Archive pour le Tag 'douce'

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt


Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité


Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Cet été, la France a été marquée par une sécheresse intense, « la plus sévère jamais enregistrée » dans le pays, selon le bulletin national de situation hydrologique publié en septembre. Après de nombreux épisodes pluvieux, « la sécheresse extrême des sols superficiels s’est atténuée sur une grande partie du pays » en septembre, selon le bulletin mensuel de Météo-France.

La combinaison de la sécheresse et d’un pic de chaleur, tel que celui que doit connaître la France dans les prochains jours, « augmente la décomposition de la matière organique », explique Amandine Erktan.

Les matières organiques des sols sont un ensemble de résidus, comme des feuilles mortes ou des racines décomposées. Mais lorsqu’elle se décompose, la matière organique produit du dioxyde de carbone (CO2). Le CO2 – provenant majoritairement de l’utilisation d’énergie fossile – représente 74% des émissions françaises de gaz à effet de serre, selon le ministère de la Transition écologique.
La faune du sol est, elle-aussi, particulièrement sensible à la chaleur. Pour éviter de subir un stress supplémentaire, qui peut même les tuer, les espèces mobiles s’enterrent encore plus lorsque le thermomètre monte. C’est par exemple le cas des vers de terre.

Mais si la chaleur arrive soudainement, ils n’ont « pas le temps de descendre », souligne Amandine Erktan.

Ces phénomènes sont accentués en ville, où l’artificialisation des sols rend propice une augmentation plus forte encore des températures.
Les pics de chaleur en-dehors des normales de saison peuvent aussi avoir des « effets bénéfiques », pointe enfin Amandine Erktan. L’intégration de la matière organique au sol entraîne également sa « minéralisation » ce qui émet des nutriments pour les plantes.

Pour remédier à ces effets négatifs, la chercheuse avance une solution: augmenter le niveau de matières organiques dans les sols, car « plus un sol a de matières organisques, plus il retient d’eau ». Cela pourrait par exemple passer par des cultures de couverture: cela consisterait à planter une végétation sur une autre culture, afin que le sol soit couvert toute l’année par exemple.

Education douce ou avec contraintes ?

Education douce ou avec contraintes ?

Didier Pleux et Catherine Gueguen s’opposent «sur la nature de l’homme».( dans le Figaro, extrait)

Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, estime que les parents d’aujourd’hui sont trop «sympathiques». Catherine Gueguen, pédiatre, dénonce la maltraitance «encore majoritaire dans les familles françaises».

Débat intéressant compte tenu de certaines dérives pédagogistes mais peut-être relativement théorique ; la bonne pratique se situant entre pédagogisme et apprentissage des contraintes NDLR

Ils s’opposent sur à peu près tout. Mais chacun assure défendre «l’intérêt des enfants». La pédiatre Catherine Gueguen fait partie des premiers spécialistes de l’enfance à avoir vulgarisé les neurosciences affectives et sociales qui ont donné naissance à l’éducation positive et bienveillante. Ladite éducation exclut les cris, les coups, les menaces, les humiliations et les punitions.

Didier Pleux, docteur en psychologie, est à l’origine du concept d’«enfant tyran». Il assure que l’éducation positive et bienveillante peut engendrer ce type de caractère, «intolérant à la frustration».


Ces vingt dernières années, les recherches en neurosciences affectives et sociales ont émergé. Que nous ont-elles appris sur le développement de l’enfant ?

Catherine GUEGUEN. – Au XXe siècle, nous savions que le cerveau était dévolu aux capacités intellectuelles, motrices et sensorielles. Les neurosciences cognitives nous l’ont appris dans les années 70. Les neurosciences affectives et sociales, elles, datent du XXIe siècle et nous enseignent une chose supplémentaire et extraordinaire : une grande partie de notre cerveau est dévolue aux émotions ! Un chercheur comme Antonio Damasio a montré que nous devons accorder une grande place aux émotions pour favoriser le bon développement de l’enfant, sa capacité à se comprendre et à comprendre les autres, à se faire confiance, à faire confiance aux autres, à avoir un sens éthique et moral…

Didier PLEUX. – Pour moi aussi, les neurosciences ont été une façon de corroborer certaines intuitions. Antonio Damasio a aussi écrit, dans son troisième livre L’ordre étrange des choses (2017), que pour faire des progrès, pour atteindre la stabilisation, l’homme doit passer par un «déséquilibre neuronal». Sa réflexion a alimenté la mienne : je suis persuadé que l’être humain, s’il ne rencontre pas à un moment donné des obstacles déplaisants, risque la stagnation.

En plaçant les émotions au cœur du développement de l’enfant, les neurosciences affectives et sociales ont fait émerger une nouvelle théorie éducative : l’éducation bienveillante – ou positive. En quoi consiste-t-elle ?

C. G. – C’est une éducation fondée sur l’empathie, la compréhension de l’enfant, la non-violence, assortie d’un cadre avec des règles claires. L’adulte apprend à percevoir et comprendre ses propres émotions et celles de l’enfant. Les neurosciences montrent que le cerveau de ce dernier est très immature jusqu’à 5-6 ans, ce qui ne lui permet pas de se maîtriser lorsqu’il traverse des «tempêtes émotionnelles». Lui manifester de l’empathie – ça ne veut pas dire céder – l’aide à se réguler.

La chercheuse Rianne Kok a montré en 2015 que lorsque les deux parents sont empathiques, il y a un épaississement du cortex préfrontal, siège des fonctions intellectuelles.

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

 

Récemment les assurés ont reçu leur nouvelle carte de leur mutuelle ainsi qu’une petite note signalant l’augmentation des tarifs. Une augmentation qui n’est pas marginale puisqu’elle atteint de l’ordre de 3,4 % en moyenne . Signalons que sur l’année la hausse des prix se rapproche de 3 %. Par contre les revenus du travail et de l’épargne ne seront pas relevées d’autant. Pour l’instant on annonce simplement des augmentations de leur de 1 %. Le phénomène de l’augmentation des mutuelles rejoints l’inflation constatée pour les prix dans nombre de services. En raison de ce phénomène, la structure de consommation ce déforme dans les ménages ou les dépenses contraintes ne cessent de progresser au détriment des dépenses ajustables. À noter cependant que. l es disparités sont cependant importantes d’une mutuelle à l’autre et 20 % d’entre elles, notamment la Matmut, vont geler leurs tarifs.

On notera que cette augmentation pourtant significative n’a guère fait l’objet d’éclairage et encore moins de prise en compte par les autorités et même par les médias. Une augmentation  » en douce » ou à bas bruit comme on dit maintenant !

Politique monétaire chinoise. Pédale douce en 2022

Politique monétaire chinoise. Pédale douce en 2022

 

Pour schématiser pas d’accroissement inconsidéré de la masse monétaire, contrôle des taux d’intérêt, soutien à la croissance et au désendettement des entreprises.

 

Compte tenu d’une croissance relativement molle pour le pays et de graves questions d’endettement notamment dans l’immobilier, la banque centrale chinoise a décidé de se montrer relativement flexible en 2022. Plus clairement elle n’envisage pas une remontée significative des taux d’intérêt. Une politique qui d’ailleurs sera suivie par les autres banques centrales qui sont peu décidées à opérer des relèvements importants de taux d’intérêt en 2022

La  banque centrale entend gérer les taux d’intérêt afin de réduire les coûts de financement des entreprises. La banque centrale mettra également en œuvre une gestion prudente et régulière de la politique de financement du secteur immobilier, réaffirmant une position adoptée lors de la Conférence centrale sur le travail économique au début du mois.

Réforme des retraites : Jean Castex met la pédale douce

Réforme des retraites : Jean Castex met la pédale douce

 

Macron c’est peut-être un peu avancé à propos de la réforme des retraites en tout cas il s’est une nouvelle fois contredit. Le chef de l’État aurait fait savoir son intention non  pas de procéder à la grande réforme annoncée qui doit prendre en compte les aspects paramétriques mais aussi systémiques ( l’équilibre financier et la justice sociale ) mais de se limiter à la suppression de certains régimes spéciaux (certains seront sans doute maintenus comme pour les militaires ou les élus). En même temps, Macron aurait l’intention de procéder un léger relèvement du minimum de pension à 1000 €. (Ce minimum incluant sans doute la retraite complémentaire ).

Cependant cette idée de réformer partiellement les retraites rencontre des oppositions y compris dans la majorité actuelle compte tenu des risques politiques et du côté partiel de la réforme.

« Nous avons plus que jamais l’impérieux devoir de favoriser au maximum l’unité du pays », a lancé Jean Castex, reprenant à son compte les craintes de nombreux Marcheurs qui plaident pour une sortie de crise apaisée. Cette réforme, qualifiée de « nécessité absolue » par le chef du gouvernement, « ne pourra reprendre que lorsque la pandémie sera sous contrôle et que la reprise économique sera suffisamment solide ».

 

Pédale douce sur la «Sortie accélérée des pesticides» ( Julien Denormandie )

Pédale douce sur la «Sortie accélérée des pesticides» ( Julien Denormandie )

 

Alors que le président de république a annoncé une sortie accélérée des pesticides, le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie,  temporise et renvoie la problématique à l’Europe

. «Nous sommes dans un marché commun, donc cette question doit être européenne ! Sinon, nous créons juste de la compétition déloyale, sur le dos de notre agriculture et de notre environnement !»

 

Julien Denormandie se veut également rassurant par rapport à cette suppression. «Notre position est toujours la même : « pas d’interdiction sans alternative ».

. «On ne peut pas accepter que soient importés des produits dont la production ne serait pas autorisée chez nous. Donc, NON au Mercosur et OUI aux clauses miroir». De l’agriculture renvoie la problématique à l’Europe.

Taxe numérique : pédale douce des États-Unis

Taxe numérique : pédale douce des États-Unis

 

Si les États-Unis ont apporté leur soutien à la nouvelle réforme de l’imposition minimale mondiale de 15 % pour les multinationales par contre ils sont beaucoup plus réticents à la proposition européenne de taxer le numérique. En effet pour les États-Unis cette mesure vise particulièrement les entreprises américaines et ils considèrent que la réforme fiscale concernant l’impôt minimum de 15 % répond déjà à la préoccupation.

En outre la justification de l’Europe de cette taxe ne paraît pas évidente pour les États-Unis. En effet Bruxelles s’attaque ce numérique par la nécessité de financer son plan de 750 milliards soutien à l’économie. Notons que dans le même temps les États-Unis, eux, auront dépensé 3000 milliards et sans taxes supplémentaires en tout cas pour l’instant.

Les États-Unis freinent d’autant plus sur cette perspective d’imposition du numérique une troisième taxe est aussi envisagée concernant les transactions financières. Or trois taxes en même temps c’est peut-être un peu beaucoup à faire avaler aux superstructures américaines traditionnellement assez opposées à l’accroissement des différentes formes de fiscalité.

En outre la réforme fiscale mondiale va demander des modalités et des délais spécifiques. En particulier sur le volet 1 qui concerne les plus grandes multinationales et qui vise à répartir l’impôt entre le pays du siège et le pays de l’activité. Conséquence l’impôt minimum de 15 % pour tous pourrait s’appliquer bien plus vite pour toutes les entreprises pénalisants ainsi davantage les PME PMI que les GAFA.

Interrogée sur le sujet, Janet Yellen a indiqué dimanche que la réaffectation des droits d’imposition prévue par le pilier 1 de la réforme était sur une « voie légèrement plus lente » que l’impôt minimum mondial. La secrétaire au Trésor espère inclure des dispositions du pilier 2 dans un projet de loi de « réconciliation » budgétaire, cette année, que le Congrès pourrait approuver à la majorité simple.

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

 

 

Lundi à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement auront notamment l’occasion de revoir leur politique vis-à-vis de la Russie. En dépit des coups de canif régulier de Poutine dans le droit international, l’Europe surtout entraînée par l’Allemagne vise à normaliser ses relations avec la Russie. Pas sûr que cette politique de bienveillance à l’égard du dictateur (il est maintenant président à vie ) constitue la meilleure diplomatie.

. Un mois après les sanctions prises par Moscou contre huit personnalités européennes, dont le président du Parlement européen, David Sassoli, la vice-présidente tchèque de la Commission, Vera Jourova, et le député français Jacques Maire, l’Union européenne n’envisage pas à ce stade de représailles. Pas plus après avoir entendu le Kremlin décréter que la République tchèque faisait désormais partie d’une liste de pays « inamicaux » pour avoir expulsé une vingtaine de diplomates russes.

Si la République tchèque, la Pologne ou les pays Baltes tiennent à ce que la décision russe ne reste pas impunie, d’autres comme Chypre, Malte ou la Hongrie refusent d’aller plus loin dans les coups de bâton. Mais le gros du peloton, emmené par l’Allemagne, souhaite, lui, ne rien changer à l’arsenal existant des sanctions prises depuis 2014 après l’annexion de la Crimée.

Conclusion, l’union européenne a tendance à se coucher devant Poutine ce qui lui donne des raisons de continuer à bafouer les règles internationales sans parler de la démocratie interne russe. Le cas Navalny et l’interdiction de son parti risque d’être mis entre parenthèses.

 

Tribune des militaires : pédale douce du général Lecointre

Tribune des militaires : pédale douce du général Lecointre

Le chef d’état-major des armées, le général Lecointre semble mettre cette fois la pédale douce pour répondre à la seconde tribune des militaires attribuée à des actifs . Lors de la première tribune de généraux en retraite, le chef d’état-major avéré répondu de manière sèche et nette ; cette fois visiblement tout en rappelant les principes, il recherche un certain apaisement et la forme est nettement adoucie pour faire porter le chapeau aux politiques qui instrumentalisent le débat.

 

Il écrit dans sa lettre militaire «Au nom de la défense de convictions personnelles», certains, «peut-être par naïveté», ont contribué «à entraîner l’armée dans des débats politiques au sein desquels elle n’a ni légitimité ni vocation à intervenir», explique-t-il. «Face à cela, il me semble important de faire preuve de bon sens et surtout de lucidité, au moment où chacun d’entre nous perçoit nettement les tentatives d’instrumentalisation de l’institution militaire tout comme les entreprises de déstabilisation». Surtout de chefs d’État majeur des armées n’est pas plus l’éventualité de sanctions.

BRUXELLES : pédale douce POUR RATIFIER L’ACCORD SUR LES INVESTISSEMENTS CHINOIS

BRUXELLES : pédale douce POUR RATIFIER L’ACCORD SUR LES INVESTISSEMENTS CHINOIS

La Commission européenne a suspendu ses efforts pour faire ratifier par les Etats membres et le Parlement l’accord sur les investissements réciproques conclu fin 2020 avec la Chine, jugeant l’environnement politique inadéquat, a affirmé son vice-président Valdis Dombrovskis.

« Nous avons pour le moment (…) suspendu certains efforts de sensibilisation politique du côté de la Commission, car il est clair que dans la situation actuelle, avec les sanctions de l’UE contre la Chine et les contre-sanctions chinoises, y compris contre des membres du Parlement européen, l’environnement n’est pas propice à la ratification de l’accord », a-t-il déclaré.

Un accord d’investissement sino-européen préparé en douce sous l’influence de l’Allemagne

Un accord d’investissement sino-européen préparé en douce sous l’influence de l’Allemagne

 

En vérité , les discussions ont commencé il y a environ cinq ans mais c’est la signature qui paraît un peu précipitée. Une signature qui pourrait intervenir dans les jours à venir sous l’insistance de la Chine bien sûr mais aussi de l’Allemagne qui veut développer ses implantations en Chine considérée comme le marché d’avenir.

Le problème c’est que cette problématique n’a pratiquement pas été abordée publiquement en France ni dans beaucoup d’autres pays européens.

La découverte publique de cette affaire pourrait une nouvelle fois poser la question de la fâcheuse tendance de l’Allemagne a privilégié son seul business. “L’accord pourrait être bouclé dès cette semaine”, a dit la source anonyme à Reuters ( un technocrate de Bruxelles sans doute)

“Notre accès au marché sera bien meilleur, de même que la protection de nos investissements en Chine. Nous travaillons depuis des années à l’amélioration de l’accès au marché et les Chinois ont fait un grand pas en notre direction”, a ajouté la source.

Energie : pédale douce sur l’éolien terrestre aux municipales

Energie  : pédale douce sur l’éolien terrestre aux municipales

 

 

Dans sa planification de l’énergie, le gouvernement semble nettement ralentir le rythme d’implantation d’éoliennes terrestres au profit d’ailleurs de l’éolien maritime mais lui aussi contesté. À l’occasion des élections municipales, nombre de candidats ont maintenant intégré les réticences de la population vis-à-vis de l’éolien terrestre. Beaucoup même de ces candidats qui lorsqu’ils étaient élus ont pris l’initiative de projet éolien adoptent aujourd’hui une position totalement contraire. Ils espéraient évidemment des retours financiers à la fois pour les communes et pour quelques privilégiés souvent de leurs amis mais se voient contraints de tenir compte d’une opinion publique locale en général très opposée à ces projets d’éolien terrestre énergiquement et économiquement nuisibles. Hormis ce changement d’attitude du gouvernement vis-à-vis de l’éolien terrestre, il y a Peu de changement du PPE; ce document conserve ses contradictions notamment sur la perspective de 50% d’électricité d’origine nucléaire au lieu de 75 % actuellement d’ici 2035. Le problème c’est qu’il conviendrait de fermer 14  centrales alors que pour l’instant seule est envisagée sérieusement la fermeture de Fessenheim . par ailleurs,   le gouvernement et l’EDF envisagent la création de six EPR (équivalent de 7 réacteurs classiques)  supplémentaires. Une nouvelle version de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) – la feuille de route énergétique de la France jusqu’en 2028 – a été republiée lundi. Elle ne change pas grand chose quant aux objectifs et moyens par rapport à la dernière version.

 

Gouvernement et EDF sont d’accord sur la perspective de développement des EPR en France mais aussi pour l’exportation. Il suffit pour s’en persuader de relire les documents préparatoires au PPE (programmation énergétique). Les 6 réacteurs refont surface parce que c’est la vraie stratégie énergétique.

 

Théoriquement on devrait supprimer 14 réacteurs anciens, or avec 6 réacteurs EPR nouveaux et Flamanville, le niveau de production nucléaire sera largement assuré et la part du nucléaire pourra demeurer entre 70 à 75% pour la production d’électricité. Notons par ailleurs que la perspective de réduction de la consommation d’électricité est une chimère, par ailleurs que sur les 14 réacteurs qui devraient être supprimés seul Fessenheim est pour l’instant concerné. Pour le reste c’est le grand flou. ( voir texte ci-après). peut cependant se poser avec l’hypothèse du développement de la filière hydrogène.

 

 Le Gouvernement définit une programmation crédible et réaliste de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité pour atteindre l’objectif de 50 % en 2035.

 

Le 30 septembre 2019, EDF a adressé à la Ministre de la transition écologique et solidaire et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la demande d’abrogation d’exploiter ainsi que la déclaration de mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoyant un arrêt du réacteur n° 1 le 22 février 2020 et du réacteur n° 2 le 30 juin de la même année. Au-delà de cette première étape, le Gouvernement poursuit l’objectif d’une diversification du mix électrique pour atteindre 50 % de production d’électricité d’origine nucléaire. Cette politique de diversification répond à différents enjeux :  Un système électrique plus diversifié, s’il réussit à gérer l’intégration d’un volume accru d’énergies· renouvelables variables, peut être un système électrique plus résilient à un choc externe comme par exemple une baisse de la capacité de production des réacteurs suite à un incident ou un défaut générique, qui conduirait à l’indisponibilité de plusieurs réacteurs ;  La très grande majorité du parc électronucléaire a été construite sur une courte période, environ 15· ans. Il est donc souhaitable d’anticiper l’arrêt de certains réacteurs du parc existant pour éviter un effet « falaise » qui ne serait pas soutenable, ni en termes d’impacts sociaux, ni pour le système électrique. Cette anticipation est également nécessaire pour étaler les investissements dans de nouvelles capacités de production électrique ;  Plusieurs filières de production d’électricité d’origine renouvelable ont démontré leur compétitivité et· constitueront une part significative du mix électrique de long terme, au moins jusqu’au niveau où un besoin de stockage massif d’électricité apparaîtra ;  Une diversification de cette ampleur vers les énergies renouvelables doit être lissée au cours du temps,· car les nouvelles capacités renouvelables sont installées de manière diffuse et décentralisée par le biais de petits projets, et de filières nécessitant une montée en puissance progressive. L’objectif de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans la production d’électricité en 2025 apparaît impossible à atteindre, sauf à risquer des ruptures dans l’approvisionnement électrique de la France ou à relancer la construction de centrales thermiques à flamme qui serait contraire à nos objectifs de lutte contre le changement climatique. Le Gouvernement fixe donc comme objectif l’atteinte de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans le mix en 2035. Une telle évolution est cohérente avec nos engagements climatiques : elle sera réalisée sans nouveau projet de centrales thermiques à combustibles fossiles, elle ne conduira pas à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de notre production électrique et est compatible avec la fermeture de l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici à 2022. Elle est également cohérente avec les enjeux de maintien du cycle fermé du combustible et la pérennité des installations du cycle et permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Le Gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification. Pour atteindre cet objectif de 50 % de la production d’électricité en 2035, le Gouvernement fixe donc les orientations suivantes :  14 réacteurs nucléaires seront arrêtés d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim ;·  EDF a proposé au Gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de· Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. Sont privilégiés des arrêts de réacteurs ne conduisant à l’arrêt d’aucun site ;  Le principe général sera l’arrêt des 12 réacteurs (hors Fessenheim) au plus tard à l’échéance de· leur 5e visite décennale. L’arrêt à la 5e visite décennale permet en effet d’avoir un scénario cohérent au plan industriel, avantageux au plan économique tant que des débouchés existent et qu’il n’y a pas 30 de surcapacité conduisant à des baisses de prix de marché importantes, et qui permet de faire bénéficier le mix électrique français et européen d’une production d’électricité en base décarbonée. Dans la mesure où EDF amortit comptablement les réacteurs de 900 MW sur une durée de 50 ans, le Gouvernement considère que ces arrêts ne donneront pas lieu à indemnisation ;  Toutefois, afin de lisser l’arrêt des réacteurs pour en faciliter la mise en œuvre sur le plan social,· technique et politique, 2 réacteurs seront fermés par anticipation des 5e visites décennales en 2027 et 2028, sauf en cas de non-respect des critères de sécurité d’approvisionnement ou d’arrêt à date d’autres réacteurs pour raisons de sûreté ;  2 réacteurs pourraient également être arrêtés dans le prochain quinquennat, en 2025-2026, sous· les conditions cumulatives suivantes : si le critère de sécurité d’approvisionnement est respecté et si nos voisins européens accélèrent leur transition énergétique, réduisent leurs capacités de production à partir du charbon et développent massivement les énergies renouvelables, et que cela devait conduire à des prix bas de l’électricité sur les marchés européens, susceptibles de dégrader la rentabilité de la prolongation des réacteurs existants. Ces conditions supposent une coordination avec nos voisins sur l’évolution des systèmes électriques européens. L’analyse de ces conditions fera l’objet d’un rapport remis par la Commission de régulation de l’énergie au Gouvernement avant le 1er décembre 2022 et s’appuyant sur l’expertise de RTE. Les fermetures anticipées seront confirmées 3 ans avant leur mise en œuvre sur la base des données disponibles à ce moment permettant de s’assurer que les critères susmentionnés seront respectés. Elles seront engagées après l’arrêt des centrales à charbon, la décarbonation de la production électrique devant être engagée en priorité. Ces fermetures seront systématiquement accompagnées par l’État, notamment via l’établissement de contrats de transition écologique afin de permettre aux territoires de s’inscrire dans de nouvelles dynamiques de développement. Par ailleurs, la stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040, où une grande partie des installations et des ateliers de l’usine de la Hague arrivera en fin de vie. A cette fin, et pour compenser sur la période les fermetures de réacteurs 900 MW moxés, le moxage d’un nombre suffisant de réacteurs 1300 MW sera entrepris afin de pérenniser la gestion du cycle français. Au-delà de cet horizon, le Gouvernement, en lien avec la filière, devra évaluer les orientations stratégiques qu’il souhaite donner à sa politique du cycle du combustible, sur la base des efforts de R&D qui seront poursuivis sur la PPE dans le domaine de la fermeture du cycle du combustible. Principales mesures :  Le Gouvernement se fixe l’objectif d’atteindre une part du nucléaire au sein du mix électrique de 50 %· à l’horizon 2035. L’objectif inscrit dans le Code de l’énergie sera modifié en conséquence ;  L’atteinte de cet objectif impliquera la fermeture de 14 réacteurs nucléaires de 900 MW, dont les deux· réacteurs de Fessenheim ;  Le calendrier de fermeture des centrales respectera les échéances de 5e visite décennale des réacteurs· concernés, à l’exception de 2 réacteurs qui fermeront dans la deuxième période de la PPE en 2027 et en 2028, sous réserve du respect du critère de sécurité d’approvisionnement ;  Si certaines conditions relatives au prix de l’électricité et à l’évolution du marché de l’électricité à· l’échelle européenne sont remplies, la fermeture de deux réacteurs additionnels pourra intervenir à l’horizon 2025-2026, sur la base d’une décision à prendre en 2023 ;  Le Gouvernement identifiera les sites faisant prioritairement l’objet de fermetures, sur la base de la· programmation transmise par EDF. Sauf exceptions, la décroissance du parc nucléaire ne devra conduire à l’arrêt complet d’aucun site nucléaire ; 31 Des décisions structurantes sur le mix électrique de long terme devront être préparées au cours de la première période de la PPE. L’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 est une priorité de la France pour répondre à l’enjeu climatique. Elle suppose que le mix électrique soit sur le long-terme totalement décarboné. De nouvelles capacités nucléaires n’apparaissent pas nécessaires pour le système électrique avant l’horizon 2035 environ. Au-delà se pose la question des nouveaux moyens de production d’électricité décarbonée à construire pour assurer l’équilibre offre-demande à mesure du déclassement du parc existant. En l’état actuel des technologies, il n’est pas possible de déterminer avec certitude la technologie de production d’électricité qui sera la plus compétitive pour remplacer le parc nucléaire existant au-delà de 2035, entre le nucléaire et les énergies renouvelables couplées au stockage et à d’autres solutions de flexibilité. Après 2030, et pour l’horizon 2050, ces paramètres devront être combinés pour dessiner le nouveau paysage énergétique de la France et la part respective du nucléaire et des énergies renouvelables. Plusieurs scénarios seront expertisés, allant d’un scénario 100 % renouvelable à un scénario où le nucléaire reste durablement une source de production d’électricité intégrée dans le mix pour des raisons de pilotage de la production et de compétitivité. En raison de cette incertitude, il est nécessaire de préserver une capacité de construction de nouveaux réacteurs nucléaires appuyés sur une technologie et des capacités industrielles nationales. Afin de permettre une prise de décision sur le lancement éventuel d’un programme de construction de nouveaux réacteurs, le Gouvernement conduira avec la filière d’ici mi-2021, un programme de travail complet qui portera notamment sur les points suivants :  la démonstration avec la filière française de sa capacité à maîtriser un programme industriel de· nouveaux réacteurs, sur la base d’une hypothèse de travail de 3 paires d’EPR, par la formalisation d’un retour d’expérience économique et de sécurité consolidé de la mise en service des premiers EPR, notamment Flamanville 3, et de la phase d’ingénierie et mobilisation industrielle d’Hinkley Point C, et par un programme de dérisquage du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF ;  l’expertise des coûts anticipés du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF et la· comparaison technico-économique du nucléaire avec les autres modes de production d’électricité bascarbone, prenant en compte l’ensemble des coûts directs et indirects (développement du réseau, coût complet du stockage, gestion des déchets nucléaires, etc.) ;  l’analyse des options envisageables pour le portage et le financement d’un programme de nouveaux· réacteurs pour le système électrique français, dont la question du modèle de régulation économique de ces nouveaux réacteurs ;  les actions nécessaires en vue de la validation par la Commission européenne du dispositif de· financement et de portage qui aura été retenu ;  les études permettant de choisir les sites d’implantation de nouveaux réacteurs ;·  les actions à engager en termes de concertation du public ;·  les adaptations du cadre législatif et réglementaire national qui seraient nécessaires à l’engagement· d’un tel programme. Il apparaît également nécessaire d’expertiser, d’ici la prochaine PPE et de manière régulière, les options alternatives pour assurer un mix électrique décarboné et présentant les garanties de sécurité d’approvisionnement nécessaires. S’agissant des options alternatives, l’Etat investira dans la recherche sur les batteries, le stockage hydrogène (dans le cadre du Plan hydrogène), le power-to-gas et le pilotage de la  stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et· au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040. A cette fin, le moxage d’un certain nombre de réacteurs 1300 MW sera entrepris et des études seront menées en vue du déploiement du multirecyclage des combustibles dans les réacteurs du parc actuel.

PPE-Electricité : pédale douce sur l’éolien terrestre

PPE-Electricité : pédale douce sur l’éolien terrestre

 

Peu de changement du PPE qui conserve ses contradictions notamment sur la perspective de 50% d’électricité d’origine nucléaire au lieu de 75 % actuellement d’ici 2035. Le problème c’est qu’il conviendrait de fermer 14  centrales alors que pour l’instant seule est envisagée sérieusement la fermeture de Fessenheim . Par ailleurs,   le gouvernement et l’EDF envisagent la création de six EPR (équivalent de 7 réacteurs classiques)  supplémentaires. Une nouvelle version de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) – la feuille de route énergétique de la France jusqu’en 2028 – a été republiée lundi. Elle ne change pas grand chose quant aux objectifs et moyens par rapport à la dernière version. Pour l’éolien, on constate la pédale douce mise pour l’éolien terrestre au profit de l’éolien maritime.  

Notons qu’en France, une éolienne produit en moyenne dans l’année 3 à 4 fois moins d’électricité qu’un réacteur nucléaire par unité de puissance installée. Pour remplacer la production de l’EPR de Flamanville, de puissance 1 650 MW, il faudrait donc installer 5 000 à 6 000 MW d’éoliennes, et ainsi coloniser un territoire de 1000 à 1500 km2 en y comptant les distances de protection des habitations (qui vont peut-être d’ailleurs augmenter suite aux plaintes de plus en plus audibles des riverains), au lieu de 1 km2 pour Flamanville.

 Gouvernement et EDF sont d’accord sur la perspective de développement des EPR en France mais aussi pour l’exportation. Il suffit pour s’en persuader de relire les documents préparatoires au PPE (programmation énergétique). Les 6 réacteurs refont surface parce que c’est la vraie stratégie énergétique.

 Théoriquement on devrait supprimer 14 réacteurs anciens, or avec 6 réacteurs EPR nouveaux et Flamanville, le niveau de production nucléaire sera largement assuré et la part du nucléaire pourra demeurer entre 70 à 75% pour la production d’électricité. Notons par ailleurs que la perspective de réduction de la consommation d’électricité est une chimère, par ailleurs que sur les 14 réacteurs qui devraient être supprimés seul Fessenheim est pour l’instant concerné. Pour le reste c’est le grand flou. ( voir texte ci-après). On peut cependant se poser la question   du développement de la filière hydrogène.

 

 Le Gouvernement définit une programmation crédible et réaliste de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité pour atteindre l’objectif de 50 % en 2035.

 

Le 30 septembre 2019, EDF a adressé à la Ministre de la transition écologique et solidaire et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la demande d’abrogation d’exploiter ainsi que la déclaration de mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoyant un arrêt du réacteur n° 1 le 22 février 2020 et du réacteur n° 2 le 30 juin de la même année. Au-delà de cette première étape, le Gouvernement poursuit l’objectif d’une diversification du mix électrique pour atteindre 50 % de production d’électricité d’origine nucléaire. Cette politique de diversification répond à différents enjeux :  Un système électrique plus diversifié, s’il réussit à gérer l’intégration d’un volume accru d’énergies· renouvelables variables, peut être un système électrique plus résilient à un choc externe comme par exemple une baisse de la capacité de production des réacteurs suite à un incident ou un défaut générique, qui conduirait à l’indisponibilité de plusieurs réacteurs ;  La très grande majorité du parc électronucléaire a été construite sur une courte période, environ 15· ans. Il est donc souhaitable d’anticiper l’arrêt de certains réacteurs du parc existant pour éviter un effet « falaise » qui ne serait pas soutenable, ni en termes d’impacts sociaux, ni pour le système électrique. Cette anticipation est également nécessaire pour étaler les investissements dans de nouvelles capacités de production électrique ;  Plusieurs filières de production d’électricité d’origine renouvelable ont démontré leur compétitivité et· constitueront une part significative du mix électrique de long terme, au moins jusqu’au niveau où un besoin de stockage massif d’électricité apparaîtra ;  Une diversification de cette ampleur vers les énergies renouvelables doit être lissée au cours du temps,· car les nouvelles capacités renouvelables sont installées de manière diffuse et décentralisée par le biais de petits projets, et de filières nécessitant une montée en puissance progressive. L’objectif de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans la production d’électricité en 2025 apparaît impossible à atteindre, sauf à risquer des ruptures dans l’approvisionnement électrique de la France ou à relancer la construction de centrales thermiques à flamme qui serait contraire à nos objectifs de lutte contre le changement climatique. Le Gouvernement fixe donc comme objectif l’atteinte de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans le mix en 2035. Une telle évolution est cohérente avec nos engagements climatiques : elle sera réalisée sans nouveau projet de centrales thermiques à combustibles fossiles, elle ne conduira pas à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de notre production électrique et est compatible avec la fermeture de l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici à 2022. Elle est également cohérente avec les enjeux de maintien du cycle fermé du combustible et la pérennité des installations du cycle et permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Le Gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification. Pour atteindre cet objectif de 50 % de la production d’électricité en 2035, le Gouvernement fixe donc les orientations suivantes :  14 réacteurs nucléaires seront arrêtés d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim ;·  EDF a proposé au Gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de· Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. Sont privilégiés des arrêts de réacteurs ne conduisant à l’arrêt d’aucun site ;  Le principe général sera l’arrêt des 12 réacteurs (hors Fessenheim) au plus tard à l’échéance de· leur 5e visite décennale. L’arrêt à la 5e visite décennale permet en effet d’avoir un scénario cohérent au plan industriel, avantageux au plan économique tant que des débouchés existent et qu’il n’y a pas 30 de surcapacité conduisant à des baisses de prix de marché importantes, et qui permet de faire bénéficier le mix électrique français et européen d’une production d’électricité en base décarbonée. Dans la mesure où EDF amortit comptablement les réacteurs de 900 MW sur une durée de 50 ans, le Gouvernement considère que ces arrêts ne donneront pas lieu à indemnisation ;  

 

Toutefois, afin de lisser l’arrêt des réacteurs pour en faciliter la mise en œuvre sur le plan social,· technique et politique, 2 réacteurs seront fermés par anticipation des 5e visites décennales en 2027 et 2028, sauf en cas de non-respect des critères de sécurité d’approvisionnement ou d’arrêt à date d’autres réacteurs pour raisons de sûreté ;  2 réacteurs pourraient également être arrêtés dans le prochain quinquennat, en 2025-2026, sous· les conditions cumulatives suivantes : si le critère de sécurité d’approvisionnement est respecté et si nos voisins européens accélèrent leur transition énergétique, réduisent leurs capacités de production à partir du charbon et développent massivement les énergies renouvelables, et que cela devait conduire à des prix bas de l’électricité sur les marchés européens, susceptibles de dégrader la rentabilité de la prolongation des réacteurs existants. Ces conditions supposent une coordination avec nos voisins sur l’évolution des systèmes électriques européens. L’analyse de ces conditions fera l’objet d’un rapport remis par la Commission de régulation de l’énergie au Gouvernement avant le 1er décembre 2022 et s’appuyant sur l’expertise de RTE.

 

Les fermetures anticipées seront confirmées 3 ans avant leur mise en œuvre sur la base des données disponibles à ce moment permettant de s’assurer que les critères susmentionnés seront respectés. Elles seront engagées après l’arrêt des centrales à charbon, la décarbonation de la production électrique devant être engagée en priorité. Ces fermetures seront systématiquement accompagnées par l’État, notamment via l’établissement de contrats de transition écologique afin de permettre aux territoires de s’inscrire dans de nouvelles dynamiques de développement. Par ailleurs, la stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040, où une grande partie des installations et des ateliers de l’usine de la Hague arrivera en fin de vie. A cette fin, et pour compenser sur la période les fermetures de réacteurs 900 MW moxés, le moxage d’un nombre suffisant de réacteurs 1300 MW sera entrepris afin de pérenniser la gestion du cycle français. Au-delà de cet horizon, le Gouvernement, en lien avec la filière, devra évaluer les orientations stratégiques qu’il souhaite donner à sa politique du cycle du combustible, sur la base des efforts de R&D qui seront poursuivis sur la PPE dans le domaine de la fermeture du cycle du combustible. Principales mesures :  Le Gouvernement se fixe l’objectif d’atteindre une part du nucléaire au sein du mix électrique de 50 %· à l’horizon 2035. L’objectif inscrit dans le Code de l’énergie sera modifié en conséquence ;  L’atteinte de cet objectif impliquera la fermeture de 14 réacteurs nucléaires de 900 MW, dont les deux· réacteurs de Fessenheim ;  Le calendrier de fermeture des centrales respectera les échéances de 5e visite décennale des réacteurs· concernés, à l’exception de 2 réacteurs qui fermeront dans la deuxième période de la PPE en 2027 et en 2028, sous réserve du respect du critère de sécurité d’approvisionnement ;  Si certaines conditions relatives au prix de l’électricité et à l’évolution du marché de l’électricité à· l’échelle européenne sont remplies, la fermeture de deux réacteurs additionnels pourra intervenir à l’horizon 2025-2026, sur la base d’une décision à prendre en 2023 ;  Le Gouvernement identifiera les sites faisant prioritairement l’objet de fermetures, sur la base de la· programmation transmise par EDF. Sauf exceptions, la décroissance du parc nucléaire ne devra conduire à l’arrêt complet d’aucun site nucléaire ; 31 Des décisions structurantes sur le mix électrique de long terme devront être préparées au cours de la première période de la PPE. L’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 est une priorité de la France pour répondre à l’enjeu climatique. Elle suppose que le mix électrique soit sur le long-terme totalement décarboné. De nouvelles capacités nucléaires n’apparaissent pas nécessaires pour le système électrique avant l’horizon 2035 environ. Au-delà se pose la question des nouveaux moyens de production d’électricité décarbonée à construire pour assurer l’équilibre offre-demande à mesure du déclassement du parc existant. En l’état actuel des technologies, il n’est pas possible de déterminer avec certitude la technologie de production d’électricité qui sera la plus compétitive pour remplacer le parc nucléaire existant au-delà de 2035, entre le nucléaire et les énergies renouvelables couplées au stockage et à d’autres solutions de flexibilité. Après 2030, et pour l’horizon 2050, ces paramètres devront être combinés pour dessiner le nouveau paysage énergétique de la France et la part respective du nucléaire et des énergies renouvelables. Plusieurs scénarios seront expertisés, allant d’un scénario 100 % renouvelable à un scénario où le nucléaire reste durablement une source de production d’électricité intégrée dans le mix pour des raisons de pilotage de la production et de compétitivité. En raison de cette incertitude, il est nécessaire de préserver une capacité de construction de nouveaux réacteurs nucléaires appuyés sur une technologie et des capacités industrielles nationales. Afin de permettre une prise de décision sur le lancement éventuel d’un programme de construction de nouveaux réacteurs, le Gouvernement conduira avec la filière d’ici mi-2021, un programme de travail complet qui portera notamment sur les points suivants :  la démonstration avec la filière française de sa capacité à maîtriser un programme industriel de· nouveaux réacteurs, sur la base d’une hypothèse de travail de 3 paires d’EPR, par la formalisation d’un retour d’expérience économique et de sécurité consolidé de la mise en service des premiers EPR, notamment Flamanville 3, et de la phase d’ingénierie et mobilisation industrielle d’Hinkley Point C, et par un programme de dérisquage du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF ;  l’expertise des coûts anticipés du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF et la· comparaison technico-économique du nucléaire avec les autres modes de production d’électricité bascarbone, prenant en compte l’ensemble des coûts directs et indirects (développement du réseau, coût complet du stockage, gestion des déchets nucléaires, etc.) ;  l’analyse des options envisageables pour le portage et le financement d’un programme de nouveaux· réacteurs pour le système électrique français, dont la question du modèle de régulation économique de ces nouveaux réacteurs ;  les actions nécessaires en vue de la validation par la Commission européenne du dispositif de· financement et de portage qui aura été retenu ;  les études permettant de choisir les sites d’implantation de nouveaux réacteurs ;·  les actions à engager en termes de concertation du public ;·  les adaptations du cadre législatif et réglementaire national qui seraient nécessaires à l’engagement· d’un tel programme. Il apparaît également nécessaire d’expertiser, d’ici la prochaine PPE et de manière régulière, les options alternatives pour assurer un mix électrique décarboné et présentant les garanties de sécurité d’approvisionnement nécessaires. S’agissant des options alternatives, l’Etat investira dans la recherche sur les batteries, le stockage hydrogène (dans le cadre du Plan hydrogène), le power-to-gas et le pilotage de la  stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et· au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040. A cette fin, le moxage d’un certain nombre de réacteurs 1300 MW sera entrepris et des études seront menées en vue du déploiement du multirecyclage des combustibles dans les réacteurs du parc actuel.

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol