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“New deal” » pour l’Afrique ?

 “New deal” » pour l’Afrique ?

 

Face à la pandémie, l’Afrique court le risque d’une crise économique et sociale qui impose à l’échelle internationale un investissement massif dans la santé, l’éducation et la lutte contre le changement climatique, affirment Emmanuel Macron, Paul Kagame, président du Rwanda, Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, et Macky Sall, président du Sénégal, dans une tribune au « Monde » cosignée par vingt-sept autres chefs d’Etat, de gouvernement, ou de dirigeants d’institutions internationales.

( Un appel intéressant mais qui fait un peu l’impasse sur les conditions d’utilisation de cette  éventuelle  aide et de son contrôle NDLR)

 

Tribune.

 

La pandémie de Covid-19 nous a appris à ne plus prendre à la légère les crises qui éclatent loin de nous. Tout événement, où qu’il se produise, peut affecter l’ensemble de la population mondiale. Voilà pourquoi il est si important de s’attaquer aux répercussions et à l’héritage que la pandémie laisse en Afrique.

Si le choc sanitaire y est à ce jour mieux maîtrisé qu’ailleurs, il pourrait cependant y être plus durable, profond et déstabilisateur pour l’ensemble de la planète. En un an, la pandémie a interrompu une dynamique de croissance qui s’était installée depuis vingt-cinq ans, désorganisé des chaînes de valeur et provoqué une recrudescence sans précédent des inégalités et de la pauvreté.

Ce n’est pas seulement le continent africain qui risque d’être privé de l’accès à l’émergence, c’est le monde entier qui pourrait perdre un des futurs moteurs de la croissance mondiale.

L’Afrique possède tous les atouts pour surmonter le choc de la pandémie et tirer avec elle le monde entier vers un nouveau cycle de croissance durable : la jeunesse la plus entreprenante et la plus innovante au monde, des ressources naturelles qui peuvent alimenter une base industrielle locale, un projet d’intégration continentale particulièrement ambitieux. Mais l’Afrique ne dispose pas des instruments pour se relever d’un choc aussi massif qu’imprévu.

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) estime que les pays africains auront besoin de 285 milliards de dollars [environ 234 milliards d’euros] de financements additionnels d’ici à 2025, il n’existe ni plan de relance, ni mécanisme de création monétaire en vigueur pour mobiliser de telles ressources. En d’autres termes, alors que d’autres régions entrevoient un relèvement rapide de leurs économies, l’Afrique ne lutte pas à armes égales face à la pandémie et le risque existe qu’une crise économique et sociale ne lui permette pas d’offrir à sa jeunesse les opportunités qu’elle est en droit d’attendre.

La solidarité internationale a été au rendez-vous et a porté ses fruits dès le début de la pandémie. Par la suspension immédiate du service de la dette par le G20 pour les pays les plus pauvres. Par des aides financières exceptionnelles mises en œuvre par le FMI, la Banque mondiale et les autres bailleurs, y compris européens.

Les cryptomonnaies : menaces pour les banques et les Etats

Les cryptomonnaies : menaces pour les banques et les Etats

 

 

 

Le G7 qui vient de se réunir à Chantilly en France a décidé de bloquer provisoirement le développement des cryptomonnaies  et en particulier le Libra de Facebook tant que les conditions réglementaires n’auront pas été précisées au plan international. Les cryptomonnaies présentent un triple risque : pour les banques dont l’intermédiation n’est plus nécessaire, pour les Etats qui perdent ainsi un des rares instruments qui leur restent pour affirmer leur souveraineté, enfin pour les banques centrales dont l’activité pourrait se réduire à pas grand-chose.  Dans un courrier en date du 19 juin le ministre de l’économie avait demandé  de mettre en place un groupe de travail « de représentants de haut niveau des banques centrales des pays appartenant au G7 [Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni], ainsi que de représentants du FMI et de la Présidence française du G7».Le groupe devra « livrer un rapport d’ici à la fin de la présidence française du G7 » soit d’ici à la fin de l’année, et dresser un premier état des réflexions « oral ou écrit, lors de la réunion du G7 [Finances] à Chantilly à la mi-juillet.». Ce premier bilan a abouti à la décision de geler les projets de développement des crypto menées et d’abord du Libra de  Facebook. Facebook

Le groupe de travails du G7 à pour objet d’examiner dans les prochains mois « les défis soulevés l’émergence des stable coins, notamment sur le front réglementaire». « La taskforce devra examiner les exigences anti-blanchiment, mais aussi celles de protection des consommateurs, de résilience opérationnelle, ainsi que les éventuelles questions de transmission de la politique monétaire » a précisé le gouverneur. Un mois après la présentation du projet Libra par le groupe de Mark Zuckerberg, les participants ont partagé leurs “inquiétudes très fortes” suscitées par ce projet, tant sur le plan technique que sur le plan politique, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire à la presse à l’issue de la première demi-journée de discussions.

Au-delà de ces réserves, le ministre, qui s’exprimait en anglais, a aussi fait état de convergences de vues sur la nécessité d’agir très rapidement pour adapter le cadre réglementaire, tout en reconnaissant que des progrès doivent encore être faits sur les systèmes de paiement actuels.“Aujourd’hui, je le dis très clairement, les conditions ne sont pas réunies pour que cette monnaie Libra telle qu’elle a été proposée par Facebook puisse être en fonction”, avait prévenu Bruno Le Maire devant les journalistes à l’ouverture du G7 Finances qu’il préside. Depuis la présentation de cette initiative mi-juin, régulateurs, banquiers centraux et gouvernements à travers le monde ont fait part de leurs réserves, évoquant notamment les risques en matière de lutte contre le blanchiment, de protection des données ou de sécurité des transactions. Mais les responsables politiques craignent également de voir des géants du numérique disposant d’une capitalisation parfois supérieure à la richesse de certains pays empiéter sur les prérogatives des Etats, une inquiétude qui s’est accentuée depuis la présentation du projet Libra.

Les Français pour l’usage des eaux usées

Les Français pour l’usage  des eaux usées

 

Une évolution intéressante de l’opinion publique concernant la rationalisation de l’utilisation de l’eau. Des Français seraient donc de plus en plus nombreux à vouloir utiliser des eaux usées y compris pour leur usage personnel. Reste que la question est complexe et souvent ignorée. Car pour l’essentiel une telle utilisation ne peut être envisagée en France en gros que pour l’irrigation. On pourrait sans doute envisager une utilisation pour les besoins ménagers et cela supposerait une autre exigence technique quant à la dépollution et vraisemblablement un second réseau de distribution des eaux. Sur le plan technique, la dépollution peut être obtenue par le traitement par décantation ; un traitement biologique par filtration ,  un traitement par microfiltration et/ou ultrafiltration associé à des méthodes de désinfection par UV pour l’irrigation ou la recharge des nappes  un traitement par osmose inverse ou nanofiltration associé à des méthodes de désinfection par UV pour obtenir des eaux de qualité supérieure : eau potable, industrie de haute technologie. Aujourd’hui  La réutilisation de l’eau est essentiellement utilisée pour l’irrigation (70 %), mais aussi essentiellement par des utilisations qui ne nécessitent pas de l’eau potable (usages industriels à environ 20 % et usages domestiques pour environ 10 %). Selon la 22e édition du baromètre national sur « Les Français et l’eau », réalisé par l’institut TNS-Sofres pour le Centre d’information sur l’eau et publié le 18 décembre 2018, 86% de la population se dit désormais disponible à utiliser une eau du robinet issue du recyclage des eaux usées pour ses usages domestiques (hygiène, sanitaire, nettoyage…), à savoir 2 points de plus qu’en 2017.Trois Français sur quatre (75% contre 73% en 2017) se disent aussi prêts à consommer des légumes arrosés avec des eaux usées dépolluées – ce qu’ils font d’ailleurs probablement déjà, car si une telle pratique est encore interdite en France, l’importation de légumes arrosés avec des eaux usées dépolluées à l’étranger, par exemple en Espagne, ne l’est pas. Et plus d’un Français sur deux (53%, contre 49% en 2017) boirait même une eau du robinet issue du recyclage des eaux usées. L’ensemble de l’enquête semble fournir quelques indications sur les raisons de cette acceptation progressive de formes de recyclage dans un domaine où les préoccupations sanitaires sont pourtant normalement très fortes. Une première explication semble résider dans la confiance générale que rencontre en France l’eau du robinet, partagée par plus de huit Français sur dix. Elle est prioritairement corrélée aux contrôles qui l’encadrent : malgré une légère baisse cette année (83% contre 86% en 2017), une large majorité de Français font toujours confiance aux « autorités sanitaires pour contrôler la qualité de l’eau », constate le baromètre. Le baromètre décèle toutefois une certaine ignorance, qui pourrait aussi influencer le regard porté sur le recyclage. Alors qu’aujourd’hui en France les 19.750 usines de dépollution qui retraitent l’essentiel des eaux usées résultant des activités humaines les remettent ensuite dans le milieu naturel, 52% des Français pensent qu’elles les utilisent directement pour produire de l’eau potable. 8% croient au contraire que les eaux usées sont « rejetées telles quelles dans la nature ». Un Français sur deux serait même prêt à utiliser directement l’eau de pluie pour laver sa vaisselle, et un sur quatre même pour faire sa cuisine, en sous-estimant ainsi le risque sanitaire de telles pratiques ainsi que la complexité des procédés de dépollution.

 

 

Impact de Benalla : mauvais pour l’image de Macron pour 73%

Impact de  Benalla : mauvais  pour l’image de Macron pour 73%  

 

74% des Français toujours  choqués par l’affaire Benalla, selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé ce mercredi.  73% des Français estiment que l’affaire Benalla a écorné l’image de Macron. . Même dans ses rangs, ils sont plus de la moitié de ses électeurs à estimer que cette affaire a eu un impact négatif sur l’image du président de la République. . A la question de savoir qui sont les responsables de l’affaire, les Français sont 58% à répondre Alexandre Benalla, mais 50% évoquent tout de même la responsabilité d’Emmanuel Macron (plusieurs réponses étaient possibles). Le sondage révèle que les 38% restants, eux, citent les collaborateurs de l’Elysée. Par rapport à fin juillet, les Français sont de plus en plus partagés sur le rôle des partis d’opposition. 53% des sondés estiment désormais que les partis d’opposition sont dans leur rôle en souhaitant obtenir des réponses sur l’affaire Benalla, contre 56% au début de l’été. A l’inverse, 47% jugent qu’ils en font trop et cherchent à exploiter l’affaire Benalla. Quant aux électeurs d’Emmanuel Macron, ils sont 70% à critiquer le comportement actuel de l’opposition, un chiffre en hausse de 10% par rapport à juillet dernier.

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(*) Sondage mené sur Internet les 18 et 19 septembre 2018, sur un échantillon représentatif de 990 personnes âgées de 18 ans et plus, composé selon la méthode des quotas. Le terrain d’enquête a débuté avant l’audition d’Alexandre Benalla mercredi 19 septembre, et s’est terminé quelques heures après la fin de l’audition.

Premiers accords entre l’Etat et des entreprises pour l’insertion

Premiers accords entre  l’Etat et des entreprises pour l’insertion

Après l’enterrement du plan Borloo, il faut espérer que les accords entre grandes entreprises permettront uen meilleure insertion pour des candidats à l’emploi provenant des quartiers difficiles. Dans un premier temps, trois grandes entreprises ont signé mercredi un pacte avec le gouvernement pour favoriser l’insertion professionnelle des habitants des quartiers prioritaires, qui « ont deux fois moins de chance d’avoir accès à un entretien d’embauche », selon Julien Denormandie, Secrétaire d’Etat. Le groupe d’intérim Adecco, la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) d’Ile-de-France et Accor Hotel Group sont les trois premiers à avoir signé ce PAQTE (Pacte avec les Quartiers pour Toutes les Entreprises) avec l’État lors d’une cérémonie au ministère de la Cohésion des territoires.

Ce pacte se décline en quatre engagements : la découverte des métiers avec les stages de 3e, la formation avec l’apprentissage, le recrutement avec les emplois francs et le testing, et les marchés publics avec les clauses d’insertion.

« Des indicateurs très clairs ont été mis en place pour assurer un suivi de ces engagements », a assuré Julien Denormandie, secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires.

Cette démarche s’inscrit dans la « volonté politique », réaffirmée par le président Macron mardi devant le Congrès, de « lutter contre les inégalités de destin », a-t-il ajouté.

« Vous avez deux fois moins de chance d’avoir accès à un entretien d’embauche si vous venez d’un QPV (quartier prioritaire de la ville, ndlr) », ce qui « n’est pas acceptable », a expliqué M. Denormandie, avant de lancer aux entreprises: « On compte sur vous ».

Le 22 mai, Emmanuel Macron avait appelé les entreprises à « prendre leur part » dans la lutte contre le chômage qui touche un quart de la population des 1.300 quartiers prioritaires en métropole, et plus d’un tiers des jeunes. Dans le détail, Adecco a promis de recruter 400 stagiaires, 500 alternants et 1.000 personnes en « CDI intérimaire » issus de ces QPV.

« Dans la perspective du Grand Paris et des jeux Olympiques, nous recrutons », a lancé de son côté Bernard Gernez, vice-président de la FRTP d’Ile-de-France. « Notre problème à nous, c’est le recrutement », a renchéri Sven Boinet d’Accor, vantant un métier où « un jeune qui rentre à 16 ans peut devenir directeur d’hôtel dix ans plus tard ». Le groupe d’hôtellerie et de restauration s’est engagé à recruter 15% d’apprentis venant des quartiers, tout en offrant 400 places de stage. Et pour que les habitants de ces quartiers soient informés de ces opportunités d’emploi, les offices HLM seront mis à contribution, a annoncé Said Hammouche. Fondateur du cabinet de conseil Mozaïk RH, il a lancé récemment « diversifiezvostalents.com », une plateforme de mise en relation entre recruteurs et candidats issus de la diversité. Par ailleurs, 15 millions d’euros vont être alloués par l’Etat dès 2019 à de grandes associations « structurantes qui ont fait la preuve de leur utilité » sur le terrain, a annoncé le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard. Parmi elles, l’Agence pour l’éducation pour le sport (Apels) ou encore Voisins Malins, créée dans l’Essonne.

 

 

Taxes Acier : exemption d’un mois pour l’UE !

Taxes Acier : exemption d’un mois  pour l’UE !

 

La rencontre de Macron et Trump n’a pas débouché sur de compromis majeurs, pour preuve Trump vient de décider une exemption supplémentaire de seulement un mois pour les droits de douane sur l’acier. En fait, Trump veut des gestes de l’Europe vis-à-vis des exportations américaines. De son coté,  l’UE adopte uen position attentiste et se dit prête à répliquer aux hausses de tarifs douaniers américains. Autant dire que le sujet pourtant important est dans l’impasse. Ni Meckel, ni Macron n’ont réussi à le débloquer. En attendant les Etats-Unis ont décidé de maintenir jusqu’au 1er juin l’exemption provisoire des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de l’Union européenne, du Canada et du Mexique, a annoncé la Maison-Blanche lundi. « L’administration (Trump) a prolongé de 30 jours les négociations avec le Canada, le Mexique et l’Union européenne. Dans toutes ces négociations, l’administration reste focalisée sur les quotas qui restreindront les importations (…) et préserveront la sécurité nationale », indique-t-elle dans un communiqué. Le président américain avait promulgué le 8 mars des tarifs de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium tout en exemptant immédiatement le Canada et le Mexique. Fin mars, il avait également exempté provisoirement l’UE. L’exemption temporaire initiale courait jusqu’au 1er mai. Dans le cas d’Ottawa et de Mexico, le président américain a lié une éventuelle exemption définitive de ces pays à la renégociation du traité de libre-échange nord-américain (Aléna). Parallèlement, la Maison-Blanche a annoncé lundi avoir finalisé son traité de libre-échange avec la Corée du Sud. Enfin, l’administration Trump a indiqué avoir passé « des accords de principe » avec l’Argentine, l’Australie et le Brésil. « Les détails (de ces accords) devraient être finalisés prochainement », a-t-elle également souligné.

 

Carrefour : 2 400 emplois menacés, grosse grève pour l’emploi et le pouvoir d’achat

Carrefour : 2 400 emplois menacés,  grosse grève  pour l’emploi et le pouvoir d’achat

 

Très grosse mobilisation chez Carrefour pour s’opposer à la suppression de 2400 emplis et défendre le pouvoir d’achat.  Une “mobilisation historique” avec 50% de grévistes dans 180 hypermarchés engagés dans le mouvement, soit “entre 40 et 50 magasins fermés ou complètement bloqués”. Pour ce qui est des supermarchés Carrefour Markets, le taux de grévistes était de 40%, selon FO (majoritaire), qui parle de 80 magasins de proximité fermés. Carrefour a annoncé le 23 janvier un vaste plan de transformation pour retrouver sa compétitivité, qui passe par des réductions d’effectifs, la vente de certains magasins Dia et des investissements dans le numérique. Un plan de départs volontaires sera mis en place pour 2.400 salariés en France. Les salariés dénoncent aussi le passage de la prime de participation de 600 euros à 57 euros correspondants, selon la direction, au calcul légal aligné sur les résultats en baisse de Carrefour en 2017. “Consciente de ce que cela représente en terme de pouvoir d’achat pour les salariés, notamment pour les plus bas salaires”, la direction a proposé début mars de “compenser cette baisse par le versement d’un complément d’intéressement à hauteur de 350 euros”, a-t-elle rappelé samedi. Ajouté aux 57 euros, les collaborateurs pourraient selon elle bénéficier d’un “forfait” de 407 euros. “Les salariés ne peuvent pas encaisser des coups en permanence”, a déclaré au micro de BFM Business Sylvain Macé, délégué CFDT. “Comment l’entreprise peut-elle décider de restructurer parce que ça va assez mal et décider de redistribuer 45% des résultats nets du groupe, soit 350 millions d’euros, sous forme de dividendes ? Cela devient intenable.”

SNCF: pas d’ordonnance pour l’ouverture à la concurrence

SNCF: pas d’ordonnance pour l’ouverture à la concurrence

 

 

On ne sait pas sil s’agit d’un geste de volonté du gouvernement ou les conséquences de la complexité du dossier mais la mise en concurrence sera très étalée dans le temps. En outre le gouvernement renonce aux ordonnances sur ce point.

 Pour ne pas créer une pagaille inutile, la région Ile de France est dispensée de concurrence (2023, 2033 ou 2039 selon les lignes. D’une certaine manière on protège donc le service public parisien  qui bénéficie par ailleurs de soutien financier public très conséquent. La patate chaude est surtout renvoyée aux régions qui auront le choix entre la fermeture de lignes, le transfert sur autocar, la SNCF ou la concurrence. En fait pour les régions comme d’ailleurs pour les autres créneaux de lignes, tout dépendra des conditions économiques qui seront faites aux nouveaux arrivants. Par parenthèse, on se demande quelle pourra être l’impartialité de SNCF réseau qui va imputer les charges d’infrastructures à la SNCF mais evidemment aux nouveaux arrivants. Par analogie avec la route, principal concurrent du rail, la maitrise et le financement des infrastructures devraient incomber aux collectivités publiques (Etat pour le niveau national, région pour les autres). Tout dépendra aussi de la gestion de la dette antérieure qui pour l’instant est une question qu’on cache sous le tapis mais qui pourrait faire s’enflammer les péages. Il ya également l’épineuse question des tarifs sociaux, à qui seront-ils imposés, seront-ils maintenus, avec quelle compensation. La ministre a précisé le calendrier de l’ouverture progressive à la concurrence et seules les régions seront concernées dans un premier temps, à l’exception de l’Ile-de-France. Elles pourront organiser des appels d’offre à partir de décembre 2019, mais aussi continuer d’attribuer directement des contrats à la SNCF jusque fin 2023, pour une durée maximale de dix ans. L’ouverture sera étendue aux TGV à partir de décembre 2020. En région parisienne, Ile-de-France Mobilités aura le choix pour les nouvelles lignes créées entre 2019 et 2023. Les autres lignes, hors RER, pourront être progressivement ouvertes entre 2023 et 2033. Les RER entreront dans la concurrence encore plus tard, à partir de 2033 (lignes C, D et E) ou 2039 (A et B).

Huile de palme : des normes indonésiennes pour l’Europe !

Huile de palme : des normes indonésiennes pour l’Europe !

On sait que l’huile de palme est mauvaise pour la santé que son développement menace  la faune et la flore, pourtant l’Indonésie veut que l’union économique abandonne ses normes pour appliquer les normes indonésiennes de développement durable  En outre, l’archipel invite aussi l’UE à prendre des mesures visant à mettre fin aux messages sur l’huile de palme jugés « négatifs » par Jakarta, et aux campagnes contenant des informations « fallacieuses«  sur « la santé et/ou l’environnement« . L’UE et l’Indonésie, première économie d’Asie du Sud-est, sont actuellement dans un cycle de négociations commerciales avec des échanges évalués à quelque 35 milliards de dollars (28 milliards d’euros) par an. Un quatrième et peut-être dernier cycle touchant à de nombreux domaines englobant aussi les investissements et la propriété intellectuelle doit s’ouvrir lundi. Le cœur de cette controverse repose en effet sur la volonté de l’Union européenne de créer une « certification unique et obligatoire » n’autorisant que la mise sur le marché européen d’une huile de palme durable. Les certifications de type RSPO, ISPO ou MSPO seraient ainsi, de facto, jugées non conformes. Signe d’un durcissement sur ce sujet, les eurodéputés avaient également adopté, en avril dernier, une résolution qui invitait la Commission européenne à « prendre des mesures pour faire progressivement cesser l’utilisation dans les biocarburants d’huiles végétales qui entraînent la déforestation, y compris l’huile de palme, de préférence d’ici à 2020. »

 

Sondage : Macron le plus efficace pour l’emploi

Sondage : Macron le plus efficace pour l’emploi

Selon un sondage Ifop pour Keljob et Explorimmo publié mardi. Emmanuel Macron apparaît comme le candidat le plus fédérateur. 25% des sondés font confiance au candidat d’En marche! Pour relancer l’emploi, 15% à François Fillon ou Marine Le Pen, 9% à Jean-Luc Mélenchon et 7% à Benoît Hamon. Les autres candidats recueillent entre 0 et 2%. Emmanuel Macron arrive également devant en matière d’éducation-formation et de logement, les deux autres thématiques explorées par ce baromètre. Ces résultats sont d’ailleurs cohérents avec un précédent sondage du 10 mars dans lequel l’ex-ministre de l’Économie figurait également comme le candidat le plus crédible pour faire reculer le chômage, devant François Fillon.

 (*)Pour ce baromètre, un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas) a été interrogé en ligne du 16 au 20 mars.

Agriculture : ça va fort pour le Crédit agricole moins pour les producteurs

Agriculture : ça va fort pour le Crédit agricole moins  pour les producteurs

Si l’on s’en tient aux résultats financiers de la banque Crédit Agricole, ça va fort pour le secteur de l’agriculture. Il n’en n’est pas de même pour les éleveurs mais c’est le paradoxe depuis que les agriculteurs ont pratiquement été dépossédés par les financiers de leur banque coopérative (même si juridiquement les caisses régionales disposent d’un pouvoir). Forte d’un bénéfice 2015 en hausse de 50% à 3,51 milliards d’euros, a annoncé mercredi la refonte de son capital, son entité cotée devant céder cet été ses parts dans les 39 caisses régionales du groupe pour un montant de 18 milliards d’euros. Crédit Agricole SA (CASA) renoue avec des « résultats à des niveaux historiques », s’est félicité son directeur général Philippe Brassac au cours d’une conférence de presse. Le bénéfice net du groupe Crédit Agricole, qui intègre la totalité du résultat des caisses régionales, a lui aussi bondi de 22,7% à 6 milliards d’euros l’an dernier. CASA en a profité pour confirmer le lancement de son projet, déjà évoqué en janvier, de céder ses parts dans les caisses régionales à une entité dédiée et contrôlée par ces dernières pour un montant de 18 milliards.

35 heures: un coût exorbitant pour l’économie

La gauche se vante (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5 millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 ont engendré un cout budgétaires significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps.). La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Dépenses : « seulement » 100 millions pour l’Elysée !

Dépenses : seulement 100 millions pour l’Elysée !

 

 

C’est l’austérité partout même à l’Elysée. Seulement 100 millions de dépenses cette année. Tout  cela avec un président qui mange trois fois plus que son prédécesseur ! 100 millions uen misère pour uen monarchie royale qui compte seulement un millier de collaborateurs et autres courtisans. En fait on a notamment réduit les frais de personnel (tu parles,  la plupart sosnt détachés d’organismes de l’Etat et payés par ces derniers, non par l’Elysée).  Pour quoi faire ? Pour doubler Matignon ? Pour faire double emploi avec les ministères et pour dupliquer les administrations centrales et même  locales. Et au bout l’armée mexicaine de 5 millins de fonctionnaires.   « De fait les produits retracés dans le compte de résultat se sont établis à 103,23 millions d’euros et les charges calculées à 100,04 millions d’euros, dégageant un résultat positif de 3,19 millions d’euros. Le reversement au Trésor de 1,66 million d’euros a ramené la dotation disponible en 2014 de 101,66 à 100 millions d’euros », précise la Cour (un mot qui convient), qui contrôlait pour la septième année le budget de l’Elysée. Si la Cour s’est félicitée de la poursuite de la maîtrise des dépenses « notamment pour ce qui concerne les charges courantes et de maintenance, le parc automobile et les déplacements », elle continue à souhaiter l’instauration « d’un cadre juridique approprié pour la gestion budgétaire et comptable » et « le développement de procédures de contrôle interne performantes ». Des économies ont été réalisées sur les principaux postes de dépenses, selon la Cour. En 2014, les charges de la présidence se sont donc établies à 100 millions d’euros, en retrait de 1,3% par rapport à l’exercice précédent. Les produits (103,2 millions d’euros) sont également inférieurs à ceux de 2013 (-1,6%). La diminution des charges concerne tous les postes d’exploitation (achats, charges externes, impôts, salaires), sauf les dotations aux amortissements et provisions, relève la Cour. Dans le détail, s’agissant de la rémunération des personnels, le montant des dépenses (68,2% du total) a diminué de 1,6% en 2014 par rapport à l’année précédente, énumère la Cour pour qui, cependant, le « recours très excessif, au regard du droit en vigueur, aux heures supplémentaires n’est pas encore réglé ». Les dépenses de fonctionnement et d’investissement du secteur communication ont été de 1,14 million d’euros contre 1,20 million en 2013 (-5%).

 

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Climat : propositions insuffisante pour l’agence internationale de l’énergie

Dans un rapport spécial sur l’énergie et le changement climatique, publié lundi 15 juin, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre issues de la production et de la consommation d’énergie sont d’un niveau « deux fois plus élevé que celles issues de toutes les autres sources d’émissions confondues ». Elles représentent ainsi les deux tiers des émissions liées aux activités humaines. Pour faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre issues de l’énergie d’ici à 2020, l’Agence préconise la mise en place de plusieurs mesures:

  • Elle plaide pour augmenter l’efficacité énergétique dans l’industrie, le bâtiment et les transports;
  • Selon elle, il est important de réduire le recours aux centrales électriques au charbon les moins efficaces pour finir par interdire leur construction;
  • L’AIE estime qu’il faudra augmenter les investissements dans les énergies renouvelables de 270 milliards de dollars (241 milliards d’euros) en 2014, à 400 milliards (357 milliards d’euros) en 2030.
  • Pour ne pas encourager le recours aux énergies fossiles, l’institution préconise une suppression progressive des subventions dédiées à ces dernières pour arriver à une suppression définitive de ces aides financières en 2030.
  • Le secteur du pétrole et du gaz, qui commence à se tourner vers les énergies renouvelables, devra réduire ses émissions de méthane, selon l’AIE.
  • Enfin, pour que ces mesures permettent de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, l’Agence souhaite notamment que les objectifs soient révisés tous les cinq ans pour pouvoir « augmenter leurs ambitions », et que des procédures pour contrôler l’atteinte des objectifs dans le secteur de l’énergie soient mises en place.

Mais l’AIE manifeste ouvertement son scepticisme en ce qui concerne la tenue de ces objectifs et met en garde sur le fait que « tout retard pour agir sera coûteux ». Selon l’organisation, les contributions pour la conférence de Paris (COP21) déjà publiées par un certain nombre de pays sont insuffisantes. Elles « montrent que la croissance des émissions liées au secteur énergétique va diminuer » mais seulement à partir de 2030.

 

«Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

 «Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

Visiblement ça urge puisque Hollande annonce la création d’un plan de soutien aux investissements applicable dès le mois prochain. . ça urge parce que la débâcle aux départementales a fait grogner au sein de la majorité surtout à gauche de Vals , Aubry en particulier. Il faut donc donner des gages à cette gauche pour la rassembler et donner des chances à Hollande pour 2017. Ça urge aussi pour relancer la croissance car en dépit de incantation générale, l’économie ne repart pas vraiment en France, le chômage en particulier e va pas améliorer avant 2016…au moins. D’où cette annonce de Hollande :  « un mécanisme fiscal exceptionnel pour soutenir dès aujourd’hui l’investissement », ainsi que des « mesures pour les TPE », en juin prochain, pour favoriser « l’emploi dans les entreprises ». Mais pour les investissements c’est encore très vague comme disposition, on parle de 500 millions avec les assureurs. Déjà en elle-même la somme ne parait pas considérable, elle parait même dérisoire au  regard des besoins. L’investissement privé représente environ 250 milliards par an (500 milliards en tout) , il est en recul. Un véritable  plan de soutien aux investissements aurait nécessité uen enveloppe de 10 milliards pour en espérer une contribution supplémentaire de 1%  sur le PIB. « Il ne faut pas perdre de temps », a insisté François Hollande, faisant de l’investissement « la priorité » en ce « moment crucial » et appelant les entreprises à se mobiliser, elles aussi. Ce vendredi matin, sur RTL, le ministre des Finances, Michel Sapin, avait pressé les entreprises d’investir pour permettre « une vraie reprise » et « pas une reprisette ». « Si nous voulons de la croissance, c’est maintenant », a renchéri le locataire de l’Elysée. Son discours aurait pu être prononcé par le ministre de l’Economie. Mais le président de la République, qui n’avait pas pris la parole en France depuis les élections départementales, a tenu à le prononcer lui-même. Pour lui donner plus d’écho. L’initiative répond d’abord à un besoin économique. Selon les prévisions de l’Insee publiées ce jeudi soir , les investissements devraient stagner au premier semestre. « Notre économie redémarre. Mais redémarre encore lentement. (…) Si nous voulons créer des emplois, il faut avoir plus de 1% de croissance », a souligné François Hollande, qui a conditionné sa candidature en 2017 à une baisse du chômage. Mais c’est aussi une nécessité politique. Martine Aubry et ses soutiens réclament un grand plan d’investissements, s’appliquant à faire monter la pression à l’approche du Congrès du PS, en juin prochain. Le chef de l’Etat veut éviter que la maire de Lille ne parte à la bataille contre l’actuel Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

Les mesures annoncées

- Un fonds de plus de 500 millions va être créé avec les assureurs pour investir dans le capital des entreprises. « Il va être directement opérationnel dès le mois prochain ».
- Tous les nouveaux équipements qui seront commandés dans les prochains mois bénéficieront d’un « dispositif fiscal approprié ». « Toutes les entreprises qui décideront d’accélérer leurs projets, d’aller plus vite pour investir, se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie et la rentabilité de l’opération ».
- Les prêts « de développement » des entreprises de la BPI seront portés à 8 milliards d’euros.. « Pour permettre aux entreprises, avec les fonds que nous avons dégagés, d’investir encore davantage ».

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