Archive pour le Tag 'atout'

Retour de Hollande, atout ou handicap ?

Retour de Hollande, atout ou handicap ?

 

 

 

Le retour de Hollande est évidemment une surprise comme candidat aux législatives. En fait, l’intéressé n’a jamais lâché la politique et l’espérance d’un nouveau mandat y compris aux présidentielles. Il va même bénéficier d’une situation particulière pour sa candidature en Corrèze puisqu’il n’y aura pas de candidats de la majorité macroniste en face de lui.

Hollande peut être un atout à l’Assemblée nationale compte tenu de son expérience politique. Par contre, il n’a pas laissé un grand souvenir comme président et ce retour peut susciter des interrogations voir des critiques y compris au sein du nouveau Front populaire.

Pour faciliter sans doute cette élection, le  parti présidentiel a décidé de ne pas investir de candidat face à lui. L’entourage de l’ancien chef de l’État indique que ce dernier a en effet «constaté» l’absence de concurrent Renaissance, tout en affirmant ne pas avoir été concerté par la majorité pour cette décision.

 

 

Les silences de Marine Le Pen : son meilleur atout politique

Les silences de Marine Le Pen : son meilleur atout politique

Pour le moins Marine Le Pen se fait discrète alors que les sujets d’intervention qui inquiètent les Français ne manquent pas. Il y a sans doute une dynamique propre au rassemblement national et en particulier du jeune Bardella . Cependant le soutien le plus efficace pour Marine Le Pen, c’est sa discrétion et même son silence. En réalité les soutiens à Marine Le Pen se développent proportionnellement aux flous et aux contradictions de ses adversaires. Ne parlons pas du macronisme qui ne survivra pas à Macron qui d’ailleurs ne fait strictement rien accoucher d’un successeur à part Édouard Philippe « copier coller » de Juppé et de Macron. La majorité actuelle payera cher et dès les européennes son impuissance et ses contradictions.

La gauche de son côté ne pourra pas profiter de l’affaiblissement du pouvoir actuel. Elle est plus divisée que jamais. Mélenchon avec ses positions gauchistes a fait éclater l’union et sans doute torpillé aussi son propre parti. Le parti socialiste n’est même pas entré encore en convalescence et les autres forces sont anecdotiques.

Les Français ne sont pas forcément convaincus du projet de Marine Le Pen mais ils rejettent la plupart des autres partis. Le pouvoir est rejeté pour son inefficacité et la gauche est considérée comme désormais accessoire voire irresponsable.

Bref, Marine Le Pen gagne surtout en confiance par son silence. Une sorte de soutien par défaut.

Politique-Le temps , atout ou piège du gouvernement ?

Politique-Le temps , atout ou piège du gouvernement ?

Curieusement, la tonalité de certains édito diffère de manière notable pour savoir si le temps joue pour ou contre le gouvernement. Globalement la tendance éditoriale des médias vise à soutenir le gouvernement. Dans le journal de l’Opinion par exemple, un édito considère que le temps joue pour le gouvernement et que la mobilisation ne pourra pas faire infléchir d’un iota la mise en œuvre de la réforme des retraites.

C’est exactement le point de vue contraire qui est exprimé dans le journal la Tribune ( tendance plutôt de gauche) . Ci dessous un extrait de l’édito de Marc Endeweld


« Pour la première fois depuis longtemps, la manifestation parisienne s’est déroulée sans trop de heurts avec les forces de l’ordre, empêchant les députés Renaissance et les ministres, dès le soir même, de dénoncer en mode automatique, les violences. Cette fois-ci, il était impossible pour l’exécutif de jouer d’un tel dérivatif de communication. Face à des Français de plus en plus circonspects, il a dû se résoudre à « faire de la pédagogie » sur son projet sur les retraites. Pas sûr pour autant qu’il lui suffira d’envoyer à la télévision le peu charismatique Olivier Dussopt, ministre du travail, pour combler le manque d’explications.
Or, le temps presse. Car, de jour en jour, les rangs des opposants à ladite « réforme » se renforcent. Les sondages se suivent mais ne se ressemblent pas. Désormais, près de 68 % des Français s’opposent fortement à l’établissement de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. En quelques jours, c’est une augmentation fulgurante de près de huit points.
Contexte explosif

Mais la plus grande difficulté pour le gouvernement, c’est de constater que nombre de cortèges dans les petites villes ont fait le plein. Car ce projet sur les retraites tombe dans un contexte explosif : crise de l’énergie et des services publics, inflation, tensions sur les salaires et le marché de l’immobilier, sentiment galopant d’injustice… Entre les annonces records de dividendes pour les actionnaires des grands groupes, les super profits des groupes d’énergie, le souvenir du « quoi qu’il en coûte » du Covid-19, mais aussi les décisions des gouvernements européens d’aider l’Ukraine à coups de milliards, il sera bien difficile de convaincre les Français qu’il n’y a aucune alternative en dehors du recul de l’âge de départ à la retraite, pour trouver les milliards nécessaires afin de sauvegarder le régime par répartition. Dans ce contexte, le scénario de l’horreur pour le gouvernement serait une coalition des colères, une alliance des villes et des campagnes, une renaissance des gilets jaunes dans la foulée de ces manifestations monstres……..

Autre difficulté pour le gouvernement, et pas des moindres : ses marges de manœuvre de négociation sont en réalité faibles. Face aux huit syndicats qui sont vent debout contre le recul de l’âge du départ à la retraite, l’exécutif serait seulement prêt à reculer sur les 44 ans de cotisation des salariés ayant commencé à travailler entre 18 et 20 ans, ou sur les questions de pénibilités (deux conditions minimum exigées par la CFDT). On se demande d’ailleurs pourquoi ces deux points n’ont pas été discutés auparavant. Mais comme le front syndical demande comme préalable le retrait du report de l’âge de la retraite, les deux camps vont continuer à se faire face durant longtemps.

Et justement sur cette question de l’âge du départ à la retraite, le temps ne joue pas en la faveur du gouvernement. Car elle est en train de devenir un symbole. Déjà, sur les réseaux sociaux, les discours de François Mitterrand sur la retraite à 60 ans refleurissent. Et les comparaisons européennes ne pourront y faire face. Car les Français ont constaté, tant du point de vue énergétique, sanitaire ou militaire, qu’il n’existait pas de modèle allemand ou britannique. Dans tous ces pays, les décisions de ces dernières années dans tous ces domaines ont abouti à de véritables impasses. Et pour Emmanuel Macron, s’obstiner dans cette direction, c’est à coup sûr aboutir à l’explosion de l’Europe par la montée des nationalismes. »

Faire du boulet des 35 heures un atout ?

Les 35 heures sont considérées depuis leur instauration comme un boulet pour la compétitivité française. Ils pourraient finalement se transformer en une véritable opportunité, assure l’entrepreneur Jérôme Miara.

Et voilà qu’arrive ce « monde d’après », la métamorphose annoncée de nombreux secteurs d’activité, la volonté de relocalisation. Les défis ne sauront être relevés si les compétences ne sont pas disponibles par Jérôme Miara (entrepreneur et consultant)

La crise a fait fondre les contributions formation des entreprises. Les fonds pour l’apprentissage, le compte personnel de formation (CPF) et les chômeurs ont été sanctuarisés, mais les fonds mutualisés pour les entreprises de moins de 50 salariés accusent un déficit de 250 millions.

Préoccupante est cette absence de moyens pour les entreprises de moins de 50 salariés. Elle va se conjuguer avec une volonté de rattrapage des dirigeants, une concentration des efforts sur l’activité au détriment du temps d’apprentissage, pourtant indispensable pour assurer les transformations à venir et la croissance d’après-demain. Il est vital d’éviter cette vision à court terme. Un train va partir, nous sommes sur le quai.

Notre faiblesse originelle ? C’est la réduction du temps de travail qui n’a jamais eu les effets escomptés sur l’emploi et a constitué une entrave à la compétitivité de la France. Mais potentiellement la réforme des 35 heures, portée par Martine Aubry au début des années 2000, constitue également un avantage dans la compétition internationale : les RTT sont un réservoir de temps. Un temps qui pourrait être consacré à la formation sans amputer le temps de production. 

On a entendu le patronat évoquer la nécessité de travailler plus pour compenser la moindre activité induite par les restrictions sanitaires. Se former davantage serait plus avisé, et socialement plus consensuel : travailler mieux plutôt que travailler plus. Un principe à pérenniser au-delà de la reprise.

Les salariés acceptant de se former sur leur temps de RTT bénéficieraient d’une augmentation de salaire incitative. En contrepartie de cette augmentation et de la prise en charge des frais de formation, les employeurs se verraient octroyer des allègements de charges sociales.

De quoi creuser un peu plus le déficit ? Non. Un investissement, qui rapporterait finalement assez vite grâce à l’installation d’un cercle vertueux. Plus de qualification, ce sont davantage d’emplois qualifiés pourvus, des salaires en hausse… Tout comme les recettes des charges sociales. Plus de qualification, c’est plus de productivité pour l’entreprise, une meilleure compétitivité, de la croissance, des emplois… Un coût de la protection sociale en baisse.

Le retour sur investissement de la formation s’applique à l’individu et à toutes les échelles, une évidence que l’on oublie trop facilement.

Jérôme Miara est entrepreneur et consultant.

Numérique et handicap des personnes , un atout pour l’économie française ?

Numérique et  handicap des personnes , un atout  pour l’économie française ?

Par (Alain Assouline) , président du réseau des écoles WebForce3 (*), fondateur du programme Handi4Change ( point de vue dans  la Tribune)

 

« Un demi-million de personnes en situation de handicap sont sans emploi car, entre autres raisons, les dispositifs de formation ne sont pas adaptés. Pour elles, le taux de chômage est de 19%, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Et leur période d’inactivité est plus longue : 824 jours de chômage en moyenne pour les personnes handicapées inactives, soit près de 200 jours de plus que pour l’ensemble de la population sans emploi[1]. Cette situation, chronique et aberrante, ajoute de l’exclusion économique et sociale au handicap. Peu visible, elle donne le sentiment de ne pas être une priorité politique, alors qu’elle relève d’une injustice grave entre actifs. Pourtant, plutôt que de céder au fatalisme, des opportunités existent pour enrayer ce phénomène.

La question de l’accès des personnes en situation de handicap à la formation et à l’emploi pose la question de leur pleine citoyenneté. Et plus largement du rapport au travail, rémunérateur, émancipateur et créateur de lien social. Même lorsqu’elles travaillent, elles occupent plus souvent un emploi d’ouvrier non qualifié et moins souvent de cadre, travaillent plus souvent à temps partiel et sont plus souvent en situation de sous-emploi[2]. En parallèle, le manque d’accès à la formation des personnes handicapées en France est criant dans les formations traditionnelles. Et pas toujours considéré à sa juste importance dans les formations émergentes qui vont façonner le tissu économique des années avenir.

Les personnes en situation de handicap pourraient pour beaucoup d’entre elles accompagner l’économie française dans sa transformation digitale. Car on a beau crier que le numérique détruit des emplois, la réalité est différente.

Le numérique crée des emplois, et pourrait en créer encore beaucoup plus. Loin de l’eldorado du codeur star vendant sa virtuosité au plus offrant, c’est toute l’économie, TPE, ETI, grands groupes et services publics, qui a besoin aujourd’hui de talents formés à des métiers du digital ou à des fonctions transverses dans ces métiers.

Ceux-ci sont bien plus variés et massifs qu’on veut le croire : développeurs bien sûr, mais aussi chefs de projet digital, techniciens cybersécurité, administrateurs de réseau, ou encore dans le marketing digital. Sans parler des experts analystes de données, blockchain ou intelligence artificielle… Ces fonctions seront demain dans toutes les entreprises. Certaines n’existent pas encore, d’autres existent mais ne sont pas formalisées ou n’obéissent pas à une nomenclature traditionnelle, et manquent de visibilité. Mais c’est une certitude : les entreprises du numérique de toutes tailles se plaignent de manque de main d’œuvre, de niveau Bac + 2 à Bac + 5. Sans parler de toutes les entreprises et services publics qui introduisent toujours plus de numérique dans leur fonctionnement.

Alors que Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du Numérique, rappelait récemment que 80.000 emplois étaient à pourvoir en France dans les seuls métiers du numérique, on peut se demander comment le numérique n’a pas encore été l’objet de toutes les attentions pour résoudre le sous-emploi des personnes handicapées.

La France dispose de nombreux savoir-faire et parmi eux l’accompagnement des publics éloignés de l’emploi. Les initiatives pour les décrocheurs, chômeurs longue durée, personnes discriminées ou fragiles, se sont développées, ont été évaluées. Nombreuses sont celles qui ont prouvé leur efficacité. Avec un principe clef : l’adaptabilité.

Pour les personnes en situation de handicap, il est quelquefois difficile de se rendre sur le lieu de formation quand on est en fauteuil, difficile de suivre le rythme lorsqu’on a des troubles de l’attention, difficile de s’intégrer à un groupe quand on a des troubles du comportement.

La digitalisation des processus de formation offre de nombreuses opportunités permettant d’aménager les emplois du temps, de proposer des rediffusions, des exercices en ligne, des échanges avec des professeurs de grande qualité, de s’évaluer dans un groupe de niveau en temps réel… Autant d’outils qui peuvent être réinvestis afin de rendre possible la formation des personnes en situation de handicap ayant simplement besoin d’une gestion du temps et de modalités de formation différentes et adaptées.

Il existe enfin un saut intellectuel à franchir par des personnes en situation de handicap sur leur capacité à évoluer vers des emplois innovants, des emplois qui sont au cœur de l’évolution de l’entreprise de demain. Et en cela de lutter contre leurs croyances limitatives, quelles que soient l’origine de ces dernières. Et au reste de la société, d’y voir une opportunité rare de faire entrer dans l’entreprise toujours plus de diversité. Car embaucher ces personnes, c’est pallier le besoin de main d’œuvre, mais c’est aussi bénéficier de leurs compétences, de leur engagement souvent exceptionnel, de leur parcours et de leur regard singulier au sein du groupe. »

 

 

[1] D’après le bilan au 1er semestre 2018 du marché du travail des personnes handicapées par l’Agefiph

[2] Etude de la Dares, Ministère du Travail, 2015

« Mon intelligence est un obstacle» :( Le Maire)……..et la modestie un atout ?

« Mon intelligence est un obstacle» :( Le Maire)……..et la modestie un atout ?

Prix de l’humour politique cette année : Le Maire., aussi charismatique qu’une limande mais aussi orgueilleux qu’un paon.  «Mon intelligence est un obstacle». De quoi susciter les railleries des internautes et de certains médias, Le Parisien allant jusqu’à compiler toutes les manifestations d’autosatisfaction de l’ancien ministre.  Autant dire que Bruno Le Maire était un candidat sérieux au «Prix humour et politique», remis chaque année par le Press club. Le député de l’Eure remporte cette année le Grand prix ainsi que le prix des internautes. Il s’était expliqué, quelques jours après la publication de l’interview, en indiquant avoir longtemps «cru que l’intelligence permettait d’apporter des solutions», mais qu’il considérait désormais que «c’est le cœur qui permet d’apporter des réponses aux problèmes des gens». Bruno Le Maire succède au palmarès à l’ancien président Nicolas Sarkozy, qu’il devrait affronter à la primaire et qui avait remporté le Grand prix en 2015 pour avoir dit: «Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui».


» Prix spécial du jury

Décerné au secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, pour sa sortie: Le PS ne travaille jamais pour rien; surtout quand il travaille».

» Prix de l’encouragement

Remis au ministre des Sports, Patrick Kanner, pour la petite phrase prononcée à propos de Michel Platini: «Sa fin de carrière est aujourd’hui terminée».

» Prix de la persévérance

À l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin pour cette phrase: «Les centristes sont tellement nombreux qu’on en trouve toujours un avec lequel être d’accord».

» Prix exceptionnel

À François Hollande pour plusieurs de ses «hollanderies»: «L’afflux des migrants est une situation exceptionnelle qui va durer», «Entre ceux qui ne veulent rien faire et ceux qui veulent tout défaire, nous, nous allons bien faire», «Ça va mieux; même la météo va mieux! Mais aussi «Parfois, les mous peuvent atteindre la perfection».

» Grand prix du tweet politique

À Jean-François Copé pour son message posté le jour du départ du gouvernement de Christiane Taubira: «Pour une fois où je n’avais pas demandé sa démission!»

 

(Avec le Figaro)

L’augmentation du temps de travail : un atout pour la compétitivité

L’augmentation du temps de travail : un atout pour la compétitivité

D’une certaine manière le Sénat découvre la lune en constatant qu’une augmentation de la durée du travail permettrait de redonner de la compétitivité aux entreprises. De fait le passage aux 35 heures a largement plombé la performance économique du pays. La réduction du temps de travail qui a permis de passer brutalement de 39 heures à 35 heures aurait officiellement créé entre 300 et 400 000 emplois. On oublie cependant d’indiquer que la perte de compétitivité elle a largement contribué à supprimer entre 1 et 1.5 million d’emplois. Augmenter la durée légale du travail de deux heures par semaine, soit 37 heures au lieu de 35, sans compensation salariale, serait équivalent à une baisse du coût du travail de l’ordre de 3%, selon un rapport sénatorial publié mercredi 13 janvier. Faire évoluer les règles du temps de travail (durée légale, majoration des heures supplémentaires) constitue « un levier important de renforcement de la compétitivité des entreprises » et du « potentiel de croissance », estime le rapporteur général de la commission des Finances du Sénat Albéric de Montgolfier (Les Républicains). La gauche s’était vantée  (en particulier Aubry bien sûr) de la création de  350 000 à 400 000 emplois grâce aux 35 heures. . En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5 millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heurs  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.




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