Archive pour le Tag 'économique'

Crise économique et culturelle : pour un retour de la philosophie

Crise économique et culturelle : pour un retour de la philosophie

Dans un monde ébranlé par les limites planétaires et les ruptures technologiques, les modèles économiques vacillent. Entre vieillissement des dirigeants, essoufflement productiviste et quête de sens, l’entreprise française est sommée de se réinventer. Clara Schisler (*) et Sébastien Rouichi-Gallot (*) appellent à inviter des philosophes à la table des décisions.
(dans La Tribune)

Dans un monde incertain, les priorités des organisations, comme celles des individus qui les composent, changent. Le capitalisme moderne prend des traits futiles quand il est mis à mal par le repli identitaire d’un côté, par les limites aux ressources planétaires de l’autre, à l’heure où la prospective de l’intelligence artificielle remet en cause la valeur associée à la notion de travail.

Les angoisses existentielles des salariés et des consommateurs, comme des dirigeants et des gouvernants, rejaillissent sur les modèles économiques. Alors même que nous observons un point de bascule civilisationnel, comment nos fleurons français pourraient-ils répondre aux grands enjeux de l’époque ?

Repenser le productivisme à l’aune de l’intelligence artificielle

Treize des patrons du CAC 40 ont plus de 60 ans. Le vieillissement des dirigeants de PME s’accentue également avec un quart des patrons concernés. Sans rejet de l’expérience des patrons français, une nouvelle génération d’apports stratégiques et intellectuels, mais aussi de méthode, se fait urgente.

Alors que la croissance est en berne, pour ne pas dire récessive, nous touchons du doigt les limites des ressources planétaires. Ces ressources ont permis 70 ans de prospérité, quand une quatrième révolution industrielle, celle de l’intelligence artificielle générative, rebat les cartes de l’économie mondiale. Comme toute révolution industrielle, c’est aussi une évolution darwinienne, qui laissera de côté nombre d’organisations qui n’auront pas su s’adapter à temps.

Charge à nos champions tricolores, avec leurs procédures éprouvées, de se transformer, comme ils ont su le faire pour survivre à l’économie numérique. Le scénario d’une vague d’extinction d’entreprises, des TPE aux multinationales, est encore à éviter. Quand les géants du numérique ont recruté des poètes pour entraîner leurs intelligences artificielles, quelles disciplines les entreprises françaises peuvent-elles encore mobiliser ?

Changer d’époque : de la raison d’être à la raison de continuer

Les historiens contemporains amènent à penser que la civilisation qui nous a vu naître était un bis repetita de l’antiquité et de son idéal démocratique. Sa démarche était scientifique, ses organisations étaient mythologiques.

C’est pourquoi les raisons d’être des entreprises relevaient tant d’un religieux païen, sur l’autel de la consommation. Mais, désormais à un point de bascule, la civilisation que nous voyons éclore et sa prospective semblent quant à elles répondre à un autre corps. La démarche, pour anticiper et agir en conséquence, est celle de la philosophie. Il semble dès lors nécessaire de repartir non plus simplement du pourquoi les entreprises et organisations existent, mais aussi du comment elles s’adapteront.

De la raison d’être à la raison de continuer, leur unicité actuelle survivra -t-elle à un monde en mouvement ? Et si nous revenions aux fonctions de la nature et de l’environnement, et de l’être humain en son sein : ses besoins primaires et aspirations sincères ? Se nourrir, se déplacer, se chauffer, se soigner, communiquer avec ses semblables : c’est en partant des fondements de la pyramide que la démonstration d’une raison d’être légitimera sa continuité dans un monde incertain comme celui qui s’annonce.

Réintroduire la pensée philosophique au cœur de l’économiefrançaise

Le capitalisme moderne vit sa crise de la cinquantaine, et c’est la responsabilité des dirigeants et des actionnaires de permettre à toutes et tous, des salariés aux cadres, des ouvriers aux donneurs d’ordre, une introspection qui aboutira sur de nouvelles solutions pour faire société en entreprise.

Et si, au sein de nos conseils d’administration, des philosophes répondaient aux spécialistes de l’intelligence artificielle générative ? Pour ne plus plonger dans un mal-être latent des millions de salariés inquiets, pris en étaux entre leur appréhension et incompréhension des mutations technologiques, et la perte de sens dans un monde qui court à sa fin, l’entreprise doit se réinventer.

Beaucoup questionnent la notion même de travail et de sa valeur associée, notamment sous le prisme de l’intelligence artificielle. Il ne s’agit pas de prêter à la philosophie une idéologie ou un courant choisi, mais de laisser aux philosophes le soin de contribuer à la stratégie des organisations avec une intention, une démarche : celle de la maïeutique. Les dirigeants et gouvernants feraient ainsi durer l’exception française et son « soft power » par d’autres attributs.

Invités à la table des décisions, les philosophes, en échangeant sur les notions de vérité, de morale, d’égalité, de liberté, permettraient à la société de redonner du sens et de l’adhésion en entreprise, au service de l’économie et de l’humanité.

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(*) Clara Schisler, Investisseur, Trust Consultant auprès de fonds de private equity et investisseur.
Sébastien Rouichi-Gallot, Entrepreneur et fondateur de l’agence de communication @Citizens.

Economie-États-Unis : la Fed critique encore la politique économique de Trump

Economie-États-Unis : la Fed critique encore la politique économique de Trump

La guerre est déclarée entre Trump et la Fed très critique vis-à-vis de la politique économique du président. La première manche est pour la Fed car Trump a renoncé à licencier Jérôme Powel ( patron de la Banque fédérale américaine) pour tenter de rassurer le monde de la finance de plus en plus inquiet.

La Fed enfonce le clou et selon une récente étude publiée mercredi souligne les dangers de l’augmentation des droits de douane sur la croissance, l’emploi et les investissements. En clair c’est un carton jaune vis-à-vis des orientations du président américain. Ce dernier d’ailleurs devant sa perte de popularité commence à reculer y compris sur les droits de douane. Reste à savoir à quel niveau ils seront fixés en définitive et à quelle date. En attendant c’est l’inquiétude qui gagne les milieux économiques et l’atteindre et la consommation s’inscrit dans une tendance baissière. Pour la Fed, La politique protectionniste de Donald Trump fait vaciller la première économie mondiale, dont la santé repose en grande partie sur la consommation des ménages, aujourd’hui en berne.

«Dans plusieurs régions, les perspectives se sont considérablement dégradées en raison de l’accroissement de l’incertitude économique, en particulier autour des droits de douane», rapporte la Réserve fédérale (Fed) dans son «Livre beige», une enquête régulière sous forme de consultation d’acteurs économiques et d’experts.

États-Unis : la Fed critique la politique économiques de Trump

États-Unis : la Fed critique encore la politique économique de Trump

La guerre est déclarée entre Trump et la Fed très critique vis-à-vis de la politique économique du président. La première manche est pour la Fed car Trump a renoncé à licencier Jérôme Powel ( patron de la Banque fédérale américaine) pour tenter de rassurer le monde de la finance de plus en plus inquiet.

La Fed enfonce le clou et selon une récente étude publiée mercredi souligne les dangers de l’augmentation des droits de douane sur la croissance, l’emploi et les investissements. En clair c’est un carton jaune vis-à-vis des orientations du président américain. Ce dernier d’ailleurs devant sa perte de popularité commence à reculer y compris sur les droits de douane. Reste à savoir à quel niveau ils seront fixés en définitive et à quelle date. En attendant c’est l’inquiétude qui gagne les milieux économiques et l’atteindre et la consommation s’inscrit dans une tendance baissière. Pour la Fed, La politique protectionniste de Donald Trump fait vaciller la première économie mondiale, dont la santé repose en grande partie sur la consommation des ménages, aujourd’hui en berne.

«Dans plusieurs régions, les perspectives se sont considérablement dégradées en raison de l’accroissement de l’incertitude économique, en particulier autour des droits de douane», rapporte la Réserve fédérale (Fed) dans son «Livre beige», une enquête régulière sous forme de consultation d’acteurs économiques et d’experts.

Ralentissement économique ou choc mondial : la France mal préparée

Ralentissement ou choc mondial : la France mal préparée

La politique tarifaire de Donald Trump, actuellement en pause pour trois mois, pourrait provoquer un ralentissement économique mondial. Toutefois, la question demeure sur son ampleur : s’agira-t-il simplement d’un ralentissement ou d’une récession mondiale ? Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC dans La Tribune .

C’est entendu, la politique tarifaire de Donald Trump, en pause pour trois mois, va provoquer un ralentissement mondial. En revanche, il n’y a pas consensus sur son ampleur. Aura-t-on un simple ralentissement comme le pensent l’OCDE et le FMI ou une vraie récession mondiale comme le craignent un certain nombre d’instituts privés ? Il est bien sûr difficile de répondre, car nul ne peut prédire les choix de Donald Trump.

Si les É.-U. maintiennent des tarifs élevés sur la majorité des importations de Chine et d’Europe et si la Chine réplique – ce qui est déjà le cas alors que l’Europe ne réplique pas, la nature de la crise sera spécifique pour chaque zone. Pour les États-Unis c’est un choc d’offre important. En effet, il va provoquer une forte augmentation des prix de tous les biens importés, une remise en cause des chaines de production existantes et en fin de compte, la relocalisation de la production avec une certaine perte d’efficacité productive. Dans un premier temps, la demande devrait également diminuer, du fait de la hausse des prix des importations. Les entreprises dont le prix de nombreux facteurs de production va augmenter et qui devront trouver de nouveaux fournisseurs sont en situation d’incertitude sur leur profitabilité ce qui va également peser sur la demande globale. Il y aura donc un double effet d’augmentation de l’inflation et d’augmentation du chômage sur fond de ralentissement économique. Une crise du même type devrait affecter la Chine, mais probablement de moindre ampleur du fait de la moindre exposition aux importations et de sa capacité de réorienter la demande vers la consommation interne.

Si dans l’immédiat l’Europe ne répond pas aux É.-U. avec une hausse de son tarif douanier, l’essentiel du choc sera un choc de demande classique engendré par la baisse des exportations. Ce type de choc génère peu ou pas d’ inflation (voire de la déflation), mais un fort ralentissement économique. Tous les pays membres de l’UE seront exposés à ce ralentissement, les plus touchés étant les partenaires commerciaux des É.-U.

Dans cette crise à venir, comme dans toutes crises économiques créées par un choc externe, il est du devoir de chaque gouvernement de préparer un plan de protection et de sauvegarde de l’emploi pour éviter que le chômage ne pèse trop sur leurs concitoyens. Tout plan doit avoir une composante court-terme pour gérer l’urgence et une composante long-terme pour anticiper avec sagesse les éventuels changements structurels. Les considérations de géopolitiques et géoéconomiques ne pouvant plus être ignorées, à long terme, l’UE et la France devront mener une politique de soutien à l’industrie. À court terme, la politique économique comporte une dimension budgétaire et une dimension monétaire.

Pour la France, membre de la zone euro, la politique monétaire est du ressort de la BCE. En période de crise de demande, la tâche de celle-ci est relativement simple, car l’objectif de stabilité des prix et le soutien de l’emploi sont convergents. Si elle est possible, la réduction des taux d’intérêt de court terme devrait favoriser l’investissement et éventuellement contribuer à la dépréciation de l’euro, ce qui est de nature à soutenir les exportations. Avant impact douanier, l’inflation de la zone euro est à 2,2% en mars 2025 et en bonne voie vers 2%, alimentée par la faible croissance européenne. Sans surprise, la BCE a ramené le 17 avril son taux de refinancement de 2,5% à 2,25%, et devrait continuer à le réduire.

La politique monétaire de la zone euro sera forcément tributaire des choix de politique commerciale. Si l’UE décide de répondre à Donald Trump en imposant des tarifs douaniers, il y aura un effet positif sur les prix, qui devrait compliquer la tâche de la BCE. Il serait souhaitable d’éviter cette réaction émotionnelle, du moins le temps de voir plus clairement quels sont les secteurs les plus impactés. L’autre inconnue est le dollar. Dans le passé, à chaque fois qu’un choc majeur a frappé l’économie mondiale, le dollar s’est apprécié. Actuellement, au contraire, le dollar est en forte dépréciation, ce qui est en ligne avec l’objectif de Trump de rétablir l’équilibre de la balance commerciale américaine. Cependant cette baisse du dollar exprime essentiellement la perte de confiance massive dans le billet vert. La contrepartie est une appréciation de l’euro, de nature à pénaliser encore plus les exportateurs européens. D’un autre côté, l’appréciation de l’euro diminue le prix des importations et notamment le prix de l’énergie. Donald Trump de son côté a saisi la baisse des taux de la BCE pour alimenter ses vitupérations contre Powell « l’incompétent » qui ne baisse pas les taux d’intérêt alors que même les Européens le font. De notre point de vue, le gouverneur de la Fed est aligné avec la poussée inflationniste qui va résulter des nouveaux tarifs et de la dépréciation du dollar dans les mois qui suivent.

La politique budgétaire consiste à prévoir une enveloppe d’un montant conséquent avec deux objectifs. Le principal est de protéger les industries exportatrices, l’autre objectif pouvant être de relancer l’activité globale avec des commandes publiques. La Corée du Sud a annoncé un plan de 2 milliards de soutiens d’urgence des constructeurs automobiles et de 23 milliards pour les fabricants de puces électroniques. La Chine prépare également son plan de soutien. L’Espagne de son côté a annoncé un plan de 16 milliards d’euros. L’Allemagne a annoncé en mars un plan d’investissement de 1000 milliards d’euros sur 10 ans, en dépenses militaires et en infrastructure. Ces plans ont été rendus possibles par le faible endettement de ces États. La France de son côté, championne des déficits publics de la zone euro et surendettée, a annoncé une politique de contraction de la dépense publique de 40 milliards et prépare un sévère tour de vis fiscal. En d’autres mots, le gouvernement va accompagner le choc tarifaire par un choc budgétaire amplifiant ainsi l’effet récessif et la hausse du chômage.

Pauvre France, bien dépourvue face à la bise qui vient. N’ayant plus le moindre fonds à dépenser, non seulement le gouvernement ne peut pas protéger nos entreprises et nos concitoyens du choc Trump, mais en plus il va l’aggraver avec son choc budgétaire et fiscal. Nous ne jetons pas la pierre à François Bayrou. Entre deux maux, il faut choisir le moindre et c’est ce qu’il fait. En revanche, Emmanuel Macron et les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans le dénuement français.

Trump: Responsable du désordre économique mondial

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Au lieu d’engager un cycle vertueux de relocalisations et de réindustrialisation, la hausse massive des taxes déclenchée par le président des Etats-Unis risque de précipiter un attentisme pouvant mener à la récession tout en relançant l’inflation. Edito du Monde, extrait)

Le « brouillard de la guerre » ne vaut pas que pour les conflits armés. Le concept clausewitzien s’applique également pour les offensives douanières, surtout lorsqu’elles sont lancées par Donald Trump. Il impose avec lui l’élément le plus redouté des gouvernements, des entreprises et des particuliers : l’incertitude. Les taxes annoncées en fanfare le 2 avril sont-elles définitives ou bien un simple levier de négociation ? Une semaine plus tard, personne n’est capable de répondre à cette question essentielle, ce qui explique les soubresauts boursiers déclenchés par le président des Etats-Unis.

Contrairement au début de son premier mandat, lorsqu’il était encore entouré de responsables aguerris, Donald Trump semble livré à lui-même et à des instincts qui paraissent avoir comme seul objectif de défier la science économique. Au lieu d’engager un cycle vertueux, à ses yeux, de relocalisations et de réindustrialisation pour éviter le couperet des barrières douanières, la hausse massive des taxes risque au contraire de précipiter un attentisme synonyme de risque de récession tout en relançant l’inflation. Les électeurs américains n’ont pas voté pour de telles conséquences.

Cette tension met en évidence les fragilités d’une administration écrasée par la personnalité d’un président qui privilégie un seul critère : la loyauté aveugle. Il explique l’influence de Peter Navarro, le boutefeu de la guerre commerciale en cours, passé par la prison en 2024 pour avoir refusé de témoigner devant une commission d’enquête consacrée à l’assaut contre le Capitole lancé par des fidèles trumpistes, le 6 janvier 2021. Le même mécanisme explique le limogeage de hauts responsables du Conseil de sécurité national et de l’Agence de sécurité nationale (NSA), les 3 et 4 avril, à la suite du passage dans le bureau Ovale d’une influenceuse d’extrême droite bien en cour, Laura Loomer.

Incrédulité confondante

Malheureusement pour les Etats-Unis, le Congrès, dominé par des républicains sous l’emprise du président, refuse de jouer son rôle indispensable de corde de rappel. Rares sont en effet les voix conservatrices à protester contre ces taxes douanières. Elles se traduisent pourtant dans les faits par des taxes imposées sur les consommateurs américains au mépris de la Constitution, qui confie cette prérogative à la Chambre des représentants et au Sénat.

Le monde des affaires et de la finance, qui, dans un premier temps, a largement soutenu Donald Trump dans l’espoir de baisses d’impôts et de mesures de déréglementation, déchante. L’incrédulité face à un protectionnisme agressif, pourtant clamé haut et fort, est confondante. Il a fallu attendre trois jours consécutifs d’effondrement boursier pour que des voix commencent à s’élever parmi les grands noms de la banque, du commerce ou de l’industrie aux Etats-Unis. Pas assez nombreuses, et tardives, elles alertent sur les risques d’une guerre commerciale mondiale qui est en train de saper les fondements de l’économie américaine.

Ces atermoiements politiques et économiques risquent de conforter Donald Trump dans ses dangereuses convictions et de nourrir son sentiment de toute-puissance. Les Etats-Unis sont en train de s’auto-infliger des dommages substantiels qui vont se propager au reste du monde. Ils sont les seuls à pouvoir arrêter cette crise avant qu’elle ne dégénère pour de bon. Il est plus que jamais urgent d’activer les signaux d’alarme en espérant qu’ils puissent encore avoir de l’influence sur Donald Trump.

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Trump: Responsable du désordre économique mondial 

Au lieu d’engager un cycle vertueux de relocalisations et de réindustrialisation, la hausse massive des taxes déclenchée par le président des Etats-Unis risque de précipiter un attentisme pouvant mener à la récession tout en relançant l’inflation. Edito du Monde, extrait)

Le « brouillard de la guerre » ne vaut pas que pour les conflits armés. Le concept clausewitzien s’applique également pour les offensives douanières, surtout lorsqu’elles sont lancées par Donald Trump. Il impose avec lui l’élément le plus redouté des gouvernements, des entreprises et des particuliers : l’incertitude. Les taxes annoncées en fanfare le 2 avril sont-elles définitives ou bien un simple levier de négociation ? Une semaine plus tard, personne n’est capable de répondre à cette question essentielle, ce qui explique les soubresauts boursiers déclenchés par le président des Etats-Unis.

Contrairement au début de son premier mandat, lorsqu’il était encore entouré de responsables aguerris, Donald Trump semble livré à lui-même et à des instincts qui paraissent avoir comme seul objectif de défier la science économique. Au lieu d’engager un cycle vertueux, à ses yeux, de relocalisations et de réindustrialisation pour éviter le couperet des barrières douanières, la hausse massive des taxes risque au contraire de précipiter un attentisme synonyme de risque de récession tout en relançant l’inflation. Les électeurs américains n’ont pas voté pour de telles conséquences.

Cette tension met en évidence les fragilités d’une administration écrasée par la personnalité d’un président qui privilégie un seul critère : la loyauté aveugle. Il explique l’influence de Peter Navarro, le boutefeu de la guerre commerciale en cours, passé par la prison en 2024 pour avoir refusé de témoigner devant une commission d’enquête consacrée à l’assaut contre le Capitole lancé par des fidèles trumpistes, le 6 janvier 2021. Le même mécanisme explique le limogeage de hauts responsables du Conseil de sécurité national et de l’Agence de sécurité nationale (NSA), les 3 et 4 avril, à la suite du passage dans le bureau Ovale d’une influenceuse d’extrême droite bien en cour, Laura Loomer.

Incrédulité confondante

Malheureusement pour les Etats-Unis, le Congrès, dominé par des républicains sous l’emprise du président, refuse de jouer son rôle indispensable de corde de rappel. Rares sont en effet les voix conservatrices à protester contre ces taxes douanières. Elles se traduisent pourtant dans les faits par des taxes imposées sur les consommateurs américains au mépris de la Constitution, qui confie cette prérogative à la Chambre des représentants et au Sénat.

Le monde des affaires et de la finance, qui, dans un premier temps, a largement soutenu Donald Trump dans l’espoir de baisses d’impôts et de mesures de déréglementation, déchante. L’incrédulité face à un protectionnisme agressif, pourtant clamé haut et fort, est confondante. Il a fallu attendre trois jours consécutifs d’effondrement boursier pour que des voix commencent à s’élever parmi les grands noms de la banque, du commerce ou de l’industrie aux Etats-Unis. Pas assez nombreuses, et tardives, elles alertent sur les risques d’une guerre commerciale mondiale qui est en train de saper les fondements de l’économie américaine.

Ces atermoiements politiques et économiques risquent de conforter Donald Trump dans ses dangereuses convictions et de nourrir son sentiment de toute-puissance. Les Etats-Unis sont en train de s’auto-infliger des dommages substantiels qui vont se propager au reste du monde. Ils sont les seuls à pouvoir arrêter cette crise avant qu’elle ne dégénère pour de bon. Il est plus que jamais urgent d’activer les signaux d’alarme en espérant qu’ils puissent encore avoir de l’influence sur Donald Trump.

Trump refuse les propositions de l’Union économique européenne

Trump refuse les propositions de l’Union économique européenne

Face à Trump qui a décidé d’augmenter les droits de douane sur les produits importés d’Europe de 20 %, l’UE a proposé d’annuler tous les droits de douane sur les produits industriels échangés entre les deux pays. Une proposition que Trump juge insuffisante et qu’il a refusée.

Donald Trump a assuré que le déficit commercial accusé par les Etats-Unis avec l’UE allait «disparaître rapidement» grâce à une augmentation des achats d’énergie américaine par les pays européens. «Il faut qu’ils achètent et qu’ils s’engagent à acheter un montant équivalent (à ce déficit commercial) en énergie», a encore dit Donald Trump.

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Politique- Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale


Conférence de presse surréaliste du président américain sur la forme comme sur le fond. Sur la forme car on a assisté à une nouvelle intervention du style télé réalité avec des commentaires du président du niveau de la maternelle économique et de l’humour de bistrot. Sur le fond les orientations de taxe douanière ne reposent sur aucun fondement sérieux.

Il est d’ailleurs vraisemblable que s’ils étaient appliqués intégralement ils provoqueraient assez rapidement une guerre économique mondiale dans les effets négatifs se feraient d’abord sentir aux États-Unis avec en particulier une montée de l’inflation et une détérioration du pouvoir d’achat des Américains.

Du coup dans la presse mondiale les éditorialistes se montrent même parfois ironiques.

«L’événement avait des allures de jeu télévisé», commente le quotidien britannique The Times, qui croyait voir le président américain actionner une roue de la fortune en hurlant «Inde ! Voyons voir ce que vous avez gagné ! Vingt-cinq pour cent ! Indonésie ? Ne vous inquiétez pas, vous ne rentrerez pas les mains vides. Vous aurez un peu moins.» Pour son confrère d’outre-Manche, The Guardian , «on se serait cru sur un plateau du juste prix», où la récompense serait «une guerre commerciale mondiale». Le gagnant : «Trump bien sûr». Les perdants : «Tout le monde.» Plus que comme un joueur, le président agit, selon le quotidien allemand Suddeutschezeitung «comme un artiste solo, mêlé à un autocrate».

Toute la presse internationale prévoit des jours sombres pour l’économie américaine et envisage aussi une nette détérioration de la popularité du président américain qui fait plonger le monde entier dans la crise économique générale.

Quelle stratégie de coopération économique en Europe

Quelle stratégie de coopération économique en Europe

« Pour Airbus, comme pour Eurocopter et MBDA, la France a choisi le modèle de la ‘Best team’. Trois excellentes décisions qui ne furent pas si faciles à prendre. Trois excellentes décisions dont la France et l’Europe récoltent aujourd’hui les fruits : Airbus numéro 1 mondial des avions commerciaux, une position de leader mondial dans les hélicoptères et les missiles » (Antoine Bouvier, ancien directeur de la stratégie d’Airbus, ancien PDG de MBDA dans La Tribune)

« Pour Airbus, comme pour Eurocopter et MBDA, la France a choisi le modèle de la ‘Best team’. Trois excellentes décisions qui ne furent pas si faciles à prendre. Trois excellentes décisions dont la France et l’Europe récoltent aujourd’hui les fruits :…

Merci Président Trump ! Oui, un grand merci. Combien d’années avons-nous perdues à argumenter entre Européens sur les bénéfices et les limites de la coopération européenne ! En quelques semaines un consensus a émergé. Les Européens déplorent, à juste titre, la fragmentation de l’industrie de défense, ils appellent, à juste titre, à plus de coopération. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres, mais c’est un pas dans la bonne direction.

De quelle coopération parlons-nous ?.

Le F-35 est un modèle de « coopération à l’américaine » : achat sur étagères, quelques contrats de sous-traitance et des réassurances militaires. Lockheed Martin, maître d’œuvre du F-35, emploie la merveilleuse expression « Global partnership ».

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En Europe, deux approches s’opposent : « Best athlete » et « Best team ». Le « Best athlete », est convaincu, certainement à juste titre, qu’il a le meilleur produit et qu’il possède toutes les compétences. Il peut être tenté de faire cavalier seul et de proposer un modèle de coopération s’inspirant de la« coopération à l’américaine » ; mais sans les réassurances militaires que seuls les Etats-Unis, malheureusement, peuvent aujourd’hui apporter.

La « Best team », est une vraie coopération. Une coopération entre partenaires, il n’y a pas un maître d’œuvre et des sous-traitants. Évidemment c’est plus compliqué. Certains programmes en coopération ont eu des débuts difficiles, mais ce sont révélés, comme le Tigre ou l’A400M, des produits exceptionnels.

Entre « Best athlete » ou « Best team », comment choisir ?

Si c’est un sport individuel, comme le saut à la perche, le « Best athlete » s’impose. Si c’est un sport collectif comme le rugby, la « Best team » fera le job. Le terrain de jeu, c’est l’Europe, c’est le Monde. C’est donc un sport collectif que joue l’équipe d’Europe. Et au rugby, chacun a sa place : le grand costaud, le petit qui court vite… à l’image de la diversité européenne. Et, bien sûr, le « Best athlète » a toute sa place dans la « Best team ». L’Europe des compétences ne peut être l’Europe d’un seul pays.

Avions commerciaux, hélicoptères et missiles… En 1970, à la création d’Airbus, la France aurait pu revendiquer la place de « Best athlète », de même en 1992 à la création d’Eurocopter et en 2001 à la création de MBDA. Mais pour Airbus, comme pour Eurocopter et MBDA, la France a choisi le modèle de la « Best team ». Trois excellentes décisions qui ne furent pas si faciles à prendre. Trois excellentes décisions dont la France et l’Europe récoltent aujourd’hui les fruits : Airbus numéro 1 mondial des avions commerciaux, une position de leader mondial dans les hélicoptères et les missiles.

Et progressivement, ces trois « Best teams » sont devenues trois « Best athletes », champions européens intégrés, capables de se battre avec succès contre leurs grands concurrents non européens. Capables aussi de protéger la souveraineté française, en particulier la dissuasion nucléaire.

Dans d’autres secteurs, l’équipe européenne ne s’est pas formée. Nous avons en France avec le Rafale un avion de combat exceptionnel. Mais force est de constater que les Etats-Unis (F-16 et F-35) ont conquis environ la moitié du marché européen. Les trois avions de combat européens, le Rafale, l’Eurofighter-Typhoon et le Saab Gripen se partagent l’autre moitié. Nous aurions fait mieux ensemble.

Indépendance et autonomie stratégique

On cite souvent le Général de Gaulle qui a construit les solides fondations de notre posture de défense : indépendance et dissuasion. Le Général était un esprit visionnaire qui bousculait les idées reçues. Le Général a imposé en 1963 le Traité de l’Élysée de réconciliation franco-allemande. Qu’imposerait-il aujourd’hui ? Nul n’est légitime pour parler à sa place.

Mais, pour rester fidèle à cet impératif d’indépendance, sans doute faudrait-il, aujourd’hui aussi, bousculer quelques idées reçues et ne pas craindre d’aborder de face des questions qui nous feraient sortir de notre zone de confort. Comment s’articulent l’autonomie stratégique française et européenne ? Comment garantir la taille critique, condition d’une industrie de défense efficace et innovante ? Comment organiser, sur le modèle de MBDA, une dépendance mutuelle « Share it or lose it » qui garantit l’indépendance de chacun des pays partenaires ? Comment les programmes en coopération peuvent-ils contribuer à la convergence des besoins capacitaires des armées européennes ?

Enfin, pense-t-on sérieusement que l’impératif de préférence européenne pourra être mis en œuvre si les grands programmes structurants européens ne sont pas confiés par les États à des « Best teams » compétentes, volontaristes et ayant appris les leçons du passé ?

Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Trump conduit les États-Unis vers la catastrophe économique

Trump conduit les États-Unis vers la catastrophe économique

Alors que les États-Unis été jusque-là inscrit sur une tendance de croissance très positive d’environ 2,5 %, Trump avec sa politique douanière invraisemblable risque de plonger son pays dans la récession. En cause, le fait que des droits de douane invraisemblables pèsent sur tout le processus de production et se retournent comme un boomerang contre les États-Unis. Au final c’est la compétitivité des entreprises américaines et la consommation des ménages qui se trouvent gravement affectées. D’une façon plus globale, le commerce international et les échanges sont marqués par un grand climat d’incertitudes.

De plus en plus d’experts envisagent désormais une hypothèse de récession aux États-Unis. La banque JPMorgan, qui limitait cette probabilité à 30 % début janvier, l’a portée à 40 %. À défaut de récession, beaucoup d’économistes s’attendent à un ralentissement de la croissance. L’OCDE, l’organisation qui prend le pouls de l’économie mondiale, en fait autant. Dans ses nouvelles prévisions, publiées lundi, elle revoit en baisse, de 2,4 % à 2,2 %, l’évolution du PIB américain en 2025. Et elle est beaucoup plus négative pour les voisins de la première puissance mondiale, en première ligne de la guerre commerciale orchestrée par Donald Trump. Elle divise par près de trois, à 0,7 %, la prévision de croissance du Canada et fait basculer le Mexique dans le rouge.

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