Archive pour le Tag 'boulet'

Mélenchon: Boulet de la gauche et avantages pour le RN

Mélenchon: Boulet de la gauche et avantage pour le RN

 

Il est clair que Mélenchon constitue un véritable boulet pour la gauche. En effet , l’intéressé est largement rejeté par l’opinion y compris de gauche; il est même contesté au sein de son parti. Le problème c’est qu’il persiste à vouloir exister en politique un peu comme Macron, lequel multiplie aussi les interventions contre-productives.

Le leader des insoumis avait d’abord déclaré qu’il était candidat éventuel à Matignon. Puis il s’est ravisé. Maintenant il affirme n’avoir aucune ambition mais finalement être disponible quand même pour tous. De quoi plomber la liste de l’union populaire déjà hypothéquée par de nombreuses contradictions.

De quoi s’interroger sur les intentions réelles de Mélenchon qui peut-être ne souhaite pas la victoire de l’union de la gauche et préfère une stratégie de lutte dans l’opposition en espérant une vaine révolution…. un jour enfin.

Les propos de l’ancien leader insoumis, qui a déclaré avoir « l’intention de gouverner », ont fait beaucoup réagir parmi les responsables de gauche, et l’hypothèse de Jean-Luc Mélenchon à Matignon est loin de faire l’unanimité.

 Alors que le nom de Jean-Luc Mélenchon pour une potentielle nomination à Matignon en cas de victoire de la gauche aux élections législatives divise, le fondateur de La France insoumise affirme ne pas « être concerné par cette bataille ».  »Je ne suis candidat à rien », martèle-t-il sur France 2 ce lundi 24 juin.

Jean-Luc Mélenchon répond notamment à la vague de critiques soulevée par ses propos tenus samedi, où il affirmait avoir « l’intention de gouverner », assurant que cette phrase a été prononcée « dans le flot de la discussion ».

  »Je ne fais pas une carrière, tout cela est derrière moi », ajoute-t-il, soutenant toutefois à nouveau « ne pas s’imposer » mais ne pas « s’éliminer » non plus.

L’ancien candidat à la présidentielle mentionne ensuite plusieurs noms au sein de son parti capables, selon lui, d’être nommés à Matignon: Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guetté, Éric Coquerel ou encore Younous Omarjee. « Je peux parfaitement être un ministre parmi d’autres ou ne pas être ministre du tout », complète-t-il. De quoi jeter encore un peu plus le trouble !

Le radicalisme de Mélenchon constitue évidemment un avantage pour le RN car le leader des insoumis joue le rôle d’épouvantail.

 

Mélenchon : un boulet pour 80 % des Français

Mélenchon : un boulet pour  80 % des Français

D’après un sondage réalisé par Odoxa-Backbone Consulting pour  Le Figaro 79 % des sondés estiment que le chef de file de La France insoumise représente un handicap pour le Nouveau Front Populaire lors des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains. Un sentiment largement partagé par les électeurs de droite, mais aussi à gauche. Près de 87 % des sympathisants du Parti socialiste et des écologistes sont également de cet avis.

38 % des personnes interrogées ont une bonne opinion du Rassemblement national. Un chiffre plus avantageux que celui de La France insoumise, rejeté par 78 % des Français. Jordan Bardella, le patron du RN, profite, lui, d’une bonne image auprès de 40 % des sondés et 71 % le voient comme un atout pour son camp.

Qui de Jean-Luc Mélenchon ou Jordan Bardella ferait un bon Premier ministre ? 39 % penchent en faveur du président du Rassemblement national, contre 15 % pour Jean-Luc Mélenchon.

France- Economie-Productivité : le nouveau boulet économique français

France- Economie-Productivité : le nouveau boulet économique français

Non seulement nombre de Français au travail est insuffisant et plombe la croissance mais en plus la productivité de ceux qui travail plonge de manière dangereuse. De nombreux facteurs explicatifs comme sans doute le rapport au travail mais aussi le manque de formation de base et de compétence. La désindustrialisation aussi au profit de services eux-mêmes insuffisamment productifs.
Dans une note intitulée « Cap sur le capital humain pour renouer avec la croissance de la productivité », le conseil d’analyse économique a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 29 septembre. « Le ralentissement de la productivité est un problème économique important dans notre pays. Par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne, la productivité en France diminue plus vite », a déclaré Xavier Jaravel, un des co-auteurs de la note et prix du meilleur jeune économiste en 2021 lors d’un point presse. ( papier de la Tribune)

Le premier enseignement frappant de ce travail documenté de plus de 80 pages est que la baisse de productivité tricolore a amputé le produit intérieur brut (PIB) d’environ 5,8 points sur la période 2003-2019. Cela représente environ 140 milliards d’euros en quinze ans. Ce décrochage de la productivité hexagonale par rapport à l’Allemagne ou aux Etats-Unis entraîne également des pertes faramineuses pour les finances publiques de l’ordre de 65 milliards d’euros avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%.

Pour se donner un ordre de grandeur, les économistes rappellent que cette somme représente le budget annuel du ministère de l’Education nationale. Le centre de recherches rappelle que la France a perdu 7 points de PIB par habitant par rapport à l’Allemagne en quinze années. Une grande partie de ce décrochage (5 points) s’explique par des pertes de vitesse de la productivité.

Enfin, il faut rappeler que si les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur les deux dernières décennies, le ralentissement de la productivité en France est loin d’être un phénomène récent. Depuis la fin des « 30 glorieuses », l’économie hexagonale enregistre de plus faibles gains de productivité. « En France, la croissance de la productivité du travail est divisée par deux au cours des années 70 et passe d’un rythme de 5% l’an à un rythme de 2,6% », expliquent les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) Éric Heyer et Xavier Timbeau dans un récent (*) ouvrage consacré à l’économie tricolore. Les différentes crises économiques liées aux chocs pétroliers des années 70 et au resserrement drastique des politiques monétaires ont porté un coup dur à la productivité dans les pays riches de la planète durant cette période.

L’autre constat important est que la plupart des secteurs sont concernés par ce coup de frein de la productivité. Sans surprise, la chute de productivité dans l’industrie peut s’expliquer en partie par une transformation du modèle productif français. La désindustrialisation accélérée de l’économie hexagonale depuis les années 70 a provoqué des destructions massives d’emplois dans l’industrie. Résultat, les emplois à forte productivité ont considérablement chuté.

La productivité est en général plus forte dans l’industrie que dans les autres secteurs. Dans la construction et le commerce, les tendances sont très négatives par rapport à l’Allemagne. Enfin, même dans les technologies de l’information et de la communication, les résultats sont « alarmants » jugent les économistes du centre d’analyse.

L’un des principaux facteurs évoqués par les économistes pour expliquer ce ralentissement est le décrochage de la France en matière de compétences, en particulier en mathématiques. « Plusieurs analyses récentes s’accordent sur le constat d’une nette dégradation du niveau moyen mais restent ambiguës concernant l’évolution en haut de la distribution [...] Nous confirmons ici le constat d’une dégradation générale du niveau en France et montrons également que ce constat s’applique également aux meilleurs scores de la distribution en particulier sur la période récente », indiquent les économistes. L’organisme rattaché à la Première ministre pointe du doigt également la dégradation des compétences dans la sphère professionnelle.

« Le décrochage éducatif sur les mathématiques et les compétences socio-comportementales pèse sur la productivité. Les capacités socio-comportementales comprennent les capacités à travailler en équipe, à communiquer par exemple. La France est en mauvaise posture sur les compétences en mathématiques et socio-comportementales. La baisse en mathématiques concerne aussi bien la moyenne générale mais aussi les meilleurs élèves, » résume Xavier Jaravel, professeur à la London School of Economics (LSE).

Face à ce constat accablant, le conseil d’analyse économique fait plusieurs préconisations. « Notre première recommandation est de mettre en place une vraie ambition sur la hausse des performances éducatives. Il y a une série de réformes à mener sur les programmes, la formation des enseignants. Il faut également insister sur le renforcement des compétences socio-comportementales dans le cursus scolaire. il faut mettre l’accent sur les formations ultérieures [au cours de la carrière] », poursuit l’économiste.

Le crédit d’impôt recherche convoité par les grandes entreprises est dans le viseur du conseil d’analyse économique. Plusieurs économistes de tout bord ont étrillé cette niche fiscale réclamée par les grands groupes tricolores. « L’effet incitatif du CIR est faible pour la dépense de R&D des grands groupes, qui bénéficient de 400 millions d’euros de subventions à 5 % », soulignent les auteurs de la note. Les chercheurs recommandent de baisser le plafond de dépenses éligibles à 20 millions d’euros.

« On peut optimiser le Crédit d’impôt recherche en conservant l’enveloppe globale [ de 7 milliards d'euros par an] et le redéployer en diminuant les subventions au profit du capital humain », conclut l’économiste. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire sur le budget 2023, cette proposition risque de raviver les débats sur cette niche fiscale particulièrement controversée.

(*) L’économie française 2020, Editions La Découverte.

Productivité : le nouveau boulet économique français

Productivité : le nouveau boulet économique français

Non seulement nombre de Français au travail est insuffisant et plombe la croissance mais en plus la productivité de ceux qui travail plonge de manière dangereuse. De nombreux facteurs explicatifs comme sans doute le rapport au travail mais aussi le manque de formation de base et de compétence. La désindustrialisation aussi  au profit de services eux-mêmes insuffisamment productifs.

Dans une note intitulée « Cap sur le capital humain pour renouer avec la croissance de la productivité », le conseil d’analyse économique a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 29 septembre. « Le ralentissement de la productivité est un problème économique important dans notre pays. Par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne, la productivité en France diminue plus vite »,  a déclaré Xavier Jaravel, un des co-auteurs de la note et prix du meilleur jeune économiste en 2021 lors d’un point presse. ( papier de la Tribune)

Le premier enseignement frappant de ce travail documenté de plus de 80 pages est que la baisse de productivité tricolore a amputé le produit intérieur brut (PIB) d’environ 5,8 points sur la période 2003-2019. Cela représente environ 140 milliards d’euros en quinze ans. Ce décrochage de la productivité hexagonale par rapport à l’Allemagne ou aux Etats-Unis entraîne également des pertes faramineuses pour les finances publiques de l’ordre de 65 milliards d’euros avec un taux de prélèvements obligatoires de 46%.

Pour se donner un ordre de grandeur, les économistes rappellent que cette somme représente le budget annuel du ministère de l’Education nationale. Le centre de recherches rappelle que la France a perdu 7 points de PIB par habitant par rapport à l’Allemagne en quinze années. Une grande partie de ce décrochage (5 points) s’explique par des pertes de vitesse de la productivité.

Enfin, il faut rappeler que si les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur les deux dernières décennies, le ralentissement de la productivité en France est loin d’être un phénomène récent. Depuis la fin des « 30 glorieuses », l’économie hexagonale enregistre de plus faibles gains de productivité. « En France, la croissance de la productivité du travail est divisée par deux au cours des années 70 et passe d’un rythme de 5% l’an à un rythme de 2,6% », expliquent les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) Éric Heyer et Xavier Timbeau dans un récent (*) ouvrage consacré à l’économie tricolore. Les différentes crises économiques liées aux chocs pétroliers des années 70 et au resserrement drastique des politiques monétaires ont porté un coup dur à la productivité dans les pays riches de la planète durant cette période.

L’autre constat important est que la plupart des secteurs sont concernés par ce coup de frein de la productivité. Sans surprise, la chute de productivité dans l’industrie peut s’expliquer en partie par une transformation du modèle productif français. La désindustrialisation accélérée de l’économie hexagonale depuis les années 70 a provoqué des destructions massives d’emplois dans l’industrie. Résultat, les emplois à forte productivité ont considérablement chuté.

La productivité est en général plus forte dans l’industrie que dans les autres secteurs. Dans la construction et le commerce, les tendances sont très négatives par rapport à l’Allemagne. Enfin, même dans les technologies de l’information et de la communication, les résultats sont « alarmants » jugent les économistes du centre d’analyse.

L’un des principaux facteurs évoqués par les économistes pour expliquer ce ralentissement est le décrochage de la France en matière de compétences, en particulier en mathématiques. « Plusieurs analyses récentes s’accordent sur le constat d’une nette dégradation du niveau moyen mais restent ambiguës concernant l’évolution en haut de la distribution [...] Nous confirmons ici le constat d’une dégradation générale du niveau en France et montrons également que ce constat s’applique également aux meilleurs scores de la distribution en particulier sur la période récente », indiquent les économistes. L’organisme rattaché à la Première ministre pointe du doigt également la dégradation des compétences dans la sphère professionnelle.

« Le décrochage éducatif sur les mathématiques et les compétences socio-comportementales pèse sur la productivité. Les capacités socio-comportementales comprennent les capacités à travailler en équipe, à communiquer par exemple. La France est en mauvaise posture sur les compétences en mathématiques et socio-comportementales. La baisse en mathématiques concerne aussi bien la moyenne générale mais aussi les meilleurs élèves, » résume Xavier Jaravel, professeur à la London School of Economics (LSE).

Face à ce constat accablant, le conseil d’analyse économique fait plusieurs préconisations. « Notre première recommandation est de mettre en place une vraie ambition sur la hausse des performances éducatives. Il y a une série de réformes à mener sur les programmes, la formation des enseignants. Il faut également insister sur le renforcement des compétences socio-comportementales dans le cursus scolaire. il faut mettre l’accent  sur les formations ultérieures [au cours de la carrière] », poursuit l’économiste.

Le crédit d’impôt recherche convoité par les grandes entreprises est dans le viseur du conseil d’analyse économique. Plusieurs économistes de tout bord ont étrillé cette niche fiscale réclamée par les grands groupes tricolores. « L’effet incitatif du CIR est faible pour la dépense de R&D des grands groupes, qui bénéficient de 400 millions d’euros de subventions à 5 % », soulignent les auteurs de la note. Les chercheurs recommandent de baisser le plafond de dépenses éligibles à 20 millions d’euros.

« On peut optimiser le Crédit d’impôt recherche en conservant l’enveloppe globale [ de 7 milliards d'euros par an] et le redéployer en diminuant les subventions au profit du capital humain », conclut l’économiste. A quelques jours de l’ouverture de la session parlementaire sur le budget 2023, cette proposition risque de raviver les débats sur cette niche fiscale particulièrement controversée.

(*) L’économie française 2020, Editions La Découverte.

Ralliement à Macron : après le boulet Sarkozy, le boulet Hollande

Ralliement à Macron : après le boulet Sarkozy, le boulet Hollande

 

 

D’une certaine manière il y a une logique dans le ralliement de François Hollande à Macron. En effet Macron était chargé des questions économiques quand Hollande était président est déjà c’est la politique de Macron qui s’était imposée par exemple dans le sulfureux dossier d’Alstom et de General Electric.

 

Hollande qui n’a cessé de critiquer avec une grande force la politique de Macron annonce maintenant qu’il se rallie à son ancien ennemi, cette vipère élevée en son sein. Et comme d’habitude les propos de Hollande sont particulièrement ambigus. Invité du 20h de TF1 jeudi soir, l’ancien président de la République a donc «appelé les Français, compte tenu de l’enjeu, à voter pour Emmanuel Macron». «Je ne suis pas devant vous pour faire une leçon de morale ou pour dire aux Français ce qu’ils ont à faire. (…). Dans une élection de cette importance, l’essentiel, c’est la France, sa cohésion, son avenir européen et son indépendance», pointe-t-il.

 

Bref après cette déclaration on comprend encore moins qu’avant la position d’un Hollande toujours aussi brouillon et approximatif.

 

Ce soutien de l’ancien président de la république constitue sans doute davantage un boulet qu’un réel appui à Macron. Un peu comme celui de Sarkozy, lui empêtré  dans les affaires judiciaires et qui espère tellement l’indulgence du pouvoir pour enterrer  un passé douteux notamment celui du financement de sa campagne par Kadhafi.

Ralliement de Sarkozy à Macron : Un soutien en forme de boulet

Ralliement de Sarkozy à Macron : Un soutien en forme de boulet

 

 

 

Sarkozy qui a tout fait pour éviter d’avoir à se prononcer en faveur de la candidate de son parti les républicains annonce son  soutien à Macron. La question est de savoir si cela est susceptible d’alimenter la dynamique Macron ou plutôt de la plomber.

Nombre d’électeurs en effet ne gardent  pas en mémoire un excellent souvenir du passage de Sarkozy comme président beaucoup plus prolixe en déclarations intempestives qu’en actions réelles. Pour preuve,  il n’a pas été réélu. En outre et surtout Sarkozy traîne un sulfureux passé. Il a en effet été impliqué dans une dizaine d’affaires. Il a été condamné dans certaines et  est toujours concerné par des affaires en cours notamment par la question centrale du financement de sa campagne électorale par Kadhafi.

Sarkozy n’a pas renoncé à toute action politique et à adapter une posture de parrain qui correspond bien à sa situation.Il espère sans doute que ce ralliement pourra aussi contribuer à alimenter la bienveillance des tribunaux qui vont traiter plusieurs de ses affaires actuellement en cours.Il n’est pas du tout certain que ce ralliement soit de nature à encourager les électeurs de Mélenchon, aujourd’hui en position de faiseur de rois, à voter  en faveur de Macron.

Faire du boulet des 35 heures un atout ?

Les 35 heures sont considérées depuis leur instauration comme un boulet pour la compétitivité française. Ils pourraient finalement se transformer en une véritable opportunité, assure l’entrepreneur Jérôme Miara.

Et voilà qu’arrive ce « monde d’après », la métamorphose annoncée de nombreux secteurs d’activité, la volonté de relocalisation. Les défis ne sauront être relevés si les compétences ne sont pas disponibles par Jérôme Miara (entrepreneur et consultant)

La crise a fait fondre les contributions formation des entreprises. Les fonds pour l’apprentissage, le compte personnel de formation (CPF) et les chômeurs ont été sanctuarisés, mais les fonds mutualisés pour les entreprises de moins de 50 salariés accusent un déficit de 250 millions.

Préoccupante est cette absence de moyens pour les entreprises de moins de 50 salariés. Elle va se conjuguer avec une volonté de rattrapage des dirigeants, une concentration des efforts sur l’activité au détriment du temps d’apprentissage, pourtant indispensable pour assurer les transformations à venir et la croissance d’après-demain. Il est vital d’éviter cette vision à court terme. Un train va partir, nous sommes sur le quai.

Notre faiblesse originelle ? C’est la réduction du temps de travail qui n’a jamais eu les effets escomptés sur l’emploi et a constitué une entrave à la compétitivité de la France. Mais potentiellement la réforme des 35 heures, portée par Martine Aubry au début des années 2000, constitue également un avantage dans la compétition internationale : les RTT sont un réservoir de temps. Un temps qui pourrait être consacré à la formation sans amputer le temps de production. 

On a entendu le patronat évoquer la nécessité de travailler plus pour compenser la moindre activité induite par les restrictions sanitaires. Se former davantage serait plus avisé, et socialement plus consensuel : travailler mieux plutôt que travailler plus. Un principe à pérenniser au-delà de la reprise.

Les salariés acceptant de se former sur leur temps de RTT bénéficieraient d’une augmentation de salaire incitative. En contrepartie de cette augmentation et de la prise en charge des frais de formation, les employeurs se verraient octroyer des allègements de charges sociales.

De quoi creuser un peu plus le déficit ? Non. Un investissement, qui rapporterait finalement assez vite grâce à l’installation d’un cercle vertueux. Plus de qualification, ce sont davantage d’emplois qualifiés pourvus, des salaires en hausse… Tout comme les recettes des charges sociales. Plus de qualification, c’est plus de productivité pour l’entreprise, une meilleure compétitivité, de la croissance, des emplois… Un coût de la protection sociale en baisse.

Le retour sur investissement de la formation s’applique à l’individu et à toutes les échelles, une évidence que l’on oublie trop facilement.

Jérôme Miara est entrepreneur et consultant.

La popularité de Macron : Le boulet de l’arrogance et maintenant de l’incompétence

La popularité de Macron :   Le boulet de l’arrogance et maintenant de l’incompétence

Il y a de toute évidence quelque chose de pathétique dans la dégringolade de la popularité de Macron vis-à-vis de l’opinion publique. Depuis maintenant quatre mois le président ne cesse de chuter dans tous les sondages et plus de 70 % rejettent sa politique notamment économique. Ce qui est pathétique, c’est que désormais quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Macron, n’est plus crédible. Cela d’abord en raison de résultats économiques catastrophiques. En effet alors qu’on espérait une croissance de 2,3 % en 2018, on atteindra seulement de 1,5 %. Un niveau particulièrement dangereux, celui qui commence à faire augmenter le chômage et qui provoque des déséquilibres financiers. Non seulement rien n’a changé depuis Macron mais la situation s’est détériorée. Comme tous les autres politiques, Macron a cru pouvoir changer la société par des lois et des décrets et en plus en se privant de la médiation des corps intermédiaires. Une erreur stratégique grave. D’abord parce que Macron ne connaît les réalités sociales et économiques qu’à travers les discussions de salon des élites, deuxièmement parce qu’il se prive des relais d’opinion que constitue les organisations politiques, professionnelles, syndicales et même des médias. La posture d’arrogance qu’il a adoptée vis-à-vis de tous ses interlocuteurs y compris vis-à-vis des collaborateurs proches est devenue intolérable. Son message ne passe plus d’autant que de toute évidence, il a choisi de privilégier les plus aisés. Si les résultats économiques étaient au rendez-vous on lui pardonnerait sans doute un peu cette posture jupitérienne. Malheureusement, les résultats sont absents. En raison bien sûr de la dégradation de la situation internationale mais pas seulement ; il y a des raisons supplémentaires en France liées aux erreurs de gestion du pays par exemple ce manque d’équilibre entre orientation économique et orientation sociale. Au boulet de l’arrogance, Macron ajoute maintenant le boulet de l’incompétence. Une situation qui n’est pas vraiment surprenante car ceux qui connaissent un peu les milieux politiques et économiques et qui savent que Macron  ne dispose que d’une formation littéraire et que ses relations avec les réalités sociales et économiques ne sont qu’approximatives. Et ce n’est pas son passage éclair chez Rothschild qui a pu combler cette lacune. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour Emmanuel Macron. Après un été plombé par l’affaire Benalla,  la cote de popularité du président de la République continue de se dégrader pour atteindre son point le plus bas depuis son élection en mai 2017. Selon le dernier baromètre de la politique nationale BVA pour La Tribune/Orange/RTL, la part des répondants ayant une opinion favorable a atteint 32% en septembre, soit deux points de moins que lors de la dernière enquête réalisée en août. A l’inverse, la part des opinions défavorables s’élève à 67%, soit son niveau le plus haut depuis son accession à la fonction suprême. A titre de comparaison, il se situe au même niveau que son prédécesseur François Hollande en septembre 2013, après la même durée d’exercice du pouvoir.

Hulot : alibi écolo ou maintenant boulet pour Macron ?

Hulot : alibi écolo ou  maintenant boulet pour Macron ?

 

Pour assurer sa défense,  Nicolas Hulot a décidé de porter plainte contre le journal qui l’a mis en cause. Jusque-là,  le ministre de l’environnement a bénéficié d’une forte cote de popularité auprès de l’opinion publique en raison de ses émissions télé sur l’environnement. La question est de savoir si cette plainte est judicieuse ou si elle ne va pas l’enfoncer un peu plus du fait du doute nourri par les dernières accusations. Certes, un accusé bénéficie toujours de la présomption d’innocence, il n’empêche que le tribunal médiatique fait souvent malheureusement davantage de dégâts que la justice officielle. Et de ce point de vue, la délation érigée en système pose de graves questions. Pour ce qui concerne Nicolas Hulot,  sa cote de popularité est à la fois  virtuelle et fragile. C’est une popularité médiatique essentiellement télévisuelle comme celle par exemple Michel Drucker ou  Mimi Matis. Pas forcément un brevet de compétence et de cohérence politique. D’ailleurs Nicolas Hulot en matière d’environnement défend un peu tout et son contraire faute de vraie connaissance du dossier. Sur le nucléaire par exemple et plus généralement sur la politique énergétique, il a dû remballer ses fragiles convictions. Pire depuis les affaires Hulot qu’ont fragilisé intéressé, Macron a annoncé que les réacteurs nucléaires seraient plus nombreux. Englué dans ses mises en cause, Hulot n’a pas dit un mot !  En clair, adieu au mix énergétique et poursuite du nucléaire. Mais pour lui faire avaler la pilule, Macron  a dégagé une enveloppe de 150 millions pour que Hulot fasse joujou avec des énergies renouvelables dont certaines sont intéressantes mais d’autres constituent des gadgets voir des contresens  énergétique économique. L’image écolo Hulot a aussi été grandement affectée par la découverte de son business sur l’environnement qui lui a permis d’accumuler une fortune considérable, aussi par son comportement en matière de transport au point que certains se sont demandés si au vu de son parc automobile Hulot était garagiste ou ministre de l’environnement. À cela, il faut ajouter les petites tricheries -comme les autres ministres -sur la valeur de son patrimoine. Pour Macron, le recrutement de Nicolas Hulot a constitué une prise de guerre très intéressante. En fait, durant sa campagne Macron  n’a abordé qu’à la marge les questions environnementales. Il ne s’est emparé de la problématique que lorsqu’il a senti qu’il pouvait tirer parti du retentissement de l’accord de Paris obtenu par le précédent gouvernement. Avec cet accord et la présence de Nicolas Hulot,  Macron pouvait revendiquer la posture de président vert  aux yeux de la communauté internationale. Nicolas Hulot constituait  un alibi écolo pour Macron. La question est jusqu’à quand car l’image du ministre de l’environnement pouvait bien être grandement affectée par les différents faits  évoqués. Cela d’autant plus que d’une certaine manière Hulot est pris dans un piège juridique. S’il n’avait pas porté plainte on aurait pu le soupçonner de craindre une éventuelle enquête. Mais en le faisant il risque de s’embourber. On voit mal comment  cette enquête (sauf éléments nouveaux) pourrait aboutir à autre chose qu’a un  classement sans suite. Finalement,  le même jugement que celui de l’affaire Ferrand ; un jugement  qui ne condamne pas mais qui n’innocente pas non plus (une nouvelle procédure judiciaire est d’ailleurs en cours à l’encontre de Ferrand). Du coup on risque de parler encore pendant des semaines des mois voire des années des affaires Hulot et l’intéressé risque de devenir un vrai boulet pour Macron. Macron bien obligé déjà de tirer le boulet Ferrand qui hypothèque la crédibilité parlementaire d’en marche.

Nicolas Hulot : du statut d’alibi écolo à celui de boulet pour Macron ?

Nicolas Hulot : du statut d’alibi écolo à celui de boulet pour Macron ?

 

Pour assurer sa défense,  Nicolas Hulot a décidé de porter plainte contre le journal qui l’a mis en cause. Jusque-là,  le ministre de l’environnement a bénéficié d’une forte cote de popularité auprès de l’opinion publique en raison de ses émissions télé sur l’environnement. La question est de savoir si cette plainte est judicieuse ou si elle ne va pas l’enfoncer un peu plus du fait du doute nourri par les dernières accusations. Certes, un accusé bénéficie toujours de la présomption d’innocence, il n’empêche que le tribunal médiatique fait souvent malheureusement davantage de dégâts que la justice officielle. Et de ce point de vue, la délation érigée en système pose de graves questions. Pour ce qui concerne Nicolas Hulot,  sa cote de popularité est à la fois  virtuelle et fragile. C’est une popularité médiatique essentiellement télévisuelle comme celle par exemple Michel Drucker ou  Mimi Matis. Pas forcément un brevet de compétence et de cohérence politique. D’ailleurs Nicolas Hulot en matière d’environnement défend un peu tout et son contraire faute de vraie connaissance du dossier. Sur le nucléaire par exemple et plus généralement sur la politique énergétique, il a dû remballer ses fragiles convictions. En clair, adieu au mix énergétique et poursuite du nucléaire. Mais pour lui faire avaler la pilule, Macron  a dégagé une enveloppe de 150 millions pour que Hulot fasse joujou avec des énergies renouvelables dont certaines sont intéressantes mais d’autres constituent des gadgets voir des contresens  énergétique économique. L’image écolo Hulot a aussi été grandement affectée par la découverte de son business sur l’environnement qui lui a permis d’accumuler une fortune considérable, aussi par son comportement en matière de transport au point que certains se sont demandés si au vu de son parc automobile Hulot était garagiste ou ministre de l’environnement. À cela, il faut ajouter les petites tricheries -comme les autres ministres -sur la valeur de son patrimoine. Pour Macron, le recrutement de Nicolas Hulot a constitué une prise de guerre très intéressante. En fait, durant sa campagne Macron  n’a abordé qu’à la marge les questions environnementales. Il ne s’est emparé de la problématique que lorsqu’il a senti qu’il pouvait tirer parti du retentissement de l’accord de Paris obtenu par le précédent gouvernement. Avec cet accord et la présence de Nicolas Hulot,  Macron pouvait revendiquer la posture de président vert  aux yeux de la communauté internationale. Nicolas Hulot constituait  un alibi écolo pour Macron. La question est jusqu’à quand car l’image du ministre de l’environnement pouvait bien être grandement affectée par les différents faits  évoqués. Cela d’autant plus que d’une certaine manière Hulot est pris dans un piège juridique. S’il n’avait pas porté plainte on aurait pu le soupçonner de craindre une éventuelle enquête. Mais en le faisant il risque de s’embourber. On voit mal comment  cette enquête (sauf éléments nouveaux) pourrait aboutir à autre chose qu’a un  classement sans suite. Finalement,  le même jugement que celui de l’affaire Ferrand ; un jugement  qui ne condamne pas mais qui n’innocente pas non plus (une nouvelle procédure judiciaire est d’ailleurs en cours à l’encontre de Ferrand). Du coup on risque de parler encore pendant des semaines des mois voire des années des affaires Hulot et l’intéressé risque de devenir un vrai boulet pour Macron. Macron bien obligé déjà de tirer le boulet Ferrand qui hypothèque la crédibilité parlementaire d’en marche.

La dette : le boulet du budget

La  dette : le boulet du budget

 

 

La dette accumulée représente évidemment un véritable boulet pour la gestion du budget et plus généralement pour l’économie. Cette dette devrait être proche de 100 % du PIB en 2017. Elle ne cesse donc de progresser. La dette publique a atteint 96,3% du PIB à la fin 2016, soit une hausse de 0,7 point sur un an. La contribution de l’État à la dette représente, quant à elle, 1 709,9 milliards d’euros, en hausse de 48,6 milliards. Une somme tellement énorme qu’elle ne dit pas grand-chose aux citoyens moyens par contre cette de dette cette dette devient plus concrète quand on la ramène à chaque Français puisqu’elle représente plus de 30 000 € par individu. Elle continue évidemment de grossir car le budget n’est pas équilibré. La France doit emprunter d’abord pour rembourser les intérêts soit environ 42 milliards par an. La France doit emprunter pour boucher les trous du budget, soit 3 % du PIB ou 60 milliards, emprunter enfin pour investir. Du coup c’est endettement pèse encore un peu plus sur une fiscalité déjà record. D’une certaine façon,  la France est dopée à la dette. En cause,  un an de fonctionnement incontrôlé des superstructures d’État et des collectivités locales. Cela en dépit d’un taux de prélèvements obligatoires record mais qui plombe la compétitivité. Du coup c’est insuffisance de compétitivité hypothèque la croissance et les ressources fiscales. Bref le cercle infernal. De ce point de vue on ne peut que se réjouir que le premier ministre est décidé de tailler un peu dans les dépenses publiques pour 2017 et beaucoup dans le budget 2018.

Florange : le boulet d’Hollande

Florange : le boulet d’Hollande

 

Hollande peut bien se justifier à propos de Florange, peu importe sa parole est complètement inaudible. Inaudible déjà en 2012 quand juché sur une camionnette il avait fait des promesses suffisamment floues pour ne pas être mis en contradiction. Sur le terrain on avait compris que le candidat sauvait les hauts fourneaux. En fait les hauts-fourneaux ont été fermés. Mais François Hollande se flatte d’avoir évité plus de 600 licenciements. Effectivement Il a assuré que les trois promesses qu’il avait faites fin 2012, au moment de la fermeture des hauts fourneaux, avaient été réalisées. Les 629 salariés ont tous été reclassés sur place, ou sont partis en retraite : il n’y a donc pas eu de licenciement. Mittal a investi les 180 millions d’euros promis. Et MetaFensch a bel et bien vu le jour. Il n’en reste pas moins que plus de 600 postes ont été supprimés, en réalité environ un millier plus un millier d’emplois de sous-traitants. Pas vraiment triomphe même si effectivement le site continue d’exister. C’est toute l’ambiguïté des discours de François Hollande dont la parole n’est pas crédible même lorsqu’il tient des promesses (ambiguës). Florange demeurera un vrai pour François Hollande. Pas de quoi vraiment affirmer: « Florange c’est le symbole d’un renouveau. (…) Pour ce qui me concerne, ce n’est pas un souvenir, mais un avenir. C’est le signe que le combat a été gagné. »(Hollande)

Le ralliement de Mariton à Juppé : un boulet

 

 

 

 

Pour continuer d’exister en politique,  l’inénarrable Hervé s’est  rallié à Juppé. Pas forcement un vrai renforcement pour le maire de Bordeaux, plutôt un boulet car Hervé est célèbre pour ses maritonades  qu’il délivre surtout l’été dans tous les médias quand les grands leaders politiques sont en vacances. Hervé,  c’est un peu le professeur nimbus ou le professeur tournesol, il a toujours trouvé le fil miracle à couper le beurre ou la manière d’enfoncer les portes ouvertes. Une manière par ailleurs très réactionnaire. Du coup pour récompenser ce ralliement Juppé a bien été contraint de lui accorder quelques minutes de discours lors du meeting de Lyon. Discours reçus par des sifflets. Et pour cause idéologiquement Hervé Mariton est plus proche de Fillon que de Juppé. Du coup Hervé ressort la vieille dialectique de celui qui change de camp. «Mon choix est compris, partagé et soutenu avec la volonté d’être actifs pendant la campagne. Même s’il y a encore un travail d’explication à mener», confie Hervé Mariton.  «Je regarde très attentivement tout ce qui se dit et j’adresse moi-même une réponse à ceux qui m’ont soutenu et qui doutent», détaille l’élu. «Des gens très à droite comprennent très bien mon choix», se rassure Hervé Mariton. Qui ajoute: «Moi même je n’ai jamais perçu Juppé comme un dangereux homme de gauche». L’ancien ministre a également pris le soin de téléphoner à des cadres régionaux de la Manif pour tous pour s’expliquer avec eux. Il peut mettre avant le souhait d’Alain Juppé de confier à l’ex-candidat une mission sur la GPA. Hervé Mariton devra faire des propositions à l’ex-premier ministre sur la manière la plus efficace de l’interdire en France.  «Je pense que notre relation est respectueuse et confiante. Et ce de manière réciproque», estime Mariton qui pense pouvoir orienter certaines décisions de son nouvel ami. Dans tous les cas, il prévient: «Je souhaite être très actif pendant la campagne». On se régale par avance des futures maritonades. Le pire pour Juppé ( s’il est élu)  c’est qu’il faudra sans doute créer un secrétariat d’État inutile pour le nouveau héros de Tintin.

 

Sondage : JM. Le Pen, un boulet pour le FN

Sondage : JM.  Le Pen,  un boulet pour le FN

Jean-Marie Le Pen est aujourd’hui considéré comme un « handicap » pour le Front national pour une très large majorité de Français, selon deux sondages publiés samedi 14 juin. Selon un sondage BVA pour I<télé-CQFD, Jean-Marie Le Pen est qualifié de « handicap » par 83% des Français, tandis que seulement 8% considèrent qu’il est un « atout » (9% ne se prononcent pas). Ce résultat est confirmé auprès des sympathisants FN, qui sont un peu plus nombreux à qualifier Jean-Marie Le Pen « d’atout » (14%), mais qui sont encore plus nombreux que l’ensemble des Français à le considérer comme un handicap (86%). De son côté, un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France indique que pour plus de 6 Français sur 10 (63%), la présence de Jean-Marie Le Pen à la présidence d’honneur du Front national est un « handicap » pour son parti. Les sympathisants de la formation d’extrême droite estiment, dans la même proportion (63%), que la présence de Jean-Marie Le Pen pénalise le parti. Ils ne sont, à l’inverse, que 16% à la considérer comme un avantage. Pour un peu plus d’un sympathisant FN sur cinq (21%), ce n’est ni un atout, ni un handicap. Dans ce contexte, toujours selon l’Ifop, 58% des sympathisants du FN souhaitent le voir quitter le Front national, 19% ne le souhaitent pas et 23% y sont indifférents. 34% de l’ensemble des personnes interrogées répondent qu’elles souhaitent voir Jean-Marie Le Pen quitter son parti, 8% ne le souhaitent pas et 58% y sont indifférentes. Et si Jean-Marie Le Pen quittait le parti, 14% des personnes interrogées répondent que cela pourrait les inciter à voter Front national lors de prochaines élections, et 86% que cela ne les inciterait pas. Par ailleurs, selon le sondage BVA, 7 Français sur 10, et 9 sympathisants FN sur 10, estiment que Marine Le Pen est meilleur président du Front national que ne l’a été son père.

 

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

 

 Invité d’Europe 1 Soir, Giesbert a assuré ne pas vouloir répondre aux insultes de Copé (UMP)  ,  le directeur de la publication du Point est revenu sur la conférence de presse donné lundi matin par le patron de l’UMP, estimant que le député-maire de Meaux n’avait toujours pas répondu aux soupçons de favoritisme. Le Point l’accuse d’avoir favorisé deux de ses proches au détriment des finances de son parti, lors de la présidentielle de 2012. Qualifié de « Tartuffe bouffi d’orgueil » par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a assuré lundi sur Europe 1 ne pas vouloir répondre aux insultes du président de l’UMP. Vous savez, moi, j’ai le cuir très solide, et puis je ne veux pas répondre, je ne veux pas tomber dans le marigot avec lui, me couvrir de bave, de vase (…) Je le laisse dire, mais c’est un peu triste », a commenté l’éditorialiste du Point. Avant d’asséner le coup de grâce : ‘De toute façon, il est pathétique aujourd’hui, le pauvre Copé ». Pour Franz-Olivier Giesbert, le patron de l’UMP n’a toujours pas répondu sur le fond de l’affaire. « C’est une histoire dingue parce qu’on lui demande des comptes. Et en même temps, il n’est pas obligé de les donner (…) Il pourrait prendre tout ça à la légère », a commenté l’ancien directeur de la rédaction du Point. Mais en lançant une contre-offensive médiatique, c’est comme si « on avait piqué là où ça fait mal, il sur-réagit », estime FOG. Au sujet des deux propositions de loi annoncées par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a pointé du doigt l’incohérence du patron de l’UMP, rappelant que jusqu’à présent, le député-maire de Meaux avait voté contre toutes les propositions de loi sur la transparence. Franz-Olivier Giesbert est aussi revenu sur ses relations houleuses avec le patron de l’UMP. Invité sur Europe 1 vendredi, Jean-François Copé avait pointé un acharnement supposé du patron du Point. « Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois nous attaque Nicolas Sarkozy et moi-même pour nous détruire ». Le directeur de la publication du Point assure avoir été « effrayé » à la lecture du livre Le coup monté, qui révélait des fraudes lors de la guerre fratricide à l’UMP entre Jean-François Copé et François Fillon. « On n’est pas dans une querelle politique, on a une querelle sur l’intégrité », a expliqué FOG.  Et s’il ne veut pas répondre aux attaques personnelles du président de l’UMP, Franz-Olivier Giesbert n’a pas été tendre avec Jean-François Copé. Son problème, c’est un problème de légitimité, il n’est pas légitime, c’est une sorte de boulet pour l’UMP », a commenté l’éditorialiste du Point. « Regardez sa popularité alors que la gauche est devenue très impopulaire, il n’a pas réussi. Parce qu’il est incapable, parce qu’il est clanique, parce qu’il n’est pas rassembleur », a taclé FOG.

 




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