Archive pour le Tag 'Mélenchon'

La gauche perdra avec Mélenchon aux présidentielles

La gauche perdra avec Mélenchon aux présidentielles ( Roussel)

Le pronostic et sans ambiguïté pour Fabien Roussel secrétaire du parti communiste français : la gauche n’a aucune chance de l’emporter avec Mélenchon.La prise de distance se poursuit. Le secrétaire national du Parti communiste français Fabien Roussel a une nouvelle taclé le leader insoumis, samedi soir dans l’émission Quelle époque! sur France 2.

Fabien Roussel condamne en fait le glissement de plus en plus gauchiste de Mélenchon qui se coupe des réalités socio-économiques pour glisser vers des illusions sociétales pas très républicaines.

« Il faut qu’on puisse se permettre d’avoir une gauche qui soit certainement différente de celle que La France insoumise défend, je pense qu’il y a de la place pour avoir une gauche républicaine, laïque, universaliste », n’a pas hésité à appeler le député communiste.

« C’est sur les idées que je veux me battre. Les insultes, je demande ‘stop’, il faut qu’on arrête », a ainsi plaidé le secrétaire national du PCF.

Le glissement de plus en plus gauchiste des insoumis devraient sans doute être nettement sanctionnés dans les urnes à commencer par les européennes.

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

Ségolène Royal chez Hanouna ou chez Mélenchon

Ségolène Royal chez Hanouna ou chez Mélenchon

En se déclarant prête à mener une liste d’union de gauche aux prochaines élections européennes, l’ancienne ministre socialiste, que beaucoup dans son camp souhaitent oublier, s’est offert un coup de projecteur. A quelques jours de sa très commentée rentrée télévisuelle dans « TPMP ».

un excellent papier de BFM

Ségolène Royal n’a aucune envie de prendre sa retraite. A 69 ans, elle a prévu de faire sa rentrée à la télévision… et dans les sondages. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle a réussi un joli coup médiatique et politique en annonçant sa candidature surprise aux élections européennes. Pour « éviter que la gauche disparaisse », comme elle l’affirme, ou pour faire sa publicité ? « Ségo » fera sa première chronique jeudi 14 septembre, dans « Touche pas à mon poste » (« TPMP »), l’émission aussi populaire que controversée de Cyril Hanouna. Un retour fracassant, près de dix ans après la fin de son dernier mandat d’élue.

L’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a choisi l’université d’été de La France insoumise (LFI), où elle était invitée, pour se lancer dans la course aux européennes. Au cours d’un débat sur la sagesse et la gauche, le 25 août, au détour d’une question, elle dégaine, malicieuse : « Je vais prendre une initiative pour déclencher cette dynamique d’union » aux européennes. Dans l’amphithéâtre, les militants applaudissent. A la sortie, devant un bouquet de micros et caméras, Ségolène Royal confirme, toujours avec le sourire, qu’elle conduira une liste lors du scrutin de juin 2024, quitte à prendre de court les « insoumis », dont Eric Coquerel, qui croit dans un premier temps à « un poisson d’avril ».

Une annonce surprise savamment préparée

Oubliée, la polémique sur le rappeur Médine : médias et politiques ne commentent plus que cette candidature surprenante. Ceux qui la connaissent n’ont pas vraiment été étonnés par la séquence. « Elle a volé la vedette à l’événement », souffle, mi-amusée, mi-exaspérée, son ancienne conseillère Dominique Bouissou. Cinq jours plus tard, sur le plateau de France 2, l’intéressée confirme que sa proposition est tout à fait sérieuse.

Élections européennes : Ségolène Royal confirme qu’elle mènera une liste « soutenue par LFI »
FRANCE 2
En réalité, Ségolène Royal a bien préparé son affaire, en rencontrant des dirigeants du PS et de LFI ces dernières semaines. « Nous avons travaillé depuis plusieurs mois, avec tout un groupe », assure-t-elle sur France 2. Le maire d’Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, fait partie de cette garde rapprochée. « Elle y pensait depuis un moment et me parlait régulièrement de son intérêt pour les élections européennes », raconte-t-il.

L’intéressée a d’ailleurs publié un essai en mars puis s’est lancée dans une tournée de dédicaces estivales. Hasard du calendrier ? Le site de son mouvement, Désirs d’avenir, a été rénové juste à temps pour sa grande annonce. Depuis sa déclaration, l’organisation lance des appels à recrutement auprès des sympathisants sur les réseaux sociaux et dit « travailler aux prochaines étapes ».

« Aucune cohérence entre LFI et Royal »

Même si elle a été anticipée, cette proposition n’en laisse pas moins perplexe une très grande partie de la gauche et des écologistes. « Je ne crois pas à la une liste unitaire, pour des raisons de fond. Et sa candidature ne séduit pas assez pour changer la donne en juin 2024″, estime la députée socialiste Christine Pirès-Beaune. Les écologistes et les communistes, qui ont choisi de se lancer seuls pour ce scrutin, n’ont en effet aucune intention de se rallier, et encore moins autour de la figure de Ségolène Royal. « C’est baroque parce qu’il n’y a aucune cohérence entre les positions de LFI sur l’Europe et celles de Ségolène Royal, qui a défendu les traités de la façon la plus outrancière qui soit », assène par exemple Ian Brossat, porte-parole du PCF.

Des militants ont rapidement exhumé en ligne des archives de celle qui a fait campagne pour le « oui » au traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005. Du côté des Verts, la députée Eva Sas estime que Ségolène Royal « incarne trop de renoncements écologiques », comme la suspension de l’écotaxe en 2014, lorsqu’elle était ministre de l’Environnement. Elle dénonce également « des propos inacceptables et réactionnaires » lors de l’arrestation de 151 lycéens à Mantes-la-Jolie en 2018, une séquence à nouveau partagée par des militants de gauche ces derniers jours.

Ségolène Royal espérait-elle sincèrement faire changer d’avis le PCF et EELV ? « Je ne suis même pas sûre qu’elle y croie elle-même », raille un élu de gauche. « Elle se rend compte que l’extrême droite est aux portes du pouvoir et elle pense pouvoir apporter quelque chose à gauche. L’union est encore possible, on a dix mois pour en discuter », défend au contraire Luc Carvounas, l’un des rares socialistes à la soutenir publiquement.

« Elle ne doute de rien, surtout pas d’elle »

Car le dernier coup de « Ségo » inspire plutôt des railleries à ses anciens compagnons de route. « Je ne pense pas que l’on puisse fabriquer du neuf avec du vieux, même si l’économie circulaire est très en vogue », tacle Christine Pirès-Beaune. « J’ai décidé de ne plus parler de Ségolène Royal. Sa déchéance personnelle, idéologique et politique est trop profonde et cruelle », ose même un ancien ministre de François Hollande. « Il y a deux ans, elle se faisait éclater aux sénatoriales, mais elle ne doute de rien, surtout pas d’elle-même, alors qu’elle a perdu en crédibilité depuis quelques années », lâche encore Emmanuel Maurel, eurodéputé élu sur la liste LFI en 2019.

Depuis la défaite au second tour de la présidentielle en 2007 face à Nicolas Sarkozy, la carrière politique de Ségolène Royal alterne les hauts et les (très) bas. Humiliée aux législatives en 2012, l’ex-compagne de François Hollande a retrouvé les ors de la République comme ministre de l’Environnement entre 2014 et 2017. Nommée ensuite ambassadrice des pôles par Emmanuel Macron, elle a été démise de ses fonctions en 2020 pour avoir trop critiqué le macronisme, avant de sombrer avec un piètre 2% des suffrages en essayant en 2021 de se faire élire sénatrice des Français de l’étranger.

Depuis, l’ancienne socialiste se consacre à sa fondation et son entreprise de conseil, sans jamais décrocher totalement de la politique. Sur les plateaux télé et les réseaux sociaux, elle commente frénétiquement l’actualité, quitte à voir les critiques pleuvoir après avoir donné son avis sur les recherches du petit Emile et défendu l’hydroxychloroquine, ou à brouiller les cartes sur son engagement politique. Pourrait-elle être Première ministre d’Emmanuel Macron, dont elle a tant critiqué la gouvernance ? « Si la question m’était posée, je réfléchirais, ça ne se refuse pas », répond-elle sur BFMTV en avril 2022, après avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Toujours au centre du jeu

Ségolène Royal n’a pas été appelée par l’Elysée, mais celle dont les accents christiques ont si souvent été moqués opère une nouvelle résurrection. « Son talent, c’est de revenir dans le jeu à chaque fois. Elle rebondit, quitte à sortir des énormités. Ce qui compte, c’est d’être au centre du jeu. En cela, elle est très moderne, voire post-moderne : il n’y a pas de codes ni de règles, seule compte la publicité de soi », estime Emmanuel Maurel. « Je suis en admiration devant sa ténacité, et je pense que son expérience et ses intuitions pourraient être utiles à la gauche », lui reconnaît Christine Pirès-Beaune.

Utiles, mais à qui ? Pour les « insoumis », l’offre de candidature de Ségolène Royal tombe à pic pour maintenir la pression sur leurs alliés de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs salué « une aide formidable » sur TF1, louant « l’audace et le courage » de la finaliste de la présidentielle de 2007. Le patron de LFI avait pourtant quitté avec fracas le PS en 2008 après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

« Une fois de plus, elle met les pieds dans le plat en soulevant la question de l’union à gauche et celle du leadership au sein de la Nupes, en vue de 2027″, estime pour sa part le politologue Bruno Cautrès.

« Ségolène Royal est une habituée de ces coups d’éclat. Au PS, elle a longtemps été cataloguée comme quelqu’un ayant une grande intuition et un sens de l’anticipation. »

L’ancienne ministre surfe aussi sur « une demande d’unité très forte au sein de l’électorat de gauche, en particulier chez les jeunes », ajoute le chercheur. D’après un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche paru en mai, 76% des sympathisants de gauche sont favorables à une liste unique de la Nupes aux européennes. En bonne mitterrandienne, « Ségolène Royal a sans doute capté ce souhait d’un rassemblement des sensibilités de gauche », analyse Bruno Cautrès. Elle se place d’ailleurs au-dessus des « appareils politiques » et de leurs « listes autonomes ». « Moi, je m’adresse à l’électorat, qui est profondément unitaire », a-t-elle ainsi lancé lundi sur franceinfo.

Il ne lui a probablement pas échappé non plus qu’elle jouit d’une popularité plutôt stable à gauche. Chez les sympathisants LFI, sa cote de confiance grimpe à 42%, 38% chez les socialistes et 22% chez les écologistes. Tous électorats confondus, elle oscille depuis un an autour des 20% de confiance, d’après le baromètre Harris interactive, soit au même niveau que… Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure dans la dernière enquête parue en août. Près de deux tiers des sympathisants de gauche pourraient soutenir sa liste d’union, selon un sondage BVA, quand l’Ifop estime qu’une liste PS-LFI menée par Ségolène Royal ferait mieux que les listes concurrentes à gauche, en récoltant 11% des voix.

Attendue au tournant dans « TPMP »

De quoi encourager ses espoirs ? Dans un communiqué, la France insoumise a finalement écarté mardi l’hypothèse d’une liste LFI menée par Ségolène Royal. « On n’arrivera jamais à la débrancher », prévient son ancienne conseillère Dominique Bouissou, pour qui cette détermination trouverait sa source dans un passé douloureux. « Elle n’a toujours pas digéré sa défaite de 2007, et elle en veut à beaucoup de gens, dont des socialistes ». Pour Bruno Cautrès, ce n’est donc pas étonnant que Ségolène Royal agisse à nouveau comme « un électron libre » vis-à-vis des partis de gauche, même si elle a repris sa carte au PS. « Elle est marquée par ce qu’elle a vécu, le sentiment d’avoir été maltraitée, voire trahie, par son parti, à deux reprises. En 2007, quand le PS ne l’a pas suffisamment soutenue à la présidentielle, puis en 2012 lorsqu’elle a perdu l’élection pour diriger le parti, face à Martine Aubry », poursuit le politologue.

« Elle est extrêmement meurtrie par ce qui s’est passé en 2019 : elle avait proposé à Yannick Jadot d’être numéro 2 sur sa liste pour les européennes, il n’a même pas pris la peine de lui répondre. »

Tous ces épisodes semblent alimenter la détermination de l’intéressée, alors que le « Ségo-bashing » redouble depuis l’annonce de son recrutement sur C8, chaîne de l’empire médiatique Bolloré. Cyril Hanouna, qui l’avait longtemps courtisée pour la recevoir dans « Touche pas à mon poste », a eu « un coup de cœur » pour l’ancienne ministre lors son passage dans l’émission en avril.

C’est elle qui a ensuite créé la surprise, en lui proposant d’animer « un module d’instruction civique » une fois par semaine, a-t-elle précisé lundi. « Les bras m’en tombent », lâche une socialiste. « C’est sûr qu’elle va sortir des énormités », prédit un ancien du PS. En septembre 2022, Ségolène Royal avait émis des doutes sur les exactions russes en Ukraine et dénoncé « la propagande » de Kiev, provoquant la fin de sa très brève carrière de chroniqueuse sur BFMTV. Un an plus tard, elle espère occuper l’écran plus longtemps. A moins que les règles sur le temps de parole à l’antenne ne l’obligent à choisir entre sa candidature européenne et son nouveau métier à la télévision.

Ségolène Royal chez Hanouna ou chez Mélenchon

Ségolène Royal chez Hanouna ou chez Mélenchon

En se déclarant prête à mener une liste d’union de gauche aux prochaines élections européennes, l’ancienne ministre socialiste, que beaucoup dans son camp souhaitent oublier, s’est offert un coup de projecteur. A quelques jours de sa très commentée rentrée télévisuelle dans « TPMP ».

un excellent papier de BFM

Ségolène Royal n’a aucune envie de prendre sa retraite. A 69 ans, elle a prévu de faire sa rentrée à la télévision… et dans les sondages. L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle a réussi un joli coup médiatique et politique en annonçant sa candidature surprise aux élections européennes. Pour « éviter que la gauche disparaisse », comme elle l’affirme, ou pour faire sa publicité ? « Ségo » fera sa première chronique jeudi 14 septembre, dans « Touche pas à mon poste » (« TPMP »), l’émission aussi populaire que controversée de Cyril Hanouna. Un retour fracassant, près de dix ans après la fin de son dernier mandat d’élue.

L’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a choisi l’université d’été de La France insoumise (LFI), où elle était invitée, pour se lancer dans la course aux européennes. Au cours d’un débat sur la sagesse et la gauche, le 25 août, au détour d’une question, elle dégaine, malicieuse : « Je vais prendre une initiative pour déclencher cette dynamique d’union » aux européennes. Dans l’amphithéâtre, les militants applaudissent. A la sortie, devant un bouquet de micros et caméras, Ségolène Royal confirme, toujours avec le sourire, qu’elle conduira une liste lors du scrutin de juin 2024, quitte à prendre de court les « insoumis », dont Eric Coquerel, qui croit dans un premier temps à « un poisson d’avril ».

Une annonce surprise savamment préparée

Oubliée, la polémique sur le rappeur Médine : médias et politiques ne commentent plus que cette candidature surprenante. Ceux qui la connaissent n’ont pas vraiment été étonnés par la séquence. « Elle a volé la vedette à l’événement », souffle, mi-amusée, mi-exaspérée, son ancienne conseillère Dominique Bouissou. Cinq jours plus tard, sur le plateau de France 2, l’intéressée confirme que sa proposition est tout à fait sérieuse.

Élections européennes : Ségolène Royal confirme qu’elle mènera une liste « soutenue par LFI »
FRANCE 2
En réalité, Ségolène Royal a bien préparé son affaire, en rencontrant des dirigeants du PS et de LFI ces dernières semaines. « Nous avons travaillé depuis plusieurs mois, avec tout un groupe », assure-t-elle sur France 2. Le maire d’Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, fait partie de cette garde rapprochée. « Elle y pensait depuis un moment et me parlait régulièrement de son intérêt pour les élections européennes », raconte-t-il.

L’intéressée a d’ailleurs publié un essai en mars puis s’est lancée dans une tournée de dédicaces estivales. Hasard du calendrier ? Le site de son mouvement, Désirs d’avenir, a été rénové juste à temps pour sa grande annonce. Depuis sa déclaration, l’organisation lance des appels à recrutement auprès des sympathisants sur les réseaux sociaux et dit « travailler aux prochaines étapes ».

« Aucune cohérence entre LFI et Royal »

Même si elle a été anticipée, cette proposition n’en laisse pas moins perplexe une très grande partie de la gauche et des écologistes. « Je ne crois pas à la une liste unitaire, pour des raisons de fond. Et sa candidature ne séduit pas assez pour changer la donne en juin 2024″, estime la députée socialiste Christine Pirès-Beaune. Les écologistes et les communistes, qui ont choisi de se lancer seuls pour ce scrutin, n’ont en effet aucune intention de se rallier, et encore moins autour de la figure de Ségolène Royal. « C’est baroque parce qu’il n’y a aucune cohérence entre les positions de LFI sur l’Europe et celles de Ségolène Royal, qui a défendu les traités de la façon la plus outrancière qui soit », assène par exemple Ian Brossat, porte-parole du PCF.

Des militants ont rapidement exhumé en ligne des archives de celle qui a fait campagne pour le « oui » au traité constitutionnel européen lors du référendum de 2005. Du côté des Verts, la députée Eva Sas estime que Ségolène Royal « incarne trop de renoncements écologiques », comme la suspension de l’écotaxe en 2014, lorsqu’elle était ministre de l’Environnement. Elle dénonce également « des propos inacceptables et réactionnaires » lors de l’arrestation de 151 lycéens à Mantes-la-Jolie en 2018, une séquence à nouveau partagée par des militants de gauche ces derniers jours.

Ségolène Royal espérait-elle sincèrement faire changer d’avis le PCF et EELV ? « Je ne suis même pas sûre qu’elle y croie elle-même », raille un élu de gauche. « Elle se rend compte que l’extrême droite est aux portes du pouvoir et elle pense pouvoir apporter quelque chose à gauche. L’union est encore possible, on a dix mois pour en discuter », défend au contraire Luc Carvounas, l’un des rares socialistes à la soutenir publiquement.

« Elle ne doute de rien, surtout pas d’elle »

Car le dernier coup de « Ségo » inspire plutôt des railleries à ses anciens compagnons de route. « Je ne pense pas que l’on puisse fabriquer du neuf avec du vieux, même si l’économie circulaire est très en vogue », tacle Christine Pirès-Beaune. « J’ai décidé de ne plus parler de Ségolène Royal. Sa déchéance personnelle, idéologique et politique est trop profonde et cruelle », ose même un ancien ministre de François Hollande. « Il y a deux ans, elle se faisait éclater aux sénatoriales, mais elle ne doute de rien, surtout pas d’elle-même, alors qu’elle a perdu en crédibilité depuis quelques années », lâche encore Emmanuel Maurel, eurodéputé élu sur la liste LFI en 2019.

Depuis la défaite au second tour de la présidentielle en 2007 face à Nicolas Sarkozy, la carrière politique de Ségolène Royal alterne les hauts et les (très) bas. Humiliée aux législatives en 2012, l’ex-compagne de François Hollande a retrouvé les ors de la République comme ministre de l’Environnement entre 2014 et 2017. Nommée ensuite ambassadrice des pôles par Emmanuel Macron, elle a été démise de ses fonctions en 2020 pour avoir trop critiqué le macronisme, avant de sombrer avec un piètre 2% des suffrages en essayant en 2021 de se faire élire sénatrice des Français de l’étranger.

Depuis, l’ancienne socialiste se consacre à sa fondation et son entreprise de conseil, sans jamais décrocher totalement de la politique. Sur les plateaux télé et les réseaux sociaux, elle commente frénétiquement l’actualité, quitte à voir les critiques pleuvoir après avoir donné son avis sur les recherches du petit Emile et défendu l’hydroxychloroquine, ou à brouiller les cartes sur son engagement politique. Pourrait-elle être Première ministre d’Emmanuel Macron, dont elle a tant critiqué la gouvernance ? « Si la question m’était posée, je réfléchirais, ça ne se refuse pas », répond-elle sur BFMTV en avril 2022, après avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Toujours au centre du jeu

Ségolène Royal n’a pas été appelée par l’Elysée, mais celle dont les accents christiques ont si souvent été moqués opère une nouvelle résurrection. « Son talent, c’est de revenir dans le jeu à chaque fois. Elle rebondit, quitte à sortir des énormités. Ce qui compte, c’est d’être au centre du jeu. En cela, elle est très moderne, voire post-moderne : il n’y a pas de codes ni de règles, seule compte la publicité de soi », estime Emmanuel Maurel. « Je suis en admiration devant sa ténacité, et je pense que son expérience et ses intuitions pourraient être utiles à la gauche », lui reconnaît Christine Pirès-Beaune.

Utiles, mais à qui ? Pour les « insoumis », l’offre de candidature de Ségolène Royal tombe à pic pour maintenir la pression sur leurs alliés de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs salué « une aide formidable » sur TF1, louant « l’audace et le courage » de la finaliste de la présidentielle de 2007. Le patron de LFI avait pourtant quitté avec fracas le PS en 2008 après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

« Une fois de plus, elle met les pieds dans le plat en soulevant la question de l’union à gauche et celle du leadership au sein de la Nupes, en vue de 2027″, estime pour sa part le politologue Bruno Cautrès.

« Ségolène Royal est une habituée de ces coups d’éclat. Au PS, elle a longtemps été cataloguée comme quelqu’un ayant une grande intuition et un sens de l’anticipation. »

L’ancienne ministre surfe aussi sur « une demande d’unité très forte au sein de l’électorat de gauche, en particulier chez les jeunes », ajoute le chercheur. D’après un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche paru en mai, 76% des sympathisants de gauche sont favorables à une liste unique de la Nupes aux européennes. En bonne mitterrandienne, « Ségolène Royal a sans doute capté ce souhait d’un rassemblement des sensibilités de gauche », analyse Bruno Cautrès. Elle se place d’ailleurs au-dessus des « appareils politiques » et de leurs « listes autonomes ». « Moi, je m’adresse à l’électorat, qui est profondément unitaire », a-t-elle ainsi lancé lundi sur franceinfo.

Il ne lui a probablement pas échappé non plus qu’elle jouit d’une popularité plutôt stable à gauche. Chez les sympathisants LFI, sa cote de confiance grimpe à 42%, 38% chez les socialistes et 22% chez les écologistes. Tous électorats confondus, elle oscille depuis un an autour des 20% de confiance, d’après le baromètre Harris interactive, soit au même niveau que… Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure dans la dernière enquête parue en août. Près de deux tiers des sympathisants de gauche pourraient soutenir sa liste d’union, selon un sondage BVA, quand l’Ifop estime qu’une liste PS-LFI menée par Ségolène Royal ferait mieux que les listes concurrentes à gauche, en récoltant 11% des voix.

Attendue au tournant dans « TPMP »

De quoi encourager ses espoirs ? Dans un communiqué, la France insoumise a finalement écarté mardi l’hypothèse d’une liste LFI menée par Ségolène Royal. « On n’arrivera jamais à la débrancher », prévient son ancienne conseillère Dominique Bouissou, pour qui cette détermination trouverait sa source dans un passé douloureux. « Elle n’a toujours pas digéré sa défaite de 2007, et elle en veut à beaucoup de gens, dont des socialistes ». Pour Bruno Cautrès, ce n’est donc pas étonnant que Ségolène Royal agisse à nouveau comme « un électron libre » vis-à-vis des partis de gauche, même si elle a repris sa carte au PS. « Elle est marquée par ce qu’elle a vécu, le sentiment d’avoir été maltraitée, voire trahie, par son parti, à deux reprises. En 2007, quand le PS ne l’a pas suffisamment soutenue à la présidentielle, puis en 2012 lorsqu’elle a perdu l’élection pour diriger le parti, face à Martine Aubry », poursuit le politologue.

« Elle est extrêmement meurtrie par ce qui s’est passé en 2019 : elle avait proposé à Yannick Jadot d’être numéro 2 sur sa liste pour les européennes, il n’a même pas pris la peine de lui répondre. »

Tous ces épisodes semblent alimenter la détermination de l’intéressée, alors que le « Ségo-bashing » redouble depuis l’annonce de son recrutement sur C8, chaîne de l’empire médiatique Bolloré. Cyril Hanouna, qui l’avait longtemps courtisée pour la recevoir dans « Touche pas à mon poste », a eu « un coup de cœur » pour l’ancienne ministre lors son passage dans l’émission en avril.

C’est elle qui a ensuite créé la surprise, en lui proposant d’animer « un module d’instruction civique » une fois par semaine, a-t-elle précisé lundi. « Les bras m’en tombent », lâche une socialiste. « C’est sûr qu’elle va sortir des énormités », prédit un ancien du PS. En septembre 2022, Ségolène Royal avait émis des doutes sur les exactions russes en Ukraine et dénoncé « la propagande » de Kiev, provoquant la fin de sa très brève carrière de chroniqueuse sur BFMTV. Un an plus tard, elle espère occuper l’écran plus longtemps. A moins que les règles sur le temps de parole à l’antenne ne l’obligent à choisir entre sa candidature européenne et son nouveau métier à la télévision.

Mercato politique : Ségolène Royal transférée chez Mélenchon !

Mercato politique : Ségolène Royal transférée chez Mélenchon !

En mal de responsabilité depuis de nombreuses années, Ségolène Royal continue de s’agiter frénétiquement pour retrouver un mandat. Cette fois, elle propose tout simplement de prendre la liste la tête de la NUPES pour les élections européennes. Officiellement une liste d’union de la gauche mais refusée par le parti socialiste, par les écolos et par le parti communiste. En clair , Ségolène royale est transférée chez Mélenchon. Au mépris évidemment de ses propres convictions européennes mais une élection vaut bien un reniement.

Ségolène Royal a donc annoncé, vendredi 25 août, son intention de conduire une liste « d’union » de gauche avec LFI aux prochaines élections européennes. « Il s’agit de lancer une dynamique d’union », a déclaré l’ancienne candidate à l’élection présidentielle en 2007 devant la presse, en marge des universités d’été de La France insoumise. Pourrait-elle conduire elle-même cette liste ? « C’est l’idée », a-t-elle répondu.

« On a besoin d’un ordre juste en Europe (…) On va leur montrer qu’il y a une alternative », a-t-elle encore dit devant la presse, se défendant de tout « retour en arrière ». « La cause que nous défendons est plus grande que nous », a-t-elle asséné.

Européennes et mercato politique : Ségolène Royal transférée chez Mélenchon !

Européennes et mercato politique : Ségolène Royal transférée chez Mélenchon !


En mal de responsabilité depuis de nombreuses années, Ségolène Royal continue de s’agiter frénétiquement pour retrouver un mandat. Cette fois, elle propose tout simplement de prendre la liste la tête de la NUPES pour les élections européennes. Officiellement une liste d’union de la gauche mais refusée par le parti socialiste, par les écolos et par le parti communiste. En clair , Ségolène royale est transférée chez Mélenchon. Au mépris évidemment de ses propres convictions européennes mais une élection vaut bien un reniement.

Ségolène Royal a donc annoncé, vendredi 25 août, son intention de conduire une liste « d’union » de gauche avec LFI aux prochaines élections européennes. « Il s’agit de lancer une dynamique d’union », a déclaré l’ancienne candidate à l’élection présidentielle en 2007 devant la presse, en marge des universités d’été de La France insoumise. Pourrait-elle conduire elle-même cette liste ? « C’est l’idée », a-t-elle répondu.

« On a besoin d’un ordre juste en Europe (…) On va leur montrer qu’il y a une alternative », a-t-elle encore dit devant la presse, se défendant de tout « retour en arrière ». « La cause que nous défendons est plus grande que nous », a-t-elle asséné.

Européennes et mercato politique : Ségolène Royal recrutée par Mélenchon !

Européennes et mercato politique : Ségolène Royal recrutée par Mélenchon !


En mal de responsabilité depuis de nombreuses années, Ségolène Royal continue de s’agiter frénétiquement pour retrouver un mandat. Cette fois elle propose tout simplement de prendre la liste la tête de la NUPES pour les élections européennes. Officiellement une liste d’union de la gauche mais refusée par le parti socialiste, par les écolos et par le parti communiste. En clair , Ségolène royale est transférée chez Mélenchon. Au mépris évidemment de ses propres convictions européennes mais une élection vaut bien un reniement.

Ségolène Royal a donc annoncé, vendredi 25 août, son intention de conduire une liste « d’union » de gauche avec LFI aux prochaines élections européennes. « Il s’agit de lancer une dynamique d’union », a déclaré l’ancienne candidate à l’élection présidentielle en 2007 devant la presse, en marge des universités d’été de La France insoumise. Pourrait-elle conduire elle-même cette liste ? « C’est l’idée », a-t-elle répondu.

« On a besoin d’un ordre juste en Europe (…) On va leur montrer qu’il y a une alternative », a-t-elle encore dit devant la presse, se défendant de tout « retour en arrière ». « La cause que nous défendons est plus grande que nous », a-t-elle asséné.

Politique-Ségolène Royal : candidate de Mélenchon et-ou de Cyril Hanouna !

Politique-Ségolène Royal : candidate de Mélenchon et-ou de Cyril Hanouna !

Ségolène Royal n’a nullement renoncé à la scène politique où elle se produit pour tenter de continuer à exister. Elle vient notamment d’affirmer qu’elle se verrait bien tête de liste aux européennes du mouvement de Mélenchon ( la Nupes). Pas vraiment sa tasse de thé sur le plan idéologique mais peut-être une porte de secours pour reparaître dans le théâtre politique.

À défaut, ou en même temps d’ailleurs ,elle pourrait aussi être choisie pour par Cyrille Hanouna comme chroniqueuse régulière dans l’émission télé des beaufs TPMP. Pas non plus sa tasse de thé mais on peut bien sacrifier le vernis d’une culture pour le brillant des spots d’une télévision poubelle. D’autant que Ségolène Royal a toujours quelque chose à dire même quand il n’y a connaît rien exemple quand elle met en doute la responsabilité de la Russie dans la guerre contre l’Ukraine ou qu’elle intervient après la disparition du petit Émile. L’essentiel n’est pas ce qu’on dit mais d’exister. Ou la piteuse descente aux enfers d’une ancienne égérie socialiste brûlée dans le feu de ses propres contradictions et autres provocations.

Ségolène Royal : candidate de Mélenchon ou de Cyril Hanouna !

Ségolène Royal : candidate de Mélenchon ou de Cyril Hanouna !

Ségolène Royal n’a nullement renoncé à la scène politique où elle se produit pour tenter de continuer à exister. Elle vient notamment d’affirmer qu’elle se verrait bien tête de liste aux européennes du mouvement de Mélenchon. Pas vraiment sa tasse de thé sur le plan idéologique mais peut-être une porte de secours pour reparaître dans le théâtre politique.

À défaut, ou en même temps d’ailleurs ,elle pourrait aussi être choisie pour par Cyrille Hanouna comme chroniqueuse régulière dans l’émission télé des beaufs TPMP. Pas non plus sa tasse de thé mais on peut bien sacrifier le vernis d’une culture pour le brillant des spots d’une télévision poubelle. D’autant que Ségolène Royal a toujours quelque chose à dire même quand il n’y a connaît rien exemple quand elle met en doute la responsabilité de la Russie dans la guerre contre l’Ukraine ou qu’elle intervient après la disparition du petit Émile. L’essentiel n’est pas ce qu’on dit mais d’exister. Ou la piteuse descente aux enfers d’une ancienne égérie socialiste brûlée dans le feu de ses propres contradictions et autres provocations.

Sondage Présidentielle 2027 : Ruffin devance Mélenchon

Sondage Présidentielle 2027 : Ruffin devance Mélenchon

D’après une enquête Elabe pour L’Express , pour 59% des Français, le député LFI de la Somme serait aujourd’hui «le meilleur candidat pour représenter la gauche à la prochaine élection présidentielle», contre seulement 33% pour Jean-Luc Mélenchon (8% sans opinion).

Même si l’écart est moins net, le constat est partagé jusqu’au sein de l’électorat de gauche : 53% répondent François Ruffin, contre 46% pour Jean-Luc Mélenchon (1% sans opinion).

60% des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon est «arrogant», ils ne sont que 6% à le penser pour François Ruffin. L’Insoumis, fort de ses trois campagnes présidentielles (2012, 2017, 2022) apparaît en revanche plus «présidentiable». 14% des Français et 33% des électeurs de gauche considèrent qu’il a «les qualités nécessaires pour être président de la République» alors que seuls 10% et 23% le pensent pour François Ruffin.

Si 21% des Français préfèrent François Ruffin et 16% Jean-Luc Mélenchon, 63% d’entre eux ne préfèrent «ni l’un ni l’autre».

Politique-LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?

Politique-LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?


Une nouvelle fois et LFI a étalé ses divergences de manière publique. D’abord parce que la décision de maintenir nombre d’amendements à l’assemblée n’a été empoprtée que par quelques voix. Ensuite parce qu’il y a eu deux conférences de presse organisées parallèlement l’une par les frondeurs notamment par la députée LFI Raquel Garrido, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Éric Coquerel, François Ruffin. Autant de responsables qui contestent d’ailleurs pour des motifs différents la ligne de Mélenchon mais qui sont aussi candidats pour le remplacer.

Des responsables qui a réussi de moins en moins la gestion autoritaire de Mélenchon sur le parti.

Le vieux lio Lyon n’a pourtant pas dit son dernier mot ni ses réelles intentions vis-à-vis de 2017. Il pourrait bien nouveau présenter sa candidature et c’est aussi lui qui accordera les précieuses investitures pour les législatives et autres élections. Il avait d’ailleurs mis pour cela à la tête de LFI l’un de ses proches par ailleurs assez contesté

Mélenchon lors de sa conférence de presse a en quelque sorte tancée les députés de LSI en leur recommandant de ne pas retirer leurs amendements est en quelque sorte de faire durer le plaisir pour éviter le vote sur l’article 7 du projets du gouvernement
À l’issue d’une nouvelle journée de contestation marquée par une mobilisation en baisse, l’ancien prétendant à la présidentielle a d’ailleurs mis en garde le gouvernement : «On ne baissera pas le ton, nulle part, tant que j’y serai (…) on gagnera». Un message destiné au gouvernement mais aussi à LFI notamment assez frondeurs.

LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?

LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?


Une nouvelle fois et LFI a étalé ses divergences de manière publique. D’abord parce que la décision de maintenir nombre d’amendements à l’assemblée n’a été empoprtée que par quelques voix. Ensuite parce qu’il y a eu deux conférences de presse organisées parallèlement l’une par les frondeurs notamment par la députée LFI Raquel Garrido, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Éric Coquerel, François Ruffin. Autant de responsables qui contestent d’ailleurs pour des motifs différents la ligne de Mélenchon mais qui sont aussi candidats pour le remplacer.

Des responsables qui a réussi de moins en moins la gestion autoritaire de Mélenchon sur le parti.

Le vieux lio Lyon n’a pourtant pas dit son dernier mot ni ses réelles intentions vis-à-vis de 2017. Il pourrait bien nouveau présenter sa candidature et c’est aussi lui qui accordera les précieuses investitures pour les législatives et autres élections. Il avait d’ailleurs mis pour cela à la tête de LFI l’un de ses proches par ailleurs assez contesté

Mélenchon lors de sa conférence de presse a en quelque sorte tancée les députés de LSI en leur recommandant de ne pas retirer leurs amendements est en quelque sorte de faire durer le plaisir pour éviter le vote sur l’article 7 du projets du gouvernement
À l’issue d’une nouvelle journée de contestation marquée par une mobilisation en baisse, l’ancien prétendant à la présidentielle a d’ailleurs mis en garde le gouvernement : «On ne baissera pas le ton, nulle part, tant que j’y serai (…) on gagnera». Un message destiné au gouvernement mais aussi à LFI notamment assez frondeurs.

LFI et Mélenchon: pas d’héritier naturel !

LFI et Mélenchon: pas d’héritier naturel  !

 

Mélenchon a remis les pendules à l’heure vis à vis de son éventuelle succession. Pour l’instant , il ne voit que lui. De quoi faire taire les voix discordantes des prétendants qui se font  un peu trop entendre à LFI.

S’il souhaite être remplacé, l’ex-candidat de La France Insoumise a rappelé sur France 2 que «ce sont les circonstances qui font les candidatures». Manière de ne pas totalement exclure un retour.

 Mélenchon trouve du talents à beaucoup mais il signifie en même temps qu’aucun n’émerge à sa hauteur sans doute tant sur le plan politique qu’intellectuel; En outre il se réserve la possibilité d’une candidature en 2027.
 Beaucoup s’interrogent  sur le rôle que jouera le ténor de LFI. L’Insoumis a dans un premier temps voulu être clair en affirmant : «Je ne suis pas candidat à ma succession. Qu’est-ce qu’il faut que je dise de plus?»,
«Je veux terminer mon travail intellectuel. En juin ou juillet prochain, je ferai paraître le livre La Révolution citoyenne, je veux réussir l’installation de la fondation (fondation La Boétie, sorte de cercle d’études au sein de LFI, NDLR)… Et à ce moment-là, ma foi, je pourrai dire que j’ai fait le travail», a-t-il expliqué.

Malgré tout, Jean-Luc Mélenchon revendique sa volonté d’être remplacé. «Ils sont nombreux à avoir du talent, à être capable (d’être candidat). Si quelqu’un a réussi, dans l’intervalle, à se faire aimer, eh bien ça se fera tout seul, naturellement. Quel besoin d’aller encombrer la discussion avec ma personne?», a-t-il demandé.

Selon lui, le député LFI Adrien Quatennens, qu’il considère comme «un ami cher», continue de faire partie de ses potentiels successeurs, malgré sa condamnation pour violence conjugale. «Les républicains disent qu’une sanction permet au condamné de se réhabiliter», a-t-il voulu rappeler. Jean-Luc Mélenchon estime néanmoins qu’«il faudra qu’il regagne ses galons, ça c’est clair et il le sait».

Mélenchon: pas d’héritier !

Mélenchon: pas d’héritier !

 

Mélenchon a remis les pendules à l’heure vis à vis de son éventuelle succession. Pour l’instant , il ne voit que lui. De quoi faire taire les voix discordantes des prétendants qui se font  un peu trop entendre à LFI.

S’il souhaite être remplacé, l’ex-candidat de La France Insoumise a rappelé sur France 2 que «ce sont les circonstances qui font les candidatures». Manière de ne pas totalement exclure un retour…

Il souhaite être remplacé mais n’excut pas un nouvelle candidature en 2027.. Beaucoup s’interrogent notamment sur le rôle que jouera le ténor de LFI. L’Insoumis a dans un premier temps voulu être clair en affirmant : «Je ne suis pas candidat à ma succession. Qu’est-ce qu’il faut que je dise de plus?»,

«Je veux terminer mon travail intellectuel. En juin ou juillet prochain, je ferai paraître le livre La Révolution citoyenne, je veux réussir l’installation de la fondation (fondation La Boétie, sorte de cercle d’études au sein de LFI, NDLR)… Et à ce moment-là, ma foi, je pourrai dire que j’ai fait le travail», a-t-il expliqué.

Malgré tout, Jean-Luc Mélenchon revendique sa volonté d’être remplacé. «Ils sont nombreux à avoir du talent, à être capable (d’être candidat). Si quelqu’un a réussi, dans l’intervalle, à se faire aimer, eh bien ça se fera tout seul, naturellement. Quel besoin d’aller encombrer la discussion avec ma personne?», a-t-il demandé.

Selon lui, le député LFI Adrien Quatennens, qu’il considère comme «un ami cher», continue de faire partie de ses potentiels successeurs, malgré sa condamnation pour violence conjugale. «Les républicains disent qu’une sanction permet au condamné de se réhabiliter», a-t-il voulu rappeler. Jean-Luc Mélenchon estime néanmoins qu’«il faudra qu’il regagne ses galons, ça c’est clair et il le sait».

LFI: Un stalinien pour remplacer Mélenchon

LFI: Un stalinien pour remplacer Mélenchon !

Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard officiellement nommé à la tête du mouvement lors du rassemblement des cadres et des militants à Paris

Depuis le retrait, en septembre dernier, du député Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales, Manuel Bompard assurait à sa place la coordination opérationnelle du mouvement.

À noter que LFI se passera d’élections pour désigner les principaux responsables se fent simplement à leur haut niveau de compétences. Ce qui par parenthèse permettra d’écarter notamment François Ruffin.

Concernant les fonctions de François Ruffin dans le mouvement, le député de la Somme, peu investi par le passé dans les instances, ne sera pas inclus dans la direction opérationnelle, mais il sera intégré dans une nouvelle instance, appelée le « conseil politique », qui sera dédiée à la « discussion stratégique ».

Ce mouvement va de plus « changer de nature », selon l’ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Cette restructuration passera ainsi par la constitution de boucles départementales censées favoriser la communication entre les groupes d’action locaux. Une école des cadres sera aussi créée et prise en charge par l’Institut La Boétie, lancé en juillet 2020. La fondation insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon prendra la direction .

Le principal problème rencontré LFI c’est qu’en fait il est pratiquement impossible de remplacer Mélenchon tellement il incarne le mouvement et le réduit même trop souvent à sa propre personne. Et le successeur aura bien du mal à faire preuve d’autant de charisme. Le risque étant que LFI se transforme tout simplement en classique organisation politique d’extrême gauche et se condamne un mouvement d’opposition minoritaire voire anecdotique.

À noter aussi que le nouveau « secrétaire national » a fait toute sa carrière professionnelle dans la politique. Bref un véritable apparatchik à la mode stalinienne.

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