Archive pour le Tag 'correction'

Marchés Financier : et maintenant la correction ?

Marchés Financier : et maintenant la correction

Il y a sans doute plusieurs facteurs qui militent en faveur d’une correction sur les marchés financiers mondiaux et concernant particulier les actions. D’abord il y a toujours l’incertitude sur le vrai recul de l’inflation qui est encore loin d’être maîtrisée. Et de ce point de vue, les banques centrales ne semblent pas encore totalement convaincues de la nécessité d’un plan de desserrement qui aura sans doute lieu mais pas tout de suite; tout dépendra en fait de l’évolution de l’activité économique. Si cette activité économique continue de s’inscrire dans une tendance baissière au point de tutoyer la dépression alors les banques centrales seront sans doute encouragé à desserrer un peu l’étau des taux d’intérêt.

L’autre facteur qui pourrait justifier une correction, c’est la très bonne tenue de la valeur des actions au cours de l’année passée bien au-dessus des performances réelles des entreprises.

Enfin en début d’année on va accumuler les mauvaises nouvelles statistiques rendant compte du tassement économique partout dans le monde et particulièrement en Chine. Bref la première partie de 2024 ne s’annonce pas très réjouissante. Cela d’autant plus qu’en suspens demeure le risque d’éclatement d’un endettement mondial qui concerne aussi bien le public que le privé à commencer aussi par la Chine

Du côté des indicateurs macroéconomiques, les données de la fédération professionnelle ISM ont montré mercredi que l’activité manufacturière aux États-Unis s’est encore contractée en décembre, mais un peu moins qu’en novembre et que ce à quoi s’attendaient les analystes. Les opérateurs prêteront aussi attention au compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), qui sera publié à 20h00 GMT.

Les investisseurs tablent sur six baisses de taux en 2024, un scénario qui nécessiterait, pour se réaliser, que la conjoncture économique «se dégrade rapidement», estime Karl Haeling, de LBBW. Or, pour l’heure les données macroéconomiques témoignent d’un ralentissement graduel de l’économie américaine. Sur le marché obligataire, l’incertitude règne en conséquence. Après de fortes baisses en fin d’année les taux d’intérêt repartent à la hausse depuis une semaine.

Marchés d’actions: risques de grande correction ?

Marchés d’actions: risques de grande correction ?

Les niveaux atteints par les marchés d’actions reflètent soit une grande complaisance des investisseurs en termes de risque supporté, soit une forte exigence en termes de bénéfices anticipés pour les entreprises. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby ( dans la Tribune)

Les marchés d’actions de la zone euro se sont appréciés de près de 30% depuis l’été dernier, alors que l’inflation reste officiellement un sujet de préoccupation majeur pour les autorités, que les Banques centrales durcissent de plus en plus les conditions de financement, que le risque d’une récession est à peine écarté. Et surtout, alors que les taux d’intérêt à 10 ans s’inscrivent en hausse significative de 0,8 à 2,8% sur la période. Une telle résilience des actions à tous ces vents contraires interroge.

Il n’existe que deux histoires susceptibles de justifier les niveaux actuels des marchés d’actions. Soit l’investisseur se montre très optimiste quant aux bénéfices que les entreprises vont générer pour les mois à venir. Soit l’investisseur se montre très complaisant quant au risque qu’il accepte de supporter. Dans le premier cas, l’investisseur anticipe alors que les bénéfices élevés permettront à l’entreprise de distribuer davantage de dividendes encore. Dans le deuxième cas, l’investisseur exige alors une plus faible compensation (faible prime de risque) pour accepter de détenir une action plutôt qu’une obligation. Dans les deux cas, l’investisseur accepte donc de payer un prix plus élevé encore, contribuant à faire monter les marchés d’actions.

Quelle est la bonne histoire justifiant les niveaux actuels des actions ? Impossible de le savoir. Le prix d’une action ne se dévoile jamais totalement. Ce qui relève la complaisance en termes de risque, ou ce qui relève de l’exigence en termes de bénéfices anticipés est indétricotable. Nous sommes condamnés à l’ambiguïté. Mais cela n’est pas grave. En effet, l’important dans cette affaire est de réaliser que ces deux histoires, justifiant la résilience des actions, arrivent à leur terme.

Le niveau de complaisance de l’investisseur en termes de risque est historiquement élevé. Le niveau d’exigence de l’investisseur en termes de croissance des bénéfices anticipés est aussi historiquement élevé. Les marchés d’actions n’ont donc plus d’arguments pour monter davantage. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils doivent baisser. C’est juste qu’ils se retrouvent tout nu, vulnérables à la moindre mauvaise nouvelle. Un diagnostic d’autant plus troublant que le niveau de complaisance et d’exigence de l’investisseur semblent en complet décalage avec ce que le réel nous renvoie comme information.

En effet, concernant la complaisance de l’investisseur en termes de risque supporté, elle semble anormalement élevée au vu du flux de nouvelles économiques. Certes, les indicateurs avancés s’améliorent et suggèrent que le risque de récession s’éloigne. Mais le niveau de complaisance qui est observé aujourd’hui serait davantage compatible avec une phase de vraie embellie économique. Concrètement, cela signifie que la prime de risque exigée par l’investisseur se trouve sur sa borne basse d’un point de vue historique, et que cette borne basse est généralement atteinte lorsque le cycle économique est en pleine expansion, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, concernant l’exigence de l’investisseur en termes de bénéfices anticipés pour les entreprises, là encore elle semble excessive quand on compare aux anticipations des analystes financiers. En effet, si l’on s’attarde sur les seuls bénéfices anticipés pour 2023, alors les analystes n’anticipent une croissance proche de 0%, alors que l’investisseur anticiperait au moins 10 % pour justifier les niveaux actuels. Si l’on s’attarde plutôt sur les bénéfices anticipés à plus long terme, alors les analystes calent d’ordinaire leurs anticipations sur le potentiel de croissance du PIB en valeur, soit des niveaux proches de 4% (2% de croissance en volume et 2% de croissance de l’inflation), alors que les niveaux actuels des marchés requièrent plutôt des niveaux de 5%.

Les marchés d’actions semblent donc plus vulnérables que jamais. La moindre anicroche en termes de nouvelle ou de commentaire pourrait donc les faire décrocher. Mais parmi toutes les mauvaises nouvelles possibles, une seule pourrait véritablement les faire chuter sévèrement : des taux encore plus hauts.

En effet, la hausse des taux est l’ennemi numéro 1 des marchés d’actions. En 2022, le principal facteur expliquant la baisse des actions fut la hausse des taux de long terme (taux 10 ans par exemple). Et si les actions n’ont alors baissé que de -15%, on le doit principalement à la très bonne tenue des bénéfices des entreprises et l’extrême complaisance des investisseurs (baisse de la prime de risque). Ces deux effets ont largement limité la baisse des actions. Or, nous avons vu qu’aujourd’hui, les marchés d’actions ne disposaient plus de ces deux jokers. Désormais, les marchés d’actions ne peuvent plus supporter de nouvelles hausses des taux. La question essentielle à se poser est donc la suivante : jusqu’où iront les taux ?

Aujourd’hui, les taux à 10 ans allemands (taux référence pour la zone euro) s’établissent à près de 2,7%. D’après les anticipations des marchés (déduite de la courbe des taux), nous ne serions pas loin du maximum prévu. D’après le consensus Bloomberg, nous serions même déjà au-delà des taux prévus pour fin 2023, soit 2%. Même la prévision haute des économistes les plus agressifs s’établit à seulement 2,75%. Si l’on croit à ces anticipations, alors on peut trouver des motifs à se rassurer sur les marchés d’actions. Mais tant que la Banque centrale européenne répétera à l’envie que « le travail n’est pas terminé », on peut avoir quelques doutes.

Enfin, même si les marchés d’actions évitent la correction parce que les taux ne montent plus, cela ne signifie pas pour autant que la hausse des actions va se poursuivre. Le seul vrai motif capable de justifier une poursuite de la hausse des actions serait une détente des taux. Pour cela, il faudra que les chiffres d’inflation s’inscrivent en baisse significative et durable, suffisamment pour que la Banque centrale tempère son propos.

Finances-Bourses : baisse en attendant la correction

Finances-Bourses : baisse en attendant la correction

 

 

Le niveau des actions est encore relativement haut en regard des perspectives économiques qui s’annoncent très moroses. En particulier , la crise de l’énergie et l’inflation  devraient peser de manière significative sur la demande et rentabilité des activités. À cela s’ajoutent  des risques de récession sur une grande partie du monde États-Unis y compris. Désormais, les mauvaises nouvelles devraient s’ajouter aux mauvaises nouvelles concernant les perspectives économiques et il faut sans doute s’attendre prochainement à une grande correction dans le domaine des actions

 

La Bourse de New York a terminé jeudi en repli, soucieuse des risques de récession liés aux tours de vis monétaires de la Fed tandis que la saison des résultats commence. L’indice Dow Jones a perdu 0,76 % à 33.044,56 points tout comme l’indice élargi S&P 500 à 3.898,85 points tandis que le Nasdaq a lâché 0,96 % à 10.852,27 points.

Les marchés européens ont aussi nettement reculé, Christine Lagarde ayant réaffirmé sa détermination à lutter contre l’inflation. Elle la juge  » beaucoup trop élevée en zone euro « . La présidente de la BCE a aussi appelé les marchés à  » réviser leurs positions  » alors que ceux-ci anticipent des hausses de taux d’intérêt de moindre ampleur de la part de la BCE. Aux Etats-Unis, la situation dans laquelle se trouve la Fed est compliquée par le dynamisme du marché du travail. L’indice CAC 40 a perdu 1,86% à 6 951,87 points tandis que l’EuroStoxx50 a cédé 1,97% à 4 097,96 points.

Bourses : baisse en attendant la correction

Bourses : baisse en attendant la correction

 

 

Le niveau des actions est encore relativement haut en regard des perspectives économiques qui s’annoncent très moroses. En particulier , la crise de l’énergie et l’inflation  devraient peser de manière significative sur la demande et rentabilité des activités. À cela s’ajoutent  des risques de récession sur une grande partie du monde États-Unis y compris. Désormais, les mauvaises nouvelles devraient s’ajouter aux mauvaises nouvelles concernant les perspectives économiques et il faut sans doute s’attendre prochainement à une grande correction dans le domaine des actions

 

La Bourse de New York a terminé jeudi en repli, soucieuse des risques de récession liés aux tours de vis monétaires de la Fed tandis que la saison des résultats commence. L’indice Dow Jones a perdu 0,76 % à 33.044,56 points tout comme l’indice élargi S&P 500 à 3.898,85 points tandis que le Nasdaq a lâché 0,96 % à 10.852,27 points.

Les marchés européens ont aussi nettement reculé, Christine Lagarde ayant réaffirmé sa détermination à lutter contre l’inflation. Elle la juge  » beaucoup trop élevée en zone euro « . La présidente de la BCE a aussi appelé les marchés à  » réviser leurs positions  » alors que ceux-ci anticipent des hausses de taux d’intérêt de moindre ampleur de la part de la BCE. Aux Etats-Unis, la situation dans laquelle se trouve la Fed est compliquée par le dynamisme du marché du travail. L’indice CAC 40 a perdu 1,86% à 6 951,87 points tandis que l’EuroStoxx50 a cédé 1,97% à 4 097,96 points.

Bourse: une correction salutaire

 

Bourse: une correction  salutaire

 Le recul des marchés actions depuis le début d’année marque le début de la fin du soutien des banques centrales. Une normalisation à haut risque, mais nécessaire. Mieux vaut tôt que tard estime un papier de »l’Opinion ». 

 

 

Les Bourses européennes ont rebondi mardi après être tombées la veille à leur plus bas niveau depuis deux mois. L’intervention ce mercredi de la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde à l’occasion d’une conférence en Slovénie est très attendue car l’institution pourrait durcir sa politique monétaire dès juillet. Aux Etats-Unis, les investisseurs espèrent que le pic d’inflation est enfin arrivé, après 8,5 % sur un an en mars.

La Bourse recule, vive la Bourse ! Le retrait des marchés actions mondiaux ces derniers mois et jours pourrait paradoxalement être une bonne chose. Lundi, le S&P500 a clôturé sous les 4000 points pour la première fois depuis mars 2021, tandis que l’EuroStoxx 600, après quatre jours de baisse consécutive, a connu un record à la baisse de deux mois. Puis mardi, grâce au retour d’investisseurs opportunistes, les Bourses européennes ont modestement rebondi, le CAC40 se redressant de 0,51 % à 6 116 points, tandis que les Bourses américaines avançaient à mi-journée de manière désordonnée.

 

La principale raison de ces dévissages est simple : les banques centrales commencent à fermer le robinet. Durant la pandémie, elles ont acheté des milliers de milliards d’euros et de dollars d’obligations. Du coup, elles ont fait baisser la rémunération de la dette, et mécaniquement, les investisseurs se sont reportés sur les actions. « En faisant artificiellement baisser les taux d’intérêt, les banques centrales ont créé une bulle sur les marchés obligataires et donc une bulle sur les autres marchés, par ricochet, explique ChristiA annoncé un relèvement des taux pour juilletan Parisot, chef économiste d’Aurel-BGC. Les investisseurs sont allés ailleurs par défaut ».

Or la Réserve fédérale américaine (Fed) a commencé à relever ses taux en mars et réduira la taille de son portefeuille obligataire à partir du mois prochain. La Banque centrale européenne (BCE) pourrait arrêter ses achats de dette et remonter ses taux en juillet. La présidente de l’institution Christine Lagarde vient d’annoncer un relèvement des taux pour juillet . De son côté, la Banque d’Angleterre a fait fi du risque de récession du Royaume-Uni et relevé la semaine dernière son taux directeur à son plus haut depuis 2009. Seule résiste encore la Banque du Japon, mais pas pour longtemps, car le yen s’effondre.

 

 

 

 

Marchés financiers : la correction amplifiée par la situation de l’Ukraine

Marchés financiers : la correction amplifiée par la situation de l’Ukraine

D’une certaine manière,  la situation géo politique de l’Ukraine est instrumentalisée pour justifier l’amplification de la correction déjà largement en cours depuis le début de l’année sur les marchés financiers. Certes,  il existe des risques notamment concernant un nouveau renchérissement de l’énergie et des matières premières si en particulier des mesures économiques sont prises à l’égard de la Russie. Plus généralement les tensions avec la Russie pourraient bien alimenter l’inflation.
Pour autant le mouvement baissier qui a commencé au début de l’année correspond à un rééquilibrage entre les valeurs boursières et les résultats des entreprises. Des valeurs financières dont les cours se sont envolés de manière un peu irresponsable au grand bénéfice des spéculateurs

Lundi sur les marchés à  Paris, le CAC 40 a plongé de 2,27 % à 6 852,20 points. Il a ainsi aligné une troisième séance de baisse d’affilée, après avoir déjà cédé 1,27 % vendredi et 0,41 % jeudi. Les autres places boursières ont également chuté: Londres a perdu 1,70 %, Francfort 2,02 %, Madrid 2,67 % et Milan 2,04 %.

En Russie, l’indice RTS, après avoir plongé de plus de 5 % dans la matinée, a terminé en baisse de 3 %. Depuis le début de l’année, la Bourse de Moscou a déjà lâché plus de 10 %. Wall Street, qui avait fortement accusé le coup vendredi, limitait la casse. En séance, le Dow Jones reculait de 1,8 %, le S&P 500 de 0,15 % tandis que le Nasdaq progressait de 0,60 %.

La crainte d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie a fait grimper la tension en flèche sur les marchés. La volatilité a fait un bond en avant: l’indice Vix, appelé l’indice de la peur, s’est envolé de près de 50 % en quelques jours.

Bourse: comme prévu la correction se confirme

Bourse: comme prévu la correction se confirme

Après l’envolée évidemment très excessive des cours en fin d’année 2021, la situation se régularise avec une vague de prises de bénéfices qui provoque la correction.Pour la justifier on invoque notamment les risques géopolitiques du côté de l’Ukraine et les craintes d’un relèvement de taux.( Bien modestes cependant au regard de l’inflation réelle). En réalité nombre de gros investisseurs prennent leurs bénéfices après des hausses de cours  complètement irrationnels en 2021.

À Paris, le CAC 40 a perdu 3,97% lundi à 6.787,79 points. Ailleurs en Europe, le Dax allemand et la Bourse de Milan sont sur la même ligne. Wall Street vire également au rouge vif: en séance, l’indice Dow Jones perdait 2,40% à 33.449,39 points. L’indice élargi S&P 500 lâchait 3,04% à 4.264,31 points, et était de 11,2% en dessous de son sommet de début janvier, ce qui le plaçait en zone de correction. Volatil, le Nasdaq s’inscrivait en repli de 3,72% à 13.257,13 points après avoir glissé de plus de 4%.

La bourse de Paris avait enregistré un record de progression au cours de l’année dernière de l’ordre de 30 %. Une évolution complètement anachronique par rapport aux résultats économiques effectifs des entreprises. Surtout la conséquence des masses de liquidités déversées par la banque centrale et qui ne sont pas toutes affectées ensuite aux investissements ou même au soutien de l’exploitation des entreprises. Une grande partie de cet argent gratuit s’est trouvée impliquer dans ce qu’on peut appeler une vraie spéculation.

Depuis son sommet de la fin du mois de novembre, le Nasdaq a désormais lâché plus de 15%. La semaine dernière, l’indice des valeurs technologiques américaines a abandonné 5,6%, enregistrant ainsi sa pire performance depuis le début de la pandémie. De son côté le Dow Jones a cédé 4,5%. Bref, Wall Street a essuyé sa pire semaine depuis la panique boursière de mars 2020.La correction n’est sans doute pas terminée même s’il y aura vraisemblablement quelques mouvements de yo-yo.

Bourse: comme prévu la correction est en cours

Bourse: comme prévu la correction est en cours

Après l’envolée évidemment très excessive des cours en fin d’année 2021, la situation se régularise avec une vague de prises de bénéfices qui provoquent la correction. Par exemple le Nasdaq plonge de 11% depuis le début de l’année, sa pire performance depuis 2008. Comme d’habitude la bourse va suivre en France. Elle a encore lâché 1,75 % lors de la dernière séance et presque toutes les valeurs étaient dans le rouge. Le phénomène va encore continuer et on risque de repasser rapidement sous la barre des 7000 points.

La bourse de Paris avait enregistré un record de progression au cours de l’année dernière de l’ordre de 30 %. Une évolution complètement anachronique par rapport aux résultats économiques effectifs des entreprises. Surtout la conséquence des masses de liquidités déversées par la banque centrale et qui ne sont pas toutes affectées ensuite aux investissements ou même au soutien de l’exploitation des entreprises. Une grande partie de cet argent gratuit s’est trouvée impliquer dans ce qu’on peut appeler une vraie spéculation.

 

On enregistre donc un coup de déprime sur les marchés américains vendredi. L’année avait déjà mal commencé, avec la remontée des taux longs américains et une plus forte aversion au risque mais la place de New York a connu une sévère correction en fin de semaine. Le Dow Jones a perdu 1,3% dans la journée, le S&P 500 près de 1,9% et, le Nasdaq, lanterne rouge des marchés, 2,72% ! A noter que les marchés européens ne sont pas en meilleure forme, avec la plus forte consolidation vendredi depuis novembre dernier, lors de la reprise de la pandémie.

C’est bien sûr le Nasdaq qui concentre les inquiétudes. L’indice des valeurs technologiques a perdu 11% depuis le début de l’année, ce qui le rapproche de sa pire performance depuis la crise financière de 2008. Les signaux négatifs s’accumulent et l’indice a même cassé à la baisse sa moyenne mobile à 200 jours, une première depuis avril 2020, en pleine tempête sanitaire.

CAC 40 : la Bourse de Paris encore en hausse avant correction

CAC 40 : la Bourse de Paris encore en hausse….. avant correction 

Comme d’habitude, c’est un peu le même rituel qui se déroule dans les milieux boursiers avec une envolée des cours vers la fin de l’année avant correction et prise de bénéfice. L’argent n’a pas manqué cette année grâce notamment à la générosité de la banque centrale européenne qui a inondé l’économie mais aussi les milieux financiers. Pour preuve de cette excellente santé financière, nombre d’entreprises se sont engagés dans la voie du rachat d’actions. Une opération complètement inutile sur le plan stratégique mais qui permet de gonfler les cours avant d’encaisser le fruit des hausses et de les faire payer ensuite aux naïfs de la bourse.

D’une certaine manière c’est le grand paradoxe de l’année 2021, année de crise sanitaire, année de redressement économique ( mais le retard demeure encore sur 2019) et d’amélioration du volume de liquidités des entreprises.

Le quoi qu’il en coûte était nécessaire mais il a été déversé sans condition vraiment contraignante et sans ciblage précis . De sorte que l’argent gratuit offert aux banques par la BCE n’a pas servi seulement qu’à soutenir l’économie. Il a aussi servi à soutenir inutilement les cours boursiers. Pour preuve cette augmentation de 30 % des cours complètement déconnectés de l’évolution des activités et de la vraie rentabilité des entreprises.

 

Hier l’indice CAC 40 avait encore gagné 0,57% à 7.181,11 points, un plus haut en clôture, mais, au cours de la séance, il était monté jusqu’à 7.187,76, un pic absolu améliorant son précédent plafond de la mi-novembre. 

Wall Street : hausse record….. avant correction ?

Wall Street : hausse record….. avant correction ?

Officiellement les experts expliquent la très forte hausse de la bourse à Wall Street par la prise en compte d’éléments rassurants relatifs au variant omicron. Les cours auraient progressé du faît que les opérateurs sont un peu rassuré par les experts qui affirment que le variant Omicron serait moins dangereux que le variant Delta, même s’il est nettement plus contagieux.

La vérité sans doute c’est aussi que le marché est très volatile et surtout que comme c’est la tradition certain grand opérateurs poussent  les cours à la hausse vers la fin de l’année avant la traditionnelle correction qui suit.

Le Dow Jones a ainsi terminé sur un gain de 0,55% à 35.950,56 points, l’indice Nasdaq, à forte pondération technologique, a pris 0,85% à 15.653,37 points et le S&P 500 a avancé de 0,62% pour s’inscrire à 4.725,79 points, un record absolu, le 68ème de l’année pour l’indice élargi.

 Le danger économique réel viendra sans doute d’un niveau d’inflation particulièrement élevée mesurée à à 5,7% sur un an en novembre, soit son rythme le plus élevé depuis 1982. Une inflation de nature à amputer sérieusement le pouvoir d’achat et qui va peser notamment sur la consommation. Dans l’enquête mensuelle de l’université du Michigan, publiée jeudi également, un ménage sur quatre a «spécifiquement cité l’impact négatif de l’inflation sur son niveau de vie».

Bac 2021 : une correction bienveillante !

Bac 2021 : une correction bienveillante !

La correction au bac s’appuiera de plus en plus sur le contrôle continu cette année du fait des difficultés liées à la crise sanitaire a déclaré le ministre de l’éducation.

Le ministre souhaite une correction bienveillante pourrait conduire à un nouveau record de réussite dépassant encore les 95,7 % de l’année 2020. Cela d’autant plus que l’examen se situe en période préélectorale.

«J’entends les lycéens, on sait tous qu’ils ont vécu une année difficile. Même si on a réussi pendant toute l’année à garder les lycées ouverts, les choses n’ont pas été tout à fait normales», a indiqué Jean-Michel Blanquer ce mercredi soir sur France 2. Il a rappelé la suppression des épreuves de spécialité prévues initialement en mars. Mais les épreuves du bac de français en première ainsi que le grand oral et l’épreuve de philosophie en terminale sont maintenus avec des aménagements, notamment pour cette dernière : les élèves pourront garder la meilleure note entre celle de l’année et celle de l’examen. Enfin, c’est un soulagement pour les lycéens du privé hors contrat qui n’auront pas à passer les épreuves du tronc commun. Ils passeront les épreuves de spécialité les 7 et 8 juin, le grand oral et la philosophie.

Une correction boursière mais quand ? ( Saxo Banque)

Une correction boursière mais quand ? ( Saxo Banque)

Il y a des semaines voire des mois que certains prédisent une correction sévère de la bourse. Pas étonnant les marchés financiers sont complètement déconnectés des réalités de la conjoncture tout autant que les grandes évolutions à venir. Les masses de liquidités déversées par les banques centrales ont aussi été utilisées pour la spéculation.

D’une certaine façon , il y a déjà longtemps que les marchés financiers sont devenus fous et que leur pathologie est gérée régulièrement à coup de crises. Des crises plus ou moins provoquées dans les gros investisseurs qui retirent leurs billes au détriment des petits porteurs. Les rapports  entre la situation réelle des entreprises et la valeur des actions sont de plus en plus distendus. Il suffit par exemple d’une rumeur concernant l’éventualité d’un traitement ou d’un vaccin concernant le Coronavirus pour que la capitalisation boursière d’une industrie pharmaceutique augmente de centaines de millions voire de plusieurs milliards avant de se dégonfler en raison d’une autre rumeur.

 

Mais l’écart entre les fondamentaux des entreprises et les marchés financiers comportent de plus en plus de risques. Ainsi des signes de tension apparaissent sur le marché obligataire, en particulier aux Etats-Unis, en raison d’inquiétudes sur les perspectives de l’économie américaine, écrit Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique pour la banque danoise, dans une note publiée vendredi.

“L’histoire nous enseigne que les investisseurs obligataires ont plus souvent raison que les investisseurs actions”, écrit-il. “Dit autrement, le risque d’avoir une correction boursière au S2, potentiellement avant l’élection américaine (de novembre), est important, a fortiori si, comme nous l’anticipons, le scénario d’un rebond en V de l’économie ne se matérialise pas.”

En Bourse, où seuls les indices américains sont repassés en territoire positif depuis le début de l’année, les tendances d’avant la crise se sont accentuées avec un repli massif des investisseurs sur les entreprises cotées en position de monopole ou de quasi-monopole, souligne-t-il avant d’insister sur le poids des géants de la technologie sur le Nasdaq.

“Au cours des derniers mois, nous avons assisté à une rotation vers les valeurs de croissance et les valeurs liées à la consommation qui sont généralement plus résistantes que les autres en période de récession”, un phénomène particulièrement marquant aux Etats-Unis et dans les pays émergents, lit-on dans la note.

Les inquiétudes concernant une éventuelle correction boursière se fondent aussi sur d’évolution possible des fondamentaux économiques : croissance, emploi, prix de l’énergie, évolution des échanges internationaux. Les bulles des marchés financiers sont potentiellement nombreuses, le marché obligataire bien sûr mais aussi le marché des actions, le marché immobilier, le marché des changes etc. Le déversement de centaines et de centaines de milliards par les banques centrales, nécessaires au soutien de l’économie, viennent cependant par leur ampleur brouiller  les évaluations.

Marchés financiers : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Marchés financiers : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

 

 

C’est un ancien du FMI qui le dit il y a quelque chose qui ne fonctionne pas par la cohérence entre les réalités économiques et les évolutions des cotations Il est clair qu’on constate une nette contradiction entre la remontée des cours boursiers et la dégradation économique et sociale. Même si les perspectives économiques ne paraissent pas aussi noires que dans les scénarios les plus pessimistes ,il n’empêche que la croissance en 2020 subira une chute importante qui ne sera même pas compensée par celle de 2021. D’où un décalage incompréhensible entre ces deux tendances. Peut-être certains hypothèquent-t-ils sur les énormes gains de productivité qui pourraient être fait grâce aux plans de licenciement qui compenseraient alors plus que largement la baisse de la demande. Le problème c’est que les croissances internationaux sont surtout alimentées par la demande intérieure. Pourtant la baisse attendue du pouvoir d’achat moyen risque de porter atteinte au niveau global  de la demande, donc au niveau de l’activité et des rentabilités en attendre. «Au milieu de la tragédie humaine et de la récession économique causées par la pandémie, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a retenu l’attention des analystes», résument dans un blog Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fabio Natalucci, responsable du GFSR. Ils s’inquiètent du fait que les investisseurs semblent parier sur une aide «solide et durable des Banques centrales qui soutiendra une reprise rapide, même si les données économiques indiquent une récession plus profonde que prévu». Le FMI a prévenu mercredi que la récession mondiale en 2020 serait plus sévère qu’estimé en avril (-4,9%) et il observe une reprise plus lente que prévu au début du troisième trimestre.

«Cette divergence fait naître le spectre d’une nouvelle correction des prix des actifs à risque si l’attitude des investisseurs changeait, menaçant la reprise», ajoutent-ils. C’est à la mi-mars qu’à Wall Street l’indice vedette, le Dow Jones, est entré en «bear market», c’est à dire une tendance à la baisse, perdant plus de 30% par rapport à son dernier record. Mais à partir de fin mars/début avril, les indices ont entamé une nette remontée. La hausse est depuis presque ininterrompue en dépit de petits creux mi-avril, mi-mai et début juin.

Le soutien «sans précédent» et «non conventionnel» des autorités qui ont déployé liquidités, prêts et taux d’intérêt bas, «a sans aucun doute amorti l’impact de la pandémie sur l’économie mondiale et atténué le danger immédiat pour le système financier mondial», selon le GFSR. Mais la dette des entreprises, qui était déjà élevée avant la pandémie, après une décennie de taux d’intérêt bas, a maintenant atteint des «niveaux historiquement élevés» et la dette des ménages augmente également, ce qui pourrait créer des problèmes si les emprunteurs ne sont pas en mesure de rembourser dans un contexte de lente reprise, relève le rapport.

Si l’aide des gouvernements et des banques centrales était incontournable pour éviter des vagues encore plus grandes de licenciements et de faillites, la facilité d’obtention des crédits, pourrait entraîner des «effets pervers», mettent-ils en garde.

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Il est clair qu’on constate une nette contradiction entre la remontée des cours boursiers et la dégradation économique et sociale. Même si les perspectives économiques ne paraissent pas aussi noires que dans les scénarios les plus pessimistes ,il n’empêche que la croissance en 2020 subira une chute importante qui ne sera même pas compensée par celle de 2021. D’où un décalage incompréhensible entre ces deux tendances. Peut-être certains hypothèquent-t-ils sur les énormes gains de productivité qui pourraient être fait grâce aux plans de licenciement qui compenseraient alors plus que largement la baisse de la demande. Le problème c’est que les croissances internationaux sont surtout alimentées par la demande intérieure. Pourtant la baisse attendue du pouvoir d’achat moyen risque de porter atteinte au niveau global  de la demande, donc au niveau de l’activité et des rentabilités en attendre. «Au milieu de la tragédie humaine et de la récession économique causées par la pandémie, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a retenu l’attention des analystes», résument dans un blog Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fabio Natalucci, responsable du GFSR. Ils s’inquiètent du fait que les investisseurs semblent parier sur une aide «solide et durable des Banques centrales qui soutiendra une reprise rapide, même si les données économiques indiquent une récession plus profonde que prévu». Le FMI a prévenu mercredi que la récession mondiale en 2020 serait plus sévère qu’estimé en avril (-4,9%) et il observe une reprise plus lente que prévu au début du troisième trimestre.

«Cette divergence fait naître le spectre d’une nouvelle correction des prix des actifs à risque si l’attitude des investisseurs changeait, menaçant la reprise», ajoutent-ils. C’est à la mi-mars qu’à Wall Street l’indice vedette, le Dow Jones, est entré en «bear market», c’est à dire une tendance à la baisse, perdant plus de 30% par rapport à son dernier record. Mais à partir de fin mars/début avril, les indices ont entamé une nette remontée. La hausse est depuis presque ininterrompue en dépit de petits creux mi-avril, mi-mai et début juin.

Le soutien «sans précédent» et «non conventionnel» des autorités qui ont déployé liquidités, prêts et taux d’intérêt bas, «a sans aucun doute amorti l’impact de la pandémie sur l’économie mondiale et atténué le danger immédiat pour le système financier mondial», selon le GFSR. Mais la dette des entreprises, qui était déjà élevée avant la pandémie, après une décennie de taux d’intérêt bas, a maintenant atteint des «niveaux historiquement élevés» et la dette des ménages augmente également, ce qui pourrait créer des problèmes si les emprunteurs ne sont pas en mesure de rembourser dans un contexte de lente reprise, relève le rapport.

Si l’aide des gouvernements et des banques centrales était incontournable pour éviter des vagues encore plus grandes de licenciements et de faillites, la facilité d’obtention des crédits, pourrait entraîner des «effets pervers», mettent-ils en garde.

Marchés : la correction commence

Marchés : la correction commence  

 

Les principales Bourses européennes ouvertes mardi évoluent en baisse en début de séance, poursuivant le mouvement de prises de bénéfice entamé la veille au terme d’une année qui se soldera par des hausses sans précédent depuis au moins dix ans. A Paris, le CAC 40 perd 0,09% à 5.976,98 points vers 08h45 GMT et à Londres, le FTSE 100 recule de 0,62%, le rebond de la livre faisant baisser les valeurs britanniques tournées vers l’export. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,27%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,15%.La Bourse de Francfort est fermée et rouvrira jeudi. Ailleurs, les volumes d’échanges devraient rester très limités et la séance sera écourtée, le London Stock Exchange ayant avancé sa clôture à 12h30 GMT et Euronext la sienne à 13h05 GMT.

Les grands indices européens pourraient donc réduire légèrement leur progression annuelle, qui ressort pour l’instant à 26,3% pour le CAC 40, à 12% pour le FTSE et à 23% pour le Stoxx 600, sa meilleure performance depuis 2009. Quant au Dax allemand, il a fini 2019 sur un gain de 25,48%.De  lavis de la plupart des experts, ces progressions sont surréaliste et découle essentiellement d’un simple spéculation.   la déconnexion totale des marché par rapport à une économie réelle qui s’enfonce et va tutoyer la récession se traduira inévitablement par un nouvelle crise du type de celle de 2007.

La question n’est pas de savoir si  cette crise se produira mais quand . A la différence de la pièce de Beckett, le Godot de la finances pourrait bien apparaitre.  L’ampleur des prise de bénéfices de fin de l’année 2019 pourrait déjà constituer un bon indicateur. L’économiste américain Nouriel Roubini annonce depuis un an cette crise financière pour 2020. Il y a trois semaines, il est revenu à la charge, s’alarmant de la « déconnection entre les marchés financiers et l’économie réelle [devenant] plus prononcée. Les investisseurs se réjouissent de l’atténuation des risques à court terme et du retour des banques centrales à une politique accommodante. Mais les risques fondamentaux pesant sur l’économie mondiale demeurent » met-il en garde dans un point de vue intitulé « pourquoi la nouvelle exubérance des marchés financiers est irrationnelle ».

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculative des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Un peu partout dans le monde, les indices boursiers viennent d’inscrire de nouveaux plus hauts historiques, à l’image de l’Eurostoxx 50 et du DAX à Francfort, qui affichent un gain de plus de 25% depuis le début de l’année. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a franchi le 16 décembre le cap symbolique des 6.000 points, qu’il n’avait pas atteint depuis juillet 2007, et gagne plus de 26%. Idem à Wall Street, où le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont encore pulvérisé leurs records courant décembre et accentué leur progression (+25% à 30%), sur fond de détente commerciale sino-américaine et d’apaisement des craintes d’un Brexit désordonné.

« Les marchés financiers dansent sur un volcan » considère Jean-Jacques Ohana, responsable de la gestion d’actifs chez Ycap AM. « Les marchés d’actions demeurent sur leurs plus hauts alors même que les bénéfices estimés sur 12 mois glissants n’affichent plus de croissance, voire chutent dans certaines régions (Asie, Europe) » met-il en garde dans une note du 2 décembre, s’interrogeant sur ce qui provoquera « le dégonflement de la bulle d’optimisme qui anime les opérateurs de marché. »

 

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