Archive pour le Tag 'CAC 40'

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

Les entreprises du CAC 40 ont cumulé des bénéfices nets à plus de 81 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année 2023, soit une hausse de 15% sur un an, selon un décompte réalisé par l’AFP lundi. Les entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris sont portés par les hausses de prix, l’inflation restant prégnante ces derniers mois. Avec les résultats de quelques entreprises qui manquent encore on se rapproche des 100 milliards. À noter que dans le même temps la masse salariale des salariés autour de 1000 milliards sur un an) aura perdu environ 50 milliards sur deux ans.

De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net

Les résultats des principales banques françaises, qui affichent toutes un bénéfice net en augmentation (+5% pour le secteur), et de Legrand (+19%), publiés la semaine dernière, sont venus confirmer la tendance haussière observée le mois dernier. De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.

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Bourse : les indices américains font une pause après leur folle envolée des derniers mois

Le chiffre d’affaires global semestriel de ces 38 groupes cotés atteint quasiment 860 milliards d’euros, contre 825 milliards d’euros à la même période en 2022, soit une progression de 4%. A noter : le calcul de l’AFP ne prend pas en compte deux groupes, Pernod Ricard et Alstom. En effet, leurs exercices comptables décalés ne correspondent pas aux années civiles. Vivendi, remplacé au milieu d’année par Edenred au sein de l’indice de référence, a également été écarté de la liste.

Une tendance à la hausse à nuancer
Cette tendance générale à l’augmentation des chiffre d’affaires et des bénéfices s’explique par l’inflation. Et pour cause, les sociétés répercutent les hausses de coûts sur leurs prix. La hausse agrégée masque toutefois certains reculs. A l’image d’Eurofins : le géant des laboratoires d’analyse pâtit de l’après-Covid, avec un bénéfice en chute de 51% sur le premier semestre, à 151 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en recul de 5,9% à 3,20 milliards d’euros, conforme au consensus des analystes de Factset et Bloomberg.

Super profits Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

Super profits Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

Profits et CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

CAC 40 : record de rachats d’actions

CAC 40 : record de rachats d’actions

80 milliards ont été distribués suite aux superprofits des grandes entreprises dans 25 milliards qui ont servi au rachat de leurs propres actions par les même entreprises. Une opération strictement financière complètement inutile sur le plan économique et qui sert uniquement de manière artificielle à soutenir le cours d’action que possèdent en masse les dirigeants.

En effet devant le risque de scandale évolution des salaires des dirigeants, les conseils d’administration sont de plus en plus généreux pour accorder des quantité d’action aux dirigeants. ( En clair ces dirigeants deviennent de grands capitalistes sans jamais mis un sou de leur poche dans l’entreprise). Une forme d’augmentation des revenus plus discrètes mais souvent tout aussi scandaleuses. Emmanuel Macron a vaguement évoqué une « contribution exceptionnelle » aux entreprises qui profitent de bénéfices records pour racheter leurs propres actions en Bourse.

Près de 24 milliards d’euros d’actions ont été rachetés l’année dernière, après déjà 22,4 milliards en 2021. C’était deux fois moins en 2018 (10,9 milliards) et en 2019 (10,7 milliards). En 2022, TotalEnergies est le champion avec plus de 6 milliards d’euros de rachats d’actions. Rien qu’au premier trimestre de cette année, l’entreprise prévoit de débourser 1,8 milliard d’euros, autant que ce qu’elle a versé pour la taxe sur les superprofits en Europe.

Les es niveaux sont d’une tout autre envergure aux États-Unis, où l’on compte plus de 1000 milliards de dollars (915 millions d’euros) de rachats d’actions en 2022. Un record porté notamment par Apple avec 90 milliards de dollars.

Société-CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022 !

Société-CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022 !

On peut légitimement s’interroger sur les facteurs explicatifs des exceptionnels profits du CAC 40. En fait il y a bien deux facteurs explicatifs majeurs, d’une part la reprise économique mais aussi l’envolée de l’inflation. Une envolée de l’inflation qui a permis aux grandes entreprises d’augmenter en toute discrétion prix et profits. Remarquons que parallèlement les consommateurs ont dû régler une facture d’inflation presque équivalente aux profits du CAC. Pour partie en tout cas un mécanisme de transfert et de vase communiquant ! L’exemple plus significatif étend celui de Total. Sur le plan monétaire les banques centrales ont inondé le marché de liquidités gratuites qui ont soutenu la demande et nourrit l’inflation productrice de profits pour les grandes entreprises mais maintenant de perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs.

Grâce à une année exceptionnelle dans les secteurs du luxe et de l’énergie, les 40 plus importantes entreprises françaises cotées à la bourse de Paris ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés en 2022, une baisse de 9% par rapport à l’année précédente
Le quartier d’affaires de La Défense

Les entreprises françaises du CAC 40 affichent une santé de fer. En 2022, elles ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés, notamment en raison de résultats exceptionnels dans les secteurs du luxe et de l’énergie, selon un calcul réalisé par l’AFP et relayé par La Voix du Nord ce jeudi 9 mars. Des résultats qui sont néanmoins en baisse de 9 % par rapport à l’année 2021, lors de laquelle ces entreprises avaient dégagé près de 156 milliards d’euros de bénéfices.

Au total, le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1 729 milliards d’euros pour l’année 2022, rapporte le quotidien de presse régionale. Un chiffre d’affaires en hausse de 19 % sur un an, notamment porté par la hausse des prix pour de nombreuses entreprises. Il est cependant important de noter que le calcul réalisé par l’AFP n’inclut pas les résultats de Pernod-Ricard et Alstom, car ces deux entreprises ont des exercices comptables décalés.

CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022

CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022

On peut légitimement s’interroger sur les facteurs explicatifs des exceptionnels profits du CAC 40. En fait il y a bien deux facteurs explicatifs majeurs, d’une part la reprise économique mais aussi l’envolée de l’inflation. Une envolée de l’inflation qui a permis aux grandes entreprises d’augmenter en toute discrétion prix et profits. Remarquons que parallèlement les consommateurs ont dû régler une facture d’inflation presque équivalente aux profits du CAC. Pour partie en tout cas un mécanisme de transfert et de vase communiquant ! L’exemple plus significatif étend celui de Total. Sur le plan monétaire les banques centrales ont inondé le marché de liquidités gratuites qui ont soutenu la demande et nourrit l’inflation productrice de profits pour les grandes entreprises mais maintenant de perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs.

Grâce à une année exceptionnelle dans les secteurs du luxe et de l’énergie, les 40 plus importantes entreprises françaises cotées à la bourse de Paris ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés en 2022, une baisse de 9% par rapport à l’année précédente
Le quartier d’affaires de La Défense

Les entreprises françaises du CAC 40 affichent une santé de fer. En 2022, elles ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés, notamment en raison de résultats exceptionnels dans les secteurs du luxe et de l’énergie, selon un calcul réalisé par l’AFP et relayé par La Voix du Nord ce jeudi 9 mars. Des résultats qui sont néanmoins en baisse de 9 % par rapport à l’année 2021, lors de laquelle ces entreprises avaient dégagé près de 156 milliards d’euros de bénéfices.

Au total, le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1 729 milliards d’euros pour l’année 2022, rapporte le quotidien de presse régionale. Un chiffre d’affaires en hausse de 19 % sur un an, notamment porté par la hausse des prix pour de nombreuses entreprises. Il est cependant important de noter que le calcul réalisé par l’AFP n’inclut pas les résultats de Pernod-Ricard et Alstom, car ces deux entreprises ont des exercices comptables décalés.

Energie et luxe. Parmi les entreprises françaises du CAC 40, TotalEnergies est celle qui se porte le mieux, avec un résultat net record de 19,5 milliards d’euros en 2022. Plus généralement, le secteur de l’énergie se porte bien en 2022, avec 23,2 milliards d’euros de bénéfices au total, soit une hausse de 14 % par rapport à 2021. Malgré d’importants coûts en lien avec la guerre en Ukraine, les entreprises du secteur ont pu profiter d’une hausse des prix de l’énergie provoquée elle aussi par le conflit ukrainien, mais aussi par la reprise de l’activité après la pandémie de Covid-19.

Le secteur du luxe, représenté par les entreprises LVMH, Kering, Hermès et L’Oréal, affiche lui aussi de très bons résultats pour l’année 2022, avec des bénéfices en hausse de 23 % sur un an, ce qui représente 4,5 milliards d’euros de bénéfices supplémentaires. Logiquement, les reversements aux actionnaires augmentent aussi. Des chiffres qui devraient, sans surprise, relancer le débat autour de la taxation des superprofits des entreprises.

Marchés financiers-CAC 40 : grosse prise de bénéfices

Marchés financiers-CAC 40 : grosse prise de bénéfices

Comme c’était prévu après les records de début d’année, le marchés parisiens ont subi un revers cette semaine. L’indice CAC 40 a reculé de 1,78 % vendredi, sa plus forte baisse quotidienne depuis le 19 janvier.

Sur la semaine, il a cédé 2,18 %, sa pire performance hebdomadaire depuis mi-décembre, les marchés s’inquiétant de l’inflation plus élevée qu’attendu aux Etats-Unis. Le combat des banques centrales face à la hausse des prix semble loin d’être terminé.

Le CAC 40 a ainsi retrouvé son niveau du 10 février dernier. Ailleurs en Europe, le Dax allemand a perdu 1,72 % et le Footsie britannique a limité la casse, en recul de 0,37 %.

La publication de l’indicateur d’inflation aux Etats-Unis a jeté un froid sur le moral des investisseurs. Outre-Atlantique, l’inflation globale, de 5,4 %, et l’inflation sous-jacente, à 4,7 %, ont toutes les deux accéléré en janvier sur un an, alors qu’une baisse était attendue. Les chiffres de décembre ont aussi été revus à la hausse. La Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait alors opter pour une nouvelle hausse des taux pour freiner l’inflation.

Marchés financiers–après les records CAC 40 …..la chute ?

Marchés financiers–après les records CAC 40 …..la chute ?

rappel d’un article du 19 février

Un nouveau record pour le CAC 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause, sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la Banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ? Cela d’autant plus que les Banques centrales considèrent la hausse des marchés financiers comme excessive du fait en particulier de la persistance de l’inflation.

D’une certaine manière la Bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfices avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

Marchés financiers–Nouveau record du CAC 40 …..Avant chute ?

Marchés financiers–Nouveau record du CAC 40 …..Avant chute ?


Un nouveau record pour le CAC 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause,sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la Banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ? Cela d’autant plus que les Banques centrales considèrent la hausse des marchés financiers comme excessive du fait en particulier de la persistance de l’inflation.

D’une certaine manière la Bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfices avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

Nouveau record du CAC 40 …..Avant la chute ?


Nouveau record du CAC 40 …..Avant la chute ?


Un nouveau record pour le CAC 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ? Cela d’autant plus que les banques centrales considèrent la hausse des marchés financiers comme excessive du fait en particulier de la persistance de l’inflation.

D’une certaine manière la bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfice avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas, une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer. Pas sûr que cet optimisme des marchés financiers influence réellement les Banques centrales .

Dans un entretien accordé à La Tribune, Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) prévient que « la bataille contre l’inflation n’est pas encore gagnée. Il y a de bonnes nouvelles, mais les taux sont quand même à 5 % hors énergie et alimentation. On est très loin de la cible des 2 %. Certains pays, notamment les Etats-Unis, sont sur la voie de la désinflation, mais en Europe, ce n’est pas le cas ». Même aux Etats-Unis, quelques indicateurs ont (un peu) battu froid, comme une inflation supérieure aux prévisions en janvier et un marché de l’emploi toujours aussi solide. Bref, le message est clair : les marchés sont trop optimistes !

Nouveau record du CAC 40 …..Avant prises de bénéfices?

Nouveau record du CAC 40 …..Avant prises de bénéfices?


Un nouveau record pour le CAC caque 40 qui progresse ainsi de près de 14 % depuis le 1er janvier. En cause sans doute les excellents résultats financiers de la plupart des grandes entreprises concernées. Des entreprises qui ont profité de la bonne croissance de 2022 mais aussi de la manne financière déversée sans compter par la banque centrale européenne. Une bonne performance en attendant une grande prise de bénéfices ?

D’une certaine manière la bourse de Paris fait un peu exception et sans doute sur une reprise alors que la plupart des experts envisage une croissance particulièrement modeste voir une récession pour certains pays. La problématique pour la Chine en particulier demeure entière car c’est elle qui pourrait éventuellement tirer vers le haut la croissance qui mollit partout dans le monde.

On peut aussi penser que certains gestionnaires avisés ne sont pas mécontents de ce nouveau pic atteint par le CAC qui pourrait être suivi d’ici quelques temps d’une forte prise de bénéfice avec une des dégringolades en dessous des 7000 points. Bref le jeu habituel des initiés contre les boursicoteurs amateurs.

En tout cas,une hausse qui veut sans doute ignorer le resserrement monétaire qui va continuer et qui veut peut-être d’ailleurs l’influencer.

CAC 40 : la Bourse de Paris encore en hausse avant correction

CAC 40 : la Bourse de Paris encore en hausse….. avant correction 

Comme d’habitude, c’est un peu le même rituel qui se déroule dans les milieux boursiers avec une envolée des cours vers la fin de l’année avant correction et prise de bénéfice. L’argent n’a pas manqué cette année grâce notamment à la générosité de la banque centrale européenne qui a inondé l’économie mais aussi les milieux financiers. Pour preuve de cette excellente santé financière, nombre d’entreprises se sont engagés dans la voie du rachat d’actions. Une opération complètement inutile sur le plan stratégique mais qui permet de gonfler les cours avant d’encaisser le fruit des hausses et de les faire payer ensuite aux naïfs de la bourse.

D’une certaine manière c’est le grand paradoxe de l’année 2021, année de crise sanitaire, année de redressement économique ( mais le retard demeure encore sur 2019) et d’amélioration du volume de liquidités des entreprises.

Le quoi qu’il en coûte était nécessaire mais il a été déversé sans condition vraiment contraignante et sans ciblage précis . De sorte que l’argent gratuit offert aux banques par la BCE n’a pas servi seulement qu’à soutenir l’économie. Il a aussi servi à soutenir inutilement les cours boursiers. Pour preuve cette augmentation de 30 % des cours complètement déconnectés de l’évolution des activités et de la vraie rentabilité des entreprises.

 

Hier l’indice CAC 40 avait encore gagné 0,57% à 7.181,11 points, un plus haut en clôture, mais, au cours de la séance, il était monté jusqu’à 7.187,76, un pic absolu améliorant son précédent plafond de la mi-novembre. 

CAC 40 : en hausse 20 % depuis le début de l’année

CAC 40 : en hausse  20 % depuis le début de l’année

 

Le CAC 40 affiche une progression étonnante de 20 % depuis le début de l’année cela moins en raison du résultat des entreprises que de la perfusion de masses de liquidités déversées par les banques centrales. Des liquidités qui compte  tenu des taux proches de zéro s’investit surtout en bourse et beaucoup moins en obligations. La question est évidemment de savoir si cette situation va durer. En effet globalement la rentabilité des entreprises est loin d’avoir atteint ce taux de 20 %. Il y a d’ailleurs beaucoup de dispersions dans cette évolution de la situation financière des entreprises selon leurs activités.

La banque centrale européenne, comme d’ailleurs nombre d’autres banques centrales comme la Fed,  inonde l’économie  de milliards supposés soutenir l’activité. Mais nombre de ces sommes n’atterrissent pas sur le terrain concret de l’économie mais dans les canaux bancaires et financiers qui préfèrent spéculer plutôt que de soutenir des entreprises dont certaines à l’avenir douteux en tout cas fragiles.

La réalité économique en France c’est que la croissance au second trimestre n’a atteint que 0,9 % (après 0 % au premier trimestre) qu’on peut espérer une croissance de 4 à 5 % en 2021 mais qu’on sera encore en dessous du niveau de 2019. Globalement la situation financière des entreprises est loin d’être reluisante mais il y a longtemps que la bourse n’est plus corrélée avec la situation économique réelle.

Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

 

Il est clair que les valeurs boursières sont engagées dans une course folle à la hausse qui pourrait bien se terminer un jour par un éclatement de bulles financières. En effet, rien ne justifie réellement les hausses records enregistrées aux États-Unis bien sûr mais aussi en France. En France où précisément les résultats des entreprises et l’activité sont en pleine contradiction avec l’évolution des valeurs. En réalité, cette embolie financière est surtout due  aux masses de liquidités consenties par la banque centrale y compris la banque centrale européenne en direction des banques et autres institutions qui réaffectent une partie de cet argent gratuit pour spéculer sur les marchés financiers.

Ainsi le  CAC 40 a gagné plus de 10% depuis le début de l’année, affichant l’une des meilleures performances boursières dans le monde. Il se rapproche du pic de 2007 à 6.168 points, mais reste encore loin du sommet historique de 2000 à 6.922 points.

 

Pourtant contrairement aux États-Unis ou encore à la Chine les perspectives de croissance de la France sont relativement modestes. On prévoyait au début de l’année une évolution du pipe de 6 % mais du fait du développement d’une nouvelle phase de la pandémie, le ministre de l’économie lui-même a été contraint de revoir sa prévision à seulement 5 % de croissance pour 2021. Qui semble d’ailleurs encore assez optimiste. On sera encore nettement sous le niveau d’activité de 2019 ( l’activité a reculé de 6,6 % en 2020).

 

L’indice phare de la place parisienne poursuit donc son ascension. Le CAC 40 a ainsi terminé la séance de mardi à 6.131 points, à quelques encablures de son pic de juin 2007 (6.168 points), avant les premiers craquements annonciateurs de la pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. politiques monétaires ultra-accommodantes des banques centrales ont artificiellement gonflé le prix de certains actifs, comme les valeurs de croissance ou de technologie où cela en contradiction avec l’évolution globale de l’économie et des entreprises..

CAC 40 : 60 milliards aux actionnaires, la folie !

CAC 40 : 60 milliards aux actionnaires, la folie !

Encore un record de rémunération des actionnaires en France qui pose évidemment question. D’une part parce que la hausse de 25 % de la valorisation boursière en 2019 est complètement déconnectée d’une part des résultats des entreprises, d’autre part du niveau de l’activité. Aussi  parce que cette  rémunération révèle une politique particulièrement anti redistributive de la richesse nationale. S’il est normal que les capitaux investis reçoivent une rémunération, il est par contre totalement surréaliste d’atteindre de tels records. Des records qui justifieront nécessairement des corrections très douloureuses pour nombre de petits porteurs au moment de la crise financière qui se prépare. Pourtant les journaux financiers de droite se félicitent de cette rémunération.

Une rémunération française qui surpasse les retours financiers obtenus dans d’autres pays et ne peuvent être réalisé qu’aux dépens de l’investissement et du pouvoir d’achat des salariés. Pire, les journaux financiers de droite font le lien avec le problème des retraites pour donner une légitimité à ces  profits excessifs. Le problème, c’est que les mêmes médias manifesteront moins d’enthousiasme quand la crise financière éclatera. Ce qui ne les empêche pas aujourd’hui de conclure que cette rémunération records souligne les mérites de la capitalisation !  À hauteur de 60 milliards d’euros, les liquidités restituées aux actionnaires du CAC 40 dépassent le niveau record de 2007. Elles ont augmenté de 12 % par rapport à l’année dernière. Compte tenu des bons résultats 2019 attendus, les dividendes et les rachats d’actions devraient encore progresser cette année.


« Les entreprises du CAC40 ont distribué 60 milliards d’euros à leurs actionnaires l’an dernier. La santé financière des entreprises est un atout pour les systèmes de retraite par capitalisation. » Indique le très droitier journal l’Opinion.

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