L’environnement alibi du protectionnisme aux États-Unis
À juste titre et avec retard, les différents gouvernements annoncent des plans de transition écologique afin de lutter contre les conséquences néfastes de l’industrie polluante, des transports et du logement.
La France par exemple a annoncé il y a quelques jours une planification écologique relativement timide. La première ministre s’est d’ailleurs bornée à reprendre les mesures pro environnementales déjà décidées sans véritable action stratégique d’ampleur.
Les États-Unis ont décidé de leur côté un vague problème de soutien à l’économie ave cune enveloppe de 430 milliards de dollars -. Une partie de ce plan sera mis à disposition des consommateurs pour favoriser les produits américains comme les automobiles par exemple.
Aussi, plusieurs milliards de dollars de crédits d’impôts seront également proposés aux industries les plus polluantes afin de les aider dans leur transition énergétique. C’est sur ce type de mesure, qui concerne des secteurs stratégiques, que la Française voit une menace à l’équilibre commercial.
Ce programme, « selon notre point de vue, a pour conséquence de ne pas mettre sur un pied d’égalité les Etats-Unis et les acteurs européens », a déclaré Mme Colonna, qui s’exprimait devant le Center for Strategic and International Studies, un cercle de réflexion de la capitale américaine.
Il faut noter que l’Allemagne aussi dans son plan de 200 milliards de soutien à l’économie se sert aussi de l’environnement comme alibi du protectionnisme.