Archive pour le Tag 'provisoire'

Bayrou : Vers une suspension provisoire pour les retraites ou vers le chaos

Bayrou : Vers une suspension provisoire pour les retraites ou vers le chaos

Il faudra que le premier ministre fasse preuve d’une grande ingéniosité pour solliciter la sémantique et trouver une formulation qui permette de satisfaire une majorité à l’Assemblée nationale. Un exercice qui paraît a priori impossible en effet à droite on milite pour le maintien intégral de la réforme des retraites et on combat son n’abrogation et même sa suspension. À l’inverse à gauche les socialistes souhaitent que la réforme soit gelée pendant une période de six mois et à l’extrême gauche que la réforme des retraites actuelle soit totalement et immédiatement supprimée.

Une formule du type suspension provisoire partielle déjà très confuse aura des difficultés à trouver une majorité à l’Assemblée nationale.

De toute manière si par hypothèse on devait passer par une motion de censure donc par un rejet des propositions du Premier ministre alors la France pourrait s’engager vers un chaos dont on maîtrise mal les conséquences. En effet l’absence d’accord sur les retraites et au-delà sur le budget pourrait faire dépendre le pays totalement des institutions financières. Voir à cet égard déjà les taux d’intérêt en hausse pour les emprunts français. Le pire évidemment ce sera l’installation d’une véritable instabilité politique pouvant déboucher sur une crise de régime et une décélération d’une croissance déjà orientée vers la stagnation comme le montre la croissance zéro du quatrième trimestre 2024

Politique-Un gouvernement Bayrou très provisoire ?

Politique-Un gouvernement Bayrou très provisoire ? 

François Bayrou a finalement dévoilé son gouvernement. Sur le fond, pas de grandes différences avec la ligne de son prédécesseur. Sur la forme, en revanche, des distinctions se dessinent, avec une volonté de se détacher de l’Élysée et de mettre l’accent sur l’autorité, au détriment des volets sociaux et économiques.

Décryptage avec Mathias Bernard, historien de la politique. Interview dans The Conversation 


Quelles sont les principales différences entre le gouvernement Bayrou et le gouvernement Barnier ?

Les différences ne sont pas évidentes. Il y a une continuité dans la sensibilité politique globale et dans la composition : sur quatorze ministres de plein exercice, sept faisaient déjà partie du gouvernement Barnier. La principale originalité est la primauté donnée au régalien. Dans l’ordre protocolaire, parmi les quatre ministres d’État qui arrivent en premier, trois sont relatifs aux fonctions régaliennes (Intérieur, Justice, Outre-mer). Cela traduit une volonté d’affirmer une forme d’autorité. C’est la marque de Bayrou, déjà imprimée dans la manière dont il s’est imposé comme premier ministre.

Le positionnement des ministères sociaux et économiques montre qu’ils sont au deuxième plan. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, est le sixième dans l’ordre protocolaire. Dans les gouvernements de la présidence Macron, l’économie était habituellement numéro deux. L’économie positionnée au sixième rang, confiée à un technicien, a fortiori dans le contexte budgétaire actuel, c’est un choix politique. Cela montre que ce n’est pas là-dessus que François Bayrou veut adresser des signaux à l’opinion. Par contre, l’éducation est le portefeuille numéro deux du gouvernement, c’est rare et c’est un choix personnel assumé par le premier ministre.

Il y a une autre nuance par rapport au précédent gouvernement : la recherche de cohérence. Le gouvernement Barnier a été marqué par une forme de conflit entre Didier Migaud à la Justice et Bruno Retailleau à l’Intérieur. Il y aura beaucoup plus de cohérence dans la politique conduite entre Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.

Bruno Retailleau est le seul ministre dont le nom a été connu bien avant la composition de l’ensemble du gouvernement. C’était l’homme le plus à droite du gouvernement Barnier. Comment interpréter cet empressement à le reconduire dans ses fonctions ?

C’est une manière de donner des gages à l’électorat du Rassemblement national, un calcul politique pour obtenir une abstention la plus longue possible de la part du RN. Bayrou compte sur le fait que le RN n’osera pas recensurer rapidement un gouvernement, surtout avec la présence de Darmanin et de Retailleau. Cela peut fonctionner quelques mois.

En revanche, c’est un vrai problème de fonctionnement démocratique. Il s’agit d’un calcul politicien qui ne prend pas en compte la réalité politique du pays. Ce qui s’est exprimé au mois de juillet, c’est la victoire d’un front républicain. Logiquement, il aurait fallu avoir un gouvernement de front républicain. C’est ce qui a permis l’élection d’un certain nombre de députés. Un certain nombre de concessions ou de signaux sont adressés au Rassemblement national alors que ces forces avaient prétendu le combattre lors des élections législatives. Les leçons du scrutin de juillet n’ont jamais été tirées. On est sur une forme de déni de l’expression politique du pays.

Que penser du choix de Gérald Darmanin à la Justice  et d’Élisabeth Borne à l’Éducation ?

Ce sont des éléments de fragilité. Mais dans l’exercice de la composition d’un gouvernement, beaucoup de nominations ouvrent des brèches pour la critique. François Bayrou montre que ça ne l’arrête pas. C’est une manifestation d’autorité de sa part.

Concernant Élisabeth Borne, je pense que ce qui l’a intéressé, c’est d’abord d’avoir une femme. Quand on regarde le casting des quatre ministres d’État, on constate que cette partie du gouvernement s’est masculinisée (même si la suite du gouvernement est plus paritaire). Ensuite, il y avait ce souci d’avoir le maximum de poids lourds, une volonté de donner à ce gouvernement une image d’union nationale ou de défense républicaine : il s’agit de montrer que, dans la crise profonde que traverse notre pays, mais surtout notre système politique, le gouvernement rassemble des personnalités fortes, venues d’horizons politiques différents, mais unies par la volonté d’affirmer l’autorité de l’État républicain. Le fait qu’elle soit une ancienne première ministre a beaucoup compté. Enfin, il faut y voir une volonté d’affirmer l’autorité de l’État : c’est quelque chose qui est reconnu à Élisabeth Borne. Cette nomination va dans le sens de cette cohérence recherchée, en prenant le risque de l’impopularité.

 

Le gouvernement penche clairement à droite…

Il ne s’agit pas du tout d’un gouvernement équilibré, contrairement aux engagements initiaux du premier ministre. Ce n’est pas une surprise : cette dérive vers la droite est une évolution du macronisme depuis 2019-2020. Ce qui est appelé le bloc central s’identifie plutôt à une union allant du centre droit à une droite traditionnelle, conservatrice. Les « prises de guerre » affichées comme venant de la gauche n’en sont pas vraiment puisque que François Rebsamen ou Manuel Valls ont rompu avec le PS et ont appelé à voter Macron dès 2017. C’est l’aile gauche du macronisme, mais pas du tout un élargissement vers la gauche. C’est un gouvernement qui rassemble les différentes sensibilités du centre droit et de la droite, dans la continuité de ce qu’on voit depuis la réélection de Macron en 2022.

Le rapport de pouvoir entre le président et le gouvernement évolue-t-il avec cette nouvelle équipe ?

Le pouvoir n’est plus du tout à l’Élysée. Il est à Matignon, il est au gouvernement. Même si Macron s’était plaint de la volonté d’indépendance de Barnier, le gouvernement précédent ménageait les susceptibilités de l’Élysée. Les concessions faites à Emmanuel Macron sont beaucoup plus réduites dans ce gouvernement. Il n’y a pas une différence fondamentale de positionnement politique entre les deux.

En revanche, en termes de forme, on observe le retour de l’ancien monde. Une bonne partie des ministres qui composent ce gouvernement sont des personnalités connues : Borne, Valls, Darmanin, Retailleau, Catherine Vautrin, Rachida Dati, Rebsamen. Sur ces 4 ministres d’État, deux ont déjà exercé la fonction de premier ministre. S’il est parfois arrivé qu’un ancien premier ministre exerce des fonctions ministérielles (on peut penser à Michel Debré, Laurent Fabius, Alain Juppé ou Jean-Marc Ayrault), c’est la première fois depuis le gouvernement de Gaulle de 1958 qu’il y en a plusieurs : cela souligne à la fois le contexte de crise actuel et la volonté de rassembler au gouvernement des personnalités de premier plan. Il s’agit là d’un retour de l’incarnation politique en dehors du président de la République. Cette séquence politique traduit l’affaiblissement du rôle personnel du président de la République au profit du premier ministre et de son équipe.

En nommant un gouvernement avec des personnalités reconnues, François Bayrou essaie de faire peser la balance du côté du gouvernement par rapport au président de la République. C’est aussi une manière de rompre avec cette tendance du macronisme d’avoir plutôt des ministres technos assez peu connus, assez peu médiatisés, etc.

Ce gouvernement peut-il durer plus que celui de Barnier ?

A priori, on voit mal une gauche qui a censuré le gouvernement Barnier ne pas censurer le gouvernement Bayrou qui confirme, voire accentue, cet ancrage à droite. Aucun signal n’a été adressé à la gauche, alors même qu’une partie du PS et des écologistes s’étaient dits prêts à discuter d’accords de non-censure. C’était un choix dès le départ, y compris en annonçant, avant même que le gouvernement soit composé, la présence de Bruno Retailleau. C’était aussi une manière de fermer la porte à la gauche.

C’est malheureux à dire, mais la clé de la stabilité ou non de ce gouvernement est entre les mains du Rassemblement national. La question est de savoir si Marine Le Pen et Jordan Bardella ont intérêt à faire tomber ce gouvernement. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, le RN ne va pas courir le risque d’être accusé d’alimenter l’instabilité. Ce gouvernement peut tenir deux, trois ou quatre mois. Au-delà, ça me semble difficile.

Quelles sont les sorties de crise possibles pour éviter d’avoir des gouvernements qui durent trois mois, à répétition ?

Il y en a deux. La première supposerait une volonté de l’ensemble des acteurs de tirer les leçons de l’élection de juillet 2024, c’est-à-dire de constituer un gouvernement qui soit à l’image, non pas du premier tour des législatives ou de ce qu’aurait souhaité Emmanuel Macron, mais à l’image du second tour : un gouvernement de front républicain allant de LFI jusqu’au bloc central, puisqu’au niveau de l’électorat, c’est ce rassemblement d’électeurs qui a permis l’élection des deux tiers des députés.

Pour l’instant, cette traduction en majorité gouvernementale de ce qui a été une majorité électorale n’est pas possible pour des raisons qui tiennent aux choix du président – qui refuse de composer avec une partie de la gauche, mais également pour des raisons qui tiennent au positionnement de la France insoumise, laquelle estime que c’est le nouveau Front populaire qui a gagné l’élection, ce qui n’est pas non plus vrai.

La seconde solution de sortie de crise est une nouvelle dissolution de l’assemblée. Ce n’est pas possible avant le mois de juillet prochain.

Un gouvernement Bayrou provisoire ?

Un gouvernement Bayrou provisoire ? 

François Bayrou a finalement dévoilé son gouvernement. Sur le fond, pas de grandes différences avec la ligne de son prédécesseur. Sur la forme, en revanche, des distinctions se dessinent, avec une volonté de se détacher de l’Élysée et de mettre l’accent sur l’autorité, au détriment des volets sociaux et économiques.

Décryptage avec Mathias Bernard, historien de la politique. Interview dans The Conversation 


Quelles sont les principales différences entre le gouvernement Bayrou et le gouvernement Barnier ?

Les différences ne sont pas évidentes. Il y a une continuité dans la sensibilité politique globale et dans la composition : sur quatorze ministres de plein exercice, sept faisaient déjà partie du gouvernement Barnier. La principale originalité est la primauté donnée au régalien. Dans l’ordre protocolaire, parmi les quatre ministres d’État qui arrivent en premier, trois sont relatifs aux fonctions régaliennes (Intérieur, Justice, Outre-mer). Cela traduit une volonté d’affirmer une forme d’autorité. C’est la marque de Bayrou, déjà imprimée dans la manière dont il s’est imposé comme premier ministre.

Le positionnement des ministères sociaux et économiques montre qu’ils sont au deuxième plan. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, est le sixième dans l’ordre protocolaire. Dans les gouvernements de la présidence Macron, l’économie était habituellement numéro deux. L’économie positionnée au sixième rang, confiée à un technicien, a fortiori dans le contexte budgétaire actuel, c’est un choix politique. Cela montre que ce n’est pas là-dessus que François Bayrou veut adresser des signaux à l’opinion. Par contre, l’éducation est le portefeuille numéro deux du gouvernement, c’est rare et c’est un choix personnel assumé par le premier ministre.

Il y a une autre nuance par rapport au précédent gouvernement : la recherche de cohérence. Le gouvernement Barnier a été marqué par une forme de conflit entre Didier Migaud à la Justice et Bruno Retailleau à l’Intérieur. Il y aura beaucoup plus de cohérence dans la politique conduite entre Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.

Bruno Retailleau est le seul ministre dont le nom a été connu bien avant la composition de l’ensemble du gouvernement. C’était l’homme le plus à droite du gouvernement Barnier. Comment interpréter cet empressement à le reconduire dans ses fonctions ?

C’est une manière de donner des gages à l’électorat du Rassemblement national, un calcul politique pour obtenir une abstention la plus longue possible de la part du RN. Bayrou compte sur le fait que le RN n’osera pas recensurer rapidement un gouvernement, surtout avec la présence de Darmanin et de Retailleau. Cela peut fonctionner quelques mois.

En revanche, c’est un vrai problème de fonctionnement démocratique. Il s’agit d’un calcul politicien qui ne prend pas en compte la réalité politique du pays. Ce qui s’est exprimé au mois de juillet, c’est la victoire d’un front républicain. Logiquement, il aurait fallu avoir un gouvernement de front républicain. C’est ce qui a permis l’élection d’un certain nombre de députés. Un certain nombre de concessions ou de signaux sont adressés au Rassemblement national alors que ces forces avaient prétendu le combattre lors des élections législatives. Les leçons du scrutin de juillet n’ont jamais été tirées. On est sur une forme de déni de l’expression politique du pays.

Que penser du choix de Gérald Darmanin à la Justice  et d’Élisabeth Borne à l’Éducation ?

Ce sont des éléments de fragilité. Mais dans l’exercice de la composition d’un gouvernement, beaucoup de nominations ouvrent des brèches pour la critique. François Bayrou montre que ça ne l’arrête pas. C’est une manifestation d’autorité de sa part.

Concernant Élisabeth Borne, je pense que ce qui l’a intéressé, c’est d’abord d’avoir une femme. Quand on regarde le casting des quatre ministres d’État, on constate que cette partie du gouvernement s’est masculinisée (même si la suite du gouvernement est plus paritaire). Ensuite, il y avait ce souci d’avoir le maximum de poids lourds, une volonté de donner à ce gouvernement une image d’union nationale ou de défense républicaine : il s’agit de montrer que, dans la crise profonde que traverse notre pays, mais surtout notre système politique, le gouvernement rassemble des personnalités fortes, venues d’horizons politiques différents, mais unies par la volonté d’affirmer l’autorité de l’État républicain. Le fait qu’elle soit une ancienne première ministre a beaucoup compté. Enfin, il faut y voir une volonté d’affirmer l’autorité de l’État : c’est quelque chose qui est reconnu à Élisabeth Borne. Cette nomination va dans le sens de cette cohérence recherchée, en prenant le risque de l’impopularité.

 

Le gouvernement penche clairement à droite…

Il ne s’agit pas du tout d’un gouvernement équilibré, contrairement aux engagements initiaux du premier ministre. Ce n’est pas une surprise : cette dérive vers la droite est une évolution du macronisme depuis 2019-2020. Ce qui est appelé le bloc central s’identifie plutôt à une union allant du centre droit à une droite traditionnelle, conservatrice. Les « prises de guerre » affichées comme venant de la gauche n’en sont pas vraiment puisque que François Rebsamen ou Manuel Valls ont rompu avec le PS et ont appelé à voter Macron dès 2017. C’est l’aile gauche du macronisme, mais pas du tout un élargissement vers la gauche. C’est un gouvernement qui rassemble les différentes sensibilités du centre droit et de la droite, dans la continuité de ce qu’on voit depuis la réélection de Macron en 2022.

Le rapport de pouvoir entre le président et le gouvernement évolue-t-il avec cette nouvelle équipe ?

Le pouvoir n’est plus du tout à l’Élysée. Il est à Matignon, il est au gouvernement. Même si Macron s’était plaint de la volonté d’indépendance de Barnier, le gouvernement précédent ménageait les susceptibilités de l’Élysée. Les concessions faites à Emmanuel Macron sont beaucoup plus réduites dans ce gouvernement. Il n’y a pas une différence fondamentale de positionnement politique entre les deux.

En revanche, en termes de forme, on observe le retour de l’ancien monde. Une bonne partie des ministres qui composent ce gouvernement sont des personnalités connues : Borne, Valls, Darmanin, Retailleau, Catherine Vautrin, Rachida Dati, Rebsamen. Sur ces 4 ministres d’État, deux ont déjà exercé la fonction de premier ministre. S’il est parfois arrivé qu’un ancien premier ministre exerce des fonctions ministérielles (on peut penser à Michel Debré, Laurent Fabius, Alain Juppé ou Jean-Marc Ayrault), c’est la première fois depuis le gouvernement de Gaulle de 1958 qu’il y en a plusieurs : cela souligne à la fois le contexte de crise actuel et la volonté de rassembler au gouvernement des personnalités de premier plan. Il s’agit là d’un retour de l’incarnation politique en dehors du président de la République. Cette séquence politique traduit l’affaiblissement du rôle personnel du président de la République au profit du premier ministre et de son équipe.

En nommant un gouvernement avec des personnalités reconnues, François Bayrou essaie de faire peser la balance du côté du gouvernement par rapport au président de la République. C’est aussi une manière de rompre avec cette tendance du macronisme d’avoir plutôt des ministres technos assez peu connus, assez peu médiatisés, etc.

Ce gouvernement peut-il durer plus que celui de Barnier ?

A priori, on voit mal une gauche qui a censuré le gouvernement Barnier ne pas censurer le gouvernement Bayrou qui confirme, voire accentue, cet ancrage à droite. Aucun signal n’a été adressé à la gauche, alors même qu’une partie du PS et des écologistes s’étaient dits prêts à discuter d’accords de non-censure. C’était un choix dès le départ, y compris en annonçant, avant même que le gouvernement soit composé, la présence de Bruno Retailleau. C’était aussi une manière de fermer la porte à la gauche.

C’est malheureux à dire, mais la clé de la stabilité ou non de ce gouvernement est entre les mains du Rassemblement national. La question est de savoir si Marine Le Pen et Jordan Bardella ont intérêt à faire tomber ce gouvernement. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, le RN ne va pas courir le risque d’être accusé d’alimenter l’instabilité. Ce gouvernement peut tenir deux, trois ou quatre mois. Au-delà, ça me semble difficile.

Quelles sont les sorties de crise possibles pour éviter d’avoir des gouvernements qui durent trois mois, à répétition ?

Il y en a deux. La première supposerait une volonté de l’ensemble des acteurs de tirer les leçons de l’élection de juillet 2024, c’est-à-dire de constituer un gouvernement qui soit à l’image, non pas du premier tour des législatives ou de ce qu’aurait souhaité Emmanuel Macron, mais à l’image du second tour : un gouvernement de front républicain allant de LFI jusqu’au bloc central, puisqu’au niveau de l’électorat, c’est ce rassemblement d’électeurs qui a permis l’élection des deux tiers des députés.

Pour l’instant, cette traduction en majorité gouvernementale de ce qui a été une majorité électorale n’est pas possible pour des raisons qui tiennent aux choix du président – qui refuse de composer avec une partie de la gauche, mais également pour des raisons qui tiennent au positionnement de la France insoumise, laquelle estime que c’est le nouveau Front populaire qui a gagné l’élection, ce qui n’est pas non plus vrai.

La seconde solution de sortie de crise est une nouvelle dissolution de l’assemblée. Ce n’est pas possible avant le mois de juillet prochain.

 

Un gouvernement forcément très provisoire

 

 

On reconnaît en général des qualités à Michel Barnier qui vient d’être nommé premier ministre. Son sérieux et son expérience seront sa meilleure protection. Le problème évidemment c’est que lui et son futur gouvernement ne disposeront d’aucune majorité assurée à l’Assemblée nationale. Pire Michel Barnier appartient au septième groupe « les républicains » qui ne comptent qu’une quarantaine de députés à l’Assemblée nationale. En clair il est complètement dépendant des autres et en particulier de l’attitude du Rassemblement national.

 

Pour passer entre les gouttes d’une motion de censure il faudrait être capable de faire la synthèse entre des positions tout à fait antagoniste entre la gauche, le centre et l’extrême droite.
Le premier exercice imposé est peut-être d’ailleurs le seul du gouvernement Barnier sera l’examen et le vote du budget. D’un côté les Les experts estiment qu’il faudrait faire 100 milliards d’économies sur quatre à cinq ans quand d’autres notamment à gauche prévoient de faire 100 milliards de dépenses supplémentaires.

La motion de censure paraît donc inévitable car le gouvernement sera obligé de faire adopter le budget avec le 49-3, c’est-à-dire sans vote.

On voit mal comment le nouveau gouvernement pourrait éviter  d’être démis sur un sujet aussi sensible, aussi stratégique et aussi complexe.

Politique-Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Politique-Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauquiez- ou Attal- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement…… très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher d’autres

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez- ou Attall- qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Un gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

Un  gouvernement provisoire qui pourrait en cacher un autre

 

Consultation ou pas, on voit mal comment pourrait se former rapidement un gouvernement durable en France. Certes le premier ministre sera vraisemblablement désigné mais son gouvernement sera rapidement balayé par une motion de censure car les trois grandes composantes politiques qui s’opposent en France veulent en découdre politiquement. Du coup,  le président pourrait être contraint de désigner encore un gouvernement provisoire après une motion de censure. D’une certaine manière, ce serait alors le retour d’une certaine instabilité comme sous la IVe République.

Sans doute pour donner l’impression d’occuper le terrain politique, Macron  organise à partir de ce vendredi 23 août des consultations des principaux responsables politiques dont aucun n’a vraiment envie d’un compromis pour trouver une majorité parlementaire.

La seule solution possible serait alors de nommer un personnage crédible–type technocrate–qui n’aurait pas d’ambition vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle. En effet le véritable enjeu qui s’oppose à une union entre les trois grands courants est la perspective de l’échéance électorale présidentielle. Faire des compromis aujourd’hui , c’est hypothéquer la crédibilité des positions de demain pour la succession de Macron. Pour résumer le Rassemblement national observe et attend. À gauche on fait semblant de vouloir le pouvoir avec un programme inapplicable. À droite et au centre-droit ( les Républicains et les macronistes)  ,on soutient mais sans se mouiller. Comme Vauqiez ou Attall qui ne souhaite pas devenir premier ministre d’un gouvernement très provisoire.

Bangladesh: un gouvernement provisoire avec le prix Nobel de la paix

Bangladesh: un gouvernement provisoire avec le prix Nobel de la paix

Le prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus mènera un «processus démocratique» au Bangladesh lorsqu’il y arrivera ( Il était à Paris) pour diriger un gouvernement intérimaire, a déclaré mercredi le chef de l’armée, le général Waker-Uz-Zaman.

«Il est très impatient de le faire», a dit l’officier dans un discours télévisé à la nation. «Je suis certain qu’il sera capable de nous mener vers un beau processus démocratique dont nous tirerons les bénéfices», a-t-il ajouté.

Le chef de l’armée bangladaise, le général Waker-Uz-Zaman, a annoncé qu’un nouveau gouvernement intérimaire pourrait prêter serment au Bangladesh dès jeudi soir, après le retour dans son pays du lauréat du prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus.

«Nous faisons de notre mieux pour organiser la cérémonie de prestation de serment demain», a déclaré mercredi le général au cours d’un point de presse télévisé. «Nous pourrions le faire vers 20 heures », a-t-il ajouté.

L’enthousiasme des JO : Un opium du peuple provisoire

L’enthousiasme des JO : Un opium du peuple provisoire

 

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

La joie des J.O: l’opium provisoire des Français

 

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O: l’opium provisoire du peuple français

J.O: l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O. l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en terme de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

JO France: l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme où la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel:  ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en termes de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

J.O. l’opium provisoire du peuple français

J.O. l’opium provisoire du peuple français

En ces temps particulièrement difficiles et complexes, il serait vraiment ridicule de bouder son plaisir après plusieurs victoires retentissantes de la France aux JO. Des victoires qu’il faudra toutefois relativiser après l’épreuve reine de l’athlétisme ou la France n’a guère l’habitude de briller sauf exception. En attendant, les Français se gavent du métal jaune qui par parenthèse atteint des sommets pour son cours officiel, ce qui n’est guère encourageant pour la conjoncture mondiale en termes de croissance.

Dans les disciplines sportives relativement techniques comme la natation, l’escrime, le sport hippique , le judo et quelques autres la France tire son épingle du jeu. Ces victoires font du bien au moral d’un peuple plutôt convaincu de son irrémédiable déclassement et de la crise politique qui va paralyser le pays jusqu’aux prochaines élections présidentielles.

L’effet J.O. malheureusement ne pourra pas durer longtemps car la prochaine épreuve olympienne sera celle du budget avec la quasi impossibilité de respecter les critères européens. Un budget qui va donner lieu à de féroces affrontements et sera finalement adopté par le 49–trois. Dès l’adoption de ce budget, l’hypothèse d’une motion de censure n’est pas à écarter. La France souffre de plusieurs maux contradictoires un record de fiscalité, un manque d’efficacité des services publics en même temps qu’une dérive du budget et mécaniquement forcément l’accroissement d’une dette publique qui représente près de 80 000 € par ménage. ( 3100 Milliards, soit 110 % du PIB)

Sur le plan économique, la croissance en 2024 sera encore indigente sans doute autour de 0,7 % pour le PIB. La situation de l’industrie est particulièrement préoccupante et la consommation – qui soutient une grande partie de la croissance-relativement stagnante.

Pour oublier cette conjoncture inquiétante , les Français profitent des jeux pour se saouler de l’or des médailles ( de l’or fictif). Et le président d’en rajouter -comme souvent- en étreignant plus qu’il ne faut nos leaders sportifs devant les caméras. Lui aussi aura un réveil difficile dès la rentrée avec la problématique financière voire la crise institutionnelle.

En attendant, l’opinion à juste titre se gave de l’opium des jeux en mettant entre parenthèses les graves problèmes structurels qui vont revenir dès la rentrée . La joie collective des jeux n’y change rien mais ça fait du bien quand même!

Politique,-Européennes ,: Éclatement ,officiel, de ,la, gauche, provisoire, ou, définitif ?

Politique-Européennes : Éclatement officiel de la gauche, provisoire ou définitif ?

C’est maintenant officiel le parti socialiste présentera aussi sa propre liste aux européennes de même que le PCF et les écolos. Et LFI se retrouve donc isolée. Il s’agit d’un éclatement de la Nupes. Ce qui est en jeu c’est le leadership de la gauche. Il se pourrait bien que la dérive gauchiste de LFI coûte très cher électoralement, en plus des méthodes staliniennes internes récemment découvertes finalement consubstantielles à l’idéologie de ce parti.

LFI à l’issue des européennes pourrait se retrouver très minoritaire par rapport aux autres partis de gauche et à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui se trouver alors en tutelle de ses partenaires.

Pas sûr que Mélenchon accepte cette inversion du rapport de force car lui compte bien encore représenter l’unité de la gauche aux prochaines présidentielles. Ce qui se joue aux européennes constitue donc une sorte d’indicateur des évolutions de la gauche pour 2027.

Ils imitent leurs alliés du PCF et d’EELV, au grand dam de LFI qui souhaite une union de la gauche.

Les militants socialistes ont validé, jeudi 5 octobre dans la soirée, la liste autonome de leur parti aux prochaines élections européennes. L’issue du scrutin, organisé de 17 heures à 22 heures dans les sections du parti, ne faisait aucun doute : le texte d’orientation stratégique sur lequel les militants votaient a été adopté à l’unanimité le mois dernier par les cadres du Parti socialiste, réunis en bureau national. « Le jeudi 5 octobre, à 23h30, sur plus de 60% des bulletins dépouillés, les deux textes sont adoptés à plus de 90% des voix », a rapporté le PS dans un communiqué transmis à l’AFP.

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol