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Finances publiques France: Critiques du FMI

 Finances publiques France: Critiques du FMI

le  Fonds monétaire international (FMI) , après les critiques de la Cour des Comptes, presse aussi la France, ce mardi, de mettre en ordre ses finances publiques.« Il est important de rassurer les marchés mais aussi de recréer des marges de manœuvre. Il ne s’agit pas simplement de faire plaisir aux investisseurs, mais de permettre de baisser la prime de risque et pouvoir engager des dépenses sur des nouveaux chantiers, que ce soit la défense ou le climat », a déclaré à l’AFP, le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas.

Pour rappel, la prime de risque représente un surcoût intégré au taux d’emprunt de la France afin de financer sa dette, qui prend en compte le risque que les investisseurs estiment prendre en pariant sur des obligations à terme (OAT) françaises.

Le chef économiste du Fonds s’exprimait ce mardi à l’occasion de la présentation de la dernière actualisation de son rapport annuel sur l’économie mondiale (WEO), dans lequel il anticipe une croissance de 0,9% en 2024 pour la France, mieux que les 0,7% anticipé en avril dernier.

« Sans ajustement sérieux » de la trajectoire budgétaire, « il va être difficile d’atteindre les objectifs d’un retour du déficit à 3% du PIB pour 2027 », a ajouté Pierre-Olivier Gourinchas, rappelant que la France a été placée mi-juin en procédure de déficit excessif par la Commission européenne.« Le situation actuelle augmente l’incertitude économique, qui peut dériver du processus politique mais également d’une incertitude importante quant à la trajectoire budgétaire qui sera mise en place », a-t-il insisté.

Sur le plan politique, le problème c’est que la gauche a bien prévu un plan de dépenses supplémentaires mais a oublié d’en chiffrer le montant et les modalités. Les institutions financières et les agences de notation rappelleront à l’ordre la France d’ici la fin de l’année rendront alors encore plus illusoire les promesses électorales.

« Il est nécessaire de réduire cette incertitude et d’avoir un accord qui soit le plus large possible pour prendre en compte cette situation budgétaire. Il faut que l’on soit capable de disposer de marges pour faire face aux chocs futurs car elles sont aujourd’hui très faibles », a-t-il précisé.

Dans son rapport sur la situation des finances publiques présenté lundi 15 juillet, la Cour des comptes s’inquiète elle aussi de la gestion des comptes publics par le gouvernement. Les magistrats financiers s’interrogent notamment sur la trajectoire budgétaire de l’exécutif, détaillée en avril à la Commission européenne dans le programme de stabilité (« PSTAB »). Celle-ci repose sur « des hausses importantes » des prélèvements obligatoires supplémentairesà savoir « quelque 21 milliards d’euros » en cumul pour les années 2025 et 2026, a expliqué son premier président, Pierre Moscovici, devant la presse.

Précisément, selon le rapport, la trajectoire « intègre des mesures de hausses d’impôts d’ampleur, à hauteur de 15 milliards d’euros en 2025 et de 6,2 milliards d’euros en 2026, soit 21,2 milliards à cet horizon ». Le problème c’est que ces recettes supplémentaires ne sont nullement documentées sauf pour 4 milliards ; conclusion il manque 17 milliards

« Pour le reste (17 milliards, ndlr), on n’a aucun élément », relève Carine Camby, présidente de la première chambre de la Cour des comptes. « Ce n’est pas du tout documenté. Il n’y a absolument pas d’éléments précis pour dire à quoi ce serait dû », poursuit-elle.

Outre ce manque de réalisme, la juridiction financière administrative pointe l’épée de Damoclès qui repose au-dessus des comptes publics. « Les scénarios alternatifs testés par la Cour des comptes montrent que tout écart par rapport aux prévisions de croissance, de dépenses ou de recettes suffirait à faire dérailler la trajectoire et à manquer les cibles de déficit et de dette pour 2027 », prévient-elle.

 

Dette France : avertissement du FMI

Dette France : avertissement du FMI

Après les autorités de Bruxelles, c ‘est au tour du FMI d’adresser un avertissement à la France sur la dérive  inquiétante 4 de son endettement. Un endettement qui atteint 110 % du PIB et dont la charge financière pèse de l’ordre de 50 milliards sur le budget annuel.

« Les pays qui ont une dette et un déficit relativement élevés, en ce moment où l’économie se porte mieux que prévu, devraient en profiter et être plus déterminés pour réduire leur dette et leur déficit », a déclaré Mme Georgieva, la directrice générale du FMI, interrogée sur la situation en France, en marge d’une réunion des ministres des Finances de l’UE à Luxembourg.

D’autant que la Commission européenne a ouvert la voie, mercredi, à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l’UE, dont la France où les promesses de dépenses se multiplient pourtant à dix jours d’élections législatives. « Les pays avec une dette et un déficit élevés ne peuvent pas avancer avec succès vers l’avenir en portant ce fardeau sur leurs épaules. Ils doivent l’alléger », a déclaré la patronne du FMI.

Mais « ce sont des décisions que les pays doivent prendre pour eux-mêmes, bien sûr en consultation et en coordination avec les institutions européennes », a-t-elle ajouté, refusant de commenter les propositions des différents partis politiques en France.

Les sept pays épinglés, mercredi, par Bruxelles ont dépassé l’an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Le FMI a publié, jeudi, un rapport sur l’économie de la zone euro. Le Fonds anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,8% cette année pour les vingt pays partageant la monnaie unique, contre 0,4% l’an dernier. Il table sur une nouvelle amélioration à 1,5% en 2025.

L’institution estime également que l’inflation va continuer de refluer et prévoit qu’elle revienne « dans la deuxième moitié de 2025 » à sa cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE).

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,6% en mai dans la zone euro, très loin du record de 10,6% atteint en octobre 2022 en pleine flambée des tarifs de l’énergie après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

 

Déficit et dette France : avertissement aussi du FMI

Déficit et dette France : avertissement aussi du FMI

Après les autorités de Bruxelles, c ‘est au tour du FMI d’adresser un avertissement à la France sur la dérive  inquiétante 4 de son endettement. Un endettement qui atteint 110 % du PIB et dont la charge financière pèse de l’ordre de 50 milliards sur le budget annuel.

« Les pays qui ont une dette et un déficit relativement élevés, en ce moment où l’économie se porte mieux que prévu, devraient en profiter et être plus déterminés pour réduire leur dette et leur déficit », a déclaré Mme Georgieva, la directrice générale du FMI, interrogée sur la situation en France, en marge d’une réunion des ministres des Finances de l’UE à Luxembourg.

D’autant que la Commission européenne a ouvert la voie, mercredi, à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l’UE, dont la France où les promesses de dépenses se multiplient pourtant à dix jours d’élections législatives. « Les pays avec une dette et un déficit élevés ne peuvent pas avancer avec succès vers l’avenir en portant ce fardeau sur leurs épaules. Ils doivent l’alléger », a déclaré la patronne du FMI.

Mais « ce sont des décisions que les pays doivent prendre pour eux-mêmes, bien sûr en consultation et en coordination avec les institutions européennes », a-t-elle ajouté, refusant de commenter les propositions des différents partis politiques en France.

Les sept pays épinglés, mercredi, par Bruxelles ont dépassé l’an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Le FMI a publié, jeudi, un rapport sur l’économie de la zone euro. Le Fonds anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,8% cette année pour les vingt pays partageant la monnaie unique, contre 0,4% l’an dernier. Il table sur une nouvelle amélioration à 1,5% en 2025.

L’institution estime également que l’inflation va continuer de refluer et prévoit qu’elle revienne « dans la deuxième moitié de 2025 » à sa cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE).

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,6% en mai dans la zone euro, très loin du record de 10,6% atteint en octobre 2022 en pleine flambée des tarifs de l’énergie après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

 

Dette France : avertissement aussi du FMI

Dette France : avertissement aussi du FMI

Après les autorités de Bruxelles, c ‘est au tour du FMI d’adresser un avertissement à la France sur la dérive  inquiétante 4 de son endettement. Un endettement qui atteint 110 % du PIB et dont la charge financière pèse de l’ordre de 50 milliards sur le budget annuel.

« Les pays qui ont une dette et un déficit relativement élevés, en ce moment où l’économie se porte mieux que prévu, devraient en profiter et être plus déterminés pour réduire leur dette et leur déficit », a déclaré Mme Georgieva, la directrice générale du FMI, interrogée sur la situation en France, en marge d’une réunion des ministres des Finances de l’UE à Luxembourg.

D’autant que la Commission européenne a ouvert la voie, mercredi, à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l’UE, dont la France où les promesses de dépenses se multiplient pourtant à dix jours d’élections législatives. « Les pays avec une dette et un déficit élevés ne peuvent pas avancer avec succès vers l’avenir en portant ce fardeau sur leurs épaules. Ils doivent l’alléger », a déclaré la patronne du FMI.

Mais « ce sont des décisions que les pays doivent prendre pour eux-mêmes, bien sûr en consultation et en coordination avec les institutions européennes », a-t-elle ajouté, refusant de commenter les propositions des différents partis politiques en France.

Les sept pays épinglés, mercredi, par Bruxelles ont dépassé l’an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du Produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Le FMI a publié, jeudi, un rapport sur l’économie de la zone euro. Le Fonds anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,8% cette année pour les vingt pays partageant la monnaie unique, contre 0,4% l’an dernier. Il table sur une nouvelle amélioration à 1,5% en 2025.

L’institution estime également que l’inflation va continuer de refluer et prévoit qu’elle revienne « dans la deuxième moitié de 2025 » à sa cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE).

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,6% en mai dans la zone euro, très loin du record de 10,6% atteint en octobre 2022 en pleine flambée des tarifs de l’énergie après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

 

Le FMI critique sur le budget de la France

Le FMI critique sur le budget de la France

 

Dans son rapport annuel consacré à la France, Le fonds monétaire international (FMI) s’inquiète de la trajectoire budgétaire hexagonale.  Le fonds monétaire internationale estime que le déficit public atteindra toujours 4,5 % du PIB en 2027.Notons que le gouvernement, lui prévoit un déficit de 2,9 % ! 

Dans son rapport annuel consacré à la France, baptisé « article 4 » , l’institution s’inquiète de la trajectoire budgétaire hexagonale. En 2023, Paris affichait en effet des comptes parmi les plus dégradés de l’Union européenne, avec un déficit à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) et une dette de 110,6 %. Dans un scénario à politique inchangée, qui intègre donc uniquement « des mesures adoptées et clairement documentées, les services du FMI prévoient que le déficit public restera élevé à 5,3 % du PIB en 2024 et diminuera légèrement à 4,5 % en 2027 », écrivent les experts du fonds.

Pourtant le gouvernement prévoit un déficit ramené à2 % 2,9 % du PIB en 2027 mais le FMI considère que cette perspective n’est pas suffisamment explicitée et documentée.

Budget France : incohérent d’après le FMI

Budget France : incohérent  d’après le FMI

Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Haut conseil des finances publiques estime que les prévisions de réduction des déficits manquent de cohérence et de crédibilité. Après la claque internationale de la part du FMI, c’est une claque interne de l’organisme spécialisé de la Cour des Comptes.

Pour rappel, le déficit public 2023 s’est établi à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et Bercy compte le réduire à 5,1% en 2024, 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Son programme de stabilité sera prochainement débattu au Parlement et transmis à Bruxelles.

Mais « le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité », à la fois car la documentation de cet effort « jamais réalisé par le passé (reste) à ce stade lacunaire », mais aussi parce que « sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », expose l’avis.

« Cette prévision manque également de cohérence », prévient l’institution : « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », si bien que « les prévisions de croissance élevées du gouvernement (apparaissent) peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».

 

Au final, « compte tenu de la dégradation » surprise du déficit public 2023 à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et « d’hypothèses de croissance moins élevées », « le retour du déficit public sous 3 points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 – 2,2 points de PIB sur quatre ans – (qui) s’appuierait essentiellement sur un effort d’économies en dépenses », résume dans son avis le HCFP.

Budget France : pas crédible d’après le FMI

Budget France : pas crédible d’après le FMI

Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Haut conseil des finances publiques estime que les prévisions de réduction des déficits manquent de cohérence et de crédibilité. Après la claque internationale de la part du FMI, c’est une claque interne de l’organisme spécialisé de la Cour des Comptes.

Pour rappel, le déficit public 2023 s’est établi à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et Bercy compte le réduire à 5,1% en 2024, 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Son programme de stabilité sera prochainement débattu au Parlement et transmis à Bruxelles.

Mais « le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité », à la fois car la documentation de cet effort « jamais réalisé par le passé (reste) à ce stade lacunaire », mais aussi parce que « sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », expose l’avis.

« Cette prévision manque également de cohérence », prévient l’institution : « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », si bien que « les prévisions de croissance élevées du gouvernement (apparaissent) peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».

 

Au final, « compte tenu de la dégradation » surprise du déficit public 2023 à 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus et « d’hypothèses de croissance moins élevées », « le retour du déficit public sous 3 points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 – 2,2 points de PIB sur quatre ans – (qui) s’appuierait essentiellement sur un effort d’économies en dépenses », résume dans son avis le HCFP.

Le FMI sanctionne la France pour l’insincérité de son budget

Le FMI sanctionne la France pour l’insincérité de son budget

 

Pas vraiment une sanction mais plutôt une condamnation de la gestion budgétaire du gouvernement actuel. Le fonds monétaire international porte un coup sérieux à la crédibilité de lagestion financière de la France.

 

À la veille de la parution des nouvelles notes par les principales agences spécialisées, le fonds monétaire international adresse une claque à la France vis-à-vis de ses prévisions budgétaires. En clair il dénonce l’insincérité du budget et considère que l’annonce d’un retour du déficit public en dessous des 3 % du PIB en 2027 constitue une illusion.

Cet analyse du fonds monétaire international sera forcément très mal reçue par le gouvernement français qui s’efforce par une gymnastique compliquée et obscure de prouver le contraire pour éviter la sanction des agences de notation. En clair pour camoufler une partie du déficit public.

Le gouvernement  prévoit un redressement du déficit à 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et finalement 2,9% en 2027. Parallèlement, la dette stagnerait de 112,3% du PIB cette année à 112% en 2027, mais avec un coût qui passerait de 46,3 milliards en 2024 à 72,3 milliards d’euros en 2027. 

Le gouvernement a déjà annoncé 10 milliards d’euros de coupes budgétaires par décret en février dernier et 10 milliards d’euros à trouver de nouveau cette année. S’agissant de 2025, l’exécutif a annoncé 20 milliards d’euros d’économies pour parvenir à son objectif. Mais déjà, le Fonds monétaire international (FMI) met en doute les projections de l’exécutif. Dans son rapport annuel sur les finances publiques qui fait référence ( le « Fiscal monitor »), le FMI table sur un déficit de 4,9% en 2024 et 2025, 4,4% en 2026 et 4,3% en 2027, au-dessus donc de la limite de 3% fixée par le Pacte de stabilité, contrairement à l’engagement du gouvernement français de passer au-dessous (2,9%).

Dans un avis sévère rendu public ce mercredi 17 avril, le Haut conseil des finances publiques considère que la prévision de ramener le déficit en dessous de 3% du PIB en 2027 « manque de crédibilité » face à une situation des finances publiques « préoccupante ». La juridiction estime que la documentation de cette trajectoire est « lacunaire ». Auditionné par la Commission des finances de l’Assemblée ce mercredi 17 avril, Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme. « 2023 a été une année noire. Le déficit de l’année 2023 atteint presque le record de l’année 2020 », a-t-il déclaré.

Les experts du HCFP pointent également le manque de « cohérence » sur les projections de croissance jugées « optimistes ». « La mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique », soulignent les auteurs de l’avis.

Le Haut conseil rappelle notamment que « la prévision de croissance en France du gouvernement pour 2024 (1,0 %) est supérieure à celle de la moyenne des prévisionnistes interrogés en avril par le Consensus Forecasts (0,7 %) et à celles du FMI (0,7 %) et de l’OCDE (0,6 %) ». De quoi fragiliser le scénario du gouvernement.

 

 

 

Croissance Chine : une critique du FMI

Croissance  Chine : une critique du FMI

 
Selon la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, afin de booster son économie, la Chine doit axer davantage ses politiques vers le consommateur, Et tenir ainsi mieux compte du marché notamment intérieur. Il s’agit d’une critique en creux de l’étatisation en cours du système économique chinois. Sous l’impulsion du président chinois qui dispose de plus en plus de pouvoir, nombre de responsables économiques ont été écartés ont quitté la Chine par peur de représailles. Ainsi l’économie chinoise est de plus en plus sous la tutelle du parti communiste mais a perdu en compétitivité et en innovation au profit de nombreux autres pays d’Asie. La Chine ne parvient pas à sortir de la crise financière du logement et des collectivités locales. Une crise qui contamine l’ensemble de l’économie. Le problème est que les pouvoirs sont de plus en plus concentré dans les mains du président, lui aussi pratiquement élu à vie, davantage préoccupé par des considérations idéologiques qu’économiques.

« La Chine est face à un carrefour : s’appuyer sur les politiques qui ont fonctionné dans le passé ou se réinventer pour une nouvelle ère de croissance de haute qualité », a déclaré à Pékin dimanche la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, au Forum chinois du développement.
Crise du logement, faible demande intérieure, chômage élevé des jeunes… pour stimuler son économie atone, la Chine doit adopter « un ensemble complet de réformes favorables au marché », a considéré dimanche le Fonds monétaire international (FMI).

 

Pékin devrait prendre des « mesures énergiques » pour réduire la quantité de logements inachevés et donner plus de place aux « corrections basées sur le marché » dans un secteur immobilier lourdement endetté, a-t-elle indiqué. Les autorités devraient également booster « le pouvoir d’achat » en renforçant le système de retraite chinois et en prenant d’autres mesures pour perfectionner le vaste système de sécurité sociale, a-t-elle ajouté. La directrice du FMI pousse en outre la Chine à favoriser « un terrain équitable entre entreprises privées et publiques », comme cela est demandé depuis longtemps par les investisseurs étrangers.

 

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Pour satisfaire à la mode sans doute, la directrice générale du fonds monétaire international a lâché ce chiffre de 40 % des emplois qui seront « concernés » par l’intelligence artificielle. Un chiffre lancé un peu par hasard. D’abord il faut s’entendre par le terme ‘concerné’. En effet d’une manière ou d’une autre, c’est plutôt 80 % des emplois qui seront touchés par l’évolution technologique et l’intelligence artificielle qui recouvre tellement d’applications. A priori on pourrait en effet penser que les emplois les moins qualifiés seront remplacés par des machines dites intelligentes. En réalité, c’est déjà le cas compris dans le secteur industriel. Mais d’autres emplois seront aussi impliqués dans le secteur industriel comme dans les services ou par parenthèse la complexité des procédures tue la compétitivité. En dépit de la numérisation l’économie brasse toujours autant de papier !

De toute manière la pénétration de l’intelligence artificielle est inéluctable, elle est déjà là comme assistante cognitive de l’humain dans nombre de métiers plus ou moins automatisés. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

« Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés », .

« Dans le monde, 40% des emplois seront touchés. Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés », a déclaré Kristalina Georgieva.

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

Alors que l’agence de notation Moody’s a confirmé la note de la France et que les autres agences doivent se prononcer, le FMI met les pieds dans le plat pour indiquer que les prévisions de réduction du déficit paraissent irréalistes. Un avis de l’organisation internationale qui ne fera sans doute pas plaisir au ministre français de l’économie et au gouvernement.

Le budget 2024, dont le premier volet a été adopté à l’Assemblée nationale sans vote grâce à l’article 49.3 de la Constitution, doit donner des gages de sérieux budgétaire. Le texte prévoit un total de dépenses de l’Etat de 491 milliards d’euros, hors charge de la dette, et un déficit public à 4,9% du PIB cette année, puis 4,4% en 2024, largement hors des clous européens.

En réalité, il y aura sans doute encore un déficit plus important que prévu en raison de la surestimation des recettes avec la croissance qui se tasse (1 % prévu) et à l’inverse la sous-estimation des dépenses. Au total, la dette dépasse maintenant les 3000 milliards soit une charge financière annuelle de plus de 50 milliards.

Pourtant le gouvernement a annoncé que l’endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquennat. Afin de respecter cette trajectoire, les ministres de Bercy ont promis 12 milliards d’euros d’économies en 2024.Des économies très hypothétiques.

« Sous les politiques actuelles », la prévision d’un déficit budgétaire de 2,7% à horizon 2027 « sera peut-être un petit peu difficile à atteindre » et « donc un effort supplémentaire serait nécessaire », a quant à lui estimé De façon très diplomatique Pierre-Olivier Gourinchas.

La prévision d’une croissance de 1,4% a également été jugée « élevée » par le Haut conseil des finances publiques,. Le président de l’institution, Pierre Moscovici, avait en effet taclé le manque de crédibilité de la trajectoire de redressement des comptes publics pour les prochaines années, pointant le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif.

Toutefois, « il ne s’agit pas vraiment de faire des grandes coupes » dans les dépenses, a expliqué samedi l’économiste du FMI, invitant à « se poser la question » des dépenses et de réformes supplémentaires.

Le FMI ménage ainsi la chèvre et le chou n’étant pas convaincu lui-même de sa propre philosophie économique.

Les réformes engagées par le gouvernement « vont porter leurs fruits », notamment en soutenant l’emploi et l’activité, mais « il faudra en faire un peu plus malheureusement », a jugé Pierre-Olivier Gourinchas.

Economie-Menace sur la croissance mondiale ? ( FMI)

Economie-Menace sur la croissance mondiale ? ( FMI)

Le Fonds monétaire international, Revois encore à la baisse ses perspectives économiques avec une croissance de seulement 3 % cette année et 2,9 % en 2024. La conséquence des crises et autres conflits qui affectent nombre de pays. Et il est trop tôt évidemment pour mesurer l’impact du conflit entre le hamas et Israël

Malgré des marchés de l’énergie et de l’alimentation perturbés par la guerre et un resserrement monétaire sans précédent pour lutter contre une inflation élevée depuis des décennies, l’activité économique a ralenti, mais ne s’est pas arrêtée .

La récession, qui menaçait aux États-Unis, ne s’est pas matérialisée. Au contraire, la prévision de croissance a été révisée à la hausse par rapport à avril : l’institution multilatérale table pour cette année sur +2,1 %, contre 1,7 % en avril dernier. L’écart se creuse nettement avec la zone euro – avec un petit +0,7 % – plombée par la contre-performance de l’Allemagne, seule parmi les grandes économies à connaître une récession. L’ex-locomotive européenne pâtit d’une moindre demande de ses partenaires commerciaux, Chine en tête, et de la faiblesse des secteurs sensibles aux taux d’intérêt élevés.

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

En fonction de l’extension possible du conflit et du positionnement de certains pays, les conséquences géopolitiques pourraient affecter l’économie mondiale en particulier dans le domaine de l’énergie. La croissance mondiale est déjà très faiblarde y compris en Chine, Elle devient encore plus fragilisée avec l’ouverture de ce conflit au Proche-Orient. Ce que pense aussi le fonds monétaire international.

« Il est très difficile, en raison de l’ampleur, de la vitesse et des inconnues, d’avoir une lecture claire du court terme ou du moyen terme », concernant les conséquences du conflit, estimait lors d’une conférence de presse le directeur régional du FMI, Jihad Azour, « mais c’est énorme, c’est un tremblement de terre ».

Au niveau mondial, « le risque économique majeur est désormais un risque géopolitique », a admis le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à Marrakech, estimant que les conséquences pourraient être « lourdes » sur la croissance et les prix de l’énergie dans le monde.

Dans la foulée de l’attaque du Hamas, samedi, le pétrole a, en effet, bondi de cinq dollars, avant de reculer légèrement les jours suivants mais repartait à la hausse jeudi, après la publication du rapport mensuel de l’Agence international (AIE), pointant pour l’heure un risque « limité » du conflit sur l’approvisionnement en pétrole.

La véritable crainte est celle d’une généralisation du conflit à tout le Golfe Persique concentre 40% de l’offre mondiale de pétrole. Car, après des révélations du Wall Street Journal, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël soupçonnent l’Iran d’avoir donné son feu vert à l’attaque lundi 2 octobre lors d’une réunion à Beyrouth. En cas de dégradation des relations irano-américaines, et de retrait de l’Iran du marché pétrolier et gazier, les conséquences seraient lourdes sur le marché de l’énergie.

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

selon le Fonds monétaire international (FMI), on prévoit désormais une croissance un peu meilleure en 2023 et qui restera stable en 2024. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale à 3% en 2023, contre 2,8% lors de son estimation précédente en avril, et qui devrait se maintenir au même niveau en 2024, sans changement par rapport à l’estimation précédente.

La plupart des économies avancées, comme des principaux pays émergents, semblent réaliser de meilleures performances que ne le craignait jusqu’ici le Fonds, malgré une politique monétaire désormais restrictive quasiment partout, afin de lutter contre une inflation qui reste «obstinément élevée».

En effet l’inflation devrait atteindre 6,8% au niveau mondial en fin d’année, 0,2 point de pourcentage de moins que prévu en avril. Mais une inflation qui dure également plus longtemps : fin 2024, elle devrait être encore à 5,2%, alors qu’en mars l’institution l’attendait 0,3 point de pourcentage moins élevée.

Du côté du G7, l’Allemagne devrait être le seul pays à connaître la récession en 2023. Celle-ci semble d’ailleurs de plus en plus inévitable et un peu plus marquée qu’attendu en avril, pour le FMI, qui table désormais sur un repli de 0,3%, contre seulement 0,1% en avril. À l’inverse, les autres principales économies européennes résistent mieux, la prévision pour l’économie française passant à 0,8% (+0,1 point par rapport à avril) et celle de l’Italie à 1,1% (+0,4 point) quand l’économie espagnole semble même montrer de réels signes de bonne santé (2,5% attendus, +1 point).

Du côté des États-Unis, le risque de récession, bien que longtemps annoncé, semble être désormais écarté, malgré les hausses successives de taux depuis mars 2022: le FMI attend désormais une croissance de 1,8% pour son économie, contre 1,6% en avril dernier. L’économie américaine s’est montrée particulièrement solide au premier trimestre, avec une croissance de 2% en rythme annualisé, avec un acquis de croissance pour l’année qui était estimé à 0,9% selon l’OCDE.

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