Archive pour le Tag 'majorité'

Mercosur: une majorité de l’Assemblée nationale contre

Mercosur: une majorité de l’Assemblée nationale contre

 

L’Assemblée nationale a approuvé mardi à une large majorité (484 voix contre 70) la position du gouvernement sur le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, à savoir un refus «en l’état» de cet accord considéré comme néfaste à l’agriculture française. Un vote du Sénat sur le même sujet est attendu mercredi.
«Dans les conditions actuelles», ce projet d’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) ne garantit pas des «conditions de concurrence loyales pour nos agriculteurs», a souligné devant les députés la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. Pendant le long débat consacré à ce sujet inflammable, tous les groupes politiques, sans exception, ont exprimé leur rejet de l’accord commercial, mais avec des nuances.
La France n’est en tout cas plus seule dans son refus: le gouvernement polonais a adopté mardi une résolution proclamant que Varsovie n’accepterait pas l’accord «sous cette forme», notamment en raison de «l’inquiétude pour les agriculteurs polonais et la sécurité alimentaire». «Des actions diplomatiques sont en cours pour constituer une minorité qui empêchera l’entrée en vigueur de l’accord», a souligné le vice-premier ministre Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

Assemblée nationale : une majorité …..d’irresponsables

Assemblée nationale : une majorité …..d’irresponsables
Y aura-t-il encore un gouvernement à Noël ? Michel Barnier a choisi le registre de la boutade, cette semaine, lors du congrès des maires : « C’est assez motivant de se dire qu’on peut partir demain matin. » Sans doute l’instinct politique du Damoclès de Matignon lui fait-il pressentir la possible – d’aucuns diront probable – chute de son gouvernement en décembre à la suite d’une motion de censure votée par la gauche et le RN.

 

par Bruno Jeudy, directeur délégué de la rédaction Le TribuneLe Premier ministre ne peut compter sur la responsabilité d’une classe politique si prompte à la critique et à la sédition. La définition du mot « responsable » que donnent les académiciens dans la 9e édition de leur dictionnaire, « qui répond de ses actes, les assume et en supporte les conséquences », ne manque pas d’interpeller les observateurs des partis et de leur attitude à l’Assemblée nationale. En effet, Insoumis, RN ainsi que – plus surprenant – macronistes et LR multiplient les lignes rouges à qui mieux mieux autour du budget.

 

Jean-Luc Mélenchon, pourfendeur de la Ve République, dont il s’est accommodé durant les années Mitterrand et Jospin, pense trouver avec une nouvelle crise politique qu’engendrerait la censure du gouvernement la justification d’une VIe République et… une rampe de lancement pour 2027. Cette impatience d’en découdre a gagné le RN. Alors que Marine Le Pen, depuis le mois de septembre, observait une bienveillante neutralité, les réquisitions dans le procès des assistants parlementaires ont bouleversé la donne. La pétition lancée pour soutenir la cheffe du RN – qui aurait recueilli 100 000 signatures – montre que la base est chauffée à blanc. Avec la tournée promotionnelle de son livre, Jordan Bardella se place déjà en recours en cas d’inéligibilité de la leader frontiste. Il deviendrait, tel Iznogoud, calife après la disqualification de Mme Le Pen.

Si les extrêmes sont gagnés par le désir de renverser le gouvernement, ils ne sont pas les seuls à alimenter ce climat délétère. Les sénateurs LR, en proposant sept heures annuelles de travail supplémentaire sans rémunération, et Laurent Wauquiez, en surjouant le rôle du défenseur du pouvoir d’achat des retraités, ne facilitent pas la tâche de Michel Barnier. Mais ce sont surtout les amis de Gabriel Attal qui semblent donner raison à Talleyrand lorsqu’il remarquait que « le meilleur moyen de renverser un gouvernement, c’est d’en faire partie ». Pas un jour sans que l’hôte de Matignon ne doive rappeler à la discipline gouvernementale des ministres frondeurs à l’image d’Antoine Armand, peu économe de ses provocations !

Dès lors, la France est menacée de se trouver sans budget dans quelques semaines et de sombrer dans une crise financière. L’entretien entre Marine Le Pen et Michel Barnier ce lundi sera décisif. Notre nation a-t-elle les moyens de connaître une nouvelle période d’incertitude et de flottement au moment où le chômage repart à la hausse et où les conflits sociaux se multiplient ? Aux responsables politiques d’en prendre conscience et de se rappeler les propos du philosophe et historien Hippolyte Taine : « Si mauvais que soit un gouvernement, il y a quelque chose de pire, c’est la suppression du gouvernement. »

Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation

Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation 

 

Mieux qu’une coalition, un gouvernement dit « de minorité », conduit par une personnalité issue du Nouveau Front populaire, aurait l’avantage de respecter à la fois le résultat des urnes et l’esprit du front républicain, considère l’ancienne ministre socialiste. par Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la culture qui par parenthèse pourrait tenir le même raisonnement avec une personnalité à  Matignon ne provenant pas du « front républicain » ! Bref, le discours toujours aussi réducteur et sectaire d’une certaine gauche.

 

A l’issue des élections législatives, beaucoup s’interrogent sur la manière de gouverner une France où trois blocs importants et extrêmement différents, voire opposés, coexistent à l’Assemblée nationale. Il est d’abord important de souligner que la défaite, car c’est une défaite, du Rassemblement national (RN) est le fruit d’une mobilisation sans précédent du cœur le plus profond de l’électorat français. Ceux qui n’ont de cesse de revendiquer les opinions de « la France profonde » ne pourront plus feindre d’ignorer cette réalité : la France dans ses profondeurs s’est exprimée massivement contre l’extrême droite.Les électeurs et électrices de droite, de gauche, du centre se sont massivement rendus aux urnes pour dire qu’ils refusaient que le pays renie son histoire et tombe aux mains d’un parti d’extrême droite, fût-il engagé dans une stratégie de dissimulation de ses profondes racines idéologiques antirépublicaines.

Ce que les Françaises et les Français ont dit lors du second tour, c’est, au fond, que ce qui nous rassemble, à savoir l’attachement viscéral au fondement de la République, qui se traduit par la devise « Liberté, égalité, fraternité », où chaque mot est essentiel et indissociable des autres, est bien le socle réaffirmé de la communauté nationale.

Pourtant, ces derniers temps, cette adhésion semblait remise en cause par une fracturation, sociale, économique ou culturelle, que certains, avec le directeur du département opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet, ont appelé « l’archipélisation » de la société française. Le message des urnes de dimanche soir nous dit le contraire : avant tout, il est l’affirmation qu’il existe bien une indivisibilité des citoyens et citoyennes de notre pays face à la plus grande des menaces pour la démocratie. C’est donc le contraire de la fracturation, mais bien la réaffirmation d’une adhésion à notre contrat social.

Personne parmi les électeurs de gauche qui ont voté pour des candidats du groupe Ensemble, voire des Républicains, n’a omis les divergences d’analyse politique profondes qui nous séparent. De même, ceux à droite et au centre qui ont voté pour des candidats du Nouveau Front populaire n’ont pas remisé pour autant leur opposition aux grandes lignes de notre programme.

Législatives : rebond de la gauche avec une majorité relative

Législatives : rebond de la gauche avec une majorité relative

Une surprise monumentale et un véritable saut dans l’inconnu. Dimanche soir, à l’issue du second tour des législatives, les estimations de l’Ifop donnaient, à 22h00, une majorité relative au Nouveau Front populaire à l’Assemblée. L’alliance des gauches (Insoumis, écologistes, socialistes et communistes) obtiendrait, selon ces derniers chiffres, entre 187 et 198 sièges au Palais Bourbon. En nette progression par rapport à son ancêtre de la Nupes, qui était parvenu à obtenir 151 députés en 2022. En dépit de ce résultat, la gauche pourrait être, si elle ne trouve pas d’autres alliés, dans l’incapacité de construire une majorité solide capable d’éviter les motions de censure à l’Assemblée.

En seconde position, les macronistes tireraient également leur épingle du jeu, en obtenant entre 161 et 169 députés à la Chambre basse. Une baisse très significative par rapport à il y a deux ans, mais un chiffre largement supérieur à ceux évoqués dans les dernières enquêtes d’opinion. Contre toute attente…

 

Législatives– LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Législatives– LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Majorité introuvable en France mais majorité britannique absolue. Une autre différence:  les leaders britanniques disparaissent du paysage politique quand ils sont battus ! Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

 

NB Lorsqu’on parle de « Grande-Bretagne », il s’agit là d’un ensemble réunissant simplement l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles. soit le Royaume-Uni, sans l’Irlande du Nord

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Majorité introuvable en France mais majorité britannique absolue. Une autre différence les leaders britanniques disparaissent du paysage politique quand ils sont battus ! Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

Législatives : majorité absolue… pour les travaillistes britanniques

 

Dès jeudi soir, un premier sondage réalisé à la sortie des urnes donnait le Labour gagnant avec 410 sièges. Une victoire de même ampleur que lors de la « vague rouge » de Tony Blair en 1997. Les conservateurs arriveraient loin derrière avec 131 sièges, devant les Libéraux-Démocrates qui verraient leur présence grimper à 61 sièges. Autre fait notable : l’extrême droite de Reform UK décrocherait un nombre record de 13 sièges. Quant aux indépendantistes écossais, ils subissent un sérieux revers. Ils devraient remporter seulement 10 circonscriptions, sur 57 en Ecosse, ce qui devrait éloigner encore la perspective d’un référendum sur l’indépendance de la province.

 

Politique-Deuxième tour législatives : hypothétique majorité absolue pour le RN

Deuxième tour législatives :  prévisions très aléatoires

 
Les résultats du second tour serait nettement plus prévisibles avec un système électoral proportionnel. Or la diversité des situations locales pourrait bouleverser le résultat final du deuxième tour. La question centrale étant de savoir si le rassemblement national abstiendra ou pas la majorité absolue. Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue,  le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales. De ce point de vue les réserves de voix du RN sont relativement faibles par rapport aux deux autres blocs;  c’est plutôt la fourchette basse des prévisions qu’il faut prendre en compte pour les hypothèses de résultats du deuxième tour concernant le rassemblement national. En clair, le rassemblement national a peu de chances d’obtenir la majorité absolue.

 

Le  Nouveau Front populaire a recueilli 29 % des suffrages, ce qui correspond à une projection de 130 à 170 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle, qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, pourrait obtenir entre 65 et 105 sièges avec 22 % des voix.

Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

Politique- LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Politique- LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

 

Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

 

D’après une étude d’Inov360, en Île-de-France, prendre les transports reste un moment désagréable pour la majorité des usagers, révèle une enquête du collectif Mobilité, créé en 2020. L’étude revient sur la perception des voyageurs, à moins d’une trentaine de jours du lancement des Jeux olympiques. Le collectif, créé en 2020 et auquel participent des acteurs comme la ville de Paris ou la RATP,, a interrogé plus de 2500 Franciliens entre le 29 février et le 10 mars dernier.

«Cette dégradation de la perception est difficile à rattraper», reconnaît Vincent Pilloy, directeur d’Inov360, cabinet de conseil coordinateur du collectif Mobilité.

Sur l’ensemble des personnes interrogées, seuls deux facteurs les encourageraient à emprunter davantage les transports en commun : «une amélioration de la fréquence» et de la «ponctualité». En attendant, les Franciliens adaptent leurs déplacements en fonction des jours où les transports sont le plus fréquentés.

Malgré les critiques des voyageurs, 67% des répondants de l’étude assurent que la proximité d’une gare, d’un arrêt de bus, de RER ou de métro reste un critère déterminant pour choisir son lieu de résidence. «Même si les modes d’utilisation sont de plus en plus variés, les transports en commun restent un incontournable, y compris dans la façon dont les gens se projettent. Les gens en ont besoin. Ils en veulent plus», affirme Vincent Pilloy.

Sondage Législatives : pas de majorité absolue

Sondage Législatives : pas de majorité absolue

Avec 36% des intentions de vote, le Rassemblement national arriverait en première position au premier tour des législatives mais sans majorité absolue. Et le parti du front populaire deviendrait le premier parti d’opposition. Bref, la vie politique risque d’être assez mouvementée notamment au Parlement.

Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune  le Rassemblement national (et ses alliés) pourrait envoyer entre 250 et 280 députés à l’Assemblée nationale, quand la majorité absolue est à 289. Résultat qui imposerait à Emmanuel Macron une cohabitation, en théorie avec le chef du parti politique arrivé en tête aux élections législatives.

L’alliance de gauche du Nouveau Front populaire, qui recueille 27% des intentions de vote, deviendrait le premier groupe d’opposition, entre 150 et 170 sièges. Le camp présidentiel « Ensemble » (à 20%) conserverait entre 90 et 110 sièges (contre 245 aujourd’hui). Soit une perte sèche de 130 à 150 sièges par rapport aux députés Renaissance sortants.

Les Républicains « canal historique » (10% des intentions de vote) opposés à l’alliance avec le Rassemblement national (RN), pourraient conserver entre 35 et 45 sièges (contre 62 aujourd’hui). Les autres forces politiques (divers, régionalistes…), entre 10 et 12 sièges.

Le niveau de participation attendu dépasse les 80% entre les différents électorats des européennes.

Macron a tué la majorité présidentielle d’après Édouard Philippe

Macron a tué la majorité présidentielle d’après Édouard Philippe

Une franche critique d’Édouard Philippe à l’égard de Macron qui d’après lui aurait tué la majorité présidentielle avec cette décision de dissoudre l’assemblée nationale. Une critique par ailleurs largement partagée dans cette majorité et qui témoignent du divorce entre Macron et ses soutiens habituels.

 
Édouard Philippe souhaite désormais créer une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes de l’ancienne majorité présidentielle.» Un horizon pour lequel l’ex-chef du gouvernement entre 2017 et 2020 se dit «prêt». «C’est ce que j’essaye de réaliser, et c’est pour ça que j’en parle avant le premier tour pour avoir une chance de le réaliser après le second», a-t-il pointé.
Dans nos colonnes il y a quelques jours, Édouard Philippe affirmait déjà «ne pas croire que la même architecture de la majorité puisse être reproduite à l’identique avec uniquement une ou deux personnalités qui nous rejoindraient.» Aucun parti du bloc central «n’étant en mesure, à lui seul, d’être majoritaire», il plaidait pour une «recomposition d’une toute nouvelle majorité parlementaire.»
Celui qui lorgne l’Élysée en 2027 avait également rappelé sur TF1 que le président avait pris la décision de dissoudre «seul» et de manière «souveraine» !  Allusion évidemment à la posture jupitérienne de Macron.

Bardella veut une majorité absolue

 Bardella veut une majorité absolue

Bardella a sans doute raison de poser d’une certaine manière ses conditions pour accéder à Matignon. Il a sans doute compris qu’une majorité relative risque de rendre la gouvernance impossible. Du coup,  il pourrait se brûler les ailes comme premier ministre à rechercher en permanence une impossible majorité entre des alliés contradictoires. Notons que le même problème se pose évidemment pour la gauche si par hypothèse elle parvenait à obtenir la majorité relative. C’est  conséquence directe d’une dissolution précipitée par Macron et à laquelle aucun parti n’était préparé et qui pourrait conduire le pays vers le chaos.

«Pour gouverner, pour nous essayer, j’ai besoin d’une majorité absolue», tonne Jordan Bardella. «Qui peut croire qu’on pourra changer le quotidien des Français en cohabitation avec une majorité relative? Personne», insiste le président du RN. Le mouvement à la flamme a beau être en tête dans les intentions de vote au niveau national, il est encore trop tôt pour déceler quelle sera l’épaisseur de son possible succès. C’est la première fois que le jeune responsable, qui mène une campagne au slogan limpide - «Bardella premier ministre» -, met dans la balance sa nomination comme deuxième personnage de l’État.

D’une certaine manière, bardella  revient sur son gouvernement d’union nationale en exigeant comme préalable une majorité absolue. Et en indiquant clairement : «La cohérence, c’est que c’est le RN qui conduit cette coalition.»

. Il renvoie ainsi par exemple Ciotti à son rôle de supplétif; un Ciotti déjà en contradiction sur les retraites. Mais le message vaut sans doute aussi pour les autres alliés du est RN.

Ce risque de majorité relative pourrait aussi concerner éventuellement la gauche qui rencontrerait à leur les mêmes incohérences dans une alliance potentielle avec d’autres courants s’ajoutant à ses propres contradictions internes.

 

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