Archive pour le Tag 'revalorisation'

Pauvreté : Un appel pour la revalorisation des minima sociaux au-dessus de l’inflation

Pauvreté : Un appel pour la revalorisation des minima sociaux au-dessus de l’inflation

Les dépenses essentielles de denrées alimentaires vont progresser encore de 10 % après déjà une augmentation de 15 % sur un an. Cette hausse de 25 % environ est évidemment en décalage avec la seule revalorisation des minima sociaux sur l’inflation officielle de 6 %. La prochaine revalorisation des minima sociaux, le 1er avril, doit donc absolument être supérieure à l’inflation : c’est ce qu’a plaidé lundi 13 mars un collectif associatif d’une trentaine d’organisation de lutte contre la pauvreté, qui appelle le gouvernement à « répondre immédiatement » à l’ »urgence sociale » entraînée par la hausse des prix pour les plus modestes.

« Déjà affaiblis par la crise sanitaire, les ménages démunis subissent l’inflation de plein fouet. Comme souvent, c’est dans un silence angoissé qu’ils endurent de nouvelles privations », a déploré le Secours catholique dans un autre communiqué.

Avec 5 euros par personne et par jour « pour toutes les dépenses du quotidien », les plus démunis sont confrontés à des « arbitrages forcément impossibles », et doivent choisir entre « se nourrir, se déplacer ou se chauffer », résume le Secours catholique.
Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a récemment décliné les détails d’un programme dénommé « Mieux manger pour tous », doté de 60 millions d’euros, et qui vise à aider les réseaux d’aide alimentaire à s’approvisionner en produits de qualité. Mais pour le Secours catholique, ce type de mesures est « très loin d’apporter une réponse aux millions de ménages obligés de réduire chaque semaine le contenu de leur caddie ».

Social-L’urgence de la revalorisation du pouvoir d’achat

Social-L’urgence de la revalorisation du pouvoir d’achat

D’une manière générale, les Français ne sont guère familiers des questions économiques et financières. Comment en mathématiques ils sont souvent les derniers en matière de connaissances de ces matières pourtant essentielles. Jusqu’à l’été en effet peu ont été sensibilisés à propos de la problématique de l’inflation.

Pourtant il fallait s’attendre à des formes de dévalorisation du pouvoir d’achat après l’arrosage général d’argent gratuit pendant la crise sanitaire. Des milliards et des milliards ont ainsi été déversés dans l’économie. Certains étaient nécessaires pour faire face d’abord aux questions sanitaires ensuite pour soutenir des secteurs en difficulté notamment ceux qui avaient été contraints de stopper leurs activités. Le problème c’est que l’ensemble de l’économie a bénéficié sans distinction de cet argent gratuit ( argent sans intérêt voir avec intérêt négatif) notamment pour spéculer sur les marchés financiers; les gouvernements se sont aussi largement servis au-delà même des dépenses liées aux conséquences de la crise sanitaire.

Pour parler simplement les banques centrales y compris la banque centrale européenne ont fait tourner la planche à billets. Du coup, la masse monétaire est devenue très excessive en rapport à la valeur de la richesse. Il fallait donc un rattrapage qui s’effectue aujourd’hui par l’inflation. De fait en Europe par exemple la monnaie se trouve dévaluée par rapport au dollar qui constitue la référence pour les échanges commerciaux internationaux et donc pour les importations dont la France est tellement friande( la balance commerciale de la France va accuser un doublement de son déficit de leurs 250 milliards cette année).

La prise de conscience de la gravité de l’inflation a surtout été massive lorsque les Français se sont rendus compte que l’élévation du prix moyen du panier dans les grandes surfaces. Une augmentation non pas de 11 % comme l’indique l’INSEE mais plus proche de 20 %. Nombre d’opérateurs économiques ont bénéficié de la politique monétaire accommodante et nombre de ces opérateurs maintenant profitent de l’inflation pour discrètement augmenter la facture y compris dans la grande distribution. Le phénomène est général. Certes il y a des raisons objectives à augmenter les prix compte tenu de l’augmentation des conditions de production mais beaucoup en profitent pour en rajouter sur la facture.

Le pouvoir n’a même pas été capable de mettre en place une étude sur cette problématique de l’inflation pour mieux connaître ces facteurs explicatifs. Sans doute parce que ce pouvoir être lié au pouvoir financier.

Les économistes distingués ( souvent très proche du pouvoir et rémunéré par celui-ci) ont régulièrement expliqué qu’il fallait craindre la spirale salaires-prix. Davantage par philosophie libérale que par démonstration scientifique. La conséquence de la régression du pouvoir d’achat sera une récession grave et durable. Depuis des années le pouvoir d’achat des salaires et pensions est bloqué en euros constants. Avec ce pic exceptionnel d’inflation, la situation devient intenable notamment pour les couches moyennes et défavorisées.

L’urgence d’une réflexion collective sur la revalorisation des revenus est indiscutable non seulement pour sauver le pouvoir d’achat mais pour éviter une crise économique voire financière. De ce point de vue, le choix délibéré de choisir la lutte contre l’inflation au détriment de la défense du pouvoir d’achat constitue un suicide économique

L’urgence de la revalorisation du pouvoir d’achat

L’urgence de la revalorisation du pouvoir d’achat

D’une manière générale, les Français ne sont guère familiers des questions économiques et financières. Comment en mathématiques ils sont souvent les derniers en matière de connaissances de ces matières pourtant essentielles. Jusqu’à l’été en effet peu ont été sensibilisés à propos de la problématique de l’inflation.

Pourtant il fallait s’attendre à des formes de dévalorisation du pouvoir d’achat après l’arrosage général d’argent gratuit pendant la crise sanitaire. Des milliards et des milliards ont ainsi été déversés dans l’économie. Certains étaient nécessaires pour faire face d’abord aux questions sanitaires ensuite pour soutenir des secteurs en difficulté notamment ceux qui avaient été contraints de stopper leurs activités. Le problème c’est que l’ensemble de l’économie a bénéficié sans distinction de cet argent gratuit ( argent sans intérêt voir avec intérêt négatif) notamment pour spéculer sur les marchés financiers; les gouvernements se sont aussi largement servis au-delà même des dépenses liées aux conséquences de la crise sanitaire.

Pour parler simplement les banques centrales y compris la banque centrale européenne ont fait tourner la planche à billets. Du coup, la masse monétaire est devenue très excessive en rapport à la valeur de la richesse. Il fallait donc un rattrapage qui s’effectue aujourd’hui par l’inflation. De fait en Europe par exemple la monnaie se trouve dévaluée par rapport au dollar qui constitue la référence pour les échanges commerciaux internationaux et donc pour les importations dont la France est tellement friande( la balance commerciale de la France va accuser un doublement de son déficit de leurs 250 milliards cette année).

La prise de conscience de la gravité de l’inflation a surtout été massive lorsque les Français se sont rendus compte que l’élévation du prix moyen du panier dans les grandes surfaces. Une augmentation non pas de 11 % comme l’indique l’INSEE mais plus proche de 20 %. Nombre d’opérateurs économiques ont bénéficié de la politique monétaire accommodante et nombre de ces opérateurs maintenant profitent de l’inflation pour discrètement augmenter la facture y compris dans la grande distribution. Le phénomène est général. Certes il y a des raisons objectives à augmenter les prix compte tenu de l’augmentation des conditions de production mais beaucoup en profitent pour en rajouter sur la facture.

Le pouvoir n’a même pas été capable de mettre en place une étude sur cette problématique de l’inflation pour mieux connaître ces facteurs explicatifs. Sans doute parce que ce pouvoir être lié au pouvoir financier.

Les économistes distingués ( souvent très proche du pouvoir et rémunéré par celui-ci) ont régulièrement expliqué qu’il fallait craindre la spirale salaires-prix. Davantage par philosophie libérale que par démonstration scientifique. La conséquence de la régression du pouvoir d’achat sera une récession grave et durable. Depuis des années le pouvoir d’achat des salaires et pensions est bloqué en euros constants. Avec ce pic exceptionnel d’inflation, la situation devient intenable notamment pour les couches moyennes et défavorisées.

L’urgence d’une réflexion collective sur la revalorisation des revenus est indiscutable non seulement pour sauver le pouvoir d’achat mais pour éviter une crise économique voire financière. De ce point de vue, le choix délibéré de choisir la lutte contre l’inflation au détriment de la défense du pouvoir d’achat constitue un suicide économique

Retraites complémentaires : revalorisation limitée

Retraites complémentaires : revalorisation limitée

 

L’avenant sur les retraites complémentaires conclu en juillet entre le patronat et deux des trois confédérations, la CFDT et la CFTC, va entrer en vigueur début octobre. Seule la CFE-CGC a en effet annoncé son intention d’utiliser son droit d’opposition. Or pour que ce droit empêche qu’un accord s’applique, il faut représenter au moins 50 % des salariés, un seuil qui ne sera pas atteint. L’avenir de l’accord était de fait dans les mains de FO . et le syndicat a décidé de ne pas faire valoir son droit d’opposition.

Revalorisation des minima de branche inférieurs au Smic ?

Revalorisation des minima de branche inférieurs au Smic ?

 

La ministre du travail a plaidé dimanche pour la revalorisation des minima de branche qui sont inférieures au SMIC. Est notamment visé le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

Porté à bout de bras par l’État durant la crise, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration (HCR) doit désormais rendre la pareille. Interrogée sur Radio J, ce dimanche, la ministre du Travail a jugé que ce secteur, confronté à des difficultés de recrutement, devait absolument améliorer l’attractivité de ses métiers, y compris en augmentant ses salaires.

Du fait de la crise sanitaire, bon nombre d’employés ont quitté le secteur (environ 100 000 ce qui est énorme sur un total de l’ordre de 750 000 en 2019).. La ministre a donc demandé vendredi, à l’occasion d’une réunion avec les représentants de la profession, de discuter avec les représentants syndicaux pour «améliorer l’attractivité de ces métiers». Une feuille de route et un calendrier sont attendus «très rapidement [...], très clairement avant la fin de l’année», afin de rendre ces métiers plus attractifs.

«Les minima de branche, dans ce secteur, sont en dessous du smic. En termes d’attractivité du secteur, je pense que c’est un très mauvais signal», a reproché Élisabeth Borne.

Un « grand mouvement de revalorisation des salaires » ( Hidalgo)

Un « grand mouvement de revalorisation des salaires » ( Hidalgo)

Comme d’autres Hidalgo va sans doute participé à une vaste foire de promesses électorales. Anne Hidalgo a en effet déclaré vouloir « valoriser le travail  » et permettre aux « salaires de remonter ».

Dans son ouvrage Une femme française qui sort mercredi, elle se positionne en faveur d’un « grand mouvement de revalorisation des salaires », à commencer par ceux des professeurs, des policiers et des gendarmes.

Autre axe programmatique évoquée aujourd’hui par l’édile, celui d’une « décentralisation aboutie ». « Le temps des communes et de la décentralisation des pouvoirs est venue », écrit-elle dans son livre. Une façon de tenter de se détacher de son image de Parisienne, qui ne parviendrait qu’à s’adresser à un électorat « bobo ».

Sur la question environnementale elle a déclaré :« Les solutions écologistes ne sont pas un renoncement. Elles forment un choix, une nécessité. (…), Oui, je veux que les étudiants mangent à leur faim et et une nourriture saine. Oui, je veux que les enfants respirent un air pur. (…) Je porterai un plan sur 5 ans pour décarboner massivement notre économie. »

Bref, le concours Lépine des promesses est engagé.

Education : Pour une revalorisation des filières professionnelles

Education : Pour une revalorisation des filières professionnelles

 

Les lycées professionnels ne doivent pas avoir pour seul objectif d’aboutir à la sécurisation d’une situation financière ou d’un emploi, mais à l’épanouissement professionnel et social, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif de membres d’associations, de militants et d’élus. Pour cela, ils plaident pour un élargissement des filières

 

Tribune.

 

Souvent présenté comme une voie de secours, trop peu choisi par ses élèves et généralement vécu comme un échec, le lycée professionnel français est déconsidéré et pâtit d’une mauvaise réputation injustifiée mais persistante. Leur fréquentation est homogène socialement, avec 56,9 % d’élèves issus de milieu social défavorisé en 2019 (contre 29,9 % en lycée général), la situation géographique des lycées professionnels, plus excentrée des centres-villes que ceux de la voie générale, en étant une preuve éloquente.

Un rapport du Sénat fait état de cette stigmatisation en évoquant la « connotation négative du fait que les élèves orientés sont des élèves en difficulté, voire en échec scolaire ». Pour mettre fin à ce phénomène, une multiplication des lycées polyvalents, regroupant les voies générale et professionnelle au sein d’un même établissement, serait d’abord nécessaire.


Le secondaire professionnel est également victime des formations qu’il propose. Bien que celles-ci soient nécessaires, qu’on nous rabâche qu’il « n’y a pas de sous-métiers », force est de constater que les modalités et la qualité des formations proposées répondent davantage aux besoins du bassin d’emploi local de l’élève qu’aux aspirations et ambition des arrivants dans ces établissements.

 

Le même rapport sénatorial pointe également les conséquences désastreuses de l’orientation qui n’est plus vécue mais bien subie par la majorité des élèves de la voie professionnelle : décrochage, absentéisme, abandon précoce. Finalement, il est trop souvent construit dans ces établissements la future France précarisée et au ban civique.

Ce fait est d’autant plus réel que, à l’entrée en lycée professionnel, il est estimé que 35,2 % des élèves accumulent au moins un an de retard scolaire, sans que rien ne soit fait pour le rattraper. Aussi, le temps consacré au développement d’une conscience citoyenne et politique si nécessaire est totalement absent de la conception du lycée professionnel, et plus largement des établissements scolaires.


Nous devrions pouvoir aussi y apprendre la philosophie, les grands concepts qui font les sociétés. Ce ne sont des disciplines trop complexes pour personne. Au-delà du mal que ce manque d’investissement entraîne interviennent des logiques économiques, se caractérisant par la baisse de dotations d’heures aux professeurs ainsi que des suppressions de postes.

 

Dans un moment social où les différences de traitement entre voies – estimées – d’excellence et celles considérées comme de second couteau (écoles/universités vs BTS) ressortent, chaque signal de volonté de faire réellement de l’égalité éducative doit être lancé. L’orientation des élèves dans la voie professionnelle doit se faire de manière libre, éclairée et avec un meilleur accompagnement de la part des conseillers d’orientation, ce en vue de lutter contre la reproduction sociale.

Santé : revalorisation des salaires du personnel soignant

Santé : revalorisation des salaires du personnel soignant

 

 

Plus d’un demi-million d’infirmiers, aides-soignants et autres personnels paramédicaux des hôpitaux publics bénéficieront d’une revalorisation de leurs grilles de salaires à compter du 1er octobre, a annoncé lundi 12 avril le ministère de la Santé.

Prévue par le « Ségur de la santé » signé en juillet 2020 avec une majorité de syndicats hospitaliers (FO, CFDT, Unsa), cette mesure coûtera  »un peu plus de 200 millions d’euros » au quatrième trimestre, puis  »740 millions en année pleine dès 2022″, selon le cabinet d’Olivier Véran.

Cette somme s’ajoutera aux 7,6 milliards déjà accordés aux 1,5 millions de salariés des hôpitaux et des Ehpad, du public comme du privé, via une augmentation générale de 183 euros net par mois (160 euros dans le secteur privé à but lucratif).

Les nouvelles grilles de salaires profiteront en premier lieu aux 200 000 aides-soignants titulaires de la fonction publique hospitalière, qui toucheront 45 euros net de plus par mois après un an de carrière et jusqu’à 468 euros en fin de carrière, selon le ministère. Idem pour les 153 000 infirmiers en soins généraux, qui gagneront 107 euros net de plus avec un an d’ancienneté et jusqu’à 353 euros au dernier échelon.

La revalorisation concernera aussi les infirmiers spécialisés (Iade, Ibode, IPA), les cadres de santé, les auxiliaires de puériculture, ainsi que les professions médico-techniques (manipulateurs radio) et de rééducation (masseurs-kinés).

Policiers : revalorisation salariale, merci aux gilets jaunes

Policiers : revalorisation salariale, merci aux  gilets jaunes

 

120 à 150 € par mois  obtenus après une seule journée de protestation par les policiers qui peuvent dire paradoxalement : merci aux gilets jaunes ! C’est en effet en raison du contexte social très délétère que les pouvoirs publics une nouvelle fois un peu pris de panique ont dû lâcher sur les revendications des forces de l’ordre. Des revendications certes légitimes à la fois en termes de pouvoir d’achat et d’équipements mais qui n’ont pu être satisfaites qu’en raison précisément de l’environnement social délétère créé par les gilets jaunes. Encore une fois ces revendications d’ailleurs anciennes étaient difficilement contestables mais force est de constater que les syndicats de policiers ont profité du rapport de force des gilets jaunes. Un positionnement syndical efficace mais il faut bien le reconnaître très opportuniste. Les concessions faites de manière aussi  témoignent aussi d’un certain affolement du pouvoir. Le même affolement qu’il a témoigné vis-à-vis du gilet jaune craignant même une insurrection si l’on en croit différents médias et notamment le Canard enchaîné. La vérité c’est que le danger ne vient  pas d’une très hypothétique insurrection mais d’un écroulement brutal du macronisme en raison principalement de ses échecs économiques et sociaux et de son injustice fiscale. Un écroulement politique que n’empêcheront pas des policiers. Cet accord intervient au terme d’une journée de protestation des policiers qui ont mené des actions symboliques dans plusieurs villes pour réclamer plus de moyens après leur mobilisation en masse face aux «gilets jaunes». «C’est ce qu’on voulait, on voulait une amélioration immédiate du pouvoir d’achat», a ajouté M. Lefebvre, indiquant par ailleurs que le chantier du paiement des millions d’heures supplémentaires en retard serait par ailleurs examiné à partir de janvier. La prime exceptionnelle proposée par le gouvernement voit, elle, son périmètre réduit et ne sera ainsi plus versée qu’aux personnels techniques, scientifiques et administratifs et aux employés de préfecture mobilisés par la crise des «gilets jaunes», a ajouté le syndicaliste. «C’est la reconnaissance de l’État, c’est la reconnaissance matérielle que nous avions exigée», a affirmé pour sa part son homologue du syndicat Alliance, Jean-Claude Delage, évoquant une avancée «conséquente».

Revalorisation des prestations et minima sociaux : + 0,1 %

Revalorisation des prestations et minima sociaux : + 0,1 %

Conséquence de la quasi absence d’inflation, les prestations et minima sociaux ne seront pratiquement pas augmentés au 1er avril. (Sans doute seulement plus 01 %). En cause la mesure officielle des prix de la consommation des ménages. Une mesure qui ne tient pas compte de la modification de structure de la consommation et qui sous-estime l’évolution réelle des prix pour les ménages les plus modestes. En effet si effectivement on constate des diminutions de prix concernant l’alimentation, le textile ou le carburant c’est diminutions ne sont pas compensés par la croissance des prix des dépenses contraintes (électricité, assurances, services, abonnements etc.) L’ensemble des prestations et minima sociaux est désormais revalorisé au 1er avril, à l’exception des retraites (en octobre). Cette date prévalait déjà pour les prestations familiales, les pensions d’invalidité, le minimum vieillesse et les minima de réversion. Elle vaut désormais aussi pour le RSA, les aides aux logements ou l’allocation adulte handicapé. Cette harmonisation calendaire s’accompagne d’un changement des règles du calcul qui n’est, cette année, pas favorable aux ménages concernés. Alors que les revalorisations se faisaient jusqu’ici en fonction de l’inflation prévue (et éventuellement d’un correctif au titre de l’année précédente), elles vont désormais s’effectuer sur la base de l’inflation constatée sur les douze derniers mois passés. L’avantage de cette méthode est d’éviter de prendre des mesures correctives à posteriori : réclamer, par exemple des « trop perçu » quand l’inflation s’avérait plus faible que prévu suscitait toujours l’incompréhension des bénéficiaires. Mais, comme l’inflation constatée est aujourd’hui bien inférieure à celle de 1% prévue par le gouvernement pour 2016, cela ne fait pas les affaires des bénéficiaires. «La revalorisation du 1eravril devrait tourner autour de +0,1 % », avance un conseiller gouvernemental. L’exécutif a l’essentiel des éléments en main  : le calcul de cette revalorisation repose sur l’inflation constatée en moyenne annuelle de janvier 2015 à janvier 2016, afin de laisser aux caisses le temps d’actualiser leurs systèmes informatiques. Le dernier chiffre publié vendredi par l’Insee (-0,2 % en février sur un an) ne sera donc pas pris en compte. Et même s’il avait dû compter, il n’y aurait pas eu de diminution des prestations. La règle garantit en effet leur maintien en cas de baisse des prix

 

Ayrault : revalorisation du prix du lait pendant trois mois, comme pour le carburant ?

Ayrault : revalorisation du prix du lait pendant trois mois, comme pour le carburant ?

A défaut de politique structurelle on bouche les trous avec des rustines ; en faiat une mesure  transitoire qui ne règle rien sur le long terme ; juste le temps peut-être de faire oublier le mécontentement des éleveurs. Dans le cadre d’une médiation lancée pour venir en aide aux producteurs de lait, qui réclament une augmentation du prix de leur produit pour compenser une hausse des charges, le Premier ministre s’est vu présenter un « point d’étape ».   »Le médiateur, à travers les discussions menées avec les acteurs de la filière, considère qu’il est possible et souhaitable de revaloriser d’au moins 25 euros les mille litres le prix du lait payé aux producteurs pour les mois d’avril, mai et juin sur l’ensemble des laits produits en France », écrit Matignon.   »Le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture » Stéphane Le Foll « soutiennent cette proposition et demandent à l’ensemble des acteurs de finaliser la mise en œuvre de ces orientations avant la fin de la semaine prochaine, afin que la revalorisation soit effective pour l’ensemble des producteurs dès le paiement de la collecte d’avril », poursuit le texte.  La flambée des prix des céréales a renchéri le coût de l’alimentation animale, entraînant une hausse des charges des éleveurs de 30 euros pour 1.000 litres de lait produits. Le prix du lait a amorcé une petite remontée depuis le début de l’année, mais pas suffisamment pour absorber ces coûts supplémentaires.

Smic: révalorisation sans tenir compte de la croissance

Smic: révalorisation sans tenir compte de la croissance

Comme annoncé en décembre par le ministre du Travail Michel Sapin, cette réforme des modalités de revalorisation du Salaire interprofessionnel minimum de croissance (Smic) ne prévoit pas un critère fondé sur la croissance, contrairement à ce que le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, avait annoncé en juillet, reprenant une idée de François Hollande.  On reconnaissait alors in fine au ministère du Travail « beaucoup d’inconvénients », « notamment sa volatilité », à cet indicateur susceptible d’être révisé pendant trois années.  La réforme consiste donc à « moderniser » les deux piliers sur lesquels s’appuie depuis plus de quarante ans la revalorisation annuelle automatique: l’évolution des prix hors tabac, pour les ménages urbains dont le chef de famille est ouvrier ou employé, et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO).  A la première, se substituera « l’inflation mesurée pour les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, c’est-à-dire des 20% des ménages ayant les revenus les plus faibles », indique le compte-rendu du Conseil des ministres. Objectif: « mieux prendre en compte les dépenses de consommation réelles des salariés à faible revenu, notamment les dépenses contraintes telles que le loyer ».  Le salaire minimum sera en second lieu désormais indexé « sur la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés, et non plus des seuls ouvriers ».  Afin de contribuer à « une meilleure redistribution des fruits de la croissance », le gouvernement s’engage en outre à prendre en compte l’évolution du PIB, qui « deviendra un élément d’appréciation » lors d’éventuels « coups de pouce ». En clair, en cas de regain de croissance, le gouvernement pourrait alors décider d’offrir ponctuellement « un plus » aux salariés.  Pour un salarié aux 35 heures, le Smic est depuis le 1er janvier de 1.430,22 euros bruts (environ 1.100 euros nets). Quelque 2,6 millions de salariés sont rémunérés au salaire minimum.  En décembre, la CGT avait qualifié cette réforme de « toilettage », le Parti de Gauche accusant le gouvernement d’avoir « enterré la promesse du candidat Hollande sur l’indexation du Smic sur la croissance ».

 

Retraites complémentaires: plus de revalorisation

Retraites complémentaires: plus de revalorisation

Il est vraisemblable que les retraites ne seront plus revalorisées par rapport à l’inflation et pour longtemps. On commencera par les retraites complémentaires et les autres suivront. Mercredi 6 février, les partenaires sociaux gestionnaires des retraites complémentaires Agirc et Arrco se retrouvent pour une nouvelle séance de négociation sur l’avenir de ces régimes. L’objectif est de trouver avant le printemps les moyens de réduire leur déficit. Il pourrait atteindre près de 10 milliards d’euros d’ici 5 ans. Medef et syndicats seraient déjà heureux de trouver 6 milliards d’euros à l’horizon 2017.  Comme le régime de retraite de base de la sécurité sociale, les complémentaires sont confrontés à l’augmentation du nombre de pensionnés en même temps qu’à la trop faible hausse des cotisations en raison de la conjoncture. Agirc et Arrco doivent donc puiser dans leurs réserves accumulées au fil des années (via des placements financiers) pour payer les pensions de leurs adhérents. Mais ces réserves fondent comme neige au soleil (voir ci-contre).  Conséquences, les gestionnaires des régimes doivent dégager des économies. Or les pistes classiques sont limitées : allongement de la durée de cotisation, baisse de la valeur du point servant à calculer le montant des pensions, moindre revalorisation de celles-ci chaque année. Sauf que les partenaires sociaux ont chacun leurs exigences. Le Medef ne veut pas entendre parler d’une hausse des cotisations patronales. La CGT et FO sont opposées à l’allongement de la durée de cotisations des salariés. En revanche, la CFDT examinerait bien cette solution si les entreprises participent également aux efforts.  Aujourd’hui, le Medef semble prendre l’initiative. Après avoir proposé une moindre revalorisation des pensions chaque année (1 point de moins que l’inflation), l’organisation patronale suggère désormais par la voix de Laurence Parisot de transférer les cotisations familiales acquittées par les entreprises, soit un peu plus de 5 milliards d’euros par an, pour équilibrer les régimes complémentaires.  Mais cette solution implique de trouver 5 milliards pour financer la branche famille de la sécurité sociale. Le Medef joue ainsi intelligemment : Jean-Marc Ayrault ne vient-il pas d’annoncer l’ouverture d’un chantier sur une réforme des prestations familiales ? Un chantier qui va également coïncider avec ceux de la remise à plat du financement de la protection sociale et de la réforme des retraites annoncés pour le printemps.  Le Medef prend ainsi date pour ces débats tout en plaçant François Hollande et Jean-Marc Ayrault en situation délicate. Le basculement de cotisations permettrait de ne pas augmenter la charge des futurs retraités mais nécessiterait que l’Etat augmente la CSG pour compenser le manque à gagner de la branche famille. D’une manière ou d’une autre, il faudra donc payer davantage.

 




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