Archive pour le Tag 'massifs'

Meta (facebook): Licenciements massifs

Meta (facebook): Licenciements massifs

Des licenciements en cours dans la plupart des grands groupes numériques. Dans le réseau Tweet, s tôt son rachat par le fantasque milliardaire Elon Musk. Aussi dans d’autres groupes comme Meta (Facebook). En cause une baisse de fréquentation le plus souvent et surtout une diminution des recettes publicitaires. Enfin une concurrence de plus en plus rude entre les différents réseaux. Par ailleurs concernant Méea un projet métavers qui ne décolle pas vraiment et dont on doute même au sein de la société.

Le groupe américain qui possède Facebook, Instagram, et WhatsApp a donc annoncé mercredi son intention de réduire ses effectifs de 13%, ce qui reviendra à supprimer plus de 11.000 emplois.
Le géant numérique qui possède Facebook, Instagram, le service de messagerie WhatsApp, comptait quelque 87.000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre avec un net recul de son chiffre d’affaires et de ses profits et une stagnation de son nombre d’utilisateurs.

Les licenciements chez Meta s’inscrivent dans le contexte plus large de départs massifs dans le secteur de la tech. Alors que la pandémie avait dopé l’activité des sociétés du secteur et fait s’envoler leur valorisation boursière, le retour de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt se traduisent cette année par des difficultés qui ont déjà conduit plusieurs autres grands noms comme Tesla ou Microsoft à tailler dans leurs effectifs.

Ainsi, la semaine dernière, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont ainsi fait part de licenciements de grande ampleur, tandis que, de son côté, Amazon gelait les embauches dans ses bureaux. Et Elon Musk vient de congédier environ la moitié des 7.500 salariés de Twitter quelques jours après avoir racheté le réseau social.

Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Rachat massif d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Des investissements massifs notamment pour réduire la dette

Des investissements massifs notamment pour réduire la dette

 

Des investissements publics massifs dans l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation permettraient, en augmentant la croissance, de réduire notre dette à long terme, plaide l’économiste,Philippe Aghion,  dans une tribune pour « Le Monde ».

 

Certains candidats de la droite républicaine, et plus récemment l’ancien premier ministre Edouard Philippe, développent volontiers, ces jours-ci, un discours alarmiste sur la dette publique. Avec des conséquences potentiellement lourdes pour les Français : report de l’âge de la retraite à 67 ans, réduction des remboursements de l’Assurance-maladie, ou généralisation de la dégressivité des allocations-chômage. Cette vision à courte vue de la dépense publique est non seulement dangereuse sur le plan social, mais également erronée sur le plan économique. Voici pourquoi.

Notre point de départ est l’idée simple, mais importante, que la solvabilité à long terme d’un pays dépend non seulement de son niveau actuel d’endettement public, mais également de la différence entre le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et le taux d’intérêt. Plus cette différence est grande, plus le pays sera capable de réduire sa dette publique par rapport à son PIB à long terme.

 

Or, jusqu’à présent, les décideurs économiques ont toujours pris le taux de croissance comme exogène. Or, la croissance est endogène. Autrement dit, elle est affectée par la politique et les institutions économiques.

En particulier, investir dans l’éducation, la formation, la recherche, l’innovation, la politique industrielle, a vocation à doper la croissance, tandis que d’autres types de dépenses – notamment administratives – n’ont pas d’effets avérés sur elle.

Cette vision indifférenciée de la dépense publique, qui prévaut parmi les décideurs économiques, a également dicté la politique européenne et les fameux critères de Maastricht : pour décider si un pays est « dans les clous », on se borne à vérifier que la dépense publique totale dans ce pays ne dépasse pas 3 % de son PIB, sans se préoccuper de la nature de la dépense publique. Or, les investissements publics, qui augmentent la croissance du même coup, permettent de réduire notre dette à long terme, à la différence des autres types de dépenses.

Plutôt que de se focaliser sur le montant total de la dépense publique, il faut donc plutôt prendre en compte sa composition, c’est-à-dire la part de la dépense publique consacrée aux investissements de croissance. C’est exactement la philosophie qui a inspiré le premier ministre italien, Mario Draghi. Celui-ci a décidé d’utiliser les fonds du plan de relance européen pour emprunter davantage et, ainsi, financer un investissement de 10 % du PIB sur cinq ans dans l’éducation, la recherche, la santé, le digital…

Covid SNCF : des contrôles massifs mais aléatoires

  • Covid SNCF : des contrôles massifs mais aléatoires

 

 

Pour les trains de banlieue il n’y aura aucun contrôle. Dans les trains longue distance, la  SNCF annonce qu’elle va effectuer des contrôles massifs mais aléatoires. Le dispositif reposera sur des «contrôles massifs, partout et à tout moment du voyage», a souligné la SNCF dans un communiqué: essentiellement à quai à l’embarquement, mais aussi à bord, ou à la descente du train.

Sahel : il faut des investissements massifs pour l’agriculture

Sahel : il faut des investissements massifs pour l’agriculture

Alors que le nombre de personnes vulnérables et les besoins financiers ne cessent d’augmenter, l’analyste Julia Wanjiru Nikiema appelle dans le Monde à des investissements massifs, notamment dans l’agriculture.

Tribune. 

 

Année après année, des plans de réponse d’urgence sont mis en œuvre pour « éviter le pire » au Sahel et en Afrique de l’Ouest, notamment dans les deux grands foyers d’insécurité alimentaire aiguë : le bassin du lac Tchad et le Sahel central. L’urgence est prévisible et la réponse est planifiée à l’avance – le cycle se répète chaque année. Les coûts exorbitants de l’assistance alimentaire et humanitaire dépassent très largement les moyens dont disposent les gouvernements de la région, créant une dépendance toujours plus forte.

Jeudi 8 et vendredi 9 avril, les membres du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) se réuniront virtuellement pour évaluer les perspectives alimentaires et nutritionnelles : plus de 27 millions de personnes risquent d’être en situation de crise d’ici à la prochaine soudure (juin-août), période entre l’épuisement des réserves alimentaires et les premières récoltes. C’est un nouveau pic pour la région. D’après l’Unicef, près de 2 millions d’enfants auront besoin d’un traitement de la malnutrition aiguë sévère.

En 2020, la crise alimentaire avait déjà nécessité une réponse exceptionnelle et les pays, avec l’appui de leurs partenaires, ont considérablement augmenté leurs efforts. Par exemple, le gouvernement sénégalais a distribué plus de 1 million de kits alimentaires. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a mobilisé 6 200 tonnes de céréales de sa réserve régionale de sécurité alimentaire. Une table ronde ministérielle sur le Sahel central a permis de sécuriser des financements à hauteur de 1,47 milliard d’euros.

Il s’avère cependant difficile de maintenir cette forte mobilisation dans la durée. Les gouvernements sont confrontés à de douloureux arbitrages budgétaires entre les urgences sécuritaires, sanitaires et alimentaires.

La situation ne s’arrange pas

Dans le nord-est du Nigeria, le conflit lié à l’insurrection islamiste persiste pour la douzième année consécutive. Les trois Etats d’Adamawa, de Borno et de Yobe comptaient en moyenne près de 3,7 millions de personnes en situation de crise. Ce chiffre dépassera 5 millions cette année. La zone des « trois frontières » entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger est devenue le deuxième foyer d’insécurité alimentaire aiguë de la région. Une personne sur quatre y dépend de l’assistance alimentaire.

La région a l’habitude de gérer ces crises alimentaires récurrentes. C’est un système rodé, affiné au fil du temps : les résultats provisoires des perspectives alimentaires et nutritionnelles sont disponibles fin novembre ; sur la base de ces estimations, les pays et la région élaborent leurs plans de réponse ; le système des Nations unies lance des appels internationaux au début de chaque année ; une mise à jour des chiffres projetés est ensuite validée en avril et des messages de plaidoyer sont alors lancés pour tenter de combler le manque de financement ; la réponse est mise en œuvre, notamment pendant la soudure ; puis c’est le moment de tirer un bilan et de préparer le prochain cycle de réponse.

Ces crises à répétition devraient nous interpeller, car le nombre de personnes vulnérables et les besoins financiers ne cessent d’augmenter : l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale représentent désormais près d’un quart des besoins humanitaires du monde en 2021, soit 56,1 millions de personnes sur 235 millions, pour un coût total chiffré à 6,2 milliards de dollars (environ 5,2 milliards d’euros).

Malgré des centaines de millions de dollars injectés, la situation ne s’arrange pas. Si chaque année plusieurs millions d’enfants sont sauvés grâce aux traitements de la malnutrition aiguë sévère, la malnutrition chronique persiste : le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance a augmenté de 3 millions depuis 2000 (17,8 millions en 2019), provoquant des dommages irréversibles. Les interventions humanitaires sont fondamentales pour sauver des vies, mais elles sont loin d’être suffisantes pour briser ce cercle vicieux.

Sortir du « business as usual »

Pour sortir du « business as usual », la région a besoin d’investissements massifs dans la durée, d’une forte capacité d’innovation et d’une coordination plus efficace entre les différents partenaires locaux et étrangers. Des investissements doivent en particulier être réalisés dans le secteur agricole, permettant de développer des chaînes de valeur durables, de créer des emplois pour les jeunes et ainsi de renforcer les moyens d’existence des populations vulnérables.

Au Nigeria par exemple, seulement 2 % des dépenses budgétaires sont consacrées à l’agriculture, soit bien en dessous de l’engagement de Maputo visant au moins 10 %. De gros efforts sont nécessaires pour s’attaquer aux causes structurelles de la faim et de la malnutrition. Cela fait partie intégrante des solutions durables aux crises sécuritaires et liées à l’instabilité politique.

En 2020, la pandémie de Covid-19 nous a obligés à repenser notre façon d’analyser et de gérer les crises alimentaires. L’utilisation des téléphones mobiles permet de disposer d’une veille quasi quotidienne sur la consommation alimentaire. Dans les zones inaccessibles, l’imagerie satellitaire offre des informations sur les superficies cultivées ou abandonnées, l’activité des marchés, etc. Ces innovations constituent des leviers essentiels pour assurer une meilleure efficacité des interventions.

Enfin, face à la multiplication des initiatives et des acteurs, la coordination demeure un défi de taille. Au Burkina Faso, 67 partenaires opérationnels sont engagés dans l’action humanitaire. C’est à ce prix qu’il sera possible de mettre un terme à ces crises prolongées dans lesquelles les problèmes structurels persistent et où le manque d’argent pour y répondre devient chaque jour plus important.

Julia Wanjiru Nikiema est analyste politique pour le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE).

Piratages massifs des Russes et des Chinois aux États-Unis

Piratages massifs des Russes et des Chinois aux États-Unis

 

 

Des piratages massifs en particulier des Russes et des Chinois affectent les pays occidentaux et notamment les États-Unis. Une sorte de nouvelle guerre non seulement pour piller des informations mais aussi pour déstabiliser les organisations. Des groupes de hackers  largement soutenu par les gouvernements cités.

 

« Au moins 30 000 organisations (…) ont été piratées ces derniers jours par une unité chinoise de cyberespionnage inhabituellement agressive, qui se concentre sur le vol d’emails, d’après des sources multiples », a précisé le spécialiste en cybersécurité, Brian Krebs, dans un post sur son blog KrebsonSecurity, relate Le Figaro.

Des villes, des entreprises et des institutions locales américaines sont concernées par cette cyberintrustion. Mardi 2 mars, Microsoft avait averti qu’un groupe de hackers dénommé « Hafnium », « hautement qualifié et sophistiqué », utilisait des failles de sécurité présentes dans son service de messagerie Exchange. Les pirates se trouveraient en Chine, selon le géant américain de l’informatique. Vendredi 5 mars, la Maison Blanche a précisé, via sa porte-parole Jen Psaki, que la menace était « active ».

Les Etats-Unis ont récemment été la cible d’une autre cyberattaque massive, visant les grandes administrations américaines. Les hackeurs avaient piraté le logiciel Orion de l’entreprise américaine SolarWinds, à partir du mois de mars 2020 au moins. Mi-décembre 2020, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo avait accusé la Russie d’avoir fomenté ce piratage.

Campagne de tests massifs dans trois grandes villes

Campagne de tests massifs dans trois grandes villes 

Trois métropoles vont faire l’objet de campagnes de dépistage massif à savoir Lille, Saint-Etienne et Le Havre.. «L’idée, c’est de dire: on va essayer sur une aire urbaine de tester massivement, pour mieux connaître cette maladie, quels sont les quartiers (…), les populations, (…) les lieux de vie les plus concernés», a expliqué mercredi le premier ministre Jean Castex, sur RMC-BFMTV, citant en exemple des opérations de ce type menées en Slovaquie et dans la ville anglaise de Liverpool.

 

«Enfin, les autorités ont vu la lumière. Que de temps perdu», a réagi l’épidémiologiste Catherine Hill, qui défend cette stratégie depuis des mois et fait partie des dix scientifiques qui ont récemment rédigé une note en ce sens. Dans ce document, transmis à l’Elysée, ils préconisent pas moins qu’un dépistage national, soit 60 millions de personnes en deux semaines, en commençant par une expérience pilote dans la métropole européenne de Lille.

Un nouveau dispositif d’activité partielle: arme contre les licenciements massifs

Un nouveau dispositif d’activité partielle: arme contre les licenciements massifs

ce nouveau dispositif vise surtout à éviter les plans massifs de licenciements grâce à la prise en charge partielle par l’État de charges  salariales..Inspiré par le Kurzarbeit allemand, cet outil permet de diminuer le temps de travail des salariés – dans une limite de 40% du temps de travail global – pour baisser les charges salariales. L’Etat vient compenser le manque à gagner. Les salariés toucheront donc 70% de leur rémunération brute, dans la limite de 4,5 smic, sur les heures qui seront chômées. Cette indemnisation sera versée à hauteur de 85% par l’Etat si le dispositif est sollicité par une entreprise avant le 1er octobre, et 80% s’il l’est après cette date. Le reste à charge des entreprises variera ainsi entre 20 et 15%.

“La CFDT se réjouit de ce dispositif, nous l’avions poussé”, a déclaré son secrétaire général, Laurent Berger à l’issue d’une réunion à l’Elysée, un avis partagé par FO, la CFTC, l’UNSA, même si certains ont émis des inquiétudes.“C’est important que dans les entreprises, il y ait un outil qui existe qui soit autre chose que le plan social et les suppressions d’emploi massives”, a-t-il ajouté.

Ce dispositif, qui sera disponible au 1er juillet, ne pourra toutefois être instauré qu’avec la signature d’un accord collectif d’entreprise ou de branche et devra s’accompagner de garanties sur le maintien de l’emploi ainsi que d’obligations de formation pour les salariés sur le temps non travaillé.

“Ça réclame du dialogue social, donc on va pousser les entreprises, notamment les plus petites”, a dit le président du Médef, Geoffroy Roux de Bézieux.

Force ouvrière et la CGT ont néanmoins regretté que les garanties de maintien d’emploi ne soient pas contraignantes pour les entreprises: il sera toujours possible supprimer des emplois si l’accord l’autorise.

La CFTC a quant à elle mis en garde contre les effets d’aubaine et aurait souhaité que le dispositif soit limité aux entreprises qui connaissent des difficultés liées à la crise du coronavirus et non des difficultés structurelles.

Le dispositif d’activité partielle actuel qui ne nécessite pas d’accord, sera moins favorables aux salariés et aux employeurs d’ici le 1er octobre prochain.

Dans sa nouvelle formule, les salariés verront leur rémunération passer de 70% à 60% de leur salaire brut sur les heures chômées. Le gouvernement ne financera que 60% de cette indemnisation, contre 85% aujourd’hui, ce qui amènera le reste à charge pour les entreprises à 40% et non plus 15%.

Ce dispositif, qui concernait 7,8 millions de salariés à la fin du mois de mai, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ne pourra à l’avenir être utilisé que sur une période de trois mois, renouvelable une seule fois.

Emprunts massifs de la France « Il faudra cet argent » (gouverneur de la Banque de France)

Emprunts massifs de la France « Il faudra cet argent » (gouverneur de la Banque de France)

Alors que des illuminés comme Alain Minc , conseiller des princes (qui a tout dit et le contraire aussi ) propose le concept de dette illimitée et perpétuelle, le gouverneur de la Banque de France rappelle à la réalité en indiquant que les emprunts devront bien entendu être remboursés. (Interview dans le JDD)

 

Comment l’Etat pourra-t-il se désendetter?
La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d’au moins 15 points de PIB, à 115%. Dans la durée, il faudra rembourser cet argent. Le retour de la croissance par notre travail y contribuera. Les précédents dans l’histoire peuvent aussi conduire à cantonner la dette liée au coronavirus, pour ne la rembourser que dans plus longtemps. Mais nous devrons également, sans freiner la reprise à court terme, traiter ensuite ce qui était déjà notre problème avant la crise : pour le même modèle social que nos voisins européens, nous dépensons beaucoup plus. Donc il faudra viser une gestion plus efficace, d’autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d’impôts. L’Allemagne peut répondre massivement au choc actuel parce qu’elle a su diminuer sa dette quand cela allait mieux.

 

Le président de la République a fixé le début du déconfinement  au 11 mai. Les entreprises anticipent-elles cette date pour redémarrer?
Le déconfinement sera progressif, mais il devrait être une bonne nouvelle, non seulement sur le plan économique mais aussi pour le vivre ensemble de notre pays. Il y a déjà une tendance graduelle à la reprise dans l’industrie, elle va s’amplifier. Le 11 mai, nous ne passerons cependant pas d’un coup à une reprise normale. Ce sera un acte 2, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés.

A-t-on atteint le point bas de la récession?
Nous sommes très prudents sur l’effet global. Actuellement, chaque quinzaine de confinement entraîne une baisse de la croissance annuelle d’environ 1,5 point et presque autant en matière de déficit budgétaire supplémentaire. Mais nous ne connaissons pas encore la durée de l’acte 2 jusqu’à la reprise complète.

Cette crise est-elle encore pire que vous ne l’imaginiez?
Personne ne l’imaginait, à vrai dire : elle est totalement inédite dans sa nature, et plus violente que les crises précédentes. La France devrait connaître en 2020 une chute du PIB d’au moins 8%. Selon le Fonds monétaire international, le choc économique est très sévère partout, y compris dans les pays moins touchés par la pandémie comme le Japon, le Canada ou l’Allemagne. Si nous gérons bien la suite, le choc peut rester temporaire. Il faut être prudent, mais le FMI prévoit que la France pourrait retrouver l’an prochain une croissance forte à + 4,5%.

Si la reprise est très lente, ne faudra-t-il pas prolonger les aides versées par l’Etat ?
Les leçons de la crise de 2008 ont été retenues : les gouvernements ont agi cette fois très vite, très fort et de façon convergente. L’Etat ne peut pas tout compenser mais joue un rôle d’amortisseur majeur : l’intervention publique massive a absorbé au moins les deux tiers du choc et réduit d’autant son impact pour les ménages et les entreprises. Son rôle protecteur devrait diminuer au fur et à mesure de la reprise dans les différents secteurs. D’autant que, bien sûr, cet amortisseur collectif devra être payé dans le futur.

Le nombre d’entreprises demandant des prêts garantis par l’Etat (PGE) augmente-t-il encore?
Selon nos derniers chiffres, les banques ont enregistré 290.000 demandes de prêts pour un montant de 55 milliards d’euros. Le succès s’amplifie : on est à 20.000 demandes supplémentaires par jour. Autre élément favorable : les bénéficiaires des PGE sont surtout des TPE de moins de 10 salariés, qui représentent près de 90% des décisions et plus de la moitié des montants. Sans surprise, les premiers secteurs concernés sont le commerce et l’hébergement-restauration.

Certaines entreprises ne manquent-elles pas de fonds propres?
Le PGE est conçu pour soulager toutes les entreprises dont les problèmes de trésorerie sont provoqués par la crise du coronavirus. Pour la petite minorité qui avait des difficultés avant, il y a d’autres dispositifs spécifiques en cours de renforcement. A l’avenir, il faudra voir si toutes les entreprises retrouvent la capacité financière pour rembourser leur prêt. On pourrait envisager, au cas par cas, notamment pour les secteurs les plus durablement touchés, que les reports de charges fiscales et sociales deviennent des abandons, voire imaginer des apports en quasi-fonds propres. Mais il faudra être pragmatique et sélectif car il s’agit d’argent public.

L’enveloppe de 110 milliards d’euros mobilisée par le gouvernement suffira-t-elle?
Il est trop tôt pour le dire. Cela dépendra de notre perte économique en PIB, et donc de la façon dont vont se dérouler les redémarrages graduels d’activité. Cela dépendra aussi de nos partenaires européens et mondiaux : si leurs économies mettent du temps à repartir, nous exporterons moins vers eux et cela augmentera le coût.

Les banques et assureurs jouent-ils pleinement leur rôle de soutien à l’économie?
Cette bataille, nous la gagnerons tous ensemble. Les banques françaises sont heureusement solides, grâce notamment aux réformes imposées depuis 2008. Nous constatons globalement qu’elles font leur travail et que les salariés de leurs agences, partout en France, sont très mobilisés. S’il reste des erreurs, la médiation du crédit de la Banque de France est alors là, dans chaque département, pour les corriger. De leur côté, les assureurs ont annoncé qu’ils augmentaient leurs efforts. En revanche, nous attendons clairement que les assureurs-crédit, qui garantissent le paiement des factures des PME, se mobilisent davantage.

Comment inciter les donneurs d’ordre à payer vite leurs fournisseurs ?
Malgré le bouclier de trésorerie mis en place par le gouvernement et la Banque centrale, certaines entreprises ont eu la tentation d’améliorer leur situation en pénalisant leurs fournisseurs. C’est une grave erreur, qui pourrait entraîner des défaillances en chaîne. Nous avons donc créé un comité de crise avec Bruno Le Maire, pour rappeler à l’ordre les acteurs aux comportements anormaux. Nous donnerons des noms s’il le faut mais, après nos craintes du mois de mars, cela semble aller mieux. Nous avons même cité jeudi l’exemple de dix entreprises solidaires.

Après la fin du chômage partiel, faut-il s’attendre à une montée du chômage?
Le choc du coronavirus frappe la France et tous les acteurs économiques. Mais les salariés sont dans l’ensemble relativement moins touchés grâce au dispositif de chômage partiel. Leur consommation baisse aujourd’hui nettement plus que leurs revenus. Ceux qui le peuvent accumulent donc une épargne qui devrait être demain un réservoir d’achats, et donc de croissance. Il faudra pour cela que les consommateurs soient rassurés sur le plan sanitaire. Il faudra parallèlement être attentifs, secteur par secteur, à la situation de chaque entreprise. Et réserver l’éventuel argent public à celles qui en auront vraiment besoin en évitant les effets d’aubaine ou les échecs coûteux.

L’immobilier a subi un coup d’arrêt. Quand et comment va-t-il repartir?
La construction est l’un des secteurs qui a le plus souffert avec une chute de 75% de son activité à la fin mars. Les dispositifs de protection négociés dans le secteur devraient permettre son redémarrage progressif. De son côté, la demande de logements des ménages sera soutenue par un facteur favorable : nous devrions garder des taux d’intérêt très bas pendant les prochaines années car l’inflation va rester faible (moins de 1% en France en 2020 comme en 2021).

Les Français épargnent-ils encore plus que d’ordinaire?
Selon nos premières estimations sur le premier trimestre 2020, leur épargne financière, nette des crédits, a déjà augmenté d’une trentaine de milliards de plus que la tendance habituelle. Ce mouvement semblerait correspondre à l’épargne supplémentaire d’environ 20% des revenus du mois de mars.

Les paiements en cash régressent-ils?
On constate une érosion progressive du recours au cash depuis plusieurs années. Mais il ne va absolument pas disparaître. Le libre choix des citoyens entretient leur confiance dans la monnaie. Au passage, je veux répondre à deux craintes : les billets de banque ne sont pas plus porteurs de virus que d’autres objets, et les distributeurs sont normalement approvisionnés et le resteront durablement. Pour autant, les paiements par carte, et notamment ceux sans contact dont le plafond vient d’être porté à 50 euros, vont continuer à augmenter.

Que doit-on faire pour accélérer la reprise?
Pour maximiser la croissance, il faut d’abord restaurer la confiance, pour que les ménages consomment et que les entreprises continuent d’investir et d’embaucher comme elles le faisaient depuis quatre ans. Un des accélérateurs de croissance passerait par des programmes d’investissement publics européens. Cela permettrait d’augmenter nos capacités de production et de renouer avec nos priorités de long terme comme la lutte contre le changement climatique.

Quel peut être le rôle de l’Europe?
Regardons nos atouts communs : un modèle social européen qui évite les 22 millions de licenciements qu’on voit aux États-Unis en trois semaines ; l’euro qui permet aux Etats dont l’Italie de financer leurs besoins actuels à bas coût. Pour la reprise, le principe d’un fonds de relance proposé par la France est acté : restera à déterminer son montant et son financement. L’Europe est frappée ensemble ; elle s’en sortira ensemble.

La BCE doit-elle faire encore plus?
Nous avons fait déjà énormément! Jusqu’à 4.000 milliards de liquidités cette année pour aider l’économie européenne à tenir le choc. Pour l’avenir, l’inflation restant au-dessous de notre cible de 2%, nous devrions maintenir des taux très bas et des liquidités très abondantes. Et s’il fallait faire plus pour remplir le mandat de stabilité des prix que nous ont confié les traités, en toute indépendance, alors nous ferons plus.

Que retenez-vous des réunions du FMI et du G20 auxquelles vous avez participé?
Ces réunions, tenues à distance, ont été empreintes de gravité. A temps exceptionnels, mesures exceptionnelles : la réaction de tous les pays avancés, dont la France, a été saluée. Les actions extraordinaires déployées par la BCE et la Federal Reserve américaine ont été les bonnes. Les organisations internationales se sont aussi mobilisées pour dégager de nouveaux crédits rapides pour les pays en développement. Il a en outre été décidé un moratoire du service de la dette des pays les plus pauvres. Mais nous ne sommes pas sortis d’affaire. Les défis et les risques restent extrêmement forts, et ils nécessitent plus de solidarité : pour dire les choses clairement, le gouvernement américain actuel a donné un mauvais signal en suspendant sa contribution à l’OMS, et en s’opposant à des droits de tirages spéciaux supplémentaires pour le FMI.

Coronavirus : les tests massifs en Islande limitent les victimes

Coronavirus : les tests massifs en Islande limitent les victimes  

Alors que macro encore affirmée lors de sa dernière intervention télévisée que les tests massifs n’auraient aucun sens, l’Islande démontre au contraire que le dépistage limite le nombre de victimes d’après France Info. Au total, 10% de la population a été testée, ce qui fait de l’île la championne du monde du dépistage par habitants, de loin. Elle a ainsi testé dix fois plus que la Corée du Sud (10 tests pour 1 000 habitants, selon le site Our World in Data), un autre pays montré en exemple en la matière.

. Ce dépistage massif a manifestement aidé à freiner la circulation du virus, en permettant de repérer des personnes infectées et contagieuses, mais qui n’avaient pas de symptômes ou qui pensaient avoir un rhume bénin ou une grippe.

Chaque personne dont le test était positif devait s’isoler chez elle jusqu’à 10 jours après la fin de la fièvre ou jusqu’à un test négatif, et toutes les personnes qui avaient été en contact avec elles devaient se placer en quarantaine pendant deux semaines. Si elles n’avaient pas été testées, les personnes atteintes par le virus sans le savoir ne se seraient sans doute pas isolées et auraient contaminé d’autres habitants.

L’Islande a détecté actuellement 1 720 cas sur 364 000 habitants, ce qui est proportionnellement élevé par rapport à d’autres pays qui ne testent que les patients hospitalisés. Pourtant, le pays ne compte que huit morts, ce qui, rapporté à la population, est dix fois moins important qu’en France. On peut donc conclure que plus on teste la population, moins il y a de morts.

Ces tests livrent quatre informations intéressantes. D’abord, une proportion élevée de personnes ayant eu un résultat positif, soit 43%, n’avaient pas de symptômes (ou pas encore). Une nouvelle preuve que les porteurs asymptomatiques et présymptomatiques sont nombreux. D’où la nécessité de tester massivement la population afin que ces derniers se confinent au maximum pour éviter de contaminer le reste de la population.

Ensuite, les analyses montrent que dans un premier temps, ce sont probablement les Islandais revenant d’Italie et d’Autriche qui ont ramené le virus chez eux. Puis il semble que ce soit, en partie, des voyageurs revenant du Royaume-Uni, avant que ce pays-là ne soit déclaré zone à risque… Ce qui suggère que le coronavirus circulait assez tôt chez les Britanniques.

L’étude met également en évidence que les femmes sont moins susceptibles d’être positives au Covid-19 que les hommes, que ce soit au sein des personnes symptomatiques (11 % contre 16,7 % pour les personnes de sexe masculin) ou dans le groupe de dépistage non ciblé (0,6 % contre 0,9 %).

Elle montre enfin que, parmi les personnes testées présentant des symptômes, les enfants de moins de 10 ans ont deux fois moins de tests positifs que les personnes plus âgées : 6,7% contre 13,7%. La différence est encore plus forte chez les individus sans symptômes ou avec des symptômes bénins : dans ce groupe, aucun enfant de moins de 10 ans n’a été testé positif (sur 800 testés) contre 0,8% des 10 ans et plus.




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