Archive pour le Tag 'banalisation'

Insécurité–Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

Insécurité–Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

 

Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. Hier par exemple c’est une élève de 16 ans fichée S qui a agressé un professeur. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.

Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.

Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.

 

 

Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

Société et violence –La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

 

Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. Hier par exemple c’est une élève de 16 ans fichée S qui a agressé un professeur. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.

Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.

Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.

 

 

Société–La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

Société–La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

 

Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. Hier par exemple c’est une élève de 16 ans fichée S qui a agressé un professeur. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.

Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.

Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.

 

 

La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

La banalisation de la violence et de l’idiotie en France

 

Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi  le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.

Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.

Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.

 

 

Drogue- Cannabis : Légalisation et banalisation ?

Drogue- Cannabis : Légalisation et banalisation ?

Le Conseil économique et social (Cese) préconise une légalisation encadrée de cette drogue, dans un projet d’avis soumis au vote mardi.
« Il est temps de changer de paradigme », avance Jean-François Naton, membre du Cese et président de la commission ad hoc.(intreview France Info)

La première question qui se pose est de savoir quelle est la légitimité et la compétence du conseil économique et social sur une question qui dépend surtout d’une problématique de santé. Il est vrai que le champ de réflexion du conseil économique et social a été drastiquement réduit par le président de la république. Cela ne justifie cependant pas l’accroissement du champ de responsabilité du CESE . En outre, compte tenu de l’état assez catastrophique du pays, la question se pose de savoir si la légalisation du cannabis est bien la priorité du moment NDLR

En quoi légaliser le cannabis ferait-il avancer les choses ?
Jean-François Naton : Ce n’est pas un scoop de parler de l’échec des politiques menées en matière de lutte contre le cannabis depuis une cinquantaine d’années. Nous sommes quand même le pays d’Europe avec le système répressif le plus abouti, et avec en même temps la consommation la plus en expansion.
« Il est temps de s’interroger sur les limites du système actuel. Nous n’incitons pas du tout à la consommation de cannabis, cela reste une drogue à combattre. Mais à partir d’un moment, il faut savoir changer de méthode quand nous sommes en échec. »

Il convient de sortir du tout répressif et de passer à une dépénalisation de l’usage. Par exemple : un fumeur de cannabis peut être contrôlé positif au volant, alors que sa consommation a eu lieu cinq ou dix jours avant et qu’il n’est plus sous l’emprise du produit. Tout ce système de répression produit un nombre d’injustices très important. Il convient de changer de paradigme

Quelles seraient les conséquences d’une légalisation encadrée ?
Le grand défi est d’assécher le trafic. Cela veut dire que les consommateurs devraient pouvoir avoir en leur possession de quoi consommer. Nous sommes pour arrêter de pénaliser la culture personnelle de cannabis. Cela veut également dire des boutiques, avec un contrôle des pouvoirs publics de la vente de ce produit. En réintroduisant des cultures de cannabis de qualité sur le sol français.


Qu’est-ce qui vous a convaincu, au-delà de l’échec de la répression actuelle
?
Le grand avantage c’est que nous pouvons nous appuyer notre réflexion sur les expériences menées au niveau international, notamment au Canada, dans certains États américains ou au Portugal. Partout où la légalisation s’est mise en œuvre, nous avons constaté des résultats satisfaisants en termes de consommation. C’est tout le paradoxe : quand le cannabis est légalisé, il est moins consommé. Parce qu’il est possible de mettre en place une politique de prévention.

« Plusieurs médecins » ont participé à nos travaux, ils font le même constat que nous : si nous voulons combattre résolument la consommation, notamment chez les plus jeunes pour qui ce produit est nocif, nous devons prendre en compte la réalité.

Concernant le côté addictif des opioïdes, le CBD peut, jouer un rôle moteur dans la réduction de la dépendance chez un individu. En effet, le cannabidiol est connu pour réduire les comportements addictifs et le sentiment de “besoin” chez une personne accro aux opiacés, mais aussi au THC ou encore à l’alcool. NDLR

Pandémie: vers une banalisation ?

Pandémie : vers une banalisation ? 

 

« Et si cette indifférence [au décompte des morts du Covid-19] ne traduisait pas, tout simplement, le fait que le virus s’installe dans nos vies comme se sont installés les morts du cancer, les décès dus aux maladies cardiovasculaires, les victimes de la violence routière ? », s’interroge Alain Lucas lecteur du Monde.

 

Et si l’exceptionnel, si l’anormal devenait, au fil des jours, la norme ? Le Monde écrit que l’indifférence s’installe en France malgré la hausse du nombre des victimes. Si les « JT » de 20 heures rappellent plus ou moins régulièrement les chiffres à l’étranger (Brésil, Etats-Unis, Grande-Bretagne), ils affichent une étonnante discrétion sur les données nationales. Pudeur ? Volonté de ne pas miner le moral de la population déjà bien bas ? Consignes de leur direction ? Recommandations des instances gouvernementales effrayées par leur incapacité à juguler l’avance mortelle du virus ?

Le penser serait apporter de l’eau au moulin des sceptiques et autres conspirationnistes qui clament comme toujours qu’« on nous cache des choses ». La vérité est peut-être beaucoup plus simple, beaucoup plus triviale, beaucoup plus humaine. Et si cette indifférence ne traduisait pas, tout simplement, le fait que le virus s’installe dans nos vies comme se sont installés les morts du cancer, les décès dus aux maladies cardiovasculaires, les victimes de la violence routière, quand ce n’est pas celle du monde dans lequel nous vivons ?

Maladies, attentats, famines font partie des malheurs quotidiens de la planète relayés par les médias et amplifiés, déformés, détournés par cette plaie du début du siècle, les réseaux prétendument sociaux. Pour peu qu’on lève le nez du guidon de nos rythmes trépidants, la misère s’inscrit dans le décor de nos vies. On vit avec, pour reprendre la formule d’Emmanuel Macron. Le prix à payer pour nos modes de vie. La rançon du progrès en quelque sorte. « Progrès » qui ne tire pas obligatoirement vers le haut, vers une vie plus sûre, plus saine, plus sereine. Il y a fort à parier que notre lassitude nous force à fermer les yeux, à nous boucher les oreilles et à détourner nos capacités d’analyses et de réactions.

Vivre avec. C’est probablement le message subliminal que nous renvoient les auteurs des actes de désobéissance, de colère, ces rassemblements d’opposants au confinement et aux mesures sanitaires qui, comme le Covid, elles aussi, connaissent… leurs variants. Insoumission politique ? Rébellion au nom des atteintes aux libertés ? Pur égoïsme ? Inconscience qui veut que les accidents sont toujours pour les autres ? Finalement, n’assiste-t-on pas à la banalisation insidieuse d’une situation pourtant tragique ? Chaque soir, sans le dire vraiment, on nous annonce, depuis treize mois, l’équivalent d’un accident d’avion, d’un crash qui fait 300 morts ! Tous les soirs. Vivre avec ? Oui, c’est possible.

Si la mortalité routière, inadmissible dans les années 1970 a conduit les pouvoirs publics (sous Jacques Chirac) à prendre des mesures (2 550 décès en 2020 contre près de 17 000 en 1972), les cancers (160 000 morts par an, 430 par jour en France) ou les maladies cardiovasculaires (140 000 morts annuels, près de 400 par jour) n’ont pas diminué bien que nous impactant directement. Et qui s’en offusque aujourd’hui ? Qui en a le sommeil troublé hormis les malades eux-mêmes ?

En année normale, la France enregistre entre 1 500 et 1 900 décès quotidiens. Sans que cela nous trouble outre mesure et nous amène à nous interroger sérieusement sur la façon à long terme de mener et de modifier nos existences. Pas de remise en cause profonde (soulevés au printemps dernier, les espoirs fous d’un monde d’après à rebours du monde d’avant semblent avoir sombré dans les oubliettes). Aux 1 500 à 1 900 décès, le Covid en rajoute entre 200 et 300 toutes les vingt-quatre heures. On est passé, en moyenne, à 2 000 décès quotidiens. Le virus, c’est 12 % de décès de plus entre chaque lever de soleil.

Suffirait-il que la pression sur les médias retombe, que les journaux n’en fassent plus leurs gros titres, suivis de multitudes de reportages toujours quasiment identiques d’ailleurs (surtout vérifiable le soir dans les 20h), qu’une autre actualité aux conséquences lourdes (guerre, catastrophe climatique…) se présente ? Il y a fort à parier que l’hécatombe de la pandémie actuelle tombera(it) dans la norme, au même titre que les autres maladies, rançon du « progrès ». La glissade vers l’oubli d’un mal venu d’Asie.

Mais peut-être que cette passivité trouve ses fondements dans l’accélération (relative en France) de la vaccination : puisque les secours arrivent, que la victoire est annoncée mais souvent repoussée (pour l’été ? Pour l’automne ? Pour Noël ?), vivons sans attendre, au prix de quelques risques ! En espérant l’immunité salvatrice. Et la prochaine pandémie ou un autre variant qui avancera… masqué ?

La banalisation du terrorisme

La banalisation du terrorisme

Dans son livre « Dix attentats qui ont changé le monde », Cyrille Bret, maître de conférences en philosophie, analyse les conséquences majeures du terrorisme sur les deux premières décennies du XXIe siècle. (Interview Le Monde)

« Dix attentats qui ont changé le monde. Comprendre le terrorisme au XXIe siècle », de Cyrille Bret, Armand Colin, 208 p., 17,90 €, numérique 13 €.

Ancien élève de l’ENS et de l’ENA, Cyrille Bret est haut fonctionnaire à l’inspection générale de l’administration, où il s’occupe en particulier des questions de sécurité, et maître de conférences en philosophie à Sciences Po Paris. Il vient de publier Dix attentats qui ont changé le monde, une passionnante analyse du XXIe siècle naissant, tel que le terrorisme mondial l’a dessiné.

Vous écrivez que la conséquence principale du 11-Septembre a été « l’installation du terrorisme comme acteur politique partout dans le monde ». De quelle manière ?

Au sens moderne, le terrorisme est né au XIXe siècle, avec l’émergence des médias de masse. Il a besoin, pour parvenir à ses fins, d’adresser des messages de domination par l’épouvante, qui ne parviennent à produire leur effet politique – le sentiment d’une vulnérabilité généralisée – que si ses actions sont connues du plus grand nombre. Peut-on imaginer un attentat secret ? Ça n’a aucun sens. Il faut une propagation de l’effet de terreur, qu’à l’époque les journaux, qui venaient de s’équiper de rotatives, commençaient à rendre possible.

Le 11-Septembre, de même, est précédé par le développement de chaînes d’information en continu internationales, qui vont permettre une médiatisation immédiate et universelle de l’attaque du World Trade Center. D’autre part, il représente, par le nombre de victimes, un saut quantitatif. Au XXe siècle, il suffisait d’un nombre limité de morts pour qu’un effet de terreur se propage. Là, le massacre est inséré dans le processus. Cela enclenche une forme de rivalité entre les différents courants terroristes.

Cyrille Bret soutient que le terrorisme est désormais inscrit dans une forme de banalisation, une sorte de terrorisme du coin de rue.

Terrorisme : la banalisation de la violence

Terrorisme : la banalisation de la violence

Dans « Homo terrorismus : les chemins ordinaires de l’extrême violence », l’ancien officier François Thuillier et l’universitaire Emmanuel-Pierre Guittet offrent une réflexion alternative sur le terrorisme et pointent les dangers de la politique actuelle.

Livre. Dans son ouvrage La Révolution antiterroriste. Ce que le terrorisme a fait de nous, paru en 2019, l’ancien officier des services antiterroristes François Thuillier avait décrit, avec justesse, l’émergence inquiétante d’une « République antiterroriste » après l’irruption des attaques djihadistes sur le sol des démocraties occidentales. Cette fois-ci associé à l’universitaire Emmanuel-Pierre Guittet, il approfondit son sujet en se focalisant sur la figure du terroriste dans Homo terrorismus : les chemins ordinaires de l’extrême violence. Une manière de sortir d’un prêt-à-penser sécuritaire stérile et, surtout, d’inviter chacun à regarder en face la « banalité du mal ».

Ce petit livre réveille notre vigilance. Ce n’est pas un traité savant sur l’histoire du terrorisme, il s’attache à en déconstruire la perception, souvent mythifiée. Il pointe aussi les dangers d’une réponse étriquée de l’Etat face à cette violence qui a vampirisé les esprits. Pour ce faire, les auteurs ne s’appuient pas sur des procès-verbaux d’enquêtes judiciaires, ils associent expérience du terrain – pour l’un d’eux – et sciences sociales, cultures française et anglo-saxonne sur le sujet. Ils offrent ainsi une vraie réflexion alternative sur le terrorisme. « Nous disons, écrivent-ils, qu’il y a bien plus d’ordinaire que d’extraordinaire derrière le terme terrorisme. »

En examinant rapidement les différentes formes du terrorisme moderne, ils rappellent que les djihadistes n’ont pas le monopole de la « transnationalisation de la violence ». Les combattants étrangers qui ont rejoint l’Espagne en 1936, pour défendre la République, n’avaient rien à voir avec l’islam. C’est la révolution iranienne, en 1979, et surtout la « politisation du djihad » en Arabie saoudite, notamment après l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques, qui changent la donne et ouvrent un nouveau chapitre de cette violence dite « circulaire ». La guerre civile algérienne, au début des années 1990, a accentué ce mouvement.

Comme un manuel d’éducation contre la peur, l’ouvrage livre ensuite des clés utiles pour se défaire de l’effet sidérant de l’attentat. « L’attentat ne dit rien en soi. (…) L’acte violent absorbe les raisons et devient une obsession univoque qui contraint le questionnement à partir de la brutalité de l’événement. » L’attentat n’est pas un crime de rôdeur, c’est une construction intellectuelle qui peut et doit être décrite pour être combattue.

 

«Banalisation de la violence» ( Macron) : des mots mais peu d’actions

 «Banalisation de la violence» ( Macron) : des mots mais peu d’actions

Sur le terrain de la violence, le président de la république est resté très discret jusque-là. Mais devant la montée des incidents voir des crimes, il avait seulement constaté la croissance des « incivilités ». Un choix sémantique pour le moins inadapté quand il s’agit de délits et de crimes. Cette fois, Macron est contraint de reconnaître qu’il y a aujourd’hui dans la société une sorte de banalisation de la violence. Le problème est évidemment la question de la réplique politique. Macron promet une réponse républicaine adaptée et rapide. Pour l’instant, on n’en saura pas davantage car ce qui caractérise actuellement le pays c’est le délitement de l’État face à cette remise en cause générale de l’autorité et sa traduction dans de trop nombreux cas en terme de délits et de crimes y compris contre les représentants du service public incluant les forces de l’ordre.

Lors d’une rencontre à Paris avec l’Association de la presse présidentielle, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement se montrerait «intraitable». Il faudra toutefois attendre la semaine prochaine, à l’occasion de l’anniversaire des 150 ans de la République, pour que le président de la République s’exprime plus longuement sur le sujet. Avant cela, les questions de sécurité et de justice seront inscrites en tête des «priorités» du séminaire gouvernemental de rentrée le 9 septembre prochain. Pour l’occasion, Emmanuel Macron a dit avoir demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice «quelques éléments additionnels à la stratégie, à la fois pour l’accélérer et répondre plus efficacement». Le choix du langage témoigne encore que dans ce champ régalien le président fait preuve d’une prudence surprenante et marche marche sur des œufs

Emmanuel Macron distingue plusieurs formes de violences dans la société. «Il y a celle qu’on connaît depuis 2016 à l’occasion de manifestations publiques, a-t-il rappelé. Elle est le fait de groupes plutôt organisés, extrémistes, qui ont une approche opportuniste, qui se greffent dans les manifestations pour avoir des gestes de violence». Une référence aux blacks block qui infiltrent les manifestations contre les réformes du marché du travail, des retraites et plus récemment les gilets jaunes. «On a ensuite la violence liée à la drogue – le Covid a déstabilisé beaucoup de réseaux», a souligné le chef de l’État avant d’en venir à un dernier type de violence : «la violence du quotidien».

Devant la presse présidentielle, Emmanuel a encore souligné «la difficulté à répondre le plus vite possible à toutes les formes de violence», en relevant qu’il s’agissait d’un «symptôme ou d’un malaise de notre société, qui est un problème d’éducation, un problème d’intégration, un problème de modèle économique». Le problème est que le président se comporte davantage en observateur qu’en acteur et responsable de la politique publique.

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« Loi El Connerie » : la banalisation de la vulgarité en politique

« Loi El Connerie » : la banalisation de la vulgarité en politique

La vulgarité semble faire office de programme chez certains responsables politiques qui masquent ainsi le vide de leurs pensées. En cause récemment le du député Républicain de Paris, Bernard Debré. En parlant de Travail, qui  a changé le nom de la ministre Myriam El Khomri en : « El connerie ». Bernard Debré est un habitué des jeux de mots approximatifs et de l’outrance verbale. D’une certaine manière, c’est aussi une tradition dans la famille Debré (Michel Debré, le père,  Jean-Louis Debré,  le frère).  Bernard Debré n’est pas seul  le seul à pratiquer la vulgarité,  on en trouve à gauche comme à droite, exemple : Mélenchon, Wauquiez, Sarkozy, Marine Le Pen, Gilbert Collard, Robert Ménard ;   à l’étranger, Donald Trump, Berlusconi bien d’autres qui ont tous en commun de servir leur démarche populiste en utilisant la grossièreté, la vulgarité voir l’insulte. Pour gagner la faveur des masses le discours politique s’aligne sur les propos de bistrot. La politique évidemment ne se grandit pas.  La démagogie populiste qui peut séduire un moment donné mais aboutit enfin de compte à une indifférence de plus en plus grande vis-à-vis des responsables politiques et même vis-à-vis de la démocratie. Il est clair que le politiquement correct a trop souvent utilisé  une langue de bois difficilement compréhensible mais cela ne saurait justifier l’excès inverse qui consiste à mettre le débat au niveau du caniveau. À cette vulgarité s’ajoute aussi souvent non seulement l’insulte mais aussi la haine. Une haine justifiée par la recherche simpliste de bouc-émissaires qui permet ainsi de faire l’économie d’une analyse approfondie et pertinente. L’infantilisation du propos politique témoigne d’une certaine manière de la crise du fonctionnement de notre démocratie. Quand les responsables politiques se transforment en clowns ils quittent  l’arène politique pour le cirque, cirque aujourd’hui le plus souvent médiatique.

Terrorisme : La banalisation de la violence aussi en cause

Terrorisme : La banalisation de la violence aussi en cause

 

Comme  déjà indiqué dans c site les facteurs explicatifs sont nombreux (situation sociale globale, ghettoïsation de certains  quartiers, laxisme de la justice, montée internationale de l’islamisme, engagement un peu inconsidéré la France dans certains conflits, contestation de l’autorité partout, perte des valeurs de civilités, individualisme, responsabilité des parents, faillite de l’école etc.). Des facteurs explicatifs interactifs qui ont favorisé l’émergence de fondamentalistes et de terroristes potentiels. La banalisation de la violence constate aussi un élément d’explication .Il suffit de voir combien cette violence est présente dans les jeux vidéo, à la télévision, dans les films. D’une certaine manière c’est un peu le concours Lépine de la violence. Plus il y a de tueries, plus c’est « tendance ce sont plus dangereux chez des jeunes sans éducation et surtout sans repère. Du coup certain ont du mal à faire le distinguo entre ce monde virtuel et la réalité. D’où peut-être la nécessité d’une réflexion sur le rôle des jeux, de la télé, du cinéma ou d’Internet quant à la banalisation de cette violence. Dans un sondage très récent pour le JDD 5%des Français se prononcent pour une limitation de la liberté d’expression. Ils ont sans doute rayon car pour assurer la sécurité tous il faut accepter d’en payer le prix en terme dérégulation de certaines libertés. Mais ceci devrait valoir pour tous les supports. Ce n’est pas forcément la loi qui est nectaire pour réguler les ces évoqués mais peut être la mise en place de comités de déontologie dans chacun des médias et supports évoqués. Le CSA a abordé avec une certaine prudence cette question “la télévision d’être la cause de la violence et de tous les maux de la société est un procès trop facile. Il revient à confondre la cause avec le symptôme. Télévision et violence s’inscrivent moins dans une relation proprement causale que dialectique et mimétique : la télévision est un miroir déformant et grossissant de la société. Elle nous présente une société caricaturée et la société se met à ressembler à sa caricature. Comme un écho à la violence réelle, la télévision participe à une banalisation de la violence du monde. Bon nombre de conclusions d’experts l’attestent, cette banalisation de la violence n’est pas sans effet sur les jeunes, plus vulnérables, qui différencient mal le réel du virtuel. La violence des images peut perturber leur socialisation, générer de l’anxiété, de la peur, et provoquer de l’agressivité face à un monde représenté comme dangereux. C’est pourquoi nous ne pouvons nous laisser aller à l’inertie et à l’immobilisme” (CSA). Certes la télévision est un miroir déformant  de la société mais l’image qu’on en donne  dans l’audiovisuel  contribue à structurer , à influencer cette société.




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