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Retraites complémentaires : recul de fait de l’âge de départ

Retraites complémentaires : recul de fait de l’âge de départ

De fait le Medef proposent un recul de l’âge de la retraite pour les complémentaires il faudra attendre 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. En cause la situation catastrophique des caisses puisque les réserves financières seront en épuisé en 2018 pour l’Agirc (cadres) et en 2027 pour l’Arcco au (autres salariés). De toute façon la réforme est indispensable pour sauver les régimes de retraite. Trois scénarios, ou augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions ou retarder l’âge de la retraite. Avec une combinaison possible de ces trois leviers. Progressivement on risque de s’orienter vers une réduction des montants et un recul de l’âge de la retraite pour une retraite pleine. En cause évidemment l’évolution de la démographie aussi un nombre d’actifs insuffisants du fait de la croissance molle dans laquelle est englué la France. D’après la CGT Les futurs retraités perdraient plusieurs centaines d’euros par an sur leurs complémentaires entre 62 ans et 64 ans, si les propositions d’abattement progressif du Medef devaient être retenues.  Dans le cadre de négociations avec les syndicats pour assurer la pérennité des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous les salariés), le Medef propose, entre autres, qu’à partir de 2019, un salarié arrêtant de travailler à 62 ans se voie appliquer une décote de 30% la première année, 20% la suivante et 10% à 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans.  La CGT a évalué à 7.667 euros la perte de revenus sur trois ans d’une cadre, dont le salaire annuel net serait de 41.305 euros et qui partirait à la retraite à 62 ans.  En appliquant l’abattement dégressif proposé par le Medef, le syndicat souligne que la future retraitée ne « toucherait donc plus que 2.035,5 euros nets par mois la première année, soit une perte de 319,5 euros/mois; 2.142,1 euros nets mensuels la 2ème année, soit une perte de 212,9 euros/mois; et enfin 2.249 euros nets la troisième années, soit une perte de 106 euros/mois ».L’Agirc a vu son déficit se creuser à 1,985 milliard et l’Arrco à 1,153 milliard l’année dernière. Si rien n’est fait, leurs réserves seront épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc, à 2027 pour l’Arrco.

 

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

 

Les sociétaires du Corem, un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, n’ont pas fini de mettre la main au portefeuille… ni d’arpenter les couloirs des tribunaux. Selon leur association de défense, le parquet de Paris vient en effet d’ouvrir une enquête préliminaire visant l’union mutualiste retraite (UMR), qui gère le Corem, consécutive à leur plainte pour tromperie.  Le Corem un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, a été vendu comme un produit «sûr et performant», bien distinct du tristement célèbre Cref auquel il succède et qui était le principal complément de retraite facultatif des fonctionnaires jusqu’en 2002. Dissous à cette date, le produit avait fait 450.000 personnes lésées. Alors que les versements de ce fonds étaient supposés être indexés sur les traitements de la fonction publique, ils avaient au contraire baissé. L’affaire avait valu à l’Etat une condamnation pour faute lourde.  Mais malgré les promesses de l’UMR (l’union mutualiste retraite), qui lui ont permis d’attirer 30.000 nouveaux cotisants depuis 2002, les sociétaires du Corem dénoncent aujourd’hui «un scénario identique à celui de 2002, en plus sévère». Ils ont récemment avalé plusieurs couleuvres: 110.000 anciens fonctionnaires allocataires de ce produit financier ont subi une baisse de 30% des rentes, depuis le 1er janvier dernier. Les plus vieux allocataires avaient déjà essuyé une baisse de leurs rentes de 16% en 2002. Les cotisants ont aussi vu le taux de rendement de leurs cotisations baisser, et ils doivent désormais attendre 62 ans et non plus 60 ans pour percevoir leur retraite complémentaire à taux plein. «Une nouvelle fois, des centaines de milliers d’adhérents sont trompés et trahis dans les engagements pris dans la commercialisation du Cref/Corem», s’indigne le comité d’information et de défense des sociétaires du CREF (CIDS). Le régime est en effet doublement plombé financièrement. Par l’héritage du Cref d’abord, qui induit un passif que l’UMR a «soigneusement caché à ses futurs cotisants dans les documents promotionnels», dénonce le CIDS. Après la quasi-faillite du Cref en 2002, un décret avait en effet donné 25 ans à son successeur pour reconstituer ses provisions, et combler le trou d’un milliard d’euros constaté en 2002. Par les taux bas ensuite, qui «se traduisent mécaniquement par une réduction de la capacité [des retraites complémentaires] à distribuer des pensions en ligne avec les attentes de leurs cotisants», met en garde le régulateur du secteur de l’assurance. En juin dernier, le sous-gouverneur de la Banque de France rappelait ainsi, visant notamment le Corem, que «les montants annoncés lors de la souscription de ces contrats ne sont en aucun cas garantis. Il importe que la communication soit très claire sur ce point et sur les risques courus par les souscripteurs».

 

(Info Le Figaro)

 

Les pensions de retraite complémentaires : gelées encore en 2015

Les pensions de retraite complémentaires : gelées encore en 2015

Nouveau gel en 2015 et ce n’est sans doute pas fini compte tenu de l’état des caisses ont annoncé les régimes Agirc et Arrco dans un communiqué publié ce jeudi 12 mars. Une éventuelle réévaluation devait intervenir au 1er avril.  L’Arrco est l’un des deux organismes gérant ces pensions complémentaires, avec l’Agirc, qui elle s’occupe plus spécifiquement des cadres. Les partenaires sociaux, gestionnaires de ces deux régimes, réunis en conseil d’administration mercredi et jeudi, ont « décidé de maintenir les valeurs du point au même niveau que l’an passé », selon le communiqué. Pour combler une partie du déficit, syndicats et patronat s’étaient entendus en 2013 pour limiter la revalorisation des pensions en 2013, 2014 et 2015. Leur accord prévoyait que les pensions seraient revalorisées un point en dessous de l’inflation sur trois ans. Mais une clause prévoyait aussi que les pensions ne puissent pas baisser. Or l’inflation prévue dans le budget de la Sécurité sociale pour 2015 est de 0,9%. « Les partenaires sociaux ont fait jouer la clause de sauvegarde prévue dans l’accord qui prévoit que le taux ne peut pas être inférieur à 0% », soulignent l’Agirc et l’Arrco. Les partenaires sociaux ont entamé le mois dernier une difficile négociation sur l’avenir financier des retraites complémentaires, fragilisées par l’arrivée massive des papy boomers à la retraite et la réduction des cotisations due au chômage élevé. Ils ont quatre mois, jusqu’à juin, pour trouver comment pérenniser le système, fortement déficitaire. La prochaine séance est fixée au 20 mars. Il y a par exemple 2,7 millions de retraités cadres pour 4 millions de cotisants, mais la proportion est en passe de se réduire au détriment des cotisants. Conséquence, le déficit de l’Argic et de l’Arrco devrait se situer entre 4,27 et 4,64 milliards d’euros en 2015 selon leurs dernières estimations. En 2018, le seul régime cadres, le plus menacé, devrait voir son déficit se creuser à 5 milliards.  Surtout, les réserves financières des régimes qui servent à garantir le paiement des pensions fondent comme neige au soleil. Celles de l’Agirc en particulier s’élèvent à 9 milliards aujourd’hui mais sera proche de zéro en 2018 selon les projections. Or, à la différence du régime de retraite de base de la sécurité sociale, les régimes complémentaires ne peuvent pas s’endetter pour combler les trous.

 

Les retraites menacées

Les retraites menacées

 

En l’état actuel de la démographie ( et de la croissance) les retraites complémentaires sont condamnées. On pourra certes faire du bricolage pendant 10 ou 15 ans mais au-delà les régimes vont exploser. Autant dire que pour nombre de salariés c’est remontant de toute la retraite qui est en cause car on ne saurait vivre uniquement avec une retraite de l a sécu. Du coup on s’interroge sur les pistes les moins douloureuses. En réalité, c’ est pour gagner du temps ( en fait en perdre), il  faudra évidemment jouer sur tous les paramètres, l’allongement des départs à la retraite, les montants ( en commençant par le gel) et les cotisations. Ce qui vaut pour les complémentaires pèsera sur les pensions du régime général. Pour résumer on va vers des retraites à 70 ans, plus faibles et plus coûteuse pour patronat et salariés. Pas pour toute suite, non, mais pas à pas avec des reformes tous les 2 ou 3 ans. .  Pour résoudre le problème financier des régimes de retraite complémentaire, les partenaires sociaux ont donc constitué ces derniers mois une «boîte à outils», sur laquelle ils ont fait faire des simulations aux services de l’Agirc et de l’Arrco. «Le Medef va devoir mettre la main à la poche», prévient Sylvie Durand, négociatrice à la CGT qui réclame une hausse de 2,45 points des cotisations Agirc. Sans aller jusque-là, d’autres syndicats, comme FO, devraient proposer d’augmenter les cotisations, peut-être pour les seuls cadres. Ce sera de toute façon trop pour le Medef, qui refuse d’ores et déjà toute hausse des prélèvements. C’est la solution proposée par le patronat. Plusieurs scénarios devraient être étudiés. Un recul des bornes d’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et de l’âge légal de départ de 67 à 69 ans pour la génération née en 1959 permettrait de repousser l’assèchement des réserves au-delà de 2030. Les syndicats y sont totalement opposés. Autre solution envisagée, plus douce, mais qui rapporterait moins: appliquer une décote temporaire aux salariés et cadres souhaitant partir à la retraite avant 64 ans.  «Le rapprochement de ces régimes paraît incontournable», estime Jean-Louis Malys, secrétaire national en charge des retraites à la CFDT. Alors que les réserves de l’Agirc seraient épuisées en 2018 si rien n’est fait, une fusion avec l’Arrco permettrait de repousser l’échéance à 2025. Mais une telle mesure assécherait les fonds Arrco avec trois ans d’avance. Si les rémunérations des femmes étaient aussi élevées que celles des hommes dans le privé à horizon 2024, cela permettrait de redresser les finances des régimes  C’est le levier permettant de mettre les retraités actuels à contribution. Depuis 2013, les partenaires sociaux ont déjà sous-indexé (par rapport à l’inflation) les pensions complémentaires. Ils pourraient prolonger la mesure en 2016, ce qui rapporterait plus de 1,3 milliard d’euros avec une inflation de 1,75 %. Problème, l’inflation pourrait être plus faible, et donc les gains pour les régimes bien inférieurs.  Aujourd’hui, une veuve touche 60 % de la retraite de son mari en plus de la sienne pour faire face à la chute de revenus entraînée par le décès. Le Medef a calculé qu’abaisser les pensions de réversion à 50 % dès 2015 rapporterait 334 millions par an à horizon 2017. C’est «une piste possible, sensible», mais il «n’est pas question de servir de poisson pilote» au régime général, prévient Patrick Poizat, en charge des retraites à la CFTC.

 

Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

 

 

Il faut trouver de nouvelles ressources pour les retraites complémentaires. D’où l’idée lancée hier par Laurence Parisot sur « RTL » : « Il n’est pas question que les entreprises acceptent la moindre cotisation de plus, mais on pourrait prévoir des redéploiements », a-t-elle indiqué en proposant de « flécher » des cotisations des entreprises finançant la branche famille (5,4 points) vers les retraites complémentaires. Ce qui permettrait de « faire le lien » avec le chantier du financement de la protection sociale, sachant que les ressources de la branche famille sont au cœur des réflexions. Nicolas Sarkozy avait voulu les supprimer en les compensant par une hausse de TVA dite « sociale. »L’objectif est clair : abonder les ressources de l’Agirc-Arrco pour obtenir un accord jugé indispensable -Laurence Parisot a évoqué le risque de « cessation de paiements de l’Agirc d’ici trois à quatre ans » si rien n’est fait. Tout en visant une stabilité globale des cotisations sociales. La présidente du Medef a aussi envoyé un signal aux syndicats en soulignant que la désindexation des pensions serait « transitoire » et ne « concernerait pas les plus modestes », une exigence de la CFDT. Reste à savoir si FO s’en satisfera, et surtout si l’exécutif consentira au principe d’un tel transfert. Car pour financer la branche famille, il faudra bien d’autres ressources telles que la TVA ou la CSG.

 

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Réduction des retraites complémentaires

Réduction des retraites complémentaires

 

À cause du chômage, qui érode les rentrées de cotisations, et du vieillissement de la population, les régimes Agirc (pour les cadres) et Arrco (tous salariés du privé) affichent chacun un lourd déficit: 1,77 milliard d’euros pour le premier en 2011 et 1,69 pour le second. À ce rythme, les deux devraient avoir épuisé leurs réserves d’ici à 2015-2017 pour l’Agirc et entre 2020 et 2023 pour l’Arrco. «Tout le monde a conscience de la gravité de la situation», reconnaît d’ailleurs Philippe Pihet, de FO. Dans l’immédiat, les partenaires sociaux doivent trouver des solutions d’urgence. Ces mesures, que certains qualifient déjà de «rustines», devront toutefois s’accompagner de mesures plus structu­relles. «Il faut des mesures de court terme pour dépasser l’effet négatif dû à la crise, et en trouver d’autres à moyen terme, équitables, pour équilibrer les comptes», a résumé Patrick Poizat (CFTC). Différentes solutions élaborées par l’Agirc et l’Arrco ont été soumises aux partenaires sociaux. «Aucune ne se suffit à elle-même ou est facile à adopter», observe Jean-Louis Malys. Les partenaires sociaux vont devoir jouer sur les trois leviers classiques disponibles pour redresser le système: le niveau des prestations, les cotisations et enfin la durée d’assurance et l’âge de la retraite. Une dernière piste que la CFTC rejette déjà «catégoriquement» pour préserver la cohérence avec le régime général. Le Medef suggère de regarder du côté des dépenses. Le patronat propose, entre autres, de geler, à partir du 1er avril et sur trois ans, les prestations versées aux retraités. Cette proposition permettrait d’économiser 4,2 milliards sur trois ans. Une alternative consisterait à les revaloriser légèrement, mais moins que l’inflation, pendant cinq ans. Dans les deux cas, les syndicats grincent des dents. «Nous ne pouvons pas accepter les mesures patronales qui auront pour conséquence un effondrement du taux de remplacement», a condamné Éric Aubin, le représentant de la CGT. Il a claqué la porte au bout de deux heures de débat. Pour les veufs et veuves, les pensions de réversion Arrco pourraient aussi être moins généreuses. Mais c’est une autre proposition patronale qui a le plus fait bondir les représentants des salariés: amputer de 10% des pensions des futurs retarités qui partiront avant l’âge du taux plein automatique, jusqu’à ce qu’ils aient atteint cet âge. Actuellement fixé à 65 ans, l’âge du taux plein doit progressivement atteindre 67 ans en 2022.  En échange d’éventuelles mesures sur les pensions, FO réclame une hausse des cotisations employeurs. Le Medef ne veut pas en entendre parler à court terme. «La question des ressources est pertinente dès lors qu’elles sont affectées à une réforme durable», avait justifié Jean-François Pilliard, le chef de file de la délégation patronale, il y a un mois.

 

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