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>Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

De plus en plus nombreux sont les experts qui pensent que TRump conduit les États-Unis mais au-delà le monde entier vers la catastrophe économique. Avec des droits de douane augmentés dans des proportions invraisemblables qui varient de 10 % à 100 %, il est clair qu’on va d’abord tuer le commerce international. Les exportations ne pourront en effet être compétitives si on les affecte de telles taxes.

L’autre sujet d’inquiétude concerne les variations au jour le jour des propos invraisemblables de Truimp. Ainsi quand il parle d’augmenter les droits de douane canadien à 50 % avant de revenir à 25 % et sans doute au final de reculer encore. De tels propos sidèrent le monde économique et les acteurs économiques bloquent en attendant leur programme de développement et d’investissement. Les conséquences seront rapides elles se feront sentir des ce printemps sur l’activité mondiale. Déjà les bourses sont en train d’anticiper les bouleversements à venir et la bourse américaine particulier plonge dangereusement. Rien d’étonnant à cela alors que la croissance américaine était sur une très confortable tendance haussière de 3 %, elle pourrait chuter de 3 % en 2025.

Le Dow Jones qui avait perdu 2,08 % lundi, cédait encore 1,14 % mardi. L’indice S&P 500 s’est, lui, contracté de 2,70 % puis 0,76 %, lâchant plus de 7 % depuis l’investiture de Donald Trump. Le Nasdaq, fief des valeurs technologiques, a abandonné de son côté 4 % lundi, affichant sa pire performance depuis 2022, puis 0,18 % le lendemain. En quelques séances, les grands indices boursiers ont effacé leurs gains depuis l’élection de Donald Trump en novembre. Et la contagion est là : en Asie et en Europe, à de rares exceptions près, les Bourses étaient dans le rouge mardi.

Les marchés redoutent surtout l’impact économique des droits de douane conséquents dont Donald Trump menace la Terre entière et en particulier ses partenaires privilégiés. Le spectre d’une récession ressurgit même si cela ne fait pas partie des scénarios centraux. Plusieurs grandes banques américaines, dont Goldman Sachs, l’ont évoqué.

Avec Trump, la crise de confiance économique

Avec Trump, la crise de confiance économique

À peine revenu à la Maison-Blanche, Donald Trump fait face à une crise de confiance généralisée, marquée par une instabilité économique, une chute des marchés et une inflation persistante. Son imprévisibilité inquiète autant les entreprises que les ménages, menaçant la croissance et creusant les fractures budgétaires.


par Lucie Robequain dans La Tribune

Donald Trump n’a pas passé cinquante jours à la Maison-Blanche que c’est déjà la douche froide. Élu sur la promesse de faire baisser les prix, de réduire les impôts, d’enrichir les Américains et de forer un maximum de pétrole, le président échoue sur tous les tableaux, du moins pour l’instant.

Les suppressions d’emplois ont plus que doublé en un mois. Les licenciements n’ont jamais autant augmenté depuis la crise financière de 2008. Ils sont nombreux dans la fonction publique, qu’Elon Musk souhaite réduire à la portion congrue. Ils le sont aussi dans les entreprises privées, paniquées par les décisions erratiques de la Maison-Blanche.

Guerre commerciale, humiliation de Zelensky, dissuasion nucléaire : le grand chamboule-tout de Donald Trump

Les économistes de la Réserve fédérale d’Atlanta, qui tablaient sur une croissance de presque 3 % au premier trimestre, ont complètement corrigé leur copie depuis : c’est désormais un recul de 2,8 % qui est anticipé !

Si Donald Trump fait autant de mal à son pays, c’est moins par sa radicalité que par son inconstance. Il l’a encore prouvé ce jeudi : il est capable de renoncer aux taxes douanières quand les industriels lui expliquent tout le mal à en attendre. Mais l’instabilité est un facteur de stress considérable, pour les patrons comme pour les marchés. La preuve : la Bourse de New York a continué à dégringoler jeudi après-midi, quand bien même le président américain a suspendu les surtaxes contre le Mexique et le Canada.

À force de souffler le chaud et le froid, Donald Trump a perdu la confiance des marchés. « C’est la faute des investisseurs mondialistes », a-t-il balayé dans la soirée, ajoutant qu’il « ne regard[ait] pas les marchés ».

Les familles américaines, qui boursicotent plus que les européennes, commencent elles-mêmes à paniquer.
Les baisses d’impôts promises aux entreprises paraissent elles-mêmes très illusoires. Les parlementaires républicains, qui n’ont que peu de leviers d’action face au président, sont tentés d’y faire barrage pour conserver un semblant de sérieux budgétaire – ils l’ont prouvé la semaine dernière en votant une résolution à rebours de ses promesses électorales. Un facteur qui risque de faire encore chuter la Bourse de New York.

Les familles américaines, qui boursicotent traditionnellement plus que les européennes, commencent elles-mêmes à paniquer en voyant fondre la valeur de leur portefeuille. Le moral des ménages chute, particulièrement chez les plus aisés. Les classes moyennes ne sont pas mieux loties. Les prix augmentent dans tous les domaines (+3 %), avant même que les surtaxes douanières n’aggravent la situation.

On se souvient que les démocrates avaient perdu l’élection sur cette fameuse question de l’inflation. Tout porte à croire que Donald Trump fera encore pire : loin de se normaliser, l’inflation risque de rester durablement supérieure à 3 %. Conséquence : la Réserve fédérale ne pourra pas réduire ses taux d’intérêt comme le réclame la Maison-Blanche.

L’Amérique va donc devoir financer ses largesses budgétaires au prix fort. Crise des marchés, crise des ménages, crise de la dette : drôle d’entame pour qui veut rendre son pays plus fort.

Trump et Musk veulent tripatouiller le calcul de la croissance économique

Trump et Musk veulent tripatouiller le calcul de la croissance économique


Comme en Chine, Trump s’apprête à tripatouiller les chiffres de la croissance.Anticipant que la guerre commerciale et les coupes à la tronçonneuse des services fédéraux pourraient avoir des effets immédiats très négatifs sur la croissance, l’administration Trump envisage de modifier la façon de la calculer.

« Vous savez qu’historiquement les gouvernements ont joué avec le PIB (produit intérieur brut, NDLR) », a expliqué ce week-end Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce, sur la chaîne Fox News. « Ils comptent les dépenses gouvernementales comme une part du PIB. Je vais donc séparer ces deux parties et rendre cela transparent ».

En clair, il s’agirait désormais de mettre en avant le « PIB marchand », autrement dit la production de richesses effectuée par les entreprises dont les biens s’échangent au prix du marché. On ne tiendrait plus compte des services publics, lesquels n’ont, par définition, pas de prix de marché, tout en ayant bien sûr un coût, principalement les traitements des fonctionnaires pour dire les choses crûment.

Du bidouillage politique sans doute pour dissimuler une croissance qui structurellement devrait être largement affectée notamment par le désordre généralisé des taxes douanières.

Economie-Vers une crise économique globale ?

 

Vers une crise économique globale ?

Michel Santi, économiste (*), Imagine le scénario d’une  crise économique globale au plan mondial dans La Tribune. 

Il s’agit bien sûr d’un scénario mais qui n’est pas invraisemblable compte tenu des folles contradictions de l’inculte Trump. Un seul exemple la très forte interconnexion de l’industrie automobile aux États-Unis et au Canada. Certaines pièces automobiles franchissent la frontière à sept ou huit reprises après à chaque fois été transformées. Conséquence ce serait la condamnation de l’industrie automobile américaine également. D’où le retrait brusque par Trump de cette perspective de taxation idiote NDLR

 

Le 15 mars 2025, à 8h43, l’Amérique est brutalement réveillée. Un tweet de Donald Trump, aussi bref que dévastateur, frappe le pays comme un séisme :

 « L’Amérique d’abord ! Taxe de 20 % sur le pétrole mexicain et canadien, immédiat. Fini la dépendance énergétique ! »

 

Ce n’est pas qu’un slogan. Cette taxe est une attaque économique directe. Le Mexique et le Canada fournissent 30 % du pétrole américain. Couper cette source vitale menace l’économie.

Les chaînes d’info passent en direct, les experts s’affolent. Les traders, les yeux rivés sur les écrans, voient les prix grimper : le Brent passe de 100 à 130 dollars en 48 heures. On craint une pénurie sur un marché déjà tendu.

Une réaction en chaîne

Les effets se font sentir aussitôt. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) prévoit une inflation à 7 %. La Fed tente de réagir. À 22h30, Jerome Powell annonce une hausse des taux à 6 % en mai, pour calmer l’inflation sans casser la croissance.

L’onde de choc : Le 17 mars, c’est le chaos financier

Krach boursier sans précédent

Le 17 mars, les marchés paniquent : l’argent facile est fini. Le S&P 500 chute de 8 % en un jour, de 6 050 à 5 565 points, à cause des ventes automatiques. Les GAFAM s’effondrent : -20 % en cinq jours. Apple passe de 200 $ à 160 $, Amazon de 180 $ à 144 $, soit 1 500 milliards de dollars perdus.

Capitulation générale

Le mot « capitulation » est sur toutes les lèvres. Les plateformes d’échange sont saturées, les ordres de vente explosent. Le marché crypto tremble. Le Bitcoin, à 110 000 $, chute à 80 000 $ le 18 mars, les spéculateurs vendant dans la panique. Cette chute annonce des problèmes plus graves.

Crise du secteur crypto et failles du système (20 mars 2025)

Effet domino : Le 20 mars, la crise s’étend

- Le séisme crypto dévaste le secteur

Le 20 mars, la crise atteint les cryptos. Binance annonce : « Retraits suspendus pour sécurité ». Les forums s’enflamment, #CryptoCrash et #BinanceScam deviennent viraux. Le Bitcoin s’effondre à 50 000 dollars, perdant 200 milliards de dollars.

L’effet domino est impitoyable : Coinbase suspend ses opérations, Kraken implose. Le secteur crypto, autrefois symbole de liberté financière, s’écroule. Les prêts risqués des banques américaines, liés à la crypto, sont remis en question.

- Les failles du système apparaissent

Cette fragilité révèle les failles des banques, affaiblies par la dérégulation de Trump. Une crise financière majeure se profile, menaçant l’économie mondiale.

Le point de rupture : Le 25 mars, le système craque

Dépréciation massive des actifs toxiques

Le 25 mars, Bank of America, exposée à 150 milliards de dollars sur les 800 milliards de prêts risqués, annonce une forte dépréciation. Cela concerne :

- Prêts immobiliers (50 milliards de dollars) : 15 % des ménages ont du mal à payer, avec des taux à 7,5 % en vue.

- Prêts aux entreprises Tech (60 milliards de dollars) : La chute des GAFAM rend ces prêts inutiles.

- Exposition crypto (40 milliards de dollars) : Les 10 milliards investis dans Binance ne valent plus que 2 milliards après la suspension des retraits.

Mini-ruée bancaire

L’annonce de Bank of America provoque une ruée. Le 25 mars, des files d’attente se forment devant les banques, les retraits en ligne explosent : plus de 50 milliards de dollars sont retirés en 48 heures. On craint la faillite de la banque.

Intervention d’urgence

La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) débloque 300 milliards de dollars pour rassurer les clients, garantissant les comptes jusqu’à 250 000 dollars. Mais cela ne couvre qu’une partie des pertes, estimées à 1 200 milliards de dollars, ce qui alimente la panique.

Une spirale infernale

L’effet domino frappe les marchés. Les actions des banques s’effondrent : Bank of America perd 30 % le 25 mars, entraînant Wells Fargo et Citigroup. Le 26 mars, le S&P 500 passe sous les 5 400 points. La dérégulation de Trump a-t-elle créé une bombe financière ?

Le spectre du « Minsky Moment »

Cet épisode est un tournant. On découvre l’ampleur des actifs toxiques cachés dans le système bancaire américain. Les experts parlent d’un « Minsky Moment » : un point de rupture où la dette excessive provoque des effondrements financiers. Les bulles (tech, crypto, immobilier) éclatent, menaçant l’économie mondiale.

Contagion géopolitique et économique : Avril-juin 2025, le chaos s’étend

Une opportunité pour la Chine

Sous pression à cause des tarifs douaniers de Trump, la Chine intensifie ses exercices militaires près de Taïwan, voyant une chance d’affirmer sa puissance. L’économie mondiale entre dans une période d’instabilité extrême.

1er avril : L’Ukraine abandonnée

Le 1er avril, Trump coupe l’aide militaire à l’Ukraine avec un tweet : « L’Europe paie ou perd ». Sans soutien, l’Ukraine s’affaiblit, et la Russie occupe 30 % du pays en juin. Les exportations de céréales chutent de 20 %, le blé monte à 450 dollars la tonne, et le gaz européen à 70 euros le MWh. L’UE entre en récession, avec un PIB en baisse de 3 % en 2025.

10-15 avril : Guerre commerciale avec la Chine

Du 10 au 15 avril, Trump impose des tarifs de 50 % sur les produits chinois, accusant Pékin de « voler la technologie américaine ». La Chine réplique le 15 avril par un blocus naval autour de Taïwan, réduisant de 40 % les exportations de semi-conducteurs de TSMC. Le Nasdaq plonge de 30 % à 12 000 points, TSMC perd 50 % de sa valeur, et l’industrie automobile mondiale réduit sa production de 20 % à cause d’une pénurie de puces.

20-25 avril : Escalade militaire au Moyen-Orient

Entre le 20 et le 25 avril, Trump soutient une frappe israélienne sur des sites nucléaires iraniens. L’Iran riposte en attaquant des pétroliers dans le détroit d’Ormuz, faisant monter le prix du Brent à 145 dollars le baril. Les pays importateurs de pétrole (Japon, Inde, UE) souffrent, et les marchés mondiaux paniquent.

Effondrement des États-Unis (Juillet-septembre 2025)

Effondrement des États-Unis : Juillet-septembre 2025, la chute s’accélère

Juillet : Krach immobilier

En juillet, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans atteignent 5,5 %, poussant les taux hypothécaires à 7,5 %. Les défauts de paiement explosent, avec 15 % des ménages en retard. Les prix de l’immobilier chutent de 20 % (de 400 000 à 320 000 dollars en moyenne). Il y a 1,5 million de saisies immobilières.

Août : Récession généralisée

En août, l’inflation américaine dépasse 8 %. La consommation chute de 12 %. Les entreprises licencient, et le chômage passe de 4 % à 8 % (12 millions de chômeurs). Le PIB américain recule de 5 %, et 40 000 PME font faillite chaque mois. Wells Fargo annonce une perte de 100 milliards de dollars le 10 août, mais Trump refuse toute aide : « Pas de socialisme ! » La Fed injecte 1 000 milliards de dollars, ce qui affaiblit le dollar (EUR/USD à 1,35).

Septembre : Crise bancaire systémique

En septembre, les pertes bancaires aux États-Unis atteignent 1 200 milliards de dollars. Citigroup frôle la faillite. Le S&P 500 chute à 4 000 points (-33 % depuis mars), et le Bitcoin s’effondre à 30 000 dollars.

Répercussions mondiales (Juillet-décembre 2025)

Répercussions mondiales : Juillet-décembre 2025, la crise s’étend

L’Europe en crise

De juillet à septembre, le gaz atteint 90 euros le MWh, et les exportations européennes vers les États-Unis chutent de 25 %. Le PIB de l’UE recule de 7 %, l’Allemagne entre en récession (-6 %), et le CAC 40 français chute à 4 000 points (-45 %). Des manifestations éclatent en France, où l’inflation atteint 10 %.

L’Asie sous pression

Entre juillet et octobre, la croissance chinoise stagne (+1 % de PIB) à cause des tarifs douaniers et du blocus de Taïwan. Le Japon, frappé par le prix du pétrole, voit son économie reculer de 5 %. Les indices Nikkei et Hang Seng perdent 35 %, soit 6 000 milliards de dollars.

Les pays émergents étranglés

La hausse des taux américains à 6 % provoque des défauts de paiement : l’Argentine fait défaut sur 80 milliards de dollars en juillet, et la Turquie sur 120 milliards de dollars en septembre. Le peso mexicain se dévalue de 40 %.

Ravages psychologiques (Juillet-décembre 2025)

Ravages psychologiques : Juillet-décembre 2025, la peur

La peur s’installe

Le 1er juillet, Trump tweete : « Les faibles tombent, les forts survivent – c’est l’Amérique ! ». La panique s’installe : la consommation américaine chute de 18 %, et 60 % des ménages cessent d’investir. L’indice VIX crève le niveau de 60.

La confiance brisée

D’août à décembre, Trump s’isole encore plus. Il menace de quitter l’ONU le 15 août, détruisant la confiance mondiale. Les entreprises réduisent leurs investissements de 20 %, les banques gèlent les prêts, et le chaos s’amplifie.

Conséquences finales : Octobre-décembre 2025, l’apocalypse

Les États-Unis en chute libre

Avant l’invasion de Taïwan, le S&P 500 chute à 3 500 points (-42 %), et le Bitcoin s’effondre à 15 000 dollars (-86 %). Le PIB américain recule de 9 %, et le chômage atteint 12 % (18 millions de chômeurs). Des émeutes éclatent dans 15 villes : pillages à Detroit le 5 octobre, affrontements à Los Angeles le 12 octobre. Des milices pro-Trump patrouillent, ajoutant à l’instabilité.

Invasion de Taïwan par la Chine

Le 20 octobre, après des mois de tensions, la Chine lance une opération militaire contre Taïwan, invoquant la « réunification ». L’Armée Populaire de Libération (APL) coupe les câbles internet, frappe les bases militaires et établit une tête de pont sur la côte ouest, malgré une forte résistance (plus de 10 000 morts).

- Marchés : Nasdaq à 9 600 points (-20%), S&P 500 à 3 200 points, or à 3 000 dollars/once.

- Pénurie de puces : TSMC cesse ses exportations, production auto -40 %, Apple et Nvidia -30 % de revenus, prix des électroniques doublés.

Réponse géopolitique

Trump tweete : « La Chine vole Taïwan pendant que Biden dort ! ». Il refuse toute intervention militaire (« Les États-Unis ne paieront pas »), impose un embargo total sur la Chine et déclare l’état d’urgence le 15 novembre, accusant la Fed, la Chine et « les traîtres démocrates ». Le dollar chute (EUR/USD à 1,55), et l’inflation atteint 10 %.

Le Japon et la Corée du Sud, terrifiés, voient l’indice Nikkei chuter à 15 000 points (-40 %). L’UE, déjà en récession (-7 %), ne peut rien faire face au prix du gaz qui atteint 100 euros le MWh.

Un monde en ruines

Le PIB mondial chute de 7 %, les bourses perdent 65 % de leur valeur (45 000 milliards de dollars), et les dettes font défaut sur 18 000 milliards de dollars. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) estime le nombre de personnes souffrant de famine à 90 millions. L’Iran bloque le détroit de Bab el-Mandeb, et le prix du Brent s’envole à 160 dollars le baril. Le dollar américain ne représente plus que 45 % des réserves mondiales, tandis que le yuan chinois atteint 15 %.

Des leaders dépassés

Dépassé, Trump accuse ses ennemis le 20 décembre : « Nous sommes en guerre économique, et je gagnerai ! ». Xi Jinping célèbre une « nécessité historique », malgré une économie chinoise qui ne croît que de +0,5 %.

Décembre 2025 : L’héritage du chaos

Trump devient le symbole du chaos qu’il a créé, validant la théorie de l’économiste Hyman Minsky sur la fragilité du système financier.

L’Union Européenne à la rescousse : Janvier 2026 – Décembre 2027, l’espoir

Janvier-mars 2026 : Face au chaos

Le monde est en ruines : PIB mondial -7 %, bourses -45 000 milliards de dollars, dettes en défaut -18 000 milliards de dollars. Les États-Unis sont paralysés, la Chine vacille (+0,5 % de PIB), mais l’UE (-7 %) tient bon, avec une monnaie stable (EUR/USD 1,55).

Le 5 janvier, la France et l’Allemagne (Angela Merkel est rappelée) lancent à Pau le Plan de Renaissance Mondiale (PRM) : 2 000 milliards d’euros pour stabiliser l’économie, financé par des eurobonds et des taxes sur les géants technologiques.

- Février : le gaz revient à 60 euros le MWh (accord avec la Russie), et le Brent à 120 dollars le baril (médiation avec l’Iran). Investissement de 500 milliards d’euros dans la production de puces (TSMC en Pologne et en Allemagne).

- Mars : Aide humanitaire de 300 milliards d’euros, réduisant le nombre de personnes souffrant de famine à 50 millions (Elon Musk quitte ses fonctions aux USA et demande à coordonner l’aide humanitaire, avec Thierry Breton).

Avril-juin 2026 : Médiation et rebond

- Avril : Cessez-le-feu entre la Chine et Taïwan (15 avril), et statut spécial pour Taïwan. Trump accepte 500 milliards d’euros de prêts de l’UE, lève les tarifs douaniers et désarme ses milices.

- Mai : Restructuration de 18 000 milliards de dollars de dettes, le CAC 40 français passe à 5 000 points, et le S&P 500 américain à 4 000 points. Investissements dans les infrastructures vertes (1 500 milliards d’euros, 5 millions d’emplois), et le PIB de l’UE s’améliore à -2 %.

- Juin : Accord de paix entre l’Inde et le Pakistan, et le prix du blé revient à 350 dollars la tonne.

Juillet-décembre 2026 : L’UE leader économique

- Juillet : L’euro est utilisé dans 60 % des transactions mondiales.

- Septembre : Signature du Pacte de Stabilité Globale (PSG), et le PIB mondial se rétablit à -3 %.

- Décembre : Le Brent revient à 100 dollars le baril, le S&P 500 à 4 500 points, et le Bitcoin à 25 000 dollars.

Janvier-décembre 2027 : L’UE incontournable

- Janvier : le PIB mondial bondit à +1 %, et celui de l’UE à +2 %. Un Conseil Européen Mondial (CEM) est convoqué à Paris.

- Mars : Trump est marginalisé (sa procédure d’impeachment échoue). Il se réfugie à Las Vegas, sombrant dans l’oubli. Un Pacte de Prospérité universelle est mis en place par l’Europe.

Après le « Minsky Moment » de 2025, l’UE émerge en 2027, avec 5 000 milliards d’euros investis pour stabiliser l’économie et arbitrer les conflits. Elle devient la référence, avec un euro dominant, une technologie prospère et un modèle de société apaisé, face à des États-Unis divisés et à une Chine affaiblie.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Vers une crise économique globale ?

Vers une crise économique globale ?

Michel Santi, économiste (*), Imagine le scénario d’une  crise économique globale au plan mondial dans La Tribune

Le 15 mars 2025, à 8h43, l’Amérique est brutalement réveillée. Un tweet de Donald Trump, aussi bref que dévastateur, frappe le pays comme un séisme :

 « L’Amérique d’abord ! Taxe de 20 % sur le pétrole mexicain et canadien, immédiat. Fini la dépendance énergétique ! »

 

Ce n’est pas qu’un slogan. Cette taxe est une attaque économique directe. Le Mexique et le Canada fournissent 30 % du pétrole américain. Couper cette source vitale menace l’économie.

Les chaînes d’info passent en direct, les experts s’affolent. Les traders, les yeux rivés sur les écrans, voient les prix grimper : le Brent passe de 100 à 130 dollars en 48 heures. On craint une pénurie sur un marché déjà tendu.

Une réaction en chaîne

Les effets se font sentir aussitôt. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) prévoit une inflation à 7 %. La Fed tente de réagir. À 22h30, Jerome Powell annonce une hausse des taux à 6 % en mai, pour calmer l’inflation sans casser la croissance.

L’onde de choc : Le 17 mars, c’est le chaos financier

Krach boursier sans précédent

Le 17 mars, les marchés paniquent : l’argent facile est fini. Le S&P 500 chute de 8 % en un jour, de 6 050 à 5 565 points, à cause des ventes automatiques. Les GAFAM s’effondrent : -20 % en cinq jours. Apple passe de 200 $ à 160 $, Amazon de 180 $ à 144 $, soit 1 500 milliards de dollars perdus.

Capitulation générale

Le mot « capitulation » est sur toutes les lèvres. Les plateformes d’échange sont saturées, les ordres de vente explosent. Le marché crypto tremble. Le Bitcoin, à 110 000 $, chute à 80 000 $ le 18 mars, les spéculateurs vendant dans la panique. Cette chute annonce des problèmes plus graves.

Crise du secteur crypto et failles du système (20 mars 2025)

Effet domino : Le 20 mars, la crise s’étend

- Le séisme crypto dévaste le secteur

Le 20 mars, la crise atteint les cryptos. Binance annonce : « Retraits suspendus pour sécurité ». Les forums s’enflamment, #CryptoCrash et #BinanceScam deviennent viraux. Le Bitcoin s’effondre à 50 000 dollars, perdant 200 milliards de dollars.

L’effet domino est impitoyable : Coinbase suspend ses opérations, Kraken implose. Le secteur crypto, autrefois symbole de liberté financière, s’écroule. Les prêts risqués des banques américaines, liés à la crypto, sont remis en question.

- Les failles du système apparaissent

Cette fragilité révèle les failles des banques, affaiblies par la dérégulation de Trump. Une crise financière majeure se profile, menaçant l’économie mondiale.

Le point de rupture : Le 25 mars, le système craque

Dépréciation massive des actifs toxiques

Le 25 mars, Bank of America, exposée à 150 milliards de dollars sur les 800 milliards de prêts risqués, annonce une forte dépréciation. Cela concerne :

- Prêts immobiliers (50 milliards de dollars) : 15 % des ménages ont du mal à payer, avec des taux à 7,5 % en vue.

- Prêts aux entreprises Tech (60 milliards de dollars) : La chute des GAFAM rend ces prêts inutiles.

- Exposition crypto (40 milliards de dollars) : Les 10 milliards investis dans Binance ne valent plus que 2 milliards après la suspension des retraits.

Mini-ruée bancaire

L’annonce de Bank of America provoque une ruée. Le 25 mars, des files d’attente se forment devant les banques, les retraits en ligne explosent : plus de 50 milliards de dollars sont retirés en 48 heures. On craint la faillite de la banque.

Intervention d’urgence

La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) débloque 300 milliards de dollars pour rassurer les clients, garantissant les comptes jusqu’à 250 000 dollars. Mais cela ne couvre qu’une partie des pertes, estimées à 1 200 milliards de dollars, ce qui alimente la panique.

Une spirale infernale

L’effet domino frappe les marchés. Les actions des banques s’effondrent : Bank of America perd 30 % le 25 mars, entraînant Wells Fargo et Citigroup. Le 26 mars, le S&P 500 passe sous les 5 400 points. La dérégulation de Trump a-t-elle créé une bombe financière ?

Le spectre du « Minsky Moment »

Cet épisode est un tournant. On découvre l’ampleur des actifs toxiques cachés dans le système bancaire américain. Les experts parlent d’un « Minsky Moment » : un point de rupture où la dette excessive provoque des effondrements financiers. Les bulles (tech, crypto, immobilier) éclatent, menaçant l’économie mondiale.

Contagion géopolitique et économique : Avril-juin 2025, le chaos s’étend

Une opportunité pour la Chine

Sous pression à cause des tarifs douaniers de Trump, la Chine intensifie ses exercices militaires près de Taïwan, voyant une chance d’affirmer sa puissance. L’économie mondiale entre dans une période d’instabilité extrême.

1er avril : L’Ukraine abandonnée

Le 1er avril, Trump coupe l’aide militaire à l’Ukraine avec un tweet : « L’Europe paie ou perd ». Sans soutien, l’Ukraine s’affaiblit, et la Russie occupe 30 % du pays en juin. Les exportations de céréales chutent de 20 %, le blé monte à 450 dollars la tonne, et le gaz européen à 70 euros le MWh. L’UE entre en récession, avec un PIB en baisse de 3 % en 2025.

10-15 avril : Guerre commerciale avec la Chine

Du 10 au 15 avril, Trump impose des tarifs de 50 % sur les produits chinois, accusant Pékin de « voler la technologie américaine ». La Chine réplique le 15 avril par un blocus naval autour de Taïwan, réduisant de 40 % les exportations de semi-conducteurs de TSMC. Le Nasdaq plonge de 30 % à 12 000 points, TSMC perd 50 % de sa valeur, et l’industrie automobile mondiale réduit sa production de 20 % à cause d’une pénurie de puces.

20-25 avril : Escalade militaire au Moyen-Orient

Entre le 20 et le 25 avril, Trump soutient une frappe israélienne sur des sites nucléaires iraniens. L’Iran riposte en attaquant des pétroliers dans le détroit d’Ormuz, faisant monter le prix du Brent à 145 dollars le baril. Les pays importateurs de pétrole (Japon, Inde, UE) souffrent, et les marchés mondiaux paniquent.

Effondrement des États-Unis (Juillet-septembre 2025)

Effondrement des États-Unis : Juillet-septembre 2025, la chute s’accélère

Juillet : Krach immobilier

En juillet, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans atteignent 5,5 %, poussant les taux hypothécaires à 7,5 %. Les défauts de paiement explosent, avec 15 % des ménages en retard. Les prix de l’immobilier chutent de 20 % (de 400 000 à 320 000 dollars en moyenne). Il y a 1,5 million de saisies immobilières.

Août : Récession généralisée

En août, l’inflation américaine dépasse 8 %. La consommation chute de 12 %. Les entreprises licencient, et le chômage passe de 4 % à 8 % (12 millions de chômeurs). Le PIB américain recule de 5 %, et 40 000 PME font faillite chaque mois. Wells Fargo annonce une perte de 100 milliards de dollars le 10 août, mais Trump refuse toute aide : « Pas de socialisme ! » La Fed injecte 1 000 milliards de dollars, ce qui affaiblit le dollar (EUR/USD à 1,35).

Septembre : Crise bancaire systémique

En septembre, les pertes bancaires aux États-Unis atteignent 1 200 milliards de dollars. Citigroup frôle la faillite. Le S&P 500 chute à 4 000 points (-33 % depuis mars), et le Bitcoin s’effondre à 30 000 dollars.

Répercussions mondiales (Juillet-décembre 2025)

Répercussions mondiales : Juillet-décembre 2025, la crise s’étend

L’Europe en crise

De juillet à septembre, le gaz atteint 90 euros le MWh, et les exportations européennes vers les États-Unis chutent de 25 %. Le PIB de l’UE recule de 7 %, l’Allemagne entre en récession (-6 %), et le CAC 40 français chute à 4 000 points (-45 %). Des manifestations éclatent en France, où l’inflation atteint 10 %.

L’Asie sous pression

Entre juillet et octobre, la croissance chinoise stagne (+1 % de PIB) à cause des tarifs douaniers et du blocus de Taïwan. Le Japon, frappé par le prix du pétrole, voit son économie reculer de 5 %. Les indices Nikkei et Hang Seng perdent 35 %, soit 6 000 milliards de dollars.

Les pays émergents étranglés

La hausse des taux américains à 6 % provoque des défauts de paiement : l’Argentine fait défaut sur 80 milliards de dollars en juillet, et la Turquie sur 120 milliards de dollars en septembre. Le peso mexicain se dévalue de 40 %.

Ravages psychologiques (Juillet-décembre 2025)

Ravages psychologiques : Juillet-décembre 2025, la peur

La peur s’installe

Le 1er juillet, Trump tweete : « Les faibles tombent, les forts survivent – c’est l’Amérique ! ». La panique s’installe : la consommation américaine chute de 18 %, et 60 % des ménages cessent d’investir. L’indice VIX crève le niveau de 60.

La confiance brisée

D’août à décembre, Trump s’isole encore plus. Il menace de quitter l’ONU le 15 août, détruisant la confiance mondiale. Les entreprises réduisent leurs investissements de 20 %, les banques gèlent les prêts, et le chaos s’amplifie.

Conséquences finales : Octobre-décembre 2025, l’apocalypse

Les États-Unis en chute libre

Avant l’invasion de Taïwan, le S&P 500 chute à 3 500 points (-42 %), et le Bitcoin s’effondre à 15 000 dollars (-86 %). Le PIB américain recule de 9 %, et le chômage atteint 12 % (18 millions de chômeurs). Des émeutes éclatent dans 15 villes : pillages à Detroit le 5 octobre, affrontements à Los Angeles le 12 octobre. Des milices pro-Trump patrouillent, ajoutant à l’instabilité.

Invasion de Taïwan par la Chine

Le 20 octobre, après des mois de tensions, la Chine lance une opération militaire contre Taïwan, invoquant la « réunification ». L’Armée Populaire de Libération (APL) coupe les câbles internet, frappe les bases militaires et établit une tête de pont sur la côte ouest, malgré une forte résistance (plus de 10 000 morts).

- Marchés : Nasdaq à 9 600 points (-20%), S&P 500 à 3 200 points, or à 3 000 dollars/once.

- Pénurie de puces : TSMC cesse ses exportations, production auto -40 %, Apple et Nvidia -30 % de revenus, prix des électroniques doublés.

Réponse géopolitique

Trump tweete : « La Chine vole Taïwan pendant que Biden dort ! ». Il refuse toute intervention militaire (« Les États-Unis ne paieront pas »), impose un embargo total sur la Chine et déclare l’état d’urgence le 15 novembre, accusant la Fed, la Chine et « les traîtres démocrates ». Le dollar chute (EUR/USD à 1,55), et l’inflation atteint 10 %.

Le Japon et la Corée du Sud, terrifiés, voient l’indice Nikkei chuter à 15 000 points (-40 %). L’UE, déjà en récession (-7 %), ne peut rien faire face au prix du gaz qui atteint 100 euros le MWh.

Un monde en ruines

Le PIB mondial chute de 7 %, les bourses perdent 65 % de leur valeur (45 000 milliards de dollars), et les dettes font défaut sur 18 000 milliards de dollars. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) estime le nombre de personnes souffrant de famine à 90 millions. L’Iran bloque le détroit de Bab el-Mandeb, et le prix du Brent s’envole à 160 dollars le baril. Le dollar américain ne représente plus que 45 % des réserves mondiales, tandis que le yuan chinois atteint 15 %.

Des leaders dépassés

Dépassé, Trump accuse ses ennemis le 20 décembre : « Nous sommes en guerre économique, et je gagnerai ! ». Xi Jinping célèbre une « nécessité historique », malgré une économie chinoise qui ne croît que de +0,5 %.

Décembre 2025 : L’héritage du chaos

Trump devient le symbole du chaos qu’il a créé, validant la théorie de l’économiste Hyman Minsky sur la fragilité du système financier.

L’Union Européenne à la rescousse : Janvier 2026 – Décembre 2027, l’espoir

Janvier-mars 2026 : Face au chaos

Le monde est en ruines : PIB mondial -7 %, bourses -45 000 milliards de dollars, dettes en défaut -18 000 milliards de dollars. Les États-Unis sont paralysés, la Chine vacille (+0,5 % de PIB), mais l’UE (-7 %) tient bon, avec une monnaie stable (EUR/USD 1,55).

Le 5 janvier, la France et l’Allemagne (Angela Merkel est rappelée) lancent à Pau le Plan de Renaissance Mondiale (PRM) : 2 000 milliards d’euros pour stabiliser l’économie, financé par des eurobonds et des taxes sur les géants technologiques.

- Février : le gaz revient à 60 euros le MWh (accord avec la Russie), et le Brent à 120 dollars le baril (médiation avec l’Iran). Investissement de 500 milliards d’euros dans la production de puces (TSMC en Pologne et en Allemagne).

- Mars : Aide humanitaire de 300 milliards d’euros, réduisant le nombre de personnes souffrant de famine à 50 millions (Elon Musk quitte ses fonctions aux USA et demande à coordonner l’aide humanitaire, avec Thierry Breton).

Avril-juin 2026 : Médiation et rebond

- Avril : Cessez-le-feu entre la Chine et Taïwan (15 avril), et statut spécial pour Taïwan. Trump accepte 500 milliards d’euros de prêts de l’UE, lève les tarifs douaniers et désarme ses milices.

- Mai : Restructuration de 18 000 milliards de dollars de dettes, le CAC 40 français passe à 5 000 points, et le S&P 500 américain à 4 000 points. Investissements dans les infrastructures vertes (1 500 milliards d’euros, 5 millions d’emplois), et le PIB de l’UE s’améliore à -2 %.

- Juin : Accord de paix entre l’Inde et le Pakistan, et le prix du blé revient à 350 dollars la tonne.

Juillet-décembre 2026 : L’UE leader économique

- Juillet : L’euro est utilisé dans 60 % des transactions mondiales.

- Septembre : Signature du Pacte de Stabilité Globale (PSG), et le PIB mondial se rétablit à -3 %.

- Décembre : Le Brent revient à 100 dollars le baril, le S&P 500 à 4 500 points, et le Bitcoin à 25 000 dollars.

Janvier-décembre 2027 : L’UE incontournable

- Janvier : le PIB mondial bondit à +1 %, et celui de l’UE à +2 %. Un Conseil Européen Mondial (CEM) est convoqué à Paris.

- Mars : Trump est marginalisé (sa procédure d’impeachment échoue). Il se réfugie à Las Vegas, sombrant dans l’oubli. Un Pacte de Prospérité universelle est mis en place par l’Europe.

Après le « Minsky Moment » de 2025, l’UE émerge en 2027, avec 5 000 milliards d’euros investis pour stabiliser l’économie et arbitrer les conflits. Elle devient la référence, avec un euro dominant, une technologie prospère et un modèle de société apaisé, face à des États-Unis divisés et à une Chine affaiblie.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

L’Union économique européenne sous la dépendance des États-Unis

L’Union économique européenne sous la dépendance des États-Unis

 

L’essor de partis d’extrême droite en Europe, conjugué à la réélection de Donald Trump, présage d’un basculement vers une nouvelle alliance transatlantique qui pourrait démanteler le projet européen lui-même, alertent les chercheuses Sophia Besch et Tara Varma, dans une tribune au « Monde ».

 

Vendredi 14 février, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain, J. D. Vance, a prononcé un discours remettant en cause les piliers traditionnels de la relation transatlantique. Il a soutenu que la véritable menace pour l’Europe ne provenait pas d’acteurs extérieurs telles que la Chine ou la Russie, mais plutôt de ce qu’il a décrit comme l’échec de l’Europe à écouter les préoccupations populistes des électeurs. Ses propos sont une preuve supplémentaire que l’alliance transatlantique, et plus largement le projet européen, sont attaqués de l’intérieur, par des dirigeants et des mouvements déterminés à réviser l’ordre mondial à leur avantage.

Depuis plus de soixante-quinze ans, la relation transatlantique, incarnée par l’OTAN et divers forums de dialogue entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a constitué un pilier des démocraties libérales et des sociétés ouvertes. Cependant, l’essor de partis révisionnistes d’extrême droite en Europe, conjugué à la réélection de Donald Trump, présage d’un basculement vers une nouvelle alliance transatlantique, qui pourrait remodeler, voire démanteler, le projet européen lui-même.
Le mépris affiché par Trump envers l’UE et l’OTAN lors de son premier mandat, puis de nouveau durant la campagne présidentielle de 2024, a posé les bases d’un changement radical de la politique étrangère américaine. Ses positions trouvent un écho chez les figures influentes du courant « Make America Great Again » (MAGA), y compris parmi les magnats de la tech qui, galvanisés par ses succès électoraux, ambitionnent désormais de démanteler les régulations fiscales et normatives européennes, qu’ils perçoivent comme des entraves à l’activité de leurs entreprises.

Leur ascension a encouragé et enhardi un groupe de dirigeants européens désireux de limiter l’influence de l’UE sur leurs politiques nationales. Ils prônent un retour au nationalisme, qui rejette toute supervision supranationale en matière d’énergie, de migration, de régulation des plateformes numériques et de défense. En promouvant une souveraineté plus insulaire, ils remettent en cause les institutions mêmes qui ont assuré la stabilité….

Chine-Nouveau tassement économique

Chine-Nouveau tassement économique

 
La quasi stagnation du secteur manufacturier et des services en signe témoignent à l’évidence d’une ralentissement général de l’économie chinoise mais aussi internationale. Pour l’instant seuls les États-Unis semblent afficher une croissance insolente mais sera nécessairement touchée un jour ou l’autre notamment par l’augmentation des droits de douane qui devraient faire augmenter l’inflation.

L’indice PMI manufacturier officiel est ressorti à 49,1 après 50,1 en décembre, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’une contraction inattendue, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un indice à 50,1.

S’agissant des services, l’activité a ralenti en janvier à 50,2 contre 52,2 en décembre, montrent les données officielles.

 

 

Avec Trump, une nouvelle organisation économique mondiale ?

Avec Trump, une nouvelle organisation économique mondiale ?
L’accession de Donald Trump à la tête de la première économie mondial intervient dans un contexte macroéconomique en pleine mutation, estime Jean-Yves Guillou, cofondateur de la plateforme Vancelian et expert des stratégies d’investissements.( dans La Tribune).   L’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis pour un second mandat marque le début d’une nouvelle phase de disruption économique mondiale. Sa politique, centrée sur un « America First » exacerbé, pourrait intensifier la fragmentation des blocs économiques. Cela se traduirait par une combinaison de mesures ultralibérales et protectionnistes : baisse des impôts sur les entreprises, dérégulation des marchés, et politiques visant à réduire le déficit commercial vis-à-vis de la Chine et de l’Europe.

Cette transition intervient dans un contexte macroéconomique en pleine mutation. Contrairement aux cycles économiques passés, la lutte menée depuis deux ans contre l’inflation par les banques centrales a permis une certaine maîtrise du phénomène sans toutefois l’éradiquer complètement : L’inflation américaine devrait diminuer régulièrement, passant de 6,5 % en 2023 à 3,4 % en 2024 puis 4,5 % en 2025.

Cette nouvelle donne génère des opportunités inédites pour les investisseurs en quête de performance mais elle induit aussi un risque géopolitique qui pourrait contrarier la croissance attendue.

La relative stabilisation monétaire encourage un regain d’appétit pour les actifs risqués, qui sera alimenté par des innovations structurelles de grande ampleur. L’avènement simultané de l’intelligence artificielle (IA), de la technologie blockchain et de la transition énergétique représente la véritable révolution industrielle du 21ᵉ siècle. Ces transformations nécessitent des investissements massifs, notamment dans les infrastructures.

Parallèlement, les taux d’intérêt, bien qu’en légère décélération, devraient rester au-dessus des niveaux prépandémiques en 2025. Cela fragilise le rôle traditionnel des obligations en tant que stabilisateurs de portefeuille, ces dernières devenant plus volatiles et corrélées positivement avec les actions.

Ce contexte ouvre des perspectives pour les investisseurs tout en posant des défis pour les positions traditionnelles. Conformément aux perspectives 2025 de BlackRock, des stratégies d’investissement ciblées et dynamiques sont essentielles pour tirer parti des transformations en cours. Les secteurs bénéficiant directement de ces afflux massifs de capitaux, comme les technologies liées à l’IA et aux infrastructures, devraient être privilégiés. A titre d’exemple, IDC prévoit que les entreprises devraient dépenser cette année plus de 330 milliards pour soutenir l’intelligence artificielle.

Les actions technologiques américaines, et notamment celles qu’on surnomme les sept fantastiques, devraient surperformer leurs concurrentes européennes et chinoises, grâce à un environnement économique et réglementaire favorable aux États-Unis. L’approche protectionniste américaine, couplée à une innovation technologique soutenue, renforcera probablement cette tendance.

La gestion de la volatilité sur le marché obligataire restera un défi majeur. Dans ce contexte, le bitcoin pourrait jouer un rôle croissant dans les stratégies de diversification des portefeuilles. Les investisseurs institutionnels reconnaissent de plus en plus son potentiel en tant qu’actif non corrélé, offrant des rendements distincts des classes d’actifs traditionnelles.

Et plusieurs projets évoqués par le candidat Trump pourraient directement bénéficier aux cryptomonnaies : Au-delà de la nomination de Paul Atkins à la tête de la SEC, le nouveau Président envisage la création d’une « Strategic Bitcoin Reserve« , sur le modèle des réserves pétrolières avec l’arrêt de la vente systématique des cryptomonnaies saisies dans le cadre d’affaires judiciaires. Rappelons que gouvernement américain détient déjà plus de 200 000 Bitcoins, provenant de saisies dans le cadre d’affaires judiciaires. Il est aussi prévu d’apporter un soutien officiel à l’industrie minière américaine de Bitcoin.

Les perspectives s’annoncent prometteuses pour les crypto-actifs, avec des prévisions optimistes pour le Bitcoin, dont la valorisation pourrait atteindre des sommets autour de 140 000 dollars. Cependant, cette dynamique ne s’appliquera pas uniformément à l’ensemble du marché. Les investisseurs devront cibler les segments porteurs, notamment les crypto-actifs liés à l’intelligence artificielle (DeFi et applications d’IA décentralisées).

Ainsi, avec l’arrivée du nouveau président américain, c’est l’innovation qui devrait marquer les opportunités d’investissement 2025.

Innovation en termes de secteurs avec les actions liées aux infrastructures, comme les énergies renouvelables et les data centers, mais aussi les technologies émergentes et l’IA. Innovation produits avec des alternatives comme le Bitcoin ou le minage de cryptomonnaies qui offrent des sources de rendement innovantes quand les obligations joueront moins leur rôle de stabilisateurs.

Récession économique à Nouvelle-Zélande

Récession économique à Nouvelle-Zélande

 

L’économie néo-zélandaise est officiellement en récession. Les mauvais résultats de l’activité au troisième trimestre l’ont fait plonger dans le rouge, avec un recul de 1 % du PIB par rapport aux trois mois précédents, indique Statistics New Zealand. Un déclin « bien pire que prévu », soulignent les analystes de Capital Economics. En même temps, l’évolution du deuxième trimestre a été revue en baisse et affiche elle aussi un recul de 1,1 %. Deux trimestres en négatif, c’est donc une récession.

L’économie du pays vacille depuis de nombreux mois. Le chômage augmente et la demande des consommateurs est en berne. Les taux d’intérêt élevés ont ralenti de façon prolongée l’activité des secteurs de l’industrie et de la construction. Signe de cette crise, les prix de l’immobilier ont baissé. Les services ont également reculé, notamment, dans le secteur énergétique où la production d’hydroélectricité, d’origine…

Du coup certains en recherche d’emploi s’orientent  vers l’Australie qui espère sortir du tassement économique. L’économie australienne devrait se redresser progressivement en 2025, après avoir probablement connu en 2024 sa croissance la plus lente depuis 32 ans dans un contexte d’inflation persistante et de taux d’intérêt élevés. Il faut envisager  une amélioration modeste de la dynamique économique soutenue par la hausse des revenus réels des ménages à mesure que l’inflation s’atténue

 

Jean Pisani-Ferry : quel pilotage économique d’ensemble pour la zone euro ?

Jean Pisani-Ferry : quel pilotage économique d’ensemble pour la zone euro  ?


par 
Jean Pisani-Ferry

Professeur d’économie à Sciences Po (Paris), à l’Institut Bruegel (Bruxelles) et au Peterson Institute for International Economics (Washington)

Pour assurer une croissance de long terme, la politique budgétaire, la politique monétaire et le fonctionnement des marchés doivent se passer le relais. Pas facile quand il y a autant de politiques budgétaires que de pays, constate l’économiste dans sa chronique.

 

Deux questions se posent aujourd’hui avec acuité pour la zone euro. La première est de savoir comment accompagner le programme de réformes dont se sont dotés les Européens : les rapports Letta (sur le marché intérieur) et Draghi (sur la compétitivité) proposent à l’Union européenne une feuille de route ambitieuse, en vue de faire du vieux projet d’intégration économique le vecteur d’une nouvelle dynamique de modernisation et de redressement. Or, l’expérience montre que les chances de succès d’un tel programme dépendent crucialement de l’environnement macroéconomique dans lequel il est mis en œuvre.

La deuxième question est de savoir comment la zone euro va répondre à Trump : celui qui s’installera dans moins d’un mois à la Maison Blanche n’a pas fait mystère de son intention de s’en prendre aux excédents extérieurs des partenaires commerciaux des Etats-Unis. Or, depuis quinze ans, la zone euro accumule les excédents de balance des paiements. En 2024 encore, elle s’apprête à enregistrer un solde courant nettement supérieur à 3 % du produit intérieur brut, et son actif extérieur net (le stock des avoirs à l’étranger moins les dettes vis-à-vis des non-résidents) dépasse désormais les 1 000 milliards d’euros. Donald Trump, qui envisage ces sujets d’un point de vue étroitement mercantiliste, va certainement faire pression pour que l’Allemagne, notamment, réduise son excédent.

Ces deux questions sont intimement liées. Depuis une quinzaine d’années, la zone euro a fait comme si elle pouvait compter sur ses partenaires commerciaux pour tirer sa croissance, sans devoir elle-même la promouvoir, et elle a massivement exporté son épargne vers le reste du monde, en particulier vers les Etats-Unis. En agissant de la sorte, elle s’est comportée comme une petite économie ouverte, ce qu’elle n’est évidemment pas. Bien sûr, tous les pays ne relèvent pas de la même analyse : la France, en particulier, connaît de longue date un déficit marqué de son compte extérieur, et elle est donc importatrice nette d’épargne.

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo 

 Anne Hidalgo – qui vient d’annoncer au Monde sa décision de ne pas briguer de troisième mandat - assure avoir «des comptes à l’équilibre». La preuve, selon elle, ils sont «certifiés par un commissaire aux comptes et validés par les agences de notation». Une semaine auparavant, son ancien premier adjoint et ancien adjoint aux finances de la capitale, Emmanuel Grégoire, s’était lui aussi présenté en fervent défenseur du bilan de l’équipe municipale et notamment de son volet financier. En assurant sans sourciller que la Ville, «très bien gérée», n’avait «aucun problème de soutenabilité».   dette de la ville a plus que doublé depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo à sa tête en 2014, passant de 4 à 9 milliards.

 

France : baisse de l’attractivité économique

France : baisse de l’attractivité économique

La moitié des dirigeants d’entreprises à capitaux étrangers, interrogés par le dernier baromètre EY, estime que l’attractivité de la France s’est détériorée depuis six mois. À l’opposé, 49% jugent que l’image de l’Hexagone s’est améliorée.« L’incertitude provoque un attentisme sur les décisions d’investissements. Les nouvelles règles du jeu en matière de fiscalité, voici le premier sujet de préoccupation. Il est encore difficile de mesurer l’impact réel de cette incertitude sur l’investissement étranger en 2024 et 2025. Les entreprises affirment qu’il y aura un effet de la dissolution, mais on ne sait pas encore le mesurer et il peut encore être contenu », indique l’enquête.

49% des entreprises ont réduit la voilure sur leurs projets d’investissements en France après la dissolution de juin dernier. Aucun n’évoque d’annulation pure et simple. En revanche, 12% signalent une baisse significative et 37% une légère réduction. Aujourd’hui, « il est difficile de savoir si la France va conserver sa première place en matière d’attractivité en Europe », avertit l’enquête. 

S’agissant des catégories, les petites et moyennes entreprises (PME) sont les plus inquiètes en proportion (55%). Viennent juste derrière les dirigeants des grandes entreprises (50%). Enfin, les ETI semblent plus confiantes sur la capacité de l’Hexagone à attirer des investisseurs étrangers (42%). Par secteur, ce sont les industriels qui expriment le plus de craintes (53%).. Signe d’un malaise grandissant, les défaillances d’entreprise enregistrée par la Banque de France ont atteint un sommet en septembre dernier (64.000). Face à un possible mur des faillites, le gouvernement Barnier risque une nouvelle fois d’affronter une montée de la colère sociale.

 

Sécurité économique : La menace américaine sur l’Europe

Sécurité économique : La menace américaine sur l’Europe

 

L’Europe doit se préparer à ce que les Etats-Unis privilégient la coercition à son égard au détriment de la coopération dans la guerre économique qu’ils livrent face à la Chine, analysent les chercheurs Matt Ferchen et Frans-Paul van der Putten, dans une tribune au « Monde ».

 

Jusqu’aux élections américaines, les pays qui représentaient les dangers les plus immédiats pour la sécurité économique européenne étaient la Russie et la Chine. Désormais, c’est le futur gouvernement américain qui fait peser la plus grande menace sur la nouvelle stratégie de l’Union européenne (UE) en la matière.

Dans leur combat contre le géant chinois, les Etats-Unis ont montré à l’Europe deux visages d’apparence opposée : l’un coercitif, l’autre coopératif. D’abord, sous la première administration Trump [2017-2021], alors que la guerre commerciale entre Washington et Pékin allait crescendo, les Etats-Unis ont contraint, non sans quelques manœuvres d’intimidation, les gouvernements et les entreprises d’Europe à prendre part à leur politique de découplage vis-à-vis de la Chine.

Ils ont notamment poussé les gouvernements européens à adopter des restrictions contre Huawei, le grand fournisseur chinois d’infrastructures 5G. Ensuite, sous l’administration Biden, les Etats-Unis ont tourné le dos à ces méthodes purement coercitives. Ils ont préféré la voie diplomatique, optant pour une coopération avec l’Europe, au nom d’une sécurité économique partagée et d’une atténuation des risques avec la Chine.

France : après la crise politique, la crise économique et la crise sociale

France : après la crise politique, la crise économique et la crise sociale

 

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’extrême fragilité de l’environnement politique en France avec un gouvernement qui ne dispose strictement d’aucune majorité et qui voit même ses supposés soutiens voter contre le pouvoir. En dépit de sa bonne volonté, Barnier le premier ministre est complètement isolé et paralysé. Il ne pourra sans doute pas dépassé le printemps 2025. S’ajoute désormais à cette difficulté un mouvement de repli de l’activité économique et des vagues de licenciements dans l’industrie et les services.

 

Jusque-là la France avait pu faire illusion avec une petite croissance de 1 % mais avec les perspectives de budget et le recul des investissements publics et privés, mécaniquement l’activité économique va se tasser au mieux demeurer à son niveau actuel. Le manque cruel de compétitivité dans un environnement mondial qui se tend caractérise le pays qui ne travaille pas assez mais veut quand même maintenir son modèle social financé aujourd’hui par la dette.

Dans un sondage près de 60 % des Français refusent de faire un effort pour sauver ce modèle social . Rien d’étonnant à cela la plupart des Français, citoyen de base ou responsables nationaux n’entendent rien à l’économie. Même l’ancien ministre des finances Bruno Lemaire ne sait même pas expliquer comment on a perdu 50 milliards de recettes fiscales sur un an ( un « problème d’élasticité des modèles » dit-il pour camoufler son incompétence).

En attendant les entreprises sont bien contraintes de s’adapter à la nouvelle donne de compétitivité mondiale   marquée par des replis protectionnistes, des ajustements des moyens de production et une guerre économique encore plus intense . Mécaniquement il faut s’attendre à 100 à 200 000 suppressions d’emplois qui risquent de faire sauter le couvercle de la marmite sociale. Et cela d’autant plus quand le gouvernement sans aucune légitimité et sans aucune cohérence économique et environnementale liquide la branche fret de la SNCF. Le risque évidemment est d’enflammer totalement l’environnement social voir sociétal.

D’une certaine manière ce nouveau gouvernement -comme les précédents de Macron- se caractérise par une grande incompétence, un manque de dynamisme et de volonté. Dernière preuve en date cette conférence commune du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice dont les orientations sont complètement inadaptées à l’enjeu du narcotrafic .

Dans tous les domaines, politique bien sûr mais aussi économiques, sociaux et même sociétaux, le pouvoir fait un pas en avant et deux pas en arrière et en plus est torpillé par les forces qui devraient le soutenir. Quant aux forces d’opposition elles ne veulent surtout pas tremper dans cette soupe explosive et se tiennent à l’écart avec le seul objectif des élections présidentielles qui devront par ailleurs sans doute être avancées car le pays ne pourra tenir dans cet état de crise très longtemps.

France : après la crise politique et économique , l’explosion sociale ?

 

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’extrême fragilité de l’environnement politique en France avec un gouvernement qui ne dispose strictement d’aucune majorité et qui voit même ses supposés soutiens voter contre le pouvoir. En dépit de sa bonne volonté, Barnier le premier ministre est complètement isolé et paralysé. Il ne pourra sans doute pas dépassé le printemps 2025. S’ajoute désormais à cette difficulté un mouvement de repli de l’activité économique et des vagues de licenciements dans l’industrie et les services.

 

Jusque-là la France avait pu faire illusion avec une petite croissance de 1 % mais avec les perspectives de budget et le recul des investissements publics et privés, mécaniquement l’activité économique va se tasser au mieux demeurer à son niveau actuel. Le manque cruel de compétitivité dans un environnement mondial qui se tend caractérise le pays qui ne travaille pas assez mais veut quand même maintenir son modèle social financé aujourd’hui par la dette.

Dans un sondage près de 60 % des Français refusent de faire un effort pour sauver ce modèle social . Rien d’étonnant à cela la plupart des Français, citoyen de base ou responsables nationaux n’entendent rien à l’économie. Même l’ancien ministre des finances Bruno Lemaire ne sait même pas expliquer comment on a perdu 50 milliards de recettes fiscales sur un an ( un « problème d’élasticité des modèles » dit-il pour camoufler son incompétence).

En attendant les entreprises sont bien contraintes de s’adapter à la nouvelle donne de compétitivité mondiale   marquée par des replis protectionnistes, des ajustements des moyens de production et une guerre économique encore plus intense . Mécaniquement il faut s’attendre à 100 à 200 000 suppressions d’emplois qui risquent de faire sauter le couvercle de la marmite sociale. Et cela d’autant plus quand le gouvernement sans aucune légitimité et sans aucune cohérence économique et environnementale liquide la branche fret de la SNCF. Le risque évidemment est d’enflammer totalement l’environnement social voir sociétal.

D’une certaine manière ce nouveau gouvernement comme les précédents de Macron se caractérisent par une grande incompétence, un manque de dynamisme et de volonté. Dernière preuve en date cette conférence commune du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice dont les orientations sont complètement inadaptées à l’enjeu du narcotrafic .

Dans tous les domaines, politique bien sûr mais aussi économiques, sociaux et même sociétaux, le pouvoir fait un pas en avant et deux pas en arrière et en plus est torpillé par les forces qui devraient le soutenir. Quant aux forces d’opposition elles ne veulent surtout pas tremper dans cette soupe explosive et se tiennent à l’écart avec le seul objectif des élections présidentielles qui devront par ailleurs sans doute être avancées car le pays ne pourra tenir dans cet état de crise très longtemps.

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