Archive pour le Tag 'banque'

Croissance ralentie durable (Banque mondiale)

Croissance ralentie durable (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Economie- Croissance mondiale : risque de récession ( Banque Mondiale)

Economie- Croissance mondiale : risque de récession ( Banque Mondiale)

 

La  Banque mondiale (BM) a révisé encore fortement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 ( d’autres révisions en baisse  sont à craindre!).  Elle projette désormais une progression de 1,7% contre 3% en juin dernier, du fait de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine. Par ailluers, elle n’exclut pas un risque de récession mondiale.

En cas de hausse des taux d’un point de pourcentage par les banques centrales au niveau mondial, « la croissance mondiale serait 0,6% moins élevée, ce qui signifie un recul de 0,3% du PIB par habitant », et donc « une récession technique mondiale », a détaillé pour l’AFP Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale. Dans ce cas, la décennie 2020 serait la première depuis la Seconde guerre mondiale à être confrontée à deux récessions.

C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. L’institution ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux Etats-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et une croissance nulle dans la zone euro (contre 1,9% également).

Mais les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise est désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et à 2,7% dans les autres pays émergents et développés.

 

Economie-Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

Economie-Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

 

En à peine 6 mois, la Banque mondiale (BM) a révisé fortement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 ( d’autres révisions en baisse  sont à craindre!).  Elle projette désormais une progression de 1,7% contre 3% en juin dernier, du fait de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine.par ailuers, elle n’exclut pas un risque de récession mondiale.

En cas de hausse des taux d’un point de pourcentage par les banques centrales au niveau mondial, « la croissance mondiale serait 0,6% moins élevée, ce qui signifie un recul de 0,3% du PIB par habitant », et donc « une récession technique mondiale », a détaillé pour l’AFP Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale. Dans ce cas, la décennie 2020 serait la première depuis la Seconde guerre mondiale à être confrontée à deux récessions.

C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. L’institution ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux Etats-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et une croissance nulle dans la zone euro (contre 1,9% également).

Mais les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise est désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et à 2,7% dans les autres pays émergents et développés.

 

La Banque de France débloque le crédit immobilier en modifiant le calcul du taux d’usure

La Banque de France débloque le crédit immobilier en modifiant le calcul du taux d’usure

Sous la pression de Bercy, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a finalement accepté de procéder à un « ajustement technique » temporaire du taux d’usure en réactualisant ce dernier tous les mois et non plus chaque trimestre. L’idée est de permettre aux banques de remonter plus vite leur taux de crédit immobilier et de mieux s’ajuster aux conditions de refinancement. Les courtiers alertaient depuis des mois les pouvoirs publics sur les risques de taux: Taux d’usure débloquée n faveur du marché immobilier.

Les professionnels du crédit immobilier ont obtenu aujourd’hui le feu vert de la Banque de France pour une réforme – temporaire – du taux d’usure. Ce dernier a été remonté au 1er janvier à 3,57% pour un crédit immobilier de plus de 20 ans.

Il ne s’agit pas de modifier le mode de calcul du taux d’usure mais de trouver les moyens techniques pour assurer, le temps que les taux de marché se stabilisent, une actualisation du taux d’usure chaque mois et non plus chaque trimestre. Ce qui permettrait aux banques de faire remonter leur taux de crédit plus vite, et d’ouvrir un peu plus le robinet de crédit.

Pourtant, il y a encore quelques jours, la Banque de France expliquait que le marché du crédit immobilier se normalisait mais qu’il restait toujours dynamique. 

C’est en tout cas une demi-victoire pour les courtiers immobiliers, dont le modèle d’affaires est certainement menacé par la hausse des taux (et l’effondrement des renégociations de prêts). Ils ont réussi à faire opérer un virage à 180 degrés à la fois à Bercy et à la Banque de France sur ourtant, ce nouveau dispositif doit être rapidement mis en place, sans doute pour le 1er mars pr.

Marc de café de la Banque de France : un pronostic de stabilisation monétaire

Marc de café de la Banque de France : un pronostic de stabilisation monétaire


le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deux pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve,l’euro ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution «vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Croissance : encore une révision en baisse par la Banque de France

Croissance : encore une révision en baisse par la Banque de France 

 

La Banque de France passe son temps à réviser à la baisse les perspectives de croissance. Pourquoi des révisions aussi régulières ? Sans doute pour ne pas affoler l’opinion publique sur la gravité de la crise qui se caractérise par une marche vers la déflation (inflation mais sans croissance). La croissance du produit intérieur brut (PIB) augmenterait de 2,3% selon les dernières prévisions de la Banque de France dévoilées ce mardi 21 juin contre 2,7% en mars dernier dans leur scénario central.Une croissance qui provient essentiellement de l’acquis de l’année précédente.

Pour l’année 2023, cet acquis sera assez marginal et le risque de récession n’est pas écarté

Par ailleurs l’explosion de l’inflation portera un coup sévère au pouvoir d’achat que la Banque de France évalue 1 % pour les ménages. Ce qui est notoirement en dessous de la réalité si l’on considère que chaque ménage perdra rien que pour le chauffage et de carburant autour de 1500 € par an.

La Banque de France chiffre l’inflation désormais à 5,6 % en moyenne mais le pouvoir d’achat pour l’instant n’a pas progressé plus de 2 %. La perte sera donc entre 2 et 3 %. Et non pas de 1 % . D’après les modèles de la Banque de France, l’inflation pourrait grimper à 5,6% en moyenne en 2022 et 3,4% en 2023 selon l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). Cet indicateur est notamment utilisé par Eurostat et les économistes de la BCE pour faire des comparaisons internationales.

Quant à l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors énergie et alimentation, elle serait tout de même de 3,3% en 2022 et 3% en 2023. Cela signifie que même si les prix de l’énergie et de l’alimentation marquent le pas, l’inflation resterait supérieure à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) fixé désormais à 2% à moyen terme.

Le salaire moyen par tête réel pourrait augmenter de seulement 1,8% en 2022, soit un niveau bien inférieur à l’inflation selon les calculs de la banque centrale. Quant au revenu disponible brut réel des ménages, il serait en berne à 0,8% cette année tout comme le pouvoir d’achat (-1%) un chiffre sans doute après une redistribution évaluée de manière très approximative.

Par ailleurs, après de fortes créations d’emplois en 2021 (507.000) et en 2022 (356.000), l’économie française pourrait à nouveau détruire des postes à partie de l’année prochaine (-78.000) et en 2024 (-25.000).

 

Croissance mondiale: stagflation ou récession ? ( Banque mondiale)

Croissance mondiale:  stagflation ou récession ?  ( Banque mondiale)

 

D’après la Banque Mondiale on s’oriente vers la stagnation ou la récession. Une situation qui pourrait durer plusieurs années

« La croissance mondiale devrait être ramenée de 5,7 % en 2021 à 2,9 % en 2022, soit nettement moins que les 4,1 % prévus en janvier », indique-t-elle dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales . C’est plus du double de la décélération enregistrée entre 1976 et 1979 à la suite du premier choc pétrolier.

Pour les pays riches, la croissance devrait fortement décélérer, passant de 5,1 % en 2021 à 2,6 % en 2022. La Banque prévoit seulement 2,2 % en 2023 en raison de la baisse du soutien budgétaire et monétaire mis en place pendant la pandémie de Covid-19. Pour les pays émergents et en développement, cette croissance devrait également passer de 6,6 % en 2021 à 3,4 % en 2022. C’est bien en deçà de la moyenne annuelle de 4,8 % sur la période 2011-2019.

« La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi que les perturbations de l’approvisionnement et des échanges provoquées par la guerre en Ukraine et la nécessaire normalisation des taux d’intérêt en cours, expliquent l’essentiel de la dégradation » des prévisions, détaille le président de la Banque mondiale, David Malpass. Et de poursuivre : « Même si une récession mondiale est évitée, les affres de la stagflation pourraient persister pendant plusieurs années, à moins qu’une forte augmentation de l’offre ne soit opérée. »

Pour la plupart des pays, la stagflation est une réelle menace au regard de la flambée des prix de l’énergie . En termes nominaux, les prix du pétrole brut ont augmenté de 350 % entre avril 2020 et avril 2022, ce qui en fait la plus forte augmentation sur une période équivalente de deux ans depuis 1973. Les prix du charbon et du gaz ont tous atteint des sommets historiques, ne laissant guère de place à l’utilisation de combustibles fossiles moins chers, comme ce qui avait pu être réalisé dans les années 1970.

Pour l’institution, cette flambée des prix de l’énergie pourrait réduire la production mondiale d’environ 0,5 % en 2022 et d’environ 0,8 % d’ici à 2023. Les économies avancées connaîtraient une réduction de la production de 0,9 % d’ici à 2023 tandis que les pays émergents et en développement importateurs de pétrole verraient leur production fléchir de 0,6 %.

Le risque d’assister à la persistance d’une inflation plus élevée plus longtemps que prévu est réel. Certes, la hausse des prix de détail est appelée à se modérer l’an prochain. Mais elle restera probablement supérieure aux objectifs des banques centrales dans de nombreux pays.

Pour l’institution multilatérale, la conjoncture actuelle ressemble aux années 1970 sur trois aspects essentiels : des perturbations persistantes du côté de l’offre qui alimentent l’inflation, précédées d’une longue période de politique monétaire très accommodante dans les principaux pays industrialisés ; des perspectives d’affaiblissement de la croissance ; des difficultés des pays émergents et en développement confrontés au nécessaire resserrement de la politique monétaire pour contenir l’inflation. La reprise qui était intervenue après la stagflation avait nécessité de fortes hausses des taux d’intérêt dans les principaux pays industrialisés, « ce qui a joué un rôle de premier plan dans le déclenchement d’une série de crises financières dans les pays émergents et en développement », avertit la Banque mondiale.

Croissance aussi presque nulle au second trimestre (Banque de France)

Croissance aussi presque nulle au second trimestre (banque de France)

La Banque de France a estimé mercredi que l’économie française devrait croître encore à un rythme modéré, de 0,2%, au deuxième trimestre après environ 0.25% au premier. Lundi, l’Insee avait publié une prévision de croissance de 0,25% pour le deuxième trimestre, après la stagnation du produit intérieur brut (PIB) enregistrée au premier, signe du net ralentissement de l’activité économique après la forte reprise de 2021.Bref des différences infimes mais qui confirme qu’on est loin des prévisions de 4 % de croissance  retenus par le gouvernement alors que l’inflation flambe et devrait atteindre autour de 5 % fins 2022

Inflation : la Banque de France pour des hausses d’intérêt !

 

 

Inflation : la Banque de France pour des hausses d’intérêt !

 

Curieusement la Banque de France tient le discours des financiers orthodoxes de Berlin. Par conviction sans doute, pour servir les intérêts des banquiers tout autant et pour plaire à la Banque centrale européenne.

Une posture qui n’est pas complètement incohérente mais qui ne boucle pas avec la problématique économique, sociale et environnementale. Ou e saucissonnage de l’analyse des experts. Dans cette analyse on voit mal apparaître la problématique de la croissance.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, n’a pas hésité, mardi soir, à évoquer les sujets qui fâchent. Invité à s’exprimer devant le Haut Conseil des finances publiques, organisme indépendant chargé de veiller à la cohérence des prévisions macroéconomiques du gouvernement, il a insisté sur la nécessité pour le futur exécutif d’adapter le train de dépenses du pays afin de se préparer à des hausses de taux d’intérêt, potentiellement très coûteuses.

Les investisseurs anticipent déjà cette remontée. Sur les marchés secondaires de la dette, les obligations souveraines hexagonales à dix ans s’échangent à environ 1,6%, alors qu’elles étaient à 0% au début de l’année, renchérissant d’autant le prix auquel l’État français s’endette.

 

Les observateurs tablent sur une décision de la Banque centrale européenne (BCE) de rehausser ses taux directeurs afin de lutter contre l’inflation, dès cet été, dans le sillage de la Réserve fédérale. Une échéance clairement assumée par Le gouverneur de la banque de France plus proche des Allemands que des Français.

Economie-Inflation : la banque centrale (BCE) , le cul entre deux chaises

Economie-Inflation : la banque centrale le cul entre deux chaises

 

 

 

Quand les institutions sont  surtout dominées par les incertitudes, leurs dirigeants se réfugient derrière des statuts d’observateur ; c’est ainsi le cas de Christine Lagarde,  la présidente de la banque centrale européenne constate l’inflation grandissante en Europe mais sans changer de politique. Le problème c’ est que la banque centrale devrait normalement commencer à relever les taux d’intérêt pour lutter contre phrase contre une inflation qui atteint maintenant près de 7.5%  dans l’union européenne. Dans le même , la banque centrale craint d’assommer un peu plus les perspectives de croissance qui pourrait être proches de zéro d’ici la fin de l’année.

Après avoir sauvé l’économie de la zone euro pendant la pandémie grâce aux milliers de milliards du «quoi qu’il en coûte», la Banque centrale européenne (BCE) apparaît impuissante face aux maux du moment: une inflation hors de contrôle et le ralentissement de l’économie lié à la guerre en Ukraine. C’est comme si elle réagissait à contretemps. Trop longtemps, elle a rechigné à s’attaquer à l’inflation, jugée simple manifestation transitoire de hoquets de sortie de crise. C’est désormais l’ennemi public numéro un. À 4,5% en France, 7,3% en Allemagne et 9,8% en Espagne en mars, cette hausse des prix grève les budgets des ménages et contraint les entreprises. Le chiffre de la zone euro, annoncé  ce vendredi,  poursuit son ascension à 7,5% après 5,8% en février. Le pic n’est pas attendu avant l’été.

Inflation : la banque centrale le cul entre deux chaises

Inflation : la banque centrale le cul entre deux chaises

 

 

 

Quand les institutions sont  surtout dominées par les incertitudes, leurs dirigeants se réfugient derrière des statuts d’observateur ; c’est ainsi le cas de Christine Lagarde,  la présidente de la banque centrale européenne constate l’inflation grandissante en Europe mais sans changer de politique. Le problème c’ est que la banque centrale devrait normalement commencer à relever les taux d’intérêt pour lutter contre phrase contre une inflation qui atteint maintenant près de 6 % dans l’union européenne. Dans le même , la banque centrale craint d’assommer un peu plus les perspectives de croissance qui pourrait être proches de zéro d’ici la fin de l’année.

Après avoir sauvé l’économie de la zone euro pendant la pandémie grâce aux milliers de milliards du «quoi qu’il en coûte», la Banque centrale européenne (BCE) apparaît impuissante face aux maux du moment: une inflation hors de contrôle et le ralentissement de l’économie lié à la guerre en Ukraine. C’est comme si elle réagissait à contretemps. Trop longtemps, elle a rechigné à s’attaquer à l’inflation, jugée simple manifestation transitoire de hoquets de sortie de crise. C’est désormais l’ennemi public numéro un. À 4,5% en France, 7,3% en Allemagne et 9,8% en Espagne en mars, cette hausse des prix grève les budgets des ménages et contraint les entreprises. Le chiffre de la zone euro, attendu ce vendredi, devrait poursuivre son ascension après 5,8% en février. Le pic n’est pas attendu avant l’été.

 

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

 

 

On comprend évidemment que les institutions monétaires combattent les cryptomonnaies qui ont précisément pour objectif de s’affranchir du système bancaire. Ceci  étant la Banque de France a raison de souligner le caractère particulièrement volatile et spéculatif de cryptomonnaie  comme le bitcoin qui ne repose  sur aucun actif.Le gouverneur de la Banque François Villeroy de Galhau a comparé la spéculation autour du bitcoin à la « tulipomanie » aux Pays-Bas au XVIIème siècle, qui a été la première bulle spéculative économique de l’histoire moderne. Ce n’est pas la première fois que les cryptomonnaies sont critiquées par les dirigeants de banque centrale. Ces derniers se méfient de leur volatilité et opacité. Ce qui ne les empêchent pas de plancher sur leurs propres projets de monnaie numérique.

 

De prime abord, difficile de voir le rapport entre le bitcoin, la doyenne des cryptomonnaies créée en 2009 au lendemain de la crise financière, et les tulipes néerlandaises. C’est pourtant bien avec elles que le gouverneur de la Banque de France a comparé la première cryptomonnaie. Le bitcoin « ne constitue pas (…) une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s’apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle », a déclaré François Villeroy de Galhau lors d’un forum sur l’innovation organisé par la banque des règlements internationaux (BRI) mardi 22 mars.

Cette comparaison avec le phénomène d’hyper-spéculation des tulipes n’est pas la première. Avant lui, Nassim Nicolas Taleb, auteur des Cygnes noirs l’avait faite.

Explications : la « tulipomanie » aux Pays-Bas constitue la première bulle spéculative économique et financière de l’histoire moderne. La spéculation était fondée sur le commerce des bulbes de tulipe dont les prix ont atteint des sommets, avant de s’effondrer en 1637. En 1642, après le krach, le prix de la tulipe n’était plus qu’au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à deux centièmes. L’avenir montrera si le bitcoin connaîtra un tel sort.

Les banquiers centraux sont coutumiers des charges contre les cryptomonnaies du fait de leur forte volatilité, de leur utilisation possible au profit d’activités criminelles et plus largement de leur opacité. Ils se méfient également des stablecoins, ces moyens de paiement qui utilisent certaines des technologies développées par les cryptomonnaies au cours libre, comme le bitcoin, mais dont les émetteurs assurent qu’elles sont adossées à une devise. Les stablecoins « créent une certaine fragmentation et sont entachés d’incertitudes réglementaires et opérationnelles », a affirmé François Villeroy de Galhau lors de son discours.

Cette charge intervient quelques jours après le vote de la Commission des affaires économiques du Parlement européen qui a adopté lundi 14 mars le projet de règlement « Market in Crypto Assets » (MiCA). Son but est d’harmoniser les réglementations nationales en matière de crypto-actifs en Europe et de créer un cadre réglementaire pour ce marché. Le but affiché est de soutenir l’innovation et tirer parti du potentiel des crypto-actifs d’une manière qui préserve la stabilité financière et protège les investisseurs.

Le gouverneur de la Banque de France a néanmoins précisé : « Résister à l’innovation ne fait pas partie de notre ADN, bien au contraire ». Les banques centrales multiplient en effet les expérimentations autour des monnaies numériques. La Banque de France planche sur un projet d’euro numérique depuis fin 2019-début 2020. Le 16 décembre 2021, elle a annoncé avoir réussi à valider l’interopérabilité entre différentes plateformes, une étape indispensable au fonctionnement de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC) pour les opérations interbancaires.

Plus récemment, début mars, le président américain Joe Biden a signé un décret pour lancer, avec prudence, des travaux concernant un potentiel dollar numérique, demandant au ministère de l’Économie de lui remettre un rapport sous six mois sur « le futur de la monnaie ». Il s’agirait d’une monnaie numérique développée sur une blockchain privée et contrôlée par l’État.

 

Selon le dernier recensement de la Banque des règlements internationaux (BRI), datant de juin 2021, environ neuf banques centrales sur dix ont indiqué avoir lancé des études autour d’une MNBC. Au mois d’octobre dernier, seulement deux MNBC de détail avaient déjà été déployées (le Sand Dollar aux Bahamas et le DCash pour l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale) mais plus d’une vingtaine de projets pilotes étaient en cours dans le monde.

En pointe se trouve d’ailleurs le e-yuan, contrôlé par la banque centrale de Chine et déjà utilisé dans les achats lors des JO de Pékin en 2022. La banque centrale de Russie expérimente également un rouble numérique auprès de certaines banques.

Les cryptomonnaies sont dans le même temps regardées en coin depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs observateurs s’inquiétant de leur possible utilisation pour contourner les lourdes sanctions financières qui pèsent sur Moscou.

Croissance : Les scénarios oubliés de la Banque de France

Croissance : Les scénarios oubliés de la Banque de France

Pour ne pas déplaire au gouvernement, la Banque de France a élaboré des scénarios encore relativement roses qui supposent que la croissance française sera encore solide en 2022 avec une diminution d’un peu plus d’un point de PIB.

En vérité la Banque de France a fait l’impasse sur d’une part l’ampleur de l’inflation actuelle qui va dépasser les 5 % au cours de l’année notamment du fait du renchérissement de l’art de 50 % du coût du carburant et du chauffage. Du coup, la croissance sera beaucoup plus affectée que ne l’indique la Banque de France et il n’est même pas certain que le PIB puisse atteindre 2 % en 2022. Mécaniquement la seule hausse du carburant et du chauffage devrait faire baisser la croissance de 2 points, soit 2 % au lieu des 4 % prévus par le gouvernement

L’institution admet qu’il pourrait aussi y avoir d’autres scénarios plus noirs . Elle n’a notamment pas calculé l’effet qu’aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes, qui aurait probablement des conséquences économiques encore plus dramatiques.

Rappelant que la perte de croissance pour la zone euro pourrait aller jusqu’à 2 points de PIB cumulés d’ici à 2024 dans le scénario le plus sévère de la BCE, François Villeroy de Galhau a déclaré que « pour la France, ce serait probablement  moins ! Alors que la France dépend essentiellement des importations pour sa consommation.

 

La Banque de France minimise les conséquences de la crise économique

La Banque de France minimise les conséquences de la crise économique

 

 

Comme le plus souvent, la Banque de France minimise les conséquences de la crise en Ukraine et de l’envolée de l’inflation en France. Pour schématiser la Banque de France envisage une perte de croissance de 1 % seulement. Au lieu des 4 % espérés,on serait autour de 3% .

En fait,  il ne s’agit  pas vraiment de prévisions mais plutôt de scénarios qui pourraient être loin de la vérité. Le premier scénario, dit « conventionnel », qui prend pour hypothèse un prix du baril de brent à 93 dollars en moyenne sur l’année et un prix du mégawattheure de gaz de 102 euros, table sur une croissance du PIB en moyenne annuelle de 3,4 % en 2022. Le second, dit « dégradé », avec un prix moyen du baril de brent à 119 dollars et un prix du gaz à 181 euros, affiche une croissance de 2,8 % sur l’année.

La vérité sans doute c’est que la croissance va surtout être affectée par l’envol de l’inflation qui pourrait dépasser 5 %. Un scénario que minimise la Banque de France pour n’avoir pas à recommander une réévaluation des revenus notamment des salaires, des pensions et de l’épargne.Au-delà de la croissance, l’inflation va, elle, grimper en 2022. Dans le meilleur des cas, elle devrait avoisiner les 3,7 % en moyenne sur l’année et, dans le pire, 4,4 %.

Le seul problème c’est que ces perspectives d’inflation ne tiennent pas compte d’une part de la hausse des prix déjà enregistrés aussi bien pour les produits industriels que pour l’alimentation. Des perspectives qui ne tiennent pas compte du faite que les dépenses carburant et chauffage risque d’augmenter de près de 50 % !

 

Il ne s’agit donc pas de projections ou de prospective mais de scénarios qui régulièrement seront révisés à la hausse pour l’inflation et la croissance.

BNP: Première banque en Europe mais avec de moins en moins d’agences

BNP: Première banque en Europe mais avec de moins en moins  d’agences

La BNP,  première banque en Europe combien compte bien s’appuyer encore sur la technologie pour être plus performante. Par contre, elle en profite pour nettoyer nombre d’agences avec des clients éjectés à plus de 30 km dans un autre établissement. La première banque européenne affiche un résultat record de 9,5 milliards d’euros en 2021. Le groupe intégré, qui tire la moitié de ses revenus dans le Retail et les services financiers spécialisés, s’estime bien positionné pour atteindre ses nouveaux objectifs à 2025, notamment une rentabilité du groupe de plus de 11%. Cerise sur le gâteau, le taux de distribution aux actionnaires est porté, de façon pérenne, à 60%. 

L’objectif et de consolider ses parts de marché dans tous ses métiers, de manière industrialisée et méthodique, presque sans éclats, bien ancré sur trois piliers, la banque commerciale et les services financiers spécialisés (55% du chiffre d’affaires), la banque d’investissement (31%) et le pôle assurance, gestion d’actifs et gestion privée (14%). Et même les 11 milliards d’euros de fonds propres « libérés » par la vente de sa filiale californienne Bank of the West, une opération qui doit être finalisée à la fin de l’année, seront consacrés à un plan de rachat d’actions (4 milliards) dont on peut se demander quel est réellement l’intérêt économique global pour l’entreprise sauf attirer les cours vers le haut.
12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol