Archive pour le Tag 'trou'

Sécurité sociale : le trou s’agrandit encore

Sécurité sociale : le trou s’agrandit encore

 

 

 

D’après la Cour des Comptes, les comptes de la Sécu vont se dégrader davantage que prévu en 2024. La Sécurité sociale qui prévoit un déficit de 16,6 milliards en 2024, contre 10,5 milliards initialement programmés dans le budget de la Sécurité sociale 2024. Une dégradation qui s’explique par le déficit des retraites, qui atteindrait alors 14 milliards, et celui de la santé, 3 milliards. Cette détérioration est d’autant plus « préoccupante qu’elle repose sur des prévisions de croissance économique considérées comme optimistes », a déclaré Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

 

 


Les soins de ville notamment sont en train de déraper par rapport à l’objectif fixé par le budget 2024 de la Sécurité sociale et risquent de creuser de 500 millions d’euros supplémentaires le déficit prévu. Il existe « un risque élevé de dépassement du sous-objectif des soins de ville au vu de la progression de ces dépenses au cours des six premiers mois de l’année 2024 », écrit le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie, dans son dernier avis dévoilé par le quotidien Les Echos.

Ce comité d’experts est chargé de suivre tous les six mois l’écart entre les dépenses réelles de l’Assurance maladie et l’objectif fixé par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), votée chaque automne au Parlement. La LFSS prévoyait que les soins de ville représentent en 2024 une dépense de 108,4 milliards d’euros. Mais sur les six premiers mois de l’année, « les dépenses brutes effectives » liées aux soins de ville ont progressé de +5,7% par rapport à la même période en 2023, soit 1,5 point supplémentaire par rapport à l’objectif fixé de +4,2%, analysent-ils.

La « plupart » des soins de ville concernés L’écart concerne « la plupart » des postes de soins de ville : biologie médicale, transports de patients, honoraires des médecins spécialistes, des masseurs-kinésithérapeutes, arrêts maladie, médicaments et dispositifs médicaux, indique le comité, observant la « dynamique » du volume des prises en charge.

Trou de la sécu: En hausse dès 2024

Trou de la sécu: En hausse dès 2024

 

D’après la Cour des Comptes, les comptes de la Sécu vont se dégrader davantage que prévu en 2024. La Sécurité sociale qui prévoit un déficit de 16,6 milliards en 2024, contre 10,5 milliards initialement programmés dans le budget de la Sécurité sociale 2024.. Une dégradation qui s’explique par le déficit des retraites, qui atteindrait alors 14 milliards, et celui de la santé, 3 milliards. Cette détérioration est d’autant plus « préoccupante qu’elle repose sur des prévisions de croissance économique considérées comme optimistes », a déclaré Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

 

 

Assurance chômage : Une étatisation complète qui va encore augmenter le trou financier

Assurance chômage : Une étatisation complète qui va encore augmenter le trou financier

Si l’État était un bon gestionnaire on le saurait ; témoin la dérive régulière des déficits des budgets et la catastrophe de l’endettement. Même chose pour les institutions et les organisations sous tutelle totale de l’État. En cause d’une certaine irresponsabilité, une insuffisance de compétence et le résultat d’injonctions contradictoires qui déresponsabilisent les dirigeants. Dernière initiative de l’État la volonté de reprendre en main l’ASSEDIC précédemment gérée par les acteurs sociaux.

L’objectif du gouvernement est de réaliser des économies significatives sur le régime d’assurance chômage.

« Nous gardons une durée d’indemnisation la plus longue parmi les pays développés : dix-huit mois. La responsabilité des partenaires sociaux, ce sont les salariés. La responsabilité de l’État, ce sont tous ceux qui sont au chômage. Pour ma part, je considère que l’État devrait reprendre la main sur l’assurance chômage de manière définitive », a indiqué Bruno Le Maire dans un entretien au quotidien Le Monde.

Une option loin de sortir du chapeau puisqu’elle était inscrite dans le programme d’Emmanuel Macron lors de la campagne des élections présidentielle de 2017.

Pour rappel, le régime est actuellement piloté par l’Unedic, un organisme paritaire. Les partenaires sociaux renégocient les règles tous les deux à trois ans pour tenir compte des évolutions du marché du travail, celles-ci étant formalisées dans une convention que l’État valide. Mais depuis 2018, leurs marges de manœuvre sont restreintes car le gouvernement leur adresse en amont une « lettre de cadrage » qui fixe des objectifs (notamment d’économies) à atteindre. Sans accord, l’État reprend la main avec un « décret de carence ».

Le  Premier ministre, Gabriel Attal ,  a déclaré qu’il réunirait « à la mi-mars » un séminaire gouvernemental « dédié à la question du travail » pour notamment « préparer les grandes décisions » à prendre en la matière. Il s’est dit « prêt » à prendre des « décisions difficiles » pour « inciter au travail » et atteindre le plein emploi, c’est-à-dire réduire le taux de chômage à 5% d’ici à 2027, contre plus de 7% aujourd’hui.

Pour Michel Beaugas (FO), « il paraît de plus en plus évident que le gouvernement veut récupérer l’assurance-chômage » et que pour y arriver « il nous imposera des contraintes impossibles à tenir ».

La couche d’ozone : Le trou de plus en plus important

La couche d’ozone : Le trou de plus en plus important

Selon les dernières observations du satellite Sentinel 5P de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui datent du 16 septembre passé, avec 26 millions de kilomètres carrés, le trou dans cette couche, qui se trouve actuellement au-dessus de l’Antarctique, est l’un des plus grands jamais enregistrés depuis le début des observations dans les années 1970.

Selon un communiqué de l’ESA, le trou, qui mesure actuellement trois fois la taille du Brésil, ou encore près d’une cinquantaine de fois la superficie de la France métropolitaine, fluctue régulièrement. En règle générale, d’août à octobre, cette taille augmente au-dessus des régions polaires pour atteindre « un maximum entre la mi-septembre et la mi-octobre. »

Or, il n’a jamais été aussi important à cette période de l’année depuis le début des observations, et a commencé à se former durant le mois d’août, ce qui est hautement inhabituel.

Le trou de la couche d’ozone a été créé par la pollution d’origine humaine, particulièrement par ces fameux chlorofluorocarbures (CFC) autrefois émis par de nombreux réfrigérateurs.

Au cours des dernières décennies, la coopération mondiale a proposé plusieurs mesures afin de résorber leur impact. Le Protocole de Montréal, signé en 1987 et ratifié par 195 pays, a fortement réduit la quantité de CFC dans l’atmosphère, et la couche d’ozone semblait ainsi pouvoir se reconstituer complètement.

À nouveau, un énorme trou de la sécurité sociale

À nouveau, un énorme trou de la sécurité sociale

La sécurité sociale connaîtra un nouveau déficit en 2023 de l’ordre de 10 milliards d’euros. Un déficit encore supérieur de 11 milliards en 2024 est prévu. La situation va se détériorer encore chaque année pour atteindre un déficit de 18 milliards environ en 2027.

La croissance des déficit s’explique essentiellement par l’augmentation du coût des soins

Dans un amendement au projet de loi de programmation des finances publiques, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, le gouvernement avait déjà indiqué que l’Ondam progresserait de 4,8% (hors Covid) en 2023 – contre 3,8% initialement prévus – puis de 3,2% en 2024.

Le gouvernement envisage donc une cure d’austérité, en particulier dans la santé où les dépenses ont dérapé de plusieurs milliards en 2023. Pour compenser l’inflation et les mesures salariales, les hôpitaux réclament un rattrapage d’au moins 3 milliards d’euros pour 2023. Pour 2024, la FHF (Fédération hospitalière de France, qui regroupe les hôpitaux publics) et la Fédération hospitalière privée (FHP) demandent 5 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, soit une hausse de 4,94% sur 2023. Du côté des soins de ville, les dépenses ont également augmenté plus fortement que prévu, avec un dérapage qui se chiffrerait là aussi en milliards.

Parmi les mesures envisagées pour réduire le déficit de la branche maladie on envisage une augmentation du reste à charge pour le patient.

Le coût des arrêts maladie a bondi de 8,2% hors Covid en 2022, et il serait l’une des causes principales du dérapage des soins de ville en 2023. Le gouvernement entend mettre un coup de frein, en renforçant notamment les contrôles.

Un « moins bon remboursement » n’est pas à ce stade le scénario privilégié, mais « ça fait partie des pistes », a dit Aurélien Rousseau Le ministre de la santé. La fraude aux prestations sociales est également dans le collimateur. La Cour des comptes a chiffré les malversations « de l’ordre de 6 à 8 milliards d’euros » annuels, alors que les contrôles mobilisent « moins de 3.400 agents » dans l’ensemble des caisses.

Sécu : un trou de 35 milliards en 2021

Sécu : un trou de 35 milliards en 2021

 

Après déjà un record en 2020, la Sécu enregistre encore un énorme trou en 2021 qui n’est pas seulement justifié par la crise Covid, ce que dénonce la Cour des Comptes qui a rendu son rapport annuel mardi .

Les  comptes sociaux resteront durablement dans le rouge, avec un déficit supérieur à 10 milliards d’euros jusqu’en 2025. D’une part parce que la branche retraite reste structurellement déficitaire. D’autre part parce que si les dépenses de santé exceptionnelles liées aux masques, aux vaccins et aux tests sont appelées à diminuer, les mesures de revalorisation salariale et d’investissement dans les hôpitaux décidées lors du « Ségur de la Santé » sont, elles, en revanche pérennes.

Rappelons qu’avant la crise sanitaire les comptes étaient à peu près revenu à l’équilibre. Une dégringolade qui s’inscrit dans la dérive générale des grands équilibres financiers de l’État. Pour l’instant évidemment tout cela est financé par la dette facilitée par les faibles taux d’intérêt. Le problème récurrent est effectivement de savoir ce qui va se produire quand vont remonter les taux d’intérêt. La réponse est claire la charge financière va encore augmenter considérablement…. et l’endettement aussi.

Sécurité sociale : encore un trou 35 milliards en 2021

Sécurité sociale : encore un trou 35 milliards en 2021

Après un quasi équilibre en 2019, les comptes de la sécurité sociale dérivent complètement et pas seulement en raison de la crise du Covid . Le déficit prévisionnel du seul régime général et du FSV atteindrait34,5 milliards d’euros. Une importante dégradation par rapport à la situation «proche de l’équilibre» en 2019 : la crise sanitaire a mis un coup d’arrêt brutal à près d’une décennie d’amélioration des comptes, entre 2010 et 2019.

 . En 2021, les recettes des régimes de base et du FSV devraient s’envoler à 529,3 milliards d’euros, en forte progression par rapport aux quelque 497,2 milliards d’euros de 2020.

Sécu: un trou supplémentaire de 5 milliards

Sécu: un trou supplémentaire de 5 milliards

 

Le coût lié à la crise sanitaire du Coronavirus est estimé pour 2021 «entre 9 et 10 milliards d’euros», bien au-delà des 4,3 milliards inscrits dans le budget, a indiqué mercredi le directeur de la Sécurité sociale.

La facture de l’épidémie n’en finit pas de s’allonger pour la Sécu.

Le budget voté en décembre comportait pourtant «une provision de 4,3 milliards d’euros» pour payer les tests, les vaccins ou encore les masques, mais il s’agissait d’une «hypothèse» qui «reposait sur le fait qu’il n’y ait pas de nouvelle vague en 2021», .


Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Un record en mars. L’écart entre les importations et les exportations de biens et de services s’est établi à 74,4 milliards de dollars en mars , soit 3,9 milliards de dollars de plus que le mois précédent et 25 milliards de plus qu’en mars il y a deux ans, selon les chiffres publiés mardi par le BEA, l’office statistique du département du Commerce.

Depuis l’an dernier, les plans de relance successifs dopent la consommation et par ricochet les importations de biens, à leur plus haut historique. « Les achats de biens durables - une catégorie qui comprend notamment les véhicules à moteur, l’équipement ménager et l’ameublement – ont augmenté de 41,4 % au premier trimestre, grâce à deux séries de paiements fédéraux au titre de l’impact économique », a listé pour s’en féliciter Catherine Wolfram, chargée des questions de politique économique au Trésor. Fin décembre, les ménages ont reçu un premier chèque de 600 dollars. Et Joe Biden a indiqué ces derniers jours que l’administration avait déjà envoyé « 160 millions de chèques » de 1.400 dollars depuis la mi-mars, dans le cadre du « American Rescue Plan » .

Retraites complémentaires: un trou de 6 milliards

Retraites complémentaires: un trou de 6 milliards

Le chômage partiel et les décalages de cotisations mécaniquement ont fait plonger le système de retraite complémentaire est créée un trou de 6 milliards

Régime de retraites complémentaires du privé, l’Agirc-Arrco a servi 85,4 milliards d’euros de pensions aux retraités en 2020, en hausse de 2,8%. Mais dans le même temps, sous l’effet de la crise économique et de l’activité partielle qui touche 40% des salariés, les cotisations ont eu du mal à rentrer. 79,4 milliards en 2020 ont été encaissés, un montant en baisse de 4,7%. «

Résultat, entre charges qui augmentent et recettes qui baissent, l’Agirc-Arrco accuse un déficit technique de 6 milliards d’euros. «Une situation inédite par son ampleur et entièrement liée à la conjoncture», souligne Didier Weckner de l’ l’Agirc-Arrco .

durant la pandémie et démontré leur utilité.

Pour couvrir le déficit de trésorerie exceptionnel de l’année 2020, l’Agirc-Arrco a puisé dans ce «bas de laine» à hauteur de 4 milliards. Les réserves s’élèvent donc désormais à 61 milliards d’euros. Grâce à ce matelas, l’Agirc-Arrco n’a pas eu besoin d’emprunter durant cette période difficile et le régime n’affiche aucune dette.

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Trou de la sécu : LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE est planifié !!! (OLIVIER VÉRAN)

Olivier Véran  fait parti de cette catégorie de socialistes pour qui le délire verbal compense le vide du contenu. Il peut ainsi parler des heures et des heures et presque tous les jours pour tout dire et le contraire. Ce qu’il a fait depuis qu’il a pris la tête du ministère de la santé. Il vient d’affirmer avec une grande autorité que le déficit de la sécurité sociale été planifiée. Comment ? on n’en sait rien évidemment car interrogé sur la question il dit avoir chargé le Haut conseil pour la protection de l’assurance-maladie de faire des propositions. Notons que le trou de la sécu recommence à se creuser de façon dramatique avec environ un déficit de leur de 45 milliards pour la seule année 2020 et des projections de déficit de 20 milliards encore pendant plusieurs années. En plus d’affirmer que le gouvernement dispose des ressources pour planifier ce remboursement est sans augmenter les impôts ! Comment? Sur ce point, le ministre reste évasif évoquant les pistes des réformes en cours comme celle des retraites « qui peut être une piste ».  Notons qu’on a abandonné la réforme paramétrique (financière) de la réforme des retraites renvoyées au-delà de 2022.

« Dans les prochains mois, vous aurez des réponses mais sachez que d’ores et déjà que nous avons planifié le remboursement de la dette sociale et que nous avons les ressources qui existent déjà sans augmenter les impôts », souligne le ministre.

Trou de la sécu : revoir l’organisation sanitaire (Cour des Comptes)

Trou de la sécu : revoir l’organisation sanitaire (Cour des Comptes)

 

 

 

Alors que la sécurité sociale était proche de l’équilibre la crise sanitaire a agrandi d’un coup le trou. Rien que cette année le déficit va atteindre 44,4 milliards d’euros en 2020 et les perspectives 2021 pourront encore faire apparaître une insuffisance de 27 milliards. Un déficit qui va se prolonger encore 2024 avec un trou de 20 milliards par an. La Cour des comptes considère qu’il est fondamental de revoir l’organisation sanitaire.

 

La Cour des Comptes estime que la discussion Ségur s’est surtout préoccupée de dépenses mais pratiquement pas d’économies concernant l’offre de soinsL’une des principales mesures proposées concerne la carte des hôpitaux. En clair, la Cour des Comptes propose la suppression et la fusion de certains hôpitaux. Un processus pourtant engagé depuis longtemps puisque certains hôpitaux n’offrent que des spécialités de plus en plus réduites. Dans nombre de départements cela conduit à ne faire subsister qu’un seul établissement hospitalier.

Sont mises aussi en cause la gestion des agences régionales de santé. Finalement, un ensemble de considérations et de propositions qui ne sont guère nouvelles. La cour des comptes fait l’impasse cependant sur l’impérative nécessité de procéder à des audits systématiques de la gestion des hôpitaux devenus de véritables usines incontrôlables et incontrôlées  sinon par des critères de gestion trop globaux.

Sécurité Sociale: un trou supplémentaire de 53 milliards cette année

Sécurité Sociale: un trou supplémentaire de 53 milliards cette année

Conséquence directe de la crise sanitaire, un déficit 10 fois plus important que prévu ( moins de recettes et davantage de dépenses).. Le déficit des comptes sociaux pourrait atteindre 53,1 milliards d’euros cette année (contre un déficit de 5,1 milliards attendu initialement), avec un retour dans le rouge de l’ensemble des branches: -31,1 milliards pour l’assurance maladie et -17,4 milliards pour l’assurance retraite, mais également -3,1 milliards pour la famille et -1,7 milliard pour les accidents du travail, deux branches qui étaient en excédents depuis plusieurs années. Notons qu’il y a pas eu de loi rectificative pour le budget de la Sécu tellement le trou est profond. Pourtant ce budget de la Sécu de 500 milliards est supérieur à celui du budget de l’État qui affiche 300 milliards.

«Trou de la Sécu», une 5 ème branche, une «règle d’or»… mais sans financement

 «Trou de la Sécu», une  5 ème branche,  une «règle d’or»… mais sans financement

 

Globalement en fait des projets très confus du fait des flous qui subsistent en matière de financement. En effet qu’il s’agisse du trou de la sécurité sociale, de la cinquième branche dite autonomie et d’une façon plus générale de la dette supplémentaire de l’État cantonné dans une caisse spéciale, les moyens de financement restent à préciser. En fait, tout  devrait être financé par la CADES  (dont  l’extinction était prévue en 2033 pour financer les déficits sociaux) . Tout dépendra des déséquilibres effectivement constatés dans les domaines évoqués mais visiblement la CADES  ne pourra pas tout financer . Le projet de loi votée au Sénat acte le principe d’un creusement de la sécurité sociale et en même temps de la création dite autonomie.

Le seul problème posé est de savoir comment financer tout cela notamment les conséquences de la crise sanitaire, l’accroissement des déficits de la sécurité sociale et cette nouvelle couverture couvrant la dépendance.

Les sénateurs ont accepté le transfert à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) des déficits passés et à venir de la Sécurité sociale, jusqu’à l’exercice 2023, pour un montant maximal de 123 milliards d’euros. Mais ils ont rejeté le transfert de la dette des hôpitaux (pour 13 milliards d’euros), estimant que l’État devait en assumer la charge car il s’agissait d’une dette «essentiellement immobilière». Pour le secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé Adrien Taquet, cette suppression «prive les hôpitaux d’une bouffée d’air (…) qui était très fortement attendue».

Les sénateurs ont aussi souhaité instaurer une «règle d’or» qui encadrerait les futures lois de financement de la Sécurité sociale. À partir de 2025, chacune de ces lois devrait ainsi assurer un équilibre des comptes de la Sécurité sociale sur cinq ans.

En matière d’autonomie, la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale a fait débat, divisant la droite comme la gauche. «Nous posons la première pierre» d’une réforme «attendue», a déclaré Adrien Taquet, rappelant qu’«en 2040, près de 15% des Français, soit 10,6 millions de personnes, auraient 75 ans ou plus». Le Sénat a validé le principe de sa création , rejetant un amendement de Jean-Noël Cardoux (LR) qui visait à la différer. Il a été rejeté par 156 voix «pour» (LR et CRCE à majorité communiste), contre 179 voix «contre» (PS, centristes, RDSE à majorité radicale, LREM, Indépendants). «Notre groupe n’est pas opposé à la création d’un 5e risque», a souligné Jean-Noël Cardoux, estimant cependant qu’«on ne fait pas passer comme ça, à la sauvette, quelque chose qu’on attend depuis des décennies»«Ce que nous souhaitons c’est qu’il y ait une vraie loi sur l’autonomie», a également déclaré le président de la commission des Affaires sociales Alain Milon (LR). «Nous ne voulons pas que ce soit une coquille vide».

Reconnaissant par la voix d’Olivier Henno que «la forme est quelque peu insatisfaisante», les centristes ont souhaité acter «une proposition qui est tellement attendue». À gauche, le PS «historiquement favorable» à la création d’une 5e branche, s’est néanmoins interrogé sur son financement, tandis que le groupe CRCE, «pas favorable», dénonçait «un coup de com’ du gouvernement». «Il ne s’agit pas de faire les choses à la sauvette, mais étape par étape», a souligné Adrien Taquet, rappelant que le financement serait traité dans le projet de budget de la Sécu et que «la concertation a déjà été lancée sur le financement et la gouvernance». Le ministre de la Santé Olivier Véran a promis à l’Assemblée «au moins un milliard d’euros» supplémentaire pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées dans le prochain budget de la Sécu.

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

D’une certaine manière le système de retraite est victime du même phénomène que la sécurité sociale avec des recettes en moins mais des dépenses qu’il faut assurer. Du fait des décalages voir des exemptions, il y a forcément un déséquilibre supplémentaire entre recettes et dépenses. Très docile le comité d’orientation des retraites qui en sont temps avec la réforme Touraine avait prévu le rééquilibrage du système avance maintenant une perspective de près de 30 milliards de déficits pour la seule année 2020. Peut-être aussi pour alimenter le débat qui renaît chez certains parlementaires de la république en marche qui voudraient bien que la réforme des retraites reprenne de la vigueur sur le plan médiatique .

Le déficit du système de retraites français devrait approcher les 30 milliards d’euros en 2020, en raison de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, selon une estimation provisoire publiée vendredi par le Conseil d’orientation des retraites (COR).

D’après ces projections, le solde de l’ensemble des régimes de retraite s’établirait en fin d’année à -29,4 milliards d’euros. C’est 25,2 milliards d’euros de plus que la dernière estimation du COR (-4,2 milliards), publiée à l’automne 2019 qui il est vrai est coutumier de la diffusion d’écart parfois difficile à comprendre.

Cette forte dégradation s’explique par la chute des recettes, des « pans entiers de l’économie » hexagonale ayant été « mis à l’arrêt » au cours des dernières semaines, précise l’organisme en charge de l’évaluation et du suivi des retraites.

Pas trop sûr de ses calculs le comité d’orientation des retraites prend cependant des précautions en indiquant que Ces résultats, fondés sur les données disponibles au 11 juin 2020, sont « susceptibles d’être ultérieurement révisées de manière significative », précise toutefois le Conseil d’orientation des retraites.

« Ce premier bilan » est en effet « marqué par de très fortes incertitudes sur le bilan statistique encore provisoire de la surmortalité », mais aussi sur « le devenir de la maladie et les effets économiques de la crise en 2020″, rappelle-t-il. Bref on est sans doute pas à l’abri de 10 à 20 milliards d’écarts!

 

 

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