Archive pour le Tag 'profits ?'

Une petite taxe sur les profits pour compenser la grosse taxe sociale

Une petite taxe sur les profits pour compenser la grosse ponction  sociale

 

Autant le premier ministre a été clair et offensif sur la nécessité de réduire certaines dépenses sociales notamment concernant les chômeurs autant il a été discret sur l’éventualité d’une petite taxe sur les profits. C’est tout juste s’il a évoqué la question en indiquant que rien n’était exclu. La vérité sans doute c’est que la réduction des dépenses sociales s’effectuerait notamment à travers une fiscalité qui comporte une large assiette et dont le rendement serait très important. À l’inverse une taxe sur les riches s’exercerait sur une assiette très réduite mais très symbolique avec cependant un rendement faible. L’action du gouvernement pour réduire la dette passerait à la fois par une réduction des dépenses comme celle du régime d’allocation chômage mais aussi par la fiscalité et le blocage des revenus.

La taxe sur les profits sera là pour donner une caution sociale au plan de rigueur qui concernera le plus grand nombre.

En plein débat sur le dérapage des finances publiques, le chef du gouvernement a timidement ouvert la porte à une taxation sur les superprofits ( 150 milliards pour les plus grandes entreprises en 2023) . Après une brèche ouverte par la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale, Yaël Braun Pivet, la semaine dernière, Gabriel Attal a déclaré ce jeudi « ne pas avoir de dogme, ni de tabou sur les profits exceptionnels liés à des situations de crise ».

Cette annonce intervient en pleine crise des finances publiques, amplifiée par les mauvais chiffres du déficit de 2023 à 5,5% du PIB, contre 4,9% initialement dévoilés mardi dernier. Faute de croissance économique, les recettes ont plongé l’année dernière précipitant le solde des finances publiques dans le rouge.

Profits: Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris

Profits: Toujours de nouveaux records pour la Bourse de Paris

 
Alors que la situation de la France se dégrade sur le plan financier, social et économique , la Bourse, elle,  ne cesse d’enregistrer des records. Ainsi la croissance  s’est  nettement dégradée au premier trimestre. Les prévisions pour l’année en cours viennent d’être revues en baisse par les institutions notamment dernièrement par la Banque de France. Le chômage se dégrade. L’endettement de la France est de plus en plus catastrophique et va sans doute justifier un plan de rigueur. Pendant ce temps-là ,la bourse brille. Rien d’étonnant à cela car  l’inflation  a permis d’augmenter de manière artificielle prix et profits sous l’effet notamment de liquidités immenses distribuées gratuitement par la banque centrale européenne aux banques. Une sorte d’opération anti redistributive qui paraît tellement complexe qu’elle n’est même pas traitée par les médias ou alors si peu. En attendant l’inflation continue et se rajoute évidemment aux hausses de prix intérieurs. Et le pouvoir d’achat se dégrade au point d’affecter la consommation et derrière la croissance.

 

La Bourse de Paris a ainsi gagné 0,65% mardi, restant confiante sur la solidité de l’économie en amont des annonces de la Réserve fédérale américaine, qui se réunit mardi et mercredi. L’indice vedette CAC 40 a pris 52,91 points à 8.201,05 points, un nouveau record en clôture. Et l’indice tourne en ce moment autour de 8150 points.

 

Records de profits quand le pouvoir d’achat baisse

Records de profits   quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.Un record aussi pour les bénéfices autour de 150 milliards en 2023 et plus de 60 milliards distribués comme dividendes.

 

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

 Exprimées en dollar, pour faciliter les comparaisons mondiales, les sommes reversées à leurs actionnaires par les 40 entreprises françaises recensées ont atteint 68,7 milliards en 2023, selon l’étude annuelle du gestionnaire d’actifs Janus Henderson. C’est l’équivalent de 63,2 milliards d’euros.

La France, comme 21 autres pays tels que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie ou encore le Danemark, est à un record en termes de dividendes versés. C’est une hausse de 8,70% sur un an, et de 31% par rapport à 2017, où 47 entreprises françaises étaient incluses. La France demeure largement le premier pays au niveau de l’Union européenne, mais reste derrière le Royaume-Uni.

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Hausses des marchés financiers : Des profits excessifs

Hausses des marchés financiers : Des profits excessifs

Vincent Chailley, cofondateur et directeur des investissements de H2O AM, société de gestion spécialisée dans la gestion « global macro » à fort effet de levier, livre son analyse sur l’évolution récente des marchés, notamment cette succession de records sur les Bourses mondiales, et dévoile ses principaux choix en matière d’investissement pour 2024.intreview dans La Tribune ( extrait)

  Les Bourses volent de record en record. Comment expliquez-vous cette bonne tenue des marchés ?

VINCENT CHAILLEY- Les actions sont chères, à l’exception peut-être des actions européennes qui attirent toujours aussi peu les investisseurs internationaux. Les obligations sont également chères. Tout est finalement un peu cher. C’est une forme d’héritage des injections de liquidités massives de ces quinze dernières années. Nous sommes toujours dans ce monde où tout est globalement cher. Un début de purge a eu lieu en 2022 mais il reste un excès de liquidités qui disparaîtra que progressivement. Ceci dit, il n’est pas anormal que les actions se comportent bien dans un monde inflationniste, surtout dans un contexte d’inflation par la demande. Les entreprises peuvent augmenter leurs prix, tenir leurs marges. Les actions sont donc mieux placées que les obligations. Les grands allocataires, comme les fonds de pension, ou les fonds souverains, qui avaient une forte exposition aux obligations, se sont tournés vers les actions quand l’inflation a commencé à grimper. Et ce sont les marchés américains qui ont le plus profité de cette réallocation en 2023.

Quel est votre scénario pour 2024 ?

Le scénario macroéconomique qui nous semble le plus probable, c’est celui d’un ralentissement de la croissance, modéré et progressif. Le risque de récession est faible, voire très faible. Je ne vois pas de force qui pourrait provoquer aujourd’hui une accélération du ralentissement en cours. L’économie ralentit car les taux sont élevés, notamment les taux réels au-dessus de 2%, mais l’emploi reste globalement très solide et surtout nous constatons aucun déséquilibre dans le secteur privé, aucun excès de dette à la fois chez les ménages et dans les entreprises. C’est très important. Nous ne sommes pas du tout dans une situation similaire à 2008. Il n’y a pas de problème bancaire, il n’y a pas de bulle de marché, même si quelques valorisations de la tech peuvent paraître excessives. En un mot, le secteur privé est sain. S’il devait y avoir un excès, il est dans le secteur public. Ce sont finalement les États qui payent les additions de tous chocs passés, et qui garantissent ainsi la bonne tenue de l’économie.

Cette résistance de l’économie américaine n’est-elle pas quelque peu artificielle ?

Les salaires réels continuent de progresser et la productivité semble repartir à la hausse. On pourrait même être au milieu d’un choc de productivité, à la sauce des années 90, ce qui ne serait pas surprenant compte tenu des investissements massifs dans l’innovation réalisés pendant ce long cycle d’argent gratuit. Et, puis, nous pouvons avancer une troisième source potentielle de soutien à l’économie, ce sont les marchés eux-mêmes. Dans un scénario où la Réserve fédérale redevient accommodante, nous pouvons toujours imaginer que les actions continuent de monter, que les primes de crédit se compriment, et dans une économie très sensible aux marchés, cela alimenterait la croissance. Tous ces éléments mis bout à bout, salaires réels, productivité, marchés favorables, pourraient finalement constituer le seul vrai risque pour les marchés, celui d’une économie américaine qui serait toujours très résistante en 2024, trop résistante aux yeux des banquiers centraux, avec un risque de retour de l’inflation. Le risque d’emballement, voire d’euphorie sur les marchés ne doit pas être ignoré, surtout s’il se concentre sur quelques actifs. A ce stade, cela reste un risque.

 

Marchés financiers : Des profits excessifs

Marchés financiers : Des profits excessifs

Vincent Chailley, cofondateur et directeur des investissements de H2O AM, société de gestion spécialisée dans la gestion « global macro » à fort effet de levier, livre son analyse sur l’évolution récente des marchés, notamment cette succession de records sur les Bourses mondiales, et dévoile ses principaux choix en matière d’investissement pour 2024.intreview dans La Tribune ( extrait)

 

  Les Bourses volent de record en record. Comment expliquez-vous cette bonne tenue des marchés ?

VINCENT CHAILLEY- Les actions sont chères, à l’exception peut-être des actions européennes qui attirent toujours aussi peu les investisseurs internationaux. Les obligations sont également chères. Tout est finalement un peu cher. C’est une forme d’héritage des injections de liquidités massives de ces quinze dernières années. Nous sommes toujours dans ce monde où tout est globalement cher. Un début de purge a eu lieu en 2022 mais il reste un excès de liquidités qui disparaîtra que progressivement. Ceci dit, il n’est pas anormal que les actions se comportent bien dans un monde inflationniste, surtout dans un contexte d’inflation par la demande. Les entreprises peuvent augmenter leurs prix, tenir leurs marges. Les actions sont donc mieux placées que les obligations. Les grands allocataires, comme les fonds de pension, ou les fonds souverains, qui avaient une forte exposition aux obligations, se sont tournés vers les actions quand l’inflation a commencé à grimper. Et ce sont les marchés américains qui ont le plus profité de cette réallocation en 2023.

Quel est votre scénario pour 2024 ?

Le scénario macroéconomique qui nous semble le plus probable, c’est celui d’un ralentissement de la croissance, modéré et progressif. Le risque de récession est faible, voire très faible. Je ne vois pas de force qui pourrait provoquer aujourd’hui une accélération du ralentissement en cours. L’économie ralentit car les taux sont élevés, notamment les taux réels au-dessus de 2%, mais l’emploi reste globalement très solide et surtout nous constatons aucun déséquilibre dans le secteur privé, aucun excès de dette à la fois chez les ménages et dans les entreprises. C’est très important. Nous ne sommes pas du tout dans une situation similaire à 2008. Il n’y a pas de problème bancaire, il n’y a pas de bulle de marché, même si quelques valorisations de la tech peuvent paraître excessives. En un mot, le secteur privé est sain. S’il devait y avoir un excès, il est dans le secteur public. Ce sont finalement les États qui payent les additions de tous chocs passés, et qui garantissent ainsi la bonne tenue de l’économie.

Cette résistance de l’économie américaine n’est-elle pas quelque peu artificielle ?

Les salaires réels continuent de progresser et la productivité semble repartir à la hausse. On pourrait même être au milieu d’un choc de productivité, à la sauce des années 90, ce qui ne serait pas surprenant compte tenu des investissements massifs dans l’innovation réalisés pendant ce long cycle d’argent gratuit. Et, puis, nous pouvons avancer une troisième source potentielle de soutien à l’économie, ce sont les marchés eux-mêmes. Dans un scénario où la Réserve fédérale redevient accommodante, nous pouvons toujours imaginer que les actions continuent de monter, que les primes de crédit se compriment, et dans une économie très sensible aux marchés, cela alimenterait la croissance. Tous ces éléments mis bout à bout, salaires réels, productivité, marchés favorables, pourraient finalement constituer le seul vrai risque pour les marchés, celui d’une économie américaine qui serait toujours très résistante en 2024, trop résistante aux yeux des banquiers centraux, avec un risque de retour de l’inflation. Le risque d’emballement, voire d’euphorie sur les marchés ne doit pas être ignoré, surtout s’il se concentre sur quelques actifs. A ce stade, cela reste un risque.

 

Grande distribution: Les super profits de Carrefour et des autres

Grande distribution: Les super profits de Carrefour et des autres

 

 Les résultats de l’industrie alimentaire et des grands distributeurs montrent que l’inflation a été l’occasion de superprofits; Ainsi Carrefour va accorder une augmentation de 55% aux actionnaires via les dividendes. Bref en rajoutant des hausses illicites à l’inflation générale. Ce qu’on fait la plupart des grandes entreprises.

 

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. Cela d’autant plus que les industriels et les distributeurs rajoutent de l’inflation illicite à l’inflation

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation a certes été tenu. Mais il ne pourra pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois …. au contraire.

 

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie. La vérité c’est que les distributeurs et les industriels se gavent.

Grande distribution: Les scandaleux profits de Carrefour et des autres

Grande distribution: Les scandaleux profits de Carrefour et des autres

 

 Les résultats de l’industrie alimentaire et des grands distributeurs montrent que l’inflation a été l’occasion de superprofits; Ainsi Carrefour va accorder une augmentation de 55% aux actionnaires via les dividendes. Bref en rajoutant des hausses illicites à l’inflation générale. Ce qu’on fait la plupart des grandes entreprises.

 

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. Cela d’autant plus que les industriels et les distributeurs rajoutent de l’inflation illicite à l’inflation

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation a certes été tenu. Mais il ne pourra pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois …. au contraire.

 

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie. La vérité c’est que les distributeurs et les industriels se gavent.

Les scandaleux profits de Carrefour et des autres

Les scandaleux profits de Carrefour et des autres

 

 Les résultats de l’industrie alimentaire et des grands distributeurs montrent que l’inflation a été l’occasion de superprofits; Ainsi Carrefour va accorder une augmentation de 55% aux actionnaires via les dividendes. Bref en rajoutant des hausses illicites à l’inflation générale. Ce qu’on fait la plupart des grandes entreprises.

 

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. Cela d’autant plus que les industriels et les distributeurs rajoutent de l’inflation illicite à l’inflation

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation a certes été tenu. Mais il ne pourra pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois …. au contraire.

 

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie. La vérité c’est que les distributeurs et les industriels se gavent.

Inégalités- Profits record mais pouvoir d’achat en baisse

Inégalités- Profits record mais pouvoir d’achat en baisse

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Profits record mais pouvoir d’achat en baisse

Profits record mais pouvoir d’achat en baisse

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Profits record mais pouvoir d’achat en berne

Profits record mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

Profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023 alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat en soutenant d’abord les moins favorisés et non des grèves catégorielles comme celle des contrôleurs de la SNCF.

Bourses et profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

Bourses et profits au sommet mais pouvoir d’achat en berne

On assiste à un véritable feu d’artifice concernant les indices de la bourse et les profits des grandes entreprises. Et cela en 2023alors que la croissance était déjà très faiblarde. Par contre, l’inflation a été l’occasion d’un immense phénomène anti redistributif, en effet ce sont les ménages et surtout les moins favorisés qui ont payé l’addition. En gros au cours de ces deux dernières années, la perte de pouvoir d’achat a été en moyenne de l’ordre de 10 %. En cause, notamment une inflation moyenne particulièrement élevée et un indice des prix complètement obsolète. Le pouvoir politique, les statisticiens à leur service et les grands intérêts financiers ne cessent de dire le contraire. Pourtant les ménages qui ont vu notamment les dépenses alimentaires augmenter de 20 % en 2 ans ont considérablement modifié la structure et le volume de leurs dépenses. Ainsi les dépenses contraintes, alimentaires bien sûr mais aussi chauffage, transport, abonnements, électricité n’ont cessé d’augmenter alors que les dépenses ajustables, elles, sont en berne.

Les ménages, les salariés en général n’ont ni la capacité, ni la possibilité de dénoncer cet immense transfert de valeurs. Les associations de consommateurs constatent souvent avec pertinence le phénomène mais ont peu d’impact sur la mobilisation des ménages.

Quant aux syndicats en France, d’une certaine manière ils semblent depuis l’affaire des retraites comme en léthargie. Il faut dire qu’ils ne sont guère aidés par un pouvoir qui depuis sept ans n’a cessé de les contourner.

Pourtant la question prioritaire des salariés comme plus généralement des ménages est celle du pouvoir d’achat. Bien entendu, les économistes complaisants vis-à-vis du pouvoir ne manqueraient pas de souligner les dangers de la boucle salaire inflation ; par contre, ils ne s’offusquent pas de la boucle profits inflation. Mais l’injustice sociale aura des conséquences économiques sur le niveau de consommation et donc sur la croissance. L’année 2024 va confirmer la tendance baissière de la croissance qui risque d’être presque nulle. Ce qui va entraîner une vague de licenciements et la reprise du chômage dans l’industrie bien sûr mais aussi dans les services comme les banques par exemple.

On comprend que les syndicats soient sortis rincés après l’énorme action de protestation contre la réforme des retraites mais il serait temps qu’ils se reprennent en remettant au cœur de leur stratégie la défense du pouvoir d’achat.

« Business » et inflation: Total : 20 milliards de profits

« Business » et inflation: Total : 20 milliards de profits

Le seul résultat de Total confirme combien les grandes sociétés ont profité du climat inflationniste pour empocher des bénéfices indus. En la circonstance il s’agit de profits sur le pétrole dont on sait que la hausse des cours nourrit les bénéfices des grands pétroliers. Mais le mécanisme concerne l’ensemble des grands opérateurs économiques qui ont profité de la hausse générale des prix pour y ajoute des hausses discrètes mais indues évidemment payées par le consommateur final. D’une certaine manière ,l’inflation a servi d’outil tout à fait efficace pour une répartition encore plus injuste de la valeur . Et les promesses de taxer les superprofits ont disparu des intentions gouvernementales.

Ses performances inscrivent Total Energies dans la droite ligne de celles réalisées par les Américains, Exxon Mobil et Chevron, qui ont respectivement 36 milliards et 21,4 milliards de dollars de bénéfices.

Total : 20 milliards de profits !

Total : 20 milliards de profits

Le seul résultat de Total confirme combien les grandes sociétés ont profité du climat inflationniste pour empocher des bénéfices indus. En la circonstance il s’agit de profits sur le pétrole dont on sait que la hausse des cours nourrit les bénéfices des grands pétroliers. Mais le mécanisme concerne l’ensemble des grands opérateurs économiques qui ont profité de la hausse générale des prix pour y ajoute des hausses discrètes mais indues évidemment payées par le consommateur final. D’une certaine manière ,l’inflation a servi d’outil tout à fait efficace pour une répartition encore plus injuste de la valeur . Et les promesses de taxer les superprofits ont disparu des intentions gouvernementales.

Ses performances inscrivent Total Energies dans la droite ligne de celles réalisées par les Américains, Exxon Mobil et Chevron, qui ont respectivement 36 milliards et 21,4 milliards de dollars de bénéfices.

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