Archive pour le Tag 'Mélenchon'

Phénomène Mélenchon: Après « La meute » la retenue honteuse de la gauche

Phénomène Mélenchon: Après « La meute » la retenue honteuse de la gauche

Le politiste Philippe Marlière déplore, dans une tribune au « Monde », la retenue à gauche après les révélation du livre-enquête « La Meute » sur l’extrême personnalisation de La France insoumise, soulignant qu’« aucun parti politique dépourvu de démocratie interne n’a jamais pu rassembler les gauches en France ».

La Meute (Flammarion, 352 pages, 22 euros), livre-enquête que les journalistes Charlotte Belaïch, de Libération, et Olivier Pérou, du Monde, ont consacré à Jean-Luc Mélenchon et à La France insoumise (LFI), apporte un témoignage fouillé sur le fonctionnement pyramidal de l’organisation, la personnalisation absolue des décisions et le leadership autoritaire exercé par celui-ci.

A l’exception de Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), qui a affirmé que les « comportements de la direction de LFI se rapprochaient d’une secte », la retenue est de mise à gauche pour deux raisons : d’une part, la peur de renvoyer le sentiment d’une citadelle assiégée qui galvanisera les militants et électeurs « insoumis » ; de l’autre, la crainte de mécontenter un partenaire de gauche dont on redoute les représailles.

Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes, a confirmé, sur France 2, le 7 mai, avoir reçu de Mélenchon un SMS qui dit : « On va te renvoyer la dose que tu mérites. » Ces messages intimidants, violents, et souvent à caractère sexiste sont légion. Pourtant, la plupart des dirigeants et militants de gauche en ayant été victimes continuent de se taire. Ces interpellations empruntent aux registres du harcèlement et de la séduction (Raquel Garrido a qualifié d’« emprise », le 6 mai, sur BFM-TV, les rapports ambivalents qu’entretient Mélenchon avec ses proches).

LFI, mouvement personnel, conçu et organisé pour qualifier Mélenchon au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, s’est lui-même considéré comme « populiste » et « gazeux ». Si les politistes constatent la personnalisation adémocratique de LFI, certains la justifient sur deux plans : l’organisation de type « léniniste » serait adaptée au présidentialisme de la Ve République, aux nouveaux espaces médiatiques (en particulier les réseaux sociaux) et aux transformations profondes du militantisme (plus fluide et éphémère qu’autrefois). Selon un schéma populiste, Mélenchon serait ce dirigeant volontaire, charismatique, visionnaire, en adéquation avec les nouvelles structures du jeu et des institutions politiques…

Livre Mélenchon: Raquel Garrido confirme les « méthodes staliniennes »

Livre Mélenchon: Raquel Garrido confirme les « méthodes staliniennes »

L’ancienne députée de la France insoumise appelle à exclure du parti son chef Jean-Luc Mélenchon, dont les propos et le comportement sont mis en cause dans un livre-enquête.

Une enquête qui ravive les critiques contre Jean-Luc Mélenchon. Dans La Meute, les journalistes Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou (Le Monde) racontent de l’intérieur La France insoumise, un mouvement où les intimidations et les menaces seraient devenues monnaie courante.

« Les rapports humains dans ce monde mélenchoniste sont détestables et brutaux », déclare sur le plateau de BFMTV l’ancienne députée LFI Raquel Garrido, victime de la « purge » qui a chassé du parti des figures comme Alexis Corbières ou François Ruffin.

« Il faut que Mélenchon soit mis hors d’état de nuire à LFI »

Écartée des investitures lors des législatives de juin 2024 pour avoir émis des critiques en interne, l’ex-élue de Seine-Saint-Denis pointe du doigt les « procès en sorcellerie » lancés par Jean-Luc Mélenchon, dont elle dénonce les « méthodes staliniennes ».

Mélenchon « pas au courant » de l’antisémitisme des années 30 !

Mélenchon pas au courant de l’antisémitisme des années 30 !

À propos de l’affiche Hanouna , Jean-Luc Mélenchon déclare «ne pas être au courant» de l’iconographie antisémite des années 1930. Un curieux oubli chez le leader extrême-gauche qui ne manque pas de culture et autant de culot pour déclarer « ne pas être au courant de l’iconographie antisémite des années 30.

Le communiste Mélenchon oublie par ailleurs aussi que son parti rejoint encore l’envahisseur en Ukraine en minimisant la dangerosité de Poutine. Là aussi la même attitude communiste que dans les années 30 vis-à-vis d’Hitler.

S’il y a effectivement de nombreuses raisons pour détester la médiocrité et la vulgarité de Cyrille Hanouna par contre l’utilisation de sa photo à des fins antisémites est inadmissible.

Cette photo reprend les codes culturels de la discrimination des Juifs des années 1930 contre Hanouna.

«Sept jours ça a duré, ça fait sept jours qu’ils nous cassent les pieds avec un visuel qui n’est plus diffusé aujourd’hui que par l’extrême droite et les journalistes», Piteusement expliquer Mélenchon.

Présidentielles 2027: Glucksmann pour une union de la gauche sans Mélenchon

Présidentielles 2027: Glucksmann pour une union de la gauche sans Mélenchon

Le député européen Raphaël Glucksmann appelle la gauche à se « rassembler sans LFI » pour un « projet puissant » lors de la prochaine élection présidentielle, dans une interview à La Tribune Dimanche ce 16 mars.

En 2027, « nous devons nous rassembler sans LFI », et « forger un projet puissant », appelle-t-il.

Raphaël Glucksmann assure notamment que son parti, Place publique, fondé en 2018, se tient « prêt à bâtir une offre politique commune avec les socialistes qui sera ensuite ouverte aux humanistes et écologistes qui veulent partir au combat avec nous ». Les deux partis étaient déjà alliés pour les européennes de 2019 et de 2024.

Plaidant pour un « cap clair », l’eurodéputé récuse toute « alliance nationale » avec La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, avec lesquels il se dit « aux antipodes ».

Motion de censure : procédure de divorce entre le PS et Mélenchon

Motion de censure : procédure de divorce entre le PS et Mélenchon
Cette fois la procédure de divorce est bien entamée entre les socialistes qui ont refusé de voter la motion de censure à l’Assemblée nationale et les » Insoumis » par ailleurs largement battus. La déception et la colère des « insoumis » étaient  visibles notamment dans des propos de plus en plus agressifs mettant y compris en cause la personnalité de responsables qui leur sont opposés.

Le parti socialiste capitalise ainsi sur sa volonté de participer à la construction d’une voie pour sortir le pays- en tout cas pour essayer- d’une crise politique qui se transforme progressivement en crise économique et financière.

Pendant des jours, les socialistes auront hésité. Mais au bout du bout des négociations, les députés PS ont fait le choix, en grande majorité, de ne pas censurer François Bayrou dès ce jeudi. Seuls 8 députés socialistes, sur 66, l’ont votée. Un ultime courrier du premier ministre, dans lequel il s’engage à reprendre certaines mesures défendues par les troupes d’Olivier Faure, est venu entériner leur position. Alors que le PS était divisé sur la question, le premier secrétaire a défendu devant les siens jeudi la « non-censure » en assurant que le parti de la rose apparaissait en « position de force » à l’issue des négociations.

 

Il s’agit bien sûr d’un échec patent pour Mélenchon qui avait pronostiqué chute du gouvernement à la date du 16 janvier ! Déjà les  » insoumis » menacent les socialistes de ne pas leur accorder l’investiture du NFP pour les élections. Une menace à double tranchant. Il se pourrait bien en effet que l’opinion soit désormais vraiment lassée du vacarme braillard des « insoumis »; à cet égard il faudra être attentif aux résultats des six élections partielles qui se déroulent actuellement.

Avec cette décision du parti socialiste qui demeure cependant dans l’opposition mais de manière constructive, il se pourrait que le rapport des forces change et que les « insoumis « ne soient plus en mesure de mener le jeu. Électoralement, c’est peut-être le PS qui pourrait reprendre la main pour accorder les investitures y compris aux « insoumis » et aux écologistes. Des écologistes par ailleurs eux-mêmes perdus dans leur stratégie gauchiste qui délaissent le terrain environnemental pour le radicalisme systématique, démagogique et irresponsable.

 

Censure: Chantage de Mélenchon sur les socialistes

Censure: Chantage de Mélenchon sur les socialistes

Le chantage de Mélenchon sur les socialistes est clair concernant le vote de la motion de censure déposée par les « insoumis ». Ou bien les socialistes votent cet motion de censure ou bien ils seront privés d’investiture NFP lors des prochaines élections.

Bref une sorte de chantage et même de marchandage boutiquier qui éloigne des préoccupations actuelles du pays. Cela confirme à l’évidence que nombre de députés sont surtout préoccupés de leur réélection et que l’élection du président de la république devient l’enjeu majeur.

L’attitude de Mélenchon et des « insoumis », leurs propos radicaux et leurs insultes répétées ne grandissent pas la fonction politique. L’opinion pourrait être rapidement lassée de ces querelles inutiles et notamment de l’agressivité voire de la terreur verbale des insoumis. Sans parler de leur attitude infantile pour créer un chaos permanent lors des débats à l’assemblée.

Mélenchon a donc prévenu, «si les socialistes ne votent pas la censure, ils soutiennent le gouvernement»«Ça s’appelle un soutien de gouvernement sans participation», a-t-il insisté. Par conséquent, Jean-Luc Mélenchon menace : «Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord du NFP, donc nous mettrons des options sur leurs circonscriptions». Comprendre : lors de prochaines législatives, des candidats LFI pourraient être investis face aux députés NFP qui ne voteraient pas la censure en fin de semaine.

PS, PCF et Écologistes à Bercy : Insultes et mépris de Mélenchon

PS, PCF et Écologistes à Bercy :  Insultes et mépris de Mélenchon 

Mélenchon « le révolutionnaire » ne peut témoigner qu’insultes et mépris quand ses autres partenaires de la gauche se rendent à Bercy pour discuter de choses aussi anecdotiques que le budget alors que lui vise à installer la révolution et le chaos dans le pays.   : «Aucun accord de non-censure du PS et de EELV ne nous concernera jamais.» a  déclaré Mélenchon. Autant dire que l’unité du NFP est maintenant consommée après des propos aussi virulents.

Et d’agiter la menace électorale retirer l’investiture de gauche pour les prochaines élections, Les victimes de gauche coupable de pactiser avec Bercy ne susciteront d’après Bompard que «les mêmes conséquences» électorales que les lieutenants de l’ancien président de la République au terme de son mandat (2012-2017) : «Le dégoût et la détestation de toutes celles et ceux qui leur ont fait confiance».

Marine Le Pen, comme Mélenchon, aussi dans les starting-blocks pour les présidentielles

Marine Le Pen, comme Mélenchon, aussi dans les starting-blocks pour les présidentielles

 

Marine Le Pen , comme Mélenchon, hypothèque déjà la fin de Macron;  du coup , elle est aussi dans les starting-blocks pour des présidentielles anticipées.

Elle estime que Macron a perdu la quasi-totalité de son pouvoir compris celui de choisir son premier ministre puisque par exemple il a dû s’incliner face à Bayrou alors qu’il aurait voulu nommer Lecornu pour Matignon.

Il y a aussi la faiblesse de Bayrou qui ne semble pas tout à fait en phase avec l’ampleur des défis et surtout leur urgence. Voir à cet égard le temps aussi qu’il met pour constituer un gouvernement où la mollesse de son intervention à l’Assemblée nationale.

Dans une interview au Parisien publiée ce mardi soir, la chef des troupes nationalistes à l’Assemblée assume «se préparer à une présidentielle anticipée»«Par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste», prend-elle soin de préciser aussitôt. Marine Le Pen rejoint la rhétorique de Jean-Luc Mélenchon qui appelle à une destitution ou un départ du président de la République pour mieux avancer ses pions.

 Si le chef de l’État avait écarté toute démission lors de son allocution télévisée post-censure début décembre, son ancien adversaire de 2017 et 2022 maintient la pression. Et juge à l’inverse qu’«il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat», en citant les «problématiques» qui risquent de parcourir le bloc central, entraver la relation dans le couple exécutif, ou bien venir «des marchés financiers.»
Notons cependant que c’est peut-être joué avec le feu que de prévoir déjà une sorte de crise de régime qui contraindrait le président à démissionner. Il n’est pas du tout certain que la tri-répartition qui génère l’immobilité politique en France soit à alors  modifiée même après des élections législatives.

 

Mélenchon menace d’exclure le PS du NFP

Mélenchon menace d’exclure le PS du NFP

 

Alors que les socialistes souhaitent engager des discussions avec la macronie sur la base de «concessions réciproques», le leader insoumis affirme qu’il ne soutiendra «aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire».

 

La mise en garde est on ne peut plus claire. Si les socialistes concluent un accord avec Emmanuel Macron pour former un gouvernement, «le Nouveau Front populaire continuera sans eux», a prévenu dimanche le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, dénonçant la «méthode brutale» du patron du PS Olivier Faure. «Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire», réaffirme le tribun insoumis dans un entretien aux journaux italien et espagnol, La Reppublica et El Pais.

«Faure ne décide pas tout seul», ajoute-t-il, fustigeant la démarche du premier secrétaire du PS, qui a rencontré vendredi le chef de l’État pour lui proposer des «concessions réciproques». «Nous avons été mis devant le fait accompli», déplore Jean-Luc Mélenchon, dénonçant la «méthode extrêmement brutale» et «personnelle» d’un Olivier Faure qui «veut être premier ministre pour la gauche» alors que «son parti a fait 1,67% à l’élection présidentielle» de 2022

 

Présidentielle -Lucie Castets et Marine Tondelier : Un appel indirect à la candidature de Mélenchon !!!

Présidentielle -Lucie Castets et Marine Tondelier : Un appel indirect à la candidature de Mélenchon !!!

 

Les deux responsables nationales qui en réalité ne pèsent  pas  lourd au plan politique lancent  un appel pour une candidature unique de toute la gauche qui n’est autre qu’un soutien indirect à Mélenchon ! Toujours avec un discours surréaliste type gauche bobo. ( Interview dans la Tribune ) 

Vous lancez aujourd’hui un appel à l’ensemble de la gauche à « organiser et construire un projet commun ». N’est-ce pas utopiste ?

LUCIE CASTETS – Nous voulons réunir le plus largement possible la société civile, des associations, les mouvements politiques qui se créent, les partis existants, mais aussi des élus locaux, des étudiants, des chefs d’entreprise, etc. Il faut donner au Nouveau Front populaire un nouvel élan et un espace. Nous souhaitons créer comme une maison commune aux citoyens et aux partis politiques. Notre objectif est de rassembler le plus largement possible, sans aucune exclusive, pour se remettre au travail. Notre appel est une déclaration d’amour au NFP ! Nous souhaitons continuer à alimenter notre projet en allant sur le terrain. En soulevant ce capot, nous allons faire venir des gens beaucoup plus largement que ceux déjà très politisés à gauche.

MARINE TONDELIER – Le NFP, on y contribue activement, on le porte, on l’aime, et ce sont les raisons pour lesquelles nous sommes très lucides sur ses forces mais aussi sur ses quelques faiblesses. Des personnes aimeraient pouvoir s’y engager mais ne trouvent pas forcément ni la porte d’entrée ni leur place. Pour des syndicalistes, des personnes issues de la société civile, des citoyens tout simplement, il y a parfois une envie de contribuer activement, mais le NFP n’offre pas aujourd’hui cette possibilité. Notre appel n’est pas une initiative concurrente du NFP mais vise à l’élargir, à le prolonger, à l’ancrer. Nous devons renforcer sa faculté à pouvoir gagner la prochaine élection présidentielle et à faire face à tous les défis qui ne manqueront pas de se poser à nous dans les semaines et mois qui viennent. La vie politique française est devenue tellement imprévisible qu’il va falloir être prêt tout le temps. Considérez que nous avons prévu que notre camp le soit !

Vous lancez l’idée d’une « candidature commune » avec une condition : ne pas « placer tel ou tel nom comme préalable ».

L.C. – Le seul prérequis, c’est de ne pas partir avec un seul nom en tête, ne pas avoir son candidat ou son écurie, pour commencer à travailler. Sinon, on a déjà perdu.

M.T. – Cette initiative n’appartient à personne, pas même à nous ! Nous sommes depuis le début dans un état d’esprit collectif et unitaire, en respectant la diversité et l’identité des uns et des autres. Alors sans doute que toute initiative comporte une part de risque, mais celui de ne rien faire serait bien plus grand. Ce ne serait conforme ni à nos tempéraments ni à la hauteur du moment.

Il faut passer à l’action sans attendre le truc idéal. Sinon, l’histoire s’écrira sans nous.

 

Quel est le risque à lancer cet appel ?

M.T. – Déjà, nous sommes deux femmes [Rires.] L’expérience nous a malheureusement appris ce que ça provoquait par principe chez certains. On a appris à faire avec ! Mais surtout, cela fait des semaines que tout le monde bute sur plusieurs questions : d’où l’impulsion doit-elle venir, qui, quand, comment, dans quel périmètre de base ? Beaucoup de discussions ont eu lieu, et avec Lucie nous en sommes arrivées à la conclusion que maintenant, il fallait passer à l’action sans attendre le truc idéal sur lequel tout le monde serait parfaitement d’accord. Sinon, l’histoire s’écrira tout simplement sans nous, et la gauche et les écologistes seront condamnés à voir les trains passer.

Est-ce aussi un message envoyé aux Insoumis, pour qui la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle relève toujours de l’évidence ?

M.T. – Chacun a le droit d’avoir des préférences et des idées de noms à mettre sur la table, c’est bien normal. Mais tel ou tel nom ne peut pas être posé comme un préalable. On ne peut pas fonctionner comme cela lorsqu’on aspire à une aventure qui ne se gagnera que collectivement.

Présidentielle : Mélenchon propose déjà « sa » candidature commune

Présidentielle : Mélenchon propose déjà « sa » candidature commune

 

Et de menacer déjà ceux qui ne le soutiendraient pas : «La comédie qui consiste à venir à chaque élection prendre des circonscriptions et grignoter le programme, est terminée». Une curieuse manière en vérité de rechercher l’union mais c’est du mélenchonisme .

Il est vrai il est vrai qu’à gauche c’est plutôt la division avec d’abord le refus des communistes de soutenir Mélenchon. Le souhait aussi des écolos de ne pas se dissoudre en permanence dans une gauche qui les marginalise. Enfin au parti socialiste c’est toujours l’opposition mais le camp social-démocrate hostile au LFI se renforcent d’autant plus que Mélenchon se radicalise encore.

Fin octobre, le patron du parti communiste Fabien Roussel, qui a perdu son siège de député du Nord en juin, a fait valoir que s’il devait se représenter, «ce ne serait pas dans une alliance avec LFI». Les différentes candidatures à gauche lors de la présidentielle de 2022 avaient diminué les chances de Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour de la présidentielle.

 

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député LFI pris en flagrant délit de drogue

Sandrine Rousseau et Mélenchon soutiennent le député  LFI pris en flagrant délit de drogue

 

 La députée Sandrine Rousseau a réagi à l’interpellation de son collègue LFI Andy Kerbrat, arrêté le week-end dernier à Paris alors qu’il achetait 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse en vogue dans la capitale.

«Il faut changer notre regard sur les consommateurs de drogue», a-t-elle plaidé, appelant également Andy Kerbrat à ne pas démissionner.

«Je l’ai soutenu parce que je pense que, comme il a reconnu les faits et qu’il n’a pas essayé de s’en cacher et qu’il a dit qu’il entrait dans une procédure de soins, nous devons regarder ça comme ça, c’est un problème de santé publique», a-t-elle défendu.

 

De son côté Mélenchon a protesté contre le fait que les informations concernant le consommateur de drogue aient  été rendu publiques.

 

Raphaël Glucksmann pour une gauche sans Mélenchon

 Raphaël Glucksmann prépare d’ores et déjà l’opinion à une séparation avec Mélenchon lors de la prochaine dissolution de l’Assemblée nationale. Il  dénonce une «stratégie du tout ou rien, dictée par Jean-Luc Mélenchon dès 20h02 le soir du deuxième tour et appliquée par des gens tétanisés à l’idée de lui déplaire», qui «a produit le rien»«C’était voué à l’échec». Déplorant l’intransigeance des principaux leaders du NFP qui n’ont pas voulu négocier sur le programme dans la foulée de leur victoire relative, le parlementaire européen rappelle que la coalition «n’avait pas de majorité».

En cas de législatives en 2025, il assure être «prêt» et espère «faire émerger» d’ici là «une offre politique sociale, démocrate et écolo crédible et puissante»«Le but est d’esquisser un chemin en neuf mois, de fixer un cap clair sur le fond et sur la forme», précise Raphaël Glucksmann. Qui entend capitaliser sur sa notoriété grandissante pour «s’adresser à tous les Français, y compris ceux qui aujourd’hui ne peuvent plus saquer la gauche». La présidentielle de 2027 a beau être «loin» pour lui, il n’écarte pas l’hypothèse. Jusqu’à l’échéance, il cantonne son rôle à participer à «édifier une gauche démocratique assez forte intellectuellement et politiquement pour battre l’extrême droite.»

Comme Mélenchon, Édouard Philippe fait dans la bordelisolation du pays

Comme Mélenchon, Édouard Philippe fait dans la bordelisolation du pays

 

Jusque-là ce sont surtout les insoumis évidemment en particulier Mélenchon qui s’étaient spécialisés dans la bordelisation du pays. Maintenant, c’est l’ancien premier ministre même de Macon, Édouard Philippe, qui vient avec ses gros sabots en rajouter sur la crise politique. Alors qu’on cherche désespérément un premier ministre, lui annonce sa candidature pour 2027 et même avant. En clair, il ouvre l’hypothèse d’un départ anticipé de Macron et se déclare prêt à y faire face. Bref un peu comme Mélenchon mais à sa manière sans brutalité mais sans grande élégance.

L’occasion sans doute pour lui de se rappeler à l’opinion d’autant qu’il n’avait pas laissé un souvenir impérissable comme Premier ministre notamment avec ses positions sur la réforme des retraites comme par exemple encore sur la limitation de vitesse à 80 sur certaines routes.

«Qu’est-ce qu’il fait ? C’est le pire timing !», souffle-t-on dans ses rangs, où l’on n’avait pas vu venir ce coup de poker de rentrée. «Il a fait ça dans son coin, sans que grand monde ne soit au courant. Comme ça, aucune fuite possible», raconte l’un de ses proches, lui-même surpris en découvrant cette annonce en début de soirée. Depuis des semaines, les regards sont plutôt braqués sur l’interminable feuilleton de Matignon, alors qu’Emmanuel Macron, sous pression, cherche toujours son prochain premier ministre.

 

Tourner la page radicalité de Mélenchon et la page jupitérienne de Macron

 

Tourner la page radicalité de Mélenchon  mais aussi celle de Macron, c’est l’objectif que se donne désormais Raphaël Glucksmann ex tête de liste PS- place publique–aux européennes. Pour Raphaël Glucksmann l’esthétique de la radicalité n’est en fait que du sectarisme et conduit au blocage du pays.

 

 

La gauche ne pourra gouverner que si elle accepte de «négocier des compromis» et renonce à la «radicalité», ce qui suppose de «tourner la page Macron et Mélenchon », affirme le député européen et leader de Place publique Raphaël Glucksmann dans un entretien au Point mardi. À gauche, «on est terrorisés à l’idée d’être considérés comme impurs si on négocie des compromis. Mais pourquoi faire de la politique si c’est pour se condamner à l’impuissance et aux postures ?», interroge l’ex-tête de liste PS/Place publique aux européennes.
«Si on veut l’augmentation du smic et des salaires, un ISF climatique, le renforcement des services publics en zone rurale ou une grande politique de réindustrialisation, cela passe par des discussions poussées avec d’autres forces politiques», argumente Glucksmann. «Quand je suis devenu député européen, j’avais cette tendance française à confondre compromis et compromission, mais j’ai appris et compris. Il faut rompre avec l’esthétique de la radicalité, qui n’est en fait que du sectarisme et empêche justement toute transformation radicale, en finir avec le mythe de la toute-puissance et délaisser Jupiter comme Robespierre. Et donc tourner la page Macron et Mélenchon», ajoute l’eurodéputé.
Pour Raphaël Glucksmann, qui dit n’avoir «jamais cru à l’aplanissement magique des divergences extrêmement profondes» avec LFI, le Nouveau Front Populaire ne peut être qu’une «unité d’action électorale contre l’extrême droite». «En 2027, ce sera la social-démocratie, et non un succédané du macronisme ou un avatar du populisme de gauche, qui fera face au lepénisme», assure-t-il. La candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon, Lucie Castets, a elle-même évoqué ces derniers jours la nécessité pour l’alliance de gauche de chercher des «accords», faute de majorité absolue à l’Assemblée pour appliquer son programme. Elle doit être reçue vendredi par le président Macron, qui a convié à l’Élysée les différents chefs de partis et de groupes parlementaires pour des consultations, en vue d’enfin nommer un gouvernement, plus d’un mois après la démission de celui de Gabriel Attal.

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