Archive pour le Tag 'DG'

Vue de Paris : »La France des territoires va mieux  » (Eric Lombard, DG de la Caisse des dépôts )

Vue de Paris : »La France des territoires va  mieux  » (Eric Lombard, DG de la Caisse des dépôts )

Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations ouvre dans un livre-témoignage les portes et les fenêtres sur les mutations de la finance au regard de ses quatre ans passés à la tête de l’institution plus que bicentenaire de la rue de Lille. Il affirme que la France des territoires va mieux… sans doute vue de Paris; En effet, globalement nous assistons plutôt un phénomène de désertification du territoire en dehors des grandes métropoles. 

 

La  caisse de dépôt gère notamment une grande partie de l’épargne notamment du livret A rémunéré aujourd’hui à 1 % quand l’inflation a atteint 3 % sur un an en 2021 et qu’elle progressera encore au minimum de 3,5 % sur un an d’ici la moitié de 2022. De quoi faciliter la gestion de la caisse de dépôt au détriment des épargnants  ! NDLR

 

 

 

Vous racontez dans « Au cœur de la finance utile, à quoi sert votre épargne ? », publié ce mois-ci aux Editions de l’Observatoire, votre expérience de quatre années à la tête de la CDC. Ce livre est un appel pour un second mandat à l’issue de la présidentielle ?

ERIC LOMBARD : Ce n’est pas l’objectif de ce livre. J’ai été nommé par le président de la République sur un projet. Si Emmanuel Macron est rééluil faudra penser la suite du projet pour la Caisse. En revanche, j’ai voulu expliquer le rôle de la Caisse des Dépôts, car c’est le Livret A, c’est l’argent des Français et cela nous oblige. Et la CDC a beaucoup changé, j’ai aussi voulu le montrer.

On a coutume de dire qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits…

Quand je suis arrivé, c’était encore vrai pour un directeur général ! Venu du privé, d’une grande entreprise du secteur de l’assurance, j’ai découvert qu’il existait vingt directions qui rapportaient au directeur général, sans compter les présidents de filiales. Tant est si bien qu’il y avait des réunions à près de trente personnes. C’est pourquoi très vite, j’ai poussé pour que nous fassions quelque chose de plus opérationnel regroupant quatre métiers et en créant cinq fonctions transversales. En cinq ans, nous avons triplé le bilan du groupe. De 400 milliards d’euros, il avoisine désormais les 1.200 milliards d’euros, notamment depuis le rapprochement entre CNP et La Poste.

Vous dénoncez dans le livre les dérèglements du capitalisme et la montée des inégalités. La situation s’est aggravée avec la crise du Covid, selon vous ?

Depuis la crise financière de 2008 et au cours de la dernière décennie, on a assisté à un déséquilibre croissant dans la répartition des richesses qui est devenu aujourd’hui massif et constitue selon moi un frein et un danger pour la stabilité économique. Cela vient du fait que la rentabilité du capital est excessive, au regard de celle du travail. L’équilibre social qui a permis les 30 Glorieuses est rompu et les intérêts des managers sont désormais alignés sur le monde de la finance. Les investisseurs financiers ont continué de réclamer des rendements de 8 à 10% dans un monde de taux zéro voire négatifs.

Orpea: l’ancien DG visé pour avoir vendu 600 000 € d’actions juste avant le scandale

Orpea: l’ancien DG visé pour avoir vendu 600 000 € d’actions juste avant le scandale

 

 

La découverte de la vente de près de 600 000 € d’actions par l’ancien DG d’Orpéa sonne comme un aveu des scandales dénoncés par le livre « les fossoyeurs »

Une enquête préliminaire pour délit d’initié vise désormais Yves Le Masne, l’ex-directeur général d’Orpea, débarqué le 30 janvier par le conseil d’administration. Le parquet national financier souhaite étudier les circonstances dans lesquelles le dirigeant a revendu des actions Orpea, le 29 juillet dernier, pour 588.000 euros. L’opération, révélée le 2 février par Le Canard enchaîné , a eu lieu trois semaines après que la direction d’Orpea a été officiellement informée de la publication de l’enquête de Victor Castanet. Son livre, Les Fossoyeurs , accuse l’entreprise de maltraitance, pointe des pratiques financières douteuses et désigne Yves Le Masne comme l’un des trois instigateurs d’un « système Orpea ». Le 21 juin, Orpea a reçu une liste de 56 questions du journaliste ; le 6 juillet, l’entreprise a refusé d’y répondre.

L’hydroxychloroquine: espoir contre le coronavirus ( DG de Novartis)

L’hydroxychloroquine:  espoir contre le coronavirus ( DG de Novartis)

 

La molécule est toujours l’objet d’une polémique non seulement française mais mondiale. Il est vrai qu’il n’existe aucun traitement officiellement reconnu contre le virus chinois. Devant le soutien de l’opinion publique, de certains experts la chloroquine a été réhabilitée en France après avoir été condamnée. Le ministre de la santé a autorisé son utilisation. L’industrie pharmaceutique est aussi très attentive aux perspectives crédibles d’un futur traitement. L’hydroxychloroquine est le plus grand espoir de traitement contre le coronavirus, estime pour sa part le directeur général de Novartis Vas Narasimhan dans une interview publiée dimanche par le journal suisse SonntagsZeitung.

Novartis, dont la division de médicaments génériques Sandoz fabrique ce médicament aujourd’hui prescrit contre le paludisme, le lupus ou l’arthrite, s’est engagé à donner 130 millions de doses si les nombreux essais cliniques en cours confirment l’efficacité de ce traitement contre le Covid-19, la pneumonie virale provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 apparu en Chine en décembre dernier.

“Les études précliniques chez l’animal ainsi que les premières données des essais cliniques montrent que l’hydroxychloroquine tue le coronavirus”, déclare Vas Narasimhan au SonntagsZeitung. “Nous travaillons avec les hôpitaux suisses sur de possibles protocoles de traitement pour l’utilisation clinique de ce médicament, mais il est trop tôt pour affirmer quoi que ce soit de définitif.”

Novartis, ajoute-t-il, est en demande d’ingrédients actifs afin de fabriquer davantage de doses au cas où les essais cliniques seraient concluants.

Trois autres médicaments produits par le laboratoire suisse – Jakavi contre le cancer, Gilenya contre la sclérose en plaques et Ilaris contre la fièvre – sont également étudiés pour leurs effets contre le Covid-19, précise le DG de Novartis.

Tous les groupes pharmaceutiques comme Sanofi, Bayer, Teva ou Roche testent actuellement certains de leurs produits contre le coronavirus.

Engie: la DG, Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

Engie: la DG, Isabelle Kocher , remerciée pour des raisons politiques

Plusieurs raisons à l’éviction de la directrice générale mais la plus importante est politique. Le gouvernement n’a guère apprécié qu’Isabelle Kocher soit soutenue par des personnalités de gauche pas plus que paradoxalement,  il n’a apprécié le recentrage un peu écolo d’Engie. Un recentrage écolo pourtant pas évident pour une entreprise qui gère nombre de matières à forte émissions polluantes.  La directrice générale est aussi victime de ses relations détestables avec l’influent président du  conseil d’administration. On reproche aussi à l’intéressé de n’avoir pas su arroser suffisamment les actionnaires donc évidemment l’État. Enfin , le fait d’être une femme n’a pas avantagé la directrice générale dans un monde du CAC  40 exclusivement dirigé par des hommes.

Engie devait à l’origine se prononcer fin février sur la reconduction ou non de la dirigeante, en poste depuis 2016.Mais, selon plusieurs sources au fait du dossier, les relations entre Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu se sont dégradées à un tel point ces dernières semaines que le groupe a décidé d’accélérer sa décision.

Des sources internes à Engie et des observateurs du groupe indiquent que l’Etat, qui peut se désengager du capital depuis le vote de la loi Pacte, reproche à Isabelle Kocher de s’être entourée d’une équipe dirigeante manquant d’envergure et d’avoir informé trop tardivement le conseil de certaines décisions et orientations stratégiques.

La progression du cours de Bourse de l’entreprise sous son mandat (+13% environ), jugée trop modeste, est elle aussi invoquée comme motif de son éviction. Alors que des rumeurs sur son éviction potentielle ont commencé à circuler fin 2019, des salariés du groupe ont publiquement pris position en faveur de son maintien et, plus récemment, des personnalités du monde politique et des affaires lui ont apporté leur soutien – dont Anne Hidalgo, Xavier Bertrand ou encore Cédric Villani et Aurore Bergé -, ce que la présidence d’Engie et l’Etat auraient très mal perçu.

Isabelle Kocher, après avoir déjà entretenu des relations tendues avec l’ancien président d’Engie Gérard Mestrallet, a régulièrement estimé ces dernières années qu’elle était la cible de critiques en raison du virage stratégique qu’elle a fait prendre au groupe.

Engie : pourquoi en plus du DG un président ? Pour placer un copain ?

Engie : pourquoi en plus du DG un président ? Pour placer un copain ?

L’étatisme a la vie dure en France. Pour preuve le ministre de l’économie s’est encore mêlé de la gouvernance d’Engie. Le ministre de l’économie a estimé qu’il convenait de maintenir  en place une direction bicéphale à la tête de l’entreprise avec un président et une directrice générale. Évidemment le conseil d’administration s’est couché devant la volonté gouvernementale. Pas étonnant, le conseil d’administration est pour l’essentiel de fonctionnaires et d’anciens fonctionnaires.  Pourquoi une direction bicéphale alors que la plupart des entreprises privées ou publiques la direction est assurée par une même personne. Ceci pour une question de cohérence et d’efficacité. Pourquoi en serait-il différemment pour Engie. À moins que l’on ait  un petit copain de l’ENA ou du corps des mines à placer. De toute manière, le gouvernement ne devrait pas s’exprimer sur la gouvernance interne d’une entreprise mais se limiter à lui fixer des objectifs quand l’État détient des participations financières. Les désignations dans les entreprises qui dépendent totalement ou pour partie de l’État devraient être confiées à la responsabilité d’un organisme –vraiment-indépendant.  La direction d‘Engie restera donc bicéphale après le départ de son président Gérard Mestrallet au mois de mai, a  donc officiellement annoncé le conseil d‘administration du groupe énergétique, indiquant que la succession était ouverte. PDG d‘Engie pendant huit ans, Gérard Mestrallet a cédé la direction générale du groupe en 2016 à Isabelle Kocher car il avait atteint la limite d’âge, tout en restant pour deux ans président du conseil d‘administration. “La présidence de Gérard Mestrallet prendra fin lors de l’assemblée générale du 18 mai 2018 au cours de laquelle sera soumise aux actionnaires la désignation d’un nouvel administrateur indépendant en vue de sa nomination à la présidence du groupe”, écrit le conseil d‘Engie. Depuis son arrivée à la tête d‘Engie, Isabelle Kocher, seule femme directrice générale d‘une entreprise du CAC 40, a axé la stratégie du groupe sur les énergies renouvelables, le réseau et les services, et vendu près de 15 milliards d‘euros d‘activités liées aux énergies fossiles.

Air France : une nouvelle compagnie low cost long-courrier et un nouveau DG

Air France : une nouvelle compagnie low cost long-courrier et un nouveau DG

 

Après l’échec de l’actuel PDG d’Air France un nouveau patron prend les rênes. En même temps sera annoncée la création d’une nouvelle compagnie low cost long courrier. Pour ne pas heurter les syndicats de pilotes, les avions de la nouvelle compagnie seront pilotés par les personnels  actuels d’Air France mais des économies seront réalisées sur les autres personnels navigants. Une manière pour Air France de ne pas se mettre la totalité du personnel à dos  et de s’attaquer à la compétitivité de dessertes aujourd’hui dans le rouge. Ceci étant  des transferts de clientèle seront inévitables entre les deux compagnies sur le long-courrier, ce qui signifie à terme une baisse des effectifs sur la compagnie classique. Après l’avoir présenté ce mercredi au conseil d’administration d’Air France-KLMJean-Marc Janaillac, PDG du groupe, dévoile donc son plan stratégique «Trust Together» en comité d’entreprise jeudi. Préparé depuis son arrivée en juillet, ce plan comporte notamment la création d’une nouvelle compagnie qui aura un profil intermédiaire entre la low-cost et la compagnie classique. Ce mercredi, un nouveau directeur général, Franck Terner, a été nommé à la tête d’Air France pour épauler Jean-Marc Janaillac. Le tandem doit maintenant s’atteler à réussir dans les prochains mois les négociations avec les pilotes, hôtesses et stewards. C’est une étape cruciale pour améliorer la compétitivité du groupe face à ses concurrents. Au dernier semestre – achevé fin juin – le groupe franco-néerlandais a dégagé une perte nette de 114 millions d’euros et un chiffre d’affaires en recul de 2,6 %. Ses concurrentes et voisines, Lufthansa et IAG – British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus – affichaient une santé bien meilleure. Lufthansa a dégagé un résultat net de 429 millions d’euros dans le même temps et IAG, champion européen de la profitabilité, 554 millions d’euros…

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol