacle de ce championnat est assez navrant le plus souvent en comparaison de la qualité des matchs offerts dans les pays voisins en Angleterre bien sûr mais aussi en Espagne, en Italie et en Allemagne. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour Canal dont une grande partie des téléspectateurs sont surtout motivés par le football. Canal qui diffusera sans doute les matchs anglais !

La plateforme britannique DAZN a acquis la quasi-intégralité des droits TV de la Ligue 1 avec huit matchs sur neuf, pour un montant avoisinant les 400 millions d’euros, a appris la direction des sports de Radio France d’une source proche des négociations. BeIn sport a acquis de son côté une affiche du championnat de France pour 100 millions d’euros (la meilleure affiche pour chaque journée). Ce contrat court jusqu’en 2029.

La Ligue négocie avec DAZN une clause de sortie dans deux ans, pour 2026. BeIN Sports est déjà d’accord sur le principe. Le contrat porte théoriquement jusqu’en 2029. beIN Sports ne voulait pas s’immiscer dans les droits TV après avoir acquis les droits de la Ligue 2 pour 40 millions d’euros. Mais une grosse pression a été mise sur la chaine qatarienne pour  »aider le football français ». La situation s’est finalement décantée en toute fin de négociations avec l’obtention d’une affiche par journée, pour 100 millions d’euros.

Cette décision a été votée à l’unanimité par le conseil d’administration de la Ligue. Cette double acquisition va donc rapporter environ 500 millions d’euros par saison à la LFP, bien loin du milliard d’euros escompté en juin 2023.

Une partie des clubs de Ligue 1 étaient pourtant  favorables – notamment Lille, Monaco, Lyon et Lens – au lancement d’une chaîne 100% Ligue 1.

Croissance économique: Autour de 1 % espéré en 2024

Croissance économique:  Autour de 1 % espéré en 2024

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce mardi, l’institut de statistiques table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, comme en 2023. 

L’indice des prix à la consommation a reflué sur un an passant de 4,5% à 2,1%, soit un niveau très proche de la cible de la Banque centrale européenne (2%). Après avoir grimpé vers des sommets, l’inflation alimentaire et celle des produits agricoles se sont stabilisées. Dorénavant, ce sont plutôt les services qui poussent l’inflation. Les hausses de salaires restant « modérées », il n’y a pas de « boucle prix salaire », souligne l’Insee. « Les ménages réengrangent un peu de pouvoir d’achat après deux années de vaches maigres », note Dorian Roucher.

Malgré cette légère embellie, « la hausse ne compense pas les pertes cumulées sur les deux années », nuance Clément Bortoli, Chef de la division Synthèse conjoncturelle. À l’exception du salaire minimum indexé sur l’inflation, la plupart des revenus réels des travailleurs ont décroché depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine. Dans le secteur privé par exemple, les salaires réels ont reculé de près de 1% (0,8%) en 2023. Résultat, la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance, a flanché en 2022 et 2023. Les économistes s’attendent néanmoins à une consommation des ménages plus favorable cette année (+1,3% contre 0,9% en 2023), supérieure même au niveau de croissance (1,1%).
L’investissement des entreprises, lui, reste à la peine. Après avoir fortement rebondi dans le sillage du Covid, la courbe d’opinion des chefs d’entreprise n’a cessé de chuter. Concernant les marges, les entreprises ont pu limiter la casse malgré les différentes crises. « Cette bonne tenue des marges s’explique par une baisse des salaires réels. Lors des précédents chocs pétroliers, les salaires réels avaient augmenté », rappelle l’économiste. Reste à savoir comment la conjoncture va évoluer au courant de l’été particulièrement brûlant politiquement.

 

 

 

Croissance: Autour de 1 % espéré en 2024

Croissance:  Autour de 1 % espéré en 2024

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce mardi, l’institut de statistiques table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, comme en 2023. 

L’indice des prix à la consommation a reflué sur un an passant de 4,5% à 2,1%, soit un niveau très proche de la cible de la Banque centrale européenne (2%). Après avoir grimpé vers des sommets, l’inflation alimentaire et celle des produits agricoles se sont stabilisées. Dorénavant, ce sont plutôt les services qui poussent l’inflation. Les hausses de salaires restant « modérées », il n’y a pas de « boucle prix salaire », souligne l’Insee. « Les ménages réengrangent un peu de pouvoir d’achat après deux années de vaches maigres », note Dorian Roucher.

Malgré cette légère embellie, « la hausse ne compense pas les pertes cumulées sur les deux années », nuance Clément Bortoli, Chef de la division Synthèse conjoncturelle. À l’exception du salaire minimum indexé sur l’inflation, la plupart des revenus réels des travailleurs ont décroché depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine. Dans le secteur privé par exemple, les salaires réels ont reculé de près de 1% (0,8%) en 2023. Résultat, la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance, a flanché en 2022 et 2023. Les économistes s’attendent néanmoins à une consommation des ménages plus favorable cette année (+1,3% contre 0,9% en 2023), supérieure même au niveau de croissance (1,1%).
L’investissement des entreprises, lui, reste à la peine. Après avoir fortement rebondi dans le sillage du Covid, la courbe d’opinion des chefs d’entreprise n’a cessé de chuter. Concernant les marges, les entreprises ont pu limiter la casse malgré les différentes crises. « Cette bonne tenue des marges s’explique par une baisse des salaires réels. Lors des précédents chocs pétroliers, les salaires réels avaient augmenté », rappelle l’économiste. Reste à savoir comment la conjoncture va évoluer au courant de l’été particulièrement brûlant politiquement.

 

 

Rédiger un commentaire

1,38 milliard de dollars de cryptomonnaies volés en 6 mois

1,38 milliard de dollars de cryptomonnaies volés en 6 mois

De quoi refroidir sérieusement les investisseurs:  la monnaie considérée la plus sûre du monde justement parce qu’elle est particulièrement cryptée est de plus en plus victime de piratage informatique et dont souvent on ne retrouve pas les auteurs. 1,38 milliard de dollars en cryptomonnaies a été volé par des pirates informatiques sur les six premiers mois de l’année 2024. C’est le bilan fait par la plateforme TRM Labs, qui veille sur la criminalité dans le monde de la cryptomonnaie. C’est deux fois plus qu’à la même période l’année dernière : 657 millions de dollars.

La plus grande attaque de l’année remonte au mois de mai. La plateforme japonaise DMM Bitcoin a été volée pour près de 300 millions de dollars (au cours de l’époque), soit 4500 bitcoins. Les auteurs de l’attaque restent toujours inconnus. Celle-ci avait été qualifiée par une société d’analyse américaine de «septième piratage de cryptos le plus important de tous les temps». Ces chiffres restent toutefois encore loin de ceux de l’année 2022. À l’époque, 2 milliards de dollars avaient volé sur les six premiers mois de l’année.

Dans la conclusion de son bilan, la plateforme américaine propose des pistes de protection pour les entreprises et les particuliers. Parmi elles, des «audits de sécurité réguliers», un «cryptage robuste» ou encore des sessions de «sensibilisation à la sécurité» pour les employés. Mais elle conclut en rappelant qu’aucune mesure de protection «n’est infaillible» face aux hackeurs.

Résultats législatives : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP à 28,1%, le camp Macron à 21%

Résultats  législatives  : le RN nettement en tête à 33,2%, NFP  à 28,1%, le camp Macron à 21%

Pour résumer conformément aux prévisions le RN figurent largement en tête des législatives de 1024 avec 33,2 %, le nouveau Front populaire sauve les meubles à 28,1 % et le camp Macron qui s’écroule complètement à 21 %. Comme prévu encore le second tour s’annonce très complexe et dépendra des report de voix. Il n’est pas du tout certain qu’on parvienne à dégager une majorité absolue et finalement ces élections n’auront pas résolu la crise politique mais l’ auront complexifier. Bref la crise politique en France est loin d’être terminée et  dépassera l’échéance du second tour. Au second tour, le RN et ses alliés pourraient être présents dans 390 à 430 circonscriptions.

Indiscutablement le RN remporte une nette victoire. Le nouveau Front populaire Obtient un meilleur score que celui réalisé en 2022 par la Nupes (25,78%), précédente alliance de la gauche alors dominée par La France insoumise. Elle pourrait être présente au second tour dans 370 à 410 circonscriptions. Les candidats divers gauche, hors NFP, obtiennent quant à eux 1,7%.

Le camp présidentiel, qui ne pointe qu’en troisième position (21,0%), est le grand perdant de la soirée, avec un net revers par rapport aux précédentes législatives, où il avait obtenu 25,75% au premier tour. Le camp Macron, éliminé dans presque la moitié des circonscriptions  ne pourrait être présent au second tour que dans 290 à 330 circonscriptions.

 Les Républicains  font  10,0% des suffrages (contre 13,62% il y a deux ans), les candidats du parti vont devoir b

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs.

Climat : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

Réchauffement climatique : la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

Réchauffement climatique : la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

La hausse des concentrations de CO2 dans l’atmosphère cette année s’annonce supérieure aux niveaux compatibles avec des trajectoires de réchauffement du climat respectant la limite de 1,5°C, selon une étude du service de météorologie britannique, qui s’appuie sur les relevés d’une station de référence à Hawaï.

L’accord de Paris de 2015 a pour ambition de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. Mais cette limite la plus ambitieuse – qui se comprend comme une moyenne de température sur au moins 20 ans – est considérée comme de plus en plus difficile à conserver par les experts. «La hausse estimée des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone pour cette année est bien au-dessus des trois scénarios compatibles avec la limite de 1,5°C soulignés dans le rapport du Giec», a résumé Richard Betts, chercheur au Met Office.

Le climat actuel marque déjà un réchauffement d’environ 1,2°C ou 1,3°C par rapport à 1850-1900. Et au rythme actuel d’émissions, le Giec prévoit que le seuil de 1,5°C a une chance sur deux d’être atteint en moyenne dès les années 2030-2035. «Pour conserver le réchauffement sous 1,5°C, l’accumulation du CO2 devra ralentir substantiellement ces prochaines années et s’arrêter d’ici le milieu du siècle. Mais la prévision pour 2024 ne témoigne pas d’un tel ralentissement», a mis en garde Richard Betts.

Climat: la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

Climat: la limite de 1,5°C déjà presque atteinte

La hausse des concentrations de CO2 dans l’atmosphère cette année s’annonce supérieure aux niveaux compatibles avec des trajectoires de réchauffement du climat respectant la limite de 1,5°C, selon une étude du service de météorologie britannique, qui s’appuie sur les relevés d’une station de référence à Hawaï.

L’accord de Paris de 2015 a pour ambition de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. Mais cette limite la plus ambitieuse – qui se comprend comme une moyenne de température sur au moins 20 ans – est considérée comme de plus en plus difficile à conserver par les experts. «La hausse estimée des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone pour cette année est bien au-dessus des trois scénarios compatibles avec la limite de 1,5°C soulignés dans le rapport du Giec», a résumé Richard Betts, chercheur au Met Office.

Le climat actuel marque déjà un réchauffement d’environ 1,2°C ou 1,3°C par rapport à 1850-1900. Et au rythme actuel d’émissions, le Giec prévoit que le seuil de 1,5°C a une chance sur deux d’être atteint en moyenne dès les années 2030-2035. «Pour conserver le réchauffement sous 1,5°C, l’accumulation du CO2 devra ralentir substantiellement ces prochaines années et s’arrêter d’ici le milieu du siècle. Mais la prévision pour 2024 ne témoigne pas d’un tel ralentissement», a mis en garde Richard Betts.

Réchauffement climatique limité à 1,5° : complètement illusoire

Réchauffement climatique limité à 1,5° : complètement illusoire

L’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels est désormais inatteignable. C’est ce qui ressort d’une étude de l’équipe scientifique du Global Carbon Project publiée mardi 5 décembre. Alors que la COP28 se tient actuellement à Dubaï, aux Emirats arabes unis, « il semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris » signé en 2015 lors de la COP21, estime le professeur Pierre Friedlingstein, du Global Systems Institute d’Exeter, qui a dirigé l’étude.

« Les dirigeants réunis à la COP28 devront se mettre d’accord sur des réductions rapides des émissions de combustibles fossiles, même pour maintenir l’objectif de 2°C », alerte Pierre Friedlingstein. Le rapport note que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) fossile ont encore augmenté globalement en 2023. Elles s’élèvent à 36,8 milliards de tonnes en 2023, en hausse de 1,1 % par rapport à 2022. Toutefois, dans certaines régions, notamment en Europe et aux États-Unis, les émissions de CO2 fossile diminuent, de 7,4 % en Union européenne, et de 3 % aux États-Unis. A l’inverse, elles sont en hausse de 8,2 % en Inde et de 4 % en Chine.

Les scientifiques expliquent que l’action mondiale visant à réduire les combustibles Le rapport estime qu’au total, les émissions mondiales totales de CO2 (fossiles et changement d’usage des terres) atteindront 40,9 milliards de tonnes en 2023, soit qu’à peu près le même niveau qu’en 2022.

L’Accord de Paris signé en 2015 a fixé comme objectif de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale « bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels ». Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent culminer avant 2025 au plus tard et diminuer de 43 % d’ici 2030.

12345...16



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol