Archive pour le Tag '10%'

UE: pour un même impôt sur les sociétés à 10%

UE: pour un même impôt sur les sociétés à 10%

L’Europe doit se réveiller et repenser ses choix économiques pour éviter un décrochage de son PIB et un appauvrissement de sa population. Pour rivaliser avec l’Amérique, l’idée d’une fiscalité plus compétitive, à 10% sur les sociétés, pourrait être une voie à explorer. Par Bruno Alomar, ancien haut fonctionnaire au ministère des finances et à la Commission européenne (*) ( dans la Tribune)

La cause est entendue : l’Amérique de Donald Trump est pro-business, l’Europe ne l’est pas. Après l’Inflation Reduction Act (IRA) de Joe Biden, vécu par les Européens comme un coup de Jarnac contre la réindustrialisation de l’Europe – mezzo voce car l’Europe aime les présidents démocrates même quand ils lui font des misères – Donald Trump ne ménage ni ses paroles ni ses actes pour attirer les entreprises sur le sol américain.

En France et en Europe, beaucoup de grands chefs d’entreprise reconnaissent – et regrettent – qu’entre l’amoncellement des normes européennes et la fiscalité nationale excessive, l’Europe s’affiche comme clairement moins favorable aux affaires que l’Amérique. Dernier avatar : l’annonce de l’investissement par le géant CMA-CGM le 7 mars de 20 milliards d’investissements aux États-Unis et le passage de 10 à 30 pavillons américains.

Il y a pourtant, peu en disconviennent, urgence pour l’Europe à se reprendre. Son décrochage en matière de PIB est avéré. Sa croissance potentielle, de l’ordre de 1 à 1,5% contre 2,5% pour l’Amérique, condamne sa population à s’appauvrir face aux Américains. Son modèle social, qu’elle ne parvient pas à définir tant ses États sont divers, mais dont chacun comprend qu’il est de loin le plus généreux au monde pour ceux qui sont fragiles, et donc le plus cher pour ceux qui le financent, ne résistera pas à son décrochage économique, surtout dans un contexte de nouvelles dépenses (défense, environnement).

Alors, comment, vis-à-vis de l’Amérique, relever le gant ? Rappelons qu’au premier jour de son mandat, Donald Trump a signé deux « Executive Orders » qui remettent en cause toute forme de soutien des États-Unis aux travaux de l’OCDE visant à mettre en œuvre le taux minimal de taxation des bénéfices à 15%. Il a évoqué le fait de baisser drastiquement l’impôt sur les bénéfices, pour le fixer à 15%. Rappelons aussi, ironie de l’histoire, que c’est l’Amérique qui, avec brutalité, avait pourtant imposé à l’OCDE, donc à l’Europe, l’accord signé en octobre 2021 par 140 pays pour réformer la fiscalité sur les sociétés.

Puisque les temps sont à l’audace, osons une idée simple : les Européens peuvent unilatéralement renoncer à l’accord de 2021 et décider de battre l’Amérique sur son propre terrain en fixant l’imposition sur les sociétés à 10% dans tous les États-membres. Tentons d’en tracer les pistes et la signification.

D’abord, une telle mesure est facile à prendre. La fiscalité, beaucoup le regrettent, est pour l’essentiel une compétence nationale. C’est bien la raison pour laquelle les Brexiters, en faisant miroiter en 2016 une baisse drastique de la fiscalité pour faire du Royaume-Uni un « Singapour-sur-Tamise », ont menti éhontément : rien n’interdisait alors, dans l’Union européenne (UE), les différences de fiscalité. Longtemps, l’Irlande a fait de son faible impôt sur les bénéfices un atout, au grand dam de la France. En fait de baisse de l’impôt sur les sociétés, ironie là encore, la droite de Boris Johnson l’a d’ailleurs finalement augmenté. Les États membres de l’UE peuvent, chacun pour ce qui le concerne, simultanément, baisser leur taux d’imposition des bénéfices sur les sociétés à 10%, selon leurs procédures internes.

Ensuite, les Européens montreraient enfin qu’ils ont compris l’état du monde, mu non par les valeurs, mais par les intérêts. L’UE a transcrit par une directive du 14 décembre 2022 l’accord OCDE sur le taux minimum à 15%. Donald Trump fait assaut de brutalité ? Les Européens peuvent dénoncer l’accord et fixant un taux à 10%, montrant qu’ils ont compris le message et que eux aussi aiment les entreprises. Une décision unilatérale des États membres l’UE de ne plus mettre en œuvre la directive du 14 décembre 2022 serait aussi un message à l’égard d’une Commission dont les excès normatifs demandent à être corrigés et qui a besoin de comprendre dans beaucoup de domaines (la défense par exemple) qu’elle n’est qu’un exécutif et que ce sont les États qui décident.

Enfin, une telle baisse concertée permettrait aux Européens d’enfin être sérieux en matière de fiscalité et de marché. Car quel sens peut avoir à long terme un marché intérieur harmonisé à coups de directives pendant des années – avec quels efforts normatifs !- si les États membres se font une concurrence acharnée ici pour attirer les holdings (Pays-Bas, Luxembourg), ici pour attirer les retraités (Grèce, Italie, Portugal) etc. ?

Si cela est si simple, dirait-on, pourquoi ne le fait-on pas ? Pour une raison très simple, qui ne doit rien à la brutalité américaine et qui est la vraie maladie de l’UE : en matière de fiscalité sur les sociétés, les Européens, comme sur beaucoup de sujets, ne sont pas d’accord. Et l’on souhaite bon courage au ministre des finances français à la sensibilité de gauche revendiquée si une telle idée devait prospérer. Le dumping fiscal américain a donc de beaux jours devant lui.

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(1) Bruno Alomar, auteur de La réforme ou l’insignifiance : 10 ans pour sauver l’Union européenne (Ed.Ecole de Guerre – 2018)

Monténégro : un attentat suicide fait 10 morts

Monténégro : un attentat suicide fait 10 morts

 

Au moins dix personnes, dont deux mineurs, ont été tuées par un homme armé et ivre mercredi dans un restaurant d’un village du sud du Monténégro, parmi lesquelles le propriétaire de l’établissement dans lequel le suspect avait passé la journée à boire et des membres de sa famille.

 

Le drame a commencé vers 16H30 GMT, lorsque le suspect, né en 1979, «après s’être disputé avec un client avec qui il avait passé une grande partie de la journée, et alors qu’il avait bu de grandes quantités d’alcool, est rentré chez lui, a pris une arme, et a tué quatre personnes», a indiqué le chef de la police. Il s’est ensuite rendu «dans trois autres lieux où il a tué la famille Martinovic, un membre de sa propre famille et deux enfants âgés de 10 et 13 ans. Il a essayé de tuer quatre autres personnes dont la vie n’est plus en danger», a précisé Lazar Scepanovic lors d’un point de presse.

Après plusieurs heures de traque par la police et l’armée, le tireur, âgé de 45 ans, a été localisé et cerné. Lorsque les agents lui ont demandé «de déposer son arme, il s’est tiré une balle dans la tête», a déclaré M. Scepanovic.

Assurant dans son communiqué que cette fusillade n’était «pas le résultat d’une confrontation entre des groupes appartenant au crime organisé», la police monténégrine a exhorté les habitants à rester chez eux tant que le suspect était en fuite.
Si la police semble privilégier l’hypothèse d’un crime non mafieux, le crime organisé et la corruption affectent depuis longtemps le Monténégro.

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo 

 Anne Hidalgo – qui vient d’annoncer au Monde sa décision de ne pas briguer de troisième mandat - assure avoir «des comptes à l’équilibre». La preuve, selon elle, ils sont «certifiés par un commissaire aux comptes et validés par les agences de notation». Une semaine auparavant, son ancien premier adjoint et ancien adjoint aux finances de la capitale, Emmanuel Grégoire, s’était lui aussi présenté en fervent défenseur du bilan de l’équipe municipale et notamment de son volet financier. En assurant sans sourciller que la Ville, «très bien gérée», n’avait «aucun problème de soutenabilité».   dette de la ville a plus que doublé depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo à sa tête en 2014, passant de 4 à 9 milliards.

 

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

 

Pour des questions techniques, commerciales, sociales  et financière Boing annonce la nécessité de supprimer 10 % de ses effectifs dans le monde.

 

Mesures draconiennes chez Boeing toujours notamment affronté à de graves questions techniques où le processus de production trop éclatée et trop exigeant vis-à-vis des sous-traitants a fait émerger des insuffisance de qualité. Boeing a annoncé vendredi 11 octobre une réduction dans les prochains mois d’environ 10% de ses effectifs mondiaux, ce qui devrait affecter autour de 17.000 emplois, ainsi qu’une série de mesures touchant son catalogue d’avions, pour tenter de surmonter ses difficultés financières. Dans deux messages distincts, l’avionneur a également annoncé vendredi un report supplémentaire des livraisons de son nouveau gros porteur 777X et l’arrêt de la production du 767 cargo en 2027. Il a aussi prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33.000 ouvriers depuis mi-septembre.

 

 

Taxes foncière: Des hausses de 10 %

Taxes foncière:  Des hausses de 10 %

 

Depuis la suppression progressive de la taxe d’habitation sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, on assiste à un transfert des anciennes recettes fiscales de la taxe d’habitation vers la taxe foncière. Une taxe qui concerne les seuls propriétaires et qui, en tenant compte des taxes annexes, a rapporté plus de 50 milliards d’euros en 2023. Un montant en hausse de 10 % par rapport à 2022 , cela sans tenir compte de l’évolution de la valeur cadastrale

Des taux qui augmentent dans près de 10 000 communes Et qui peuvent aller parfois jusqu’à 50 % !

Incendies en Grèce : déjà 100 maisons détruites et 10 000 Ha brûlés

Environnement-Incendies  en Grèce : déjà 100 maisons détruites et 10 000 Ha brûlés

 

Conséquence de la météo et sans doute du changement climatique environ cent maisons ont subi d’importants dégâts selon la protection civile grecque. Alimenté par des vents violents, le pire incendie de forêt de l’année en Grèce s’est propagé sur un territoire asséché et a ravagé 10.000 hectares, détruisant d’innombrables bâtiments et véhicules.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré: «La crise climatique se rappelle à nous chaque jour. Nous exhortons les dirigeants du monde à tenir leurs promesses en matière d’action climatique, MAINTENANT».

Alimenté par des vents violents, le feu s’est transformé en un front de flammes de 30 kilomètres de long et de plus de 25 mètres de haut par endroits,. Le risque d’incendies reste très élevé pour mercredi notamment dans le nord de la Grèce, ont averti les pompiers dans un communiqué. Environ 700 pompiers, avec 200 véhicules et neuf avions se retrouvent pour le troisième jour d’affilée à lutter contre le feu qui s’est déclenché dimanche après-midi dans la ville de Varnavas, à quelque 35 kilomètres au nord-est d’Athènes.

Près de 300 pompiers supplémentaires, ainsi que d’autres hélicoptères, véhicules d’incendie et camions-citernes, sont attendus mardi en provenance de six pays (France, Italie, République tchèque, Roumanie, Serbie, Turquie), après l’appel à l’aide des autorités grecques, notamment l’activation du mécanisme de la protection civile de l’Union européenne.

Catch: match Harris – Trump le 10 septembre à la télévision

Catch: match  Harris – Trump  le 10 septembre à la télévision

On va sans doute assister un véritable match de boxe le 10 septembre à la télévision. Il s’agira en effet d’une confrontation très musclée entre Trump et Harris. Il ne peut guère en être autrement avec un candidat républicain dont la posture repose essentiellement sur la provocation et l’insulte primaire. Il est clair que Kamala Harris ne se laissera pas faire et choisira plutôt la position de procureur vis-à-vis du délinquant Trump qui sera sans doute souvent acculé dans les cordes tellement le différentiel intellectuel est immense.

 

Kamala Harris et Donald Trump ont accepté de débattre le 10 septembre à la télévision, sur la chaîne ABC, a annoncé cette dernière jeudi 8 août. En conférence de presse quelques minutes plus tôt, le candidat à l’élection présidentielle américaine Donald Trump a évoqué trois débats télévisés avec Kamala Harris, vice-présidente américaine et candidate démocrate. Les dates évoquées par le Républicain étaient le 4 septembre, le 10 septembre et le 25 septembre.

« Boxe »: match Harris – Trump le 10 septembre à la télévision

« Boxe »: match  Harris – Trump  le 10 septembre à la télévision

On va sans doute assister un véritable match de boxe le 10 septembre à la télévision. Il s’agira en effet d’une confrontation très musclée entre Trump et Harris. Il ne peut guère en être autrement avec un candidat républicain dont la posture repose essentiellement sur la provocation et l’insulte primaire. Il est clair que Kamala Harris ne se laissera pas faire et choisira plutôt la position de procureur vis-à-vis du délinquant Trump qui sera sans doute souvent acculé dans les cordes tellement le différentiel intellectuel est immense.

 

Kamala Harris et Donald Trump ont accepté de débattre le 10 septembre à la télévision, sur la chaîne ABC, a annoncé cette dernière jeudi 8 août. En conférence de presse quelques minutes plus tôt, le candidat à l’élection présidentielle américaine Donald Trump a évoqué trois débats télévisés avec Kamala Harris, vice-présidente américaine et candidate démocrate. Les dates évoquées par le Républicain étaient le 4 septembre, le 10 septembre et le 25 septembre.

Le « sérieux » de Lucie Castets : Près de 10 milliards de dettes à la mairie de Paris

Le « sérieux » de  Lucie Castets : Près de 10 milliards de dettes à la mairie de Paris

Le NFP Pour justifier d’avoir choisi une marionnette pour le poste de première ministre vante surtout le sérieux de l’intéressée. En réalité, celle qui a été conseillère d’Hidalgo et a surtout réussi l’exploit de faire monter le déficit de la mairie de Paris à près de 10 milliards. Une situation qui d’ailleurs pourrait conduire à la mise en tutelle.
Pourtant l’intéressé ne manque pas d’aplomb, ni visiblement d’ambition. Il s’agit en effet pour le poste de première ministre de trouver une majorité, de la diriger, de gouverner le pays et de le sortir de la crise économique et politique. Autant de critères complètement étrangers à cet inconnue marionnette choisie pour être manipulée à volonté par les courants contradictoires de la gauche.

Fiscalité – Taxe foncière : Des hausses de 10 %

Fiscalité – Taxe foncière : Des hausses de 10 %

 

Par rapport à l’année précédente, « la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des particuliers a augmenté de 10,2% », indique la Direction générale des finances publiques (DGFiP) dans une note dévoilée cette semaine. « Un propriétaire particulier est imposé en moyenne à hauteur de 1.026 euros », détaille Bercy. Un chiffre qui s’envole à près de 4.000 euros pour les 10% de ménages qui possèdent au moins trois logements. Et qui s’établit à 679 euros pour les mono-propriétaires.

À l’automne dernier, les propriétaires immobiliers ont subi de plein fouet la revalorisation de 7,1% des valeurs locatives cadastrales qui servent de base au calcul de l’impôt foncier. Un élément déterminant pour expliquer cette flambée de la taxe foncière. Ce chiffre, déterminé par la loi à partir de l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), est le reflet d’une très forte inflation en France sur un an, entre novembre 2022 et novembre 2021.

Autre paramètre qui permet d’expliquer la hausse de l’impôt local : l’augmentation des taux d’imposition votés par les communes. « Les taux d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de ses taxes annexes ayant augmenté en moyenne de 2,9% entre 2022 et 2023 », précise l’administration fiscale. Des taux qui ont parfois connu des hausses très spectaculaires, à l’instar de Paris où il a progressé de plus de 50%.

Dans certains départements de banlieue parisienne (Val-D’Oise, Essonne, Yvelines et Val-de-Marne), le montant moyen de taxe foncière à payer pour les ménages est supérieur à 1.200 euros. Des territoires où l’impôt local est parmi le plus élevé du pays. À l’inverse,« dans l’Indre, la Vendée, la Creuse et la Haute-Saône, la taxe foncière sur les propriétés bâties moyenne par habitation s’élève à moins de 630 euros », pointe Bercy.

 

La taxe foncière sur les propriétés bâties a représenté une manne financière de près de 40 milliards d’euros (39,8 milliards) pour les finances publiques en 2023. Si on inclut les frais de gestion et les taxes annexes, comme la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui figure sur le même avis d’imposition que la taxe foncière, ce chiffre atteint la barre des 50,8 milliards d’euros. Et cela, sans compter 1,6 milliard d’euros encaissé par les pouvoirs publics via la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) – terrains, bois, prairies – également acquittée par les ménages.

Taxe foncière : Des hausses de 10 %

Fiscalité – Taxe foncière : Des hausses de 10 %

 

Par rapport à l’année précédente, « la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des particuliers a augmenté de 10,2% », indique la Direction générale des finances publiques (DGFiP) dans une note dévoilée cette semaine. « Un propriétaire particulier est imposé en moyenne à hauteur de 1.026 euros », détaille Bercy. Un chiffre qui s’envole à près de 4.000 euros pour les 10% de ménages qui possèdent au moins trois logements. Et qui s’établit à 679 euros pour les mono-propriétaires.

À l’automne dernier, les propriétaires immobiliers ont subi de plein fouet la revalorisation de 7,1% des valeurs locatives cadastrales qui servent de base au calcul de l’impôt foncier. Un élément déterminant pour expliquer cette flambée de la taxe foncière. Ce chiffre, déterminé par la loi à partir de l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), est le reflet d’une très forte inflation en France sur un an, entre novembre 2022 et novembre 2021.

Autre paramètre qui permet d’expliquer la hausse de l’impôt local : l’augmentation des taux d’imposition votés par les communes. « Les taux d’imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de ses taxes annexes ayant augmenté en moyenne de 2,9% entre 2022 et 2023 », précise l’administration fiscale. Des taux qui ont parfois connu des hausses très spectaculaires, à l’instar de Paris où il a progressé de plus de 50%.

Dans certains départements de banlieue parisienne (Val-D’Oise, Essonne, Yvelines et Val-de-Marne), le montant moyen de taxe foncière à payer pour les ménages est supérieur à 1.200 euros. Des territoires où l’impôt local est parmi le plus élevé du pays. À l’inverse,« dans l’Indre, la Vendée, la Creuse et la Haute-Saône, la taxe foncière sur les propriétés bâties moyenne par habitation s’élève à moins de 630 euros », pointe Bercy.

 

La taxe foncière sur les propriétés bâties a représenté une manne financière de près de 40 milliards d’euros (39,8 milliards) pour les finances publiques en 2023. Si on inclut les frais de gestion et les taxes annexes, comme la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui figure sur le même avis d’imposition que la taxe foncière, ce chiffre atteint la barre des 50,8 milliards d’euros. Et cela, sans compter 1,6 milliard d’euros encaissé par les pouvoirs publics via la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) – terrains, bois, prairies – également acquittée par les ménages.

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 % sans contrôle technique

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 %  sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !
L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.( Exemple on a encore créé 60 000 postes de fonctionnaires en 2023).
Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

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