Archive pour le Tag 'd’actions'

Super profits Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

Super profits Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Rachat d’actions : Macron découvre les superprofits des multinationales !

Economie: Macron découvre les superprofits des multinationales


Incroyable, Macron acculé reconnaît que beaucoup de multinationales ont fait des super profits qui méritent d’être taxés et de contribuer ainsi à financer les retraites. Une découverte tardive. Pourtant en 2023 il s’agit d’une somme tournant autour de 80 milliards dont 25 milliards pour le rachat d’actions. Une paille ou plutôt un record !

Grâce à la politique monétaires accommodantes qui a déversé des milliards gratuits sans condition, nombre d’entreprises ont profité de la situation pour augmenter sans raison leur prix. C’est la véritable origine de l’inflation avec la question de l’énergie.

En réponse à la « colère » des opposants à la réforme des retraites. Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi 22 mars avoir demandé à son gouvernement de travailler « à une contribution exceptionnelle des entreprises » ayant enregistré des bénéfices records .

Les grandes entreprises ayant réalisé des bénéfices tels qu’elles peuvent racheter leurs actions et ainsi rémunérer les actionnaires doivent « distribue[r] davantage à leurs salariés », a assuré Emmanuel Macron, lors de son interview à France 2 et TF1, pointant le « cynisme » de certaines d’entre elles. Quelle forme prendra cette contribution ? « Il faut trouver la bonne technique » !!!, a-t-il répondu.

Les députés Renaissance et l’exécutif « réfléchissent » aussi depuis plusieurs mois à un « dividende salarié », une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. « Quand il y a une augmentation du dividende chez les actionnaires, il doit y avoir la même chose pour les salariés », avait résumé le président de la République, fin octobre, lors de sa participation à l’émission « L’Evènement » sur France 2.

CAC 40 : record de rachats d’actions

CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Marchés d’actions: risques de grande correction ?

Marchés d’actions: risques de grande correction ?

Les niveaux atteints par les marchés d’actions reflètent soit une grande complaisance des investisseurs en termes de risque supporté, soit une forte exigence en termes de bénéfices anticipés pour les entreprises. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby ( dans la Tribune)

Les marchés d’actions de la zone euro se sont appréciés de près de 30% depuis l’été dernier, alors que l’inflation reste officiellement un sujet de préoccupation majeur pour les autorités, que les Banques centrales durcissent de plus en plus les conditions de financement, que le risque d’une récession est à peine écarté. Et surtout, alors que les taux d’intérêt à 10 ans s’inscrivent en hausse significative de 0,8 à 2,8% sur la période. Une telle résilience des actions à tous ces vents contraires interroge.

Il n’existe que deux histoires susceptibles de justifier les niveaux actuels des marchés d’actions. Soit l’investisseur se montre très optimiste quant aux bénéfices que les entreprises vont générer pour les mois à venir. Soit l’investisseur se montre très complaisant quant au risque qu’il accepte de supporter. Dans le premier cas, l’investisseur anticipe alors que les bénéfices élevés permettront à l’entreprise de distribuer davantage de dividendes encore. Dans le deuxième cas, l’investisseur exige alors une plus faible compensation (faible prime de risque) pour accepter de détenir une action plutôt qu’une obligation. Dans les deux cas, l’investisseur accepte donc de payer un prix plus élevé encore, contribuant à faire monter les marchés d’actions.

Quelle est la bonne histoire justifiant les niveaux actuels des actions ? Impossible de le savoir. Le prix d’une action ne se dévoile jamais totalement. Ce qui relève la complaisance en termes de risque, ou ce qui relève de l’exigence en termes de bénéfices anticipés est indétricotable. Nous sommes condamnés à l’ambiguïté. Mais cela n’est pas grave. En effet, l’important dans cette affaire est de réaliser que ces deux histoires, justifiant la résilience des actions, arrivent à leur terme.

Le niveau de complaisance de l’investisseur en termes de risque est historiquement élevé. Le niveau d’exigence de l’investisseur en termes de croissance des bénéfices anticipés est aussi historiquement élevé. Les marchés d’actions n’ont donc plus d’arguments pour monter davantage. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils doivent baisser. C’est juste qu’ils se retrouvent tout nu, vulnérables à la moindre mauvaise nouvelle. Un diagnostic d’autant plus troublant que le niveau de complaisance et d’exigence de l’investisseur semblent en complet décalage avec ce que le réel nous renvoie comme information.

En effet, concernant la complaisance de l’investisseur en termes de risque supporté, elle semble anormalement élevée au vu du flux de nouvelles économiques. Certes, les indicateurs avancés s’améliorent et suggèrent que le risque de récession s’éloigne. Mais le niveau de complaisance qui est observé aujourd’hui serait davantage compatible avec une phase de vraie embellie économique. Concrètement, cela signifie que la prime de risque exigée par l’investisseur se trouve sur sa borne basse d’un point de vue historique, et que cette borne basse est généralement atteinte lorsque le cycle économique est en pleine expansion, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, concernant l’exigence de l’investisseur en termes de bénéfices anticipés pour les entreprises, là encore elle semble excessive quand on compare aux anticipations des analystes financiers. En effet, si l’on s’attarde sur les seuls bénéfices anticipés pour 2023, alors les analystes n’anticipent une croissance proche de 0%, alors que l’investisseur anticiperait au moins 10 % pour justifier les niveaux actuels. Si l’on s’attarde plutôt sur les bénéfices anticipés à plus long terme, alors les analystes calent d’ordinaire leurs anticipations sur le potentiel de croissance du PIB en valeur, soit des niveaux proches de 4% (2% de croissance en volume et 2% de croissance de l’inflation), alors que les niveaux actuels des marchés requièrent plutôt des niveaux de 5%.

Les marchés d’actions semblent donc plus vulnérables que jamais. La moindre anicroche en termes de nouvelle ou de commentaire pourrait donc les faire décrocher. Mais parmi toutes les mauvaises nouvelles possibles, une seule pourrait véritablement les faire chuter sévèrement : des taux encore plus hauts.

En effet, la hausse des taux est l’ennemi numéro 1 des marchés d’actions. En 2022, le principal facteur expliquant la baisse des actions fut la hausse des taux de long terme (taux 10 ans par exemple). Et si les actions n’ont alors baissé que de -15%, on le doit principalement à la très bonne tenue des bénéfices des entreprises et l’extrême complaisance des investisseurs (baisse de la prime de risque). Ces deux effets ont largement limité la baisse des actions. Or, nous avons vu qu’aujourd’hui, les marchés d’actions ne disposaient plus de ces deux jokers. Désormais, les marchés d’actions ne peuvent plus supporter de nouvelles hausses des taux. La question essentielle à se poser est donc la suivante : jusqu’où iront les taux ?

Aujourd’hui, les taux à 10 ans allemands (taux référence pour la zone euro) s’établissent à près de 2,7%. D’après les anticipations des marchés (déduite de la courbe des taux), nous ne serions pas loin du maximum prévu. D’après le consensus Bloomberg, nous serions même déjà au-delà des taux prévus pour fin 2023, soit 2%. Même la prévision haute des économistes les plus agressifs s’établit à seulement 2,75%. Si l’on croit à ces anticipations, alors on peut trouver des motifs à se rassurer sur les marchés d’actions. Mais tant que la Banque centrale européenne répétera à l’envie que « le travail n’est pas terminé », on peut avoir quelques doutes.

Enfin, même si les marchés d’actions évitent la correction parce que les taux ne montent plus, cela ne signifie pas pour autant que la hausse des actions va se poursuivre. Le seul vrai motif capable de justifier une poursuite de la hausse des actions serait une détente des taux. Pour cela, il faudra que les chiffres d’inflation s’inscrivent en baisse significative et durable, suffisamment pour que la Banque centrale tempère son propos.

Orpea: l’ancien DG visé pour avoir vendu 600 000 € d’actions juste avant le scandale

Orpea: l’ancien DG visé pour avoir vendu 600 000 € d’actions juste avant le scandale

 

 

La découverte de la vente de près de 600 000 € d’actions par l’ancien DG d’Orpéa sonne comme un aveu des scandales dénoncés par le livre « les fossoyeurs »

Une enquête préliminaire pour délit d’initié vise désormais Yves Le Masne, l’ex-directeur général d’Orpea, débarqué le 30 janvier par le conseil d’administration. Le parquet national financier souhaite étudier les circonstances dans lesquelles le dirigeant a revendu des actions Orpea, le 29 juillet dernier, pour 588.000 euros. L’opération, révélée le 2 février par Le Canard enchaîné , a eu lieu trois semaines après que la direction d’Orpea a été officiellement informée de la publication de l’enquête de Victor Castanet. Son livre, Les Fossoyeurs , accuse l’entreprise de maltraitance, pointe des pratiques financières douteuses et désigne Yves Le Masne comme l’un des trois instigateurs d’un « système Orpea ». Le 21 juin, Orpea a reçu une liste de 56 questions du journaliste ; le 6 juillet, l’entreprise a refusé d’y répondre.

Rachats d’actions par les entreprises : quand le capitalisme se mord la queue

Rachats d’actions par les entreprises : quand le capitalisme se mord la queue

Un papier du Monde rappel qu’il ne faut pas oublier que le but du capitalisme actionnarial consiste avant tout à stimuler la croissance et l’innovation, et non à se répartir un butin. Le retour en force des rachats d’actions donne l’impression d’un capitalisme en panne de perspectives.

 

La trêve aura été de courte durée. Après un rapide passage à vide au plus fort de la crise pandémique, les grandes entreprises cotées se remettent à racheter massivement leurs propres actions. Aux Etats-Unis, les multinationales ont ainsi dépensé en 2021 plus de 850 milliards de dollars (750 milliards d’euros). En France, les montants restent plus modestes, mais la tendance est en forte hausse. La pratique avait disparu pendant quelques mois en 2020 sous la pression des autorités monétaires et des Etats. Il était effectivement difficilement justifiable auprès de l’opinion publique de laisser les multinationales dépenser d’énormes sommes au profit de leurs seuls actionnaires au moment même où les pouvoirs publics déployaient des moyens financiers colossaux pour éviter l’effondrement de l’économie mondiale. Mais la reprise de 2021 a encouragé le retour en force de ces pratiques.

Le procédé consiste pour une entreprise à racheter ses propres actions sur le marché pour ensuite les annuler dans la foulée. Réduire le nombre de titres en circulation permet mécaniquement d’augmenter le bénéfice par action, ce qui a pour effet à plus ou moins court terme de doper le cours de Bourse, à la grande satisfaction des actionnaires. La logique a de quoi interpeller l’opinion. Des milliards partent en fumée pour rémunérer ces derniers alors qu’il y a encore quelques mois l’économie était tenue à bout de bras par les banques centrales et les gouvernements. Une partie de cet argent ne serait-elle pas mieux utilisée pour prévenir la prochaine crise au lieu d’attendre, une fois de plus, l’aide des pouvoirs publics ?

Les entreprises justifient de recourir aux rachats d’actions en raison du manque d’opportunités d’investissements qui offriraient une rentabilité supérieure au coût du capital. N’ayant pas mieux à faire de leurs profits, elles préfèrent rendre l’excès de trésorerie à leurs actionnaires. Le comble est que certaines entreprises vont même parfois jusqu’à s’endetter pour financer ces plans de rachats d’actions. L’objectif n’est donc plus seulement d’accumuler du capital productif, mais surtout de faire monter par tous les moyens les cours de Bourse dans le but de distribuer du cash aux actionnaires.

Cette logique est perverse car ce sont les fonds d’investissement qui fixent des objectifs de rentabilité souvent disproportionnés. Dans beaucoup de secteurs, il est impossible d’identifier des projets permettant de dégager les 12 % ou 15 % de rendement exigés par ces actionnaires. Les entreprises sont alors poussées à lancer des plans de rachats d’actions dont les effets seront plus sûrs et plus immédiats.

Les dirigeants d’entreprise sont d’autant plus incités à recourir à ces pratiques qu’ils en sont les premiers bénéficiaires, dans la mesure où leur rémunération variable est souvent indexée sur la hausse du titre en Bourse. Dès lors, pour atteindre leurs objectifs, ils sont tentés de multiplier les rachats d’actions au détriment de projets d’investissement à long terme.

Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Rachat massif d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Réduction de dettes en échange d’actions sur le climat ( FMI et banque mondiale)

Réduction de dettes en échange d’actions sur le climat  ( FMI et banque mondiale)

 

 

Les deux institutions travaillent sur une hypothèse de réduction de la dette de certains pays pauvres très endettés contre des engagements d’action sur le climat.

 

Trois pays – l’Éthiopie, le Tchad et la Zambie – ont déjà entamé des négociations avec les créanciers dans le cadre d’un nouveau cadre commun soutenu par le Groupe des 20 grandes économies, processus qui peut conduire à des réductions de la dette dans certains cas.

La pandémie de coronavirus a aggravé les perspectives de nombreux pays déjà lourdement endettés avant l’épidémie, avec des revenus en baisse, des dépenses en hausse et des taux de vaccination loin derrière les économies avancées.

La Chine, les États-Unis et d’autres pays du G20 ont initialement offert aux pays les plus pauvres du monde un allégement temporaire des paiements de la dette due aux créanciers officiels dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI). En novembre, le G20 a également lancé un nouveau cadre destiné à lutter contre les encours de dette insoutenables.

La Banque et le FMI étudient comment jumeler deux problèmes mondiaux – la nécessité de réduire ou de restructurer le lourd fardeau de la dette de nombreux pays plus pauvres et la nécessité de réduire les émissions de combustibles fossiles qui contribuent au changement climatique.

La prise en compte du changement climatique dans le processus de restructuration de la dette pourrait aider à motiver les prêteurs souverains et même les créanciers privés à annuler un certain pourcentage de la dette des pays pauvres très endettés, en échange de progrès vers leurs objectifs de développement durable et de climat, selon les experts.

«Banalisation de la violence» ( Macron) : des mots mais peu d’actions

 «Banalisation de la violence» ( Macron) : des mots mais peu d’actions

Sur le terrain de la violence, le président de la république est resté très discret jusque-là. Mais devant la montée des incidents voir des crimes, il avait seulement constaté la croissance des « incivilités ». Un choix sémantique pour le moins inadapté quand il s’agit de délits et de crimes. Cette fois, Macron est contraint de reconnaître qu’il y a aujourd’hui dans la société une sorte de banalisation de la violence. Le problème est évidemment la question de la réplique politique. Macron promet une réponse républicaine adaptée et rapide. Pour l’instant, on n’en saura pas davantage car ce qui caractérise actuellement le pays c’est le délitement de l’État face à cette remise en cause générale de l’autorité et sa traduction dans de trop nombreux cas en terme de délits et de crimes y compris contre les représentants du service public incluant les forces de l’ordre.

Lors d’une rencontre à Paris avec l’Association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement se montrerait «intraitable». Il faudra toutefois attendre la semaine prochaine, à l’occasion de l’anniversaire des 150 ans de la République, pour que le président de la République s’exprime plus longuement sur le sujet. Avant cela, les questions de sécurité et de justice seront inscrites en tête des «priorités» du séminaire gouvernemental de rentrée le 9 septembre prochain. Pour l’occasion, Emmanuel Macron a dit avoir demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice «quelques éléments additionnels à la stratégie, à la fois pour l’accélérer et répondre plus efficacement». Le choix du langage témoigne encore que dans ce champ régalien le président fait preuve d’une prudence surprenante et marche marche sur des œufs

Emmanuel Macron distingue plusieurs formes de violences dans la société. «Il y a celle qu’on connaît depuis 2016 à l’occasion de manifestations publiques, a-t-il rappelé. Elle est le fait de groupes plutôt organisés, extrémistes, qui ont une approche opportuniste, qui se greffent dans les manifestations pour avoir des gestes de violence». Une référence aux blacks block qui infiltrent les manifestations contre les réformes du marché du travail, des retraites et plus récemment les gilets jaunes. «On a ensuite la violence liée à la drogue – le Covid a déstabilisé beaucoup de réseaux», a souligné le chef de l’État avant d’en venir à un dernier type de violence : «la violence du quotidien».

Devant la presse présidentielle, Emmanuel a encore souligné «la difficulté à répondre le plus vite possible à toutes les formes de violence», en relevant qu’il s’agissait d’un «symptôme ou d’un malaise de notre société, qui est un problème d’éducation, un problème d’intégration, un problème de modèle économique». Le problème est que le président se comporte davantage en observateur qu’en acteur et responsable de la politique publique.

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