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Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

 

Enjeux et risques des cryptomonnaies d’après la direction du Trésor

Les crypto-actifs désignent une multitude d’actifs hétérogènes, qui, s’ils servent assez peu de moyens de paiement, constituent une classe d’actifs de plus en plus répandue, soutenus par le développement d’un écosystème financier ainsi que l’émergence de la finance décentralisée. Pourtant, ils présentent différentes limites et risques pour les investisseurs, soulignés par les épisodes violents de correction engagés depuis un an, justifiant l’instauration d’un cadre réglementaire adapté.

 

d’après un note de la Direction du Trésor 

 

Les crypto-actifs, communément définis comme l’ensemble des actifs numériques reposant sur la technologie de la blockchain, se sont largement développés depuis plusieurs années, et désignent désormais une multitude d’actifs hétérogènes, dont le fonctionnement et les enjeux sont extrêmement divers. Au-delà des crypto-actifs issus des blockchains historiques, tels que le bitcoin et l’ether, une multitude de jetons (tokens), émis en général par l’intermédiaire d’applications plus ou moins décentralisées, contribuent au développement de l’écosystème. Par ailleurs, les stablecoins, dont la valeur est supposément adossée à d’autres actifs, se sont fortement développés et jouent un rôle pivot au sein du secteur en offrant des passerelles vers le secteur financier traditionnel.S’ils ne servent qu’assez marginalement de moyen de paiement, les crypto-actifs constituent une classe d’actifs pouvant offrir du rendement et de la diversification, au risque d’une forte volatilité. Ils sont également utilisés comme véhicules de transferts de fonds, notamment pour les transactions internationales. Un écosystème financier important s’est développé, favorisant l’arrivée des investisseurs institutionnels sur ce marché, en complément des investisseurs particuliers. Les crypto-actifs sont également au cœur du projet de finance décentralisée qui permettrait, selon ses promoteurs, de réduire les frictions liées à l’intermédiation.

Pour autant, le marché des crypto-actifs, qui a connu plusieurs épisodes de contraction depuis mai 2021, et dont la taille de marché a été divisée par trois depuis novembre 2021, est confronté à des limites persistantes – frais élevés et lenteur des transactions, coût énergétique, sécurité défaillante – qui entrave son développement. Par ailleurs, l’écosystème présente des vulnérabilités, liées à sa forte concentration, à des risques de liquidité élevés, et à une forte exposition au risque de marché, faisant peser des risques sur la stabilité financière, bien que la taille du marché reste modeste en comparaison des principales autres classes d’actifs (environ 800 Md$ en juin 2022 contre environ 25 000 Md$ pour la seule bourse de New-York ou 11 000 Md$ pour le marché de l’or).

L’encadrement du secteur, tel qu’engagé via la loi Pacte au niveau national, le règlement Mica en cours de finalisation au niveau européen, et différentes réglementations prudentielles, est indispensable pour offrir un cadre propice aux développements du secteur et des technologies liées, tout en protégeant les investisseurs et la stabilité financière, et en luttant contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

 

Intrusion des ukrainiens en Russie : enjeux et risques

Intrusion des ukrainiens en Russie : enjeux et risques

 

Les Ukrainiens s’étaient habitués, ces derniers mois, aux sombres nouvelles provenant de l’Est de leur pays, assiégé par l’armée russe. Mais les choses ont brusquement changé. Depuis le 6 août, date du début d’une incursion jusqu’à présent couronnée de succès des forces armées de Kiev dans la région russe de Koursk, des journalistes ukrainiens radieux couvrent désormais la guerre depuis le territoire russe conquis. La contre-attaque surprise de l’Ukraine, dont les troupes n’avaient jusqu’ici jamais pénétré en Russie, ne semble pas encore avoir atteint son point culminant. Contrairement aux raids précédents menés au printemps dernier par la milice russe anti-Poutine Légion pour la liberté de la Russie, les forces armées ukrainiennes mettent à contribution certaines de leurs unités les plus expérimentées.

 

par 

Associate Professor (Adj), Griffith Asia Institute; and Fellow, Strategic and Defence Studies Centre, Australian National University dans The Conversation 

 

Après avoir percé une portion peu défendue de la frontière à une centaine de kilomètres de la ville russe de Koursk – elle-même célèbre pour avoir été le théâtre d’une des plus grandes victoires de l’Union soviétique contre l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale – les forces ukrainiennes se seraient emparées de près de 80 localités. Ce faisant, elles ont pris le contrôle d’un territoire d’une superficie d’environ 1 000 kilomètres carrés, avançant d’environ 30 kilomètres à l’intérieur de la Russie.

Il existe de nombreuses théories sur les objectifs de l’Ukraine. L’une est qu’elle cherche à s’implanter sur la durée en Russie afin, par la suite, dans le cadre de futurs pourparlers de paix, de se servir de ces territoires comme monnaie d’échange contre les territoires ukrainiens capturés par les Russes au cours des deux dernières années et demie. Cette affirmation pourrait être étayée par des informations récentes selon lesquelles les soldats ukrainiens auraient creusé des tranchées dans les zones conquises afin de fortifier leurs positions.

Selon une autre hypothèse, les objectifs de Kiev seraient plus modestes : il s’agirait seulement de conserver certaines localités clés ainsi que les nœuds routiers et ferroviaires. D’une part, cela rendrait plus compliquée la reconquête russe, d’un point de vue logistique ; d’autre part, ces zones, quoique moins étendues que celles évoquées dans la première théorie, seraient tout de même, pour l’Ukraine, susceptibles d’être échangées à l’avenir contre des territoires pris par les Russes.

Une troisième éventualité est que les forces ukrainiennes se retirent rapidement, après avoir forcé Moscou à sécuriser sa frontière en détournant d’importantes ressources militaires jusqu’ici utilisées sur le territoire ukrainien.

Les deux dernières versions sont probablement les plus proches de la réalité. Il serait en effet très difficile pour l’Ukraine de tenir de larges pans du territoire russe une fois que les forces armées du Kremlin auront surmonté leur inertie initiale. Un tel effort immobiliserait en permanence certains des meilleurs soldats de Kiev et les exposerait au risque d’être tués ou capturés.

Bien entendu, Kiev a également d’autres motivations. Outre le fait de remonter le moral d’une population épuisée par la guerre, l’Ukraine pourrait chercher à récupérer, en contrepartie des militaires russes faits prisonniers lors de la présente opération, certains de ses soldats capturés. C’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre les récents propos du président Volodymyr Zelensky qui a déclaré que les forces ukrainiennes « reconstituaient leur fonds de change ».

En outre, a-t-il ajouté, la décision de Kiev a été motivée par le désir de montrer aux Russes que la guerre avait eu des conséquences pour eux, et pas seulement pour les Ukrainiens.

L’incursion envoie également un message aux États-Unis et à leurs alliés de l’OTAN.

La Maison Blanche a hésité à autoriser l’Ukraine à utiliser des armes américaines à longue portée pour frapper le territoire russe, craignant qu’il s’agirait d’une escalade dangereuse qui, de surcroît, alimenterait le discours russe selon laquelle l’OTAN est un cobelligérant de facto dans le conflit russo-ukrainien.

Il n’en demeure pas moins que, en portant le fer dans le territoire russe, Kiev rappelle avec force à Washington, où l’élite se focalise avant tout sur la prochaine élection présidentielle, que ses forces peuvent obtenir des résultats surprenants dès lors qu’elles disposent des capacités adéquates.

Jusqu’ici, la réaction de Moscou à l’incursion donne du poids au discours ukrainien selon lequel les craintes d’escalade exprimées aux États-Unis sont exagérées.

Certains dignitaires du régime russe, comme l’ancien président Dmitri Medvedev, ont vaguement évoqué des représailles sévères, et les propagandistes du Kremlin sur les réseaux sociaux ont prétendu que, dans la région de Koursk, les troupes de l’OTAN opéraient conjointement avec les soldats ukrainiens. Mais ce n’est pas nouveau : voilà des années que les responsables et les commentateurs officiels russes affirment à tort que l’OTAN combat aux côtés des forces ukrainiennes et préviennent que l’Ukraine sera anéantie si elle ne se soumet pas.

Dans cette optique, l’avancée de Kiev en territoire russe apparaît comme un calcul rationnel. L’Ukraine fait le pari que ses gains internationaux, moraux et matériels justifient le coût qu’auraient pour elle les représailles russes.

Bien entendu, ce calcul repose sur l’hypothèse que ces représailles seront d’une ampleur similaire à celles infligées précédemment à l’Ukraine. Le régime de Poutine a régulièrement démontré qu’il considérait les lois et les normes de la guerre comme des distractions gênantes, recourant volontiers à la terreur et à la destruction gratuite pour contraindre ses adversaires à la capitulation.

Mais les Ukrainiens ont déjà connu tout cela. Que l’on se remémore le massacre de civils à Boutcha, l’écrasement de villes comme Marioupol, les attaques aveugles contre des hôpitaux civils et les menaces voilées concernant la survenue prochaine d’« accidents » dans la centrale nucléaire occupée de Zaporijia.

L’incursion ukrainienne a révélé une fois de plus les faiblesses manifestes des forces armées russes. Elle met notamment en lumière l’orgueil démesuré de ses dirigeants, dont nul n’a oublié qu’ils avaient annoncé que Kiev tomberait en trois jours seulement. C’était il y a plus de 900 jours.

Nombreux sont ceux qui ont salué, à juste titre, les préparatifs de l’Ukraine en vue de son incursion comme un chef-d’œuvre de sécurité opérationnelle. Ce ne fut certainement pas une mince affaire que de rassembler les ressources nécessaires à un assaut de grande envergure sans alerter ni Moscou ni Washington, qui ont tous deux réagi dans un premier temps avec surprise.

Cependant, plusieurs rapports indiquent que les dirigeants militaires russes ont été avertis d’une concentration de troupes ukrainiennes près de la frontière et n’ont pas jugé utile de s’en inquiéter.

Depuis le début de l’opération, des informations contradictoires ont été publiées sur l’identité de la personne chargée de la réponse militaire de la Russie. En principe, c’est Valéri Guérassimov, le chef de l’état-major général, qui devrait être aux commandes. Pourtant, Poutine a cependant qualifié la réponse à l’attaque ukrainienne d’« opération antiterroriste », ce qui semble la placer sous la responsabilité d’Alexandre Bortnikov, le chef du Service fédéral de sécurité (FSB) de la Russie. D’autres encore affirment que la responsabilité a été confiée à Alexeï Dioumine, un favori de Poutine parfois présenté comme son possible successeur.

La confusion au niveau du commandement a également révélé la faiblesse des forces restantes à l’intérieur de la Russie. Une combinaison amassée à la va-vite de conscrits, d’infanterie de marine russe, de troupes du FSB et de la Rosgvardia (la garde nationale personnelle de Poutine) n’a pas été en mesure de déloger les forces ukrainiennes très mobiles.

Après avoir sécurisé la ville de Soudja, les troupes ukrainiennes ont également pu acheminer du matériel et des renforts, ce qui a encore compliqué la tâche des forces russes. La majeure partie de l’armée régulière russe étant immobilisée en Ukraine, il a même été spéculé que Moscou devrait acheminer vers la région de Koursk des troupes déployées dans son enclave de Kaliningrad, dans le nord de l’Europe.

Sur le plan politique, l’opération ukrainienne est très embarrassante pour Poutine, qui s’est déjà montré lent à réagir lorsqu’il a été confronté à des défis similaires par le passé. Il y a un peu plus d’un an, les tergiversations de Moscou ont permis au convoi rebelle du Groupe Wagner d’Evguéni Prigojine de s’approcher à moins de 200 kilomètres de Moscou avant qu’un accord d’amnistie ne soit conclu.

Cette fois, Poutine a été contraint d’interrompre le gouverneur de la région de Koursk Alexeï Smirnov lors d’une réunion télévisée des responsables de la défense, alors que celui-ci annonçait de mauvaises nouvelles sur l’ampleur de l’incursion ukrainienne. Après avoir été sèchement prié de s’en tenir à la discussion sur l’aide et les efforts de secours, Smirnov a promptement répondu qu’environ 180 000 Russes avaient été déplacés à l’intérieur du pays.

S’agit-il de signes de fragilité ? Il est certain que les réfugiés russes ont exprimé une grande colère contre les dirigeants de la région et les hommes des forces de sécurité présentes dans la région de Koursk, dont certains semblent avoir été les premiers à s’enfuir. Des rapports font également état de pillages commis par des soldats russes dans la zone de conflit. Des Russes de la région de Koursk ont également critiqué Poutine lui-même.

En ce qui concerne de stabilité du régime, cet épisode peut avoir trois issues différentes.

Première option : l’incursion de l’Ukraine en territoire russe – qui fait mentir le leitmotiv constant du Kremlin sur le fait que les Russes sont en sécurité – entraîne un torrent de colère publique qui met directement en péril le pouvoir de Poutine.

Deuxième possibilité : l’outrage que représente la prise d’un pan de territoire russe par les Ukrainiens pourrait unir la population russe derrière le président.

C’est toutefois le troisième cas de figure qui apparaît le plus probable. Dans ce scénario, la majorité des Russes restent apathiques. Les élites du Kremlin ne voient pas de raison de s’opposer à Poutine, et l’indignation populaire se limite à Koursk sans s’étendre aux centres de pouvoir de Moscou et de Saint-Pétersbourg.

Pour résumer, l’incursion de l’Ukraine en Russie n’a pas seulement porté un coup à Poutine. Elle a remonté le moral des troupes de Kiev, révélé que l’affirmation du Kremlin selon laquelle le territoire russe serait un sanctuaire était loin d’être conforme à la réalité, et rappelé à l’Occident que l’Ukraine était un acteur important à part entière. Sur ces trois plans, Kiev a une fois de plus fait preuve d’une remarquable ingéniosité.

Risques de cas de Mpox en France

Risques de  cas de Mpox en France 

Dans une interview à la Tribune, le ministre de la santé Français attire l’attention sur le risque de cas de MTOX en France( variole du singe). Face à la propagation du nouveau variant du virus Mpox, l’OMS a rehaussé vendredi son état d’alerte au niveau maximal. 

 

 

LA TRIBUNE DIMANCHE - Des cas du nouveau variant du virus ont-ils été détectés en France?

FRÉDÉRIC VALLETOUX - Jusqu’à présent, aucun. Chaque suspicion fait l’objet d’un séquençage. Pour l’instant, cela n’a pas donné lieu à la découverte d’un patient atteint par ce nouveau variant du Mpox.

Faut-il tout de même se préparer à voir la maladie surgir aussi dans le pays?

La France n’est pas isolée. Donc oui, on s’attend, comme tous les pays européens, à des cas déclarés, notamment en raison des allées et venues avec les zones d’Afrique touchées. Je ne suis pas devin et je ne peux pas prédire combien de cas il y aura. Mais il y a de fortes chances que des cas sporadiques apparaissent, et sans doute prochainement.

L’OMS a lancé une alerte mondiale. Faut-il s’en inquiéter?

Cet appel de l’OMS a surtout un double objectif. Le premier est de mettre en garde contre un virus d’une forme nouvelle qui doit être pris au sérieux et faire l’objet d’une solidarité internationale. C’est pour cela que l’OMS fait appel à une mobilisation de financement pour des vaccins, parce que le virus concerne surtout des pays aux systèmes de santé fragiles. C’est la raison pour laquelle le président de la République a décidé de donner des vaccins aux pays les plus touchés. Le second est de mettre en alerte l’ensemble des systèmes de santé de façon que chacun soit vigilant et en capacité de réagir. On parle d’un type d’épidémie dont le mode de diffusion et de contamination n’a rien à voir avec le Covid

Qu’est-ce qui a été mis en place depuis le lancement de cette alerte?

Tous les professionnels de santé ont été alertés par le ministère et les agences régionales de santé. Nous allons également avertir toutes les personnes qui ont voyagé dans les zones touchées, au départ et à l’arrivée de chaque vol. Nous allons poursuivre la vaccination. Elle ne concerne cependant pas la totalité de la population, seulement le public le plus exposé. Les rapports sexuels sont le mode de contamination le plus courant pour le clade 1B [nouvelle souche du virus], c’est pourquoi nous allons sensibiliser en particulier les publics les plus exposés à ce risque par le biais d’associations et de réseaux adaptés.

Aucun dispositif spécial n’est donc prévu?

Depuis 2022 et la première vague épidémique de clade 2, la France a mis en place un système de surveillance, de dépistage et de traitement qui a démontré son efficacité. Cette année-là, nous avions détecté à peu près 5000 cas sur le territoire. Puis il y en a eu 52 en 2023. Et pour l’instant, nous en sommes à 107 en 2024. Le système que nous avons déployé a permis la vaccination d’environ 150 000 personnes sur les trois dernières années.

Mais les vaccins valaient pour la précédente souche. Sont-ils également efficaces avec ce nouveau variant?

Ce nouveau virus a certes une létalité plus forte en Afrique. Il est trop tôt pour avoir des certitudes sur le niveau d’efficacité des vaccins sur ce variant. Aujourd’hui, nous avons des stocks robustes qui permettent une réponse adaptée. Nous en avons plus qu’en 2022 et nous pouvons en commander rapidement si besoin.

L’alerte lancée par l’OMS rappelle évidemment la période Covid. Prévoyez-vous une campagne de sensibilisation pour éviter la panique?

On parle d’un type d’épidémie dont le mode de diffusion et de contamination n’a rien à voir avec le Covid. Il faut donc rassurer la population de ce point de vue-là: les réponses ne seront absolument pas les mêmes. Cependant, je sais qu’à chaque suspicion d’épidémie ou à chaque alerte un certain nombre de fausses informations circulent. Il faut seulement expliquer ce qu’est le Mpox et les gestes de prévention à adopter pour rassurer la population. À ce jour, nous avons un appareil de santé qui permet des prises en charge sûres et limite la propagation, comme cela a pu être le cas en 2022

Des risques de guerre civile pour 40 % des Français

 Des risques de guerre civile pour  40 % des Français

Un Français sur cinq considère comme Emmanuel Macron que les programmes du Rassemblement national et de La France insoumise mènent tous les deux le pays « à la guerre civile », selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

Des propos qui ne sont partagés par que par une minorité de Français, selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche publiée ce vendredi 28 juin. « 21% sont parfaitement en accord avec le président de la République et considèrent que les deux programmes conduiraient le pays à ‘la guerre civile’ », écrit l’institut.

En revanche, 42% des Français estiment que le programme de La France insoumise mènerait le pays à la « guerre civile », 40% pour celui du Rassemblement national.

Législatives: risques de chienlit et de chaos

Législatives: risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Elections Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

Elections Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Société-SONDAGE BFM: Des risques de guerre civile 40 % des Français

Société-SONDAGE BFM: Des risques de guerre civile 40 % des Français

 

Un Français sur cinq considère comme Emmanuel Macron que les programmes du Rassemblement national et de La France insoumise mènent tous les deux le pays « à la guerre civile », selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

Des propos qui ne sont partagés par que par une minorité de Français, selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche publiée ce vendredi 28 juin. « 21% sont parfaitement en accord avec le président de la République et considèrent que les deux programmes conduiraient le pays à ‘la guerre civile’ », écrit l’institut.

En revanche, 42% des Français estiment que le programme de La France insoumise mènerait le pays à la « guerre civile », 40% pour celui du Rassemblement national.

SONDAGE BFM: Des risques de guerre civile 40 % des Français

SONDAGE BFM: Des risques de guerre civile 40 % des Français

Un Français sur cinq considère comme Emmanuel Macron que les programmes du Rassemblement national et de La France insoumise mènent tous les deux le pays « à la guerre civile », selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

Des propos qui ne sont partagés par que par une minorité de Français, selon une enquête Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche publiée ce vendredi 28 juin. « 21% sont parfaitement en accord avec le président de la République et considèrent que les deux programmes conduiraient le pays à ‘la guerre civile’ », écrit l’institut.

En revanche, 42% des Français estiment que le programme de La France insoumise mènerait le pays à la « guerre civile », 40% pour celui du Rassemblement national.

Des risques de guerre entre Israël et le Liban

Des risques de guerre entre Israël et le Liban

 

 
Les États-Unis ont mis en garde mardi contre les «conséquences désastreuses» qu’aurait un nouveau conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban, et appelé à trouver une solution «diplomatique». «Une autre guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient», a déclaré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, en recevant son homologue israélien, Yoav Gallant, au Pentagone.

«La diplomatie est de loin le meilleur moyen d’éviter une nouvelle escalade», a-t-il ajouté. Yoav Gallant a pour sa part relevé que «nous travaillons en étroite collaboration pour parvenir à un accord, mais nous devons également nous préparer à tous les scénarios possibles».

Le gouvernement du Canada a appelé mardi ses ressortissants à quitter au plus vite, «pendant qu’ils le peuvent», le Liban, où les craintes d’une escalade de la violence à sa frontière sud, entre le Hezbollah et Israël, se font de plus en plus vives.

Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Législatives France- Des risques de chienlit et de chaos

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Politique France- -des risques de chienlit et de chaos

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 50 milliards à presque 300 qui sont prévues.

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Législatives-des risques de chienlit et de chaos

Législatives-des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 50 milliards à presque 300 qui sont prévues.

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Législatives : les grands groupes inquiets pour les risques de l’économie

Législatives :  les grands groupes inquiets pour les risques de l’économie


C’est le cri d’alarme des grandes sociétés. L’Afep, qui réunit les 117 plus grandes entreprises françaises, a mis en garde ce lundi contre un « risque majeur » de « décrochage durable » de l’économie française et européenne, selon l’issue des élections législatives anticipées en France, appelant les partis politiques à la « responsabilité budgétaire ».« Le vote des Français déterminera aussi la capacité des grandes entreprises et leurs millions de salariés à poursuivre leur développement, à innover et à maintenir l’emploi et le pouvoir d’achat, contribuant ainsi à la prospérité de notre pays », a déclaré l’Association française des entreprises privées, dans un communiqué.

 

Les législatives anticipées font craindre aux acteurs économiques français l’arrivée des extrêmes au pouvoir. Signe de cette crainte, les marchés ont sévèrement sanctionné la semaine dernière la Bourse de Paris, qui a enregistré sa pire semaine depuis début 2022. Les taux d’emprunt de l’Etat français ont également augmenté, renchérissant le coût de la dette du pays.

Déjà la semaine dernière, les organisations patronales ont montré leurs inquiétudes face à la possible percée du Rassemblement national, arrivé en tête lors des dernières élections européennes, s’il remporte les législatives.

Mardi dernier, dans un communiqué qui ne cite aucun parti, tout en visant clairement des projets du RN et, pour faire bonne mesure, de LFI, le Medef a dit redouter les propositions de « certains », « allant du retour de la retraite à 60 ans à l’indexation automatique des salaires sur l’inflation, en passant par la sortie du nucléaire ou de l’énergie éolienne ».

La CPME a évité également de citer le RN dans son propre communiqué, tout en rappelant ses priorités : poursuite de la politique de l’offre, décarbonation de l’économie et réforme du système de protection sociale.

Alors que le parti d’extrême droite place le patriotisme économique et le pouvoir d’achat des Français au cœur de son programme, « sur de multiples sujets de politique économique essentiels, la position du RN manque de clarté », avec des mesures « à la fois floues et changeantes », constate dans une note Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès.

Ainsi, quoique critique envers l’accroissement de la dette publique, aujourd’hui supérieure à 3.000 milliards d’euros (environ 110% du PIB), le RN prévoit de nombreuses dépenses, loin d’être compensées par des recettes supplémentaires.

Parmi les principales propositions, la formation de Marine Le Pen veut abaisser à 5,5% la TVA sur les produits énergétiques, restaurer une retraite à 60 ans dans certains cas, exonérer d’impôt sur le revenu les moins de 30 ans, lancer un plan de 20 milliards d’euros pour la santé, construire 100.000 logements sociaux par an…

« Ce n’est pas la couleur politique des uns et des autres qui préoccupe les marchés, mais la solvabilité de la dette France : un programme qui n’est pas financé donne des risques de dérapage des finances publiques », souligne Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management.

Pour rappel, le déficit public s’est creusé à 5,5% du PIB en 2023 (presque 154 milliards d’euros) en raison de recettes plus faibles qu’escompté, valant à la France d’être dans le viseur des agences de notation et de la Commission européenne pour déficit excessif. Le gouvernement actuel ambitionne de passer sous le seuil de 3% du PIB en 2027, dans les clous européens.

De son côté, le programme du Nouveau Front populaire s’engage entre autres à augmenter le Smic, bloquer les prix des biens de première nécessité, faire renaître l’ISF ou encore fixer un objectif de retraite à 60 ans. Présentées vendredi dernier, les marchés n’ont pas accueilli avec bienveillance ces mesures « de rupture ».

«Réagissant à une semaine de fortes turbulences pour la France sur les marchés financiers, le président de la République a déclaré : « Ça vous donne en quelque sorte un avant-goût de ce que serait en effet l’avènement de programmes économiques totalement irréalistes ». Selon lui, les projets de l’alliance de gauche ou du Rassemblement national « coûtent par an entre 100 et 400 milliards d’euros ».

 

 

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