Archive pour le Tag 'douce'

HAUT-KARABAGH: Pédale douce et en retard de l’Europe et de Macron

HAUT-KARABAGH: Pédale douce et en retard de l’Europe et de Macron

Il est clair que l’Union européenne ami un retard considérable pour réagir face au conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan à propos du Haut-Karabakh. Pire, elle a mis la pédale douce pour ne pas trop condamner l’Azerbaïdjan pays avec lequel on vient de passer un accord pour obtenir le gaz que ne fournit plus la Russie. Bref de la diplomatie sous tutelle du business qui ne grandit pas l’Europe.

Le président français, lui, s’est exprimé ce jeudi depuis Grenade en Espagne où près de 50 dirigeants du continent européen se sont rassemblés pour afficher « leur unité » dans l’immobilisme.

Le président français a annoncé que « le temps n’est pas aux sanctions ». « Elles seraient contre-productives et elles ne permettraient pas au mieux de protéger le territoire arménien et ses populations », a-t-il justifié.

Pourtant, le Parlement européen s’est prononcé jeudi en faveur de sanctions « ciblées » contre Bakou, dénonçant dans un texte voté à une très large majorité, une « épuration ethnique » au Haut-Karabakh.

Construction d’autoroutes: pédale douce pour motif écologique

Construction d’autoroutes: pédale douce pour motif écologique

Le programme de construction d’autoroutes sera assez nettement ralentie justifie le ministre des transports pour des motifs écologiques. La vérité oblige à dire qu’il s’agit aussi de difficultés budgétaires pour trouver les financements nécessaires.

En ce qui concerne les projets d’autoroutes « qui sont en cours, on va réduire leurs impacts sur l’environnement », a poursuivi Clément Beaune sur France Inter. Une réduction d’impact écologique qui concernera notamment l’A69, le projet de tronçon autoroutier contesté qui doit relier Castres et Toulouse. Ce projet, dont la réalisation est donc maintenue, « a fait l’objet de très nombreuses décisions politiques et judiciaires », a rappelé le ministre délégué chargé des Transports. « On est dans un Etat de droit. On doit le respecter », a-t-il justifié.

Éolien : pédale douce du gouvernement

Éolien : pédale douce du gouvernement

Après le très net ralentissement des projets éoliens terrestres, c’est au tour de l’éolien maritime d’enregistrer de sérieux décalage dans le temps. En cause le changement complet de doctrine de politique énergétique de Macon qui après avoir condamné le nucléaire lui retrouve souvent des vertus. En cause aussi, les très nombreuses réactions négatives des populations situées à proximité de ces éoliennes à l’énergie forcément intermittente.

En 2030, la France devrait disposer de 7000 à 8000 mégawatts (soit 7 GW à 8 GW) de capacités de production installées pour l’éolien en mer, avec pour ambition d’atteindre 40 GW en 2050. Soit l’équivalent de la production de 25 réacteurs nucléaires de dernière génération. Aujourd’hui, la France ne dispose que de 480 MW. Même si ce chiffre doit doubler rapidement, la marche est très haute. «Nous sommes en retard», résume Régis Boigegrain. Nos voisins européens, plus particulièrement allemands et britanniques, ont plusieurs trains d’avance, pour s’être lancés bien avant la France.

Ecologie et Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?

Ecologie et Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?

À cause des normes environnementales européennes transposées encore avec davantage de rigueur en France, nombre d’industries sont menacées par la bureaucratie. C’est le cas notamment dans l’énergie mais aussi par exemple dans le logement qui va connaître une crise sans précédent en raison précisément des dispositions réglementaires supplémentaires qui paralysent l’activité en plus de la question de la solvabilité des acquérant et de la montée des taux d’intérêt. Notons aussi que le zéro artificialisation des sols, véritable contrainte pour le développement économique potentiel.

Du coup, Macron se réveille un peu et décide de mettre un peu entre parenthèses les normes européennes.

« Il ne faut pas qu’on fasse de nouveaux changements de règles, parce qu’on va perdre tous les acteurs », a plaidé ce jeudi le président de la République, lors d’un discours sur l’industrie en France.

Emmanuel Macron a appelé ce jeudi à « une pause réglementaire européenne » en matière de normes environnementales, estimant que l’Union européenne avait fait « plus que tous les voisins » et qu’elle avait désormais « besoin de stabilité ».

« On est devant, en termes règlementaires, les Américains, les Chinois ou toute autre puissance au monde », a estimé le chef de l’État lors de la présentation de sa stratégie pour accélérer la réindustrialisation de la France.

« Maintenant il faut qu’on exécute. Il ne faut pas qu’on fasse de nouveaux changements de règles, parce qu’on va perdre tous les acteurs », a-t-il encore plaidé. Sinon le « risque » est « d’être les mieux-disant en termes de réglementation et les moins-disant en termes de financement ».

« Les Français demandent une pause sur la mise en oeuvre de la réforme des retraites… Macron leur propose une pause sur l’écologie », s’est également insurgée la cheffe d’EELV Marine Tondelier.

Comme pour s’excuser Macon à affirmé qu’il fallait surtout que ces normes soient déjà appliquées de manière homogène en Europe. »

Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?

Macron–pédale douce sur les normes environnementales ?

À cause des normes environnementales européenne transposées encore avec davantage de rigueur en France, nombre d’industries sont menacés par la bureaucratie. C’est le cas notamment dans l’énergie mais aussi par exemple dans le logement qui va connaître une crise sans précédent en raison précisément des dispositions réglementaires supplémentaires qui paralysent l’activité en plus de la question de la solvabilité des acquérant et de la montée des taux d’intérêt. Notons aussi que le zéro artificialisation des sols, véritable contrainte pour le développement économique potentiel.

Du coup, Macon se réveille un peu et décide de mettre un peu entre parenthèses les normes européennes.

« Il ne faut pas qu’on fasse de nouveaux changements de règles, parce qu’on va perdre tous les acteurs », a plaidé ce jeudi le président de la République, lors d’un discours sur l’industrie en France.

Emmanuel Macron a appelé ce jeudi à « une pause réglementaire européenne » en matière de normes environnementales, estimant que l’Union européenne avait fait « plus que tous les voisins » et qu’elle avait désormais « besoin de stabilité ».

« On est devant, en termes règlementaires, les Américains, les Chinois ou toute autre puissance au monde », a estimé le chef de l’État lors de la présentation de sa stratégie pour accélérer la réindustrialisation de la France.

« Maintenant il faut qu’on exécute. Il ne faut pas qu’on fasse de nouveaux changements de règles, parce qu’on va perdre tous les acteurs », a-t-il encore plaidé. Sinon le « risque » est « d’être les mieux-disant en termes de réglementation et les moins-disant en termes de financement ».

« Les Français demandent une pause sur la mise en oeuvre de la réforme des retraites… Macron leur propose une pause sur l’écologie », s’est également insurgée la cheffe d’EELV Marine Tondelier.

Comme pour s’excuser Macon à affirmé qu’il fallait surtout que ces normes soient déjà appliquées de manière homogène en Europe. »

DOSSIER : EMMANUEL MACRON

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt


Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité


Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Cet été, la France a été marquée par une sécheresse intense, « la plus sévère jamais enregistrée » dans le pays, selon le bulletin national de situation hydrologique publié en septembre. Après de nombreux épisodes pluvieux, « la sécheresse extrême des sols superficiels s’est atténuée sur une grande partie du pays » en septembre, selon le bulletin mensuel de Météo-France.

La combinaison de la sécheresse et d’un pic de chaleur, tel que celui que doit connaître la France dans les prochains jours, « augmente la décomposition de la matière organique », explique Amandine Erktan.

Les matières organiques des sols sont un ensemble de résidus, comme des feuilles mortes ou des racines décomposées. Mais lorsqu’elle se décompose, la matière organique produit du dioxyde de carbone (CO2). Le CO2 – provenant majoritairement de l’utilisation d’énergie fossile – représente 74% des émissions françaises de gaz à effet de serre, selon le ministère de la Transition écologique.
La faune du sol est, elle-aussi, particulièrement sensible à la chaleur. Pour éviter de subir un stress supplémentaire, qui peut même les tuer, les espèces mobiles s’enterrent encore plus lorsque le thermomètre monte. C’est par exemple le cas des vers de terre.

Mais si la chaleur arrive soudainement, ils n’ont « pas le temps de descendre », souligne Amandine Erktan.

Ces phénomènes sont accentués en ville, où l’artificialisation des sols rend propice une augmentation plus forte encore des températures.
Les pics de chaleur en-dehors des normales de saison peuvent aussi avoir des « effets bénéfiques », pointe enfin Amandine Erktan. L’intégration de la matière organique au sol entraîne également sa « minéralisation » ce qui émet des nutriments pour les plantes.

Pour remédier à ces effets négatifs, la chercheuse avance une solution: augmenter le niveau de matières organiques dans les sols, car « plus un sol a de matières organisques, plus il retient d’eau ». Cela pourrait par exemple passer par des cultures de couverture: cela consisterait à planter une végétation sur une autre culture, afin que le sol soit couvert toute l’année par exemple.

Education douce ou avec contraintes ?

Education douce ou avec contraintes ?

Didier Pleux et Catherine Gueguen s’opposent «sur la nature de l’homme».( dans le Figaro, extrait)

Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, estime que les parents d’aujourd’hui sont trop «sympathiques». Catherine Gueguen, pédiatre, dénonce la maltraitance «encore majoritaire dans les familles françaises».

Débat intéressant compte tenu de certaines dérives pédagogistes mais peut-être relativement théorique ; la bonne pratique se situant entre pédagogisme et apprentissage des contraintes NDLR

Ils s’opposent sur à peu près tout. Mais chacun assure défendre «l’intérêt des enfants». La pédiatre Catherine Gueguen fait partie des premiers spécialistes de l’enfance à avoir vulgarisé les neurosciences affectives et sociales qui ont donné naissance à l’éducation positive et bienveillante. Ladite éducation exclut les cris, les coups, les menaces, les humiliations et les punitions.

Didier Pleux, docteur en psychologie, est à l’origine du concept d’«enfant tyran». Il assure que l’éducation positive et bienveillante peut engendrer ce type de caractère, «intolérant à la frustration».


Ces vingt dernières années, les recherches en neurosciences affectives et sociales ont émergé. Que nous ont-elles appris sur le développement de l’enfant ?

Catherine GUEGUEN. – Au XXe siècle, nous savions que le cerveau était dévolu aux capacités intellectuelles, motrices et sensorielles. Les neurosciences cognitives nous l’ont appris dans les années 70. Les neurosciences affectives et sociales, elles, datent du XXIe siècle et nous enseignent une chose supplémentaire et extraordinaire : une grande partie de notre cerveau est dévolue aux émotions ! Un chercheur comme Antonio Damasio a montré que nous devons accorder une grande place aux émotions pour favoriser le bon développement de l’enfant, sa capacité à se comprendre et à comprendre les autres, à se faire confiance, à faire confiance aux autres, à avoir un sens éthique et moral…

Didier PLEUX. – Pour moi aussi, les neurosciences ont été une façon de corroborer certaines intuitions. Antonio Damasio a aussi écrit, dans son troisième livre L’ordre étrange des choses (2017), que pour faire des progrès, pour atteindre la stabilisation, l’homme doit passer par un «déséquilibre neuronal». Sa réflexion a alimenté la mienne : je suis persuadé que l’être humain, s’il ne rencontre pas à un moment donné des obstacles déplaisants, risque la stagnation.

En plaçant les émotions au cœur du développement de l’enfant, les neurosciences affectives et sociales ont fait émerger une nouvelle théorie éducative : l’éducation bienveillante – ou positive. En quoi consiste-t-elle ?

C. G. – C’est une éducation fondée sur l’empathie, la compréhension de l’enfant, la non-violence, assortie d’un cadre avec des règles claires. L’adulte apprend à percevoir et comprendre ses propres émotions et celles de l’enfant. Les neurosciences montrent que le cerveau de ce dernier est très immature jusqu’à 5-6 ans, ce qui ne lui permet pas de se maîtriser lorsqu’il traverse des «tempêtes émotionnelles». Lui manifester de l’empathie – ça ne veut pas dire céder – l’aide à se réguler.

La chercheuse Rianne Kok a montré en 2015 que lorsque les deux parents sont empathiques, il y a un épaississement du cortex préfrontal, siège des fonctions intellectuelles.

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

Complémentaires santé : une augmentation « en douce » de 3, 4 %

 

Récemment les assurés ont reçu leur nouvelle carte de leur mutuelle ainsi qu’une petite note signalant l’augmentation des tarifs. Une augmentation qui n’est pas marginale puisqu’elle atteint de l’ordre de 3,4 % en moyenne . Signalons que sur l’année la hausse des prix se rapproche de 3 %. Par contre les revenus du travail et de l’épargne ne seront pas relevées d’autant. Pour l’instant on annonce simplement des augmentations de leur de 1 %. Le phénomène de l’augmentation des mutuelles rejoints l’inflation constatée pour les prix dans nombre de services. En raison de ce phénomène, la structure de consommation ce déforme dans les ménages ou les dépenses contraintes ne cessent de progresser au détriment des dépenses ajustables. À noter cependant que. l es disparités sont cependant importantes d’une mutuelle à l’autre et 20 % d’entre elles, notamment la Matmut, vont geler leurs tarifs.

On notera que cette augmentation pourtant significative n’a guère fait l’objet d’éclairage et encore moins de prise en compte par les autorités et même par les médias. Une augmentation  » en douce » ou à bas bruit comme on dit maintenant !

Politique monétaire chinoise. Pédale douce en 2022

Politique monétaire chinoise. Pédale douce en 2022

 

Pour schématiser pas d’accroissement inconsidéré de la masse monétaire, contrôle des taux d’intérêt, soutien à la croissance et au désendettement des entreprises.

 

Compte tenu d’une croissance relativement molle pour le pays et de graves questions d’endettement notamment dans l’immobilier, la banque centrale chinoise a décidé de se montrer relativement flexible en 2022. Plus clairement elle n’envisage pas une remontée significative des taux d’intérêt. Une politique qui d’ailleurs sera suivie par les autres banques centrales qui sont peu décidées à opérer des relèvements importants de taux d’intérêt en 2022

La  banque centrale entend gérer les taux d’intérêt afin de réduire les coûts de financement des entreprises. La banque centrale mettra également en œuvre une gestion prudente et régulière de la politique de financement du secteur immobilier, réaffirmant une position adoptée lors de la Conférence centrale sur le travail économique au début du mois.

Réforme des retraites : Jean Castex met la pédale douce

Réforme des retraites : Jean Castex met la pédale douce

 

Macron c’est peut-être un peu avancé à propos de la réforme des retraites en tout cas il s’est une nouvelle fois contredit. Le chef de l’État aurait fait savoir son intention non  pas de procéder à la grande réforme annoncée qui doit prendre en compte les aspects paramétriques mais aussi systémiques ( l’équilibre financier et la justice sociale ) mais de se limiter à la suppression de certains régimes spéciaux (certains seront sans doute maintenus comme pour les militaires ou les élus). En même temps, Macron aurait l’intention de procéder un léger relèvement du minimum de pension à 1000 €. (Ce minimum incluant sans doute la retraite complémentaire ).

Cependant cette idée de réformer partiellement les retraites rencontre des oppositions y compris dans la majorité actuelle compte tenu des risques politiques et du côté partiel de la réforme.

« Nous avons plus que jamais l’impérieux devoir de favoriser au maximum l’unité du pays », a lancé Jean Castex, reprenant à son compte les craintes de nombreux Marcheurs qui plaident pour une sortie de crise apaisée. Cette réforme, qualifiée de « nécessité absolue » par le chef du gouvernement, « ne pourra reprendre que lorsque la pandémie sera sous contrôle et que la reprise économique sera suffisamment solide ».

 

Pédale douce sur la «Sortie accélérée des pesticides» ( Julien Denormandie )

Pédale douce sur la «Sortie accélérée des pesticides» ( Julien Denormandie )

 

Alors que le président de république a annoncé une sortie accélérée des pesticides, le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie,  temporise et renvoie la problématique à l’Europe

. «Nous sommes dans un marché commun, donc cette question doit être européenne ! Sinon, nous créons juste de la compétition déloyale, sur le dos de notre agriculture et de notre environnement !»

 

Julien Denormandie se veut également rassurant par rapport à cette suppression. «Notre position est toujours la même : « pas d’interdiction sans alternative ».

. «On ne peut pas accepter que soient importés des produits dont la production ne serait pas autorisée chez nous. Donc, NON au Mercosur et OUI aux clauses miroir». De l’agriculture renvoie la problématique à l’Europe.

Taxe numérique : pédale douce des États-Unis

Taxe numérique : pédale douce des États-Unis

 

Si les États-Unis ont apporté leur soutien à la nouvelle réforme de l’imposition minimale mondiale de 15 % pour les multinationales par contre ils sont beaucoup plus réticents à la proposition européenne de taxer le numérique. En effet pour les États-Unis cette mesure vise particulièrement les entreprises américaines et ils considèrent que la réforme fiscale concernant l’impôt minimum de 15 % répond déjà à la préoccupation.

En outre la justification de l’Europe de cette taxe ne paraît pas évidente pour les États-Unis. En effet Bruxelles s’attaque ce numérique par la nécessité de financer son plan de 750 milliards soutien à l’économie. Notons que dans le même temps les États-Unis, eux, auront dépensé 3000 milliards et sans taxes supplémentaires en tout cas pour l’instant.

Les États-Unis freinent d’autant plus sur cette perspective d’imposition du numérique une troisième taxe est aussi envisagée concernant les transactions financières. Or trois taxes en même temps c’est peut-être un peu beaucoup à faire avaler aux superstructures américaines traditionnellement assez opposées à l’accroissement des différentes formes de fiscalité.

En outre la réforme fiscale mondiale va demander des modalités et des délais spécifiques. En particulier sur le volet 1 qui concerne les plus grandes multinationales et qui vise à répartir l’impôt entre le pays du siège et le pays de l’activité. Conséquence l’impôt minimum de 15 % pour tous pourrait s’appliquer bien plus vite pour toutes les entreprises pénalisants ainsi davantage les PME PMI que les GAFA.

Interrogée sur le sujet, Janet Yellen a indiqué dimanche que la réaffectation des droits d’imposition prévue par le pilier 1 de la réforme était sur une « voie légèrement plus lente » que l’impôt minimum mondial. La secrétaire au Trésor espère inclure des dispositions du pilier 2 dans un projet de loi de « réconciliation » budgétaire, cette année, que le Congrès pourrait approuver à la majorité simple.

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

 

 

Lundi à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement auront notamment l’occasion de revoir leur politique vis-à-vis de la Russie. En dépit des coups de canif régulier de Poutine dans le droit international, l’Europe surtout entraînée par l’Allemagne vise à normaliser ses relations avec la Russie. Pas sûr que cette politique de bienveillance à l’égard du dictateur (il est maintenant président à vie ) constitue la meilleure diplomatie.

. Un mois après les sanctions prises par Moscou contre huit personnalités européennes, dont le président du Parlement européen, David Sassoli, la vice-présidente tchèque de la Commission, Vera Jourova, et le député français Jacques Maire, l’Union européenne n’envisage pas à ce stade de représailles. Pas plus après avoir entendu le Kremlin décréter que la République tchèque faisait désormais partie d’une liste de pays « inamicaux » pour avoir expulsé une vingtaine de diplomates russes.

Si la République tchèque, la Pologne ou les pays Baltes tiennent à ce que la décision russe ne reste pas impunie, d’autres comme Chypre, Malte ou la Hongrie refusent d’aller plus loin dans les coups de bâton. Mais le gros du peloton, emmené par l’Allemagne, souhaite, lui, ne rien changer à l’arsenal existant des sanctions prises depuis 2014 après l’annexion de la Crimée.

Conclusion, l’union européenne a tendance à se coucher devant Poutine ce qui lui donne des raisons de continuer à bafouer les règles internationales sans parler de la démocratie interne russe. Le cas Navalny et l’interdiction de son parti risque d’être mis entre parenthèses.

 

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