Archive pour le Tag 'ralliement'

Ralliement à Macron : après le boulet Sarkozy, le boulet Hollande

Ralliement à Macron : après le boulet Sarkozy, le boulet Hollande

 

 

D’une certaine manière il y a une logique dans le ralliement de François Hollande à Macron. En effet Macron était chargé des questions économiques quand Hollande était président est déjà c’est la politique de Macron qui s’était imposée par exemple dans le sulfureux dossier d’Alstom et de General Electric.

 

Hollande qui n’a cessé de critiquer avec une grande force la politique de Macron annonce maintenant qu’il se rallie à son ancien ennemi, cette vipère élevée en son sein. Et comme d’habitude les propos de Hollande sont particulièrement ambigus. Invité du 20h de TF1 jeudi soir, l’ancien président de la République a donc «appelé les Français, compte tenu de l’enjeu, à voter pour Emmanuel Macron». «Je ne suis pas devant vous pour faire une leçon de morale ou pour dire aux Français ce qu’ils ont à faire. (…). Dans une élection de cette importance, l’essentiel, c’est la France, sa cohésion, son avenir européen et son indépendance», pointe-t-il.

 

Bref après cette déclaration on comprend encore moins qu’avant la position d’un Hollande toujours aussi brouillon et approximatif.

 

Ce soutien de l’ancien président de la république constitue sans doute davantage un boulet qu’un réel appui à Macron. Un peu comme celui de Sarkozy, lui empêtré  dans les affaires judiciaires et qui espère tellement l’indulgence du pouvoir pour enterrer  un passé douteux notamment celui du financement de sa campagne par Kadhafi.

Ralliement de Sarkozy à Macron : Un soutien en forme de boulet

Ralliement de Sarkozy à Macron : Un soutien en forme de boulet

 

 

 

Sarkozy qui a tout fait pour éviter d’avoir à se prononcer en faveur de la candidate de son parti les républicains annonce son  soutien à Macron. La question est de savoir si cela est susceptible d’alimenter la dynamique Macron ou plutôt de la plomber.

Nombre d’électeurs en effet ne gardent  pas en mémoire un excellent souvenir du passage de Sarkozy comme président beaucoup plus prolixe en déclarations intempestives qu’en actions réelles. Pour preuve,  il n’a pas été réélu. En outre et surtout Sarkozy traîne un sulfureux passé. Il a en effet été impliqué dans une dizaine d’affaires. Il a été condamné dans certaines et  est toujours concerné par des affaires en cours notamment par la question centrale du financement de sa campagne électorale par Kadhafi.

Sarkozy n’a pas renoncé à toute action politique et à adapter une posture de parrain qui correspond bien à sa situation.Il espère sans doute que ce ralliement pourra aussi contribuer à alimenter la bienveillance des tribunaux qui vont traiter plusieurs de ses affaires actuellement en cours.Il n’est pas du tout certain que ce ralliement soit de nature à encourager les électeurs de Mélenchon, aujourd’hui en position de faiseur de rois, à voter  en faveur de Macron.

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Ça branle dans le manche sérieusement chez les gilets jaunes du fait des contradictions et de l’instrumentalisation du mouvement d’une part par des factions politiques mais aussi par l’arrivisme de quelques leaders autoproclamés. Ces leaders n’échappent pas aux dérives qu’ils dénoncent dans les partis politiques et plus généralement dans le système. Comme les autres, ils utilisent l’éclairage médiatique à leur profit personnel. Le pire c’est qu’Ingrid Levasseur ne renonce pas pour autant à se présenter mais sur une autre liste, c’est dire si le parfum du pouvoir peut enivrer. En effet il, est clair que la plupart des leaders des gilets jaunes ne  maîtrisent  absolument pas la problématique socio économique. Qu’ils n’ont pas d’expérience sociale et politique sans parler pour la plupart de leurs limites culturelles. Pour parler clair, quand les gilets jaunes s’expriment publiquement on a parfois l’impression d’assister à une discussion de bistrot quand encore ils sont capables de faire une phrase à peu près correcte. Ces contradictions et ses dérives personnelles vont tuer le mouvement des gilets jaunes d’autant que l’instrumentalisation du mouvement s’ajoute aussi la provocation permanente des casseurs. Aussi à celle de Castaner pas mécontent que les violences discréditent les gilets jaunes.  Plusieurs membres de la liste, qui faisaient partie de l’aventure initiale, avaient d’ores et déjà décidé de quitter le navire à quelques mois de l’échéance électorale. C’est le cas du directeur de campagne Hayk Shahinyan, de l’ancien Marcheur Marc Doyer ou de la conseillère municipale de Seine-et-Marne Brigitte Lapeyronnie. Des dissensions s’étaient creusées ces dernières années entre les membres de la liste et le reste des gilets jaunes des ronds-points, depuis l’annonce du soutien de l’homme d’affaire Bernard Tapie.

Cambadélis pour un ralliement à Mélenchon et Macron ?

Cambadélis pour un ralliement à Mélenchon et Macron ?

 

De toute évidence c’est un peu la panique au sein du parti socialiste qui sait par avance que la   primaire ne présente guère d’intérêt compte tenu de son incapacité à rassembler la gauche. Pire, on  pourrait assister à un pugilat entre Valls et les autres candidats qui n’auront de cesse de critiquer la politique du gouvernement et la majorité socialiste. Enfin c’est sans doute l’évolution de l’opinion qui risque de peser lourdement sur le positionnement final du parti socialiste. Un parti socialiste qui aurait intérêt à se rallier à la candidature de Mélenchon ou de Macron s’il veut encore exister lors  des prochaines législatives. La question est existentielle pour les responsables socialistes et notamment les parlementaires. La problématique est simple le parti socialiste dispose aujourd’hui de 250 députés ; compte tenu de son score prévisible au regard des sondages actuels,  sans alliance soit avec Macron  soit avec Mélenchon il pourrait ne plus disposer que d’une quarantaine de députés à l’assemblée. Autant dire que l’existence même du parti socialiste serait en cause. Un  processus de dépérissement qu’avait déjà subi la SFIO et à peu près pour les mêmes raisons ; à savoir,  l’énorme décalage entre discours radical et une politique de gestion molle.  Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé mardi son intention d’écrire à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon pour les convaincre de participer à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle de 2017, ce que les deux hommes ont catégoriquement exclus jusqu’ici. . « Je vais leur écrire parce que je continue à penser que trois candidats, c’est la certitude de perdre la présidentielle pour la gauche », a-t-il dit sur iTELE. « Je crois que, s’ils venaient tous les deux, nous aurions une primaire à cinq millions (de participants) et on est sûr d’être au deuxième tour et de gagner la présidentielle », a ajouté le numéro du PS. « Ça vaudrait quand même le coup d’y réfléchir quand on voit le programme de M. Fillon; ça vaut quand même le coup d’être responsable quand on est de gauche », a-t-il encore dit à propos du vainqueur de la primaire de la droite. Un vœu  pieux qui risque d’être peu crédible et peu audible

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

Ralliement à Mélenchon : la fin du parti communiste ?

En se ralliant à la candidature de Mélenchon, on peut se demander si la fin du parti communiste n’est pas programmée. En effet c’est la démonstration que le parti communiste est incapable de présenter un candidat suffisamment crédible pour recueillir un score pas trop ridicule. Ce ralliement à un homme n’est guère dans la tradition du parti communiste. Certes on peut comprendre que le PC ne souhaite pas cette fois une union avec des socialistes avec lesquels ils sont en désaccord à peu près surtout. Pour autant le soutien à Mélenchon repose sur des bases très fragiles et relativement éphémères. Mélenchon ne dispose pas d’un véritable parti ; le parti de gauche est une sorte de rassemblement qui tient surtout à la personnalité de Mélenchon et à sa qualité indiscutable de tribun. Le parti communiste lui tient encore grâce à son organisation et à ses élus. La démarche un peu bonapartiste et autoritaire risque de faire des vagues au sein de communiste qui pourraient s’engager après cette alliance d’abord dans la voie de la soumission à un homme puis  vers l’extinction progressive. Les militants du Parti communiste français (PCF) ont voté à 53,6% en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle, contre 46,4% qui lui préféraient une candidature indépendante, annonce samedi 26 novembre la direction du PCF. La conférence nationale du PCF – qui réunit les cadres du parti – avait voté au début du mois pour une candidature communiste indépendante à 55,69%, l’option du soutien au co-fondateur du Parti de gauche ne recueillant que 44,31% des voix. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, qui avait initialement soutenu sans grande conviction un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, au nom du rassemblement, s’est depuis engagé plus franchement en faveur de cette approche. Le grand gagnant de cette opération de rapprochement sera sans doute Mélenchon qui pourra ainsi tenir les parrainages nécessaires pour 2017. Une victoire de l’ancien trotskiste qui laissera des traces au sein du PCF.

Le ralliement de Mariton à Juppé : un boulet

 

 

 

 

Pour continuer d’exister en politique,  l’inénarrable Hervé s’est  rallié à Juppé. Pas forcement un vrai renforcement pour le maire de Bordeaux, plutôt un boulet car Hervé est célèbre pour ses maritonades  qu’il délivre surtout l’été dans tous les médias quand les grands leaders politiques sont en vacances. Hervé,  c’est un peu le professeur nimbus ou le professeur tournesol, il a toujours trouvé le fil miracle à couper le beurre ou la manière d’enfoncer les portes ouvertes. Une manière par ailleurs très réactionnaire. Du coup pour récompenser ce ralliement Juppé a bien été contraint de lui accorder quelques minutes de discours lors du meeting de Lyon. Discours reçus par des sifflets. Et pour cause idéologiquement Hervé Mariton est plus proche de Fillon que de Juppé. Du coup Hervé ressort la vieille dialectique de celui qui change de camp. «Mon choix est compris, partagé et soutenu avec la volonté d’être actifs pendant la campagne. Même s’il y a encore un travail d’explication à mener», confie Hervé Mariton.  «Je regarde très attentivement tout ce qui se dit et j’adresse moi-même une réponse à ceux qui m’ont soutenu et qui doutent», détaille l’élu. «Des gens très à droite comprennent très bien mon choix», se rassure Hervé Mariton. Qui ajoute: «Moi même je n’ai jamais perçu Juppé comme un dangereux homme de gauche». L’ancien ministre a également pris le soin de téléphoner à des cadres régionaux de la Manif pour tous pour s’expliquer avec eux. Il peut mettre avant le souhait d’Alain Juppé de confier à l’ex-candidat une mission sur la GPA. Hervé Mariton devra faire des propositions à l’ex-premier ministre sur la manière la plus efficace de l’interdire en France.  «Je pense que notre relation est respectueuse et confiante. Et ce de manière réciproque», estime Mariton qui pense pouvoir orienter certaines décisions de son nouvel ami. Dans tous les cas, il prévient: «Je souhaite être très actif pendant la campagne». On se régale par avance des futures maritonades. Le pire pour Juppé ( s’il est élu)  c’est qu’il faudra sans doute créer un secrétariat d’État inutile pour le nouveau héros de Tintin.

 




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